Linkedin place Nurse au chevet des bugs de l'infrastructure IT
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Linkedin place Nurse au chevet des bugs de l’infrastructure IT Linkedin a donné un aperçu de Nurse, un logiciel que les ingénieurs de la firme élaborent pour automatiser les résolutions de problèmes de l’infrastructure IT. L’objectif est d’améliorer la performance opérationnelle des ingénieurs pour maintenir le site en marche. Le constat a été très rapide, le nombre d’alertes a explosé alors que le nombre d’ingénieurs pour les régler reste le même. « La conception de Nurse est simple. Le logiciel agit comme un intermédiaire entre les nombreux systèmes », écrit dans un blog Brian Sherwin, ingénieur qualité chez Linkedin. Il ajoute, « notre système de surveillance envoie des alertes de remédiation de workflow à notre broker de remédiation. Nous avons intégré cette automatisation dans nos systèmes de déploiement de code, de ticket d’incidents, d’exécution de code à distance et virtuellement nous pouvons l’intégrer dans n’importe quel autre système ». En test depuis plus d’un an Cette automatisation repose sur la remontée d’informations d’une centaine de milliers de capteurs. L’idée de Nurse a été de donner aux ingénieurs les moyens de se concentrer moins sur la quantité d’alertes et plus sur la qualité des alertes. Linkedin a commencé à utiliser Nurse en avril 2014. L’ingénieur se rappelle d’un incident où « une panne de courant avait impacté beaucoup de serveurs. Une équipe convertit à Nurse pour la surveillance a été en mesure de restaurer la totalité des stacks en quelques minutes après le rétablissement de l’alimentation électrique. Les autres équipes ont été obligés d’identifier les serveurs via le monitoring et faire la restauration manuellement ». D’autres entreprises cherchent à automatiser les fonctions opérationnelles. Facebook a construit un outil appelé FBAR. IBM évoque depuis quelques années « l’informatique autonome ». Une start- up StackStorm parle même dans son slogan de « datacenter piloté automatiquement ». Linkedin apporte donc sa contribution à cette tendance à l’automatisation. Brian Sherwin n’a pas donné d’indication pour savoir si Nurse passerait en Open Source. A lire aussi : LinkedIn rend Open Source Pinot, son outil d’analyse en temps réel Emploi et Big Data : LinkedIn ouvre ses données aux chercheurs Crédit Photo : Ra2studio-Shutterstock
Croissance de +80 % pour Amazon Web Services Amazon vient de publier les résultats financiers de son second trimestre 2015. La firme enregistre un chiffre d’affaires de 23,2 milliards de dollars, en hausse de 20 % sur un an, et assez largement au-dessus des attentes des analystes (22,3 milliards de dollars). Un bénéfice net de 92 millions de dollars, soit 19 cents par action, est réalisé. Là encore, c’est plus que les prévisions des analystes, qui tablaient sur un gain par action de 15 cents. Ces bons résultats permettent à l’action Amazon de bondir, avec une progression de 17,3 % dans les échanges hors séance. Si elle est confirmée, cette hausse permettra à la société d’afficher une capitalisation boursière de plus de 263 milliards de dollars, dépassant ainsi celle de certains géants du commerce traditionnel, comme l’Américain Wallmart (233,5 milliards de dollars). +80 % sur le Cloud C’est bien évidemment l’activité Cloud de la société, les Amazon Web Services, qui intéresse en premier lieu les spécialistes IT. La firme présente ici un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de dollars, en hausse spectaculaire de 81 % sur un an. Des dépenses en croissance, mais de manière mesurée, permettent à cette branche d’activité de générer de solides résultats : 391 millions de dollars de bénéfices, contre 77 millions de dollars un an plus tôt, soit une progression de fois 5,1 entre Q2 2014 et Q2 2015. À lire aussi : Amazon Web Services fait les yeux doux aux développeurs Amazon Web Services intègre Spark à son offre Cloud Hadoop Sécurité : Amazon livre s2n, une implémentation Open Source du TLS Télégrammes : Angler kit dominant, Oracle Android again, Google Nearline 100 Po, Microsoft Send Angler est le kit d’exploits préféré des cybercriminels. C’est une étude des chercheurs de SophosLab qui montre cette rapide adoption. Apparu en 2013, Angler occupe en mai 2015 82,2% de part de marché sur ce secteur des outils de piratage. Angler intègre des
failles zero day, des malwares, des techniques d’attaques, etc. Il a surtout réussi à prendre la place laissée vacante par BlackHole dont le fondateur a été arrêté en 2013. En seconde position, on retrouve le kit Nuclear avec 16% de part de marché. Oracle a demandé à la justice une mise à jour de son dossier dans l’affaire contre Google sur la violation de brevet Java dans Android. Après le rejet du recours de la firme de Mountain View auprès de la Cour Suprême, les deux acteurs vont revenir devant les tribunaux. Et Oracle entend bien que sa dîme soit proportionnée à la part de marché de l’OS mobile sur le marché. Dans sa lettre au juge William Aslup, Oracle indique « « le dossier du premier procès ne reflète pas la situation actuelle du marché, y compris la position améliorée de Google dans la publicité et les résultats financiers globaux de son infraction continuent à augmenter ». Google Nearline, service d’archivage dans le Cloud est officiellement lancé, après une version bêta qui courait depuis le mois de mars. Cette solution permet de stocker de grands volumes de données qui ne servent pas beaucoup (cold storage). Les entreprises veulent donc de la capacité à des coûts les plus bas possibles. Pour se démarquer de son concurrent Amazon (avec son offre Glacier), Google a décidé de frapper un grand coup en offrant 100 Po de données archivées pour les clients qui souscriraient à l’offre. Habituellement, la société facture 1 cent par Go archivée soit un cadeau de 10 000 dollars. Microsoft annonce le lancement de l’application Send pour iPhone, que l’on peut présenter comme une application de messagerie légère. Il s’agit d’un compromis entre la messagerie instantanée et les mails. Pour se connecter, l’utilisateur doit disposer d’un compte de messagerie Outlook ou Office 365. L’application est disponible pour l’instant qu’aux Etats-Unis et au Canada. Microsoft prévoit de développer ce service de chat via email sur d’autres plateformes. Crédit Photo : Juefraphoto-Shutterstock IBM attire les développeurs Cloud avec une plateforme Open Source IBM propose aux développeurs d’accéder à ses technologies Open Source émergentes et de contribuer à une cinquantaine de projets via sa plateforme developerWorks Open dans le Cloud. L’initiative de Big Blue vise à stimuler des innovations dans le mobile, l’analytique et d’autres domaines à forte croissance, et à accélérer leur adoption dans l’entreprise. 50 projets Open Source « Le modèle de développement actuel dans la communauté Open Source manque d’une approche stratégique orientée business, résume la firme d’Armonk, New York. Pour y remédier, nous lançons une série de projets dans différents secteurs, parmi lesquels la santé, le mobile, le commerce, l’assurance et la banque ».
