Ateliers GOOD NEIGHBOURHOOD - Ateliers dans les 4 QUADRANTS 22 et 29 juin 2017
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Dans le cadre de Good Move, une série d’Ateliers Territoires – GOOD NETWORK & GOOD LIFE ont eu lieu en mai-juin 2017. Le rapportage des travaux comporte trois documents : Rapport 1/3 Atelier FOCUS PROJECTS – 31 mai 2017 Rapport 2/3 Atelier Scénario de la demande – 8 juin 2017 Rapport 3/3 Ateliers Quadrants – 22 et 29 juin 2017 1. Documents joints Documents joints, supports de présentation et discussion dans les ateliers : - Présentation « GOOD MOVE Atelier Quadrants – Introduction » - Présentation « Les mailles apaisées » - Cahier cartographique par quadrant 2. Liste des participants Les 4 ateliers quadrants ont réuni 78 participations (certaines personnes étant comptabilisées plusieurs fois car ayant participé à plusieurs ateliers). Parmi ces personnes, on compte des représentants de 15 communes bruxelloises. Acteurs Participations communes échevin(es) 7 communes : CEMA/cabinets 31 Perspective 3 DRU 3 team bouwmeester 1 STIB network 5 STIB public affairs 5 STIB strategy 2 BM/DS - DSR 18 cabinet Smet 3 TOTAL 78 2
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Atelier Quadrant Nord-Est – 22 juin matin, à Schaerbeek Nom Prénom Fonction Institution Vankerrebroeck Claire Planification BM/DS Van Loveren Bruno Planification BM/DS Dupriez Benoît Espaces Publics BM/DS Bertrand Pierre-Jean Modes actifs BM/DS Vandevoorde Joëlle Planification BM/DS Monneaux Annabel Planification BM/DS Van Win Johan Conseiller Cab Smet Thieffry Vanessa rénovation urbaine BDU/DRU Ak Ahmet service mobilité Evere Grégoire Amélie CEMA Schaerbeek Velghe Benoît CEMA Schaerbeek Grimberghs Denis Echevin Schaerbeek Henquet Catherine Cabinet Grimberghs Schaerbeek Commerce Sophie CEMA St-Josse Frenay Gaëtan service mobilité Ville de Bruxelles Dandoy Marianne CEMA Ville de Bruxelles Mary Jean-Michel public affairs STIB Berquin Pierre network STIB Atelier Quadrant Sud-Ouest – 22 juin après-midi, à Uccle Nom Prénom Fonction Institution Morelle Sylvaine Planification BM/DS Monneaux Annabel Planification BM/DS Vandevoorde Joëlle Planification BM/DS Debroe Eric Espaces publics BM/DS Godart Françoise sécurité routière BM/DSR Van Win Johan conseiller Cab Smet Thieffry Vanessa rénovation urbaine BDU/DRU Lenaerts Maarten Planification Perpective Fourneau Yves network STIB Desmadryl Arnaud public affairs STIB Steven Amandine network STIB Englebert Jean-Claude Echevin Forest Grégoire Sarah CEMA Forest Bodart Maité CEMA Forest Verkindere Maud CEMA Ixelles Journiaux Pauline CEMA Saint-Gilles Biermann Jonathan Echevin Uccle Lekeu Joëlle CEMA Uccle Gabriel France CEMA Uccle Groulard Nicolas CEMA Uccle Pham Minh-Nhut service mobilité Uccle Frenay Gaëtan service mobilité Ville de Bruxelles Dandoy Marianne CEMA Ville de Bruxelles 3
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Atelier Quadrant Nord-Ouest – 29 juin matin, à Molenbeek Nom Prénom Fonction Institution Nguyen Thao Planification BM/DS Moors Grégory modes actifs BM/DS Vandevoorde Joëlle Planification BM/DS Van Win Johan Conseiller Cab Smet Thieffry Vanessa rénovation urbaine BDU/DRU Ferrao Santos Alexandre Planification Perspective Recollecte Didier CEMA Berchem Ste-Agathe Cornelissen Magali Echevine Ganshoren Libert Philippe CEMA Ganshoren Deswaef Nathalie Echevine Jette Goossens Pierre CEMA Jette Cornelissen Jean-Pierre Echevin Koekelberg Morel Dany CEMA Koekelberg Mahy Olivier Echevin Molenbeek Defuisseaux Geoffrey CEMA Molenbeek Frenay Gaëtan service mobilité Ville de Bruxelles Dandoy Marianne CEMA Ville de Bruxelles Hubrecht Géraldine CEMA Ville de Bruxelles Mary Jean-Michel public affairs STIB Eggermont Diego strategy & innov. STIB Collard Anne public affairs STIB Steven Amandine Network STIB Atelier Quadrant Sud-Est – 29 juin après-midi, à la Ville de Bruxelles Nom Prénom Fonction Institution Bertrand Pierre-Jean modes actifs BM/DS Vankerrebroeck Claire Planification BM/DS Depoortere Frederik modes actifs BM/DS Vandevoorde Joëlle Planification BM/DS Deneubourg Mylène Planification Perspective Pecher Jean-Guy Planification Team Bouwmeester Noël Charlotte CEMA Ixelles Umbrain Julie Cab. Échevine Ampe Ville de Bruxelles Hubrecht Géraldine CEMA Ville de Bruxelles Dandoy Marianne CEMA Ville de Bruxelles Steinfort Thierry CEMA Watermael-Boitsfort Denys Frédéric CEMA Woluwe-St-Lambert Mary Jean-Michel public affairs STIB Eggermont Diégo strategy & Innov. STIB Fourneau Yves Network STIB 4
