LE STRESS SOCIAL UN FACTEUR DE RISQUE MAJEUR POUR LA SANTÉ CARDIO-MÉTABOLIQUE - Dr Jean Michel LECERF Service de Nutrition - Institut Pasteur de Lille

La page est créée Mickaël Launay
 
CONTINUER À LIRE
LE STRESS SOCIAL UN FACTEUR DE RISQUE MAJEUR POUR LA SANTÉ CARDIO-MÉTABOLIQUE - Dr Jean Michel LECERF Service de Nutrition - Institut Pasteur de Lille
LE STRESS SOCIAL UN FACTEUR DE RISQUE MAJEUR
    POUR LA SANTÉ CARDIO-MÉTABOLIQUE

                 Dr Jean Michel LECERF
       Service de Nutrition – Institut Pasteur de Lille

                  Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LE STRESS SOCIAL UN FACTEUR DE RISQUE MAJEUR POUR LA SANTÉ CARDIO-MÉTABOLIQUE - Dr Jean Michel LECERF Service de Nutrition - Institut Pasteur de Lille
FACTEUR DE RISQUE D’INFARCTUS DU MYOCARDE
  DANS L’ÉTUDE CAS-TÉMOIN « INTERHEART »

                                      RR ajusté                  Risque attribuable
    Tabac                                 2.27                        36.4 %
    Diabète                               3.08                        12.3 %
    Hypertension                          2.48                        23.4 %
    Apo B/A1                              3.87                        54.1 %
    Facteurs psychol.                     2.51                        28.8 %
    Act. Physique                         0.72                        25.5 %
    Fruits & légumes                      0.70                        12.9 %
    Alcool                                0.79                        13.9 %
    Obésité Abd.                          2.24                        33.7 %

                                                      Lancet 2004, 364 : 91

                       Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LE STRESS SOCIAL UN FACTEUR DE RISQUE MAJEUR POUR LA SANTÉ CARDIO-MÉTABOLIQUE - Dr Jean Michel LECERF Service de Nutrition - Institut Pasteur de Lille
OBSERVATIONS ET FAITS CLINIQUES

 Variations pondérales attribuées au « stress »
 Évènements stressants déclenchant prise de poids
 Prises de poids massives après traumatismes majeurs
 Dépression – anxiété – troubles psychiques souvent associés à l’obésité

    Smith. Int J. Obes 2005
      Etude longitudinale 3 mois
         Parents après diagnostic de cancer chez leur enfant
         - prise de poids > témoins
         - réduction apports énergétiques
         - activité physique réduite

                        Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LE STRESS SOCIAL UN FACTEUR DE RISQUE MAJEUR POUR LA SANTÉ CARDIO-MÉTABOLIQUE - Dr Jean Michel LECERF Service de Nutrition - Institut Pasteur de Lille
UNE OBSERVATION CLINIQUE
ETUDE LONGITUDINALE – 3 MOIS
Parents après diagnostic de cancer chez leur enfant
- Prise de poids > témoins
- Réduction apports énergétiques
- Activité physique réduite

                          SMITH, Int J Obes 2005, 29, 244 - 50

                          Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
EXPERIMENTALEMENT
 CHEZ LE RONGEUR

 Rat
    - Stress intense brutal et répété
           - Anorexie – Amaigrissement
           via axe HPA et CRF
    - Stress modéré irritant non douloureux
           - Prise alimentaire même chez l’animal rassasié en présence
                d’une alimentation palatable lipidique ou glucido lipidique
                via le système opioïde des endorphines
 Souris
    - Stress (froid-agression)
    - Prise de poids en présence d’une alimentation hypercalorique 2 fois
         plus importante qu’en l’absence de stress via les récepteurs NPY

                          Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LE ROLE DU NPY
                                                        PAS DE PRISE DE POIDS
                               SOURIS
                                                      STRESS                   Blocage Récepteurs NPY

        ALIMENTATION                                        ALIMENTATION
          NORMALE                                          HYPERCALORIQUE