Les 50 projets publiés par IBM dans ce cadre visent donc à créer des applications Open Source qui permettent aux entreprises de relever les défis auxquels elles sont confrontées dans le monde réél. Pour ce faire, IBM a rendu Open Source plusieurs de ses applications MobileFirst (IBM Ready App for Healthcare, Retail, Insurance, Banking) et de ses solutions analytiques (Activity Streams, Agentless System Crawler, IBM Analytics for Apache Spark). Ses services Open Source orientés programmation sont également disponibles sur la plateforme de développement Bluemix, le Paas d’IBM. Tous les talents courtisés par Big Blue Parallèlement au lancement de developerWorks Open, IBM a annoncé le 22 juillet que plus de 200 universités membres de son programme Academic Initiative for Cloud pourront accéder sans frais à Bluemix pendant 12 mois et leurs étudiants pendant 6 mois (renouvelables). À l’ère du Big Data et de l’Internet des objets, IBM veut ainsi promouvoir ses technologies auprès de jeunes talents appelés à se former au développement d’applications, garçons et filles. Pour pallier la pénurie de femmes dans le secteur, Big Blue soutient différentes initiatives, dont les programmes d’immersion informatique de Girls Who Code, à New York City cet été, puis à San Francisco, Los Angeles ou encore Austin, prochainement. Lire aussi : Cloud : le PaaS séduit près de 5 millions de développeurs IBM lance SuperVessel son Cloud Power8 gratuit IBM investit massivement dans la technologie Big Data Spark crédit photo © Ollyy – shutterstock Cegid : une stratégie Cloud gagnante et ambitieuse au 1er semestre Ce matin, Jean-Michel Aulas nous a fait une (incroyable mais honnête) confidence : il ne croyait pas au cloud… Son fidèle bras droit Patrick Bertrand (présent à ses côtés) a eu raison d’insister, glisse le patron de Cegid. L’éditeur lyonnais de solutions de gestion pour les entreprises vient de présenter ses résultats financiers semestriels. Globalement, les indicateurs financiers pour la première partie de l’exercice 2015 tiennent la route : le chiffre d’affaires est en hausse de 2,2% à 133,6 millions d’euros, le résultat opérationnel courant s’élève à 159 millions d’euros (+8,6%) et le résultat net s’affiche à 9,4 millions d’euros (+8,6%). « On améliore la performance économique », résume le président fondateur de Cegid. Et c’est le principal.
L’occasion de mettre en avant l’influence grandissante du cloud. Car le SaaS (services hébergés) de l’éditeur lyonnais de logiciels pour les entreprises porte la croissance. « 80% de nos clients vont basculer dans le cloud dans les 10 ans », prédit Jean-Michel Aulas. En l’état actuel, Cegid recense 400 000 utilisateurs qui utilisent au quotidien ses solutions, dont 130 000 en mode SaaS répartis dans près de 45 000 entreprises, 1700 cabinets d’expertise comptable et 350 organismes publics. Le Cloud dépasse les revenus des licences Le chiffre d’affaires réalisé par le cloud est passé de 22,9 millions d’euros à 29,3 millions d’euros (+28%). « Il dépasse le chiffre d’affaires des licences », confirme le directeur général Patrick Bertrand. La valeur des contrats SaaS actifs a dépassé la barre des 100 millions d’euros (+35% à 132 millions d’euros). Le plus gros contrat signé en mode SaaS va rapporter à Cegid un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 euros sur 36 mois. Parallèlement, le business des licences perd de son aura : – 11,6% par rapport au premier semestre 2014 (13,8 millions d’euros). L’épanouissement dans le cloud passe par un accroissement de la base de données clients. « Un quart des contrats cloud se fait avec de nouveaux clients », précise le directeur général de Cegid. Quels types de solutions SaaS sont adoptés ? Dans la base de clients cloud de Cegid, 54% des outils sont adressés aux experts-comptables pour TPE et petites entreprises, 13% concernent des solutions de finances et de fiscalité et 20% concernent la gestion des ressources humaines. Une accélération avec IBM et sur l’international Pour accélérer dans le cloud, Cegid s’appuie sur « l’usine cloud d’IBM » (des ressources data centers d’IBM installées en France) et des accords cloud-to-cloud avec Microsoft assurant l’interopérabilité. Des jonctions sont réalisées avec Office 365 (la déclinaison cloud de la suite bureautique de Microsoft) très prisée dans des segments de profession comme les experts-comptables mais aussi avec la plateforme cloud Azure. Mais l’éditeur a tenu à garder la main sur ses clients. Il conserve la main sur la facturation et la relation client. « C’est la première fois que Microsoft y consent. Cela a été jusqu’au siège de Seattle », assure Jean-Michel Aulas. Cegid poursuit aussi son effort d’internationalisation des services : l’éditeur est implanté dans 15 pays et affiche une croissance de +25% de ses activités hors France réalisée essentiellement sous le prisme des logiciels de retail. « En 5 ans, on atteint déjà 40 % de notre objectif de CA à l’international, soit 20 millions d’euros », expliquait récemment Patrick Bertrand. Le groupe software est conscient qu’il faudra passer par d’autres accords stratégiques pour proposer des socles cloud par grandes régions stratégiques (Europe, Afrique, Etats-Unis). Un sujet à l’étude.
