Les trois axes de l'inclusion chez les nouveaux arrivants: L'accueil, l'intégration scolaire et l'établissement - GREF 2012 L'éducation ...
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Les trois axes de l’inclusion chez les nouveaux arrivants: L’accueil, l’intégration scolaire et l’établissement GREF 2012 L’éducation francophone pour la génération App Le vendredi 27 avril 2012 Atelier A13 Mayur Raval Winnipeg, MB mayur.raval@dsfm.mb.ca
L’éducation francophone pour la génération App « Un thème qui permet de se pencher sur l’évolution de l’enseignement, les compétences nécessaires au soutien de l’apprentissage » « Rien n’est plus inégal que de traiter également des élèves ayant des capacités inégales. » Blanchard et autres (p. 33)
Plan • Introduction Contexte Problématique Objectif de l’étude • Développement Quelques données sur le sujet Définitions : accueil, intégration scolaire et établissement Les grands défis de gestion des nouveaux arrivants Quelques pistes de solutions • Questions
INTRODUCTION 1. Contexte • Cadre stratégique pour favoriser l'immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire (Citoyenneté et Immigration Canada, 2006) • Le Manitoba accueille plusieurs immigrants et réfugiés qui apportent de nouveaux défis à notre communauté et à notre système scolaire. • Les expériences d’accueil, d’intégration scolaire et d’établissement des immigrants sont très difficiles, tant sur le plan socio émotif et académique que culturel. Comment peut-on alors relever ces défis multidimensionnels ? 2. La problématique • Sujet d’actualité • Très médiatisé • Plusieurs recherches/études • Notre motivation 3. Objectif de l’étude : Analyser les défis d’inclusion qu’engendrent les nouveaux arrivants dans la division scolaire franco-manitobaine (DSFM).
Quelques statistiques Au Manitoba en 2009, selon les statistiques du Département de Travail et Immigration (gov.mb.ca), nous avons accueilli: • 742 immigrants de la catégorie nouveaux arrivants économiques • 1389 de la catégorie famille • 1098 de la catégorie réfugiée • 10 151 de la catégorie nomination provinciale • 140 de la catégorie autres Total : 13 520 En 2000 : 4625
Nombre total de nouveaux élèves arrivés dans la division scolaire franco-manitobaine (DSFM) de 2005 à 2010 Source : DSFM
Qui sont nos élèves? Nos élèves proviennent de régions touchées par la guerre et dont le parcours scolaire a été perturbé. Ces élèves parlent une variété de langues africaines mais viennent tous de pays francophones. Les pays en conflit: La RDC, le Rwanda et le Burundi
Plusieurs ont abandonné leurs rêves de carrières ou de professions dû au fait qu’ils ne possèdent ni les compétences fondamentales ni le soutien intensif nécessaire et spécialisé qui mènent aux études postsecondaires. Dans le but de favoriser l’accueil, l’intégration scolaire, l’établissement et le succès académique de ces élèves, la DSFM a mis en œuvre un modèle intensif de soutien. «Après le pain, l’éducation est le premier besoin du peuple» Danton
L’arrivée au Canada L’arrivée à Winnipeg pour les NA demeurent une expérience excitante mais tout de même stressante. L’accueil commence dès l’arrivée à Winnipeg: L’aéroport, Welcome Place, l’Accueil Francophone ou un organisme privé. Et il y en a des défis avant même qu’ils arrivent à l’école !!
Processus d’admission dans la DSFM La Division scolaire franco-manitobaine (DSFM ) a établi des procédures pour l’admission, ces procédures incluent les éléments suivants: •rencontre avec les parents (si possible) •contact avec Immigration Canada •évaluation des besoins de l’élève •recommandation du sous-comité non ayant droits de l’école •recommandation du directeur général •ratification par la commission scolaire
Les premiers pas pour s’établir S’il n’y a pas de connexion (rapport, attachement) dès le début, l’élève nouvellement arrivé risque d’avoir des difficultés dans son intégration scolaire et par conséquent, l’adaptation de ce jeune sera pénible et peut même aboutir à un échec (Kanouté, 2007; McAndrew, 2008; Hohl, 1996). •Jumeler un NA avec un autre élève qui est déjà ici depuis 2 ans •Comprendre l’horaire et le temps •Aspect social •Les cours académiques •La communication •Manger Habits 4 saisons •Hygiène •Une personne à qu’ils peuvent parler à l’école
À long terme: •Appui psychosocial et émotif de la part des services scolaires et divisionnaires •Programme parascolaire •Remise d’informations au sujet des exigences éducationnelles et des perspectives d’avenir. •Ateliers d’information sur l’éducation de la santé
