Mardi 15 janvier 2019 - REVUE DE PRESSE ET DES RÉSEAUX SOCIAUX Outre-mer - Mayotte

 
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Mardi 15 janvier 2019 - REVUE DE PRESSE ET DES RÉSEAUX SOCIAUX Outre-mer - Mayotte
Service de presse

    REVUE DE PRESSE
ET DES RÉSEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
  Mardi 15 janvier 2019

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Vu sur les ré seaux sociaux   Mardi 15 janvier 2019

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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CORRECTION - Européennes: une candidate du RN
présentée par erreur comme maire adjointe de Créteil
Paris, France | AFP | 14/01/2019 22:22 UTC+1 | mise à jour le 15/01/2019 15:10 UTC+1
REVOICI NOTRE DÉPÊCHE DU 14/01 SUITE À LA PRÉCISION, DE LA PART DE LA MAIRIE DE SAINT-
FRANÇOIS (GUADELOUPE), QUE LE MAIRE A DÉMISSIONNÉ DE LR

Une candidate du Rassemblement national (RN) pour les élections européennes Christiane Delannay-Clara,
présentée par le parti comme maire adjointe de Créteil (Val-de-Marne), n'a jamais été élue municipale, selon le
maire socialiste de la ville, Laurent Cathala, ce que le RN a par la suite confirmé.

"Contrairement aux déclarations de l'intéressée", Mme Delannay-Clara "n'a jamais été élue municipale à Créteil, pas
plus sur une liste PS que sur celle d'une autre formation politique", a écrit l'édile dans un communiqué publié lundi.

Lors d'un meeting du RN dimanche à la Mutualité à Paris, Mme Christiane Delannay-Clara, qui figure à la 12e place
de la liste du parti pour les européennes de mai, avait expliqué s'être impliquée à Créteil dans le milieu associatif et
avoir été "repérée" par Laurent Cathala.

"Dès lors, je rentre à ses côtés en politique. Élue, je suis en charge des affaires européennes. Je contribue à la
veille juridique dans le cadre de la coopération. Et je suis également vice-présidente des comités de quartier. Cette
belle expérience dure 14 ans", avait-elle ajouté.

Dans sa biographie distribuée à la presse dimanche par le parti, le RN la présentait en outre comme "maire adjointe
de la ville de Créteil en 1998".

Interrogé lundi, le RN a admis "un abus de langage". Mme Delannay-Clara n'a pas été élue municipale mais "élue
dans les comités de quartiers de la ville. Elle a travaillé très étroitement dans ce cadre avec M. Cathala", a-t-on
précisé.

La candidate est en revanche bien conseillère municipale de Saint-François en Guadeloupe, dont le maire Laurent
Bernier, est un ancien militant du parti Les Républicains (LR).

are/cs/

Européennes: une candidate du RN présentée par erreur
comme maire adjointe de Créteil
Paris, France | AFP | 14/01/2019 22:22 UTC+1

Une candidate du Rassemblement national (RN) pour les élections européennes Christiane Delannay-Clara,
présentée par le parti comme maire adjointe de Créteil (Val-de-Marne), n'a jamais été élue municipale, selon le
maire socialiste de la ville, Laurent Cathala, ce que le RN a par la suite confirmé.

"Contrairement aux déclarations de l'intéressée", Mme Delannay-Clara "n'a jamais été élue municipale à Créteil, pas
plus sur une liste PS que sur celle d'une autre formation politique", a écrit l'édile dans un communiqué publié lundi.

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Mardi 15 janvier 2019 - REVUE DE PRESSE ET DES RÉSEAUX SOCIAUX Outre-mer - Mayotte
Lors d'un meeting du RN dimanche à la Mutualité à Paris, Mme Christiane Delannay-Clara, qui figure à la 12e place
de la liste du parti pour les européennes de mai, avait expliqué s'être impliquée à Créteil dans le milieu associatif et
avoir été "repérée" par Laurent Cathala.

"Dès lors, je rentre à ses côtés en politique. Élue, je suis en charge des affaires européennes. Je contribue à la
veille juridique dans le cadre de la coopération. Et je suis également vice-présidente des comités de quartier. Cette
belle expérience dure 14 ans", avait-elle ajouté.

Dans sa biographie distribuée à la presse dimanche par le parti, le RN la présentait en outre comme "maire adjointe
de la ville de Créteil en 1998".

Interrogé lundi, le RN a admis "un abus de langage". Mme Delannay-Clara n'a pas été élue municipale mais "élue
dans les comités de quartiers de la ville. Elle a travaillé très étroitement dans ce cadre avec M. Cathala", a-t-on
précisé.

La candidate est en revanche bien conseillère municipale de Saint-François en Guadeloupe, dont le maire Laurent
Bernier, est un élu du parti Les Républicains (LR).

are/jk/cam

A Mayotte, des poissons de grande profondeur retrouvés
morts après les séismes
Mamoudzou, France | AFP | 14/01/2019 18:49 UTC+1

Des poissons de grande profondeur ont été retrouvés morts à la surface de l'eau au large de Mayotte par des
pêcheurs, une mortalité encore mystérieuse qui pourrait être due à l'essaim de séismes qui frappe actuellement
Mayotte, a indiqué lundi la préfecture.

Depuis le 10 mai 2018, Mayotte subit un phénomène de séismes en essaim et a enregistré plus de 1.440 secousses
d'une magnitude de plus de 3,5 dont l'épicentre se situe à une quarantaine de kilomètres à l'Est de Mamoudzou
(chef-lieu de l'île), selon le Bureau de recherches géologiques et minières.

