LIGNES DIRECTRICES 2018 DU CANMAT ET DE L'ISBD POUR LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES BIPOLAIRES - J'avance!
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
LIGNES DIRECTRICES 2018 DU CANMAT ET DE L’ISBD POUR LA PRISE EN CHARGE DES TROUBLES BIPOLAIRES Serge Beaulieu, M.D., Ph. D., FRCPC, DFAPA Professeur agrégé, Département de psychiatrie, Université McGill Directeur médical, Programme des troubles bipolaires, Institut Douglas Examen exhaustif des nouvelles lignes directrices 2018 du CANMAT et de l’SBD : appui du traitement factuel des troubles bipolaires
Dr Serge Beaulieu : déclarations d’intérêts Bureau des conférenciers • AstraZeneca • BMS • Eli Lilly • Lundbeck • Otsuka • Pfizer • Sunovion Membre de conseils consultatifs/consultant • AstraZeneca • Sunovion • Eli Lilly • BMS • Forest • Lundbeck • Merck • Pfizer • Otsuka Subventions de recherche (évaluées par les pairs) • IRSC • NARSAD • RSMQ • Stanley Foundation • FRSQ Soutien à la recherche/contrats • AstraZeneca • BMS • Lundbeck • Otsuka • Sunovion FRSQ : Fonds de la recherche en santé du Québec; IRSC : Instituts de recherche en santé du Canada; NARSAD : National Alliance for Research on Schizophrenia and Depression; RSMQ : Réseau de santé mentale du Québec
Objectifs de la présentation • Explorer les nouvelles lignes directrices 2018 du CANMAT/ISBD pour le traitement des troubles bipolaires; • Identifier les facteurs concrets influençant l’efficacité d’un traitement, mais aussi son efficience à long terme; • Identifier les modalités de la prise en charge multidisciplinaire d’un patient atteint d’un trouble bipolaire. 3
Domaines d’intervention clinique : lignes directrices 2018 Introduction Fondements de la prise en charge Prise en charge de la manie bipolaire en phase aiguë Prise en charge de la dépression en phase aiguë liée au trouble bipolaire de type 1 Traitement d’entretien du trouble bipolaire de type 1 Prise en charge du trouble bipolaire de type 2 en phase aiguë et en phase d’entretien Populations particulières Innocuité et surveillance 5
Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (CANMAT) et International Society for Bipolar Disorders (ISBD) : lignes directrices 2018 pour la prise en charge des patients atteints d’un trouble bipolaire Fondements de la prise en charge 6
Prévalence du trouble bipolaire Estimations de la prévalence mondiale à vie (et sur 12 mois) du trouble bipolaire1 • Trouble bipolaire de type 1 : 0,6 % (0,4 %) • Trouble bipolaire de type 2 : 0,4 % (0,3 %) • Trouble bipolaire infraliminaire : 1,4 % (0,8 %) Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2012 – Santé mentale et bien-être2 • Trouble bipolaire de type 1 à vie : 0,87 % • Trouble bipolaire de type 2 à vie : 0,67 % Le trouble bipolaire est une maladie mentale courante et invalidante 1. Merikangas et al. Arch Gen Psychiatry 2011;68:241-51; 2. McDonald et al. Can J Psychiatry 2015;60:151-6.
Âge au moment de l’apparition Âge d’apparition du TB de type 1 : 3 sous-groupes • Âge d’apparition moyen de 25 ans1 • Âge d’apparition plus précoce associé aux effets suivants2 : 33,6% 41,7% ↑ délai avant le traitement ↑ gravité des symptômes dépressifs ↑ niveaux d’anxiété 24,7% ↑ emploi concomitant de substances Précoce (17 ± 3,2 ans) Intermédiaire (24 ± 5,1 ans) Tardif (32 ± 12 ans) 1. Bauer et al. Eur Psychiatry 2015;30:99-105; 2. Joslyn et al. Bipolar Disord 2016;18:389-403.
Spectre du trouble bipolaire Divisé selon la gravité de l’élévation de l’humeur durant les épisodes en phase aiguë TB de type 1 TB de type 2 Cyclothymie Manie liminaire Hypomanie Hypomanie et dépression • Surestime de soi • Symptômes infraliminaires • Besoin moindre de qualitativement • Symptômes chroniques sommeil semblables à ceux de la • Critères d’épisode • Élocution rapide manie, mais pas d’une dépressif majeur ou durée ou d’une gravité • Pensées qui défilent suffisante pour entraîner maniaque/hypomaniaque • Distractibilité non remplis un dysfonctionnement • Agitation psychomotrice important, une • Comportement risqué hospitalisation ou une • ± caractéristiques psychose psychotiques • Présence d’épisodes • ± hospitalisation dépressifs liminaires Yatham et al. Bipolar Disord 2018;15:1-44.