En quête d’acquisitions Alors que l’éditeur multiplie les opérations de croissance externe, il regarde systématiquement le potentiel cloud. Pour le cas du rachat du californien JDS Solutions (solutions retail), tout reste à faire. En revanche, du côté d’Altaven (éditeur français de solutions de gestion fiscale qui va garder une certaine autonomie dans la nouvelle configuration) dont l’acquisition a été annoncée dans la foulée, « l’essor cloud a démarré », indique Patrick Bertrand. Pour l’année 2105, ce n’est pas fini en termes de croissance externe. « On prévoit d’autres acquisitions d’ici la fin de l’année », précise Patrick Bertrand. Entre 5 et 7 dossiers sont scrutés actuellement…Pourquoi pas l’équivalent d’un JDS en Europe, esquisse Jean-Michel Aulas. Sur le volet open innovation, Cegid s’ouvre à l’écosystème start-up, selon ITespresso. Dans le prolongement de la présentation de ses résultats financiers, l’éditeur vient d’annoncer une prise de participation minoritaire (13%) dans NovigoTech, une start-up lilloise spécialisée dans les portails collaboratifs pour gérer les ressources humaines et les paies. Une prise de contrôle progressive est d’ores et déjà actée. L’éditeur prévoit des opérations similaires dans la French Tech mais il faut garder en tête la consigne édictée par Patrick Bertrand pour orienter la croissance externe : « Pas de dispersions dans les métiers, renforcement dans les expertises de Cegid ». A lire aussi : Cegid dévoile ses atouts technologiques face aux géants de l’ERP Cegid met le commerce connecté à l’honneur Dropbox étoffe son axe collaboratif avec Clementine Dropbox fait un pas de plus vers le collaboratif. Le spécialiste du stockage cloud annonce avoir acquis la start-up américaine Clementine et sa plate-forme de communication d’entreprise centralisée dans une application mobile. Fondée en mars 2013 par Vinod Valloppillil (ancien de Microsoft) et Samir Naik (passé par l’éditeur de jeux sociaux Zynga), la jeune pousse n’avait lancé son offre qu’en septembre 2014. Avec une promesse : accompagner la pratique du BYOD (« Bring Your Own Device ») par laquelle les employés apportent leurs propres terminaux informatiques au travail). Et plus particulièrement de smartphones, dans l’optique de « couper le cordon avec le téléphone fixe ».
Conséquence du rapprochement avec Dropbox*, les différents services de Clementine, accessibles sur iOS et Android, vont fermer. Les fonctions accessibles gratuitement le resteront jusqu’au 31 août pour les utilisateurs actuels. Il reste donc à ces derniers une quarantaine de jours pour faire la transition… en attendant une éventuelle intégration des technologies de Clementine dans l’offre de Dropbox. Parmi ces technologies figurent la messagerie instantanée, la gestion des conférences téléphoniques et une base de contacts commune à l’entreprise. Plusieurs options payantes Mais c’est bien sur les options que se base le modèle économique de Clementine. Par exemple avec un outil d’enregistrement et de retranscription de la voix. Mais aussi avec un numéro de téléphone séparé (9,99 dollars par mois ; communications illimitées en interne) pour les employés qui ne souhaiteraient pas utiliser leur numéro perso, explique ITespresso. La voix et le texte qui transitent par l’application sont chiffrés et ne passent pas par les réseaux mobiles. C’est ce que Clementine présente comme une « conteneurisation » des données, n’hésitant pas à établir la comparaison avec les solutions de gestion des terminaux mobiles (MDM). * Dropbox revendique 400 millions de comptes ouverts (un cap officiellement franchi fin juin 2015), 100 000 abonnés payants et 8 millions d’entreprises exploitant « au moins partiellement » ses services. A lire aussi : Dropbox va dealer du stockage gratuit contre une sécurité renforcée En croissance, Dropbox se languit de conquérir les entreprises Crédit Photo : Twinsterphoto-Shutterstock Orange Business Services officiellement en charge du Cloud de l’Etat Le 10 juillet dernier, la rédaction de Silicon.fr indiquait qu’Orange Business Services avait été choisi dans le cadre de l’appel d’offres relatif à la réalisation d’un Cloud de l’Etat. La notification avait eu lieu auprès des différents prétendants, mais il y avait un délai pour d’éventuels recours. Ce délai étant passé sans saisines, le SAE (Service des achats de l’Etat) vient officiellement d’annoncer qu’Orange Business Services sera en charge du Cloud de l’Etat. L’organisme rappelle que ce choix s’est fait avec l’appui de la DISIC pilotée par Jacques Marzin et que l’appel d’offres avait été émis en avril dernier. Le service a pris sa décision sur différents critères : performance technique, environnementale et financière, ainsi que la mise œuvre d’une