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 3. Appréciation générale L’objet de l’atelier était d’approfondir le concept des mailles apaisées et leur mise en œuvre. Les ateliers par quadrant ont manifestement répondu à une demande. Plusieurs participants ont fait part de leur appréciation de la démarche, notamment : L’approche territoriale, focalisée sur une partie de la région L’opportunité d’une réflexion intercommunale entre communes limitrophes La logique d’une lecture du territoire par maille, qui clarifie mieux les enjeux que l’analyse du territoire communal ‘arbitraire’ La participation croisée entre communes (Services mobilité et échevins) et acteurs régionaux de la mobilité (Bruxelles Mobilité, STIB, Cabinet Smet) et du développement territorial (Bruxelles Développement Urbain, Perspective, Team Bouwmeester) La co-construction d’une méthodologie pour la mise en œuvre des ‘mailles apaisées’ La notion d’un « contrat de maille » est clairement l’idée forte issue de ces rencontres. 4. Les mailles apaisées 4.1 Le concept Depuis 2001 et le Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS), toutes les rues de la Région sont classées selon leur fonction en matière de circulation automobile : la spécialisation des voiries (affinée dans le plan Régional de mobilité Iris2). Actuellement, dans cette spécialisation, seulement environ 65% des kilomètres sont considérés comme « rue locale ». Il s’agit de rues où le séjour et la vie locale doivent primer sur la circulation qui, elle, y est limitée à la desserte locale. L’objectif, depuis le plan de mobilité Iris1 (1995) est de transformer l’ensemble de ces rues locales en zone 30, dans un esprit de cohabitation dans l’espace public. Cet objectif se réalise progressivement et géographiquement de façon très inégale. En 2014, seulement 40 % des rues locales étaient en zone 30. Le solde, plus d’un 1 km sur 3, est donc voué à recevoir un trafic plus important que la simple desserte locale. Sur ces axes, la circulation automobile doit être facilitée, pour traverser la ville, y entrer ou en sortir (en distin- guant les voies collectrices, interquartiers, primaires et métropolitaines). Cette classification impose donc une contrainte forte dans les choix d’aménagement et les plans de circulation. La performance de la circulation y prime sur le séjour, et leur aménagement s’oriente logiquement vers la ségrégation de l’espace (sites propres, pistes cyclables) pour garantir la sécurité et le confort des différents modes à des vitesses différentes. L’étude « Spécialisation multimodale des voiries » (2015) a mis en valeur l’impact néfaste de ce maillage exces- sivement fin du réseau de circulation motorisée, qui : 5
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 facilite et encourage l’usage de la voiture pour des trajets courts en ville et dans les quartiers, contribuant ainsi à la pression automobile et à la congestion crée, sur un grand nombre de rues, des combinaisons irréalistes mêlant des itinéraires piétons, cyclistes et transports en commun, compromettant ainsi la sécurité, le confort et l’attractivité des alternatives à la voi- ture morcèle le territoire en petits quartiers devenus zones 30, mais difficiles à réellement apaiser, facilitant ainsi des raccourcis pour le trafic de transit et imposant aux piétons et cyclistes de nombreuses traversées d’axes de trafic, tout en multipliant le nombre de carrefours gérés par des feux de signalisation rassemble grands boulevards et petites rues dans un système à 5 niveaux, impossible à rendre lisible, intel- ligible et respecté sur le terrain Dans le plan GOOD MOVE, la part des rues locales sera fortement augmentée (sur base de l’étude «Spécialisa- tion multimodale des voiries »). Plus de 85% des km deviendront des rues locales. L’objectif est de créer des zones de rues locales de taille plus importante, avec un diamètre qui peut varier de 1 km à 2,5 km. Ainsi, la Région sera composée d’environ 50 « mailles » à trafic apaisé. L’objectif des « mailles apaisées » est d’y créer les conditions pour en faire des quartiers réellement apaisés et y augmenter la qualité de vie, la qualité de l’espace public et le séjour, l’accessibilité universelle, la mobilité locale autonome pour tous, la sécurité routière, la qualité de l’air et la santé. Le point de départ doit être de valoriser d’abord les « noyaux de séjour ». Il s’agit de pôles très fréquentés par les piétons (concentrations de commerces, transports en commun, emplois, enseignement…) et définis dans chaque commune dans le cadre du projet PAVE par une démarche participative. Ces « noyaux de séjours » doivent devenir des espaces publics de séjour par excellence, accessibles et perméables à pied, à vélo et en transports en commun, mais où le trafic est limité à la desserte locale (y compris livraisons et services de se- cours). Ceci devra guider l’organisation des mobilités et le plan de circulation dans la maille entière. Cette réorganisation de la mobilité vise notamment à réduire la part de la voiture sur les courtes distances locales, en favorisant le séjour et les déplacements locaux à pied, à vélo et en transport public et en supprimant le transit automobile gênant. Elle doit se réaliser dans une approche transversale et participative, impliquant les dimensions sociales, économiques et écologiques. La stratégie de développement de l’aménagement du territoire selon les principes de ville de proximité polycentrique contribue aussi au bon fonctionnement de ces mailles apaisées et de la réorganisation de la mobilité. Concrètement, un nombre conséquent de voiries interquartiers deviennent rues locales. Ceci implique que la fonction de séjour doit y primer et qu’il n’y a plus de contrainte de maintenir une certaine capacité et fluidité de trafic. Ceci ouvre donc de nouvelles possibilités d’aménagement et de gestion de la circulation en fonction du séjour en favorisant les autres modes : aménagements de type partagé, zone résidentielle ou piétonnier ; mise à sens unique, voire à contresens pour les transports en commun ; filtres bus, etc. Des itinéraires structurants vélo et transports en commun traverseront les mailles. Dans une zone 30, la mixi- té est le principe de base. Pour favoriser ces itinéraires, les éléments-clés seront de dévier le trafic gênant et d’optimiser les croisements et les carrefours. 6
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 4.2 Réactions De manière générale, les participants souscrivent à l’objectif et au concept des mailles apaisées. Néanmoins, quelques réflexions fondamentales sont revenues plusieurs fois. Le concept est dans la continuité des objectifs Iris2, mais qui n’ont toutefois pas abouti. Cette fois-ci, il fau- dra se donner les outils et les moyens pour réussir. Le Plan Régional de Mobilité doit utiliser son pouvoir réglementaire. Ainsi, certains participants commu- naux proposent de passer à la Ville 30 (vitesse de base = 30 km/h ; 50km/h = l’exception signalée sur les axes), ce qui facilite la communication et la compréhension, et supprime les besoins (et budgets) de signali- sation dans les rues locales. Le travail sur les mailles apaisées à l’échelle locale est une condition nécessaire pour réduire l’usage de la voiture, mais n’est pas une condition suffisante. Le plan Good Move doit, par l’ensemble de ces mesures à l’échelle régionale, réduire la pression automobile – politique de stationnement, P+R, tarification, … Il y une demande croissante de trafic apaisé parmi une partie de la population, mais aussi encore de forte résistance au modal shift. Un travail de participation et de co-construction s’impose. Une condition de réussite est de faire des choix clairs sur le terrain. L’introduction de la zone 30 réglemen- taire aura un premier effet, mais ne suffira pas à modérer suffisamment et systématiquement les vitesses, ni à dissuader une pression forte de transit. Il faut veiller à maintenir des grands axes performants et rapides pour les trajets en voiture à plus grande distance. Il y a une réflexion à mener par rapport aux véhicules des transports en commun. Pour augmenter les capacités, ceux-ci augmentent en largeur et longueur (articulés), ce qui est souvent incompatible avec les aménagements de type zone 30. 7
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 5. Atelier – exploration de mailles Une dizaine de mailles spécifiques ont fait l’objet d’un travail d’exploration en sous-groupe. Ceci a permis de mieux se rendre compte de la réalité concrète d’une maille, de son étendue, de ses enjeux et de ses opportuni- tés, et des actions nécessaires à la mise en œuvre d’une maille apaisée. L’attention a été focalisée sur l’intérieur des mailles (et non pas sur les grands axes les délimitant) et en faisant abstraction du gestionnaire de voirie (un nombre d’axes régionaux se situent par exemple à l’intérieur des mailles). 5.1 Acquis / défis Question 1 : aujourd’hui, dans la maille, quels sont les lieux / situations qui ont déjà un caractère apaisé, et quels seront les lieux / situations où il faudra certainement intervenir pour les rendre apaisées ? 5.1.1 Une approche sur mesure pour des réalités diversifiées L’exploration montre tout d’abord le caractère très divers des mailles en termes de densité, mixité, maillage, gabarit des rues et pression automobile. 8