Évolution du trouble bipolaire • Le trouble bipolaire peut être un processus hétérogène et évolutif • Un nombre croissant d’épisodes antérieurs peut : ↑ le risque de récidive ↑ la durée des épisodes subséquents ↑ la gravité des épisodes subséquents ↑ le risque de démence ↓ le seuil d’apparition de nouveaux épisodes Kessing et al. Acta Psychiatr Scand 2017;135:51-64.
L’hyperréactivité aux stresseurs dans les troubles Pr Serge Beaulieu Université McGill, Institut Universitaire bipolaires: du laboratoire aux éléments de solution clinique en Santé Mentale Douglas, Canada FIGURE 1. Relation entre les épisodes antérieurs Amélioration du score de syndrome maniaque SADS de trouble affectif et la réponse au traitement chez 154 patients atteints de manie en phase aiguëa De trop nombreux épisodes mènent à une inefficacité du traitement par le lithium. Est-ce un exemple de charge allostatique? Nombre cumulatif d’épisodes antérieurs Swann, AC. et al. AJP 1999;156:1264-1266. 11 2ème Journée mondiale des troubles bipolaires Paris, le 30 mars 2016
Évolution de l’humeur au cours de la vie Mélancolie État mixte Manie 100 % 80 % 60 % Patients 40 % 20 % 0% Âge 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 (N = 889) Kraepelin E. Manic-Depressive Insanity and Paranoia Édimbourg, Écosse, E & S Livingstone, 1921.
ÉPISODES, TROUBLE LIÉ À L’UTILISATION DE SUBSTANCES ET CHARGE ALLOSTATIQUE allostatique Charge Cocaïne, Manie alcool, cannabis Dépression Intervalle de dysthymie et de dysfonction cognitive 2) ÉPISODES de dépression et de manie 1) STRESSEURS 3) L’abus de substances BDNF et augmente la charge stress oxydatif allostatique BDNF : facteur neurotrophique dérivé du cerveau
Évolution des stades BERK, M. et al. World Psychiatry, 2017;16:236-244.
Stadification du trouble bipolaire • Stades basés sur les concepts de progression clinique et de neuroprogression1 • Trois grands stades cliniques proposés2 : • Personnes exposées à un risque ↑ en raison d’antécédents familiaux et de la présence de symptômes sous-syndromiques • Patients ayant peu d’épisodes et un fonctionnement optimal pendant la période entre les épisodes • Patients ayant des épisodes récurrents et une ↓ de fonctionnement et de la cognition La stadification n’est pas encore validée pour l’usage clinique, mais elle aide les cliniciens à comprendre l’importance d’un repérage et d’un traitement précoces et les trajectoires de la maladie3,4 1. Berk et al. World Psychiatry 2017;16:236-44; 2. Kapczinski et al. Acta Psychiatr Scand 2014;130:354-63; 3. Alda, Kapczinski. J Psychiatry Neurosci 2016;41:291-3; 4. Duffy et al. Lancet Psychiatry 2017;4:11-13.
Outils de dépistage Des outils d’autoévaluation validés (exemple : questionnaire sur les troubles de l’humeur [MDQ]) peuvent être utilisés pour le dépistage Peuvent être Ne conviennent Outils peu utilisés comme pas pour le spécifiques et peu outils auxiliaires de diagnostic ni pour sensibles1 dépistage dans des la planification du populations traitement2 cliniques2 1. Cyprien et al. Compr Psychiatry 2014;55:876-82; 2. Yatham et al. Bipolar Disord 2018;15:1-44.
Risque de suicide beaucoup plus élevé chez les patients atteints de TB que dans la population générale • Le suicide est l’une des premières causes de mortalité chez les personnes atteintes de TB • 164 cas par 100 000 années-personnes1 • Au moins 10 fois plus que dans la population générale (10,7 cas par 100 000 habitants par année)1,2 • Hommes > femmes (1,7:1)1 • Plus de tentatives de suicide réussies chez les patients atteints de TB3,4 • Dans le monde, 43 % des patients atteints de TB disent avoir des idées suicidaires, 21 % ont un plan et 16 % ont fait une tentative5 Il est important que les cliniciens vérifient fréquemment la présence d’idées suicidaires et d’un risque de suicide chez les patients atteints d’un trouble bipolaire 1. Schaffer et al. Aust N Z J Psychiatry 2015;49:785-802; 2. Webb et al. J Clin Psychiatry 2014;75:e809-16; 3. Tondo et al. Acta Psychiatr Scand 2007;116:419-28; 4. Singhal et al. J R Soc Med 2014;107:194-204; 5. Merikangas et al. Arch Gen Psychiatry 2011;68:241-51.
Évaluation du risque de suicide • Une évaluation complète du risque doit être effectuée au cours de toutes les interventions cliniques • S’attarder aux facteurs de risque modifiables qui pourraient être ciblés pour réduire le risque1 • Consulter le site Web de l’ISBD pour obtenir des conseils cliniques et des feuillets d’information destinés au patient sur la prévention du suicide2 1. Carter et al. Br J Psychiatry 2017; 210:387; 2. http://www.isbd.org/Files/Admin/Knowledge-Center-Documents/Suicide-Prevention-Tip-Sheet.pdf.
