LES BATISSEURS D'EMPIRE OU LE SCHMURZ
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SAISON 2012-13 / DOSSIER DE PRESSE LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ de BORIS VIAN, Editions de l’Arche Mise en scène PAULINE RINGEADE Compagnie L’Imaginarium Collectif Strasbourg, création 2012 TAPS SCALA, DU MERCREDI 23 NOVEMBRE AU SAMEDI 1er DECEMBRE À 20H30 + DIMANCHE 2 DEC. À 17H Illustration Kathleen Rousset LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 1
Avec JEAN-CHRISTOPHE QUENON MARIE SEUX CLAIRE RAPPIN STELLA COHEN HADRIA NILS OHLUND JULIEN GEFFROY Scénographie CLAIRE SCHIRCK - Lumière et Régie Générale FLORENT JACOB Son GÉRALDINE FOUCAULT - Costumes AUDE BRETAGNE Maquillage JUSTINE DENIS - Construction CAMILLE FAURE, FLORENT JACOB Stagiaire scénographie ANNA JACOB - Production et diffusion LUCIE VAUTRIN Avec le concours de PIERRE CHAUMONT de LA MACHINERIE pour la construction et de MARC PROULX pour le travail physique. Production L’iMaGiNaRiuM Collectif, coproduction Comédie de l’Est – Colmar. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Alsace, de la Ville de Strasbourg et de la Région Alsace. LA PIÈCE Papa, maman, leur petite Zénobie, la bonne. Un petit appartement avec bibelots et buffet Henri II. Voilà qui ne promet guère l’aventure. Seulement voilà : il y a le schmürz ; c’est un homme qui vit avec eux, assis dans un coin. Son rôle ? Recevoir des coups en silence. Papa et maman s’en donnent à cœur joie ; la bonne frappe de temps en temps, un peu à contrecœur. Zénobie s’y refuse, cherche à entrer en contact avec lui. Rien à faire. Il y a aussi le Bruit : la rumeur qui, de temps à autre, monte dans l’escalier. Aussitôt, la famille effrayée déménage à l’étage au-dessus. Mais l’appartement est toujours plus petit. Jusqu’où cela ira-t-il ? Dans la dernière pièce de Boris Vian, on trouve à la fois les merveilles du théâtre de l’absurde – avec les jeux sur le langage, l’alliance entre cocasse et cruauté – et une représentation de l’oppression. Qui est le schmürz ? Quel est cet être à qui la société bourgeoise fait violence sans le voir ? Dans la France de 1957-1959, et en pleine guerre d’Algérie, on ne peut s’empêcher de penser à la figure du travailleur immigré… Les Bâtisseurs d’empire ou Le Schmürz, Boris Vian, éd. De L’Arche. LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 2
NOTES DE PAULINE RINGEADE, METTEUR EN SCÈNE « Cette pièce me fait penser à une banquise, à un glacier. Sur lequel on avance doucement, car on pourrait tomber au fond du gouffre à chaque instant. Les crevasses sont là tout autour mais on ne les voit pas avant d’être dessus. On entend le son sourd de l’eau sous la surface qui pourrait ouvrir une nouvelle brèche à tout moment. La surface est mince, fragile, c’est creux dessous et à la fois il y a là tout un monde - les conversations sont pour la plupart superficielles, on fait toujours bonne figure mais surtout on ne va pas trop avant dans la réflexion, l’introspection. C’est dans le creux que résonnent les non-dits, le refoulé, le refus de considérer les problèmes. La pièce parle d’une absence à soi-même. L’art de tourner autour du pot, autour de sa propre existence. Pour découvrir des mondes aussi splendides que les mondes souterrains ou sous-marins, il faut oser affronter la peur, la sensation de claustrophobie que ce genre d’expérience peut déclencher. Je parlerais d’abord de la dimension privée, intime, celle du cercle familial. On y tient des conversations fausses, sans écoute réelle. On y est dans des codes de comportements établis par la société, censés permettre la cohabitation