Manuel Certificat de sécurité alimentaire pour l'industrie de transformation des pommes de terre Certificat VVA - Campagne 2020/2021 - Vavi
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Manuel Certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation des pommes de terre [Certificat VVA] Campagne 2020/2021
Manuel Certificat VVA Version 19 Sommaire page 1. Généralités 3 1.1 Définitions 3 1.2 Introduction 4 2. Procédé d'inscription et de désinscription 6 3. Critères d’évaluation 7 3.1 Introduction 7 3.2 Mesures relatives aux OGM 7 3.3 Schéma des critères d’évaluation du certificat VVA 8 3.3.1 Généralités 8 3.3.2 Culture 11 3.3.3 Récolte/engrangement en cas de stockage dans un propre local 14 3.3.4 Stockage/conservation dans un propre local 14 3.3.5 Lavage /rinçage des pommes de terre 16 3.3.6 Chargement/Livraison 17 4. Contrôles 18 4.1 Introduction 18 4.2 Contrôle pendant la saison de croissance et la période de stockage 18 4.3 Contrôles ciblés de la culture des pommes de terre et la période de stockage 19 4.4 Pommes de terre livrées à partir de la récolte 19 5. Analyse de résidus 20 5.1 Introduction 20 5.2 Conditions d’analyse des résidus 20 5.3 Fréquence d’échantillonnage 21 6. Délivrance du certificat VVA 23 7. Réclamation 24 7.1 Procédure de réclamation 24 7.2 Commission paritaire mixte 24 8. Résumé 26 Tableau des contrôles et de la fréquence des contrôles 27 Références 28 Abréviations 28 Annexes A: Critères pour les instances de contrôle 29 B: Informations et données destinées à l’acheteur 30 VAVI Page 2 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 1. Généralités 1.1 Définitions Dans le présent manuel, il faut entendre par les termes suivants: Manuel: ce manuel décrit ce qu’est le « certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation de la pomme de terre (certificat VVA) », comment peut-on y satisfaire, comment il est contrôlé, par qui et de quelle manière. Il est également indiqué comment il est procédé au retour d’information vers les différents maillons de la chaîne notamment pour les besoins de la traçabilité. Le manuel est destiné aux Instance de Contrôle et aux acheteurs. Manuel de l’agriculteur: est dérivé du Manuel du certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation des pommes de terre et est destiné à l’agriculteur, aux instances de contrôle et aux acheteurs. Ce manuel contient une description du certificat VVA, des conditions d’obtention, des contrôles, par qui ils sont effectués et de quelle manière. Le certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation de la pomme de terre que l’on appelle aussi certificat VVA est un certificat délivré à un cultivateur de pommes de terre qui a appliqué les mesures issues des critères d’évaluation dans sa propre exploitation. Ces mesures issues d’une analyse de risques d’une exploitation de culture et de conservation de pommes de terre peuvent faire en sorte que les risques touchant à la sécurité alimentaire et qui peuvent survenir au cours de la culture – récolte, transport et conservation de pommes de terre – soient minimisés ou mieux encore éliminés. Une Instance de Contrôle indépendante vérifie si le cultivateur a appliqué ces mesures, contrôle les formulaires d’enregistrement des cultures et prélève des échantillons aléatoires ou ciblés pour y détecter la présence ou l’absence de résidus de produits phytosanitaires. Lorsque toutes les conditions ont été remplies, le certificat VVA est décerné au cultivateur. Cultivateur de pommes de terre: le producteur initial de pommes de terre. Exploitation: l’exploitation où les pommes de terre sont cultivées. Il s’agit le plus souvent d’une exploitation agricole. Entrent aussi dans le cadre de l’exploitation les activités effectuées par des tiers (par ex. un salarié) pour ce cultivateur dans la culture, la récolte, le transport et la conservation et pour lequel le cultivateur est responsable. Parcelle: a) une surface cultivée ayant la même histoire destinée à la culture de la même variété de pommes de terre avec le même traitement phytosanitaire; b) spécification a) y compris une description détaillée en concertation avec l’acheteur, par ex. le code de la parcelle. Acheteur: une entreprise qui achète les pommes de terre à ce cultivateur pour a) les utiliser dans sa propre entreprise comme matière première pour la production de produits de pommes de terre. Cet acheteur est membre de l’Association pour l’industrie de transformation des pommes de terre (VAVI); b) les vendre aux membres de la VAVI. Instance de contrôle (IC): une instance tierce indépendante, agréée par la VAVI et ayant une expertise prouvée du contrôle et de l’audit des cultivateurs et des entreprises de VAVI Page 3 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 transformation, qui emploie des spécialistes du contrôle indépendant des directives et listes de contrôle dans les exploitations agricoles sur la base duquel le certificat VVA est délivré. La dernière version des instances de contrôle agréées figure sur le site Internet: www.vavi.nl. Critères d’évaluation: il s’agit des risques découlant de l’analyse générique HACCP avec les mesures de contrôle correspondantes, qui sont évalués à l’aide d’une liste de contrôle sur l’exploitation, en vue d’établir si les mesures ont été prises. OGM: un organisme génétiquement modifié, en l’occurrence l’organisme solanacée ou la famille des pommes de terre. Réglementation GMP: cette réglementation du Groupement Interprofessionnel Aliments International du bétail permet aux entreprises de certifier que les aliments pour animaux et les matières premières du fourrage satisfont aux prescriptions légales et aux normes supra- légales, conclues avec les parties de la chaîne. Achat complémentaire: la reprise (contre paiement ou non) d’une récolte ou d’un lot de pommes de terre qui n’ont pas été cultivées/produites dans sa propre exploitation mais qui sont vendues sous son propre certificat VVA. Qualité d’eau potable: de l’eau répondant aux