Résumé des principaux facteurs associés aux tentatives de suicide et aux décès par suicide en présence de TB Variables Probabilité accrue de tentatives de suicide Probabilité accrue de décès par suicide Caractéristiques sociodémographiques Sexe Femmes Hommes Plus jeunes Plus âgés – rapport décès/tentatives plus Âge Plus âgées – taux de mortalité plus élevé élevé Race Minorités – jeunes seulement Célibataires, divorcées, mères État matrimonial monoparentales Caractéristiques du trouble bipolaire Âge d’apparition Plus jeunes Dépression Premier épisode de Symptômes mixtes polarité Manie – tentatives plus violentes Polarité prédominante Dépressive Dépressif Épisode de polarité en Dépressif Mixte cours Mixte Maniaque + caractéristiques psychotiques Caractéristiques mixtes Épisodes plus nombreux/graves Autres caractéristiques Cycles rapides Désespoir des épisodes Anxiété Agitation psychomotrice Caractéristiques atypiques Idées suicidaires Adapté de Schaffer et al. Aust N Z J Psychiatry 2015;49:1006-20.
Résumé des principaux facteurs associés aux tentatives de suicide et aux décès par suicide en présence de TB (suite) Variables Probabilité accrue de tentatives de suicide Probabilité accrue de décès par suicide Maladies concomitantes • Trouble lié à l’utilisation de substances • Trouble anxieux • Tabagisme Maladie psychiatrique • Consommation de café • Trouble anxieux • Trouble de l’alimentation • Présents – surtout trouble de la personnalité Troubles de la personnalité limite ou trouble du groupe B Maladie physique • Obésité ou IMC élevé Autres variables cliniques • Troubles de l’humeur • Troubles de l’humeur Antécédents familiaux chez • Trouble bipolaire • Trouble bipolaire un parent de premier degré • Suicide • Suicide Tentatives de suicide • Présentes • Présentes • Mauvais traitements dans l’enfance Traumatisme à un jeune âge • Stress dans les premières années de vie • Problèmes interpersonnels • Présents dans la semaine Facteurs déclenchants • Problèmes professionnels précédant la mort psychosociaux • Deuil • Isolement social Dysfonction sexuelle • Présente Adapté de Schaffer et al. Aust N Z J Psychiatry 2015;49:1006-20.
Modèle de prise en charge des maladies chroniques Communauté Systèmes de santé Ressources et politiques Organisation des soins de santé Soutien à Conception des Aide à la Systèmes l’autogestion systèmes de décision d’information prestation clinique Patient Équipe informé, Interactions productives soignante mobilisé préparée, proactive Meilleurs résultats Adapté de Wagner. Eff Clin Pract 1998;1:2-4.
Modèle de prise en charge des maladies chroniques Soutien à l’autogestion en charge • Donner aux patients le pouvoir de prendre en charge leur santé et leurs soins de santé et les préparer à le faire • Utiliser des stratégies efficaces de soutien à l’autogestion en charge qui comprennent l’évaluation, l’établissement d’objectifs, la planification des actions, la résolution des problèmes et à Aide le la suivi décision • Promouvoir des soins cliniques qui vont dans le sens des données Soutien à l’autogestion scientifiques et qui respectent les préférences des patients • Intégrer des lignes directrices fondées sur des données probantes aux pratiques cliniques quotidiennes et transmettre, entre autres, ces renseignements aux patients pour encourager leur participation Système de santé Aide à la décision • Utiliser du matériel éprouvé pour l’éducation des professionnels de la santé Modèle de prise en charge des maladies chroniques Communauté Systèmes d’information clinique Communauté • Encourager les patients à participer à un programme communautaire efficace • Créer des partenariats avec des organismes communautaires Conception des systèmes de prestation Wagner. Eff Clin Pract 1998;1:2-4.
Modèle de prise en charge des maladies chroniques (suite) Conception des systèmes de prestation • Offrir des soins cliniques et un soutien à l’autogestion en charge que les patients comprennent et qui sont adaptés à leur contexte culturel • Assurer un suivi régulier par l’équipe soignante, avec des tâches définies pour les membres • Offrir des services de gestion des cas cliniques pour les patients complexes Soutien à Systèmes d’information clinique l’autogestion • Faire des rappels en temps opportun pour les professionnels de la santé et les patients • Faciliter la planification des soins de chaque patient • Communiquer l’information aux patients et Système de santé Aide à la décision aux fournisseurs pour coordonner les soins Modèle de prise en charge Système de santé des maladies chroniques • Mesurer les résultats et utiliser l’information d’information Systèmes clinique Communauté pour promouvoir des stratégies d’amélioration efficaces visant à changer le système en profondeur • Conclure des ententes qui facilitent la coordination des Conception des systèmes soins intra- et interorganismes de prestation Wagner. Eff Clin Pract 1998;1:2-4.