clause de progrès social. Ce marché le marché est conclu pour deux ans (reconductible tacitement une fois pour deux nouvelles années). Il vise à couvrir les besoins de tous les principaux ministères (Affaires étrangères, Éducation nationale, Justice, Bercy, Affaires sociales, Intérieur, Travail et emploi, Défense, Culture, Agriculture, Affaires sociales et santé), ainsi que ceux d’une dizaine d’établissements publics (l’EFS, l’Ina, Radio France, l’Université Pierre et Marie Curie…). Un des éléments qui a fait pencher la balance en faveur d’OBS est son expertise OpenStack acquise avec le rachat de Cloudwatt. Dans l’appel d’offres, il était explicitement stipulé « l’interopérabilité avec une plate-forme OpenStack ou équivalent ». Dans le contrat, deux types de prestations sont prévues dans l’accord : des services classiques associés à des bons de commande (raccordements à la plate- forme, assistance technique, réversibilité, intégration applicative) et, évidemment, des services à la demande (VM, puissance de calcul, stockage, sauvegarde ou services réseaux). A lire aussi : Cloud de l’Etat : une solution hybride public / privé (tribune) La France veut une certification pour la sécurité du Cloud Premier appel d’offres Cloud pour la Commission européenne Crédit Photo : Everything possible-Shutterstock Conteneurs : Google donne à Kubernetes la maturité et une fondation Plusieurs acteurs de l’IT sont venus à l’OSCon (Open Source Convention) qui se déroule à Portland pour démontrer leur savoir-faire dans ce domaine. La première journée a été marquée par un focus sur la technologie des conteneurs, popularisée par Docker. Mais c’est Google qui a été la star et plus particulièrement son outil d’orchestration et de gestion des conteneurs, Kubernetes. Ce dernier, dévoilé en juin 2014, permet de déployer des conteneurs sur un lot de machines, d’en surveiller le (bon) fonctionnement et d’assurer leur réplication. Une offre idéale pour administrer des conteneurs Linux sur une infrastructure de type Cloud public. Ce projet a reçu le soutien de plusieurs sociétés comme Microsoft, IBM, Docker, etc. Kubernetes 1.0 plus stable et mature Lors de la conférence, Google a annoncé la publication de la version 1.0 de Kubernetes. Pour aboutir à ce résultat, la firme de Mountain View a reçu 14 000 commits provenant de 400 contributeurs. Parmi les différentes fonctionnalités, Google a amélioré le service de déploiement et de gestion des workload en production en intégrant du load balancing, DNS, évolutivité, analyse du comportement de l’application, etc. [Lire notre dossier : Docker, déjà bon pour le service]
Sur la partie stockage, Kubernetes supporte les disques persistents de Compute Engine, mais aussi AWS Elastic Block Store et NFS. Pour les déploiements en cluster, la gestion se fait de manière dynamique et en temps réel. Il est possible partitionner un cluster via les spacesnames pour un contrôle plus granulaire des ressources. Ainsi, un cluster peut être segmenté en différentes applications ou pour des environnements de tests ou de production. Enfin du côté des API, Google annonce plus de stabilité y compris pour clusters de taille importante (1000 conteneurs) et un nombre de nœuds conséquent (100). Un chaperon nommé CNCF En complément de cette annonce produit, Google a dévoilé la Cloud Native Computing Foundation (CNCF). Il s’agit d’une initiative épaulée par la Fondation Linux et comprend déjà plusieurs membres comme AT&T, Box, Cisco, Cloud Foundry Foundation, CoreOS, Cycle Computing, Docker, eBay, Goldman Sachs, Google, Huawei, IBM, Intel, Joyent, Kismatic, Mesosphere, Red Hat, Twitter, Univa, VMware et Weaveworks. La CNCF a pour vocation de s’assurer de la bonne exécution des applications dans des environnements Cloud. Si Kubernetes sera le principal service mis en avant au sein de cette fondation, d’autres solutions comme Mesos de Mesosphere ou Swarm de Docker trouveront leur place. Cette initiative intervient quelque mois après le lancement de l’Open Container Project pour éviter l’éclatement de la technologie des conteneurs en de multiples chapelles incompatibles entre elles. A lire aussi : Red Hat prend fait et cause pour Docker… enfin presque Docker : une marche vers la maturité sur fond d’innovation crédit photo : Serz_72 / Shutterstock La sécurité dans le Cloud reste nébuleuse pour les responsables IT Nombreuses sont les entreprises à avoir amorcé la transition vers le cloud sans établir la jonction opérationnelle avec les outils qu’elles exploitent pour protéger leurs données stockées sur site. C’est l’un des principaux enseignements à tirer d’une enquête mondiale menée par le Ponemon Institute pour le compte d’Informatica (intégration de données). Les 528 DSI et professionnels de la sécurité IT européens dont les réponses ont été retenues – voir la méthodologie en page 16 du rapport au format PDF – font globalement remonter les mêmes inquiétudes que leurs 1035 homologues sondés sur le reste de la planète.