                               STRESS
Pas de stress
                                  froid                                          Pas de stress
                                  agression

 Pas de prise de       Pas de prise de          Prise de poids x 2                      Prise de
      poids                 poids                                                        poids

    NPY  R. NPY            Angiogenese du tissu adipeux
           cerveau système   Infiltration macrophagique                Tissu adipeux
          sympathique        Prolifération                             abdominal
    OREXIGENE                                  adipocytaires
                             différenciation

                                                           NATURE MEDECINE 2007, 13, 803-811
                                     Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
EXPERIMENTALEMENT
 Le singe macaque
   - Femelle ovariectomisée
     le stress social, reflété par le statut social induit par la position
     hiérarchique dans le groupe social Interfère avec la masse
     grasse
       . Les dominants ont un poids > dominés  TT hormonal
         avec davantage de tissu adipeux abdominal (total, sous
         cutané et viscéral)
   - Femelles non castrées
       . Les dominés ont une distribution centrale (viscérale) du
         tissu adipeux et un hypercortisolisme

                                            WALLACE, Int J Obes 1999, 23, 517-8

                         Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
EXPERIMENTALEMENT
                        11 études
 Le singe macaque      Méta-analyse
                             200 femelles
                             219 mâles
   - Mâles dominants
       + athérosclérose que les dominés seulement dans les
         groupes organisés en présence d’une femelle castrée
         traitée par implant d’œstrogène

   - Femelles dominées
       + athérosclérose que les dominants

                                         KAPLAN JR Am J Primatol 2009, 71, 732-41

                       Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
EXPERIMENTALEMENT
   CHEZ L’HOMME
       L’exposition à un stress entraîne
   une augmentation de
                                              LA PRISE ALIMENTAIRE
   ou une diminution de                        GLUCIDO-LIPIDIQUE
   ou une absence d’effet sur
   Variable selon :    sexe                F>H
                  émotivité          Emotif > Non émotif
                  restriction        Restreint +++
                  selon le type de stress
Augmentation : femmes, restreintes, humeur négative, en présence
               d’aliments palatables

                          Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
EFFETS DE FILMS VIOLENTS SUR LE
    STRESS, L’HUMEUR ET L’APPÉTIT
447 sujets
202 ♀
239 ♂
E.V.A. et envie de manger sitôt
après

      FILM VIOLENT             + TENSION
      ou COMÉDIE               + ANXIÉTÉ
      ou ROMANTIQUE            + PRÉFÉRENCE POUR MANGER SUCRÉ
                               PAS D’EFFET DIRECT SUR FAIM ET APPÉTIT

                                                  Eur J Clin Nutr 2015, 69, 972-3

                     Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
Troubles comportement
      alimentaire                                           Stress

                                ?

                                                            Sensibilité au
      Obésité                   Restriction
                                                               stress

                
      Anxiété
     dépression
                      -

        Prise
    alimentaire

                  Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
CHANGEMENTS ALIMENTAIRES INDUITS PAR LE
  STRESS SELON LE STATUT DE RESTRICTION

           Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LE STRESS AU TRAVAIL AUGMENTE L’APPORT EN
ACIDES GRAS SATURES CHEZ LES SUJETS RESTREINTS

               Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LE STRESS SOCIAL AU TRAVAIL

  HAUT

           Faible tension                Travail actif

CONTRÔLE

   BAS     Travail passif              Forte pression

             BASSE                          ÉLEVÉE
                            EXIGENCE
              Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
La fatigue au travail fait prendre du poids

7093 F et 1799 employés de la ville à HELSINKI – 40 – 60 ans
GAIN DE POIDS DANS LES 12 MOIS PRECEDENTS

- 25 % F                                         associés à fatigue au travail et
                 GAIN DE POIDS
- 19 % H                                         surmenage

           + Chez les femmes si insatisfaction
           salaire et vie à la maison

                                    Lalluka T, Int. J. Obes. 2005, 29, 909-15

                       Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS PROFESSIONNEL ET PRISE DE POIDS
7965 BRITANNIQUES DES SERVICES PUBLICS