Des cadavres de poissons des hauts fonds ont été observés par des pêcheurs "en divers sites au large de la
barrière de corail dans une zone Est/Sud-Est", a déclaré lundi la préfecture dans un communiqué. "Cette
observation visuelle serait accompagnée d'une odeur importante qui pourrait s'assimiler à une odeur de brûlé", a-t-
elle précisé.
Interrogé par l'AFP, un représentant des pêcheurs d'une commune du Sud de Mayotte a indiqué que cette odeur
"n'est pas supportable" et "couvre une surface de plusieurs kilomètres" correspondant à la localisation de la faille
sismique à l'origine de l'essaim de séismes. Selon Abdallah Issouffi, ce phénomène dure depuis plus de deux mois
et des dauphins ainsi que des raies manta font partie du décompte macabre.

Si "les éléments recueillis sont cependant insuffisants pour déterminer la nature exacte et les causes de ce
phénomène (…), diverses causes peuvent être envisagées, y compris un lien direct avec l'essaim et son origine
volcanique qui pourrait avoir perturbé le fragile équilibre écologique des hauts fonds", a noté la préfecture qui relate
des "situations apparemment similaires" à La Réunion et Hawaï.

ol/caz/swi

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Plus d'une soixantaine des députés demandent
l'interdiction de cyanure dans l'extraction minière
Paris, France | AFP | 14/01/2019 19:35 UTC+1

Plus d'une soixantaine de députés ont demandé au gouvernement l'interdiction de l'usage de cyanure dans
l'extraction minière d'or, dans une proposition de résolution déposée en décembre et consultée lundi par l'AFP.

Alors que le projet minier "Montagne d'or", le plus important projet de mine d'or à ciel ouvert français, est à l'étude
en Guyane, la proposition de résolution, portée notamment par le député guyanais Gabriel Serville (GDR), "invite le
gouvernement à mettre en place une interdiction totale de l’utilisation des technologies à base de cyanure dans
l'industrie minière avant la fin 2019".

Les 66 députés, dont 19 ultramarins de toutes tendances politiques, demandent également au gouvernement de "ne
pas soutenir, directement ou indirectement, de projets miniers mettant en œuvre des technologies à base de
cyanure, jusqu’à l’entrée en vigueur de l’interdiction générale".

Ils rappellent que le cyanure est "une substance chimique extrêmement toxique utilisée dans l'industrie de
l'extraction de l’or", dont "les effets sur l'environnement ainsi que sur la santé humaine, et, partant, sur la diversité
biologique, sont potentiellement catastrophiques et irréversibles".

Ils soulignent que "plus de trente accidents majeurs associés à des déversements de cyanure se sont produits de
par le monde ces trente dernières années", comme celui du 30 janvier 2000, en Hongrie, lorsque plus de 100.000
mètres cubes d’eau polluée au cyanure ont été déversés d’un réservoir d’une mine d’or dans le réseau fluvial formé
par la Tisza et le Danube.

"Rien n’exclut que de tels accidents ne se reproduiront pas", ajoutent les députés.

Le projet "Montagne d'or" est conduit par un consortium réunissant le Russe Nordgold et le Canadien Columbus
Gold et doit se développer à proximité de Saint-Laurent-du-Maroni.

Soutenu par le patronat local ainsi que par une partie des élus dont le président de la collectivité territoriale de
Guyane, Rodolphe Alexandre, il est cependant vivement combattu par les associations de défense de
l'environnement et les organisations amérindiennes de Guyane.

caz/vm/sd

La Nouvelle-Calédonie réforme ses mesures de
protectionnisme commercial
Nouméa, France | AFP | 14/01/2019 16:28 UTC+1

Le Congrès de Nouvelle-Calédonie a entériné lundi une réforme des barrières douanières pour favoriser la
"compétitivité et la qualité" de la production locale, mais les opposants à cette réforme estiment qu'elle va à
l'encontre des consommateurs dont "la liberté de choix" est mise à mal.

La Nouvelle-Calédonie protège déjà sa propre production de la concurrence extérieure par des quotas d'importation,
des interdictions d'importation ou des tarifs douaniers, et ce principalement dans les secteurs des matériaux de
construction et des produits de grande consommation. Au total, 102 types de produits sont concernés, comme par
exemple les produits laitiers.

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Le texte adopté lundi par 35 voix contre 5 et 6 abstentions, vise, selon le gouvernement calédonien, "à assurer une
meilleure autonomie économique, une meilleure couverture des besoins alimentaires, une création d'emplois plus
importante, une plus grande compétitivité et un renforcement du pouvoir d'achat des consommateurs".

Il instaure notamment que les entreprises locales qui auront leur marché "protégé" apportent des contreparties en
termes de "qualité, de baisse des prix, d'investissement et d'emploi". Si elles ne respectent pas ces contreparties,
elles seront "sanctionnées".

En dépit de l'opposition exprimée par l'Autorité de la concurrence de la Nouvelle-Calédonie, qui a émis de
nombreuses réserves, cette loi prévoit la possibilité pour un produit de cumuler protection quantitative (quotas
d'importation des produits concurrents) et protection tarifaire (taxe douanières), ce qui était jusqu'alors proscrit.

"Les protections seront données pour une durée limitée pendant laquelle on vérifiera que l'entreprise tient ses
engagements sinon il n'y aura pas de renouvellement", a fait valoir Philippe Michel, chef du groupe Calédonie
Ensemble (centre droit).

Les indépendantistes ont jugée la réforme nécessaire "au développement de la production locale, enjeu majeur de
l'émancipation de notre pays".

