Les règles en hygiène alimentaire, entretien de l'environnement, l'élimination des déchets
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
CHU de Nantes Les règles en hygiène alimentaire, entretien de l’environnement, l’élimination des déchets Étudiants Infirmiers 1ère année IFSI Infectiologie hygiène / 2. 10 S1 Session octobre 2016 Direction de la Logistique et de l’Hôtellerie Conseillères en Hôtellerie Hospitalière M. GUIHOT et A.GROSJEAN - 2016
CONSEILLERES EN HÔTELLERIE HOSPITALIERE • Améliorer le confort hôtelier des patients et les conditions d’hygiène, en tenant compte de l’amélioration des conditions de travail •Développer jusqu’aux patients la démarche qualité engagée par les différents processus du Pôle Investissement, Logistique, Nouvel Hôpital (PILNH) •Harmoniser les pratiques professionnelles dans les domaines de l’hôtellerie hospitalière Périmètre d’action linge entretien des Hygiène des restauration locaux déchets Plate-forme équipements Pôle Service travaux approvisionnement de soins oct. 2016
OBJECTIFS DE L’INTERVENTION Sensibiliser aux risques infectieux environnementaux Connaître les règles élémentaires d’hygiène Connaitre les bonnes pratiques oct. 2016
DÉROULEMENT DE LA FORMATION I. L’élimination des déchets II. Le circuit du linge III. L’entretien des locaux IV. La restauration collective hospitalière oct. 2016
SOMMAIRE Introduction 1) Le tri des déchets - Identification - DAOM/DASRI : définitions 2) Le conditionnement des déchets - Les collecteurs pour les DAOM - Les collecteurs pour les DASRI 3) La collecte et le stockage dans le service de soins - Le tri et collecte à la source - Le stockage au sein du service 4) Le regroupement et le traitement final Conclusion oct. 2016
LA CHAINE D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS PRÉSENTATION - le TRI des déchets - le CONDITIONNEMENT - la COLLECTE et le STOCKAGE - le TRANSPORT - le TRAITEMENT final oct. 2016
OBJECTIFS • Assurer une hygiène et une sécurité satisfaisante : ‐ pour le personnel et les patients, ‐ dans toutes les phases d’élimination. • Traiter les déchets : ‐ dans des conditions réglementaires respectueuses de la santé publique et de l’environnement, ‐ en tenant compte de l’évolution du contexte législatif. oct. 2016
CONTEXTE REGLEMENTAIRE La réglementation (décrets, arrêtés et code de la Santé Publique) du 6 novembre 1997 : Impose de séparer : – les Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères (DAOM) – les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Est présente dans toutes les phases d’élimination des déchets : – Tri, conditionnement, stockage, transport et traitement final Permet d’assurer la sécurité et l’hygiène du personnel : – Médical et paramédical – De la manutention du CHU et de l’usine d’incinération La responsabilité de leur élimination incombe à : – L’établissement producteur – La personne qui exerce l’activité productrice de déchets oct. 2016
LES DECHETS DANS UNE CHAMBRE PATIENT Bio déchets* DEEE Déchets issus des repas Déchets d’Equipement patients, self et cuisine Electrique, centrale Electronique DASRI Uniquement les déchets issus du soin visuellement souillés par un liquide biologique DAOM Déchets assimilés Mobilier aux ordures Déchet d’éléments ménagères Papier / d’ameublement (Mobilier hors Carton d’usage) Journaux, papiers de bureau… * Perspective de filière
1) LE TRI DES DÉCHETS oct. 2016
1) Le tri des déchets : IDENTIFICATION DES DÉCHETS • Avant de déposer un déchet dans l’emballage adéquat, il convient de procéder à son IDENTIFICATION Il existe 2 filières distinctes : les DAOM = Déchets Assimilables aux Ordures Ménagères les DASRI = Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux oct. 2016
Le bon tri des déchets permet de réduire Les risques d’accidents par exposition au sang. oct. 2016
1) Le tri des déchets : DAOM / DASRI Définitions Les Déchets Assimilés aux Ordures Ménagères : DAOM Ils sont assimilables à des ordures ménagères • Ce sont les déchets issus : ‐ Des services généraux et administratifs, ‐ certains emballages des services de soins : déchets des repas, papiers, changes, déchets hôteliers des chambres de patients… oct. 2016