des êtres - la politesse - et qui ne font que créer un isolement de chacun par rapport aux autres, comme s’il fallait s’en protéger. Ainsi, tout ce dont on ne se parle pas, dont on ne peut pas se parler, est refoulé. Face à ces codes-là, très « sociaux », apparaît dans la pièce la possibilité de l’expression d’une extrême violence : le Schmürz. Père (n’écoute pas). - C’est tout de même en famille qu’on est le mieux. (Il cherche dans les paquets et trouve une cravache. Il retire son veston et commence à cravacher le schmürz avec une sauvagerie incroyable.) Le Schmürz est un personnage muet sur lequel on se défoule, que l’on roue de coups, lacère avec des ciseaux dès que l’on est gêné, en colère, mal à l’aise ou contraint par les autres. Il est finalement l’expression de ce qu’on refoule. Ces deux pôles comportementaux si opposés nous font dériver entre cocasserie et noirceur, toutes deux plus féroces l’une que l’autre, et si chères à Boris Vian. Elles proposent ainsi un évènement théâtral formidable de contradictions, et absolument pas manichéen. C’est une matière à penser qui, je crois, met le spectateur en position très active tout au long du spectacle car on ne nous dit pas quoi penser de chacun de ces personnages, les pistes sont brouillées. On s’attache à cette famille à la fois tout à fait banale et tout à fait monstrueuse. Et c’est déroutant. On ne sait jamais précisément qui ils sont, quel « type » de gens ils pourraient être, car chez Vian on ne rentre pas dans des cases. Même aux moments où il s’amuse le plus avec les clichés et les codes sociaux. Sait-on bien qui l’on est soi-même pour écrire ou jouer des personnages « cernables » ? Cette espèce d’exagération des comportements appelle la dimension théâtrale, qui est très revendiquée par le texte. Père, à la mère. – Qu’est-ce je dis, maintenant, en principe ? LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 3
Les didascalies indiquant la prise de posture ou de « ton » de l’un ou l’autre personnage sont extrêmement nombreuses, on a parfois la sensation qu’ils « jouent » ces tableaux très régulièrement. Tableaux dont le texte s’improvise à chaque fois mais dont le canevas est connu de tous. La représentation fait vraiment partie du quotidien de ces personnages. Les parents nous rejouent par exemple leur mariage, et le père donne des titres à ses interventions. Père. – Si je mimais notre aventure ? Mère. - Chéri, tu mimes si bien. Mais parle, ne te borne pas à mimer. À quoi bon te priver d’un moyen d’expression dont tu as la maîtrise complète ? Père. – Reconstitution. (Il commence son récit : ) On se présente un beau matin de printemps, la ville en fête, les oriflammes en train de claquer au vent et le vacarme des véhicules à moteur couvrant la rumeur joyeuse qui montait de cette énorme fourmilière humaine. Moi, le cœur traversé de décharges électriques, je comptais les heures à l’aide d’un abaque chinois légué par mon grand-oncle, celui qui avait participé au pillage du Palais d’Été à Pékin. (il s’interrompt, réfléchit.) Où est-il passé cet abaque ? (à la mère) Tu ne l’as pas vu récemment ? […] Ils continuent à danser une sorte de ballet, mimant toute la journée du mariage. Nous accompagnons cette famille, cloisonnée dans des espaces toujours plus petits, fuyant un bruit venu dont ne saura jamais où. Les gens disparaissent les uns après les autres, et il y a un homme qu’on torture au milieu de la pièce, tout du long. Le père lui-même fini par mourir en disant «Pardon… je ne savais pas ». Tant de signes qui font écho pour nous à cette Histoire si proche et dont on parle encore