normes de la Loi sur l’eau potable et le Décret sur l’eau potable (du 23 mai 2011). Moyens de protection des plantes: Tous les produits avec une acceptation du CTGB (www.ctgb.nl/toelatingen) ou toute autre autorité nationale responsable. Ainsi que les biocides et les additifs, comme les fermetures en fondu, les adhésifs, les insecticides en les antiparasitaires. Boues d'épuration (également appelées boues d'épuration, boues de traitement des eaux (usées), boues d'épuration (d'égout), etc): L'article 1e du décret d'application de la loi sur les engrais le décrit comme suit: - les boues provenant d'une installation d'épuration des eaux usées domestiques, urbaines ou industrielles ou d'autres eaux usées de composition similaire aux eaux usées domestiques, urbaines et industrielles; ou - les boues provenant des fosses septiques et autres installations de collecte, d'élimination et de traitement des eaux usées, autres que les séparateurs de graisse et de sable. 1.2 Introduction Le certificat de sécurité alimentaire pour l’industrie de transformation de la pomme de terre (certificat VVA) est un programme élaboré dans ce manuel du certificat VVA par l’Association pour l’industrie de transformation de la pomme de terre (VAVI). Pour obtenir le certificat VVA, il faut s’inscrire auprès d’une Instance de Contrôle désignée par la VAVI (IC, voir chapitre 2). Le principe du certificat VVA est que le cultivateur produit des pommes de terre en tant que matière première pour l’industrie de transformation, dans des conditions qui garantissent la qualité optimale de la sécurité alimentaire. Le VWA-Certificat conduit à un son et des produits d’hygiène destinés à la consommation humaine obtenu par de ´´Bonne Pratiques Agricoles“. La traçabilité dans la chaîne du cultivateur à l’acheteur est un objectif. VAVI Page 4 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Outre la livraison à l’industrie de transformation des pommes de terre, les cultivateurs peuvent aussi livrer des pommes de terre et des produits dérivés à des acheteurs certifiés GMP pour le secteur de l’alimentation pour animaux. La liste des critères est basée sur une analyse générique HACCP de chaque phase de la culture des pommes de terre, de leur récolte, de leur transport et de leur conservation. Dans le cadre de cette analyse toutes les étapes de la culture, de la récolte, du transport et de la conservation sont examinées pour y déceler un risque éventuel pour la sécurité alimentaire. Les risques les plus importants figurent sur la liste ainsi que les mesures qui doivent être prises pour abaisser le risque potentiel à un niveau acceptable ou, mieux encore, pour l’éliminer (voir chapitre 3). Le contrôle indépendant (voir annexe A) réalisé par l’IC agréée désignée par la VAVI (voir www.vavi.nl) a pour objet d’établir que les mesures préventives jugées nécessaires ont été effectivement prises lors de la phase de culture, de récolte, de transport et de conservation, et ce dans une mesure suffisante, et que les registres des produits phytosanitaires, des engrais et des antigermes utilisés sont exactement tenus à jour. Pour étayer ces mesures de soutien, des échantillons aléatoires ou ciblés peuvent être pris dans les plantes ou les tubercules afin d’y détecter la présence de résidus de produits phytosanitaires (voir chapitre 5). Le certificat VVA est la preuve qu’il a été satisfait à toutes les exigences de ce manuel du certificat VVA dans une mesure suffisante (voir chapitre 6). Le certificat VVA est également inclus comme module dans le certificat VVAK. Développement durable Pour vous en tant que cultivateur, vous avez également la possibilité de participer au module de durabilité volontaire VVAK dans le cadre du certificat VVA. L’instruction reprend entre autres des exigences quant à la biomasse à des fins énergétiques (Consigne quant à l’énergie renouvelable RED) tout comme quant au travail, à la flore, et à la faune, à la gestion des sols, à l’économie (locale), à l’énergie, aux moyens de protection des plantes, à l’eau etc. Un tableau (avec un cadre rouge) dans le manuel du producteur de la VVAK aux pages 19 à 23 énumère les exigences supplémentaires qui doivent être remplies pour obtenir non seulement le certificat VVA mais aussi le certificat de durabilité. Le certificat de durabilité du VVAK répond aux exigences de la FSA au plus haut niveau ("or"). Pour y parvenir sans rendre le certificat de durabilité de la VVAK obligatoire, les exigences encore manquantes pour obtenir l'"or" ont été ajoutées à la VVA d'ici 2020. GMP Portail Les (sous-) produits des cultures cultivés sous VVAK (ainsi que VVA) satisfont manifestement aux exigences du GMP+. Les acheteurs peuvent utiliser ces certificats comme contenu du ‘Poortwachtersprincipe’ (le principe du gardien). VAVI Page 5 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 2. Procédé d'inscription et de désinscription Un cultivateur de pommes de terre peut s’inscrire auprès d’une des instances de contrôle désignées. Vous trouvez les instances agréés sur www.vavi.nl. Le cultivateur donne ainsi l’autorisation à l’Instance de Contrôle choisie de transmettre les données de ces pommes de terre à un acheteur spécifiquement désigné par le cultivateur ou à un mandataire. L’acheteur a besoin de ces données à temps avant la livraison afin de pouvoir recevoir et transformer cette matière première de manière adéquate. Les données qui sont transmises à l’acheteur mandaté figurent à l’annexe B. Contrat En vous inscrivant, vous concluez un contrat avec l'autorité de contrôle, ce qui est une condition préalable à la participation. Le cultivateur qui s’est inscrit pour l’obtention du certificat VVA sera contacté dans les années suivantes par l’IC pour la prolongation. Sauf avis contraire du cultivateur, l’inscription est prolongée automatiquement. Le cultivateur a le droit de ne pas prolonger son contrat avec l’instance de contrôle avant le début de la campagne. Le statut « inscrit » s’applique aux agriculteurs qui s’inscrivent pour la première fois et à ceux qui ont été refusés. Si le cultivateur utilise plusieurs raisons sociales, il doit le mentionner lors de son inscription pour l'entreprise de culture de légumes (inscription au registre du commerce), de sorte que le certificat s’applique à toutes les pommes de terre qu’il fournit, quel que soit le nom de l’entreprise. En plus des données nom, adresse, lieu de résidence.