WHITEHALL STUDY II
35-55 ANS A L’ENTREE – SUIVIS 5 ANS

                          Stress au             Faible
 HOMMES                   travail        +      contrôle

 IMC initial < 22                                                   PERTE POIDS

 IMC initial > 27                                                   GAIN POIDS

 FEMMES

            PAS D’EFFET

                                    KIVIMAKI M, Int. J. Obes. 2006, 30, 982-7

                          Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
SURMENAGE AU TRAVAIL, BURN-OUT, STRESS
   COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET POIDS

230 femmes
Employées municipales
30 – 35 ans
Finlande

 Si « BURN-OUT » en base        Scores + élevés de manger émotionnel
                                Scores de pulsions alimentaires + élevés

  1 intervention
                                 Score de pulsions alimentaires
                                 si pas de burn-out en base

                                                 AJCN 2012, 95, 934-43

                     Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
PRISE DE POIDS ET
       CHANGEMENT DE STRESS AU TRAVAIL
                              Si stress élevé à un des 2 moments/aucun moment
Nurses’ Health Study
                                   + grande augmentation IMC (p < 0,05)
52 656 ♀                      Au plus l’IMC en base est élevé
38,4 ans                           + grand le gain de l’IMC associé au stress au
                                       travail
IMC / 4 ans
                              L’ampleur du gain de poids est uniforme
Evolution du stress               selon l’IMC de base
    Bas     Bas
    Bas     Haut
    Haut    Bas
    Haut    Haut

       Int J Obes 2015, 39, 1395-1400

                              Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LA CREATION D’UN STRESS EXPERIMENTAL INDUIT LE DEVELOPPEMENT DE
 LA GRAISSE ABDOMINALE ET UN SYNDROME METABOLIQUE DEBUTANT
    16 hommes sains
    5 mois
    Tour du monde à la voile
                                                                            Arrivée
                                  1ère           2ème             3ème      4ème
          Départ (0)
                                  étape          étape            étape     étape

                                 1/0                                        4/1
    Poids                        -4,5                                       +2,1
    Masse protéique              -1,1                                       -0,6
    Masse grasse                 -3,4                                       +1,2
    Plis cutanés                 -4,6                                       +6,8
    Pli cutané abdominal         -1,0                                       +5,6
    antérieur                                                                
    HbA1c                                                                    
    Insuline                                                                 
    TG/HDL

                       Branth S, Nutr Metab Cardiovasc Dis 2007, 17, 427-
                       39
                            Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
RÔLE DE L’ALIMENTATION DANS LE LIEN ENTRE STRESS
        PSYCHO SOCIAL ET TOUR DE TAILLE

  NOTHERN FINLAND BIRTH COHORT 1966
  222 ♂ et 2053 ♀
  31 ans

  Hommes
                                                                   
  Exigence élevée                         Tour de taille élevé
  Contrôle élevé

              p 0,043               Interaction avec
              p 0,036               diététique « malsaine »

     Tour de taille des hommes avec exigences et contrôles élevés avec
                   faible consommation aliments « malsains »
      PLUS BAS que ceux ayant une forte consommation de ces aliments

                                            Eur J Clin Nutr 2015, 69, 1053-59
                        Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS AU TRAVAIL
            ET SYNDROME METABOLIQUE
10308 Britanniques des services publics 35 – 65 ans
WHITE HALL STUDY II
SUIVIS 14 ANS
Stress professionnel évalué 4 fois de 1985 à 1999
Syndrome métabolique NCEP ATP III

  STRESS CHRONIQUE                       RISQUE DE
                                         SYNDROME METABOLIQUE
              OR = 2,25

                    retrouvé > 3 FOIS (1985 – 1999)

                                         Chandola, Br Med J 2006

                      Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS SYNDROME METABOLIQUE
            ET MALADIE CORONARIENNE
WHITEHALL

10308 FONCTIONNAIRES 35 – 55 ANS

EXPOSITION                                                RR EVENEMENT
CHRONIQUE                                                 CORONARIEN = 1,68
AU STRESS                                                 (IC 1,17 – 2,42)
PROFESSIONNEL

