LIVRET METEO " Atelier météo et énergie "
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Appel à projets de Promotion de la Culture Scientifique et Technique « Atelier météo et énergie » LIVRET METEO Réalisé par : Forum des Jeunes pour la Promotion du Développement (FOJEPDE) BP : 30286 Yaoundé-Cameroun Tél.: (00237) 99 44 20 93/ 77 48 93 76/ 99 19 28 58 Janvier 2008
Sommaire Introduction ……………………………………………….2 I- Climat et Changements climatiques ……………3 II- Quelques phénomènes météorologiques et leur formation…………………………………4 III- Mesures des paramètres météorologiques ……...5 IV- Fonctionnement des appareils de mesures rencontrées dans les stations météorologiques….6 V- Album photo atelier météo …………………….15 VI- Lexique météorologique ……………………….18 Quelques références ……………………………………..27 Et pour en savoir plus ……………………………………28
Introduction La météorologie est la science des phénomènes atmosphériques qui déterminent le temps. Elle a pour but de connaître l’état de l’atmosphère terrestre, de comprendre les phénomènes qui s’y déroulent, de décrire le temps qu’il fait et de prédire le temps qu’il fera. A partir de cette définition, on peut à tord ou à raison penser que la météo est inaccessible pour la plupart des jeunes collégiens. Pourtant, sans entrer dans les subtilités les plus complexes, il est possible pour eux de comprendre un bon nombre de phénomènes météorologiques qu’ils rencontrent dans la vie courante. Ceci les empêcherait de recourir aux méthodes peut orthodoxes telles les pratiques magico religieuses, et de développer en eux les bases d’une compréhension de la nature sous la houlette d’une solide logique cartésienne. Dès lors l’initiative du FOJEPDE peut à juste titre être qualifié de prométhéenne car elle s’inscrit dans une perspective de vulgarisation et de démystification à la fois de l’univers de la science météorologique et celui très conjecturé du fonctionnement climatique. Le présent livret, qui fait suite aux ateliers météo organisés par le FOJEPDE à Yaoundé, Douala et Bafoussam, se donne pour principales ambitions de permettre aux différents participants d’en conserver le maximum de connaissance, de mieux comprendre l’utilisation des différents appareils de mesures rencontrés dans les stations météorologiques, de ne plus être surpris face à la manifestation des phénomènes météorologiques et d’assurer la maintenance d’une station de mesures, car ayant compris le principe de fonctionnement des appareils de mesure.
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE I- Climat et Changements climatiques Le climat est l’ensemble des phénomènes météorologiques terrestres caractéristiques d’une région et moyennés sur plusieurs décennies. Le mot climat vient du grec klima, qui fait référence à l’inclinaison des rayons solaires par rapport à la surface de la Terre. Cette étymologie souligne le rôle moteur que joue le rayonnement solaire incident et l’énergie reçus par notre planète. En fonction de celle-ci, nous avons plusieurs types de climat correspondant aux grandes zones terrestres. Les 04 grands types de climat sont : le climat équatorial, le climat tropical, le climat tempéré et le climat polaire. Le principal facteur qui influence le climat est le soleil, car ce dernier est la source d’énergie qui alimente la manifestation des phénomènes atmosphériques. Comme autre facteur du climat, nous pouvons également évoquer la position géographique qui détermine la quantité d’énergie reçue par l’espace géographique du soleil. Les zones intertropicales reçoivent par exemple plus d’énergie solaire que les zones polaires, tout simplement parce que les rayons solaires y arrivent verticalement. Le relief est un autre facteur du climat ; en effet, la pression atmosphérique, les précipitations et la vitesse du vent sont fonction du type de relief qui caractérise une région donnée. On entend par changement climatique la variation anormale des paramètres qui caractérisent le climat d’une région. En particulier, le réchauffement climatique est l’augmentation anormale de la température. Ce réchauffement anormal est essentiellement dû aux activités humaines, qui perturbent le climat. Les rejets atmosphériques anthropiques sont la principale cause d’accentuation de l’effet de serre, qui tend à augmenter significativement la température moyenne terrestre 3
Livret météo et diminue la couche d’ozone qui arrête une grande partie des rayons ultraviolets solaires, nocifs pour le règne animal. Cette couche est située dans la stratosphère, vers 40 km d’altitude. Elle est formée par des réactions photochimiques (combinaison d’oxygène moléculaire (O2) et d’oxygène atomique (O)), catalysées par le rayonnement solaire. Plusieurs phénomènes visibles sont aujourd’hui imputables au changement climatique. Nous pouvons citer entre autre les perturbations de délimitation des saisons, la diminution des pluies, la manifestation à des fréquences inhabituelles des cyclones, l’augmentation du niveau de la mer, les échecs dans la prévision du temps, etc. II- Quelques phénomènes météorologiques et leur formation La pluie est une précipitation d’eau atmosphérique sous forme de gouttes, résultat de la liquéfaction de la vapeur d’eau contenue dans l’air atmosphérique sous l’effet de son refroidissement. Le nuage qui se forme ne donne des pluies qu’avec l’accroissement de la taille des gouttelettes, qui ne peuvent plus alors rester en suspension. Le refroidissement de l’air peut être obtenu de trois manières différentes : - suite à une ascension par convection naturelle, l’air chaud, moins dense monte et rencontre une zone plus froide (car la température diminue avec l’altitude); - les structures montagneuses peuvent changer la direction d’un vent humide et lui donner une direction verticale ascendante. L’air chaud se déplaçant vers une région plus froide se refroidit ; - à la rencontre d’un vent venant en sens opposé, l’air chaud monte et se refroidit. L’orage est un ensemble de manifestations atmosphériques des systèmes nuageux de grandes dimensions, caractérisées par la 4