-, un cultivateur peut, uniquement avec l'approbation de l´IC, enregistrer un éventuel code GLN (Global Location Number) du cultivateur et le mentionner sur le certificat VVAK. L’IC désignée par le cultivateur prend rendez-vous par téléphone ou par écrit pour procéder au contrôle physique de l’exploitation. Lors de son inscription, le cultivateur s’engage à coopérer aux contrôles, ce qui signifie qu’il faudra réserver du temps pour les contrôles. La désinscription est possible tout au long de l'année. Le certificat reste valide le reste de l'année à moins que la validité du certificat n'expire avant. L'organisme de certification suivant doit d'abord effectuer une inspection avant de pouvoir remettre un nouveau certificat. VAVI Page 6 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 3. Critères d’évaluation 3.1 Introduction Pour l’obtention du certificat VVA selon les critères d’évaluation, on distingue cinq processus importants dans la culture des pommes de terre: la culture (1); la récolte/l’engrangement (2); le stockage/la conservation (3); lavage/rinçage (4); le chargement/la livraison (5). Pour chaque étape individuelle du processus, un inventaire a été dressé des aspects qui (pourraient) présenter un risque ou un danger potentiel pour la sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux. À chaque étape du processus, il est ensuite indiqué quelles mesures préventives doivent être observées pendant la culture jusqu'à la livraison incluse afin de minimiser le risque d'un accident/d'une calamité, qui pourrait conduire à une situation dangereuse, et de le réduire à un niveau acceptable. La mesure préventive que doit respecter le cultivateur est formulée de telle manière que celle-ci puisse servir de norme à une Instance indépendante de Contrôle et de liste de contrôle pour le cultivateur lui-même (voir annexe A dans le manuel du producteur). Le cultivateur est tenu de remplir cette liste de contrôle avant le premier contrôle physique de l’entreprise. Des exemples de la manière dont peuvent être enregistrées les éventuelles calamités (voir annexe B dans le manuel du producteur) sont joints. Le cultivateur n’est pas tenu d’utiliser les formulaires présentés. Il peut aussi s’inscrire d’une autre manière. 3.2 Mesures relatives aux OGM La production de pommes de terre de consommation génétiquement modifiées est interdite par la loi. En Europe occidentale des licences ne sont délivrées que pour des essais sur une multiplication limitée de cultures génétiquement modifiées dans des champs expérimentaux. Les mesures de contrôle suivantes ont été fixées sur la base d’une analyse de risques dans la phase de culture et de stockage, afin d’éviter la contamination par les croisements, les pommes de terre stockées ou les mélanges. Il est interdit de cultiver des lots de pommes de terre pour lesquels un certificat VVA a été délivré à moins de 10 mètres de champs expérimentaux OGM. Il est interdit de cultiver des pommes de terre pour lesquelles un certificat VVA a été délivré sur des parcelles où ont été cultivées les quatre dernières années des variétés de solanacées (pomme de terre, tomate) génétiquement modifiées. Il est interdit de cultiver des variétés de pommes de terre génétiquement modifiées. Il est interdit d’utiliser au cours de la campagne de production de pommes de terre pour lesquelles a été délivré un certificat VVA, des machines et des moyens de stockage (caisses, entrepôts, etc.) qui ont été utilisés pour la culture, le stockage, le chargement, le transport et la transformation de lots de pommes de terre cultivés dans de champs expérimentaux d’OGM. Enregistrement obligatoire après décision du OGM en cas de découverte d’OGM y compris l’enregistrement des mesures de correction prises. VAVI Page 7 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 3.3 Schéma des critères d’évaluation du certificat VVA 3.3.1 Généralités Remarque générale: les critères d’évaluation qui ne sont pas opérationnels au cours de l’inspection sont considérés comme suffisants lorsque le cultivateur décrit la mise en œuvre et que celle-ci est conforme à la directive. La liste d’auto-evaluation (mesure 1; annexe A dans le manuel du producteur) doit être rempli et présent, sinon l’inspection sera interrompue. Dans le cadre du Plan d’action Santé des plantes quelques recommandations sont incluses. Ne pas y répondre ne mène pas à une réprobation. Les renvois aux annexes dans le schéma ci-dessous renvoient au manuel du producteur VVA, sauf indication contraire. Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) - Auto-évaluation - Le lot ne satisfait pas aux 1. Remplir chaque année, avant le contrôle de critères VVA l’entreprise, la liste d’autoévaluation (date et signature). Voir annexe A - Machines - Pollution par des éléments 2. Utilisation de machines bien entretenues et propres étrangers (bois, verre, huile, pendant la culture, la récolte, le transport, la graisse, produits chimiques, conservation et la livraison. OGM, etc.) Ces machines ne doivent pas présenter de fuites ni d’éléments (morceaux de verre) détachés. En cas de contact direct entre l’huile de machine et le produit, utiliser de l’huile comestible. 3. Il est interdit d’utiliser des machines qui ont été en contact avec des pommes de terre OGM pendant la culture, la récolte, le transport, la conservation et la livraison. - Traçabilité - Mélange ou substitution 4. Enregistrement précis des coordonnées de la parcelle (consignation de l’emplacement de la parcelle). Indiquer clairement quelles parcelles sont susceptibles de recevoir le certificat VVA. 5. Établir l’identité des parcelles/lots lors du stockage (label, plan de l' entrepôt, code) 6. Conserver tous les enregistrements de culture et de conservation nécessaires au contrôle au moins 3 ans, ainsi que les rapports des contrôles et des certificats. 