Les accidents mortels de travail en espace confiné et en assainissement de 2020
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Les accidents mortels de travail en espace confiné et en assainissement de 2020 : Du 09 au 19 février, 7 accidents mortels de travail et 15 graves. Source : 151 alertes Google sur adresse mail et « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », page twitter de Mathieu Lépine (@DuAccident). Une actu judicieuse pour cette revue ? 06 61 35 24 19 Les accidents mortels en espace confiné de 2020 (1/3) : 1ère partie du retour sur l’année 2020 : 8 accidents mortels En espace confiné : DOMBRAS : Deux employés d’une porcherie sont tombés dans une cuve remplie de déjections animales. L’un des hommes est décédé vendredi soir, la deuxième victime est hors de danger. Les émanations toxiques sont en cause et La photo de l’article valide parfaitement l’accident de travail en espace confiné BERNIERES SUR MER : Un agent Véolia est mort en égout cette semaine. Il a été découvert par des passants, seul dans le réseau et la tête en bas. COUSSAY (86) Un chef d'entreprise des travaux publics a trouvé la mort sur un chantier communal. Seul sur le chantier, il est mort enseveli dans une tranchée de deux mètres de profondeur. Il travaillait sur un chantier de lagunage, au remplacement de canalisations bouchées par des racines de saules pleureurs. BASSOUES : Un homme de 55 ans, salarié de l’entreprise Louit à Bassoues (Gers), est tombé à l’intérieur d’un silo à grain dans lequel il travaillait ce vendredi. Enseveli sous 200 tonnes de blés, les pompiers tentent toujours de remonter son corps ce samedi matin. HELLEMES : les pompiers ont été appelés pour trois personnes intoxiquées dans une cave du bar-brasserie l’Estocade. Le patron de l’établissement est décédé. L’enquête s’oriente vers une fuite de CO2 sur une bouteille de gaz servant à mettre en pression les pompes à bière. SURY EN VAUX : Un viticulteur du renommé domaine Raimbault-Pineau est décédé lundi 14 septembre après avoir basculé dans une cuve à vin. Malgré l’intervention des secours, l’homme de 56 ans n’a pas survécu. CHATEAUBERNARD : Lors du nettoyage des cuves, des poches de dioxyde de carbone peuvent se former et provoquer l’asphyxie des personnes qui s’y risquent. C’est ce qui est arrivé à Romain Giraud, lundi dernier, dans son exploitation de Châteaubernard, près de Cognac. Il a été retrouvé inconscient par ses salariés. Il est décédé ce jeudi matin. CHICHERY : Un homme de 72 ans, entrepeneur, est décédé ce jeudi 29 octobre à la suite d’un malaise cardiaque, alors qu’il réalisait des travaux dans un puits VILLIERS SAINT FRAMBOURG OGNON : Un homme est décédé enseveli dans du blé d’un silo à grains. Les secours recherchaient la personne durant dix heures avant de trouver le corps de l’ouvrier travaillant dans le silo. MARTINIQUE (CASE MATE) Cédric August et Marc Harpon sont morts dans leurs camions curage lors d’un accident mortel de la route. 1
: AMT 048 AGT 066 AMEC 003 AGEC 005 ST: 08 COVID-19 01 AMT : accident mortel de travail. AGT : accident grave de travail. AMEC : accident mortel en espace confiné ou à proximité. AGEC : accident grave en espace confiné ou à proximité. ST : suicide au travail- Le 09 février Article de France Bleu : Accident mortel de travail Sur la rocade de Mont-de-Marsan, à Saint-Pierre-du-Mont (Landes), après un accident impliquant un camion. Le conducteur du poids lourd, âgé d'une cinquantaine d'années, a fait un malaise mortel au volant, et le camion a fini sa course dans un fossé. L'accident s'est produit sur la départementale 824 (rocade), entre les sorties de Dax (rond-point de Coumassote) et de Saint-Sever (rond-point du garage Toyota). A leur arrivée, les pompiers ont constaté le décès du conducteur. Le 11 février Article de L’éveil de Pont Audemer: A Asnières, près de Cormeilles (Eure), des ouvriers travaillent sur un chantier et s’apprêtent à manipuler un Dumper (engin de transport et de manutention). Mais la direction (ce qui permet de faire tourner les roues), au vu des conditions météorologiques [il faisait -5 degrés ce jour-là, ndlr] était