1) Le tri des déchets : DAOM / DASRI Définitions Les Déchets Activités de Soins à Risque Infectieux : DASRI Ce sont les déchets issus d’activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif dans les domaines de la médecine humaine ou vétérinaire 2 catégories de DASRI : • MOUS • PERFORANTS ET ASSIMILES : piquant, tranchant, coupant. oct. 2016
2) LE CONDITIONNEMENT DES DÉCHETS oct. 2016
2) Le conditionnement des déchets : Les collecteurs pour DAOM Les différents sacs déchets pour DAOM présents au CHU de Nantes Sacs gris épaisseur standard (10, 20, 30, 50 et 110 litres) Sacs gris épaisseur renforcée (110 litres) mis à disposition pour les déchets alimentaires et certains articles à usage unique (changes) Sacs bleus épaisseur renforcée (50 litres), à pré-emballer dans un carton de récupération, pour l’élimination du verre domestique oct. 2016
2) Le conditionnement des déchets : Les collecteurs pour DASRI LES DASRI MOUS • Les déchets mous issus d’une activité de soins autre que perforants : Sacs jaunes au CHU de Nantes : 15, 30, 50 et 110L oct. 2016
2) Le conditionnement des déchets : Les collecteurs pour DASRI LES DASRI MOUS • Les déchets mous avec un risque de perforation Caisse carton avec sac plastique à l’intérieur. Carton double épaisseur au CHU de Nantes : 25 et 30L oct. 2016
2) Le conditionnement des déchets : Les collecteurs pour DASRI LES DASRI PERFORANTS ET ASSIMILES Les déchets issus d’une activité de soins : ‐ souillés ou non mais susceptible d’être un Objet Piquant, Tranchant, Coupant (OPTC) ‐ présentant un danger lié à un risque de contamination élevé (culture de laboratoire) Collecteur pour OPTC oct. 2016
3) LA COLLECTE ET LE STOCKAGE DANS LE SERVICE DE SOINS oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins Le tri et la collecte doivent se faire au plus près du lieu de production des déchets oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins : Le tri à la source En SALLE DE SOINS Carton double épaisseur 25L ou 50L SAC GRIS épaisseur standard Collecteur d'aiguilles petit 30L ou 50L ou 110L et grand modèle oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins : Le tri à la source Sur un CHARIOT DE SOINS TRI DAOM TRI DASRI TRI COUPANTS TRANCHANTS Collecteur à aiguilles fixé et fermeture provisoire activée oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins : Le tri à la source En SALLE DE DECONTAMINATION SAC GRIS épaisseur standard Sac jaune 50 ou Carton double 30L ou 50L ou 110L 110 litres épaisseur 25L ou 50L oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins Stockage des déchets au sein du service de soins Pour permettre un stockage correct des collecteurs déchets : 3 points essentiels à respecter : • Niveau de remplissage, • Fermeture du collecteur • Traçabilité. oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins Stockage des déchets au sein du service de soins Respecter le niveau de remplissage des sacs déchets : • DASRI : respecter le niveau de remplissage indiqué sur les collecteurs • DAOM : remplir les sacs au 2/3 maximum oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins Stockage des déchets au sein du service de soins Fermeture correcte des sacs et collecteurs déchets DASRI Collecteur OPTC : activer la fermeture définitive Sacs déchets : fermer avec le lien coulissant du sac Carton double épaisseur : fermer le sac avec le lien puis fermer définitivement le carton DAOM : Epaisseur standard : fermer avec le lien plastique fixé sur le sac Epaisseur renforcée : fermer impérativement avec un lien métallique oct. 2016
3) La collecte et le stockage dans les services de soins Stockage des déchets au sein du service de soins TRACABILITE des collecteurs Etiquette indiquant le nom du service à apposer sur toutes catégories d’emballage déchets pour permettre leur traçabilité. Cette traçabilité permet : • de sensibiliser les agents au respect de la législation • d’envisager des actions correctives lors de non conformités (information / formation dans le service, étude d’emballage plus adapté, …) oct. 2016