La classe d’accueil, l’intégration scolaire et le processus d’établissement qu’on souhaite En Alberta, dans la région de Brooks, entre 30 à 40 % des jeunes immigrants finissent par décrocher (Mulatris, 2008). La création d’un Centre Scolaire au niveau divisionnaire Rencontrer la famille de l’élève (si possible) Assurer l’évaluation des acquis de l’élèves Coordonner le travail des intervenants (programmation, horaires, locaux, matériel requis, etc.) Enseignement intensif en lecture et mathématiques de base Enseignement intensif de l’anglais Entretenir des liens de communication étroits entre le coordonnateur du programme et l’enseignant titulaire
Suivre le cheminement de l’élève dans son intégration au milieu scolaire Assurer une communication avec les parents, le personnel et les élèves dans le cadre d’un partenariat «Foyer – École – Communauté» Travailler en collaboration avec l’équipe de services aux élèves de l’école (SAE) Coordonner les services disponibles dans la communauté Sensibilisation au monde du travail Service de counseling Toussaint (2010) offre cette explication de sa vision d’établissement (intégration) : « l’intégration est définie comme un processus d’adaptation à long terme, multidimensionnel et distinct de l’assimilation qui, elle, renvoie à l’adoption intégrale de la culture de la société d’accueil et à la fusion avec le groupe majoritaire »
Quelles sont les compétences essentielles? La littératie : enseignement intensif en lecture enseignement intensif de l’anglais La numératie: enseignement des mathématiques de base La communication: la capacité de communiquer et de passer un message clair La rédaction: la capacité de rédiger un texte
Le travail d’équipe: la capacité de travailler avec d’autres personnes Le raisonnement: la capacité de résoudre des problèmes La technologie: l’utilisation de la technologie comme un outil de ressource. La formation continue: la participation à un processus permanent
Les défis pour les profs et administrateurs Appui et développement professionnel des enseignants Sensibilisation culturelle: concept de temps, température, religion, etc. Enseignement des stratégies d’apprentissage Enseignement et rattrapage en littératie et en numéracie Enseignement du langage académique nécessaire à la réussite Prolongement du temps d’apprentissage
Projet Ubuntu Ubuntu veut dire Humanité en Kinyarwanda. Nous voulons créer un programme de parrainage afin de permettre les enfants de la région de Kimironko (Kigali) avoir un éducation CRGR
La communauté Ubuntu s’agrandit CRGR Jazz Humanité CDEM École Roméo Dallaire École St. Joachim École Réal-Bérard L’USB CLR
Jazz pour Humanité Rayannah Kroeker
Mouvement pour le Changement à l’Université de St. Boniface Un geste symbolique de Winnipeg à Kigali
L’importance d’avoir de l’espoir
Établissement S’établir implique qu’un nouveau arrivant garde et partage sa culture tout en respectant notre culture et les lois canadiennes
Voyage Rwanda A) Volet humanitaire Les élèves et les enseignants ont travaillé avec les jeunes de Kimironko à Kigali pour construire des passerelles et des escaliers pour des veuves rescapées du génocide afin de faciliter l’accès à la route principale du village.
B) Volet éducationnel L’éducation de la jeune enfance est en voie de développement au Rwanda et notre groupe a apporté et a partagé beaucoup d’idées et activités avec les animateurs de la garderie.
C) Volet culturel «La culture, c’est ce qui relie les savoirs et les féconde» Edgar Morin.
Références bibliographiques Bisson, R, et Zeinab, A. (2008). Rapport d’atelier Rédaction : Éléments constitutifs d’une politique publique favorisant la diversité culturelle dans les systèmes scolaires, p.6. www.acelf.ca Blanchard, Ken, Patricia Zigarmi et Drea Zigarmi. Leadership and the One Minute Manager: Increasing Effectiveness Through Situational Leadership, New-York, New-York, William Morrow and Co., 1985. Hohl, J. (1996). Qui sont les parents? Le rapport de parents immigrants analphabètes à l’école. Lien social et politiques- RIAC, N°35, p. 51-62. Kanouté, F. (2007). « Intégration sociale et scolaire des familles immigrantes au Québec» dans Informations sociales, N°43, p.64-74.
Références bibliographiques (suite) Mc Andrew, M., Garnett, B., Ledent, J., Ungerleider, C., Adumati- Trache, M. et Ait-Said, R. (2008). La réussite scolaire des élèves issus de l’immigration : une question de classe sociale, de langue ou de culture? Éducation et francophonie, volume XXXVI : 1, p. 177 - 194. www.acelf.ca Mulatris, P. (2008). L’intégration des immigrants francophones dans l’Ouest du Canada. Acte du colloque. Edmonton, Alberta, les 29 février et 1er mars 2008. Piquemal, N. et Bolivar, B. (2009). Discontinuités culturelles et linguistiques : Portraits d’immigrants francophones en milieu minoritaire. 20 p. Toussaint, P. (2010). La diversité ethnoculturelle en éducation - Enjeux et défis pour l’école québécoise. Presses de l’Université du Québec. 357 p.
« Pour qu'un enfant réussisse, il faut tout un village » Mandela
Mayur Raval mayur.raval@dsfm.mb.ca
Vous pouvez aussi lire