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE présence simultanée des nuages, des pluies violentes, de la grêle, éclairs, tonnerre, rafales de vent. L’éclair est un phénomène lumineux intense et bref qui accompagne une décharge électrique d’orage dans l’atmosphère. Les éclairs peuvent se produire dans un nuage, entre deux nuages ou entre un nuage et le sol. Le Brouillard est un mélange d’air humide et de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère, tout près du sol. La neige est une précipitation de cristaux de glace agglomérés en flocons, dont la plupart sont ramifiés, parfois en étoile. La prévision de ces phénomènes se fait après une étude des mécanismes de base qui conduisent à leur formation ou leur manifestation, en se basant essentiellement sur les principes de continuité spatiale et temporelle et sur le caractère déterministe de la physique. Ces études ont comme support de longue série de données provenant de plusieurs stations basées au sol. III- Mesures des paramètres météorologiques On appelle paramètre météorologique toute grandeur physique mesurable ou observable, dont la connaissance peut apporter un renseignement sur l’état de l’atmosphère. Les observations les plus répandues s'effectuent dans des stations météorologiques. L'équipement de base est l'abri météorologique installé dans un lieu dégagé. Placé à 2 m au- dessus du sol, il renferme des instruments de mesure homologués, protégés des rayons solaires et de l'agitation du vent. Ce sont les thermomètres à minima et à maxima, qui marquent la température la plus basse et la plus élevée de la journée ; le thermographe, qui enregistre les variations de la température au fil des heures, des jours, des semaines ; 5
Livret météo l'évaporomètre, qui mesure la hauteur d'eau évaporée ; l'hygromètre ou psychromètre qui, par la température de l'air sec et de l'air humide, indique l'humidité de l'air, tandis que l'hygrographe enregistre les variations du taux d'humidité ; le barographe ou baromètre enregistreur signale les variations de la pression. À proximité de l'abri météorologique se trouvent un pluviomètre et un pluviographe qui mesurent les hauteurs d'eau précipitées, une girouette qui indique la direction d'où vient le vent, un pyranomètre qui mesure le rayonnement solaire, un anémomètre qui en mesure la vitesse et un héliographe qui enregistre la durée d'insolation quotidienne. La nébulosité, exprimée en octas ou huitièmes de ciel couvert, doit être appréciée par l'observateur au moment des relevés. L'Organisation Météorologique Mondiale repose sur le relevé et la collecte des mesures au même moment partout dans le monde et dans les mêmes conditions. Dans les stations de base, les mesures courantes (température, pression, humidité, nébulosité, etc.) sont effectuées toutes les 6 heures (0 h, 6 h, 12 h, 18 h) en temps universel (heure du méridien de Greenwich). IV- Fonctionnement des appareils de mesures rencontrées dans les stations météorologiques En plus des méthodes numériques qui permettent de conjecturer l’évolution de l’état atmosphérique vers un futur proche, les mesures des paramètres météorologiques sont un support indéniable dans les prévisions météorologiques. Les prévisions seront donc de bonne qualité si les données utilisées le sont aussi. La qualité des données est par ailleurs directement fonction de celle des appareils de mesure. C’est pour cette raison que les appareils utilisés dans les stations de mesure doivent être bien étalonnées, et avoir une précision jugée acceptable par l’Organisation Météorologique Mondiale. 6
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE Dans ce qui suit, nous présenterons quelques appareils couramment rencontrés dans les stations météorologiques. Abri météorologique L'abri météorologique réalise l'équilibre thermique du thermomètre avec l'air, en minimisant les échanges avec des sources de chaleur ou de froid qui pourrait fausser la mesure (par ses parois latérales et supérieures), il protège également le thermomètre du rayonnement solaire qui le réchaufferait. Pour éviter au mieux la pénétration des rayons solaires, ses portes d'accès doivent s'ouvrir au NORD dans l'hémisphère Nord et au SUD dans l'hémisphère Sud. Thermomètre à maxima-minima Un thermomètre à maxima-minima indique la température la plus haute et la température la plus basse de la journée ainsi que la température à l'instant du relevé. Le mercure contenu dans le réservoir repousse devant lui deux index colorés qui restent bloqués par le frottement contre la paroi lorsque la colonne de mercure se retire. Le minimum atteint se lit donc à la base de l'index de gauche ( -10°C sur le schéma) et le maximum atteint se lit à la base de l'index de droite ( +35°C sur le schéma). La température à l'instant du relevé se lit au sommet de la colonne de mercure à droite ou à 7