En revanche, Philippe Blaise, élu des Républicains Calédoniens, a fustigé "une doctrine de fermeture du marché
calédonien". "C'est le verrouillage total des marchés protégés (...) au mépris de la liberté de choix du
consommateur", a-t-il déclaré.

La Fédération des Industries de Nouvelle-Calédonie s'est félicitée du vote de cette loi, tandis que le Syndicat des
Importateurs dénonce "les abus de position dominante" que génèrent ces protections.

cw-caz/vm/LyS

Grand débat national : quand Sébastien Lecornu déminait le
terrain en Guyane
En juillet dernier, Sébastien Lecornu était en Guyane pour évoquer le grand débat public consacré au projet industriel
de la Montagne d’Or : 4 jours au contact de la population, des élus, des agents de l'Etat, des chefs d'entreprise et des
associations. Un vécu sans doute utile aujourd'hui.

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© AFP Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales

    •   Par Alain Jeannin Publié le 14/01/2019 à 18:26, mis à jour le 14/01/2019 à 18:46

Ils seront les animateurs du grand débat public. La secrétaire d'État auprès du ministre de la transition écologique Emmanuelle
Wargon et le ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu ont été chargés d'organiser le grand débat
national, ont annoncé lundi des sources gouvernementales citées par l'AFP. Le ministre chargé des Collectivités territoriales
prendra plus particulièrement en charge la place et la participation des élus dans les débats, pour apporter des solutions et
sortir de la crise des "Gilets jaunes".

Développement des Territoires
En juillet dernier alors qu'il était en déplacement dans le département d'Amérique du Sud, le ministre déclarait : "écouter tous
les acteurs, c’est le sens de ce que m’a demandé le Président de la République." A l’occasion de la clôture du grand débat public
organisé en Guyane autour du projet minier de la Montagne d’or, Sébastien Lecornu s’était déclaré favorable à un modèle
économique de proximité qui réintroduit de l’emploi au plus proche des territoires. Une demande aujourd'hui implicite des
"Gilets jaunes". Pour ce gaulliste social, les créations nettes d’emplois et les hausses de revenus en France sont liées au
développement d’activités économiques nouvelles. "Toutes les filières économiques doivent être développées ", avait ajouté
Sébastien Lecornu avant son départ de Cayenne. Un constat de bon sens qui prenait en compte les ressources inexploitées du
département.

Sébastien Lecornu invité du journal de Guyane 1ere (27 juillet 2018)

Au contact de la population
Durant quatre jours, le ministre est allé à la rencontre des habitants dans les rues de Cayenne, mais il a aussi écouté les
associations de défense de la nature opposées à l’industrie minière et les élus guyanais qui y sont majoritairement favorables.
Six mois ont passé, les avis sont toujours partagés au gouvernement sur les projets miniers guyanais. Sur place, Sébastien
Lecornu a voulu mesurer les nouvelles garanties qu’il pouvait obtenir des porteurs du projet de la Montagne d'Or, le plus
sensible mais aussi le plus créateurs d'emplois : "les partisans de l’industrie minière voudraient que je sois pour et les
opposants voudraient que je sois contre, j’ai la faiblesse de penser et je prends du temps (…) que beaucoup de gens se posent
des questions (…) A quoi sert l’Etat ? (…) si ce n’est à apporter des réponses et à avancer sereinement…"

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L'économie et le social aussi
En Guyane, les préoccupations de Sébastien Lecornu ont porté tout autant sur l’écologie que sur les questions économiques et
sociales, autrement dit "l’amélioration de la vie des gens, les créations d’emplois, les salaires et la baisse du chômage
notamment dans la région de Saint-Laurent-du Maroni." Pour le ministre, le rapport entre empreinte environnementale et
bénéfices sociaux-économiques a toujours été crucial. Sébastien Lecornu a pu mesurer l’urgence dans cette région de l’Ouest
guyanais où le taux de chômage atteint 50 % de la population. "Lorsque vous assurez l’électrification d’un village reculé avec
une unité de production à base de solaire par exemple, une unité de stockage ou un réseau de distribution local, il y a
forcément un besoin de maintenance et de compétences de proximité.Un modèle qui permet de réintroduire de l’emploi au plus
proche des territoires. C’est là encore une vraie opportunité de développement économique." Décentralisation, proximité, des
mots qui résonnent forts dans la France des Territoires, et pas seulement en Guyane.

Tout ne viendra pas de Paris
C’est, aussi, une partie importante de la réponse au chômage, selon le ministre qui avait cité pendant son déplacement un
exemple sensible en Outre-mer ou en Corse : "La production énergétique est, par essence, très décentralisée. Lorsque vous
construisez une centrale solaire doublée d’une unité de stockage, il y a besoin de maintenance de proximité. Elle ne viendra pas
de Paris." Pour Sébastien Lecornu, l’époque est aux tables rondes, aux échanges constructifs et à la détente. Le ministre
chargé des Collectivités territoriales a utilisé cette méthode de concertation en dialoguant avec la société guyanaise. Un autre
défi l’attend, celui-là sur fond de colère sociale, plus compliqué sans doute que le dossier minier guyanais, en tout cas à une
autre échelle, celle du pays.

