Les aides aux entreprises en matière d'anticipation et de prévention des mutations économiques

La page est créée Sylvain Navarro
 
CONTINUER À LIRE
Les aides aux entreprises en matière d’anticipation
   et de prévention des mutations économiques

Pierre RAMAIN

Sous-directeur des mutations de l’emploi et du développement de l’activité
Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle

Le 30 octobre 2012
Les aides aux entreprises en matière d’anticipation et de prévention
des mutations économiques

 Les aides en matière d’anticipation des mutations économiques :
       Engagements de développement de l’emploi et des compétences,
       Appui conseil GPEC

 Les aides en matière de prévention des restructurations :
       L’activité partielle
       Le FNE formation

 Hors du champ de cette présentation : les aides en matière
  d’accompagnement des restructurations qui ont principalement pour
  objet l’accompagnement des personnes

                                                                       2
Les aides en matière d’anticipation des
       mutations économiques
Les aides en matière d’anticipation des mutations économiques

2 outils :

 Les Engagements de Développement de l’Emploi et des Compétences (EDEC)
        Un outil prospectif (CEP)
        Un outil opérationnel : les actions de développement des compétences (ADEC)

 L’appui aux démarches de GPEC dans les PME

 L’objectif est, en s’appuyant sur le dialogue social, de favoriser une gestion active des
  ressources humaines et d’anticiper les conséquences des mutations économiques sur
  l’emploi et les compétences dans les branches professionnelles, les entreprises et les
  territoires

                                                                                              4
Exemple d’EDEC stratégiques

Notamment…

   Charte automobile
   Industries agroalimentaires
   Intérim
   Textile, habillement, cuir
   Presse
   Chimie
   Transport
   Vente directe
   Industries du médicament
   Recyclage
   Raffinage
   Centres de relations clients

                                   5
Crédits budgétaires mobilisés

                           Dépenses EDEC/GPEC (CP consommés)

80 000 000
75 000 000
70 000 000
65 000 000
60 000 000
55 000 000
50 000 000
45 000 000
40 000 000
             2007           2008           2009            2010            2011           2012
                                                                                     (Budget engagé)

                                                                                                   2012
                                                                                                (Budget
                    2007           2008            2009            2010             2011        engagé)

 Total          47,7 M€            49 M€          68,5M€          74,8M€          74,6M€         59,9M€
                                                                                                       6
PRINCIPAUX FINANCEURS EDEC

                             PRINCIPAUX FINANCEURS EDEC

  80 000 000
  70 000 000
  60 000 000
  50 000 000
  40 000 000
  30 000 000
                                                                                                 2006
  20 000 000
                                                                                                 2007
  10 000 000                                                                                     2008
          0                                                                                      2009
               Etat   OPCA   Entreprises    Organisation Autres fonds   FSE   Conseil régional
                                                                                                 2010
                                           professionnelle privés
                                                                                                 2011

                                                                                                        7
EDEC : LES BENEFICIAIRES SALARIES

                           Nombre de salariés bénéficiaires d'un EDEC

140 000

120 000

100 000

 80 000

 60 000

 40 000

 20 000

      0
                2006       2007              2008            2009             2010            2011*

                       2006          2007           2008             2009            2010         2011

  Nombre de salariés   11 539       32 055          60 653          129 863          62 293      100 000

                                                                                                           8
Le profil des salariés bénéficiaires

           SALARIES DES ADEC PAR CSP

40
35
30
25
20
15
10
 5
 0
     ONQ     OQ      employés     TAM   Cadres

                                                 9
Aide au Conseil GPEC

 Aide aux PME pour la mise en œuvre d’un bilan et d’un plan d’action
  GPEC
       Cette aide a bénéficié chaque année en moyenne à 2 000 entreprises
       Parmi les principales raisons ayant conduit les entreprises à solliciter une aide au
        conseil GPEC, on trouve prioritairement:
          — l’accompagnement du changement ( lié à la stratégie de l’entreprise),
          — Les difficultés de recrutement,
          — Le besoin en qualification des salariés,
          — Et l’évolution des conditions de travail.
       Cette aide a permis à nombre d’entreprises ( 21%) de développer leurs outils RH,
        d’améliorer la communication interne (18%) et une meilleure anticipation des besoins
        en emplois et compétences (17%).