            32 % ATTRIBUES AU EFFETS DU STRESS
            SUR LE COMPORTEMENT ET SUR LE
            SYNDROME METABOLIQUE

                                                   Eur Heart J 2008
                        Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LES SENTIMENTS NEGATIFS AU TRAVAIL SONT
  ASSOCIES A UNE AUGMENTATION DES CHD
 10308 FONCTIONNAIRES DE LA COHORTE WHITEHALL II – 35 – 55 ans
  depuis 1985
   ECHELLE DE BRADBURN
    - Sujets du tertile ressentant  HR CHD 1,32 (1,09-1,60)
    le plus de sentiments négatifs  y compris après ajustement FR
                                          y compris après retraits évènements
                                             des 5 premières années de suivi

                                   BMJ 2008, 337

META ANALYSE
    Risque +80% si symptômes dépressifs

                              Eur Heart J 2006, 27, 2763-74

                        Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS AU TRAVAIL EN RUSSIE
                                                   3,22

ÉTUDE MONICA
    Femmes russes                                                               4,2
                                                                                           3,5
    Suivi 16 ans                                                    1,96

                                                          1                 1
                      SI STRESS ÉLEVÉ

                                                                                      1          1

                                                     IDM               AV
                                                                       C
                                    SI ANXIÉTÉ ÉLEVÉ

Anxiété élevée                                                                    IDM       AV
                                                                                            C
    corrélé à faible attitude positive pour la santé
           à un plus grand stress au travail

                                                              Atherosclerosis 2015
                                                              Int J Med and Medical Sciences 2014

                             Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
HORAIRES EXCESSIFS (LONG WORKING HOURS) ET
        MALADIES CARDIOVASCULAIRES

META-ANALYSE                  > 55 heures / 35 – 40 heures
603 383 sujets
25 études        CHD          + 13%
24 cohortes                                    persiste après ajustement
                 STROKE       + 33%

                        RELATION LINÉAIRE

                   35 – 40          41 – 48            49 – 54           > 55
                   heures           heures             heures           heures
                       1,00           1,10               1,27            1,33    P < 0,0001

                                                  Lancet 2015

                              Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS ET MALADIE CORONARIENNE
    WHITEHAL II
    7268 ♂ et ♀
    49,5 ans
    Suivi 18 ans

                  Décès coronarien
                  Ou IM non fatal
STRESS  x 2,12   Risque

        x 1,49   Après ajustements
                  FR biologiques
                  FR psychologiques
                  FR comportementaux
                  Stress perçu
                  Facteurs sociaux

      European Heart J 2013

                                     Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LE STRESS SOCIAL AU TRAVAIL AUGMENTE LE RISQUE
        D’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL
Méta-analyse
   6 cohortes
   138 782 sujets
   HIGH / LOW STRAIN RR 1,22 (Total)
                  RR 1,58 (Ischémique)
                  RR 1,33 (femmes)

                                   Neurology 2015, 85, 1648-54
                           Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS POST-TRAUMATIQUE ET MARQUEURS DE
              RISQUE CARDIOMÉTABOLIQUE
   158 sujets
   35 – 55 ans
   Indemnes MCV et diabète
                                             TRANSVERSAL                    LONGITUDINAL

Stress post traumatique                                                     + MASSE GRASSE
                                             + IMC
 ou agression psychologique    SÉVÉRITÉ
                émotionnelle                 + LEPTINE                      + LEPTINE
                               DES SCORES
                physique                     + FIBRINOGÈNE                  + CRP
 ou abus sexuel                              + PRESSION ARTÉRIELLE          + DYSFONCTION ENDOTHÉLIALE
                                             - INSULINO SENSIBILITÉ          sICAM-1
                                                                             sTNFR II