Outils de soutien à l’autogestion en charge • La tenue d’un journal quotidien peut aider à repérer les premiers signes avant-coureurs de rechute Symptômes Sommeil Cognition Fonction- Qualité de Facteurs liés au thymiques nement vie mode de vie (ex. : régime alimentaire, exercice, stress) • L’échelle d’autoévaluation longitudinale NIMH-LCM ou des applications en ligne ou mobiles peuvent améliorer l’observance NIHM-LCM : National Institute of Mental Health Life Chart Method Denicoff et al. Depress Anxiety 2002;15:1-9.
Notre nouveau portail Web pour J’avance! 25
Interventions psychosociales • La pharmacothérapie est la pierre angulaire d’un traitement réussi du trouble bipolaire1,2 • Des interventions psychosociales d’appoint et une psychoéducation peuvent être utiles pour1,2 : • Les épisodes dépressifs en phase aiguë • La prévention des rechutes • Elles peuvent être particulièrement efficaces tôt dans l’évolution de la maladie3 • Le choix des modalités thérapeutiques doit être basé sur les préoccupations/tableaux cliniques ou déficits de chaque patient3 1. Reinares et al. J Affect Disord 2014;156:46-55; 2. Murray et al. Clin Psychol Rev 2017;52:148-63; 3. Yatham et al. Bipolar Disord 2018;15:1-44.
Force de la preuve et recommandations sur les traitements psychologiques d’appoint pour le TB Entretien : Dépression aiguë : Traitement recommandation recommandation (niveau de preuve) (niveau de preuve) Psychoéducation Première intention (niveau 2) Preuve insuffisante Thérapie cognitivo-comportementale Deuxième intention (niveau 2) Deuxième intention (niveau 2) Thérapie axée sur la famille Deuxième intention (niveau 2) Deuxième intention (niveau 2) Thérapie interpersonnelle et aménagement Troisième intention (niveau 2) Troisième intention (niveau 2) des rythmes sociaux Soutien par des pairs Troisième intention (niveau 2) Preuve insuffisante Traitement des déficits cognitifs et Preuve insuffisante Preuve insuffisante fonctionnels Thérapie comportementale dialectique Preuve insuffisante Preuve insuffisante Interventions ciblant la famille ou l’aidant Preuve insuffisante Preuve insuffisante Thérapie cognitive fondée sur la pleine Preuve insuffisante Preuve insuffisante conscience Interventions en ligne Preuve insuffisante Preuve insuffisante Yatham et al. Bipolar Disord 2018;15:1-44.
Stratégies en ligne et numériques • De plus en plus, les outils en ligne et les applications mobiles sont mis à la disposition de tous1. • Ils reposent sur de solides traditions d’autosurveillance et d’autogestion en charge1. • Les interventions mobiles et en ligne remplissent les critères suivants : • Conformité aux principes validés de santé psychologique • Acceptabilité pour les patients • Facilité d’accès • Convivialité • À ce jour, la recherche se limite surtout à des études pilotes. • Quelques études de plus grande envergure ont donné des résultats équivoques2,3. 1. Parikh et al. Curr Opin Psychiatry 2015;28:13-7; 2. Hidalgo-Mazzei et al. J Affect Disord 2015;188:1-13; 3. Leitan et al. Bipolar Disord 2015;17:115-27.
Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (CANMAT) et International Society for Bipolar Disorders (ISBD) : lignes directrices 2018 pour la prise en charge des patients atteints d’un trouble bipolaire 29
Classement des niveaux de preuve et d’innocuité Niveau de preuve Innocuité/tolérabilité/virage de l’humeur Preuve de niveau 1 - Effet limité sur le choix du traitement Preuve de niveau 2 + Effet minime sur le choix du traitement Preuve de niveau 3 ++ Effet modéré sur le choix du traitement Preuve de niveau 4 +++ Effet important sur le choix du traitement Preuve négative de niveau 1 Preuve négative de niveau 2 Remarque : Lorsqu’un agent est inscrit comme une monothérapie, cela signifie qu’il peut être employé Preuve négative de niveau 3 seul ou en association avec d’autres agents. Les agents inscrits comme des traitements d’appoint sont recommandés seulement pour un emploi en Preuve négative de niveau 4 association avec d’autres agents pour lesquels il existe des données probantes. 30
Pourquoi utiliser des rangs hiérarchiques? • Le trouble bipolaire est une maladie chronique à vie, qui se manifeste par des épisodes thymiques syndromiques et des épisodes thymiques sous-syndromiques. • Tous, ou presque tous, les patients ont besoin d’un traitement d’entretien. • Les traitements prescrits pour un épisode en phase aiguë sont généralement continués comme traitements d’entretien. • L’efficacité pour la phase d’entretien doit donc être prise en compte lorsqu’un traitement est choisi pour la phase aiguë. Les traitements ayant une efficacité démontrée sur tout le spectre du trouble bipolaire doivent être essayés avant ceux qui se sont révélés efficaces seulement pour certaines phases du trouble. 31
Ordres hiérarchiques de traitement* : nouvelle approche pour les lignes directrices 2018 • Approche créée pour les traitements recommandés en 1re et en 2e intention dans les phases de manie aiguë, de dépression et d’entretien du trouble bipolaire de type 1. • Elle tient compte de l’efficacité de chaque traitement pour toutes les phases, de l’innocuité et de la tolérabilité pour les phases aiguë et d’entretien et du risque de virage en cours de traitement. • Exemple : Deux traitements ont été aussi efficaces pour la phase de manie aiguë, mais l’un l’a été pour la phase d’entretien et a eu un meilleur profil d’innocuité et de tolérabilité. Niveau de preuve par phase de traitement Considérations pour le choix du traitement Phase d’entretien Phase aiguë Phase d’entretien Manie Dépression Risque de Prévention de Craintes Craintes Craintes Craintes Manie aiguë aiguë tout épisode thymique Prévention de la manie Prévention de la dépression aiguë liées à l’innocuité liées à la tolérabilité liées à l’innocuité liées à la tolérabilité virage Traitement Traitement A de 1er choix Traitement B Traitement C * Lors de la prise des décisions sur le traitement, il faut essayer en premier les agents de rang plus élevé dans la hiérarchie, à moins qu’il n’y ait des raisons propres au patient de choisir un agent de rang inférieur (telles que la préférence du patient, une absence de réponse à un traitement antérieur ou des caractéristiques cliniques en faveur d’un traitement de rang inférieur dans la hiérarchie).
NIVEAU DE PREUVE SELON LA PHASE DE TRAITEMENT CONSIDÉRATIONS POUR LE CHOIX DU TRAITEMENT MANIE EN Manie en Phase d’entretien Dépression Phase aiguë Phase d’entretien Risque de virage vers PHASE AIGUË phase aiguë Prévention de tout épisode Prévention Prévention de la en phase aiguë Craintes liées Craintes liées à la Craintes liées Craintes liées à la la de la manie à l’innocuité à l’innocuité dépression thymique dépression tolérabilité tolérabilité Monothérapies Lithium (Li) + + ++ ++ - Quétiapine + ++ ++ ++ - Divalproex (DVP) - + ++5 + - Traitements de 1re intention Asénapine AD - + - + - Aripiprazole AD1 - + - + - Palipéridone (> 6 mg) AD 1 AD - + + ++ - Rispéridone AD AD - + + ++ - Cariprazine NOUVEAU n.d. n.d. n.d. - + - - - Traitements d’association 3 Quétiapine + Li/DVP + ++ +++5 ++ - Aripiprazole + Li/DVP AD2 + + ++5 ++ - Rispéridone + Li/DVP AD + ++ +++5 ++ - Asénapine + Li/DVP AD + + ++5 + - Traitements de 2e intention Olanzapine NOUVEAU 4 + ++ +++ ++ - Carbamazépine ++ + ++5 ++ - Olanzapine + Li/DVP AD + ++ +++5 ++ - Lithium + DVP AD AD + ++ ++ ++ - Ziprasidone NOUVEAU AD ++ ++ ++ + - Halopéridol AD AD + ++ +++ ++ ++ ECT + ++ + ++ -
Agents non recommandés pour la manie en phase aiguë Agent Niveau de preuve Allopurinol Eslicarbazépine et licarbazépine Non recommandés Gabapentine Lamotrigine Acides gras oméga-3 Topiramate Valnoctamide Zonisamide Preuve négative Preuve négative Preuve négative Preuve négative de niveau 1 de niveau 2 de niveau 3 de niveau 4