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Même deux mailles limitrophes peuvent présenter des contextes très contrastés, comme par exemple celle de St-Gilles et celle qui comprend l’Altitude 100 et la chaussée d’Alsemberg La plupart des mailles comprennent un ou plusieurs « noyaux de séjour », mais certaines sont purement résidentielles sans aucune centralité fonctionnelle . Certaines mailles ou quartiers sont apaisés et protégés du transit par leur localisation, notamment en lon- geant un parc (Parc Josaphat , Parc de Forest ) ou des infrastructures linéaires de type canal ou chemin de fer (exemple : quartier de la gare de Schaerbeek , quartier entre Boulevard Léopold III et la voie ferrée ). D’autres quartiers sont conçus en cul-de-sac ou en boucle (exemple : cités jardin en partie ). D’autres sont justement soumises à de très fortes pressions de transit dans les rues locales, typiquement des quartiers denses le long d’axes de trafic souvent congestionnés (exemple : St-Gilles , nord d’Ixelles entre Petite Ceinture, Louise et Trône .) Le réseau du maillage vert (chemins réservés aux piétons) est parfois très développé, comme les venelles dans les cités jardins . Une approche sur mesure s’impose donc, pour s’adapter aux besoins et potentialités locales. 5.1.2 Boite à outils et bonnes pratiques Les exemples de lieux déjà apaisés sont nombreux et constituent un catalogue de mesures et bonnes pratiques, à reproduire dans d’autres mailles. A souligner qu’une série de réalisations fortes résultent des contrats de quartier. Modération des vitesses et partage de l’espace Poches zone 30 et poches zone résidentielle. Les communes de Jette, Molenbeek et Etterbeek ont mis quasi la totalité des rues locales en zone 30. La Cité Terdelt a été transformée en large zone résidentielle, avec coupure du transit en son milieu. Un quartier autour de l’Altitude 100 a été mis en zone 30. A cela s’ajoutent les zones résidentielles locales et les zones 30 aux abords d’écoles, plus fragmentées et donc plus difficiles à faire respecter. Des dispositifs de modération de vitesses sont de plus en plus répandus, surtout des coussins berlinois (excellent rapport coûts-bénéfices). Places et noyaux apaisés. Plusieurs places ont été réaménagées, souvent en coupant certains itinéraires voiture. Exemples : parvis St-Antoine , place Morichar , place de Londres , place de la Paix . Rues transformées en zone de rencontre. Exemples : rue de Lisbonne, rue du Berger et rue Keyenveld . Bandes bus en rue locale à l’approche des feux sur un grand axe : exemple avenue Louis Bertrand , ave- nue Chazal . Plan de circulation et coupures des itinéraires de transit Coupures internes dans la maille pour créer un plan de circulation en boucle et supprimer le transit : cou- pure de carrefours (exemples : place Houffalize , quartier Vondel , rue de Jérusalem ) ou réalisation de cul-de-sac (sur avenue du Château à Koekelberg ) Rues locales (partiellement) déconnectées des grands axes - Coupure à hauteur d’une rue locale par la fermeture d’une berme centrale ou d’une traversée de voie de tram – exemple : boulevard Général Wahis à hauteur de l’avenue H. Dunant / rue des Pavots ) 9
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 - Rues locales donnant uniquement accès à une voie latérale – exemple : boulevard Léopold III ) - Voie latérale déconnectée d’un carrefour – exemple : boulevard Lambermont – rue Portaels ) - Rues en cul de sac – exemple : avenue Michel-Ange) Mise à sens unique de tronçons, souvent en tête bêche, avec la possibilité de maintien du double sens TC et vélo – exemples : rue Gallait (tram + vélo à double sens), rue Mérinos (bus + vélo à double sens) et plu- sieurs mises à sens unique sur des itinéraires cyclables régionaux (Altitude 100 , rue de la Paix , rue du Viaduc ) Développement territorial Relocalisation des fonctions génératrices de trafic: à Uccle, les services communaux dispersés dans une maille de rues locales seront bientôt regroupés le long d’un grand axe auto et TC Nouveaux projets d’urbanisation, présentant une opportunité d’une conception apaisée dès le début – exemple : site Josaphat Place apaisée Place apaisée Parvis St-Antoine Place de Londres Rue zone de rencontre Quartier en zone de rencontre Keyenveld cité Terdelt 10