Ils se montrent en l’occurrence tout particulièrement préoccupés par leur incapacité à déterminer où se trouvent les données sensibles de leur entreprise et dans quelle mesure celles-ci sont exposées à des attaques informatiques. Ainsi ces profils essentiellement techniques (exerçant pour les trois quarts dans des entreprises de moins de 10 000 collaborateurs et rapportant le plus souvent au CIO ou au CSO) considèrent-ils l’adoption des technologies mobiles, la mise en conformité ou encore la surveillance des employés comme des enjeux « moins importants ». Alors qu’ils étaient, l’année passée, 57 % à craindre de ne pas savoir repérer les données réellement sensibles, ils sont 64 % en 2015. Leurs estimations varient d’ailleurs fortement quant au pourcentage de données pouvant être qualifiées de « confidentielles » : environ un tiers de celles hébergées dans le cloud le seraient, précise ITespresso. Manque de confiance Les entreprises sont globalement équipées : 46 % disposent d’une solution automatisée pour détecter les données sensibles stockées sur site (37 % dans le cloud). Elles mettent aussi en œuvre des technologies de classification (68 %), de monitoring (61 %), de chiffrement (51 %) et d’analyse des risques (45 %). Mais le manque de confiance envers ces solutions est flagrant. Illustration avec les procédures de suivi des accès aux informations sensibles, mises en place dans 70 % des cas pour les données sur site (29 % pour celles dans le cloud), mais considérées comme « présentant peu de risques » par seulement 22 % des répondants. À la lumière de ces statistiques, le Ponemon Institute conclut qu’il « est peu probable » qu’une entreprise qui ne parvient pas à identifier ses données sensibles sur site sache déterminer ce qu’elle a transféré dans le cloud. Un enseignement qui vaut tout particulièrement pour l’Europe, où l’on perçoit une certaine résignation dans l’état actuel : 33 % des données sensibles ou confidentielles stockées dans le cloud sont considérées vulnérables (27 % sur suite). Par ailleurs, moins d’un tiers des entreprises (32 %) ont confiance en leur capacité à juguler les fuites de données ; 31 % en leur gestion des accès utilisateurs ; 30 % en leur aptitude à hiérarchiser l’information. A lire aussi : Cloud, réseau et sécurité au cœur des Bells Labs d’Alcatel-Lucent Avec Silverline WAF, F5 Networks pousse la sécurité applicative dans le Cloud crédit photo © Peshkova – shutterstock
Microsoft veut booster le cloud chez les partenaires Quelles que soient les études, les courbes de la croissance du marché des abonnements et services cloud sont clairement à la hausse : entre 22 et 30%. Microsoft a donc décidé de mettre les bouchées doubles. Ce qui signifie une forte incitation envers son réseau de partenaires, représentant toujours plus de 92% de son chiffre d’affaires. Le programme CSP+ de Microsoft Microsoft étend son programme Cloud Solution Provider sur 131 pays. L’éditeur annonce également que CRM Online et Azure viennent compléter l’offre cloud, qui était jusqu’alors limitée à Office 365, Windows Intune (SaaS de gestion de PC et Applications, inclus dans EMS) et l’Enterprise Mobility Suite ou EMS (Entreprise Mobile Management en mode SaaS). Après CRM Online, Microsoft annonce déjà que Dynamics AX7, la prochaine version cloud de l’ERP, rejoindra ce programme CSP dans l’année à venir. « Avec Azure inclus dans le programme, les partenaires peuvent désormais directement provisionner des ressources et apporter leur propre valeur ajoutée directement sur la plateforme Azure,» précise Jason Zander, vice-président de Microsoft Azure chez Microsoft. «Il peut offrir en direct au client, ou lui assurer des prestations sur toutes offres : IaaS, PaaS, SaaS. Il assure ainsi toute la relation (intégration, gestion, support…). Cependant, Microsoft conserve la possibilité d’interagir directement avec des clients, car certains l’exigent. Mais nous sommes conscients que plus de 80% des entreprises souhaitent passer par un partenaire.» Et surtout le partenaire est libre de fixer sa propre politique de facturation. « C’est une excellente nouvelle!» se réjouit Eric Decroix, PDG de Projetlys, ‘ »pure player » Microsoft et spécialiste français d’Azure. «Nous pouvons désormais proposer des solutions complètes au client et le fidéliser sur la durée avec des budgets récurrents. Ce qui procure aussi une meilleure visibilité financière pour les deux parties. En outre, le contrat n’est plus tripartite avec Microsoft, mais directement entre nous et le client. Ce qui favorise également une meilleure relation client. Et l’arrivée de CRM Online sur ce programme offre encore plus d’opportunités, comme la possibilité de concevoir des offres verticales à l’image de notre Cartable Connecté pour l’élu.» A noter: Projetlys a reçu le prix du Partenaire français Microsoft de l’année 2015. Le cloud hybride Azure ouvert, certifié Microsoft Microsoft annonce le programme Azure Certified for Hybrid Cloud. L’éditeur propose la stack Azure afin que le fournisseur de services en ligne puisse déployer un cloud Azure privé dans son propre datacenter. Cette nouvelle s’adresse donc aux fournisseurs dans cette situation, ou à ceux souhaitant concevoir une solution cloud pouvant s’intégrer avec un cloud Azure dans une approche hybride. « Ainsi, le fournisseur cloud Rackspace a été certifié sur ce programme afin de concevoir des clouds hybrides combinant leurs propres technologies cloud avec des clouds privés Azure,» rapporte Jason Zander. Microsoft propose d’accompagner le fournisseur cloud (ISP pour Internet Service Provider) à déployer son cloud privé Azure, afin d’accélérer le lancement de nouvelles offres utilisant les blocs certifiés Microsoft Azure. Puis vient la certification en sept étapes peut démarrer pour la création
de chaque nouveau service, qui dispose ensuite du logo “Azure Certified for Hybrid Cloud” et peut être publié sur le site de l’ISP. Pour la vente du service certifié, le partenaire peut utiliser ce logo dans son marketing, promouvoir le service sur le site Azure Certified de Microsoft, etc. plus d’information ici. « Cette certification nous aidera à convaincre les clients hésitants à étendre leur informatique au cloud,» estime Eric Decroix. «En effet, faire appel à une société sélectionnée par Microsoft assure l’entreprise que ce partenaire qualifié dispose du savoir-faire nécessaire.» Juste après son rachat par Econocom (prise participation de 64%), la société de services en logiciels libres Alterway vient d’être nominée Partenaire Microsoft mondial 2015 de l’open source sur Azure. « Nous nous sommes toujours intéressés à l’open source sous Windows,» assure Stéphane Vincent, directeur des offres stratégiques et de l’innovation chez Alterway. «Nous proposons quelques briques IaaS Azure, y compris des services Azure comme le load-balancing le CDN, la gestion de la SLA ou encore la sécurité. En revanche, l’orchestration et l’automatisation sont assurées par nos propres outils, full DevOps et de type Infrastructure as Code (pas de script), basées sur des briques comme Ansible ou Puppet. Azure Certified for Hybrid Cloud sera un atout pour proposer nos prestations sur des infrastructures hybrides combinant un cloud Azure privé chez le client (géré par Econocom par exemple) et nos stacks cloud.» Un programme de mentoring pour bien démarrer sur le cloud « Les partenaires souhaitent aller ers le cloud, mais de savent pas forcément comment