peu. Il y a donc la dimension politique. Tout d’abord le contexte de l’écriture de la pièce : elle est écrite en 1957, en pleine guerre d’Algérie, et il me semble intéressant de le mettre en lumière, ou du moins de l’évoquer dans l’esthétique du projet, les costumes… non pas qu’il soit question de faire un spectacle sur une famille pendant la guerre d’Algérie, - ce n’est pas le propos de la pièce et pas ce que je souhaite explorer à travers ce projet -, mais bien d’utiliser ce qu’un tel contexte politique peut engager d’extrême intimement et socialement pour interroger nos propres comportements dans une France supposée moderne et en paix. Cette pièce pose des questions anthropologiques et sociologiques. Comment l’espèce humaine apprend de son Histoire, qu’est-ce que cette dernière modifie dans les comportements humains ? Et en amont, d’où vient l’absence d’hommes à eux-mêmes, d’un état à lui-même ? Où se perd la considération de l’humain qui est à côté de soi ; Est-ce dans cette perte que nous bâtissons nos empires, qu’ils soient individuels ou nationaux ? Les empires individuels deviennent l’empire de toute une nation. Faut-il affronter son propre Schmürz pour se construire en conscience ? Les questions de la conscience et de la mémoire sont très présentes dans la pièce en tant que vecteurs de responsabilité civique. Pièce éminemment intime, interrogeant l’espèce humaine, et de ce fait éminemment politique. Qui sont ces humains qui peuplent notre Terre ? LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 4
D’ailleurs, si ce n’était que moi, il y a longtemps que les fausses valeurs auraient disparu au profit de ces valeurs beaucoup plus sûres que sont la morale, les idées en marche, l’avancement des sciences physiques, l’éclairage des rues et la mise au pilon des résidus pourris d’une démagogie toujours plus croulante, à l’instar…heu… à l’instar des grands bâtisseurs de jadis qui fondaient leurs travaux sur le sens du devoir et de la chose commune… Le choix de ce texte s’inscrit pour moi dans la continuité d’une recherche s’intéressant de près aux comportements humains, et ce qu’ils traduisent, trahissent de ces mécanismes fous dont est capable l’inconscient. Après Hedda Gabler et Le Conte d’Hiver - où les personnages d’Hedda et Léontes, pour ne citer qu’eux, traversent chacun des situations familiales, intimes et sociales extrêmes - explorer les comportements de cette famille vivant dans une société proche de la nôtre, la France au milieu du XXe, est une nouvelle étape. Ne pas « décontextualiser » le texte donc, comme dans mes précédents spectacles, mais s’intéresser surtout à cet animal étrange et fascinant qu’est l’humain. Vian nous offre, dans ce texte où les personnages refusent l’analyse, refusent le fait de s’appesantir sur un mal-être ou une situation dérangeante, un objet déroutant où l’on est tellement dans « l’anti-analyse » que s’en devient un texte psychanalytique, comme peuvent l’être ceux de Kafka. BORIS VIAN, AUTEUR Mort prématurément à l’âge de 39 ans, Boris Vian (1920-1959) aura été dans sa courte vie ingénieur, auteur, poète, parolier, critique et musicien de jazz. Adepte du sarcasme, il laisse une œuvre variée où s’exprime le caractère désespéré de l’existence. L’écume des jours, J’irai cracher sur vos tombes et Le déserteur comptent parmi ses plus grands succès. C’est en 1957 qu’il écrit sa dernière pièce de théâtre : Les Bâtisseurs d’empire ou le Schmürz, publiée en février 1959 par le Collège de Pataphysique. En savoir + : www.borisvian.org/ (site officiel) L’iMaGiNaRiuM COLLECTIF Collectif artistique implanté à