Livret météo gauche ( +23°C sur le schéma). Après chaque relevé, on ramène les index au contact du mercure. Suivant le modèle, - on les déplace avec un aimant - on appuie sur un bouton poussoir qui écarte la paroi. Les index redescendent sous leur propre poids. Thermomètre simple : Le thermomètre est sans aucun doute l'instrument météorologique le plus utilisé. Le principe de fonctionnement d'un thermomètre utilise la propriété qu'ont certains corps de se dilater ou de se contracter suivant la température. Il existe des thermomètres à alcool (peu précis), à mercure (précis mais coût plus élevé), à bilames (peu précis) et enfin, les électroniques (précis et coût variable). Certains d'entre eux existent en enregistreur. (thermographe) Hygromètre : L'hygromètre permet d’effectuer la mesure de l’humidité. Il convient toutefois de distinguer l'humidité absolue (correspondant à la masse d'eau contenue à un moment donné dans un certain volume d'air) et l'humidité relative (pourcentage correspondant au rapport entre le poids d'eau existant et le poids d'eau limite que pourrait contenir la masse d'air). Il existe plusieurs types d'hygromètres. Le plus simple étant l'hygromètre à cheveux (présenté sur la figure ci-dessus) puis l'hygromètre électronique, tous deux permettant une lecture directe de l'humidité relative. Le principe de l'hygromètre à cheveux repose sur la propriété qu'ont les cheveux humains et plus particulièrement les cheveux féminins naturellement blonds de s'allonger quand l'humidité relative est élevée et inversement. Comme le capteur est une mèche de cheveux 8
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE morts, l'hygromètre doit être étalonner tous les six mois. Il existe un autre type d'instrument pour mesurer ou évaluer l'humidité de l'air : le psychromètre. Le psychromètre, qui est une combinaison entre un thermomètre sec et un autre humide, peut être utilisé, mais un calcul (ou l'utilisation d'une table psychrométrique) est nécessaire pour en déterminer l'hygrométrie. Baromètre : Il existe 3 types de baromètres : baromètres avec colonne de mercure, baromètres anéroïdes et baromètres électroniques. Le baromètre permet de mesurer la pression atmosphérique. Il en existe différents modèles. Le plus ancien, le baromètre de Torricelli, était constitué d'un long tube rempli de Baromètre anéroïde mercure retourné sur une cuve contenant du mercure. Le plus couramment utilisé est le baromètre anéroïde. Il est constitué d'une boîte métallique vidée de son air qui se déforme plus ou moins selon la valeur de la pression atmosphérique. L'unité utilisée pour mesurer la pression atmosphérique est l'hectopascal (hPa). On utilise parfois le millibar ( 1 mbar = 1hPa). La pression atmosphérique " normale ", au niveau de la mer, vaut 1013 hPa. Si elle augmente on parle alors d'anticyclone, signe de beau temps. Si elle diminue, on parle alors de dépression, signe de mauvais temps. La météorologie s’intéresse plus à la variation de pression (dans un intervalle de temps connu), que la valeur absolue de la pression. 9
Livret météo Pluviomètre Un pluviomètre permet de mesurer la quantité d'eau tombée en un lieu donné et pendant une durée donnée. Il est constitué : · D'un entonnoir ou cône de réception · D'un réservoir gradué en " mm de précipitations" Les précipitations solides sont mesurées après qu'elles aient fondu. Certains pluviomètres sont munis d'un dispositif de "pré-chauffage" permettant entre autre, de faire fondre la neige ou la grêle avant d'effectuer la mesure.1mm de précipitations correspond à 1 L d'eau par m2. Le pluviomètre doit ne recevoir que l'eau tombée du ciel et non celle qui pourrait s'égoutter des arbres, d'un toit ou projetée par rebondissement sur le sol. Sans quoi, toute mesure ne serait plus significative. L'emplacement idéal serait de le maintenir sur un piquet à une hauteur d'au moins 1 mètre et dans un endroit parfaitement dégagé et plat. Girouette Une girouette permet de connaître la direction du vent. Elle doit être au préalable orientée avec une boussole. La direction du vent à considérer n'est pas celle observée au sol mais plutôt sa direction en altitude. Les vents au sol subissent une déviation et un freinage, dus aux frottements de l'air sur la surface terrestre et à la rotation terrestre. Girouettes et anémomètres sont donc installés le plus haut possible. Anémomètre Un anémomètre mesure la vitesse du vent. Cette vitesse peut s'exprimer dans différentes unités : - en échelle Beaufort (graduée de 0 à 12) - en m/s - en km/h - en nœuds 1 nœud = 1,85 km/h = 0,514 m/s. 10
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE Evaporomètre Il permet d'évaluer l’importance de la vitesse d’évaporation d'un volume d'eau donné (exprimée en mm par jour, par mois ou par an). Le pouvoir évaporant de l'air est mesuré par l'intermédiaire d'une surface normalisée imbibée d'eau. Pyranomètre Le pyranomètre est constitué d’une thermopile comportant plusieurs pseudo thermocouples de type cuivre constantan. Ils mesurent la différence d’énergie reçue par une surface noire et une blanche. Une coupelle en verre limite la perte de chaleur par convection et les effets perturbateurs du vent. Ce dispositif accroît les fuites thermiques vers le boîtier et évite un échauffement trop important de la thermopile. Une cartouche contenant un produit desséchant (Silicagel par ex.) se fixe sous la surface réceptrice de l’instrument. Il limite la condensation interne sur la coupelle qui entacherait les mesures. La bande spectrale de mesure correspond à l’ensemble des longueurs d’onde émises par le Soleil et reçues par la surface de la Terre. Cette gamme couvre du rayonnement visible à l’infrarouge thermique. Les données horaires sont le résultat d’une intégration dont le pas de l’échantillonnage est de 5 secondes. Il doit être installé dans un endroit dégagé, sans obstacle projetant son ombre sur le capteur et loin d’un mur blanc qui réfléchi le rayonnement solaire. Il est installé sur un mât de 1.5 mètre environ. Un niveau à bulle solidaire du corps de l’instrument permet de surveiller l’horizontalité. Elle est réglée à l’aide de vis de calages à molette. 11