 Une orientation pour 2013 vers les problématiques liées à la gestion des
  âges et à l’appui à la mise en œuvre du contrat de génération.

                                                                                               10
Les éléments d’évaluation consolidés sur cette politiques restent
lacunaires

 Une démarche d’évaluation prévue dans chaque EDEC,
 Mais peu d’évaluation consolidé sur ce dispositif, si ce n’est un rapport de l’IGAS
  de 2008
       Intérêt reconnu par la plupart des acteurs s’étant engagé dans ces démarches : services de l’Etat
        (administrations centrales et services déconcentrés, y compris ceux relevant d’autres ministères
        ayant co-construits des démarches EDEC), partenaires sociaux, OPCA, Conseils régionaux…
       Mais nécessité de conforter cette politique sur certains points : meilleure coordination des outils et
        du pilotage de cette politique

       Plus largement, cette politique gagnerait à faire l’objet d’une évaluation consolidée au niveau
        national :
          — Dispositif encore récent qui a mis du temps à être approprié par les acteurs qui avaient l’habitude du dispositif
            précédent (EDDF)
          — Difficultés à construire des démarches d’évaluation sur des démarches préventives
          — Difficultés à consolider des bilans et des évaluations portant sur des dispositifs polymorphes
          — Un contexte de mis en œuvre marqué par des stop & go permanents peu propice à la mise en place de
            démarches pérennes d’évaluation.

 L’outil appui conseil apparaît lui trop peu mis en synergie avec les dispositifs en
  faveur des mutations économiques et devrait être recentré

                                                                                                                            11
Consolider l’évaluation de la politique contractuelle d’anticipation des
  mutations économiques à travers un cadre d’intervention plus structuré

                      Soutenir le
                développement d’une                   Optimiser la gestion des                     Sécuriser les
Objectifs par     politique emploi –                 ressources humaines des
bénéficiaires                                              entreprises                         parcours des salariés
                 formation dans les
                  branches / filières
                                        Actions                              Actions                                   Actions
                                      Renforcement                                                                      Illettrisme
                     Structurer ou    visibilité
                                                             Identifier /                          Renforcer leur       Formations
                                                                            Diag. GPEC
                      animer une      Animat° / Info°       Anticiper les   Sensib° / Form°        employabilité /      (indiv. / coll. /
                    branche ou une    Etudes besoins en     enjeux RH à     enjeux RH              maintien dans        parcours)
                         filière      lien avec éco /                                                                   Certif° / VAE
                                      Incitat° négo°
                                                               relever      employeur et             l’emploi
                                                                            encadrement

                                                                            Outillage GPEC
                    Formaliser des    Outillage :
                                                                            Référentiels /                              Bilans pro. /
  Leviers              outils de      Observatoires
                                      Référentiels
                                                           Optimiser leur   Fiches de               Faciliter leur      compétences

  d’action             politique      GPEC branche         gestion RH en    postes /                 gestion de         Bilan retraite
                                                                            Pyramide âges                               Elab° projet pro.
                       emploi /       Ingénierie form° /    les outillant   Tutorat
                                                                                                      carrière          DIF / CIF
                      formation       CQP
                                                                            Créati°/Reprise
                                                                            d’entreprise

                                      Attractivité des                                                                 Projets pro.
                     Renforcer la     métiers
                                                                            GE / GEIQ
                                                                                                                       Form° mobilité
                                                                            DRH partagés
                       qualité de     Conditions de        Mutualiser les   Tutorat
                                                                                                   Sécuriser leurs     Aide prise de fct°
                      l’emploi et     travail                  RH           interentreprises         mobilités         Cellule de recl.
                     l’attractivité   Egalité hommes                        Prêt m.o                                   Plateforme de
                                      femmes                                                                           sécuris° parcours

                                                                                                                                   12
                                                                                                                                    12
Les aides aux entreprises
en matière de prévention des restructurations
                       -
              L’activité partielle
L’activité partielle

 Dispositif de soutien pour les entreprises confrontées à des difficultés
  temporaires les contraignant à réduire (au max 1000h/an/salarié) ou à
  suspendre leur activité.