Gabriel Serville : "je ne veux pas qu’on se réveille avec une
méga-catastrophe" en utilisant du cyanure pour extraire de
l'or
Le député de Guyane a déposé une proposition de résolution visant à interdire l’utilisation du cyanure dans
l’extraction minière. Si cette proposition était adoptée, le projet Montagne d’or en Guyane devrait complètement

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revoir son mode de production. [INTERVIEW]

                             © JACQUES DEMARTHON / AFP Gabriel Serville à l'Assemblée nationale

    •   Par Cécile Baquey Publié le 15/01/2019 à 13:24, mis à jour le 15/01/2019 à 13:54

Gabriel Serville est parvenu à mobiliser une soixantaine de députés dont 19 ultramarins pour demander l’interdiction générale
de l’utilisation des technologies à base de cyanure dans l’industrie minière. Cette proposition de résolution a été enregistrée à
l’Assemblée nationale de 20 décembre 2018.

Débat sur l'orpaillage
Le député compte bien profiter du débat sur l’orpaillage qui doit avoir lieu le 7 février prochain à l’Assemblée nationale pour
que cette proposition de résolution figure à l’ordre du jour. La1ère a posé trois questions à Gabriel Serville.

La1ère : Pensez-vous que cette proposition de résolution va être adoptée ?
Gabriel Serville : le 7 février, il y aura un débat sur l’exploitation minière en Guyane et l’orpaillage. J’espère que ce débat va
permettre l’inscription de notre proposition à l’ordre du jour. Je souhaiterais vraiment que cette proposition de résolution soit
adoptée avant la fin de l’année.

On a compris les dangers qu’il y a à utiliser le cyanure sur les sites d’extraction minière à ciel ouvert. On a vu les accidents qui
ont eu lieu sur certains sites. On s’est dit qu’il ne serait pas sain qu’en France on continue à utiliser ce procédé d’extraction
minière.

"Il ne serait pas sain de continuer"

Le parlement européen et la Commission européenne ont déjà pris des résolutions pour interdire le cyanure. Quatre pays
européens ont déjà adopté cette interdiction (NDLR : Allemagne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie).

Pensez-vous que le cyanure soit réellement dangereux ?
Le cyanure est présenté comme étant un produit chimique sans danger. Mais quand vous lisez les rapports des scientifiques
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sur le cyanure de sodium qui est principalement utilisé par l’industrie extractive, il est dit clairement que c’est un composé
chimique toxique à tous les stades de la fabrication, que ce soit la manipulation, le transport, le stockage, l’utilisation, le
confinement. Il y a toujours des possibilités d’accident et de déversement dans la nature qui feraient peser de très lourds
risques de catastrophes irréversibles.

"Le cyanure est dangereux"

J’ai souvent évoqué le chlordécone en Martinique et en Guadeloupe ainsi que les essais nucléaires en Polynésie. On disait aux
 habitants "dormez tranquilles, il n’y a pas de risque, on veille sur vous". Et puis l’on s’est réveillé quelques années après avec
 "la gueule de bois" en se disant mais finalement, on nous a trompés. C’est comme le nuage de Tchernobyl dont on nous a dit
                                                    qu’il s’arrêtait à la frontière.

                                              © AFP Essais nucléaires en Polynésie

Aujourd’hui les gens aspirent à ce qu’on leur dise la vérité. Je préfère que cette vérité-là soit dite en amont plutôt qu’on se
réveille avec une méga-catastrophe dont on se saurait quoi faire. Ces trente dernières années, des accidents (NDLR associés à
des déversements de cyanure) ont eu lieu en Roumanie et au Guyana. Le danger est réel !

Le projet Montagne d’or en Guyane prévoit d’extraire de l’or en utilisant du cyanure. Qu’en pensez-vous ?
J’ai expliqué aux responsables de la compagnie Montagne d’or qui portent le projet qu’il y a une douzaine d’alternatives qui
permettent d’exploiter l’or sans passer par ce procédé dangereux, mais il se trouve que la compagnie, d’après ce que j’ai pu
comprendre, avait déjà par le passé fait des promesses d’augmentation des dividendes à hauteur de 15 à 20% à ses
actionnaires et c’est sur cette base-là que ces derniers ont accepté de mettre la main à la poche.

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© FB Emplacement du futur site Montagne d'or

Aujourd’hui il y a un business plan qui ne sera pas viable en dehors de l’utilisation du cyanure. Ils pourraient utiliser le
thiosulfate de sodium qui est un produit chimique employé par des grandes sociétés aurifères. Mais il est évident qu’avec le
thiosulfate de sodium, on peut arriver à 80% de récupération de l’or contenu dans la roche. On ne pourra jamais arriver à
94/95% qui est actuellement visé par la compagnie Montagne d’or.

"Il y a une douzaine d'alternatives"

Il y a aussi la société Auplata, basée en Guyane depuis très longtemps qui vient de monter une entreprise de fabrication de
cyanure. Auplata a également l'intention de faire de l'extraction avec ce procédé de cyanuration. Tout ça s'est fait en catimini,
c'était au moment où l'on commençait à parler du procédé de cyanuration utilisé par Montagne d'or. On a alors découvert que
la société Auplata avait reçu l'autorisation gouvernementale et préfectorale de monter une usine pour travailler avec le
cyanure.

Ce que je dis pour la société Montagne d'or vaut donc aussi pour la société Auplata. On ne va pas nous faire croire que le
cyanure, un produit chimique aussi dangereux, soit sans effet sur l'environnement et la santé des individus.

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Jo-Wilfried Tsonga confie être atteint de drépanocytose
Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié aux dépens du Slovaque Martin Klizan (40e) en trois sets 6-4, 6-4, 7-6 (7/5) pour le
deuxième tour de l'Open d'Australie ce mardi à Melbourne. La veille de ce premier tour, le champion Français a
confié qu'il était atteint de la Drépanocytose, une maladie du sang.