Livret météo Héliographe L’héliographe Campbell-Stokes se compose essentiellement d'une sphère de verre de 0,10 m de diamètre fixée concentriquement sur un support de forme circulaire. Celui-ci est muni de trois paires de rainures dans lesquelles une bande de carton spécial peut être passée. Elles permettent d'installer la bande de carton à différents niveaux en fonction de la saison. Lorsque le soleil brille, son image se forme sur la bande de carton qui est carbonisée à cet emplacement. Comme la Terre tourne, on a pas besoin de mouvement mécanique sur l’appareil : la lumière qui passe par une fente se déplace régulièrement et quand il n' y a pas de soleil, la feuille reste vierge. Les bandes sont graduées en heures et le dépouillement des données consiste à mesurer la longueur des traces et à les convertir en temps. Ce type de mesure est relativement imprécis car la combustion du carton est possible à différents degrés et loin d'être toujours évidente à discerner. On distingue également des héliographes automatiques. Certains sont constitués de deux cellules photovoltaïques dont l'une reçoit le rayonnement solaire global et l'autre uniquement le rayonnement diffus grâce à un écran. Lorsque le soleil est présent, les deux cellules délivrent des signaux déséquilibrés, suivant une valeur seuil donnée. Thermographe Cet appareil est utilisé pour enregistrer l'évolution des températures en fonction du temps. Le thermographe utilise en fait un bilame métallique dont l'une des extrémités est reliée à une pointe feutre qui inscrit les 12
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE variations de température sur un diagramme, lui même enroulé sur un cylindre tournant, mû par un mouvement d'horlogerie. Hygrographe L'hygrographe utilise la propriété de certaines molécules organiques (comme la kératine des cheveux) qui se dilatent ou se rétractent en fonction de l'humidité relative ambiante. Une mèche de cheveux est fixée sur un support par une extrémité. L'autre extrémité mobile, est reliée à un mécanisme qui en amplifie les variations de mouvement. Un stylet, asservi à l'ensemble, inscrit les variations d'humidité sur un diagramme, lui même enroulé sur un cylindre tournant, mû par un mouvement d'horlogerie (ensemble mécanique similaire à celui d'un thermographe ou d'un barographe). Pluviographe Le pluviographe se distingue du pluviomètre en ce sens que la précipitation, au lieu de s'écouler directement dans un récipient collecteur, passe d'abord dans un dispositif particulier (réservoir à flotteur, augets, etc) qui permet l'enregistrement automatique de la hauteur instantanée de précipitation. L'enregistrement est permanent et continu, et permet de déterminer non seulement la hauteur de précipitation, mais aussi sa répartition dans le temps donc son intensité. Les pluviographes fournissent des diagrammes de hauteurs de précipitations cumulées en fonction du temps. Le pluviographe à augets basculeurs comporte, en dessous de son entonnoir de 13
Livret météo collecte de l'eau, une pièce pivotante dont les deux compartiments peuvent recevoir l'eau tour à tour (augets basculeurs). Quand un poids d'eau déterminé (correspondant en général à 0,1 ou 0,2 mm de pluie) s'est accumulé dans un des compartiments, la bascule change de position : le premier auget se vide et le deuxième commence à se remplir. Les basculements sont comptés soit mécaniquement avec enregistrement sur papier enroulé autour d'un tambour rotatif, soit électriquement par comptage d'impulsions : appareil permettant l'acquisition d'événements en temps réel, développé par l'HYDRAM en 1983. Les pluviographes à augets basculeurs sont actuellement les plus précis et les plus utilisés. Pluviographe à augets et système d’enregistrement électronique 14
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE V- Album photo atelier météo Date : 12 octobre 2007 Lieu : laboratoire de recherches énergétiques de Nkolbisson Sujet : atelier météo de Yaoundé avec les jeunes Photo réalisée par le FOJEPDE Date : 13 octobre 2007 Lieu : Nsimi-zoetelé (Ebolowa-Cameroun) Sujet : atelier météo avec les jeunes Le pluviomètre enregistreur et à lecture directe Photo réalisée par le FOJEPDE Date : 13 octobre 2007 Lieu : Nsimi-zoetelé (Ebolowa-Cameroun) Sujet : atelier météo avec les jeunes Photo réalisée par le FOJEPDE 15