Strasbourg, L’iMaGiNariuM regroupe des gens qui se sont rencontrés au gré de leurs formations ou de projets avec d’autres compagnies, et qui décident aujourd’hui de donner une structure à leur envie de recherche commune et de maintien de liens de confiance quant au regard qu’ils portent sur leurs travaux respectifs. Ils se définissent comme « collectif » pour plusieurs raisons : il s’agit de travailler collectivement à l’intérieur des projets mais aussi de proposer différents projets artistiques : théâtraux bien sûr car la plupart d’entre eux sont issus du spectacle vivant, mais aussi photographiques, plastiques, sonores... Le collectif est pour nous un projet artistique donc politique. LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 5
Travailler ensemble, construire une recherche à plusieurs où chaque individu se réalise, peut être à l’initiative d’un projet en se sentant porté par un groupe qui met son énergie au service des projets initiés par l’un ou l’autre. Sont à l’initiative de ce projet Géraldine Foucault, Stella Cohen Hadria, Marie Augustin, Aude Bretagne, Pauline Ringeade, Benoit Bretagne et Claire Rappin. Ses projets actuels sont la reprise du Conte d’Hiver, d’après Shakespeare, dans la traduction de B.M Koltès, mis en scène par Pauline Ringeade, ainsi que la création des Bâtisseurs d’Empire ou le Schmürz, de Boris Vian. Le collectif développe aussi un projet autour de l’adaptation de la Bande dessinée au théâtre, qui débutera par une résidence de recherche aux Carmes, à La Rochefoucauld, en Charente, en marge du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême en janvier 2013. L’ÉQUIPE DE CRÉATION PAULINE RINGEADE, METTEUR EN SCÈNE Après une formation d’actrice au Cours Florent, où elle met en scène en 2006, La Petite Histoire d’Eugène Durif, elle intègre en 2007 l’Ecole du Théâtre national de Strasbourg (TNS) en section mise en scène. Elle suit sa formation sous la direction de Stéphane Braunschweig et Anne-Françoise Benhamou, Alexandre de Dardel, Julie Brochen, Gildas Milin, Françoise Rondeleux, Alain Ollivier, les Sfumato, Joël Jouanneau et Marc Proulx. Elle met en scène Hedda Gabler, de H. Ibsen, puis Le Conte d’Hiver d’après W. Shakespeare, traduit par B.M Koltès. Elle est aussi stagiaire sur Tartuffe de Molière, m.e.s par Stéphane Braunschweig, et participe sous sa direction à la « Summer Academy » 2008 de l’UTE, à La Fenice. En 2009, elle assiste Gildas Milin sur la création de Superflux au TNS, puis Julie Brochen sur La Cagnotte d’E. Labiche, ainsi que Rodolphe Dana et le Collectif Les Possédés sur Merlin ou la Terre Dévastée, de T. Dorst. En 2010, elle est assistante des Sfumato, et joue dans le spectacle de Joël Jouanneau, A l’Ouest, au CDDB de Lorient, au TNS et au Théâtre national de La Colline. Elle crée également à Strasbourg le Collectif L’iMaGiNaRiuM. En 2011, elle assiste Bernard Bloch sur la création du Chercheur de traces, adaptation du metteur en scène d’après la nouvelle éponyme d’Imre Kertesz, création au CDN de Dijon en février 2011. Elle assiste également Stéphane Braunschweig sur la création de Je disparais, de Arne Lygre, au Théâtre National de la Colline, création novembre 2011. En 2012, elle poursuit sa collaboration avec lui, en l’assistant sur la création de son adaptation de Six personnages en quête d’auteur de Pirandello, au Festival d’Avignon. LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 6