gelée « Ils ont ainsi mis en marche et un ouvrier s’est mis au sol, voulant essayer de dégeler la direction. » Mais quand celle-ci s’est réchauffée, « le véhicule a roulé sur l’homme ; l’embrayage étant resté enclenché. » L’homme de 46 ans a été grièvement blessé au visage et au bassin. Encore conscient à l’arrivée des secours, il a été héliporté vers le centre hospitalier de Rouen. Son pronostic vital n’était pas engagé. Article de La Dépèche : Deux employés d’une entreprise de sous-traitance qui travaillaient sur le réseau Enedis ont été victimes de l’explosion d’un transformateur, Alors que les deux hommes travaillaient sur un pylône, au lieu-dit Bacarot, sur la commune de Ponsampère. (Le transformateur de 400 V est installé sur un poteau, situé dans un chemin au sud de la commune). L’un des salariés, âgé de 22 ans, est indemne, tandis que l’autre, un homme de 30 ans, a subi des brûlures au 2e degré au bras et au visage. Ses jours ne sont pas en danger, mais il a été évacué par les sapeurs-pompiers vers le service des urgences du centre hospitalier d’Auch. Le 12 février Article de Ouest France : accident mortel de travail A Herbignac, Un couvreur, demeurant à Saint-Nazaire, salarié avec deux autres collègues d’une entreprise nantaise travaillait sur le toit d’une partie technique de la laiterie quand il a posé le pied sur une plaque de fibrociment qui a cédé : l’employé a chuté d’une hauteur d’environ 8 m et est tombé sur un sol en béton. La tête a touché le sol et le trentenaire a perdu immédiatement connaissance. Malgré les soins prodigués par des employés secouristes d’Eurial et l’arrivée des pompiers, l’homme n’a pu être ranimé. Article de défense 92 : Accident mortel de travail (1) : Les pompiers ont été appelés pour accident sur le chantier de construction de ce building imaginé par l’architecte Jean Nouvel et dont les travaux sont menés par le groupe Vinci. Un ouvrier est décédé des suites de ses blessures après avoir été écrasé par un lift alors qu’il se trouvait sur une nacelle. Les secours ne sont pas parvenus à réanimer la victime alors en arrêt cardiaque. Le liftier présent dans le lift de chantier au moment du choc, a quant à lui été légèrement blessé à la jambe. Une enquête a été ouverte par le commissariat de police de La Défense. 2
Le 14 février Article de L’indépendant: C'est un terrible accident qui s'est produit ce samedi matin sur les coups de 10h30 à la ferme-école de Thuir. Une trentenaire a été happée par une calibreuse de fruits et légumes, par les cheveux, la main (droite) et le visage, selon France Bleu Roussillon. Si l'extraction a été réussie par les pompiers en moins d'une heure, la victime présentait des blessures graves et a été transportée d'urgence à l'hôpital de Perpignan. Le 15 février : Article de Nice Matin : Dans la vieille ville d’Antibes, l'accident s'est produit sur un ouvrage situé sur la façade d’un bâtiment jouxtant les remparts. Un ouvrier a ainsi chuté du haut de trois mètres de l’aménagement. Âgé d’une cinquantaine d’années il est tombé sur un véhicule. Pris en charge et médicalisé sur place, l’homme a été transporté par les sapeurs-pompiers jusqu’à l’hôpital Pasteur II de Nice. Article du Dauphiné : Un jeune élagueur a été grièvement blessé, alors qu’il tronçonnait un arbre dans le centre du village de Panossas. L’homme âgé de 21 ans venait d’être violemment heurté à la tête par un treuil en tension lors de l’abattage d’un arbre, chemin des Fuziers à Panossas. Les sapeurs-pompiers et une équipe du Smur de Bourgoin-Jallieu ont été dépêchés sur les lieux. Souffrant d’un important traumatisme crânien, le jeune homme a pu être transporté par les secours qui ont été escortés par les gendarmes jusqu’à l’entrée de l’autoroute. C’est au service déchoquage de l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon que la victime devait être admise. Le 16 Février : Article du progrès (3) : Quatre ouvriers travaillaient sur un chantier rue Barthélémy- Thimonnier, à Saint-Just-Saint-Rambert, quand une dalle s'est affaissée sous eux. Les quatre hommes ont fait une chute de 5 mètres. Les ouvriers étaient