Livret météo Date : 20 octobre 2007 Lieu : Bibliothèque du collège de la salle Sujet : atelier météo de Douala avec les jeunes Photo réalisée par le FOJEPDE VI- Lexique météorologique A Abri météorologique : Construction légère destinée à accueillir des capteurs et des instruments de mesures météorologiques et à les protéger des effets parasites de l'environnement. Absorption : Propriétés qu’ont certaines molécules de consommer une partie du rayonnement électromagnétique à des longueurs d’onde déterminées, ainsi le CO2 absorbe le rayonnement infrarouge de la Terre mais n’absorbe pas le rayonnement du Soleil dans le visible. Aérosols : Minuscules particules solides (poussière) ou liquides (brouillard) en suspension dans l’air, très finement réparties. Les aérosols jouent un rôle important dans la chimie de l’atmosphère car il peut se produire entre eux des réactions chimiques entraînant la formation de substances agressives. Air : Constitué, en volume, d’azote (77%), d’oxygène (21%) d’argon (1%), de vapeur d’eau, de gaz carbonique et autres gaz en très faible quantité, dont l'ozone. Il tient aussi en suspension des aérosols minéraux ou organiques (poussières, micro-organismes…) Albédo : Fraction du rayonnement solaire réfléchi par la Terre. Anémomètre : Instrument qui sert à mesurer la vitesse du vent Altocumulus : Type de nuages moyens pommelés, situés entre 3 et 7 km d’altitude Altostratus : Type de nuages moyens en voile, situés entre 2 et 7 km d’altitude Anémomètre : Instrument destiné à mesurer la vitesse du vent. Anthropique : Résultant de ou produit par l’homme. Anticyclone : Zone de l’atmosphère dans laquelle la pression au niveau de la mer est élevée Aphélie : Point de la trajectoire de la Terre autour du Soleil la plus éloignée du Soleil. Actuellement, la Terre est à l’aphélie au début de juillet (voir périhélie). 16
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE Arc-en-ciel : Phénomène atmosphérique lumineux, en forme d’arc de cercle, provoqué par la séparation des couleurs de la lumière solaire dans les gouttes de pluie. Ascendance : Courant aérien se déplaçant de bas en haut Atmosphère : L’atmosphère terrestre se compose de plusieurs couches. De haut en bas, on distingue la troposphère (de 8 à 17 km d’altitude environ), la stratosphère (de 12 à 30 km environ), la mésosphère (de 30 à 80 km environ), l’ionosphère (jusqu’à environ 400 km) et l’exosphère allant jusqu’à l’espace extra atmosphérique (à partir de 400km). Les recherches se concentrent pour l’instant sur les zones de la troposphère déterminantes pour la météorologie et les processus climatiques mondiaux. L’atmosphère de la Terre est constitué d’azote (77%), d’oxygène (21%) d’argon (1%), de vapeur d’eau, de gaz carbonique et autres gaz en très faible quantité. Avalanche : Importante masse de neige qui dévale les flancs d'une montagne, en entraînant souvent de la boue, des pierres, etc. Averse : Pluie subite et abondante, de courte durée B Bar : Ancienne mesure de pression. 1 bar = 1000 hectopascal = 105 pascal. Baromètre : Instrument destiné à mesurer la pression atmosphérique Beaufort (échelle de) : Echelle utilisée pour mesurer la force du vent, graduée de 0 à 12 degrés Bilan radiatif : Evaluation du flux de rayonnement "net", c'est-à-dire de la différence entre le gain d'énergie de rayonnement fourni par l'absorption et la perte de cette même énergie causée par l'émission, compte tenu du rayonnement incident non absorbé. Biosphère : Ensemble des écosystèmes de la planète, comprenant tous les êtres vivants et leurs milieux. Elle est constituée de la basse atmosphère, l’hydrosphère et le sol où la vie est présente. Bourrasque : Désigne tout épisode de grand vent impétueux et de courte durée ; ce terme s’emploie en particulier pour caractériser la nature de certains coups de vent en mer. Brise : Vent côtier dû au contraste de température entre la Terre et la mer Brouillard : Mélange d’air humide et de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère, tout près du sol, le brouillard réduit la transparence de l’air et limite la visibilité des objets. En météorologie, on dit qu’il y a du brouillard si la visibilité est inférieure à 1 kilomètre. Bruine : Petite pluie très fine Brume : Lorsque l’air contient beaucoup de particules en suspension, sa transparence est réduite et la visibilité des objets est moins bonne. En météorologie, on parle de brume si la visibilité, près du sol, est inférieure à 5 kilomètres, mais supérieure à 1 kilomètre. C Carbone 14 : Isotope radioactif du carbone qui se désintègre au cours du temps, ce qui permet de déterminer l’âge de certains fossiles trouvés dans les sédiments. Carbonique (gaz) (CO2) : L’atmosphère en contient très peu (0.0035%) mais sa concentration augmente très rapidement. Absorbant le rayonnement terrestre, il participe à l’effet de serre. Centre d’action : Région de l’atmosphère qui commande l’écoulement de l’air dans un certain domaine géographique. Centre départemental de la météorologie. En France, chaque département est doté d’un centre météo responsable de l’observation, de la prévision du temps et du service aux usagers, chacun de ces centres fait partie de Météo- France. Chlorofluorocarbone (CFC) : Plus connus sous le nom de leur marque commerciale, fréon, les CFC s’attaquent à la couche d’ozone et participent à l’effet de serre. Les chlorofluorocarbones (CFC) sont des liquides ou des gaz inodores et inoffensifs. Ils sont 17