4) LE REGROUPEMENT ET LE TRAITEMENT FINAL oct. 2016
Circuit des déchets : collecte, regroupement et traitement final au CHU de Nantes oct. 2016
COÛT • DAOM = 114 € la tonne (2839,6 tonnes en 2014) • DASRI = 380 € la tonne (840 tonnes en 2014) • Recommandations de l’ANAP (Agence Nationale d’Appui à la Performance) de réduire le taux de DASRI dans tous les hôpitaux oct. 2016
PLAQUETTE DE TRI au CHU de Nantes oct. 2016
PLAQUETTE DE TRI au CHU de Nantes LES VALORISABLES Le carton •Cartons d’emballage des colis. •Cartonnettes fines : ramette de papier, intercalaire, boîte de médicaments, boîte de gants…. Plaquette « Tri des déchets dans les services de soins » Cartons vides pliés Bac gris couvercle bleu Le papier •Journaux, revues ,magasines •Enveloppes ( kraft à fenêtre ou non) •Cahiers •Papier avec agrafes, trombones, spirales (avec modération) •Papier broyé MIEUX TRIER POUR PRESERVER Collecteur individuel Bac vert avec logo « arbre » Les Patients Les piles Le Personnel LES PILES Le carton L’Établissement Les piles usagées à déposer dans des bornes d’apport volontaire ( self, services techniques) L’Environnement 0065-DI-001 MAJ 21 Juin 2012 Les cartouches LES PILES Cartouches d’encre usagées à emballer dans leur carton d’origine avec la mention « à recycler » , puis à expédier aux magasins centraux de HSJ Processus GESTION DES DECHETS contact : BP-DECHETS Intranet: Pôles et directions / PTL/ DLH/ gestion des déchets oct. 2016
CONCLUSION L’élimination des déchets doit être rigoureuse et réalisée par du personnel formé Il ne s’agit pas d’une mission banale Il participe à la qualité des soins oct. 2016
II - LE CIRCUIT DU LINGE
SOMMAIRE : Introduction 1. Le circuit du linge 2. L’utilisation du linge dans les services de soins 3. Les précautions 4. La gestion du linge sale dans les services de soins Conclusion oct. 2016
OBJECTIFS • Assurer une prestation linge conforme aux normes de qualité dans toutes les phases du circuit : – Eviter le développement microbien – Eviter la dissémination des micro-organismes – Assurer le lavage et la désinfection • Répondre aux besoins en linge des services de soins (confort, bien-être, sécurité) : linge de qualité et en quantité suffisante oct. 2016
1. LE CIRCUIT DU LINGE Blanchisserie Service de soins Linge propre ZONE PROPRE LINGERIE du SERVICE traitement utilisation Linge sale LOCAL LINGE SALE ZONE SALE DECHETS Les flux propres et sales sont bien distincts. oct. 2016
2. UTILISATION DU LINGE DANS LES SERVICES • Le chariot de nursing (distribution de linge propre et protections) est approvisionné selon les besoins immédiats (il n’est pas un lieu de stockage) • Il ne rentre pas dans la chambre •Ne rentrer dans la chambre que le linge nécessaire •Le chariot est vidé, nettoyé et désinfecté quotidiennement oct. 2016
3. PRECAUTIONS • Se laver les mains avant de toucher du linge propre • Eviter toute manipulation importante : ne pas secouer… • Ne pas déposer au sol • Eviter de toucher sa tenue oct. 2016
3. PRECAUTIONS (suite) • Même si le linge n’a pas été utilisé, il est considéré comme sale dès lors qu’il rentre dans la chambre. • Le pré-tri s’effectue au plus près possible de la source • Retirer les articles à usage unique (alèses, charlottes, …). • Evacuer le linge sale le plus rapidement possible et ne pas le stocker • Se laver les mains après avoir manipuler du linge sale oct. 2016
4. LA GESTION DU LINGE SALE dans les services de soins a) La collecte et le tri du linge sale Le linge sale est collecté et trié dans les services. Au chu de Nantes, il est collecté dans des sacs de couleurs. oct. 2016
4. LA GESTION DU LINGE SALE dans les services de soins b) L’évacuation du linge sale Pour permettre une évacuation correcte des sacs de linge sale : 3 points essentiels à respecter : Niveau de remplissage Fermeture correcte Traçabilité du sac oct. 2016
b) L’évacuation du linge sale (suite) Niveau de remplissage : Remplir les sacs au 2/3 maximum, Fermeture du sac : Fermer correctement les sacs de linge grâce à l’œillet présent sur le sac. oct. 2016