 Objectif : prévenir les licenciements pour motif économique en autorisant
  l’employeur à réduire temporairement la durée de travail de ses salariés
  en deçà de la durée légale/contractuelle.

 C’est un dispositif accessible à toutes les entreprises si toutefois un des
  critères d’éligibilité est respecté :
       conjoncture économique, sinistre, difficulté d’approvisionnement en matières
        premières ou en énergie, intempéries de caractère exceptionnel, transformation ou
        modernisation de l’entreprise, tout autre motif de caractère exceptionnel,
       Même si en pratique, on constate que le recours à ce dispositif reste très concentré :
        industrie, en particulier automobile

                                                                                                 14
Recours à l’activité partielle et consommation budgétaire

L’activité Partielle
fortement mobilisée
au plus fort de la
crise (2008-2009)

                                                              15
Impact de l’activité partielle sur les effectifs et les entreprises

                                                              L’activité Partielle au
                                                              plus fort de la crise
                                                              (2009 T3) a
                                                              concerné jusqu’à
                                                              1% de la population
                                                              active

18 000 emplois sauvegardés grâce à l’activité
partielle au moment de la crise 2008-2009 (source
OCDE)

                                                                                    16
Evaluation de l’activité partielle - faits saillants tirés de plusieurs
études

 Une étude de 2009 du centre d’études de l’emploi (CEE) sur une période
  comprise entre 1996 et 2004 (période antérieure aux réformes qui ont amélioré fortement le
  dispositif) :
       L’activité partielle ne protège pas des licenciements économiques et cela d’autant plus que les
        périodes d’activité partielle sont longues.

 Une étude de l’OCDE de 2010 « sortir de la crise de l’emploi » évalue, elle, à
  18061 le nombre absolu d’emplois permanents sauvés grâce à l’activité partielle
  en pointant la pertinence de l’activité partielle pour protéger les salariés des
  licenciements économiques.
 Le recours à l’activité partielle entre pays de l’OCDE : de nombreux travaux
  (Cour des comptes, DG Trésor, DGEFP, DARES)
 Les études sur l’activité partielle sont nombreuses, mais elles ne permettent pas
  de conclure de manière évidente et précise sur l’efficacité du dispositif et sont
  même parfois divergentes
       Notamment en raison de l’objet très particulier de l’activité partielle qui concerne nécessairement
        des entreprises en difficultés
       Mais également de sa complexité intrinsèque et des nombreuses réformes intervenues depuis
        2008 qui rendent caduques la majeure partie de ces rapports

                                                                                                              17
La réforme de mars 2012
 Les objectifs de la réforme :
       Une simplification administrative en supprimant l’autorisation préalable :
          •   Les entreprises placent leurs salariés en activité partielle. La décision des services de l’Etat n’intervient qu’au moment de la
              première demande d’indemnisation.

       Un dialogue social renforcé :
          •   Les IRP doivent être consultés préalablement à la mise en activité partielle (leur avis est systématiquement transmis aux
              services de l’Etat).

       Une meilleure indemnisation de l’activité partielle :
          •   + 1€/h. chômée pour l’Allocation Spécifique (AS) (4,84€/h ou 4,33€/h suivant la taille de l’entreprise financée par l’Etat) ;
          •   +1€/h. chômée pour l’Activité Partielle de longue Partielle de longue durée (APLD) (2,90 €/ h. financée par l’UNEDIC).