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Coupure en rue locale Coupure en cul-de-sac Place Houffalize avenue du Château Entrée / sortie rue locale limitée par un site tram Entrée / sortie rue locale limitée à une voie latérale Wahis / Pavots Léopold III / Allées de Provence Rue locale déconnectée d’un grand carrefour Mise à sens unique avec double sens tram + bus Lambermont / Portaels Rue Gallait 11
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Giratoire à requalifier et réorganiser Bande bus + vélo en sortie de maille Square Amnesty International Louis Bertrand / Lambermont 5.1.3 Défis / opportunités d’apaisement Apaiser les voiries interquartiers devenues locales et dévier le trafic de transit. Options à examiner : - dévier le trafic pour favoriser les TC, les vélos et le séjour dans des noyaux commerçants - envisager des coupures, des mises à sens uniques opposés, des tronçons en piétonnier (avec TC) - exemples : avenue Chazal , chaussée d’Alsemberg , chaussée de Neerstalle, début chaussée de er Charleroi (tram !) , avenue de Jette , chaussée de Jette , rue Léopold 1 , avenue Goffin , chaussée d’Ixelles , chaussée de Wavre , rue Lesbroussart Supprimer le trafic de transit sur des itinéraires parallèles aux grands axes – exemples : rue de Mérode- avenue du Roi, parallèlle à avenue Fonsny ; rue de Stassart parallèlle à avenue de la Toison d’Or Réfléchir à un contrôle d’accès ; Dans des mailles denses sous forte pression de trafic de transit, jouer sur les sens uniques risque de simplement déplacer les itinéraires de transit. Un système de contrôle d’accès maintiendrait toute la flexibilité pour les habitants et le trafic à destination, tout en supprimant à 100% le trafic de transit, soit par bornes et carte d’accès (Madrid), soit par « liste blanche » des plaques autorisées et caméra ANPR (Centre de Malines) – exemples potentiels d’application : maille chaussée d’Ixelles / place Flagey , maille centre de St-Gilles , maille début chaussée de Gand à Molenbeek, mailles à St-Josse. Intégrer les itinéraires transports en commun dans des rues locales. Dans des voiries interquartiers trans- formées en rues locales, l’espace reste contraignant et la mise à sens unique ne dégage pas d’espace sup- plémentaire, si le stationnement est maintenu. Dans certains cas, il y a des opportunités pour découpler les itinéraires voitures et TC, par exemple le choix du tram sur la chaussée d’Haecht ou sur la Rue Royale Ste- Marie. Valoriser l’offre De Lijn. Cette offre est peu utilisée, entre autre par sa mauvaise visibilité et communication dans l’espace public (arrêts, poteaux, info aux voyageurs) Gérer l’impact de la situation sur les grands axes – par exemple : une sortie du tunnel Léopold II envoie la circulation dans la chaussée de Jette, aujourd’hui en sens unique continu Réduire le stationnement en voirie. Le stationnement reste la pierre angulaire d’un autre partage de l’espace. Il est rappelé que le plan régional de stationnement exige de compenser toute suppression. 12
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Assurer livraisons et services de secours. En réaménageant, maintenir des gabarits nécessaires pour appro- visionner les pôles de marchandises dans la maille – exemple : de nombreuses entreprises dans l’étroite chaussée de Jette. Réorganiser les grands carrefours et giratoires dans les mailles. Dans les quartiers d’après-guerre, de nombreux larges carrefours et giratoires ont été créés, certains de la taille d’une place, qui présentent des opportunités pour réorganiser les flux (couper certaines connexions) et d’y favoriser le séjour et le carac- tère d’une place – exemple : Square Amnesty International à Jette . 