s’y prendre,» affirme Jason Zander. «Il leur fallait donc un programme pour les aider à faire cette transition.» En effet, adopter les technologies cloud pour un partenaire ne va pas forcément de soi. Parmi les freins à l’essor du cloud, Microsoft a constaté que certains partenaires nécessitaient une aide à la transformation au-delà de l’acquisition de compétences Azure: soumission du service, positionnement, déploiement et support/dépannage. L’Azure Mentor Program (AMP) fournit au partenaire des ressources techniques et l’assistance nécessaires pour une durée de 6 mois incluant aussi l’avant-vente, le déploiement, le l’après- déploiement pour s’assurer qu’il bénéficie du support nécessaire pour acquérir les compétences et bonnes pratiques Azure. Microsoft table sur l’accompagnement de 2000 partenaires sur 2016 via ce programme. Un réseau plus profond pour la Surface Avec Windows 10 sur tous ses tablettes Surface et ses grands écrans tactiles Surface Hub , Microsoft espère dynamiser la combinaison de ces deux équipements dans plusieurs secteurs : santé, banque et finance, distribution, compagnies aériennes, industriels, écoles et gouvernements. C’est pourquoi le géant de Redmond a décidé d’étendre son réseau de partenaires Surface «de quelques centaines à quelques milliers». Un développement qui s’adresse surtout aux intégrateurs avec forte compétence sur le matériel. Ces derniers devront s’orienter vers le portail Microsoft Partner Network Device Partner et vers un distributeur agréé. Microsoft annonce qu’il ajustera la production des équipements selon la demande. A lire aussi : Microsoft peaufine Windows 10 et Office 365 pour les entreprises Gigjam : Microsoft place Cortana au centre du bureau du futur
Télégr@mmes : Apple recrute, Google CNCF, Hacking Team détection, Samsung soutiens Apple a quelques ambitions dans l’automobile et le recrutement de Doug Betts devrait raviver les rumeurs autour de la fabrication d’une voiture électrique. Doug Betts était jusqu’alors vice-président en charge de la qualité chez Fiat Chrysler. Il a une grande expérience du secteur automobile au sein de société comme Toyota, Nissan et même Michelin. Il dispose d’une expertise à la fois dans la production d’automobile, mais aussi dans la satisfaction client. Selon le Wall Street Journal, il n’a donné aucun élément sur la teneur de son poste au sein de la firme de Cupertino, mais il est écrit sur son profil Linkedin qu’il a accepté une mission baptisée « opération ». Google a dévoilé la version 1.0 de Kubernetes, son gestionnaire de conteneurs. Par la même occasion, la firme de Moutain View a annoncé la création d’une fondation baptisée Cloud Native Computing Foundation (CNCF). Il s’agit d’une initiative épaulée par la Fondation Linux et comprend déjà plusieurs membres comme AT&T, Box, Cisco, Cloud Foundry Foundation, CoreOS, Cycle Computing, Docker, eBay, Goldman Sachs, Google, Huawei, IBM, Intel, Joyent, Kismatic, Mesosphere, Red Hat, Twitter, Univa, VMware et Weaveworks. La CNCF a pour vocation de s’assurer de la bonne exécution des applications dans des environnements Cloud. Elle va donc promouvoir des technologies et des logiciels de gestion et d’administration, comme Kubernetes, mais aussi Mesos ou Swarm de Docker. Une société de sécurité, Rook Security, a publié un outil gratuit nommé Milano. Il a pour but de déterminer si son PC ou son réseau est vulnérable aux différents exploits découverts lors du piratage des données de Hacking Team. Dans un premier temps, l’analyse porte sur 93 binaires Windows et 40 fichiers pouvant être utilisés de manière malveillante. La société mettra à jour son outil avec l’analyse des 400 Go de données volées à la firme italienne. Hier, Facebook a aussi mis à disposition des utilisateurs Mac son outil OSquery pour détecter et supprimer les backdoors au sein de l’OS d’Apple. Samsung peut compter sur le soutien de la Silicon Valley dans la guerre sur les brevets menée par Apple. Selon le site Inside Course, Facebook, Google, Dell, HP, eBay et d’autres ont envoyé à la Cour d’Appel un « amicus Curiae », une procédure utilisée en France dans le cadre de l’examen par le Conseil Constitutionnel sur la loi sur le renseignement. Condamné à deux reprises, le montant de l’amende a été revu à la baisse pour Samsung en passant de 930 à 548 millions de dollars. Mais pour les différents groupes IT, le montant reste trop élevé et la méthode de calcul est erronée. Crédit Photo : Juefraphoto-Shutterstock
SAP poursuit sa croissance dans le cloud à marge forcée SAP vient de présenter ses résultats financiers pour le second trimestre, ainsi que son premier semestre 2015. Pour Henri Van der Vaeren, DG de SAP France & Maghreb, « nous avons bien démarré l’année et le second trimestre a été conforté notamment par l’activité Cloud ». Les chiffres parlent d’eux- mêmes. Le chiffre d’affaires pour le trimestre augmente de 20% à 4,9 milliards d’euros. Au sein de ces revenus, l’activité Cloud affiche une croissance de 129% sur un an en franchissant le cap du milliard d’euros (1,056) sur le semestre (552 millions d’euros sur le trimestre). « Il y a eu une accélération des commandes notamment sur HANA, la plateforme In Memory qui a doublé ses clients avec 6400 comptes convertis et une hausse de 140% pour l’offre S4HANA qui comprend 940 clients », explique le dirigeant. Une conquête confirmée avec les nouveaux contrats Cloud qui ont bondi de 162% pour fournir un revenu de 262 millions d’euros. Les ventes de licences de logicielles ont cru de 13% à 3,5 milliards d’euros pour le second trimestre et de 14% à 6,66 milliards d’euros pour le premier semestre. Les analystes ont été déçus par le profit opérationnel qui affiche une progression de 13% sur un an à 1,39 milliard d’euros. « Cela signifie que nous arrivons à monter en puissance dans le Cloud sans trop impacter les solutions on premise », constate le responsable de SAP France. Une stratégie qui impacte la marge opérationnelle qui passe à 28,0% contre 29,8% un an auparavant. On notera par ailleurs l’excellente performance de Business Network avec une croissance de 194% du chiffre d’affaires à 400 millions d’euros au second trimestre. La France rattrape son retard sur le Cloud Sur la France, les chiffres sont également bons avec une croissance à deux chiffres pour les revenus qui se rapprochent du milliard d’euros. Sur la ventilation, Henri Van der Vaeren précise que le on premise a progressé de 13%, alors que l’activité Cloud s’est envolée de 86%. Il avoue que la France a eu du retard sur l’adoption du Cloud, mais le décollage est là. La filiale française annonce le recrutement de 104 nouveaux clients sur l’ensemble des solutions de l’éditeur. Parmi les références citées par le dirigeant, on retrouve Burger King, Vinci Energies ou Primagaz pour des migrations sur HANA (consolidation de bilans financiers) ou sur la rénovation de leur ERP. « En France, nous sommes en mode rattrapage et nous avons un très bon pipeline sur le Cloud au 3ème trimestre », explique-t- il. Sur les autres régions, on constate que la zone Amérique est fortement impactée par le taux de change euro/dollars. Au regard des différents résultats, SAP confirme ses prévisions pour l’année 2015. Sur l’activité Cloud, abonnement et support, l’éditeur allemand s’attend à un chiffre d’affaires compris entre 1,95 et 2,05 milliards d’euros. Le profit opérationnel sera compris dans une fourchette de 5,6 à 5,9 milliards d’euros.