NILS ÖHLUND, ACTEUR Formé à L’ENSATT en 1990, il joue au théâtre sous la direction entre autres de Thierry Atlan, Hubert Saint Macary , Serge Noyelle, Fabian Chappuis, Claude Yersin, et régulièrement avec Guy-Pierre Couleau (Le baladin du monde occidental de Synge, Regarde les Fils de L’Ulster… de F. Mac Guinness, Résister de G.-P. Couleau, Les justes de Camus, Les Mains sales de Sartre…) ou Anne Laure Liégeois (Ça, Edouard II de Marlowe, La Duchesse de Malfi de Webster)… Il jouera dans Nathan le Sage de Lessing mis en scène de Bernard Bloch en février 2012. Il a co-mis en scène et joué Le véritable ami de Goldoni au théâtre du Lucernaire et mis en scène Une maison de poupées d’Ibsen au théâtre de l’Athénée Louis Jouvet. Il a tourné dans plusieurs films pour la télévision avec entre autres Maurice Failvic, Alain Bonnot, Thierry Binisti, Gérard Vergés, Fabrice Cazeneuve, Stéphane Kappes, Miguel Courtois, Alain Wermus, Yves Rénier, Jérôme Boivin, Claudio Tonetti, Malik Chibane etc. Et pour le cinéma avec Sébastien Lifshitz, Lorraine Levy… JULIEN GEFFROY, ACTEUR De 2003 à 2007, il se forme à l'école ENMDAD de Noisiel. Il suit plusieurs stages sous la direction de Pierre Blaise (marionnettes), Didier Ruiz, Serge Poncelet (clown et masque balinais), Eugène Durif, Jean-Michel Rabeux, Christian Clavier, Adel Hakim, Rodolphe Dana. De 2006 à 2008, il joue pour Les Possédés (Nuit Curieuse, Ferme du Buisson, 2006). Il rentre ensuite au TNS – Strasbourg en 2008, groupe 39, où il travaille entre autres avec Jean-Pierre Vincent, Laurence Mayor, Bruno Meyssat, Claude Régy, Vincent Rouche et Anne Cornu. Au cours de sa dernière année, il joue dans une carte blanche d'Ivan Hérisson, La Douce de Dostoïevski et dans deux ateliers-spectacles: Rien n'aura eu lieu de Kévin Keiss dirigé par Amélie Enon et B+B, spectacle de sortie du groupe 39 mis en scène par Jean-Pierre Vincent. Il joue également Gros Lucas et Le pauvre dans Dom Juan de Molière mis en scène par Julie Brochen au Théâtre National de Strasbourg. STELLA COHEN HADRIA, ACTRICE Formée avec Lionel Parlier et à l’école "Le Magasin" de Malakoff, elle débute son parcours professionnel à Paris en mettant en scène deux spectacles où se côtoient théâtre, musique et chorégraphie : L'Histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky et Nous avons toutes la même histoire de Franca Rame et Dario Fo. Puis elle travaille comme assistante à la mise en scène au Cylindre Théâtre et vient s'installer en Creuse. En 2003, elle joue dans Les bonnes de Jean Genet, mise en scène de Axelle Peyret. Entre 2003 et 2005, elle joue dans Bonne soirée de Régis Jauffret et Mon petit Garçon de Richard Morgiéve, deux créations de Bruno Marchand. En 2005 elle joue J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de J-L Lagarce, mise en scène de Sandrine Pirés. Elle rejoint alors la Compagnie le Chat perplexe, où elle alterne les interprétations et les mises en scène. Ainsi en 2006 et 2007 Le chant du petit pois, puis Mino Mushi et Mino Mino, dont elle crée les chorégraphies, deux spectacles jeune public joués plus de 200 fois. Entre 2006 et 2007 elle participe au projet de performances franco-russe "Si près du loin" et réalise avec la collaboration de Marie augustin le court-métrage Le Réveil. LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 7