b) L’évacuation du linge sale (suite) Traçabilité du sac : Identifier les sacs de linge grâce aux étiquettes du service producteur. La traçabilité permet : ‐ de sensibiliser les agents au respect de la législation ‐ d’envisager des actions correctives lors de non conformités (actions de formation, …) oct. 2016
b) L’évacuation du linge sale (suite) - Les sacs de linge sale sont déposés dans des chariots positionnés dans les locaux dédiés à cet usage - Ces chariots sont centralisés sur des points de regroupement de site avant d’être acheminés à la blanchisserie oct. 2016
EXEMPLES DE NON CONFORMITES oct. 2016
CONCLUSION • La gestion du linge doit être rigoureuse et réalisée par du personnel formé • Il ne s’agit pas d’une mission banale • Il participe à la qualité des soins oct. 2016
III - L’ENTRETIEN DES LOCAUX oct. 2016
SOMMAIRE Introduction 1. Définitions 2. Classement des services en fonction des zones à risque 3. Matériaux et Salissures 4. Techniques d’entretien 5. Produits d’entretien 6. Grands principes de nettoyage 7. Matériel Conclusion oct. 2016
OBJECTIFS Obtenir Obtenir UNE PROPRETÉ VISUELLE UNE PROPRETÉ MICROBIOLOGIQUE Élimination des salissures Élimination/ destruction des adhérant ou non à un germes présents dans support l’environnement On ne désinfecte bien qu’une surface propre oct. 2016
1 -DEFINITIONS • SOURCES DES DEFINITIONS: (1) Lexique de la propreté NORME AFNOR NF X 50-790 (2) Guide du bio-nettoyage- Direction des journaux officiels-1994 (3) Guide à l’usage des formateurs- lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de soins- CCLIN Sud-Ouest oct. 2016
HYGIENE HOSPITALIERE Ensemble de mesures mises en œuvre pour prévenir ou lutter contre l’infection oct. 2016
NETTOYAGE Opération respectant l'état des surfaces et permettant l'élimination des salissures avec un procédé faisant appel aux facteurs suivants 1. action chimique 2. action mécanique 3. température 4. temps d’action Cercle de SINNER oct. 2016
DETERGENCE NF T 73-000/ iso 862 Processus selon lequel des salissures sont détachées de leur substrat et mises en solution ou en dispersion. Au sens ordinaire, la détergence a pour effet le nettoyage des surfaces. Elle est la résultante de la mise en œuvre de plusieurs phénomènes physico-chimiques oct. 2016
DESINFECTION Opération au résultat momentané permettant d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus indésirables portés par des milieux inertes contaminés, en fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes présents au moments de l’opération oct. 2016
BIONETTOYAGE Procédé destiné à réduire la contamination biologique des surfaces. Il est obtenu par la combinaison en 3 temps : 1. d’un nettoyage 2. d’une évacuation des salissures et des produits utilisés 3. de l’application d’un désinfectant oct. 2016
2- CLASSEMENT DES SERVICES EN FONCTION DES ZONES À RISQUES • Lieu géographiquement défini et délimité dans lequel les personnes et/ou les produits et/ou les matériels sont particulièrement vulnérables à divers contaminants : microbiens, particulaires, chimiques, toxiques ou radioactifs • Il y a 4 zones à risques infectieux - ZONE 1: risque faible - ZONE 2: risque moyen - ZONE 3: haut risque - ZONE 4: haut risque (traitement d’air et comptage particulaire) oct. 2016
OBJECTIF DE CE CLASSEMENT Ce classement permet d’adapter : les procédures , les méthodes, les fréquences d’utilisation des produits en fonction : - du risque infectieux associé aux locaux - du types d’intervention qui s’y font. oct. 2016
Exemple du CHU de nantes: oct. 2016
3- MATÉRIAUX et SALISSURES Afin d’adapter la prestation, il est nécessaire d’identifier : - la nature du support à entretenir - le type de salissures oct. 2016
LES MATÉRIAUX Avant toute opération de nettoyage : identifier le matériau connaitre ses caractéristiques connaitre les recommandations du fournisseur oct. 2016
LES SALISSURES Définition : Apport indésirable, en surface et/ou à l’intérieur d’un substrat, altérant certains caractères d’aspects ou de toucher des surfaces propres. On distingue : Les salissures non adhérentes: déchets, poussières… Les salissures adhérentes: tâches, souillures… Les techniques d’entretien vont dépendre du type de salissures. oct. 2016