       Une incitation renforcée à recourir à l’APLD (au-delà de la seule amélioration de
        l’indemnisation) :
                                                                                                                                Allocation Spécifique (heures chômées)
          •   Une réduction de la durée minimale de conventionnement
          de 3 à 2 mois ;                                                                     4 500 000
                                                                                              4 000 000
          •   Des possibilités accrues de mobiliser des formations (tous les
                                                                                              3 500 000
          types de formations sont désormais autorisés) et une meilleure
                                                                                              3 000 000
          indemnisation des salariés formés pendant l’APLD                        en heures
                                                                                              2 500 000
          (100% du salaire net de référence).                                                 2 000 000
                                                                                              1 500 000
                                                                                              1 000 000
                              => Premiers impacts de la réforme : Dans                         500 000
                              un environnement économique                                            0
                              sensiblement similaire, nous constatons en

                                                                                                                                                                   ût
                                                                                                                      r

                                                                                                                                    ril

                                                                                                                                                    n

                                                                                                                                                                                            e

                                                                                                                                                                                                   e
                                                                                                                                            ai
                                                                                                             r

                                                                                                                                                            t
                                                                                                                           s

                                                                                                                                                                                                             e
                                                                                                                                                                                 e
                                                                                                                   rie
                                                                                                          vie

                                                                                                                                                          lle
                              2012, une consommation d’heures chômées

                                                                                                                                                                                         br
                                                                                                                                                  jui

                                                                                                                                                                                                 br
                                                                                                                           ar

                                                                                                                                                                                                         br
                                                                                                                                   av

                                                                                                                                                                 ao

                                                                                                                                                                            br
                                                                                                                                           m
                                                                                                                    v

                                                                                                                                                         jui

                                                                                                                                                                                      to

                                                                                                                                                                                                m
                                                                                                                          m

                                                                                                                                                                                                        m
                                                                                                     jan

                                                                                                                                                                            em
                                                                                                                 fé

                                                                                                                                                                                     oc

                                                                                                                                                                                              ve

                                                                                                                                                                                                        ce
                              de l’ordre de +20% supérieure à l’année

                                                                                                                                                                         pt

                                                                                                                                                                                            no

                                                                                                                                                                                                      dé
                                                                                                                                                                    se
                              précédente.                                             2010          2011         2012
                                                                                                                                                                                                             18
Evaluation de l’activité partielle par l’IGAS

Un rapport commandé par la DGEFP pour évaluer la mesure et en
  particulier la réforme de 2012 sur la suppression de l’autorisation
  administrative préalable
 Bilan du rapport :
       La suppression de l’autorisation administrative préalable s’est révélée porteuse
        de risques juridiques, financiers et budgétaires :
          — > Il est nécessaire de la rétablir dans les plus brefs délais.

       Un dispositif pas suffisamment tourné vers les TPE et les PME :
          — > Il est nécessaire de mieux faire connaitre le dispositif à ces entreprises et de fédérer et
            mobiliser tous les réseaux économiques pour inciter ces entreprises à recourir à l’activité
            partielle dés les premiers signes de baisse d’activité.

       Améliorer le dispositif :
          — > Unifier le dispositif pour le simplifier et le rendre plus lisible ;
          — > Favoriser un dispositif basé sur un conventionnement Etat/Entreprise pour garantir un
            meilleur accompagnement et des contreparties adaptées ;
          — > Instaurer un seuil minimum de sous-activité pour pouvoir en bénéficier.

                                                                                                            19
Pistes de travail aujourd’hui

Une réforme de court-terme dés l’automne 2012
       Rétablissement de l’autorisation préalable administrative pour réinstaurer une sécurité
        juridique et financière pour les entreprises.

       L’instauration d’un régime d’autorisation tacite :
          — > En cas de non réponse des services de l’Etat dans les quinze jours suivants la demande, l’autorisation de
            mise en activité partielle est accordée.

       Une prolongation de l’expérimentation de la durée minimale de conventionnement APLD :
          — > Le conventionnement minimum de deux mois est prolongé jusqu’au 31 mars 2013.

       Un plan de mobilisation national :
          — > Mieux faire connaitre le dispositif notamment auprès des TPE et des PME ;
          — > Une identification des entreprises en difficulté pour les inciter à recourir à l’activité partielle ;
          — > Favoriser le recours à l’APLD afin notamment de mieux former les salariés pendant les périodes de sous-
            activité.

       Un suivi des délais d’instruction et de paiement de l’activité partielle est désormais mis en
        œuvre pour garantir une réactivité maximum aux entreprises.