                                                      © Peter PARKS / AFP

    •   La 1ère (avec l'Equipe et AFP) Publié le 15/01/2019 à 10:25, mis à jour le 15/01/2019 à 10:44

C'est au détour d'une question, la veille du premier tour de l'Open d'Australie qu'il a remporté ce mardi contre le Slovaque
Martin Klizan, que Jo Wilfried Tsonga à fait cette confidence à David Loriot, l'envoyé spécial de l'Equipe à l'Open d'Australie.
"J'ai un problème avec l'avion. Un problème de sang (la drépanocytose). Quand je prends l'avion, je mets deux, trois jours à
m'en remettre. En fait, ça a été diagnostiqué très tard, il y a cinq ans seulement."

Le champion français s'est attaché à rassurer sur son état de santé. "Dans la vie quotidien, ça ne m'empêche en rien, mais
quand je prends l'avion ça me met HS pendant deux, trois jour. C'est vrai que pendant des années, quand je m'entraînais (Eric
Winogradsky), il me disait: "tu te fous de ma gueule ou quoi, pourquoi tu ne bouges pas les jambes là ?" Je lui répondais: "je te
jure, je bouge les jambes, je suis à fond !" Je n'avais pas du tout le même rendement sur les jours qui suivaient un voyage en
avion."

Vers un duel contre le N.1 mondial au deuxième tour
Après sa victoire au premier tour de l'Open d'Australie, Jo Wilfried Tsonga est promis à un duel au deuxième tour face au N.1
mondial Novak Djokovic. Pour que l'affiche prenne forme, Djokovic doit se défaire de l'Américain issu des qualifications
Mitchell Krueger.

Tsonga, ex-N.5 mondial aujourd'hui 177e, et bénéficiaire d'une invitation pour entrer dans le tableau principal, s'est montré
très convaincant en signant 23 aces et en frappant plus d'une cinquantaine de coups gagnants (53 exactement) contre trente
fautes directes.

Début janvier déjà, il avait entamé sa saison de belle manière en atteignant le dernier carré à Brisbane, lui dont l'année 2018

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avait été très largement gâchée par un genou gauche récalcitrant et qu'il avait achevée au-delà de la 250e place mondiale.

Cinq Français qualifiés
Tsonga, finaliste à Melbourne en 2008, est le cinquième Français qualifié pour le deuxième tour après Lucas Pouille (31e), Gaël
Monfils (33e), Gilles Simon (30e) et Pierre-Hugues Herbert (55e). Quatre sont encore attendus sur les courts du Melbourne
Park mardi.

Drépanocytose

Il s'agit d'une maladie du sang, et plus particulièrement de l'hémoglobine, transmise par les deux parents, mais elle
n’est pas contagieuse. Les globules rouges sont déformés et ont du mal à circuler dans le sang et peuvent parfois se
bloquer dans les vaisseaux sanguins. Cette maladie est apparue indépendamment en Afrique et en Inde. On la
rencontre aussi en Italie du Sud, en Grèce, dans le Proche-Orient, aux Antilles et au Brésil.

On ne sait pas guérir la drépanocytose, mais on peut en soulager les douleurs en période de crise, prévenir le risque
d'infections graves, prévenir et prendre en charge les complications. Il existe plusieurs types de traitement en
fonction de la gravité de la maladie et de la façon dont elle se manifeste :
(Source Doctissimo santé)

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Assemblée nationale : Vers une commission d’enquête sur la
protection du littoral et la règle des 50 pas géométriques ?
15 janvier 2019

                                           ©Agnès Camagnoni / Pinterest

En plus d’une résolution sur la création d’une commission d’enquête sur l’eau en Outre-mer, le député
réunionnais Jean-Hugues Ratenon (LFI) a également déposé une résolution demandant une commission
d’enquête « relative à la protection du littoral des territoires insulaires et ultramarins français ».

Cette résolution a été signée par l’ensemble des députés LFI mais aussi par Moetai Brotherson, Maina Sage, Nathalie
Bassire, Mansour Kamardine et David Lorion. « Le 16 mars 2018, le Tribunal administratif de La Réunion mettait fin
à un conflit qui dure depuis de nombreuses années, en rendant 5 ordonnances suspendant les Autorisations
d’Occupation Temporaire (AOT) accordées à des établissements de restauration (paillotes, ndlr) installés sur une
plage de l’île particulièrement fréquentée », indique la résolution en préambule. « Dans ces ordonnances, le Juge des
référés a ordonné, au nom de la République, au préfet de La Réunion l’exécution des décisions prises (notamment la
suspension des AOT) par le Tribunal ».

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Les paillotes de Roches Noires à La Réunion, démantelées depuis 2018 ©Clicanoo

« Cette affaire révèle une problématique plus profonde : en effet, avant que lesdits établissements bénéficient d’AOT
en 2017, ils ont occupé le Domaine Public Maritime (DPM) sans autorisation pendant dix ans (comme le relève le
Tribunal administratif dans ses ordonnances). Ainsi, l’usage privé et lucratif sur les littoraux insulaires et
ultramarins posent question », peut-on encore lire sur la résolution. En toile de fond, c’est notamment la règle des
« 50 pas géométriques », instaurée au 17ème siècle et qui « se substitue désormais à la “bande des cent mètres”
prise en compte sur le territoire métropolitain au travers de la Loi Littoral », qui devrait faire l’objet d’un examen
approfondi par cette probable future commission.

« Cette zone, assimilée au Domaine Public Maritime, est imprescriptible et inaliénable depuis 1790. En effet,
les 22 novembre et 1er décembre 1790, la Convention Nationale intègre la zone des 50 pas géométriques dans “les
domaines nationaux” et déclare que « les droits qui en dépendent sont et demeurent inaliénables sans le
consentement et le concours de la Nation » », rappelle la résolution. Au fil des années, des adaptations législatives
ont progressivement fait évoluer le statut de cette zone des cinquante pas géométriques.