Livret météo utilisés comme réfrigérants dans les réfrigérateurs et les climatisations et, jusqu’à lui y a quelques années, ont très souvent servi de propulseurs d’aérosols. Leur durée de vie est d'environ 100 ans dans l’atmosphère. Circulation générale : Description moyenne des grands mouvements de l’atmosphère. Cirrus : Type de nuages élevés, situés vers 10 km d’altitude. Climat : Ensemble des phénomènes météorologiques (température, humidité, ensoleillement, pression, vent, précipitations) qui caractérisent l'état moyen de l'atmosphère en un lieu donné. Conditions atmosphériques habituelles, en un lieu particulier, dans une région, ou même sur la Terre entière. On distingue donc, entre autres, microclimat, climat local, urbain, zonal, régional ou mondial. Climatologie : Branche de la météorologie consacrée à l'étude des climats. Les observations météorologiques archivées sur le plus grand nombre possible de sites géographiques (en surface et en altitude), et d'années pour chaque site, constituent le matériel statistique grâce auquel la climatologie étudie l'état physique moyen de l'atmosphère et ses variations dans le temps et l'espace. Condensation : Passage d’une substance (par exemple l’eau) de l’état gazeux à l’état liquide. Continental (climat) : Climat dominé par l’influence du sol. Les précipitations, modérées, sont maximales en été, tandis que la température est très chaude l’été et très froide l’hiver. Convection : En météorologie, ce terme désigne les mouvements ascendants de l’air provoqués par la chaleur emmagasinée dans la surface terrestre. Coriolis (force de) : Force due à la rotation de la Terre et qui s’applique à tout corps en mouvement. Négligeable dans la vie courante, elle devient importante à l’échelle des grands mouvements de l’atmosphère et de l’océan. Corps (d’une perturbation) : Partie la plus active d’une perturbation, comprenant les deux bandes nuageuses liées aux fronts et à l’occlusion. Courant-jet : Courant aérien situé en altitude (vers 10km) et comportant des vents d’Ouest très rapides. Crue-éclair : Inondation soudaine provoquée par des pluies à caractère orageux. Cumulonimbus : Type de nuages à fort développement vertical, à l’origine des orages. Cumulus : Type de nuages à développement vertical. Cycle : Evénement qui se reproduit de façon répétitive : le cycle jour-nuit, le cycle des saisons… Cycle de l’eau : Ensemble des transformations de l’eau et de ses échanges entre l’atmosphère et la surface de la Terre. Cyclone : Zones de très basse pression qui se forme dans les régions tropicales et autour des quelles les vents peuvent dépasser 200 km/h (synonymes : ouragan, typhon). D Degré Celsius : Unité de mesure de la température de l’air, en abrégé °C. Par définition, 0°C est la température à laquelle la glace fond. 100°C est celle à laquelle l’eau bout. Dépression : Zone de l’atmosphère dans laquelle la pression au niveau de la mer est basse, associée aux perturbations météorologiques, les dépressions sont caractéristiques des climats tempérés. Dans les régions tropicales, elles peuvent donner naissance aux cyclones. Diagramme climatique : Diagramme montrant, mois par mois, la variation en un lieu donné d’une grandeur climatique (la température, les précipitations, l’ensoleillement…). Diffusion : Action par laquelle un corps matériel (par exemple une molécule de gaz ou une gouttelette) éparpille la lumière dans toutes les directions. 18
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE Direction (du vent) : L’une des deux grandeurs qui caractérisent le vent. En météorologie, on donne toujours la direction d’où vient le vent. Elle est repérée par rapport aux points cardinaux (nord, est, sud, ouest). Dispersion (des polluants) : Action des mouvements de l’atmosphère (le vent et les mouvements verticaux) qui évacue les polluants ou les dilue dans un plus grand espace. Lorsque la dispersion est suffisante, les teneurs en polluants diminuent et cessent d’être dangereuses Durée du jour : Intervalle de temps qui sépare le lever, du coucher du soleil. E Echéance : Pour une prévision météorologique, intervalle de temps qui sépare l’instant initial (le départ de la prévision) du moment auquel la prévision s’applique. Par exemple, si l’instant initial est le 10 juillet à 0h et que la prévision est faite pour le 12 juillet à 12 h, l’échéance de la prévision est de 60 heures. Eclair : Phénomène lumineux intense et bref qui accompagne une décharge électrique d’orage dans l’atmosphère. Les éclairs peuvent se produire dans un nuage, entre deux nuages ou entre un nuage et le sol. Ecliptique : Surface plane dans laquelle s’effectue la révolution de la Terre autour du soleil. Effet de serre : Par analogie avec ce qui se passe dans les serres, on appelle ainsi la propriété qu’ont certains gaz de l’atmosphère d’absorber le rayonnement de la Terre maintenant alors une température plus élevée que celle qui règnerait sur Terre sans ces gaz. El Nino : Perturbation climatique à l’échelle du Pacifique équatorial qui se produit une à deux fois par décennie. Ensoleillement : Temps pendant lequel un lieu est ensoleillé. Equatoriales et tropicales (régions) : Régions de la Terre proches de l’équateur (latitude comprise entre 0 et 30 degrés). Equinoxe : Moments de l’année où le Soleil se trouve dans le plan équatorial de la Terre (déclinaison nulle). L’hémisphère Nord et l’hémisphère sud reçoivent alors la même quantité d’énergie solaire (21 mars- 21 septembre) Erreur de prévision : Pour une grandeur météorologique (température, pression vent…), différence entre la valeur prévue et la valeur réellement observée. Erreur moyenne de prévision : Valeur moyenne de l’erreur de prévision pour un grand nombre de lieux géographiques et pour un grand nombre de prévisions. Evaporation : Passage d’une substance (par exemple, l’eau) de l’état liquide à l’état gazeux. F Foudre : Nom donné à l’éclair lorsqu’il atteint la surface de la Terre. Front : Zone qui sépare deux masses d’air de caractéristiques différentes. Un front est presque toujours accompagné d’une bande nuageuse. Front chaud : premier front d’une perturbation. Front froid : second front d’une perturbation G Giboulée : Pluie soudaine et de peu de durée, souvent accompagnée de grêle Girouette : Instrument destiné à mesurer la direction du vent. Givrage : Formation de givre sur les objets. Le givre est une forme particulière de glace, qui se dépose sur des objets très froids en présence de nuages (en altitude) ou de brouillard. Glace : Eau congelée, liquide solidifié par le froid 19