7. Ne pas mélanger les lots, ou des parties de lots, qui ne satisfont pas aux critères du certificat VVA, mais les conserver à part. 8. Le cultivateur est responsable et veille au chargement de la bonne parcelle/du bon lot. 9. A chaque changement de parcelle/lot, enlever tous les tubercules des appareils de chargement/déchargement (courroies de transport, etc.) 10. Enregistrement des lots livrés (date, acheteur). 11. Conserver les bons d’achat et/ou les factures ou les certificats des cultures, des produits phytosanitaires, des engrais et des biocides. 11.a En cas de rachat de pommes de terre, vous enregistrez: la date, les données du commerçant, et du producteur, la quantité de récolte/produit (ha/tonnes), évt. les numéros des tickets (de pesage), le transporteur et la facture d’achat et le certificat VVA de ce lot. Les autres certificats admis sont: VVAK GlobalGAP, Vegaplan et Q&S. Aussi en cas d’achat par des commerçants, vous pourrez fournir les certificats du fabricant. VAVI Page 8 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) Si vous achetez chez un grossiste des pommes de terre, le protocole d’hygiène NAO suffira. Vous conserverez ces informations et la facture d’achat au moins pendant 5 ans. Attention: Veuillez noter que les (restes de) pommes de terre de semence livrées comme pommes de terre de conservation doivent être certifiées pour cette commercialisation. Le risque se trouve surtout dans les résidus d'agents de protection des cultures et des stocks non autorisés. - Calamités et - Éléments étrangers (y compris 12. Enregistrement obligatoire, envoi et signalement à rappel* organismes de quarantaine, OGM l’acheteur en cas d’incendie, d’accident ou de et tubercules verts). découverte éventuelle de verre, d’huile, de produits chimiques, d’organismes de quarantaine, d’autres matériaux étrangers et/ou d’OGM y compris l’enregistrement de la manière dont les mesures de correction ont été prises. Fournir immédiatement des informations sur le lot à l’acheteur sur sa demande. De plus, en cas de constatation de produits nocifs ou inappropriés, la calamité doit être signalée auprès de la NVWA ou toute autre autorité nationale. Le cultivateur en est responsable. A partir de votre administration, vous êtes en mesure de fournir des informations sous 4 heures (après contact verbal), sur l'origine d’un lot livré (ou d’une partie) et d’autres parties éventuelles de ce lot d’origine (acheteur, date, quantité). En cas de vente comme aliment pour animaux, la calamité doit également être signalée auprès du FND (voir l’annexe B). Pour les producteurs étrangers, les calamités doivent être signalées auprès des instances locales agréées. - Inscription auprès du FND (tel.+316-53648893); info@diervoerderketen.nl. - Consulter les conditions EWS de GMP+ (voir www.gmpplus.org/media/2738/gmp2018- beslisboom-nl.pdf si et, si oui, comment le signaler à GMP+ International . Il est aisé d’envoyer des notifications et de recevoir des alertes avec l’application Notification EWS GMP qui se trouve dans l’App Store. - Sous-traitance - Pollution par des éléments 13. En cas de sous-traitance, le travailleur agricole ou le étrangers (huile, graisse, produits sous-traitant doit être: (le cultivateur doit en avoir une chimiques, etc.) copie et s'assurer que les contractants travaillent selon les règles VVA) - en possession d’un certificat (VKL), ou: - en possession d’un certificat de sécurité alimentaire pour les pommes de terre (VVA/VVAK) ou GLOBALGAP, ou: - être contrôlé par une instance de contrôle VVA/VVAK. - Gestion des sols - La santé des sols diminue 14. Vous prenez au-moins 2 des mesures ci-dessous pour la santé des sols: - Vous utilisez des techniques de travail minimumdu sol - Vous travaillez les résidus de culture dans le sol avant la matière organique VAVI Page 9 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) - Vous donnez du fumier organique ou du compost - Vous semez de l’engrais sur la culture principale - Vous évitez l'utilisation excessive de pesticides - Vous appliquez un drainage sur les parcelles humides 15. Vous appliquez la rotation des cultures dans votre entreprise. 16. Vous avez plusieurs cultures et/ou unités commerciales. 17. Vous prenez au moins deux des mesures ci-dessous pour le compactage du sol - Vous appliquez une faible pression des pneus sur vos terres - Vous effectuez plusieurs opérations en un seul passage (creuser / ensemencer) - Vous utilisez des machines plus légères - Vous passez dans des sillons fixes et/ou des sillons de pulvérisation - Vous empêchez que les machines pénètrent sur des terres dans des conditions humides - Réduction des - Réduction insuffisante des 18. Vous prenez au moins une mesure dans 3 des 4 émissions émissions de gaz à effet de serre catégories pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Remplissez l'annexe D. - Rentabilité - Une culture insuffisamment 19. Lors de la conclusion d'un contrat de culture ou de la rentable d'un point de vue vente du produit récolté, vous ou votre coopérative financier vous vous mettez d'accord sur le moment de livraison le plus favorable (en rapport avec le prix et la qualité). 20. Vous disposez d'un plan d'entreprise (plan de construction) dans lequel l'attention est portée sur le long terme économique. Cela comprend, par exemple, une prévision financière, des cultures multiples et des contrats. - Plan d'entreprise - Une attention insuffisante aux 21. Vous disposez d'un plan d'entreprise actualisé et risques de durabilité documenté dans lequel tous les risques pertinents en matière de durabilité sont identifiés. En l'absence de plan, remplissez la liste de contrôle des risques et opportunités commerciales ci-dessous: Êtes-vous attentif aux risques suivants dans les exploitations agricoles? - exigences juridiques. - la dégradation et la destruction des habitats naturels. - les espèces animales et végétales rares et menacées. - le bien-être, la santé et la sécurité des employés. - la contamination et l'érosion des sols. - la contamination de l'eau (sol, fuites, ruissellement provenant du stockage et/ou de l'application d'engrais, de carburant ou de déchets). - la disponibilité de l'eau (éviter le gaspillage, respecter les besoins en eau de l'environnement). - la pollution de l'air, y compris le feu et la fumée. - la contamination potentielle provenant de l'extérieur de l'exploitation (pollution ou espèces envahissantes). - les risques liés à la sécurité alimentaire. *) Pour enregistrer les calamités on peut utiliser l’annexe B. VAVI Page 10 sur 30 22-06-2020