Manie en phase aiguë Aucune recommandation précise/autres études requises Traitement Niveau de preuve Palipéridone en appoint au lithium ou au divalproex Ziprasidone en appoint au lithium ou au divalproex Olanzapine plus carbamazépine Rispéridone plus carbamazépine Traitement d’appoint par des acides aminés à chaîne ramifiée Traitement d’appoint par l’acide folique Traitement d’appoint par le L-tryptophane Traitement d’appoint par la médroxyprogestérone Traitement d’appoint par la mémantine Traitement d’appoint par la mexilétine Traitement d’appoint par le lévétiracétam Traitement d’appoint par la phénytoïne Traitement d’appoint par des verres bloquant la lumière bleue Traitement d’appoint par le vérapamil (monothérapie chez les femmes) Preuve de Preuve de Preuve de Preuve de niveau 1 niveau 2 niveau 3 niveau 4 Preuve négative Preuve négative Preuve négative Preuve négative de niveau 1 de niveau 2 de niveau 3 de niveau 4
Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (CANMAT) et International Society for Bipolar Disorders (ISBD) : lignes directrices 2018 pour la prise en charge des patients atteints d’un trouble bipolaire Traitement d’entretien du trouble bipolaire 36
Traitement d’entretien du trouble bipolaire : 2018 NIVEAU DE PREUVE PAR PHASE DE TRAITEMENT CONSIDÉRATIONS POUR LE CHOIX DU TRAITEMENT TRAITEMENT Phase d’entretien Phase aiguë Phase aiguë Phase d’entretien D’ENTRETIEN Prévention de tout épisode Prévention de la Prévention Dépression Manie Craintes liées à Craintes liées à la Craintes liées à Craintes liées à la de la manie thymique dépression l’innocuité tolérabilité l’innocuité tolérabilité Lithium + + ++ ++ Traitements de 1re intention Quétiapine + ++ ++ ++ Divalproex - + ++3 + Lamotrigine ++ - - - Asénapine NOUVEAU AD - + - + Quétiapine + Li/DVP + ++ +++3 ++ Aripiprazole + Li/DVP AD1 + + ++3 ++ Aripiprazole AD 1 - + - + Aripiprazole 1 f.p.m.NOUVEAU AD 1 AD AD - + - + Olanzapine 2 NOUVEAU + ++ +++ ++ Rispéridone APAP AD 1 AD AD - + + ++ Traitements de 2e intention Rispéridone APAP (app.) AD AD + ++ +++ ++ Carbamazépine ++ ++ +3 ++ Palipéridone (> 6 mg) NOUVEAU AD 1 AD - + + ++ 4 5 Lurasidone + Li/DVP AD + ++ ++3 ++/- Ziprasidone + Li/DVP AD 1 ++ ++ ++3 +
Données probantes pour une association antipsychotique atypique + lithium/divalproex • Lorsqu’une association antipsychotique atypique + lithium/divalproex est employée pour la manie aiguë, le maintien de l’antipsychotique atypique pendant 6 mois a réduit le risque de récidive d’épisode thymique. • Les bienfaits au-delà de 6 mois demeurent incertains. • Les cliniciens doivent réévaluer les risques et les bienfaits après 6 mois de réponse soutenue. Les cliniciens doivent réévaluer les risques et les bienfaits après 6 mois de réponse soutenue pour déterminer si le traitement d’association comprenant un antipsychotique atypique est justifié. Yatham et al. Molec Psychiatry 2016; 21: 1050-1056
NOUVEAU Recommandations en 2018 Traitement d’entretien • Asénapine – 1re intention • Aripiprazole par voie intramusculaire • Olanzapine et rispéridone – déplacées en 2e intention • Lurasidone – 2e intention, en particulier pour prévenir la dépression
Aripiprazole 1 f.p.m pour le traitement d’entretien du trouble bipolaire de type 1 : plan de l’étude Phase A : Phase B : Phase C : Phase D : Patients augmentation stabilisation stabilisation traitement à en Recrute- croisée de la de de double insu et Suivi ment dose l’aripiprazole l’aripiprazole épisode à répartition d’aripiprazole oral oral 1 fois par mois aléatoire mania- que 12-28 6 semaines 4-6 semaines 2-8 semaines 52 semaines 4 semaines unique- semaines ment Aripiprazole Aripiprazole Objectifs Critères de oral – 1 fois par mois stabilisation 2 semaines • Abandonner graduellement 1. En externe l’antipsychotique 2. Score YMRS 12 R précédent 3. Score MADRS 12 A • Augmenter la 4. Absence de dose suicidabilité active. Pour les patients d’aripiprazole oral Définition de Placebo ayant • La dose de suicidabilité : abandonné départ de • Score 4 à l’aripiprazole oral l’item 10 de la l’étude et ceux pour la phase B MADRS non admis à la devait être de OU phase de 15-30 mg par jour • « Oui » à la question 4 ou 5 prolongation de la C-SSRS ouverte 18-42 semaines Option de participer à C-SSRS : Columbia–Suicide Severity Rating Scale; l’étude ouverte MADRS : Montgomery-Åsberg Depression Rating Scale; 31-08-252 RA : répartition aléatoire; YMRS : Young Mania Rating Scale. Calabrese JR et al. J Clin Psychiatry. 2017 Mar;78(3):324-331. 40
Laps de temps avant l’abandon de l’étude, toutes causes confondues 1,0 Proportion de non-récidive 0,8 Aripiprazole à 400 mg 0,6 1 fois par mois 0,4 Rapport des risques instantanés = 0,622 Placebo 0,2 Test logarithmique par rangs : p = 0,0026 0,0 0 28 56 84 112 140 168 196 224 252 280 308 336 364 379 Nombre de jours écoulés depuis la Nombre de patients à risque répartition aléatoire ARIP. À 400 MG 132 125 112 102 93 85 84 80 76 72 70 69 67 62 1 PLACEBO 133 122 105 91 84 75 68 59 55 53 50 48 44 38 1 Calabrese JR et al. J Clin Psychiatry. 2017 Mar;78(3):324-331. 41
Aripiprazole 1 fois par mois pour le maintien de l’efficacité chez les patients atteints de trouble bipolaire Paramètre d’évaluation principal : délai avant la récidive de tout épisode thymique Aripiprazole Proportion de non-récidive 1,0 à 400 mg 0,8 1 fois par mois 0,6 0,4 Rapport des risques instantanés = 0,451 0,2 Test logarithmique par rangs : p < 0,0001 0,0 Nombre de sujets à risque ARIP à 400 mg PLACEBO Nombre de jours écoulés depuis la répartition aléatoire Calabrese JR et al. J Clin Psychiatry 2017;78:324-31.
