Les Israéliens sont les plus gros utilisateurs au monde de réseaux sociaux - Association Suisse-Israël

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Les Israéliens sont les plus gros utilisateurs au monde de réseaux sociaux - Association Suisse-Israël
www.israelentreleslignes.com
                              www.israel-suisse.org.il

N° 7 – Semaine du 11.02 au 17.02.2019

Les Israéliens sont les plus gros utilisateurs au monde de
réseaux sociaux

Une récente étude menée dans 27 pays par le Pew Research Center montre qu’avec
environ 77 pour cent de sa population surfant régulièrement sur Instagram,
Facebook, etc., Israël est le numéro un mondial en ce qui concerne l’utilisation des
réseaux sociaux.

Si les Israéliens vont davantage sur les réseaux sociaux que les Sud-Coréens (qui
occupent la 2ème position), les Américains (6ème position) ou les Allemands (17ème
position) c’est probablement parce que près de 80 pour cent (contre seulement 50
pour cent en 2015) de la population disposent d’un smartphone et que de
nombreux réseaux sociaux comme Instagram sont plus faciles d’accès via le
smartphone. D’ailleurs, l’étude met en évidence que les personnes disposant d’un
smartphone utilisent davantage les réseaux sociaux que les autres.

Une autre étude, menée par des chercheurs israéliens, a examiné le contenu des
posts publiés sur Facebook par un panel de 1000 Israéliens. 40 pour cent publient
des photos olé olé, notamment les jeunes utilisateurs peu éduqués et célibataires,
ce qui semble indiquer - selon les chercheurs – qu’ils se servent de Facebook
comme d’un site de rencontres.

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Si vous allez sur Facebook, alors faites le détour par notre site „Israël, mon amour“
                                       (photo : capture d’écran)

Autres informations :

Etude sur l’utilisation des réseaux sociaux en Israël, Ynet
http://www.pewglobal.org/2019/02/05/digital-connectivity-growing-rapidly-in-
emerging-economies/

Etude sur la publication de photos olé olé sur Facebook, JPost
https://www.jpost.com/HEALTH-SCIENCE/Who-is-likely-to-post-a-Facebook-
profile-photo-in-a-bathing-suit-
501006

Nouvel appareil pour le traitement des plaies

Traiter les brûlures en évitant au patient des souffrances supplémentaires dues à la
manipulation et en prévenant les risques de surinfection ? Cela va devenir possible
grâce au nouvel appareil d’une société israélienne de nanotechnologie appelé « Spin
Care ».

L’appareil ressemble à un pistolet à colle et peut traiter tout type de blessure ou de
plaie, indépendamment de son étendue. Grâce à une technologie d’électrofilage un
pansement composé de nanofibres, dont la forme s’adapte à chaque type de
blessure, est appliqué sur la plaie. Pour le retirer, il suffit de le peler. « Il s’agit d’un
bandage extrêmement sophistiqué, idéal pour le traitement des brûlures au
deuxième degré, des plaies chirurgicales et des blessures étendues et profondes » a

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expliqué la docteure ’Hen Barak, directrice de l’entreprise Nanomedics au media en
ligne NoCamels. « Nous pouvons également traiter des plaies chroniques et des
affections cutanées avec cet appareil »

   Voici à quoi ressemble l’appareil qui devrait permettre le traitement révolutionnaire des plaies et
                        blessures graves (site Internet http://nanomedic.com)

Autres informations :

Nouvel appareil pour le traitement des plaies et des blessures (en anglais),
NoCamels
http://nocamels.com/2019/02/groundbreaking-israeli-medical-device-treats-
burns/

Quand la Turquie s’invite chez mon beau-père

Nous nous sommes récemment rendus chez les parents de mon mari. Mon beau-
père qui, d’habitude, se précipite tout sourire à notre rencontre et nous demande
immédiatement si nous voulons manger quelque chose est resté vissé sur son
fauteuil en face de la télévision et nous a juste jeté un bref regard. J’ai attrapé une
escalope panée (je précise que chez mes beaux-parents ce genre d’attitude est plus
que le bienvenu), me suis assise à côté de lui et il m’a immédiatement expliqué
l’histoire : « Lui, c’est Farouk, l’aîné des quatre fils, et elle c’est sa mère, Esma. C’est
une maîtresse femme mais elle veut avant tout le bien de ses fils. Elle, c’est Sureyya,
le grand amour de Farouk mais, contrairement à lui, elle vient d’un milieu modeste
et les choses ne sont pas simples pour elle chez les Boran. Celui-ci c’est Adem, le

