Lettre Mensuelle - Square Capital
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Lettre Mensuelle Mai 2016
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Mai 2016 Commentaire Après l’un des trimestres les plus volatiles depuis de nombreuses années pour les marchés, ces derniers se calment en avril. Les indices actions des pays développés commencent le mois en hausse soutenue puis se retourne fin avril et finissent le mois presque inchangés ou en très légère hausse. Pour la première fois en 2016, les marchés actions européens surperforment les marchés américains. Ainsi l’indice global eurostoxx600 grimpe de 1.87% grâce principalement aux indices périphériques : le FTSE MIB italien et l’Ibex espagnol sont en hausse respective de 3.04% et de 4.15%, au-dessus du CAC40 (+1.42%) et du Dax allemand (+0.74%). Le marché américain S&P500 a une performance presque nulle (+0.39%) en avril, l’indice est plombé par les valeurs technologiques qui reculent ce mois-ci (Nasdaq à -1.89%). Le marché japonais Nikkei recule très légèrement (-0.55%) et les marchés émergents dans leur ensemble progressent (MSCI Emerging Market à +0.56%). Cette légère progression de l’indice émergent masque d’importantes disparités entre le Bovespa brésilien qui bondit de 7.70% (+24.36% pour l’année 2016) et les marchés chinois qui continuent de baisser (CSI300 : -1.90% en avril et -15% en 2016). Le marché du crédit est bien orienté en avril. Le mois dernier, Mario Draghi a décidé d’élargir son programme de Quantitative Easing aux obligations d’entreprises bien notées et non financières. Cette décision, confirmée en avril, pousse les investisseurs à acheter de la dette d’entreprise, qu’elle soit bien notée ou non. Ainsi l’obligataire à haut rendement est en hausse de 2% et celui des entreprises bien notées de 0.5% en Europe. Aux Etats-Unis, la stabilisation des prix du pétrole rassure et l’obligataire à haut rendement bondit de 3.4% (1.55% pour l’obligataire d’entreprise bien notés). Plusieurs facteurs expliquent la bonne tenue des actifs risqués en mars et avril : des banques centrales, et particulièrement la Fed, plus accommodantes qu’attendus et des résultats d’entreprise moins décevants que prévu. Ainsi, la réserve fédérale s’est montré plus flexible lors de sa dernière conférence de presse que ce à quoi les analystes s’attendaient. Si elle concède que la situation des Etats-Unis s’améliore et que l’inflation repart à la hausse, elle souligne la menace que représente la fragilité de l’Europe et des pays émergents pour la croissance mondiale. Ainsi, elle a décidé de ne pas monter ses taux. En effet, les inquiétudes du début de l’année quant à une possible récession mondiale et américaine ont diminué. Ce n’est pas une récession qui se profile mais plutôt un ralentissement de la croissance, comme l’atteste la croissance de 0.5% de l’économie américaine au premier trimestre 2016. Les analystes s’inquiètent du ralentissement de la consommation et des investissements qui pèsent sur l’économie américaine. Toutefois, le marché du travail continue d’être bien orienté mais les créations d’emploi diminuent : 160,000 en avril (contre 200,000 attendu) ce qui permet tout de même au taux de chômage de descendre à 5%. Il y a deux lectures à ce chiffre : la première, positive, nous dit que ce ralentissement des créations d’emploi est le reflet d’une économie en situation de quasi-plein emploi et où la main d’œuvre disponible est très faible. La deuxième lecture, plus pessimiste, est celle qui dit que le cycle économique commencé en 2009 est proche de la fin.
Mai 2016 Le gouverneur de la Banque Centrale Japonaise (BoJ) se démarque et décide de maintenir ses taux inchangés en avril et surprend en annonçant qu’il ne devrait pas aller plus loin dans les taux d’intérêt négatifs ou d’autres mesures non conventionnelles. En effet, il appelle désormais le gouvernement à prendre ses responsabilités, à reformer le pays et avoue que la politique monétaire seule n’est pas suffisante pour relancer l’économie nippone. Le Nikkei accuse le coup et recule de près de 6% la dernière semaine d’avril. Les pays émergents sont la bonne surprise de 2016 et l’indice globale émergent (MSCI EM) est en hausse de 6.3% entre le 1er janvier 2016 et le 30 avril. La croissance chinoise est de 6.7% au premier trimestre en rythme annualisé, comme l’avait prévu le gouvernement. Cependant, cette croissance est obtenue au prix d’une expansion massive de la dette. Ce stimulus pousse les prix de l’immobilier à la hausse et aide le secteur de la construction mais nourrit aussi les craintes d’une bulle. C’est dans ce contexte que la monnaie chinoise se réapprécie légèrement face au dollar, ce qui rassure les investisseurs. Nous restons néanmoins très prudents en ce qui concerne la Chine tant les risques d’une explosion de la bulle immobilière, le problème des prêts non performants et la fragilité du système bancaire nous inquiètent. Au Brésil, la procédure pour destituer la présidente Dilma Roussef a commencé en Avril. Le congrès s’est prononcé à la majorité pour l’éviction de Madame Roussef et le sénat devrait suivre en mai. Dans le même temps l’inflation a baissé significativement et est désormais en dessous de 10% en rythme annualisé ce qui permet aux taux de rendement à 10 ans de la dette souveraine de baisser à 12.5% (contre 16% au début de l’année), ce qui devrait aider la croissance. La SICAV Médicis dynamique est en hausse de 0,83% en avril et baisse désormais de 1.76% en 2016. Notre exposition aux actions contribue très légèrement positivement à la performance en avril. En effet, la performance positive des marchés actions est contrebalancée par la perte de valeur de nos options d’assurances contre une baisse des marchés. Ces dernières voient leur valeur baisser avec l’effondrement de la volatilité et à mesure qu’elles s’approchent de leur expiration. Nous bénéficions de notre allocation à l’or qui grimpe de 5% ce mois-ci. Nous avions renforcé cette allocation à la fin mars. Le marché du crédit est globalement bien orienté et cela contribue positivement à la performance. Dans l’ensemble les hedge funds ont un effet neutre sur la performance. Les fonds alternatifs CTA (Aspect et ACL) souffrent du retournement de tendance et sont en forte baisse (-4.5% et -2.79%). En revanche les fonds Pershing Square et Volta qui avaient beaucoup souffert en début d’année rebondissent fortement (respectivement +16.9% et +12.8%). Nous avons participé à deux nouvelles émissions obligataires en avril. Nous avons acheté une obligation Japan Tobacco expirant en 2021 et une émission d’une obligation indexée au taux d’intérêt Goldman Sachs expirant en 2019. Cela nous parait un excellent moyen pour utiliser notre cash et être rémunéré tout en ne prenant pas de risque de duration. L’exposition aux actions contribue positivement à la performance en mars. Le rebond des marchés a vu les entreprises les plus faibles (« junk ») avoir des performances exceptionnelles. Les managers que nous
Mai 2016 choisissons sont par construction peu exposés à ce genre de titres et c’est pourquoi nous bénéficions un peu moins du rebond de mars. Dans l’ensemble les hedge funds ont un impact négatif sur la performance. Les fonds alternatifs CTA souffrent du retournement de tendance et sont en forte baisse. Les fonds de crédit structuré pâtissent de la faible liquidité dans leur marché et enregistrent une performance négative à cause du « marked to market ». En revanche, les fonds long-short equity et marchés émergents s’en sortent bien. Le dollar américain se déprécie de 4.5% ce qui impacte négativement le portefeuille.
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