A lire aussi : Analyse prédictive : SAP Predictive Analysis joue les oracles SAP Hana : du In-Memory, mais aussi du Cloud et du Paas Crédit Photo : Viet Gallery-Shutterstock Chris O’Neill, ex Google, devient CEO d’Evernote Le mois dernier, Phil Libin, CEO d’Evernote (application bloc-notes), avait annoncé son intention de quitter ses fonctions. L’intéressé reconnait ne plus avoir le feu sacré pour chapeauter toutes les tâches qui lui incombent. Désormais, on sait qui va le remplacer à travers une contribution blog officielle du co-fondateur et manager démissionnaire : Chris O’Neill, ex-manager de Google qui a occupé différentes fonctions pendant 10 ans au sein de la firme Internet de Mountain View. Il avait notamment pris la direction de la branche Google au Canada et avait intégré le labo secret Google X pour superviser le projet Google Glass pendant plus d’un an. Même si Phil Libin prend du recul, il restera membre du conseil d’administration d’Evernote. Chris O’Neill aura pour tâche d’insuffler un nouveau souffle à Evernote. Dans la foulée, d’autres nominations au top management sont survenues : Jeff Shotts, ex-responsable financier du groupe eBay, prend un poste similaire au sein d’Evernote. Tandis que Linda Kozlowski (ex-directrice Marketing & Business Development pour Alibaba.com à Hong Kong) a endossé en juin des fonctions de COO. Renforcer l’innovation et rêver d’une IPO Ce changement de voilure pourrait correspondre à une volonté d’accélérer le processus d’introduction en Bourse maintes fois annoncé mais jamais entamé. Pour cela, elle devra redoubler d’efforts pour faire converger sa base d’utilisateurs gratuits vers la déclinaison payante. Evernote a su fédérer 150 millions d’utilisateurs dans le monde et son service premium est utilisé dans plus de 20 000 sociétés. Dans une volonté de rendre le service toujours plus attractif, Evernote ne cesse de l’étoffer avec de nouvelles fonctionnalités. Derniers exemples en date : « Contexte » suggère à l’utilisateur d’Evernote du contenu avec ses propres notes et « Work Chat » est un service de messagerie instantanée. Depuis sa création en 2007 en Californie, Evernote a levé plus de 290 millions de dollars en 12 tours de table auprès d’investisseurs tels que Meritech Capital Partners, Sequoia Capital, T. Row Price et
DoCoMo Capital.Sa dernière levée de fonds (70 millions de dollars) remonte maintenant à 2012, avec une valorisation estimée alors à plus d’un milliard de dollars, explique ITespresso. La tâche promet d’être rude face aux géants de l’IT qui redoublent d’efforts dans le domaine clef de la prise de notes 2.0. Google pousse Google Keep, tandis que Dropbox a récemment levé le voile sur « Dropbox Notes » et que Microsoft s’active aussi dans le domaine (misant sur OneNote et sur WunderList après l’acquisition de 6Wunderkinder). A lire aussi : Editeur de texte : Evernote et Google devront Composer avec Dropbox Feedly, Evernote et Deezer victimes d’attaques DDoS Avec Airwatch, VMware veut secouer la mobilité d’entreprise Plus de 16 mois après son acquisition par VMware, et après l’annonce d’une offre WorkSpace Suite en aout 2014 la combinant avec Horizon, VMware réaffirme ses ambitions sur la mobilité d’entreprise. Devenir numéro 1 en France et ailleurs « Notre objectif ? Devenir le leader mondial la gestion de la mobilité, et plus encore du poste de travail de nouvelle génération, quel que soit le terminal,» annonce sans ambiguïté Sylvain Cazard, directeur général de VMware France. «VMware est présent depuis des années sur la gestion de mobilité, et ce positionnement a clairement été renforcé avec l’acquisition d’Airwatch. Et ce segment de produits entre dans l’approche globale consistant à offrir aux entreprises des solutions de type SDDC (software defined datacenter) permettant d’exécuter toutes les applications ou d’y accéder à partir de tout terminal: PC, tablette, smartphone…» Certain du potentiel de cette offre, le dirigeant français annonce la création de 5 emplois en plus dans l’effectif français d’Airwatch. Si le support reste localisé en Irlande, les commerciaux et les avant-vente désormais locaux auront pour charge de développer le marché. En outre, les revendeurs VMware peuvent revendre des solutions AirWatch depuis début juillet. L’offre double est maintenue en mode SaaS et en logiciel sur site reposant sur le même code informatique, ces deux solutions peuvent éventuellement fonctionner en mode hybride. Un SaaS complet pour gérer toute la mobilité Dans la transition du modèle client/serveur (ou antérieur) vers une activité mobile, les entreprises souhaitent non seulement accéder à leurs applications en toute sécurité, mais aussi développer des applications mobiles, ou en profiter pour favoriser le travail en mode collaboratif. L’offre repose donc désormais sur le socle SDDC One Cloud de VMware (favorisant l’intégration