En 2008 et 2009, elle met en scène de Voyage d’un courant d’air et Les Filles de joies de Lucie Catsu, au sein du Chat Perplexe. Parallèlement elle conçoit et "chante", le spectacle musical Ne me dis plus tu avec Vlad, créé à la Scène Nationale d’Aubusson. En 2010, elle écrit et met en scène Ce que l’eau m’a donné, inspiré du tableau de Frida Khalo. En mai 2011, elle joue dans Le Conte d’hiver de William Shakespeare, mis en scène par P. Ringeade au Centre dramatique National de Dijon. Cette saison, elle continue de développer des projets avec Le Chat Perplexe, et elle jouera notamment en tant que danseuse et chanteuse Mets ta veste rouge une création collective dirigée par Luce Cathala. JEAN-CHRISTOPHE QUENON, ACTEUR Né à Bruxelles, il se forme d’abord aux Conservatoires Royaux de Bruxelles et de Mons avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris. Il joue au théâtre sous la direction de, notamment, Philippe Adrien, Julie Brochen, Declan Donnellan, André Engel, Philippe Lardaud, Nicolas Liautard (notamment Le Misanthrope de Molière saison 10-11), Guillaume Rannou, Daniel Scahaise, Jean Boillot … Il joue également dans As you like it, de Shakespeare mis en scène par Catherine Riboli, avec qui il poursuit un important compagnonnage depuis de nombreuses années (Echelles d'après Les Lettres de Stalingrad, La Marchande de Crèves de I.K.Patard, Le Diamant d'écume de I.K.Patard d’après Moonfleet de Falkner – en collaboration avec Philippe Adrien, Totus in toto (laboratoire), Le Malade Imaginaire de Molière, Jos d'Arnaud Poujol, Le Récit de Jacobus Coetzee d'après Dusklands de Coetzee, Corpus Europa d'Arnaud Poujol, Sganarelle ou le cocu imaginaire de Molière). On a pu le voir aussi dans Le Système de Ponzi de David Lescot. Pour le cinéma, il tourne avec Alexandre Gavras (La Cerisaie), Martin Le Gall (Jogging Category), Marian Handwerker (Marie) et dans les courts-métrages de François Royet (Courbet, La Tourmente) et Brigitte Thiriart (Barbe-Blues). À la télévision, il travaille avec Édouard Baer (Le Centre de visionnage in émission Nulle Part Ailleurs – Canal+), Ariel Wizman (La Grosse boule – Canal+) et Patrick Poubel sur la série Memento (France 3). Depuis 2000, il compose, sous le nom d'Elie Ko, des musiques de spectacles. Il enseigne également l’art dramatique depuis 1994 dans des établissements divers et à l’attention de publics variés. CLAIRE RAPPIN, ACTRICE Elle obtient en 2002 le Prix de la Classe d’Art Dramatique au Conservatoire National de Région de Perpignan. Elle pratique parallèlement dans ce même CNR le piano pendant sept ans. Elle entre en 2003 au Conservatoire du 7ème arr. de Paris, puis en 2005 au «Samovar», formation professionnelle de clown dirigée par F. Dinet. Elle y explore différentes disciplines circassiennes et techniques de jeu (théâtre gestuel, masque, écriture, improvisation) mais aussi chant et musique (trompette, accordéon). Ses professeurs sont Ami Hattab, Cédric Paga, Lory Leshin, P. Devalette, C. Dubois. Elle intègre ensuite l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg (groupe 38, section jeu). Dans le cadre des ateliers de l’Ecole du TNS, elle travaille avec Gildas Milin et Françoise Lebeau, Jean-Paul Wenzel, Margarita Mladenova et Ivan Dobtchev, Pascale Ferran et Joël Jouanneau. LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 8
Lors des ateliers d’élèves, elle joue dans Hedda Gabler de Henrik Ibsen et Le Conte d’Hiver. En 2010-11, elle joue dans Lulu de Frank Wedekind, mise en scène Stéphane Braunschweig créé en novembre 2010 au Théâtre National de la Colline. À l’automne 2011 elle joue dans Les criminels de F.Bruckner mis en scène par Richard Brunel à La Comédie de Valence. MARIE SEUX, ACTRICE Après des études de lettres et d’anglais, Marie Seux a suivi l’enseignement théâtral de Jacqueline Jabbour, Maurice Sarrazin et John Strasberg. Au théâtre, elle a joué sous la direction de Philippe Honoré dans La Dame aux Camélias, Le Boeuf-Nabu ou les Métamorphoses du Roi des rois de Claude-Louis Combet, Iphigénie de R.W.Fassbinder. On l’a vu aux côtés d’Emmanuelle