en train de couler du béton quand la structure sur laquelle ils reposaient s'est écroulée. Trois d'entre eux ont été gravement blessés dans l'accident. Un homme de 51 ans et un âgé de 32 ans ont été transportés à l'hôpital Nord de Saint-Étienne. Le dernier, un homme de 52 ans, a été transporté à l’hôpital de Firminy. Leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés. Article Paris Normandie : Un ouvrier qui installait des panneaux photovoltaïques sur le toit d'une habitation à Boisset-les-Prévanches, rue de Rosney, a dû être héliporté en état d'urgence absolue au CHU de Rouen. L'employé a fait une chute de plus de six mètres. Le 17 février : Article d’Actu Seine Saint Denis : A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un ouvrier est tombé dans une gaine lors de travaux sur un chantier sous terre après avoir marché sur une grille en métal qui a cédé. L’homme a fait une chute de quatre mètres et il a été remonté à la surface grâce à une grue de levage par ses collègues. A l’arrivée des pompiers, l’homme est dans un état très grave. Le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) des pompiers de Paris est aussi intervenu pour venir en aide à l’homme ainsi que le Samu. L’ouvrier a été transporté en urgence absolue dans un hôpital. Article d’Actu Lyon : Accident mortel du travail : Un homme d’une cinquantaine d’années s’est tué dans un accident de tracteurs sur la commune de Duerne (Rhône), dans les Monts Lyonnais. L’homme travaillait sur un chemin forestier quand son tracteur s’est retourné et a fait des tonneaux aux alentours de 14h45 selon les pompiers, selon Radio Scoop et confirmé par les pompiers. Les pompiers sont rapidement intervenus, mais le quinquagénaire était déjà décédé à leur arrivée sur les lieux. Article de France Bleu : Sur un chantier en cours à Saint-Agnin-sur-Bion (Isère), près de Bourgoin-Jallieu, un homme de 40 ans est en urgence absolue. L'ouvrier travaillait sur ce chantier lorsqu'il a chuté lourdement sur une dalle en béton. A l'arrivée des pompiers, il a été rapidement pris en charge et médicalisé par une équipe du Smur de Bourgoin-Jallieu. L'homme souffre notamment d'un important traumatisme crânien. Les pompiers l'ont conduit à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon. Article de France 3 Nouvelle Aquitaine : Rue d'Italie à Villeneuve-sur-Lot, un homme de 42 ans venait de chuter de la nacelle sur laquelle il travaillait en tant qu'employé communal de la ville. Il a été pris en charge par les secours et transporté, dans un "état d'urgence absolue", vers l'hôpital Pôle de santé du Villeneuvois. On ne connaît pas les raisons de cette chute. Article du Sud-Ouest : Sur le chantier 3
d'une entreprise de Charente-Maritime à Saint-Fort-sur-le-Né, un ouvrier couvreur de 45 ans a chuté d'un échafaudage de 6 mètres de hauteur. Le quadragénaire a été transporté en hélicoptère au centre hospitalier de Poitiers. L'ouvrier souffre notamment de blessures au poignet, ainsi qu'à la hanche. Son pronostic vital n'est pas engagé, indique les gendarmes. Le 18 février : Article de la Commère 43 : Accident mortel de travail : Cet accident s'est déroulé sur une parcelle privée en bordure de la route forestière qui mène au château de "Saint-Romain" à Siaugues-Sainte- Marie. L'accident s'est produit alors que deux bûcherons professionnels abattaient des arbres. Un collègue a abattu un premier arbre qui est tombé sur un second arbre, lequel s'est déraciné et a percuté son collègue, un homme de 55 ans, originaire de Saint-Paulien. Malgré les efforts de réanimation des secours, la victime a été déclarée décédée sur place par le médecin urgentiste du SMUR du Puy-en-Velay. Article de Ouest France : Accident mortel de travail : Un chauffeur routier a fait un malaise alors qu’il conduisait son véhicule sur l’autoroute A64 en direction de Toulouse (Haute-Garonne), mercredi 17 février. Le conducteur est décédé. Les secours ne sont pas parvenus à le ranimer. La circulation sur cette voie rapide a momentanément été perturbée, aucun accident n’est à signaler. Le conducteur du camion se serait senti mal et se serait déporté sur le bas-côté de la route. Celui-ci a eu le réflexe de se mettre sur le bas-côté de la route. Le 19 février : Article du Dauphiné : un ouvrier a fait une chute alors qu’il intervenait dans une entreprise de l’avenue du Meyrol à Montélimar. Il posait des barrières de protection au niveau d’une mezzanine, lorsqu’il serait passé à travers un puits de lumière. Une chute d’une hauteur de 2,80 m, sur la tête. Cet homme âgé de 33 ans, originaire de l’Isère, a été pris en charge par les pompiers et transféré dans un état grave au centre hospitalier de Grenoble. 4