Aripiprazole 1 fois par mois pour le maintien de l’efficacité chez les patients atteints de trouble bipolaire Proportion de récidives par type d’épisode thymique p < 0,0001 Pourcentage de récidive Aripiprazole à 400 mg, n = 132 p < 0,0001 Placebo, n = 133 p = 0,835 p = 0,033 Nombre de références Manie Dépression État mixte Tous les types * Une récidive de type inconnu. Remarque : valeurs p dérivées du test de Cochran-Mantel-Haenszel, stratification par région Valeurs de p dérivées du test exact de Fisher : manie : p < 0,0001; dépression : p = 0,864; état mixte : p = 0,06; manie/état mixte : p < 0,0001 Calabrese JR et al. J Clin Psychiatry 2017;78:324-31.
Lurasidone en appoint au lithium ou à l’acide valproïque pour le traitement d’entretien NOUVEAU Recommandation Temps écoulé avant la récidive : courbe de survie de Kaplan-Meier 1,0 + Données censurées Estimations de KM pour le traitement à double insu au 6 e mois : • 20,9 % (48 cas de récidive) dans la cohorte lurasidone 0,8 • 26,6 % (64 cas de récidive) dans la cohorte placebo Probabilité de rechute 0,6 0,4 0,2 0,0 0 50 100 150 196 Rapport des risques instantanés (IC à 95 %) : 0,71 Jour de l’étude (de 0,49 à 1,04) Lurasidone (n = 246) Placebo (n = 250) Valeur de p, modèle de Cox : 0,078 AVP : acide valproïque; IC : intervalle de confiance; Valeur de p, test logarithmique par rangs : 0,055 Lurasidone + Li/AVP et placebo + Li/AVP KM : Kaplan-Meier; Li : lithium. e Résultats présentés jusqu’au 196 jour. Calabrese J. et al., European Psychiatry, Volume 41, Supplement, April 2017, Page S209
Lurasidone en appoint au Li ou à l’AVP pour le traitement d’entretien NOUVEAU Recommandation Temps écoulé avant la récidive : courbe de survie de Kaplan-Meier, dépression comme épisode de référence 1,0 Estimations de KM pour le traitement à double insu au 6e mois : + Données censurées • 19,9 % (27 cas de récidive) dans la cohorte lurasidone • 27,9 % (32 cas de récidive) dans la cohorte placebo 0,8 Probabilité de rechute 0,6 0,4 0,2 0,0 0 50 100 150 196 Rapport des risques instantanés Jour de l’étude (IC à 95 %) : 0,57 (de 0,34 à 0,97) Lurasidone (n = 144) Placebo (n = 119) Valeur de p, modèle de Cox : 0,039 Résultats présentés jusqu’au 196e jour. Valeur de p, test logarithmique par rangs : 0,068 Calabrese J. et al., European Psychiatry, Volume 41, Supplement, April 2017, Page S209.