                                       Nutr Metab Cardiovasc Dis 2015, 25, 479-88

                                  Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS ET MALADIE CORONARIENNE

                   STRESS MENTAL                    STRESS
                                               PROFESSIONNEL ET
                                                   SOCIAL
                  Post prandiale des
                  triglycérides et des VLDL
 Corrélé à        TG (Le Fur 1999))
EPINEPHRINE       Marqueurs de                    OBESITE ABDOMINALE
                  l’inflammation (Kop
                2008)
                     CRP
                     IL 6
                     MAC 1                       SYNDROME METABOLIQUE
                Dysfonction endothéliale
                  (Ghiadoni 2000)                                        HTA
                HTA
                                                                           RISQUE DE
                                                                            DIABETE
                                                   MALADIE
                                                 CORONARIENNE

                               Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
UNE MASSE GRASSE PLUS ELEVEE EST ASSOCIEE A
  UNE PLUS GRANDE REACTIVITE DU CORTISOL
   DELTA PLANE Ascension et chute
      Cortisol salivaire
      Variables cardiaques
      Tests cognitifs
      Echelle d’anxiété
     Les sujets ayant un % + élevé masse grasse
           + grande réactivité cortisol
             + grande altération tests cognitifs
            pas en base
            pas d’interaction masse grasse / poids

                                   Int J Obes 2009, 33, 157-165

                     Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LES CYTOKINES DE L’INFLAMMATION POURRAIENT JOUER UN RÔLE DANS
        L’ASSOCIATION ENTRE STRESS ET OBESITE ABDOMINALE

  67 femmes
  De 18-25 ans                                2 épreuves de test

                                      Bilans en base
                                      immédiatement et
                                      45’ après le stress

   Réponse des cytokines + importantes chez la femme ayant obésité abdominale
   Corrélation + tour de taille et     induite par le stress
                                            - leptine
  Cytokines de l’inflammation              - IL – 1Ra
   - sujets ressentant un stress
   - sujets de bas niveau SE
   - soignants de sujets Alzeihmer
   - sujets dépressifs
   - sujets ayant un stress post trauma

                                                     Int J Ob 2008, 32, 443-450

                                 Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
ACTIVITE SYMPATHIQUE CHEZ L’OBESE
Age                  ACTIVITE DU SYSTEME NERVEUX SYMPATHIQUE ET
Femme
Sédentarité                       MEDULOSURRENALIEN

                                 élévation fréquence cardiaque et  variabilité fréquence cardiaque
                                  élévation débit sanguin
        DESENSIBILISATION         sensibilisation à l’effet lipolytiques des CA ()
                                  stimulation sympathique lors du sport
                                  métabolisme base et thermogénèse
               Obèse

APPORTS
ENERGETIQUES       SURSTIMULATION DU                       STRESS         NPY      PRISE DE POIDS ET
                   SYSTEME                                                             MOINDRE
                   SYMPATHIQUE                                                       CAPACITE A
                                                                                   PERDRE DU POIDS
                   (Tonus)
                                  lipolyse
                Sujet NORMAL               Dépenses énergétiques                  Perte de poids
                                          Prolifération adipocytaire

                Bobbioni-Harsh Int J Obes 2004
                Bell Int J Obes 2003
                Nagar Int J Obes 2004
                                    Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
REPONSE CARDIOVASCULAIRE AU STRESS
              ET OBESITE ABDOMINALE
                                        STRESS

               Suractivité Axe HPA                               Activation adreno
                                                                 sympathique

                   . Réponse cortisol
Corrélés au RTH    . Cortisol le matin                           Activité sympathique
                                                                 Dans l’obésité abdominale
                                                                   Pression artérielle
                   Corrélée
                                                                   Fréquence cardiaque
              à l’IMC et au RTH
                                                                   Résistances périphériques

      Etude transversale Etude longitudinale Et altération de la récupération post-stress

      225 H et F WHITEHALL STUDY II SUIVIS 3 ANS                        Steptoe A, Int J Obes
                                                                        2005, 29, 1329 - 37
                                  Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS ET OBESITE/ SYNDROME METABOLIQUE
                                     Stress
                 Catécholamines                      CRF (NPV)
                                                                      Insulino    Production
                                                                     résistance    hépatique
                 Système                             ACTH            musculaire     glucose
                 sympathique