Livret météo Glaciaires (époques) : Depuis plusieurs millions d’années, la Terre oscille entre des périodes fraîches où les glaciers s’étendent sur l’Amérique et l’Europe du nord (époques glaciaires) et des périodes chaudes où ces glaciers régressent (optimum climatique). Gradient : Intensité de la variation d’un paramètre dans l’espace. Par exemple, le gradient de pression atmosphérique entre deux points est la différence de pression entre ces deux points divisée par la distance. Plus le gradient de pression est élevé, plus le vent est fort. Gravité : Force d’attraction exercée par la Terre sur un corps. La gravité varie d’un point à un autre car la Terre n’est pas une sphère homogène. Grêle : Forme de précipitation solide, constituée de petits blocs de glace - les grêlons - et provenant de nuages orageux. Golf Stream : Courant marin qui transporte des eaux chaudes tropicales vers le nord depuis les Caraïbes le long des côtes d’Amérique du Nord. H Hauteur d’eau : Grandeur mesurant la quantité de pluie tombée à un endroit pendant un intervalle de temps donné. On exprime la hauteur d’eau en millimètres. Un millimètre équivaut à un litre d’eau par mètre carré de surface. Hectopascal : Unité de mesure de la pression atmosphérique, au niveau de la mer, la pression atmosphérique est toujours voisine de 1000 hectopascals, l’abréviation pour hectopascal est hPa. Héliographe : Instrument servant à mesurer la durée de l'ensoleillement Heure solaire : Heure déterminée en un lieu par la position du Soleil dans le ciel. L’heure légale est fixée par convention pour être la même en tous les points d’un même fuseau horaire. Humidité : Etat de ce qui est humide, c'est-à-dire chargé d'eau ou de vapeur d'eau. Humidité absolue : Nombre de grammes de vapeur d'eau contenue dans un mètre cube d'air Humidité relative : Quantité qui caractérise à la fois le contenu de l’air en vapeur d’eau et l’écart à la condensation, on l’exprime en %. A 100% d’humidité relative, la vapeur d’eau se condense en gouttelettes d’eau liquide. Hydrosphère : Totalité des eaux de la planète, comprenant les océans, les mers, les lacs, les cours d'eau, les eaux souterraines Hygromètre : Instrument destiné à mesurer le degré d’humidité de l’air. Hygrométrie : Domaine de la météorologie qui étudie la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air I Indice d'assèchement : Mesure de la capacité de l'air à évaporer, en une journée, le contenu en humidité du sol et des plantes. Le calcul de cet indice tient compte de la prévision pour un jour donné du nombre d'heures d'ensoleillement, de l'humidité et de la température de l'air ambiant, ainsi que du vent. Inondation : Lorsque les pluies sont trop fortes ou durent trop longtemps, le sol ne peut plus absorber l’eau, les fleuves et les rivières débordent, l’eau envahit les terres : c’est une inondation. Insolation : Fraction de la journée pendant laquelle un lieu est ensoleillé. Instable : Région ou couche de l’atmosphère dans laquelle les mouvements verticaux sont amplifiés. Instant initial : Moment de départ de la prévision météorologique. Si on connaît l’état de l’atmosphère à l’instant initial, on peut décrire son évolution future grâce aux lois de la mécanique des fluides. Intempérie : Mauvais temps, rigueur du climat 20
« Atelier météo&énergie » FOJEPDE Isobare : Courbe qui relie tous les points d’une carte ayant la même pression atmosphérique. Isohypse : Courbe qui relie tous les points d’une surface d’égale pression ayant la même altitude. Les isohypses constituent en altitude l’équivalent des isobares en surface. L Latitude : Eloignement d’un point de la Terre par rapport à l’équateur. Longitude : Eloignement d’un point de la Terre par rapport au méridien d’origine. M Maille : Distance horizontale séparant deux points voisins de l’atmosphère pour lesquels le modèle effectue ses calculs. Masse d’air : Nom donné à une partie de l’atmosphère dont les propriétés sont semblables en tout lieu. Méridien : Demi-cercle tracé sur la surface terrestre et passant par les pôles. Mésosphère : Couche partielle de l’atmosphère entre 30 et 80 km d’altitude. Dans sa partie inférieure, jusqu’à environ 50 km, la température augmente jusqu’à environ 50°C. C’est ici qu’une fine couche d’ozone transforme une partie des radiations solaires en chaleur. La température baisse jusqu’à –80°C à la limite supérieure de la mésosphère. Météorologie : Science des phénomènes atmosphériques qui déterminent le temps. Méthane (CH4) : Gaz à l’état de trace important, influençant le climat, inodore. Chaque année, 500 millions de tonnes de méthane se déversent dans l’atmosphère, provenant de la décomposition de substances organiques à l’abri de l’air (zones marécageuses, décharges, estomacs des ruminants) et d’émissions dégagées lors de l’extraction du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Chaque ruminant rejette chaque jour 120 l de méthane dans l’atmosphère. Contribue