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demi-frère, qui veut se venger des Boran… » Le même homme qui doit s’y
reprendre à trois fois pour appeler son fils de son nom et non pas de celui de son
frère m’a expliqué en détail qui est qui dans le feuilleton turc Istanbullu Gelin. « La
fiancée d’Istanbul » m’a-t-il répondu révérencieusement lorsque je lui ai demandé
ce que signifiait le titre de la série.

Il convient de signaler qu’eu égard à l’attitude franchement hostile d’Erdogan et de
son gouvernement la majorité des Israéliens ont des sentiments pour le moins
mitigés envers la Turquie. Le ministère du Tourisme a même lancé en 2018 une
mise en garde, demandant aux Israéliens d’éviter d’aller en Turquie alors que par le
passé ils se ruaient par exemple à Antalya où, pour une somme modique, ils avaient
droit à la formule tout compris et pouvaient se goberger à loisir. Mon mari renâcle
depuis quelques années à acheter le moindre produit fabriqué en Turquie et les
autres membres de ma belle-famille n’ont pas non plus une opinion
particulièrement favorable des « Turcs » (ils pensent principalement aux politiques
mais nous savons tous à quelle vitesse on finit par mettre tout le monde dans le
même panier). L’enthousiasme de mon beau-père pour ce feuilleton retraçant les
bons et les mauvais moments d’une famille à la sauce Ramadan, entrecoupé de
citations d’Allah, est donc d’autant plus étonnant,

En fait, tout bien considéré, ce n’est peut-être pas si étonnant que cela car « La
fiancée d’Istanbul » montre de nombreux aspects omniprésents dans la société
israélienne : les mariages se succèdent, la famille se réunit sans arrêt et engloutit
d’énormes quantités de nourriture, les femmes avec leur abondante chevelure brune
et leurs mains parfaitement manucurées ainsi que les hommes avec leurs yeux de
braise et leur barbe bien fournie ressemblent à une grande partie des habitants de
l’Etat hébreu. Les personnages sont émotifs, constamment au bord de la crise
nerveuse et tout se termine par une dégustation de baklavas et de bourekas. La
seule différence avec la matriarche turque Esma est qu’en Israël elle s’appellerait
Yaffa ou Zipi.

Sur Facebook, le groupe israélien « La fiancée d’Istanbul – uniquement pour les
accros » compte 80 000 fans et nonobstant toutes les mises en garde les Israéliens
se rendent en masse sur les lieux du tournage, près d’Istanbul, pour voir en
personne Farouk – Ozcan Deniz – considéré en Israël comme un sex-symbole. Mon
beau-père attend chaque nouvel épisode avec autant d’impatience que les enfants
attendent Pourim ou ’Hanoucca. Je lui lance un regard amusé et attendri et cours
chez ma belle-soeur qui habite juste à côté pour échapper aux errements et aux
tourments de cette famille turque mais à peine ai-je pris place sur le divan qu’elle

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attrape la télécommande : « Oh mon Dieu, il faut que je regarde mon feuilleton
préféré : « La fiancée d’Is ::: » « Je sais, je sais » soupiré-je.

                    Mon beau-père et sa deuxième famille turque (photo : KHC

Autres informations :
Les Israéliens sont fous des feuilletons turcs (en anglais), Haaretz
https://www.haaretz.com/israel-news/.premium.MAGAZINE-the-bride-of-istanbul-
turkey-back-in-israel-and-they-ve-got-everyone-addicted-1.6896105

Rédaction : Katharina Höftmann. Elle a travaillé pour le bureau de la dpa à Tel-Aviv et pour
WELT ONLINE. Actuellement, elle travaille comme journaliste indépendante et comme
auteure. E-mail : k.hoeftmann@gmx.de
Traduction française : Jeannette Milgram, Netanya
Responsable projet pour le comité directeur du GIS : Jacques Korolnyk; e-mail :
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Contact pour les lecteurs francophones : Yves Darmon; e-mail :
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                 Mon beau-père et sa deuxième famille turque (photo : KHC).
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