5.2 Acteurs : enthousiasme / inquiétudes Question 2 : dans la maille, quels sont les acteurs plutôt enthousiastes ou plutôt inquiets, et pourquoi ? De manière générale, un travail participatif fin avec les acteurs dans chaque maille s’avère indispensable. les mêmes acteurs peuvent avoir des attitudes localement très variables d’une maille à l’autre, lié à leur profil, à l’historique de la participation, à la dynamique du monde associatif et aux enjeux propres à chaque maille ; un ‘type d’acteur’ n’est pas forcément homogène, et recouvre des attitudes diversifiées, par exemple entre types de commerçants, entre enfants/parents/enseignants/directions d’écoles etc. Synthèse des réflexions récurrentes par type d’acteurs : Habitants. De plus en plus de comités d’habitants/de quartier très actifs revendiquent des solutions struc- turelles pour apaiser leur quartier, parfois faisant des propositions très volontaristes. Les associations de cy- clistes sont très demandeuses et souvent très actives et prêtes à fournir du travail bénévole. Il y a aussi cette ‘majorité silencieuse’ favorable qu’il faut rendre visible. Mais de nombreux habitants sont plutôt dans une attitude de rejet au changement (plus que la défense de la voiture en soi). Ecoles. Les directions d’écoles sont généralement demandeuses d’apaiser les abords dans un périmètre large d’itinéraires d’accès, pour garantir la sécurité et soulager les besoins de surveillance. Des écoles se tournent vers leur commune dans le cadre des plans de déplacements scolaires. Certaines écoles plus larges réclament des quartiers ‘campus’ (rue piétonnes ou zone de rencontre). Surtout les écoles qui drainent un public local sont favorables. Par contre, dans certains quartiers plus périphériques, les écoles drainent des élèves venus de loin, voire d’en dehors de la Région, déposés par les parents sur le chemin du travail. Aussi, les enseignants réclament encore souvent des emplacements ou des cartes de stationnement. Commerces. Les commerçants sont de plus en plus ouverts aux changements, indiquent qu’ils souffrent de la congestion, demandent une requalification de l’espace, voire la piétonisation (éventuellement tempo- raire), par exemple ceux de la rue de Brabant. Leurs grandes attentes sont le maintien d’une offre de sta- tionnement, l’accès des livraisons et la gestion des chantiers. Cependant, la part des clients venus en voi- ture reste souvent largement surestimée. Entreprises. Peu impliquées généralement, sauf concernant l’accès des livraisons. Réclament parfois du stationnement dans l’espace public, pour voitures ou vélo. L’élaboration de Plans de Déplacements d’Entreprise (PDE) pour des grands employeurs se fait encore très en interne, peu en concertation avec la commune ou avec les entreprises voisines. Equipements sportifs et de loisirs. Peu impliqués généralement. 13
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Maisons médicales. Un acteur à mobiliser, qui agit en faveur de l’activité physique et l’accessibilité. Elus. De plus en plus d’élus, notamment les échevins de la mobilité, soutiennent, voire s’engagent pour des quartiers apaisés à plus grande échelle. Ceci n’est cependant pas encore l’attitude générale. Les élus sont fortement influencés par des opposants et plaignants, souvent des automobilistes, bien organisés. Administrations communales. Généralement favorables. Souvent l’employeur principal de la commune, donc avec une force d’exemple cruciale. Police. La police sera favorable aux zones 30 étendues, plus lisibles pour tous, plus facile à contrôler et à faire respecter (par rapport aux petites zones 30 devant les écoles et des rues qui changent de 30 à 50 km/h). Par contre, certains policiers insistent sur la réalisation d’aménagements imposant physiquement une vitesse de 30 km/h avant de mettre la signalisation, ce qui freine énormément le déploiement des zones 30. SIAMU. Réclament de maintenir certains axes traversant les quartiers avec un minimum d’obstacles à la vitesse. 5.3 Mise en œuvre Question 3 : comment réussir les mailles apaisées, quelles actions, quelle séquence, quelles échéances et quel rôle pour la Région ? 5.3.1 Avancer rapidement Les points précédents indiquent clairement qu’un travail sur mesure par maille s’impose. Généralement, les participants demandent de lancer rapidement une dynamique soutenue. La politique des quartiers apaisés existe depuis longtemps, mais elle a avancée de façon trop aléatoire et fragmentée. Good Move et le concept des mailles doivent intégrer des outils pour avancer plus rapidement. Même si elle ne fait pas l’unanimité absolue, pour diverses raisons (SIAMU, crédibilité sans aménagement…), la mesure perçue comme faisable à relativement court terme est l’instauration des zones 30 généralisées à l’intérieur des mailles, donc sur l’ensemble des rues locales, comme c’est déjà le cas dans certaines communes et quartiers. La généralisation aidera à faire passer et accepter la mesure auprès de la population large. L’argument