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Manuel Certificat VVA Version 19 3.3.2 Culture Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) Parcelle Parcelle polluée (boue d’égout, 22. Culture uniquement autorisée sur des parcelles qui verre, plastique, huile, métaux n’ont pas été polluées, ces 3 dernières années par des lourds, mélange, produits substances non autorisées officiellement. (par ex. des chimiques, OGM, organismes boues polluées, du verre, de l’huile, des dioxines, des de quarantaine, etc.) métaux lourds, et à partir du 01/01/2017 compost certifié de classe C) ou dont la terre de culture a été polluée par des cultures précédentes ou des activités chimiques (culture fruitière, décharge de déchets, zone industrielle par exemple.). Enlèvement obligatoire des polluants (morceaux de verre, plastique, etc., notamment le long des voies publiques). En cas de doute: analyse du sol. Sur les parcelles situées à moins de 1 km d'un terrain de golf, faites également attention aux balles de golf. 23. La stramoine (Datura stramonium) doit être retirée de la parcelle à la main. 24. La distance minimale d’un champ expérimental d’OGM est de 10 mètres. 25. Interdiction de cultiver les pommes de terre dans des parcelles où ont été cultivées ces quatre dernières années des pommes de terre OGM. 26. Recommandation: si vous entamez un analyse du sol pour connaître la via du sol ou si vous dépensez de l’argent pour améliorer la santé du sol, vous enregistrez: le rapport d’analyse et ensuite les activités entreprises. Vous conservez ces données pendant 5 années au minimum. Intrants Intrusion d’organismes de 27. Utilisation unique sur plantes officiellement quarantaine, OGM. approuvées. Un certificat d’inspection doit être présent par partie, ainsi qu’une facture ou preuve de livraison démontrant le volume et l’identité. Ceci ne s’applique pas si l’acheteur s’assure d’un stock de semences approuvées et donne, à la demande de l’institution certificatrice, à l’acheteur en question un accès complet à l’administration afin de pouvoir constater la conformité du lot de plants. En cas de multiplication personnelle, une preuve d’inspection conforme à la législation nationale doit être présente. 28. Le choix de la variété doit tenir compte des souhaits des clients, de l'adéquation de la variété à la région, du type de sol et de la culture durable. 29. Interdiction de cultiver des variétés OGM. Fertilisation Surdose en raison d’une trop 30. Suivre les conseils de fertilisation (de préférence à grande teneur en nitrate, l’aide de résultats d’analyse). produits chimiques, PCB, 31. N’utiliser sur la parcelle que des améliorateurs métaux lourds, etc. pourvus d’un certificat attestant ou le rapport d’analyse et l’Annexe E du Manuel VVA comprend les normes pour le verre, les cailloux et autres polluants. Le contrôle de la norme relative au verre ne s’applique pas au champost. Les exigences pour le compost issu de déchets verts publics et ménagers figurent dans l’annexe E du Manuel VVA. Pour les autres engrais organiques, un rapport d’analyse conformément au Décret d’application de la Loi sur VAVI Page 12 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) les engrais (à conserver 5 ans minimum) et un justificatif de livraison doivent pouvoir être présentés. Ceci ne s’applique pas aux engrais organiques (tels que des engrais d’origine animale) de votre propre exploitation. 32. Ne pas utiliser de boues d’égout pour la fertilisation organique. 33. Stocker les engrais conformément à la législation nationale et locale. 34. Tenir les engrais séparés des produits phytosanitaires. 35. N’utiliser que des substances légalement autorisées. 36. Le résultat de l'étude de fertilisation (analyse du sol PK, datant de 4 ans maximum) est utilisé pour l'élaboration du plan de fertilisation. 37. L’application de biostimulants ainsi que le développement ultérieur de cette utilisation sont enregistrés. Des biostimulants sont des produits de fumage à base de micro-organismes ou des matières (in)organiques p.ex. les moisissures Myccorrhiza, le silicium et le selenium). 38. Utiliser un épandeur bien réglé, propre et en bon état de marche. Effectuer un calibrage tous les ans (contrôle du bon fonctionnement, réglage et répartition), et enregistrer la date sur la liste de contrôle d’auto-évaluation (annexe A). Le calibrage peut être effectué par le cultivateur ou par un tiers. 39. Tenir l’enregistrement à jour (1 x par semaine). Protection - Surdose: signes 40. Le responsable technique (agriculteur et/ ou phytosanitaire (y d’empoisonnement et présence de accompagnateurs de culture) dans le domaine de la compris traitement résidus chimiques non autorisés. protection sanitaire, doit pouvoir prouver sa des plants) Restriction, par exemple en compétence (par ex. par une licence de pulvérisation) empêchant le développement de et justifier l'utilisation de produits phytosanitaires résistances, en stimulant la lutte (par ex. par une licence de pulvérisation). Dans le cas antiparasitaire intégrée en prenant contraire, une licence de pulvérisation est obligatoire des mesures de prévention (aux Pays-Bas). 