Tous les accidents mortels en espace confiné de 2020 en France Meuse : l’Ardennais Cyrille Pierret est décédé après un accident dans une porcherie Deux employés d’une porcherie sont tombés dans une cuve remplie de déjections animales. L’un des hommes est décédé vendredi soir, la deuxième victime est hors de danger. Article de L’Ardennais et L’Est républicain des 18 et 19 janvier L’accident a eu lieu dans une porcherie de Dombras, dans la Meuse Les deux hommes sont tombés vendredi matin dans la cuve à lisier alors qu’ils tentaient d’y débloquer un bouchon. Un collègue présent sur les lieux de l’accident a récupéré les deux travailleurs qui auraient été pris de vertiges à cause des émanations. L’une des victimes a été ranimée par les sapeurs-pompiers et le SMUR de Verdun après avoir fait un arrêt cardiorespiratoire. Elle est décédée vendredi soir après avoir été emmenée à l’hôpital de Verdun. Le deuxième homme a été transporté dans un état critique par les pompiers de Montmédy à l’hôpital d’Arlon. Son pronostic vital n'est plus engagé. 5
Des témoins sous le choc Deux témoins de l’accident, dont celui qui a récupéré les victimes dans la cuve, ont été transportés en état de choc par l’ambulance de Longuyon à l’hôpital de Verdun. Ils ont d’ailleurs aussi été intoxiqués à fortes doses mais leurs jours ne sont pas en danger. Les opérations de secours ont mobilisé les sapeurs-pompiers et la gendarmerie de Verdun, les centres de secours de Damvillers, Montmédy et Longuyon, ainsi que les SMUR Meuse et Meurthe-et-Moselle. Une enquête de la brigade de recherche de Verdun est en cours pour déterminer les causes exactes de l’accident. Cyrille Pierret et Nicolas Sénéchal ont été victimes, vendredi matin, d’une chute dans une cuve à lisier de la porcherie dans laquelle ils étaient employés. Selon L’Est Républicain, ils auraient été pris de vertiges à cause des émanations. En arrêté cardiorespiratoire à l’arrivée des secours, Cyrille Pierret a été ranimé sur place mais est décédé dans la soirée à l’hôpital de Verdun. Père de deux enfants, il était engagé dans la vie associative de Margut, notamment au sein de l’organisation de la Fête des moissons. Un deuxième Ardennais avait été transporté dans un état critique, vendredi 17 janvier, après l’accident du travail dans une porcherie qui a coûté la vie à Cyrille Pierret, à Dombras, dans le département de la Meuse. Il s’agit de Nicolas Sénéchal, qui vit à Margut, dans les Ardennes. Ses jours ne sont, ce samedi soir, plus en danger. Hospitalisé à Arlon, il avait été plongé dans un coma artificiel, afin de recevoir des soins. Il devrait se réveiller dans les prochaines heures. Père de deux enfants, Cyrille Pierret était impliqué dans l’organisation de la Fête des moissons à Margut. - Pierre Debouw 6
Bernières sur mer (Calvados) : Un agent des eaux retrouvé mort dans un égout Le lieu de la découverte du défunt, chemin de la Pierre-Debout, à Bernières-sur-Mer, a été bouclé par la gendarmerie, ce mardi 3 mars 2020. Article de Ouest-France du 03 mars 2020 Un employé de la station d’épuration de Bernières-sur-Mer (Calvados), gérée par l’entreprise Veolia, a été retrouvé mort dans un regard, ce mardi 3 mars 2020, vers 15 h 30. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les causes exactes de ce décès. Un homme de 52 ans, domicilié à Démouville (Calvados), a été retrouvé mort dans un regard, situé chemin de la Pierre-Debout, à Bernières-sur-Mer, ce mardi 3 mars 2020, vers 15 h 30. Le corps sans vie de cet employé de la station d’épuration de Bernières-sur-Mer, gérée par Veolia, a été découvert la tête en bas dans cet égout. Depuis plusieurs jours, des agents des eaux interviennent dans le réseau d’assainissement de cette commune du littoral de la Côte de Nacre, les fortes pluies de ces derniers jours ayant engendré des remontées de la nappe phréatique. 7
Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du décès. La piste de l’accident du travail est privilégiée. L’inspection du travail a d’ailleurs été saisie. Informations CNEWS du 04 mars : L’homme de 56 ans gisait dans un regard inondé suite aux intempéries ayant récemment sévi dans la région. Ce sont des passants qui ont découvert la victime. D'après France Bleu qui relate ce fait divers, la tête de l'homme était plongée dans le puits gorgé d'eau de pluie. A leur arrivée, les secours n'ont pu que constater le décès de l'employé. Un entrepreneur mortellement blessé dans une tranchée à Coussay Article de la nouvelle république du 18 mars 2020 Un chef d'entreprise des travaux publics a trouvé la mort sur un chantier communal mercredi 18 mars 2020 à Coussay. C'est un voisin du chantier communal qui a donné l'alerte en début d'après-midi, mercredi 18 mars 2020 rue du Presbytère à Coussay : Mikal Gauthier, 47 ans, patron de la société Gauthier TP de Maisonneuve, a été mortellement blessé alors qu'il se trouvait dans une tranchée de deux mètres de profondeur et deux mètres de large. L'hypothèse d'un affaissement est envisagée. Le chef d'entreprise a été retrouvé enseveli sous une couche de terre par une dizaine de pompiers de Mirebeau, Poitiers et Châtellerault, dont l'unité sauvetage déblaiement. Le médecin du SAMU n'a pu que constater son décès. 8
Le maire de Coussay, Jean-Jacques Bourdier, était sur les lieux : "Il travaillait sur un chantier de lagunage, au remplacement de canalisations bouchées par des racines de saules pleureurs. C'est la première fois qu'il travaillait pour la commune." Les gendarmes de Mirebeau ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du drame. La commune de Maisonneuve est sous le choc, à l'image du maire Jacques Rolland que nous avons pu joindre. "C'est un choc, la famille habite depuis une quinzaine d'années dans la commune et son épouse est conseillère municipale. BASSOUES (Gers) Un homme enseveli dans un silo à blé à Bassoues L'homme a glissé dans ce silo à grain à Bassoues dans le Gers, il est enseveli sous 200 tonnes de blé - Un homme de 55 ans, salarié de l’entreprise Louit à Bassoues (Gers), est tombé à l’intérieur d’un silo à grain ce vendredi. Enseveli sous 200 tonnes de blés, les pompiers tentent toujours de remonter son corps ce samedi matin. Article de France Bleu publié le Vendredi 15 mai 2020 Un homme de 55 ans, salarié de l’entreprise Louit spécialisée dans les semences et aliments pour le bétail à Bassoues, près de Marciac, dans le Gers, est tombé alors qu’il était travaillé à 9
l’intérieur d’un silo à grain de 20 mètres, ce vendredi après-midi 15 mai. Dans ce silo de 20 mètres de hauteur, il a été enseveli sous 200 tonnes de blé. Les pompiers du GRIMP interviennent dans le silo Une trentaine de pompiers étaient sur place dès le début d’après-midi ce vendredi, dont des hommes du GRIMP venus de Pau spécialisés dans le sauvetage en milieu périlleux. Dans la soirée, les opérations se poursuivaient pour récupérer le corps de cet homme qui aurait glissé. Une opération délicate des secours dans ce silo contenant 900 tonnes de grains de blé au total. Intervention toujours en cours samedi matin Les pompiers ont d'abord creusé un puits dans le grain pour tenter de retrouver le corps, mais à cause de la poussée du grain cette cheminée s'est déformée et les pompiers étaient en danger ; l'opération a donc été abandonnée. Le silo a ensuite été vidé par le bas, mais le corps est à présent coincé et empêche le grain de s'écouler. Des spécialistes de ces machines ont été contactés. Les hommes du GRIMP ont quitté les lieux vers 4h du matin ce samedi. Une quinzaine de pompiers du Gers étaient encore sur place vers 8h15. Son corps a été retrouvé samedi en début d’après-midi, près de 24 heures après sa chute. On ne connait pas les circonstances exactes de l'accident. Hellemmes : décès du patron d’une brasserie après une probable fuite de CO2 Ce vendredi soir, les pompiers ont été appelés pour trois personnes intoxiquées dans une cave du bar-brasserie l’Estocade, rue Jacquard à Hellemmes. Le patron de l’établissement est décédé. L’enquête s’oriente vers une fuite de CO2 sur une bouteille de gaz servant à mettre en pression les pompes à bière. 10