de la sécurité routière est un levier puissant. Il s’agit d’abord de l’instauration règlementaire (signa- lisation), qui, selon les études (notamment IBSR) a déjà un impact significatif de baisse des vitesses. Des me- sures physiques viendront après, dans un plan global pour la maille. Pour la généralisation des zones 30, il y a deux approches techniques : Maintenir la vitesse générale de 50 km/h, avec une signalisation zonale 30 km/h à chaque « entrée de maille ». Cette signalisation zonale sur des poches étendues, réduit déjà fortement le besoin de signalisa- tion et améliore la lisibilité. Passer à la ville 30, donc instaurer 30km/h comme vitesse générale dans l’ensemble de la Région, sauf ex- ceptions. Dans ce cas, il faut une signalisation 50km/h sur les axes et voiries non locales. Ceci réduirait en- core plus les efforts de signalisation et soulagera particulièrement les communes (moyens humains, bud- gets). 14
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Ensuite, une vision et un plan d’intervention global par maille doivent être élaborés. Ceci devra être intégré dans la Plan Communal de Mobilité, dont une révision est imposée par l’Ordonnance mobilité du 26 juillet 2013, dans les deux ans après approbation par le Gouvernement du plan Good Move (prévue pour 2018), c’est- à-dire à l’horizon 2020. La méthode d’élaboration devra comprendre : Un effort de communication continu sur la démarche ; Un travail participatif continu, créant la confiance, permettant de faire remonter les besoins et perceptions, instaurant un dialogue entre acteurs (écoute et prise en compte de la complexité) et favorisant l’appropriation et la co-construction ; Un travail d’étude et de monitoring, pour objectiver les débats, y compris des enquêtes locales ; Un soutien à des solutions à tester sur le terrain, des « living labs » sans travaux et permettant une réversi- bilité de l’aménagement; Une orientation globale territoriale et des mobilités : ü ‘place making’ sur les noyaux de séjour ü développement territorial, localisation des fonctions, projets d’urbanisation ü principes des réseaux de mobilité dans la maille, tous modes et y compris stationnement et livrai- sons ü vision intégrant les grands axes et les FOCUS PROJECTS ü démarche locale de sensibilisation et modification des comportements (Good Choice) ü déploiement de l’offre de services alternatifs à la voiture privée (Good Service) ü cahier des charges pour la police en termes de contrôles, etc. ü utilisation des opportunités, par exemple profiter du chantier du métro pour tester / modifier des solutions alternatives Un plan de circulation multimodal par maille ; Un plan d’actions global, engageant l’ensemble des acteurs concernés. Enfin, suivra la mise en œuvre des mesures. En matière d’aménagement, un phasage est à établir, notamment en fonction des opportunités. 5.3.2 Besoins importants de soutien régional Cependant, les communes ont des besoins très importants d’accompagnement régional dans tout ce proces- sus. Il s’agit à la fois de soutien financier, de renfort en ressources humaines et d’aide technique et en compé- tences. Une série de demandes spécifiques ont été formulées : Soutien général en ressources humaines, les communes étant déjà excessivement sollicitées pour de mul- tiples plans (PCM, PAVE, PACS, plan vélo…) ; Soutien pour études et monitoring. Quelques idées au-delà des études classiques : unités de comptage / observations ‘volantes’ ; dispositif d’évaluation de mises en test, ex-ante et ex-post, et standardisé, permet- tant de comparer des résultats à travers la Région ; Soutien pour des démarches participatives – ressources humaines, compétences ; Soutien pour la communication locale – ressources humaines, compétences, outils / supports / canaux (standardisés et à décliner localement) ; Soutien juridique pour les CSC et marchés publics ; quelques pistes évoquées : ü Canevas de CSC 15