« Gestion multiple » et « flou administratif » en Guyane

Pour rappel, l’article L. 5111-2 du code général de la propriété des personnes publiques définit la zone des cinquante
pas géométriques ainsi : « La réserve domaniale dite des cinquante pas géométriques est constituée par une bande de
terrain délimitée dans les départements de La Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique. Elle présente dans le
département de la Guyane une largeur de 81,20 mètres comptée à partir de la limite du rivage de la mer tel qui a été
délimité en application de la législation et de la réglementation à la date de délimitation ».

En Guyane, la « nature variée du territoire » a eu pour résultat une « gestion multiple », « parfois facteur de flou
administratif » et qui « peut laisser la place à des situations d’occupation illégale ». En Polynésie française, cette
règle des 50 pas n’est pas appliquée, précise également Radio 1 Tahiti, privant ainsi les usagers d’un accès publique
au littoral, puisque la grande majorité de ces zones sont habitées. Cette situation est préjudiciable tant pour l’État, les
usagers et pour la protection de l’environnement, argumente la résolution. Le code de l’environnement dispose
notamment que : « L’accès des piétons aux plages est libre sauf si des motifs justifiés par des raisons de sécurité, de
défense nationale ou de protection de l’environnement nécessitent des dispositions particulières ».
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Une plage en Guyane ©Clément Pascale

« À l’heure de l’augmentation de la récurrence et de la force des événements climatiques extrêmes et de
l’augmentation du niveau des océans, il serait opportun de pouvoir cartographier de façon exhaustive et d’évaluer la
protection des littoraux insulaires et ultramarins. C’est l’objet de cette proposition de résolution », conclut-on. Cette
commission d’enquête veut notamment « identifier les zones soumises aux règles de protection dite des « cinquante
pas géométriques » ; identifier les zones qui devraient être soumises à cette protection sur la zone des cinquante pas
géométriques si celle-ci était fixée sur le trait de côte ; évaluer le respect des dispositions relatives à la protection de
ladite zone ; faire l’inventaire des cessions de terrains situés dans la zone ; évaluer les conditions d’attribution et de
respect des dérogations accordées pour occuper ce domaine public maritime » et « évaluer l’impact social,
environnemental et économique desdites dérogations ».

La commission permanente de l’Assemblée nationale doit maintenant accéder, ou pas, à cette demande de création
d’une commission d’enquête. Si elle refuse, c’est la commission du développement durable et de l’aménagement du
territoire qui étudiera le sujet.

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«Montagne d’or» en Guyane : pour Alexis Tiouka, la France
viole le droit international (ENTRETIEN)
14 janv. 2019, 18:55

© RT France

Le juriste Alexis Tiouka sur le plateau de RT France.

Le juriste Alexis Tiouka revient sur le rappel à l’ordre de l’ONU envers la France pour son gigantesque projet
d’exploitation de la «Montagne d’or» en Guyane. Il accuse Paris de violer la déclaration des Nations unies sur les
peuples autochtones.

Dans un avis rendu public le 10 janvier, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, une instance des
Nations unies, a exprimé son inquiétude vis-à-vis du projet minier de la «Montagne d’or» en Guyane. Ce projet porte
sur l’exploitation sur 12 ans (de 2022 à 2034) d’une mine d’or par un consortium russo-canadien en plein cœur de
l’Amazonie française. Au préalable, le groupement d'entreprises devra notamment utiliser des explosifs pour casser la
roche et utiliser du cyanure pour extraire l’or du minerai. Si les partisans du projet controversé évoquent des centaines
d’emplois à la clé, ses détracteurs dénoncent une altération conséquente de l’écosystème.

Un danger qu'a pointé du doigt Alexis Tiouka, juriste et membre de l’Organisation des nations autochtones de
Guyane (ONAG). Invité sur le plateau de RT France le 14 janvier, il a estimé que la France violait l’article 32 de la
déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones qui stipule, entre autres, que «les peuples
autochtones ont le droit de définir et d’établir des priorités et des stratégies pour la mise en valeur et l’utilisation de
leurs terres ou territoires et autres ressources.»

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Pour lui, la Commission nationale du débat public (CNDP), chargée de veiller au respect de «la participation du
public au processus d'élaboration des projets d'aménagement ou d'équipement d'intérêt national» de l'Etat,
des collectivités territoriales ou encore des établissements publics, n’a pas prêté attention aux doléances des
populations autochtones qui ont fait part de leur regret de ne pas avoir été invitées à débattre.«Voyant cela, les
organisations [représentant les peuples autochtones] ont utilisé les outils juridiques au niveau du droit international»,
a-t-il expliqué.

«Les élus sont en train de vendre le pays [sous le prétexte] de la création d’emplois. Mais c’est un mirage. Si on
développe l’économie verte, l’agriculture, il y aura beaucoup plus d’emplois [créés]», s’est-il insurgé. Enfin,
rappelant que le droit international prime sur le droit national, il a appelé la France à changer de stratégie pour
garantir un développement «soutenable» de la Guyane.

                                 L’OUTRE-MER
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GUADELOUPE

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GUYANE

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MAYOTTE

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Des bonbonnes de gaz chimique dérivent au large de Papeete
Vendredi 11 décembre 2019, le navire Kura Ora 2 est immergé au large de Papeete. A son bord, une trentaine de
bonbonnes de gaz contenant du bromure de méthylène, une substance chimique dangereuse, est remontée à la surface.
Certaines d'entre-elles seraient en perdition dans l'océan.