Article de La Voix du Nord, publié le 17 juillet 2020 Ce vendredi soir, peu après 20 h 30, les secours ont été appelés au bar-brasserie l’Estocade, rue Jacquard à Hellemmes, pour secourir trois personnes inanimées au sous-sol. À leur arrivée, les secours ont découvert dans une cave une femme et deux hommes, dont le patron de l’établissement. Ce dernier était en arrêt cardiaque. Les pompiers et deux équipes du Samu ont longuement tenté de le ranimer mais l’homme, âgé d’une soixantaine d’années, est décédé. Les deux autres, un homme de 53 ans et une femme de 60 ans, intoxiqués sans gravité, ont été hospitalisés. Une vingtaine de personnes présentes sur place, dont plusieurs membres de la famille, étaient très choqués. Taux d’oxygène très bas À leur arrivée, les pompiers ont détecté un taux d’oxygène très bas en sous-sol. Selon les premiers éléments, le patron était descendu, peut-être à cause d’un problème sur une bouteille de CO2 servant à la mise en pression des pompes à bières. Ne le voyant pas remonter, les deux autres victimes sont descendues à leur tour et ont été prises de malaises. Les pompiers ont dû procéder à une ventilation mécanique du sous-sol. Les policiers ont ouvert une enquête sur l’hypothèse d’une fuite de CO2 qui aurait chassé l’oxygène du sous-sol. Un accident rarissime selon les pompiers. Sury en Vaux : Un viticulteur meurt après avoir chuté dans une cuve à vin 11
Un viticulteur du renommé domaine Raimbault-Pineau à Sury-en-Vaux (Cher) est décédé lundi 14 septembre après avoir basculé dans une cuve à vin. Malgré l’intervention des secours, l’homme de 56 ans n’a pas survécu. Selon les professionnels du milieu viticole, les accidents sont fréquents en période de vendanges. Article de Ouest-France, Publié le 15 septembre 2020 L’accident est survenu dimanche 13 septembre. Le gérant du domaine Raimbault-Pineau, situé à Sury-en-Vaux (Cher), est tombé dans une cuve à vin, évidemment pleine en cette période de vendanges. Le viticulteur de 56 ans a réussi à alerter ses proches, qui se sont empressés de donner l’alerte, rapporte Le Berry Républicain. Rapidement des proches ont vidangé la cuve pour sortir la victime. Arrivés sur place, les secours lui ont prodigué un massage cardiaque. Réanimé, le viticulteur a été transféré au centre hospitalier de Bourges mais, malgré toutes les tentatives pour le sauver, il est finalement décédé lundi 14 septembre. Dans la matinée. Une importante dose de gaz carbonique La forte dose de gaz carbonique (CO2) générée lors d’une fermentation alcoolique peut « perturber la respiration jusqu’à provoquer une perte de connaissance, voire un malaise cardiaque », avance Fabrice Doucet, directeur au laboratoire œnologique de Sancerre. La maire de Sury-en-Vaux a exprimé tout son soutien à « cette famille importante » de viticulteurs dans le village, en regrettant la récurrence des accidents de ce genre survenant lors 12
des périodes de vendanges : « Cette disparition est une perte énorme pour le terroir, pour la profession. » « Dans chaque domaine, la période des vendanges, cruciale et usante, engendre du surmenage, du stress, de la fatigue, et ce même chez des professionnels très expérimentés. D’où ces accidents, qui surviennent hélas bien trop souvent… », a pour sa part réagi Rosalinde Jaarsma, directrice du Bureau interprofessionnel des vins de Centre-Loire (BIVC). Charente : un viticulteur de 38 ans meurt asphyxié sur son exploitation Article de Sud-Ouest, publié le 08 octobre 2020 Romain Giraud, 38 ans, est décédé ce jeudi. La nouvelle provoque une immense tristesse dans le vignoble du cognac. C’est un accident redouté par tous les viticulteurs. Lors du nettoyage des cuves, des poches de dioxyde de carbone peuvent se former et provoquer l’asphyxie des personnes qui s’y risquent. C’est ce qui est arrivé à Romain Giraud, lundi dernier, dans son exploitation de Châteaubernard, près de Cognac. Il a été retrouvé inconscient par ses salariés. Il est décédé ce jeudi matin. 13