à l’effet de serre. Modèle : Simulation d’un phénomène naturel. Il peut être physique : par exemple, les modèles réduits pour simuler les phénomènes hydrauliques dans un estuaire. Il peut être mathématique : on utilise alors des équations pour traduire des phénomènes physiques. Les modèles utilisés en météorologie et climatologie sont des modèles mathématiques que l’on s’efforce de résoudre par des méthodes numériques. Modèle de prévision numérique : Logiciel informatique destiné à simuler l’évolution de l’atmosphère sur un ordinateur. Les calculs effectués par le modèle sont l’application des lois de la mécanique des fluides. Molécule de gaz : L’air est un mélange de gaz : l’azote, l’oxygène, la vapeur d’eau, etc. Chacun de ces gaz est constitué d’un très grand nombre d’éléments minuscules, appelés des molécules. Mousson : Phénomène saisonnier qui correspond à une inversion des vents dominants sur une grande échelle dans l’océan indien. Le phénomène est gouverné par l’alternance des pressions continentales au nord de l’Inde. En hiver, aux pressions élevées, correspond un vent qui souffle du continent vers les continents apportant des pluies abondantes. Moyenne : Opération mathématique. Pour une grandeur qui peut prendre de nombreuses valeurs, la moyenne permet généralement de calculer la valeur la plus probable. N Nébulosité : Nuage ayant l'apparence d'une légère vapeur. Mais également, fraction de ciel couverte par des nuages à un moment donné Neige : Précipitation de cristaux de glace agglomérés en flocons, dont la plupart sont ramifiés, parfois en étoile. Quand la température des basses couches de l'atmosphère est inférieure à 0°C, la neige se forme par la présence, dans un nuage, de noyaux de condensation faisant cesser le phénomène de surfusion. Nimbostratus : Type de nuages moyens, situés entre 1 et 5 km d’altitude. 21
Livret météo Normale climatique : Valeur de référence d’une grandeur météorologique (température, pression, etc.) en un lieu donné. La normale est calculée en faisant une moyenne sur une période de 30 ans. Nuage : Mélange d’air humide et de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère. O Observateur : Météorologiste spécialisé dans l’observation du temps. Occlusion : Partie de la perturbation située à proximité de la dépression. Dans l’occlusion, les deux fronts se rejoignent et l’air chaud est rejeté en altitude. Océanique (climat) : Climat dominé par l’influence de l’océan. Les précipitations s’étalent régulièrement sur l’année, tandis que la température n’est ni très chaude en été, ni très froide en hiver. Orage : Ensemble des manifestations atmosphériques d’un système orageux : nuages, pluie violente et grêle, éclairs, tonnerre, rafales de vent. Dans le langage courant, l’orage désigne souvent uniquement les éclairs et le tonnerre. Ouragan : Nom donné au cyclone tropical dans certaines régions. Oxydes d’azote : Composés d’oxygène et d’azote. Il s’agit, entre autres, du protoxyde d’azote ou gaz hilarant (N2O) et du monoxyde d’azote (NO). La présence croissante de gaz hilarant est due à des influences anthropiques (engrais azotés, combustion de biomasse et de combustibles fossiles). Le problème, c’est que ces gaz peuvent séjourner jusqu’à plus de 150 ans dans l’atmosphère. Oxyde nitreux (NO2) : Gaz à effet de serre, produit naturel du cycle de l’azote. Ozone (O3) : Gaz à l’état de trace important, influençant le climat, d’odeur âcre, toxique pour la flore et la faune, présent dans toutes les couches de l’atmosphère jusqu’à 110 km d’altitude. L’ozone apparaît dans la stratosphère tout d’abord sous l’influence des radiations scolaires à ondes courtes. Environ 90% de l’ozone se trouvent dans une couche épaisse de la stratosphère jusqu’à 110 km d’altitude. L’ozone apparaît dans la stratosphère tout d’abord sous l’influence des radiations solaires à ondes courtes. Environ 90% de l’ozone se trouvent dans une couche épaisse de la stratosphère inférieure. La couche d’ozone, telle des lunettes de soleil, filtre les rayons ultraviolets du Soleil dangereux pour la vie. Elle s’amincit suite à l’action des CFC (trou d’ozone), ce qui l’empêche de jouer son rôle de protecteur. P Paléoclimatologie : Etude des climats anciens Parallèle : Cercle tracé sur la surface de la Terre et réunissant tous les points de même latitude. Particules : En plus des gaz, l’air de l’atmosphère contient aussi de très petits éléments solides ou liquides en suspension, qu’on appelle des particules. Pascal : Unité officielle de pression Périhélie : Point de la trajectoire de la Terre autour du Soleil le plus proche du Soleil. La Terre est au périhélie au début de janvier (voir Aphélie). Perturbation : Modification de l'état de l'atmosphère, caractérisée par des vents violents et des précipitations. Caractéristique des latitudes tempérées. Photosynthèse : Mécanisme de base de la production de matière vivante à partir d’eau, de gaz carbonique, d’éléments nutritifs et de lumière. C’est la chlorophylle qui est l’agent de la photosynthèse. Pluie : Précipitation d'eau atmosphérique sous forme de gouttes. La pluie résulte de l'ascendance de l'air, qui, se refroidissant, provoque la condensation en gouttelettes de la vapeur d'eau qu'il contient ; le nuage qui se forme ne donne des pluies qu'avec l'accroissement de la taille des gouttelettes, qui ne peuvent plus rester en suspension. Pluie continue : Episode de pluie de longue durée (plusieurs heures au moins). 22
Vous pouvez aussi lire