Laborit dans Les Enfants du Silence de Marc Médoff. Elle a aussi joué sous la direction Jean-Luc Tardieu, Marie Hermés, Daniel Bazilier. Depuis 2003, elle travaille avec la compagnie strasbourgeoise « Flash Marionnettes » : elle a participé au Cabaret Mozart, à la création des Enchainés et dernièrement à celle de 2084 (TJP de Strasbourg et Théâtre de l’Est Parisien, automne 2010) de Philippe Dorin, spectacles mis en scène par Ismaïl Safwan. Par ailleurs, elle a assisté Frédéric Constant lors de la création de Titanic City au Théâtre de la Cité Internationale. Elle a créé le spectacle À Croquer avec Olivier Fauvel et participé au « Salon de lecture » de la compagnie La Revue Eclair à la Villette. Avec la compagnie « Actémobazar », elle a participé au laboratoire sur les « Fragments d'un discours amoureux » de Roland Barthes. Au cinéma, elle a tourné avec Henri-Paul Korchia, Bunny Schpoliansky, Anita Renaud, Felix Olivier, Edouard Niermans, René Manzor, Pierrick Gantelmi d'Ill, Lars Blumers et Philippe Claudel. CLAIRE SCHIRCK, SCÉNOGRAPHE Diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2007, où elle a été formée par J.C Lanquetin, F. Duconseille, A. Fruh, B. Tackels, B. Walter, G. Dazzi, P. Mercier et P-A Weitz, elle intègre le TNS, Strasbourg la même année (groupe 38). En 2006, elle assiste Annette Kurz pour les productions Auslöschung de T. Bernard, m.e.s. C. Pohle au Thalia Theater de Hambourg et Platonov de A.Tchekov, m.e.sc. Luk Perceval à la Schaubühne de Berlin. Dans le cadre des ateliers de l’Ecole du TNS, elle réalise la scénographie des ateliers de Jean- Paul Wenzel, et de Margarita Mladenova et Ivan Dobtchev. Sur les ateliers d’élèves, elle réalise les costumes de Hedda Gabler et du Conte d’Hiver. En 2009, elle crée la scénographie et les costumes pour Oberröstereich de F.X Kroetz, m.e.s. Catherine Umbdenstock au BAT de Berlin, ainsi que pour Land without Words de D. Loher, m.e.s. Lydia Ziemke, English Theater Berlin/ Festival d’Edimbourg. Elle collabore depuis 2009 avec Raffaëlle Bloch pour Philoctète de H. Müller m.e.s. Elizabeth Marie, Scarface Ensemble, Strasbourg/ Montreuil. Elle poursuit cette collaboration en 2010 sur L’enfant froid, de M.V. Mayenburg, m.e.s. T. Wenger. En juillet 2010, elle est assistante costumière de Colette Huchard sur Le Barbier de Séville de Beaumarchais, mise en scène Patrick Haggiag (Sortie Ouest Béziers). En 2011-2012, elle a travaillé avec Bernard Bloch sur la création de Nathan le Sage, de Lessing, à Colmar. LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 9
INFORMATIONS PRATIQUES LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ de BORIS VIAN mise en scène PAULINE RINGEADE REPRÉSENTATIONS TAPS SCALA, DU MERCREDI 23 NOVEMBRE AU SAMEDI 1er DECEMBRE À 20H30 + DIMANCHE 2 DEC. À 17H « Après-coup » (rencontre avec les comédiens) : vendredi 30 novembre à l’issue de la représentation (entrée libre) INFORMATION + RÉSERVATION 03 88 34 10 36 / du mardi au samedi de 13h à 19h www.taps.strasbourg.eu resatap@strasbourg.eu TARIFS : DE 5.50 € À 15 € TAPS SCALA 96 ROUTE DU POLYGONE 67100 STRASBOURG (NEUDORF) S’Y RENDRE… Bus lignes 14 + 20 Arrêt Marché Neudorf Tramway lignes A + E Station Krimmeri – Stade de la Meinau lignes C + D + E Station Landsberg RETROUVEZ LES TAPS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX http://www.facebook.com/TapsStrasbourg https://twitter.com/TAPS_Strasbourg LES BATISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMURZ Contact presse TAPS Valérie BUSSEUIL 03 88 23 79 32 valerie.busseuil@strasbourg.eu 10
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