           © Polynésie la 1ère Ici, les bonbonnes de bromure de méthylène récupérées par le remorqueur Aito Nui

    •   Aiata Tarahu - Polynésie la 1ère Publié le 14/01/2019 à 17:36, mis à jour le 14/01/2019 à 18:42

Le navire Kura Ora 2 n'a pas été immergé seul, au large de Papeete. En effet, à son bord, une trentaine de bonbonnes de gaz
contenant du bromure de méthylène, une substance chimique hautement toxique, devait également être coulée.

Après avoir procédé à l'immersion du navire, les bonbonnes de gaz sont remontées à la surface. Sur la trentaine de bouteilles,
dont certaines sont pleines, dix-neuf ont été récupérées par le Aito Nui, le remorqueur chargé d'accompagner le bateau vers
sa dernière demeure. D'autres sont actuellement en perdition dans l'océan.

Contacté par nos soins, le JRCC, le centre de coordination de sauvetage aéromaritime de Tahiti, nous a confié ne pas avoir été
alerté afin de repérer les bonbonnes à la dérive.

Selon nos informations, ce produit chimique, vendu par un magasin d'agriculture et d'horticulture de la place, aurait été
utilisé par le département phytosanitaire, afin de traiter le tunnel de Fare Ute.

La Direction de l'environnement alertée

Toujours selon nos informations, la Direction de l'environnement aurait été avertie.
Le certificat attestant la conformité pour l'immersion du navire, a bien été délivré par un expert maritime désigné par la
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Direction de l'environnement. Quand à la procédure d'immersion, l'autorisation est donnée par le capitaine du Port
autonome. Ce dernier étant assermenté pour ce type d'opération.
Comment les bonbonnes de bromure de méthylène ont-elles atterri sur le navire ? La question plane encore.

Un produit interdit à la vente

La vente du bromure de méthylène est interdite en France depuis 2005, et en Europe dès 2011, par la signature du
protocole de Montréal signé en 1987. Ce produit chimique hautement toxique est utilisé en Polynésie depuis plusieurs
années, dans la fumigation des fruits et légumes à destination des îles. A ce jour, aucun produit de substitution n'a été trouvé.
Il est également exploité dans les pesticides.

Qu'est ce que le bromure de méthyle

Le bromure de méthyle (ou bromométhane) est un gaz incolore et inodore de formule CH3Br, qui peut être produit
naturellement par des organismes marins. C'est donc un composé chimique organique halogéné (le brome est
un halogène).
Ses propriétés fongicides lui ont valu d'être utilisé comme produit phytosanitaire dans la production fruitière par
pulvérisation sur les cultures, mais aussi pour stériliser un grand nombre de matériaux et de sols, et d'éliminer d'autres
animaux nuisibles (rats).

L'effet du bromure de méthyle sur la santé humaine

Le bromure de méthyle est très toxique par inhalation (mais peut aussi être absorbé par la peau). Les personnes les
plus exposées sont donc celles qui utilisent directement le produit.
Selon sa fiche internationale de sécurité chimique qui résume les risques pour la santé humaine et l'environnement, le
bromure de méthyle peut irriter les yeux, la peau et les voies respiratoires. Lessymptômes commencent par des
vertiges, des maux de tête, des douleurs abdominales, des vomissements, voire des hallucinations et des convulsions.
L'inhalation peut causer un œdème pulmonaire et avoir des effets sur le système nerveux central, les reins et
les poumons, voire entraîner la mort. Des expositions prolongées ou répétées entraînent des effets sur le système
nerveux, les reins, le cœur, le foie et les poumons.
Les études réalisées sur les animaux et l'Homme n'ont pas mené au classement du bromure de méthyle comme
cancérigène, malgré l'observation d'une augmentation de tumeurs chez certains animaux exposés. Étant un agent
alkylant, il est aussi possible qu'il soit génotoxique mais les doses dangereuses ne sont pas connues.

(Source : www.futura-sciences.com)

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LA RÉUNION

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SAINT-MARTIN
SAINT-BARTHELEMY

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15.01.2019

Report de la réouverture du Sonesta à Maho

Annoncée pour le 1er février depuis plusieurs semaines, la réouverture du complexe hôtelier Sonesta à Maho est reportée au 27
février, annonce la direction. Cela est dû à des «retards dans la construction avec nos partenaires et à des démarches administratives
superflues», explique-t-elle.

Pour rappel, le groupe Maho avait choisi la technologie et les matériaux TCK et LVKE, un consortium d'entreprises spécialisées
dans des technologies dites vertes basées en Chine, pour leur résistance aux intempéries et leur réduction de 30 % du temps de
construction. De plus, lors d’un contrôle du chantier par les autorités hollandaises, des ouvriers employés illégaux avaient été
arrêtés.

Enfin, la réouverture de l’autre établissement du groupe, l’Ocean Point Resort, avait elle aussi été reportée. Prévue le 15 novembre,
elle a eu lieu le 15 décembre pour une partie de l’hôtel.

Estelle Gasnet

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Un hommage sera rendu mercredi à Serge Rémy

                       Le personnel de l’éducation nationale, de la COM et de la CTOS est
                       profondément touché par le décès tragique de son ami et collègue
                       Serge Rémy retrouvé chez lui à Saint–Martin, le 1er janvier 2019 à
                       21h par la gendarmerie.

                       Maître remplaçant, il a travaillé pendant plus de dix ans dans toutes
                       les écoles de l’île et était connu comme le maître à vélo. Surnommé
                       aussi maître «chut», il marchait toujours avec sa petite mallette et
                       était apprécié des adultes comme des enfants.