                                                                                                                          20
Pistes de travail aujourd’hui

Une réforme plus complète du dispositif en 2013 dans le cadre
 de la négociation sur la sécurisation de l’emploi
       Les objectifs et enjeux :
         — Simplifier le dispositif

         — Un dispositif qui accompagne mieux les entreprises

                                                                21
Les aides aux entreprises
en matière de prévention des restructurations
                      -
              Le FNE formation
Le FNE formation

 Objectif : Prévenir les licenciements économiques et faciliter le maintien
    en l’emploi de salariés fragilisés en raison de mutations économiques ou
    technologiques : « former plutôt que licencier »
   Relance du dispositif pour faciliter la mise en place de formations dans les
    entreprises en période de crise, comme alternative aux restructurations
   Mettre à profit des périodes de sous activité pour développer les compétences des
    salariés, renforcer la compétitivité des entreprises et préparer la sortie de crise
   Effet levier important : Etat cofinance avec l’entreprise, l’OPCA, le FSE et,
    éventuellement, les collectivités territoriales (principalement la région)

 Un champ d’intervention large, permettant de financer :
       Les actions d’accompagnement, de positionnement, de bilan de compétences
        et de VAE.
       Les actions de formation qualifiante ou facilitant la polyvalence des salariés

 Publics prioritaires : les salariés des premiers niveaux de qualification dans les
    entreprises de moins de 250 salariés.

                                                                                          23
                                                                                               23
Le FNE Formation : les conditions de mise en oeuvre

   Des conventions Etat-entreprise (ou collectif d’entreprises), d’une durée
    maximum de 12 ou 18 mois, pour des actions mises en place au-delà de
    l’obligation légale de formation
   Une convention entre l’Etat et l’entreprise alternative à l’activité partielle
   Taux intervention de l’Etat modulable en fonction de la taille de l’entreprise, du
    public concerné, du type de formations mises en place (et dans le respect des
    règles d’encadrement communautaire)
   Intervention sur l’ingénierie du projet, les coûts pédagogiques et frais annexes
    ainsi qu’éventuellement les rémunérations
   Les objectifs des formations subventionnées :
      Favoriser la remise à niveau des salariés sur leur poste de travail,
      Accompagner le changement de métier des salariés au sein de l’entreprise ou
       accompagner un redéploiement stratégique,
      Accompagner un projet de reprise en cas de fermeture totale ou partielle d’un
       établissement ou d’une entreprise

   Une obligation de maintien dans l’emploi des bénéficiaires pour au moins 6
    mois après le terme de la convention                                  24
                                                                                       24
Le FNE formation: quelques chiffres

 Une forte mobilisation du dispositif pendant la crise:

       2008 : 48 entreprises bénéficiaires, pour 1 319 salariés, et un montant total de 3,17
        millions d’euros
       2009: 252 entreprises bénéficiaires pour 8 078 salariés, un montant total de 20, 94
        millions d’euros
       2010: 533 entreprises bénéficiaires pour 18 129 salariés, un montant total de
        38,5millions d’euros
       2011: 183 entreprises bénéficiaires pour 15 114 salariés, un montant total de 18
        millions d’euros
       1er semestre 2012: 56 conventions signées (montée en charge au second
        semestre) pour un total de 27 millions d‘euros sur l’ensemble de l’année 2012.
     2013 : 23, 5 millions programmés

                                                                                        25
                                                                                             25
Le FNE formation : l’impact du dispositif

 Effet levier conséquent de l’intervention de l’Etat:
       Pour 2011: 1, 6 millions d’heures de formation et 46 757 000 euros (coût total projets)
           33% Etat
           37,4% Entreprises
           22,4% OPCA
           4,3% collectivités territoriales
           1,6 % FSE

 Impacts sur le développement des compétences des salariés:
     Faciliter les reprises d’entreprise (ex : Lejaby, Sobrena, Photowatt)
     Favoriser les mutations internes des entreprises (ex : Cheyney)

 Avec l’activité partielle, le FNE formation est l’un des leviers mobilisés par
   les commissaires au redressement productif pour accompagner les
                                                                                                  26
   entreprises en difficultés                                                                          26
Vous pouvez aussi lire