La nouvelle provoque une immense tristesse au sein de la viticulture charentaise. Âgé de 38 ans, père de deux enfants, Romain Giraud était un professionnel extrêmement apprécié pour sa gentillesse et son investissement. Il faisait partie d’une génération de jeunes viticulteurs qui renouvellent le visage de l’appellation. Après un mandat comme membre du conseil d’administration de l’Union générale des viticulteurs de l’AOC cognac (UGVC), il était devenu cet été représentant du cru Grande Champagne. « Sud-Ouest » avait pu constater son efficacité lors d’un reportage sur l’état des vignes, paru le 21 août dernier. « C’est horrible. Tout le monde est très affecté », témoigne l’UGVC. « Sud- Ouest » adresse à la famille de Romain Giraud ses plus sincères condoléances. Un homme de 72 ans décède alors qu'il réalisait des travaux dans un puits à Chichery Article de L’Yonne républicain, publié le 29 octobre 2020 14
Un homme de 72 ans est décédé ce jeudi 29 octobre à la suite d’un malaise cardiaque, alors qu’il réalisait des travaux dans un puits, à Chichery. À Chichery, ce jeudi 29 octobre dans l'après-midi, un puisatier a perdu la vie, alors qu’il était présent chez un particulier pour réaliser des travaux. Âgé de 72 ans, il était accompagné d’un ouvrier pour intervenir dans un puits profond "de cinq à six mètres", indique le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 89). Sur place, aux côtés d’une dizaine d’autres, un sapeur-pompier est descendu auprès de l’entrepreneur, qui, après un malaise cardiaque, a perdu connaissance à son arrivée. Les secours ne sont pas parvenus à le réanimer. Villiers Saint Frambourg Ognon : Un homme est décédé enseveli dans du blé d’un silo à grains Les secours recherchaient la personne depuis hier soir. Article du Courrier Picard, publié le 17 novembre 2020 Les pompiers, à l’issue d’un travail de recherches considérable, ont sorti, vers 13 heures ce mardi 17 novembre, la victime qui était ensevelie. L’ouvrier agricole, âgé d’environ 45 ans, est décédé. « Il y avait peu d’espoir de le retrouver vivant », a déploré Laurent Nocton, maire de Villers-Saint- Frambourg-Ognon, où s’est noué le drame. D’importants moyens de secours étaient mobilisés depuis lundi 16 novembre, 18 h 30, dans un corps de ferme situé rue de la Croix-Dupille, à Villers-Saint-Frambourg-Ognon, commune de l’Oise située entre Senlis et Verberie. 15
Selon les premiers éléments, l’homme, co-associé de l’exploitation agricole, nettoyait un silo vide de la grange en fin de journée, lorsque l’un des murs de cloisonnement s’est effondré, libérant le blé sur l'exploitant. D'importants blocs de gravats se sont également écroulés sur le fermier. Soixante-dix sapeurs-pompiers, venus de plusieurs casernes du département, étaient engagés. Des équipes spécialisées dans le sauvetage et le déblaiement, cynotechniques et un groupe de recherche en milieu périlleux ont travaillé pour retrouver et dégager la personne ensevelie. Plusieurs centaines de tonnes de blé ont été extraites du bâtiment par des engins, notamment à l’aide d’un camion aspirateur. Un trou avait été créé dans le mur extérieur du bâtiment, afin d’en sortir la victime qui avait pu être localisée. Le maire et les gendarmes de la brigade de Senlis étaient présents. Une enquête est en cours pour définir les circonstances de l'accident. Tous les accidents mortels en assainissement Martinique : Cédric Auguste et Marc Harpon sont les deux victimes de l'accident de Case- Pilote ... 16