4 - LES TECHNIQUES D’ENTRETIEN • LES TECHNIQUES DE DEPOUSSIERAGE (salissures non adhérentes) - Essuyage humide des surfaces - Balayage humide - Nettoyage par aspiration LES TECHNIQUES DE LAVAGE (salissures adhérentes / détergence) - Essuyage humide des surfaces - Lavage manuel des sols - Lavage mécanisé des sols LES TECHNIQUES DE LAVAGE-DESINFECTION (salissures adhérentes / détergence désinfection) - Essuyage humide des surfaces - Lavage-désinfection manuel oct. 2016
5 –PRODUITS D’ENTRETIEN Les 3 grandes catégories de produit : - Les détergents - Les désinfectants - Les détergents-désinfectants oct. 2016
LES DÉTERGENTS Produits qui : nettoient en éliminant les salissures visibles adhérantes à un support. oct. 2016
Exemples de DETERGENT utilisés au CHU de Nantes Détergent dégraissant Détergent Neutre POLYACTIF ECONOMIA R50 Produit vaisselle oct. 2016 Produit à vitre
LES DÉSINFECTANTS Produits qui : désinfectent en détruisant ou inhibant les micro-organismes oct. 2016
Exemples de DESINFECTANT EAU de JAVEL à 2,6 Chlore actif NON utilisé au CHU* oct. 2016 * Sauf exceptions
LES DÉTERGENTS DÉSINFECTANTS Produits qui : nettoient et désinfectent, en une seule opération. oct. 2016
Exemples de DÉTERGENT DÉSINFECTANT utilisés au CHU de Nantes Produit à diluer Produit prêt à l’emploi SURFA’SAFE SURFANIOS PREMIUM compatible contact alimentaire oct. 2016
REGLES ELEMENTAIRES D’UTILISATION • Identifier le produit = Lecture de l’étiquette pour le classer • Respecter les domaines d’utilisation = type de salissures, type de matériaux • Respecter les règles de sécurité = port de gants-masques et/ou lunettes, toujours reboucher le récipient après utilisation… oct. 2016
REGLES ELEMENTAIRES D’UTILISATION • Respecter la dilution = mettre la quantité d’eau nécessaire puis quantité de produit nécessaire • Respecter le temps de séchage des différents produits • Organiser le stockage = respecter les dates de péremption, éliminer les produits non étiquetés • Ne jamais mélanger les produits = annulation de l’activité des produits, émanation toxique… oct. 2016
6 - GRANDS PRINCIPES DE NETTOYAGE • Porter une tenue vestimentaire propre et adaptée • Réaliser une hygiène des mains avec un produit hydro-alcoolique, ou si les mains sont mouillées, réaliser un lavage simple, – en début des opérations de nettoyage – fin des opérations de nettoyage, – chaque fois que nécessaire • Porter des gants est obligatoire et apparaît comme une solution à la protection du personnel oct. 2016
6 - GRANDS PRINCIPES DE NETTOYAGE • Respecter un ordre logique dans le déroulement des opérations: – du propre vers le sale – de haut en bas, – toujours nettoyer avant de désinfecter • Définir le type de prestation à réaliser et respecter le mode opératoire correspondant • En cas de salissures importantes, utiliser une solution détergente suivie de l’application de la solution-détergente-désinfectante oct. 2016
6 - GRANDS PRINCIPES DE NETTOYAGE • Nettoyer les parties qui ne paraissent pas sales, mais qui sont un maillon important au niveau de la contamination : poignées de portes, téléphones, sonnettes, interrupteurs, … • Tracer les interventions • Nettoyer et désinfecter les matériels après utilisation oct. 2016
7 - LES MATERIELS • Le chariot d’entretien • Les équipements mécaniques oct. 2016
Le chariot d’entretien oct. 2016
Les équipements mécaniques Monobrosse Aspirateur poussière - Haute-Vitesse Aspirateur à eau - Basse-Vitesse - Bi Vitesse Mini laveuse Auto laveuse oct. 2016
CONCLUSION • L’hygiène des locaux fait partie intégrante du soins • L’entretien des locaux doit être rigoureux et réalisé par du personnel formé • Il ne s’agit pas d’une mission banale • Il participe à la qualité des soins oct. 2016
IV- LA RESTAURATION COLLECTIVE HOSPITALIÈRE oct. 2016
SOMMAIRE Introduction 1. Les exigences de la restauration collective hospitalière 2. Les enjeux de la maîtrise de la sécurité alimentaire a) Les températures clef b) Le principe de la liaison froide c) Le principe de la liaison chaude Conclusion oct. 2016