Lurasidone en appoint au Li ou à l’AVP pour le traitement d’entretien NOUVEAU Recommandation Temps écoulé avant la récidive : courbe de survie de Kaplan-Meier, hypomanie, manie ou état mixte comme épisode de référence 1,0 Estimations de KM pour le traitement à double insu au 6 e mois : + Données censurées • 22,3 % (21 cas de récidive) dans la cohorte lurasidone 0,8 • 25,3 % (32 cas de récidive) dans la cohorte placebo Probabilité de rechute 0,6 0,4 0,2 0,0 0 14 28 42 56 70 84 98 112 126 140 154 168 182 196 Rapport des risques instantanés Jour de l’étude (IC à 95 %) : 0,82 (de 0,47 à 1,45) Lurasidone (n = 102) Placebo (n = 134) Résultats présentés jusqu’au 196e jour. Valeur de p, modèle de Cox : 0,503 Valeur de p, test logarithmique par rangs : 0,455 Calabrese J. et al., European Psychiatry, Volume 41, Supplement, April 2017, Page S209
Étape Ajout ou changement de traitement (agents de 5 3e intention) En l’absence de réponse à plusieurs agents de 1re et de 2e intention Agent Niveau de preuve Aripiprazole en appoint + lamotrigine Clozapine (en appoint) Troisième intention Gabapentine (en appoint) Olanzapine + fluoxétine Preuve de Preuve de Preuve de Preuve de niveau 1 niveau 2 niveau 3 niveau 4
Traitement d’entretien Aucune recommandation précise/non recommandé Traitement Niveau de preuve Cariprazine Aucune Flupenthixol recommandation précise/autres Oxcarbazépine en appoint études requises Topiramate Perphénazine Agents non recommandés Antidépresseurs tricycliques (en monothérapie ou en appoint) Preuve de Preuve de Preuve de Preuve de niveau 1 niveau 2 niveau 3 niveau 4 Preuve Preuve Preuve Preuve négative de négative de négative de négative de niveau 1 niveau 2 niveau 3 niveau 4
Efficacité des APAP dans la pratique réelle chez les patients atteints d’un trouble bipolaire Lähteenvuo et al. JAMA Psychiatry 2018 APAP : antipsychotiques à action prolongée
Plan de l’étude • Étude d’une cohorte représentative de la population menée chez des patients hospitalisés pour un trouble bipolaire* entre janvier 1987 et décembre 2012 • Bases de données nationales finlandaises • Utilisation des médicaments estimée à partir de PRE2DUP (Prescription drug purchases to Drug Use Periods) • Examen des antipsychotiques selon la voie d’administration * Le diagnostic de trouble bipolaire était basé sur les codes F30-31 de la Classification internationale des maladies (CIM) 10; les sujets ayant reçu un diagnostic de schizophrénie basé sur les codes F20-29 du CIM 10 à un moment donné durant la période ont été exclus. Lähteenvuo et al. JAMA Psychiatry 28 February 2018; doi: 10.1001/jamapsychiatry.2017.4711
Résultats • Analyse principale : • Nouvelle hospitalisation pour un trouble mental, quel qu’il soit (critère substitut pour l’échec thérapeutique) • Analyses secondaires : • Hospitalisation pour toutes causes (critère substitut pour l’efficacité par rapport à la tolérabilité des traitements) • Hospitalisation pour des maladies cardiovasculaires (critère substitut pour la tolérabilité cardiovasculaire) • Analyses additionnelles : • Nouvelle hospitalisation pour des raisons somatiques (lithium, valproate, quétiapine) • Analyses de sensibilité visant à évaluer les biais et les facteurs de confusion Lähteenvuo et al. JAMA Psychiatry 28 February 2018; doi: 10.1001/jamapsychiatry.2017.4711
Caractéristiques de la population • N = 18 018 patients* • Proportion de femmes : 53 % • Âge moyen : 46,6 ans • TB diagnostiqué dans les 5 années précédentes : 92 % • Durée moyenne du suivi : 7,2 ans (128 353 années-personnes) * Au total, 25 860 sujets ont été recensés initialement, mais 7758 ont été exclus en raison d’un diagnostic de schizophrénie, 77 en raison du décès avant le début de la période d’observation et 7 en raison d’une absence de suivi; la répartition des sujets par type de trouble bipolaire n’a pas été fournie. Lähteenvuo et al. JAMA Psychiatry 28 February 2018; doi: 10.1001/jamapsychiatry.2017.4711
Nouvelle hospitalisation en psychiatrie pour un trouble mental, quel qu’il soit* • Réduction du risque de 30 % avec les APAP par rapport aux antipsychotiques oraux (p = 0,005) • Réduction du risque de 9 % avec les régulateurs de l’humeur en tant que classe (p = 0,004) • Risque accru de 19 % avec les benzodiazépines (p < 0,001) • Risque accru de 7 % avec les antidépresseurs (p = 0,01) • Parmi les agents pris séparément, réduction du risque : • De 42 % avec la gabapentine (p < 0,001) • De 33 % avec le lithium (p < 0,001) • De 42 % avec la rispéridone APAP (p = 0,049) * Une nouvelle hospitalisation pour un trouble mental, quel qu’il soit (basée sur les codes diagnostiques de la CIM 10 commençant par la lettre F) a été évaluée en tant que marqueur substitut pour l’échec thérapeutique; le nombre de nouvelles hospitalisations dues spécifiquement au trouble bipolaire n’a pas été fourni. Lähteenvuo et al. JAMA Psychiatry 28 February 2018; doi: 10.1001/jamapsychiatry.2017.4711
Risque d’hospitalisation en psychiatrie Par classe de médicaments Stabilisateurs de l’humeur Lähteenvuo et al. JAMA Psychiatry 28 February 2018; doi: 10.1001/jamapsychiatry.2017.4711
Risque d’hospitalisation en psychiatrie : antipsychotiques
Vous pouvez aussi lire