Cédric Auguste 39 ans, chauffeur du camion dans lequel il a perdu la vie, était père de famille. Marc Harpon, venait de signer son contrat à durée indéterminée à ADP Caraïbes. Il allait avoir 22 ans. Ils sont morts hier dans un effroyable accident de la route à Case-Pilote. Article de France 0 du 19 février 2020 Marc allait fêter ses 22 ans le 10 Mars prochain. L'année 2020 avait bien commencé pour lui. Il était heureux. Son sérieux professionnel était reconnu. Une fierté pour sa famille. Il venait de signer un contrat à durée indéterminée comme technicien en assainissement à ADP Caraïbes. Avec ce salaire de débutant, il faisait des projets. Faire repeindre sa voiture et surtout récupérer son permis de conduire qui lui avait été enlevé à la suite d'un excès de vitesse. Il aurait été en mesure de conduire à nouveau en avril 2020. Tous les matins, à 6 h 30 exactement, Jean-Claude Fidelin, le père du chef d'entreprise, faisait la route avec lui. "Il était un peu comme mon fils" nous confie-t-il, très choqué par cet effroyable accident. Marc était un garçon courageux, qui avait envie de s'en sortir. Il était calme, débrouillard, super gentil et respectueux. Marc Harpon voulait progresser dans la vie. Il avait été formé par Ugo Fidelin, son patron. Travailler dans l'assainissement n'est pas toujours facile pour un jeune de son âge mais lui n'en n'avait que faire. Dans la famille Harpon, ce qui compte, c'est la dignité et le courage. Il avait été éduqué ainsi et voulait tracer sa route. Dans cette petite entreprise, il allait facilement parler avec ses autres collègues. Toujours avec politesse et respect de l'autre. Il faisait équipe avec Cédric Auguste, son aîné, âgé de 39 ans. En contrat à durée indéterminée lui aussi mais depuis plus longtemps que Marc. Cédric Auguste était père de famille. Il changeait de temps à autre de travail mais voulait lui aussi assumer ses responsabilités familiales. Un peu plus réservé que son coéquipier, il était vraiment apprécié de tous. Et ce n'est pas un vain mot. Mais hier (mardi 18 février 2020), le sort en a décidé autrement. Sur une descente réputée dangereuse à Case-Pilote, précisément à hauteur de l’entrée du lotissement Batterie, non loin de la gendarmerie, le camion d'assainissement de 19 tonnes que conduisait Cédric Auguste a pris de la vitesse, est devenu incontrôlable. L'engin s’est renversé sur la chaussée, après avoir percuté le muret central. 17
Cédric a tout fait pour éviter le pire. Mais le camion, rempli en partie de matières, ne pouvait plus être contrôlé. Nul ne saura les mots qu'ils ont prononcé, s'ils ont été conscients que le pire allait arriver. Leurs corps ont été éjectés et écrasés par le camion. Le pire est arrivé. Le dirigeant d'ADP Caraïbes, Ugo Fidelin, absent de Martinique et contacté par nos soins est abattu. Il ne comprend pas ce qui a pu se passer. Ce camion de 19 tonnes avait été utilisé la veille par un autre chauffeur et aucune défaillance n'avait été signalée. Le dirigeant d'entreprise doit faire face à l'enquête diligentée par la gendarmerie de Martinique pour déterminer les responsabilités dans ce drame mais aujourd'hui, deux familles et de nombreux amis pleurent les leurs. Hérault-Gard : le corps de l’agent communal de Valleraugue retrouvé Le corps de l'agent communal de Valleraugue disparu depuis samedi, lors des crues dans le Gard, a été retrouvé ce mardi. Celui de l'aide-soignante reste introuvable. 18
Article de Actu.fr, publié le 22 septembre 2020 Le corps de l’agent communal -il était employé au service des eaux- de Valleraugue-Val d’Aigoual âgé de 56 ans, emporté par la crue du fleuve Hérault, samedi, après le déluge dans le Gard, a été retrouvé ce mardi. Sa dépouille gisait près du hameau de Taleyrac, où il a été localisé par une équipe cynophile des sapeurs-pompiers du Sdis 30. Les gendarmes scientifiques de la cellule d’identification criminelle du groupement du Gard ont effectué les constatations techniques, qui ont confirmé que c’était bien le corps du disparu. Il a été surpris par la brusque montée des eaux, alors qu’en tant qu’agent rattaché au service des eaux, il se rendait au pont de Taleyrac, s’enquérir de la situation. Depuis, des recherches importantes -terrestres, aquatiques et aériennes- étaient restées vaines. Contactez-nous https://mayday-formation.com/ Nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 18h Téléphone 03.44.65.08.00 06.34.36.09.00 19
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