                       Toute la communauté scolaire de l'école maternelle d’Evelina
                       Halley présente ses condoléances à sa famille, ses proches et ses
                       ami.

                       Un hommage lui sera rendu ce mercredi 16 janvier - de 17h à 19h
                       au Saint-Martin Funeral Home.

                       Anonyme

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La Poste, l'état civil et le service circulation routière
s’installent à Lorient
par V.A

15/01/2019

Alors que les ouvriers s’affairent encore à l’extérieur, le nouveau bâtiment administratif de Lorient accueille les
premiers usagers de La Poste et du service circulation routière.

Plus d’un an de travaux et 2,2 millions d’euros : le quartier de Lorient abrite un nouveau bâtiment administratif, dont
le parking et l’espace arboré seront terminés pour le mois de mars. La route qui passe devant est également refaite et
bétonnée, et celle qui surplombe le bâtiment, derrière, fera l’objet d’une réfection dans la foulée.

A l’intérieur du bâtiment, les agents de la Collectivité travaillent depuis la fin du mois de décembre. Il se décompose
en deux parties, et deux services : une agence postale, dans laquelle on peut effectuer toutes les opérations courrier et
colis, et de menues opérations bancaires (dépôts et retraits d’argent, mais limités).

Le but : soulager les bureaux de Poste de Gustavia et Saint-Jean. La petite case sur la route de Lorient, agence postale
historique mais peu pratique, est fermée depuis plusieurs mois.

Côté Poste, Rosita travaille pour l’état civil. Passeport, carte d’identité, acte de mariage, naissance ou décès… Et
bientôt, la légalisation des signatures. L’organisation est encore à préciser entre cette employée détachée et le service
installé à l’hôtel de la Collectivité.

Dans l’autre partie du bâtiment, une grande pièce permettra aux aspirants conducteurs de passer le code de la route
dans de bonnes conditions. Elle fera aussi office de bureau de vote. Au même endroit, les six membres du service
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circulation routière sont déjà à pied d’œuvre, dans des bureaux flambant neufs, bien plus facile d’accès que leur ex-
local, près de celui de la police territoriale à Gustavia.

A noter, la création de sanitaires qui serviront aux usagers de la salle de danse, et d’un local de stockage.

Une inauguration sera organisée quand l’ensemble des extérieurs sera achevé.

La construction de ce bâtiment de services est une première étape dans le désengorgement de Gustavia, qui
concentrait jusque-là tout l’administratif. Le prochain gros morceau est le déménagement de l’ensemble du service de
l’action sociale dans le dispensaire Inès-Gumbs, une fois que ce dernier aura été agrandi et réaménagé. Les travaux
ont débuté. A beaucoup plus long terme, ce sont les écoles publiques qui devraient déménager du centre-ville à la
plaine des jeux de Saint-Jean.

> Horaires de la Poste : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8 heures à 12h3à et de 14 à 16 heures. Mercredi de 8
heures à midi.

> Horaires de l’état civil : accueil libre de 8h à 12 h 30 du lundi au vendredi, sur rendez-vous de 14 heures à 16
heures sauf le mercredi.

> Horaires du service circulation routière et transports : du lundi au vendredi de 8 heures à midi.

JSB 1310

                     WALLIS-ET-FUTUNA

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Le bilan des routes 2018 à Wallis et Futuna : moins
d'accidents et des conducteurs plus responsables
Le nombre d'accidents de la route est en baisse de près de 50% à Wallis. En 2018, il y a eu 5 accidents constatés dont
un mort. Un bon bilan pour la gendarmerie qui espère que ces progrès vont continuer en 2019.

                                                        © WF la 1ère.

    •   WF la 1ère Publié le 15/01/2019 à 16:39, mis à jour le 15/01/2019 à 17:09

En 2018, le nombre d'accidents de la route constatés à Wallis a baissé de près de moitié. La gendarmerie recense 5 accidents
dont un décès et 11 blessés. En cause : la conduite en état d'ivresse dans la majorité des cas.

La route a fait autant de victimes en 2018 qu'en 2017 mais avec moins d'accidents.
La gendarmerie a fait le constat de 9 accidents en 2017 et 9 blessés.
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Pour le commandant de la gendarmerie, Pascal CWIEK, les mesures de prévention et de contrôles sur la route portent peu à
peu leurs fruits. Il déclare :

"On constate que les gens mettent de plus en plus leur ceinture de sécurité"

En revanche, le port du casque, rendu obligatoire il y a un an reste occasionnel malgré les amendes et les aides territoriales
pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

Commerces : un bilan stable pendant les grandes fêtes à
Wallis et Futuna
Les fêtes de fin d'année 2018 n'ont pas été aussi fructueuses que prévu pour les commerces. Le bilan est mitigé dans
les magasins spécialisés. Entre la baisse de la population et le boom des commandes sur internet, plusieurs facteurs
entrent en jeu.

                                            •   WF la 1ere Publié le 15/01/2019 à 10:54

Après les fêtes de fin d'année, les commerces tirent un bilan mitigé de leurs ventes. Si on s'attend à de bonnes recettes, dans
les magasins spécialisés on parle d'un "mois comme un autre".

Selon un commerçant en informatique et en multimédia de Wallis, la période de Noël n'a pas fait décoller les ventes. Il évoque
une hausse de « 10% tout au plus » le chiffre est équivalent à l’an dernier.

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Moins de clients, ou hausse des commandes de cadeaux sur internet, les facteurs sont nombreux.

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