41. Le stockage des produits phytosanitaires doit satisfaire à la législation nationale et locale. 42. Utiliser un pulvérisateur bien réglé, propre et en bon état appareils de pulvérisation / de marche. Respecter le délai d’homologation (justificatif). Ceci s'applique à la pulvérisation sur les grandes cultures et par rangées, à l'équipement d’atomisation et aux appareils de désherbage (avec cet équipement, le produit vient directement sur la plante / le produit). Voir http://www.sklkeuring.nl/media/files/Overzicht%20S KL%20keuringen%20verdeelapparatuur%20voor%2 0gewasbeschermingsmiddelen(1).pdf Dans les pays non soumis à l'homologation, calibrer chaque année (enregistrer la date sur la liste de contrôle d’autoévaluation, annexe A). 43. Par un scanning sur émissions des fonds de terre (www.erfemissiescan.nl), le risque d’émissions est dressé. 44. Ne pas dépasser le dosage ni le nombre d’applications indiqués sur l’étiquette. 45. En cas de risque de développement d'une résistance, suivre les conseils figurant sur l'étiquette (WG/GA). 46. N’utiliser que des substances légalement autorisées. VAVI Page 13 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) En utilisant des produits phytosanitaires se trouvant encore dans la phase de test, l’autorisation de l’acheteur est nécessaire afin d’utiliser ces produits. Attention: en cas de plants de pomme de terre vous n’utilisez que les produits acceptés pour les pommes de terre de consommation, si vous voulez livrer (une partie) de la récolte comme pommes de terre pour la consommation. 47. Tenir compte des délais de sécurité. 48. Tenir l’enregistrement à jour (y compris l’indication de la date de la récolte en raison des délais d’attente ; objectif de l’utilisation, nom de l’utilisateur et type de traitement; 1 x par semaine). 49. Vous prenez au moins une des mesures suivantes de lutte intégrée contre les parasites (LIP) pour limiter l'application de la GMO: - Vous utilisez une technologie de pulvérisation avancée pour réduire la dérive. - Vous utilisez le contrôle de section par GPS pour minimiser les chevauchement. - Vous utilisez des techniques de précision / une pulvérisation spécifique au site. - Vous appliquez un dosage aussi réduit que possible. - Vous utilisez des agents biologiques ou de la lumière UV. - Vous appliquez des moyens sélectifs (pour épargner les ennemis naturels). - Vous appliquez des moyens sélectifs (pour épargner les ennemis naturels. - Vous combattez les mauvaises herbes mécaniquement (éventuellement en combinaison avec un faux lit de semence). - Vous serez conseillé par des personnes externes (superviseur de culture). 50. Vous prenez au moins une des mesures ci-dessous de lutte intégrée contre les parasites (LIP) pour empêcher l'application de la GMO: - Vous appliquez la rotation des cultures. - Vous utilisez des races qui sont résistantes aux maladies et aux parasites courants. - Vous utilisez un système d'aide à la décision (BOS), par exemple un système d'alarme contre le phytophthora. - Vous basez une application sur les seuils de dommages sur le terrain. - Vous basez une application sur des messages de détection qui tourmente les animaux et/ou sur des pièges à succion/adhésifs. - Vous disposez de marges de terrain temporaires ou permanentes pour la gestion des insectes (ennemis naturels). 51. Vous prenez des mesures pour réduire/prévenir le transfert de Phytophthora infestans vers (d'autres) cultures/propriétés. Les exemples sont: couverture des tas de déchets de pommes de terre avant le 15 avril, stockage des pommes de terre et lutte contre les grands foyers de Phytophthora. Chasse au gibier Plombs dans le produit 52. La chasse est interdite si le plomb risque de se retrouver dans le produit. VAVI Page 14 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) Utilisation de l’eau - Contamination du produit par de 53. Utilisation exclusive d’eau de pluie / d’arrosage de l’eau polluée bonne qualité (p.ex. de l’eau de source, courante ou (bactériologique/chimique); de pluie). L’eau de surface doit être propre, en cas de déchets doute, renseignez-vous auprès de la compagnie des eaux ou effectuez une analyse (norme: max. 1.000 cfu E. coli maxi. par 100 ml d’eau). Attention: aux débordements d’eaux usées ! Attention: le contact avec les eaux de surface dans lesquelles vivent les rats peut entraîner la maladie de Weil. Attention: si possible, fermer les sources afin d'éviter, par exemple, l'ajout de substances nocives 54. Lors de l'arrosage, prenez au moins une des mesures ci-dessous afin de le rendre aussi efficace que possible - Vous utilisez un système d'aide à la décision (BOS) - Vous utilisez des capteurs d'humidité du sol - Vous faites appel à des consultants externes - Le système d'arrosage est régulièrement entretenu/ajusté 55. Si vous arrosez le terrain, vous enregistrez la date en la quantité d’eau(en millilitres ou en m3/ha ou en heures de la pompe + le débit de la pompe en m3/h). 3.3.3 Récolte et/ou engrangement en cas de conservation dans les entrepôts de l’exploitation Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) - Machines à récolter et - Pollution par des éléments 56. Présence obligatoire d’une bâche sur la benne en cas à engranger et transport étrangers (bois, verre, huile, de menace de pluie. depuis la parcelle. produits chimiques, OGM, etc.) 57. Pas d’éléments étrangers au produit dans les moyens de transport (utiliser des bennes, caisses propre, etc.). 58. Ne pas utiliser de moyens de transport/stockage endommagés (caisses, etc.). - Déchets de produits - pollution 59. Les feuillages caducs restent sur le terrain et sont transformés, tout sous-produit végétal est soit renvoyé sur le terrain, soit utilisé à d'autres fins (par exemple pour l'alimentation animale). Rien n'est jeté comme un déchet. 