SPÉCIFICITÉS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE HOSPITALIÈRE un moment privilégié de la journée au sein d’une collectivité des personnes fragilisées par la maladie • personne hospitalisée plus sensible aux infections • toute charge microbienne peut se révéler redoutable chez un ou plusieurs patients oct. 2016
CONTEXTE REGLEMENTAIRE L’activité de restauration collective hospitalière est soumise à la législation applicable à l’ensemble du secteur alimentaire • Obligation de traçabilité • Respect des bonnes pratiques • Mise en place de procédures fondées sur l’analyse des dangers liés à l’activité (HACCP) • Obligation de formation du personnel • Gestion de produits dangereux : retrait / rappel oct. 2016
1 - LES EXIGENCES DE LA RESTAURATION COLLECTIVE HOSPITALIÈRE • Répondre aux besoins nutritionnels de la personne soignée • Assurer une sécurité bactériologique et une hygiène absolue dans toutes les phases de la chaîne alimentaire • Améliorer le service des repas et le confort de la personne soignée oct. 2016
2- LES ENJEUX DE LA MAÎTRISE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Aliments pas sûrs ou pas sains, pourquoi ? non respect d’un régime strict (allergie, pauvre en potassium…) = DANGER NUTRITIONNEL présence de corps étrangers = DANGER PHYSIQUE présence de substance chimiques = DANGER CHIMIQUE présence de microbes en quantité importante ou de leur toxine = DANGER MICROBIOLOGIQUE Toxi-Infection Alimentaire Collective (TIAC) oct. 2016
2- LES ENJEUX DE LA MAÎTRISE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE D’où proviennent les risques sanitaires… de la prolifération des microorganismes présents dans les aliments de la contamination des denrées alimentaires oct. 2016
2- LES ENJEUX DE LA MAÎTRISE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE +120C Risques quasi nuls +100°C Peu de risques +63°C a) Températures clef Zone à haut risques +10°C Risques non négligés +3°C Peu de risques -18°C oct. 2016
2- LES ENJEUX DE LA MAÎTRISE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Importance de maîtriser le couple temps/température à réception des matières premières / des produits finis lors du stockage en chambres froides, au réfrigérateur… lors de la préparation : cuisson, remise en température… lors de la distribution des repas oct. 2016
b) Le principe de la LIAISON FROIDE Elle est basée sur le maintien des aliments à une température inférieure à +10°C entre sa fabrication et sa consommation. Refroidissement rapide de l’aliment après sa cuisson • de +63°C à + 10°C • en moins de 2 heures Et Remise en température homogène • en portant les aliments de + 10°C à cœur à + 63°C à cœur • en moins d’1 heure oct. 2016
La liaison froide permet la consommation différée des plats par rapport à la production, dans le temps et dans l’espace (production sur 5 jours et consommation 7 jours / 7) Mode de production au C.H.U. = LIAISON FROIDE oct. 2016
c) Le principe de la LIAISON CHAUDE Elle est basée sur le maintien des aliments à une température supérieure à +63°C entre sa fabrication et sa consommation. Tout ce qui est destiné à être consommé frais, est soumis au principe de la liaison froide. oct. 2016
2- LES ENJEUX DE LA MAÎTRISE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE D’où proviennent les risques sanitaires… de la prolifération des microorganismes présents dans les aliments de la contamination des denrées alimentaires oct. 2016
2. LES ENJEUX DE LA MAÎTRISE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Contamination des denrées alimentaires par Par le personnel règles d’hygiène (tenue, lavage des mains…) Par le matériel nettoyage et désinfection des matériels Par le milieu/la méthode nettoyage et désinfection des locaux, marche en avant, lutte contre les nuisibles… oct. 2016
Conclusion Importance de respecter les règles d’hygiène de base Respect de la liaison froide / de la liaison chaude Hygiène des mains, tenue professionnelle propre Entretien des locaux et des équipements oct. 2016
Vos questions ? oct. 2016
MERCI DE VOTRE ATTENTION oct. 2016
Vous pouvez aussi lire