avec les autres briques VMware). Trois briques coexistent au-dessus : Horizon Desktop pour la gestion des postes Windows, Airwatch Mobile (offre EMM –Entreprise Mobile Management) et Content Collaboration (ex Secure Content Locker offrant partage, et synchronisation de contenu). Côté collaborateur, les services sont regroupés dans la couche Workspace Suite, établissant ainsi définitivement le pont entre l’informatique et les utilisateurs. La Workspace Suite est facturée par utilisateur et par mois uniquement (à partir de 450 euros par mois). Ce qui signifie qu’un utilisateur peut être équipé de plusieurs terminaux, mobiles ou non. Un argument plutôt incitatif. L’intégration d’Airwatch avec sa solution de réseau virtuel NSX élève encore le niveau de sécurité. Par exemple, il sera possible de mettre automatiquement en place un VPN pour chiffrer les échanges entre un mobile appelant une application et la machine virtuelle sur laquelle tourne cette application du système d’information. En outre, un firewall dynamique pourra isoler cette machine virtuelle du reste du SI. Bref : ceinture et bretelles! Pas de mobilité sans applications et développement « Airwatch compte aujourd’hui 2000 employés dans 15 pays et 11 bureaux locaux,» rappelle Charles Hirel, directeur commercial Europe du Sud chez AirWatch by VMware. «Si chaque développement d’application mobile donne lieu à un déploiement assez aisé, il est souvent plus complexe d’en assurer la bonne configuration ou d’en assurer la sécurité.» Conscient de l’importance des applications dans le cadre de la mobilité, et donc du développement de ces applications, Charles Hirel a rappelé l’initiative ACE annoncée en lors du mobile World Congress en mars 2015. AirWatch, Cisco, Box, Salesforce, Workday et Xamarin, ont initié l’alliance ACE (App Configuration for Enterprise) pour définir un standard open source de gestion et de sécurisation des applications déployées via des solutions d’Enterprise Mobility Management (EMM). «Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises ont rejoint le mouvement, dont bigtingam, deputy.com, Docusign, Dropbox, Everbridge, imprivatan Microstrategy…» souligne Charles Hirel. Parmi les fonctions décrites dans ce standard : sécurisation de la connectivité de l’application au réseau de l’entreprise, capacités de configuration, accès au SI par des applications natives depuis un appareil compatible et sécurisé et avec contrôle d’accès, plusieurs politiques de sécurité pour éviter les fuites de données (dont le contrôle du copie/coller), ou encore un outil d’effacement à distance des données d’entreprise à partir d’appareils perdus ou volés. ACE ambitionne de faciliter l’adoption de standards pour le développement d’applications (Google Play et App Store) visant à simplifier leur gestion par les aux solutions d’EMM 5nterprise Mobile Management). Enfin, Airwartch a conclu un accord avec Apple pour développer des applications mobiles verticales dans l’éducation, la santé, le transport, la distribution et la finance. Par ailleurs, Airwatch a présenté Identity Manager qui permettra de garantir une authentification unique pour accéder à l’ensemble des applications mobiles qu’elles proviennent du système d’information de l’entreprise ou de services cloud, quel que soit le terminal. En quelques mois, Airwatch et VMware ont mené de nombreuses initiatives dans la gestion de la mobilité, montrant sa détermination à se positionner comme un leader du marché. A lire aussi : Yasmine Abbas, AirWatch : « Appliquer le MDM à tous les terminaux» MDM : AirWatch intègre les services mobiles de HP
crédit photo © nopporn – shutterstock Telegr@mmes : Orange 4G, Firefox OS 2.5, General Electric Office 365 Orange a mis à jour sa carte du très haut débit mobile et annonce couvrir 76% de la population en 4G. L’opérateur distance son principal rival, Bouygues Telecom qui revendique 72% de couverture de la population. Sans surprise, sur la carte les principales villes sont relativement bien couvertes par la 4G. Si la majorité de la population dispose d’un accès au très haut débit mobile, il n’en va pas de même sur la couverture du territoire qui en décembre dernier correspondait à 22 et 23% pour les deux opérateurs. La Fondation Mozilla a donné les grandes lignes de la révision de Firefox OS version 2.5. Ce projet s’articule autour de 3 axes : une interface centrée sur l’utilisateur, une plateforme poussée au-delà des technologies web et un renforcement de l’implication communautaire. Par ailleurs, le rythme de publication de version passe à 6 mois. La fondation stipule que le prochain Firefox OS sera plus personnalisable et plus sécurisé. General Electric vient d’annoncer un accord avec Microsoft pour basculer l’ensemble de ses collaborateurs sur Office 365. Un gigantesque contrat qui va voir les 300 000 salariés dans 170 pays adopter la suite bureautique et collaboratif en mode Cloud de la firme de Redmond. Le DSI de GE avait des exigences comme disposer d’un ensemble complet de fonctionnalités comme Skype Business, la collaboration en équipe, la messagerie, la co-édition, etc.Il réclame aussi des API pour connecter Office 365 avec des applications critiques. Crédit Photo : Juefraphoto-Shutterstock Les baies flash de Dell accueille la technologie TLC En pleine consolidation de ses offres de stockage, Dell a profité du début de l’été pour dévoiler sa stratégie de baies flash. A l’heure où les concurrents dégainent des solutions capacitaires et utilisent des technologies grand public pour abaisser le coût de équipements, le constructeur Texan innove en rajoutant un tier à ses systèmes de stockage Compellent. Dès son lancement dans l’aventure des baies full flash, Dell avait pris le parti de mixer deux technologies de mémoire flash :
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