3.3.4 Stockage et conservation dans les entrepôts de l’exploitation Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) - Lieu de stockage - Pollution par des éléments 60. Stocker uniquement dans des lieux de stockage étrangers (bois, verre, huile, propres (locaux propres toute l’année exempts de produits chimiques, (e.a. pollution). Chloreprofam), limaille de fer, 61. Nettoyez soigneusement la zone de stockage et les excréments, OGM, etc.). équipements avant de les stocker (au plus tard au 1er octobre), comme indiqué à l'annexe E. Attention: cela vaut également si vous faites entreposer les pommes de terre de conservation chez des tiers. 62. Informez votre (vos) client(s) et votre IC du nettoyage VAVI Page 15 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) prescrit au point 61 dans les 3 jours suivant le nettoyage (et au plus tard le 1er octobre) en remplissant et en envoyant ou en envoyant par courriel la liste de contrôle figurant à l'annexe E. 63. Le local de stockage doit être en bon état d’entretien (pas de planches abîmées, matériau d’isolation, etc.) 64. Le local de stockage doit être clairement séparé du lieu où sont rangées les machines/de l’atelier, Sauf si la pollution des parois et du sol est évitée (par ex. couvrir à l’aide d’une toile ou de plastique ; dans le cadre d’additifs , un emballage intact suffit également). 65. Les animaux (domestiques) ne doivent pas entrer dans l’entrepôt ou s’y nicher. (Les règles hygiéniques doivent être affichées de manière visible au sein de l’entreprise.). 66. Empêcher les déjections d’animaux (domestiques) et d’oiseaux sur le produit, notamment par du grillage devant les vasistas. 67. Ne pas stocker dans des locaux/caisses où des pommes de terre OGM ont été stockées pendant la même campagne. 68. Ne jamais stocker dans le même lieu de stockage des produits phytosanitaires et des engrais. 69. Stocker les déchets (par ex. matériel de conditionnement, restes) et les substances dangereuses de telle sorte que le produit ne soit pas pollué. - Parasites - Transmission de pathogènes 70. Eviter de la vermine et des animaux (domestiques) et par les déjections des oiseaux (empêcher les excréments et les nids) au niveau du produit dans l’espace de stockage par une protection adéquate par ex. verrouiller les accès, pas d’oiseaux au-dessus des lots, pas d’animaux domestiques dans le produit, placer un grillage devant les volets de rentrée et de sortie, etc. Installez si nécessaire des boîtes appât contre la vermine (à des endroits sécurisés). Tient lors du choix du moyen permettant de combattre la vermine compte des éventuelles résistances constituées par rapport à ces produits se trouvant à proximité. Evitez le contact entre le produit et les moyens d’extermination de la vermine. Un chat au sein de l’exploitation est une alternative acceptable contre des animaux nuisibles. - Antigermes - Taux de résidus de produits 71. Suivre les prescriptions et le mode d’emploi sur chimiques trop élevés l’étiquette de l’antigerme. Sur le plan de l'utilisation de procédés pouvant inhiber la germination, le responsable technique (producteur et/ou guide en culture) doit être capable de prouver sa compétence (comme par exemple avec la licence d'utilisation de produits chimiques) et de pouvoir appuyer l'utilisation de procédés pouvant inhiber la germination. La licence d'utilisation de produits chimiques (aux Pays- Bas) est obligatoire. Dans le cas où la licence n'est pas disponible, le responsable technique devra être en mesure de prouver son expérience 72. Tenir à jour l’enregistrement des antigermes utilisés. VAVI Page 16 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) - Climatisation - Mycotoxines consécutives à 73. Veiller à une climatisation optimale. (Veiller à la des mycoses, légionellose bonne température de l’eau des humidificateurs d’air). - Appareils de - du carburant, restes de 74. N’utiliser que des appareils de réchauffement bien réchauffement combustion ou restes d’huile réglés, bien installés et bien entretenus (ne pas placer dans le produit sur ou au-dessus du produit). 75. N’utiliser que des combustibles qui conviennent au séchage ou au réchauffage des produits. - Lampes au-dessus du - Verre (éclats/morceaux dans 76. Plaque de protection, lampes incassables ou film en produit le produit) plastique là où les pommes de terre sont transformées ou stockées. - Thermomètre dans - Mercure et verre dans le 77. Interdiction d’utiliser des thermomètres au mercure le produit produit et/ou en verre dans ou au-dessus des pommes de terre. - Lumière du jour - Tubercules verts 78. Pas de lumière du jour directe au-dessus du produit. directe - Appareils de - Fuites de liquide de 79. Bon entretien des appareils de refroidissement, plaque refroidissement refroidissement dans le produit. de protection au-dessus du produit (rapport d’homologation STEK âgé de 2 ans au maximum). 3.3.5 Lavage / rinçage de pommes de terre Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) - Lavage / rinçage pour - Pollution de l’eau, pollution 80. En cas de lavage/rinçage au sein de l’exploitation, où ou par des tiers de l’argile (dioxine) et la l’installation est également utilisée par des tiers et en traçabilité des lots de pommes cas de lavage/rinçage (sur ordre du cultivateur) dans de terre pendant le lavage / des exploitations externes, les activités de lavage/de rinçage. rinçage doivent être certifiées selon le code d’hygiène NAO ou une norme équivalente (BRC et FSCC). - Lavage / rinçage par - Pollution de l’eau, pollution 81. En cas de lavage/rinçage au sein de l’exploitation, où et pour le cultivateur de l’argile (dioxine) et la l’installation n’est pas utilisée par des tiers, il lui-même traçabilité des lots de pommes s’applique: de terre pendant le lavage / - en cas d’utilisation d’argile, la pollution est exclue rinçage. en utilisant de l’argile de qualité alimentaire. Celle-ci se justifie par une déclaration du fournisseur ou un rapport d’analyse; - en cas d’utilisation de sel, la pollution est exclue en utilisant du sel de qualité alimentaire. Celle-ci se justifie par une déclaration du fournisseur ou un rapport d’analyse; 82. - le dernier rinçage s’effectue avec de l’eau potable. En cas d’utilisation (partielle) d’autres qualités d’eau, la(les) source(s) doi(ven)t être de qualité d’eau potable (justifiable par analyse annuelle) ou être déclarée(s) apte(s) à l’utilisation par une autorité compétente (compagnie des eaux, fournisseur d’eau, l’état et/ou NVWA) dans les 12 mois précédant l’utilisation; - en cas d’utilisation d’eau recyclée au cours du dernier rinçage, cette eau doit être filtrée et sa valeur pH (entre 7 – 14) est contrôlée au moins une fois par an. L’utilisation de produits désinfectants et antimousseux dans l’eau de rinçage doit être VAVI Page 17 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) conforme aux prescriptions légales (étiquettes) et doit être contrôlée régulièrement. 