             DESENSIBILISATION                     CORTISOL               LIPOLYSE  AGL
                 TONUS

                                        APPETIT                IN SITU
     LIPOLYSE              DE                                (11HSD1)
                                                          Tissu adipeux viscéral

                                                            OBESITE (ABDOMINALE)

                                                   INSULINO RESISTANCE
PERTURBATIONS CARDIAQUES
ET HEMODYNAMIQUES                               PERTURBATIONS METABOLIQUES

                           Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
STRESS                         OBESITE
                                          STRESS

               ABONDANCE
                                                                           STIMULATION
                                                   AXE                    ADRENERGIQUES
                                                   HYPOTHALAMO
               PRISE ALIMENTAIRE                  HYPOPHYSO
              GLUCIDO LIPIDIQUE                    CORTICOTROPE
                                                                        DESENSIBILISATION

RESTRICTION                                             ACTH

                 PRISE DE                           CORTISOL IN SITU
                                                                            DEPENSES
                  POIDS                                CELLULES
                                                    ADIPEUSES            ENERGETIQUES
ECHEC
                                                    PERIVISCERALES

                    HUMEUR                              OBESITE
CULPABILITE
                                                       ABDOMINALE

                              Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
NIVEAU SOCIO-ECONOMIQUE BAS

                                                         SEDENTARITE
    STRESS
PROFESSIONNEL

                                       PRISE ALIMENTAIRE
                STRESS SOCIAL
                                         INAPPROPRIEE

                 PRISE DE POIDS
                  ABDOMINALE                  OBESITE

                      SYNDROME METABOLIQUE

                        Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
MAINTIEN PERTE DE POIDS ET STRESS
      911 FINLANDAIS > 27 kg/m2

      PERTE POIDS > 5% entre 1975 - 1981
                        Ceux qui ont maintenu leur poids  1990 = 6% de l’ensemble
                        Ceux qui ont repris du poids
                        Les autres
                                                   H
                                              Vie stressante
                                        Consommation élevée d’alcool

                                             Niveau + bas de stress
                                            comportement de santé              H

                                             Faible bien-être initial
Int. J. Obes. 2000, 24, 116-25                  comportements
                                            compromettant la santé
                                                  initialement                 F
                                                   améliorés

                                     Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
PERTE DE POIDS ET STRESS

LIFE STUDY
    472 sujets
    IMC 30 – 50 kg/m²
    Phase 1 comportementale 6 mois

                 - 6,3  7,1 kg
                 Facteurs de succès (60% > 4,5 kg)
                      - durée du sommeil
                      - FAIBLE STRESS
                      - réduction du stress et de dépression

                                        Int J Obes 2012, 36, 86-92

                      Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
PRISE EN CHARGE DU STRESS ET PERTE DE POIDS

34 femmes
47  12 ans
IMC 38,2  7,2 kg/m²

Régime
    - déficit énergétique 600 Kcal
                                                      Perte de poids          Score de
     avec régime méditerranéen
                                                                                stress
    Sessions de prise en charge du stress            - 4,44  0,83 kg              - 0,969

    Standard                                         - 1,38  0,78 kg              0,314

                                                 J Hum Nutr Diet 2013, 26, 132-9

                           Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
CONCLUSION
• LE STRESS EST UN FACTEUR DE RISQUE CARDIO-MÉTABOLIQUE
    IMPORTANT.

• LE STRESS SOCIAL EST UN EXEMPLE MAJEUR DU STRESS NÉGATIF

• IL FAVORISE LA PRISE DE POIDS

•   - EN FAISANT MANGER PLUS ET PLUS MAL SURTOUT EN CAS DE
      RESTRICTION

•   - EN AGISSANT SUR L’AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSO SURRÉNALIEN
      CORTICOTROPE

• IL AGIT ÉGALEMENT DIRECTEMENT SUR LES FACTEURS MÉTABOLIQUES
    ET VASCULAIRES

                       Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
Vous pouvez aussi lire