83. - Le laboratoire chargé des analyses de l’eau utilisée pour le lavage / le rinçage des pommes de terres doit être accrédité selon ISO 17025 ou selon une norme nationale comparable, ou ce laboratoire est en cours d’accréditation au titre de documents justificatifs; 84. - Les lots doivent rester manifestement traçables au cours du lavage / rinçage. 3.3.6 Chargement et/ou livraison Rubrique Risque Mesures à prendre par le cultivateur (exigence) - Éléments étrangers - Pollution par des éléments 85. Disposer d’une capacité suffisante pour éliminer les étrangers (pierres, verre, éléments étrangers et les tubercules verts à la produits chimiques, déchets, livraison. Pour des récoltes provenant du voisinage (< etc.) et tubercules verts. 1 km) d'un terrain de golf, faites également attention aux balles de golf et retirez-les. - Délai de sécurité - Surdose de produits 86. Respecter strictement les délais de sécurité (délais phytosanitaires chimiques d’attente) en cas d’utilisation de produits phytosanitaires. - Transport - Pollution par des éléments 87. Si le transport est effectué par le producteur lui- étrangers (bois, verre, huile, même: nettoyer les moyens de transport après le engrais, pierres) transport de: A. matières premières pour le fourrage: balayer B. terre/pierres: nettoyer à l’eau (haute pression) C. engrais chimique: balayer D. produits emballés: balayer E. engrais de volaille ou de cheval sec, empilable: après nettoyage et désinfection F. Engrais humide: nettoyage, désinfection et autorisation après contrôle externe par une instance d’inspection accréditée ISO 17020. 88. Si le transport est effectué par des tiers: Le transporteur doit être en possession d’un certificat GMP B4.1 et peut prouver qu’il satisfait aux critères (copie du certificat). Si le transport a lieu pour le compte du client, ceci n'est pas nécessaire, mais il faut signaler au client que le moyen de transport ne correspond pas à l'exigence 87. VAVI Page 18 sur 30 22-06-2020
Manuel Certificat VVA Version 19 4. Contrôles 4.1 Introduction Le contrôle indépendant a pour objet d’établir si une entreprise de production de pommes de terre respecte suffisamment les accords passés au niveau de la culture, de la récolte, du transport et de la conservation des pommes de terre destinées à l’industrie de transformation, de sorte à éviter les calamités dans le domaine de la sécurité alimentaire. Le certificat VVA est la preuve tangible qu’il a été suffisamment satisfait aux mesures de contrôle prévues dans les critères d’évaluation. Les contrôles se déroulent dans les grandes lignes comme suit. 4.2 Contrôle pendant la saison de croissance et la période de stockage Afin d’entrer en ligne de compte pour la livraison avec certificat VVA, les agriculteurs sont soumis à un contrôle physique de l’entreprise (en moyenne 1,1 fois par an), au cours duquel est également effectué un contrôle administratif. Le contrôle physique peut avoir lieu toute l’année s’il y a des pommes de terre (soit dans les champs, soit en conservation). Il a lieu avant la livraison du premier lot chez les agriculteurs qui participent pour la première fois et chez ceux qui ont été refusés. La visite de l'entreprise peut avoir lieu à partir de 6 avant l'expiration du certificat et jusqu’à la date d’expiration du certificat. La procédure d’homologation se déroule comme suit: les agriculteurs qui participent pour la première fois et ceux qui ont été refusés ont le statut « inscrits ». Après le premier contrôle physique (avant la livraison du premier lot), comprenant également le contrôle administratif, ce statut sera converti en « homologation définitive » par exploitation (à condition que tous les critères d’évaluation aient été respectés). Le statut d’homologation définitive est valable jusqu’au prochain contrôle physique (ou administratif). Les agriculteurs refusés retombent dans le statut « inscrits ». Si l'exploitation ne peut pas être homologuée dans son ensemble, des certificats peuvent être délivrés par parcelles ou par variétés. Il en est fait état à l’acheteur. Au cours du contrôle, tous les critères de sécurité alimentaire (pertinents à ce moment-là) posés au cultivateur, ou les critères auto-évaluation / liste de contrôle complétée et signée cités plus haut, seront vérifiés. Les critères d’évaluation qui ne sont pas opérationnels pendant le contrôle sont considérés comme suffisants si le cultivateur décrit la mise en œuvre et que celle-ci est conforme à la directive. Les méthodes de contrôle appliquées sont les suivantes: Contrôle physique: - Montrer le registre actualisé de l’utilisation des produits phytosanitaires et des engrais jusqu’à la date du contrôle en tenant compte des délais de sécurité. - Le cas échéant contrôle de la licence de pulvérisation. - Le cas échéant contrôle de l’homologation du certificat d'agrément pour les équipements de pulvérisation, tels que les distributeurs d’engrais, etc. - Le cas échéant contrôle de l’homologation de l’épandeur d’engrais. - Plan de la parcelle ; aménagement du lieu de stockage. - Les critères d’évaluation seront vérifiés sur une ou plusieurs parcelles de l’exploitation. VAVI Page 19 sur 30 22-06-2020
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