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 ü Personnel délégué ou interne spécialisé pour préparer les dossiers ü centrale régionale de marchés (signalisation, marquages, marchés stock…), aussi pour favoriser l’harmonisation, et les économies d’échelle. Actions coordonnées entre les voiries locales et les grands axes, notamment les réductions de capacités sur les axes, en entrée de ville… ; Réalisation d’effets de porte harmonisés sur les grands axes – idée d’un budget et d’un ‘manager entrées de maille’ à Bruxelles Mobilité ; Actions de communication régionales sur la démarche et le concept des mailles apaisées ; Actions visant le report modal visiteurs et navetteurs: ‘verrous’ sur les entrées de ville ; communication sur les projets de maille visant les automobilistes entrants; dissuasion à l’usage de la voiture… 5.3.3 Vers des « contrats de maille » ? Pour mener à bien tout cela, il faudra concevoir une méthodologie d’élaboration forte, répondant aux exi- gences suivantes : Une démarche intercommunale, la grande majorité des mailles s’étalant sur le territoire de plusieurs com- munes ; Une démarche engageant les acteurs de la mobilité régionaux pertinents : Bruxelles Mobilité, STIB, Par- king.brussels, SIAMU… ; Une coordination forte du travail intercommunal avec tous les acteurs régionaux pertinents ; Une méthodologie dynamique et performante, permettant de réaliser les étapes et des résultats dans des délais courts et respectés ; Un engagement financier connu d’avance et correspondant aux ambitions ; Une démarche forte de participation et de communication. Ces exigences ont rappelé rapidement les expériences positives des Contrats de Quartier et Contrats de Quar- tier Durable, qui a mené à l’idée d’un contrat de maille sur ce modèle. Coordinateur unique (temps plein ?) – un accompagnateur régional, ou plutôt une commune (la plus con- cernée par la maille) ; Personnel dédié ; Engagement contractuel entre les acteurs concernés ; Enveloppe budgétaire déterminée à l’avance – financement en partie en réaffectant des budgets existants, éventuellement dédiés (par exemple une enveloppe AVANTI par maille…) ; Méthodologie et phasage forts et contraignants ; Volet participatif ; Volets 6 FOCUS Good Move. Le Plan Communal de Mobilité (PCM) est à maintenir. La question a été ouvertement posée : le travail sur les mailles, n’est-il pas le travail local principal et opérationnel et le plus souvent intercommunal, d’autant plus que le PCM ne jouit pas de subsides de mise en œuvre ? Le PCM, de par sa vision territoriale, n’est-il pas superflu, voire un facteur à risque ? Finalement, le PCM semble garder son sens : Il est défini par l’Ordonnance ; 16
Note de Synthèse – Ateliers Good Neighbourhood – 22 et 29 juin 2017 Ateliers territoriaux mai-juin 2017 Il reste pertinent comme document stratégique global sur le territoire communal ; Il devra intégrer la vision et les grandes actions des mailles et assurer leur mise en cohérence ; Il développe d’autres thèmes et actions. 5.3.4 Quel rythme ? La nouvelle spécialisation multimodale des voiries définit une cinquantaine de mailles. Faut-il travailler partout en même temps, ou procéder de façon plus sélective ? Certains trouvent essentiel de traiter toutes les mailles en parallèle en 10 ans, horizon du Plan Régional de Mobilité Good Move, entre autres pour éviter des effets pervers de report de trafic. Cela permettra égale- ment d’inscrire les visions dans le PCM à l’horizon 2020. Cela implique un investissement fort en moyens humains, techniques et financiers. D’autres s’interrogent sur le réalisme : le travail participatif et de dia- gnostic en amont prend déjà un temps important (délais incompressibles). Une autre idée est de lancer un appel à projets pilotes auprès des communes et d’en sélectionner 5 ou 10 pour commencer. L’avantage est de travailler avec les communes les plus volontaristes et probablement en terreau fertile, avec de meilleures chances d’un résultat à la hauteur. Ainsi les premières mailles seraient des expériences pilotes, permettant d’affiner la démarche. Et la réussite créera un effet d’émulation. Les risques sont de reporter le trafic dans les mailles voisines, de favoriser les communes déjà les plus avancées et de frustrer les autres. Encore une autre idée est de faire une priorisation sur base de critères objectifs prédéfinis, par exemple là où le besoin est le plus important (diagnostic des problèmes), ou bien justement là où on peut avancer ra- pidement (quick wins). Cette approche risque de discriminer certaines communes, comme les contrats de quartier qui ne se développent jamais en deuxième couronne à cause des critères socio-économiques utili- sés. Un autre critère pertinent est le lien avec des grands projets régionaux. Ainsi, le chantier du métro entrai- nera automatiquement des modifications en mobilité à exploiter comme des tests pour les mailles concer- nées. Et si d’autres FOCUS PROJECTS sont choisis pour être réalisés en priorité, il serait judicieux de le faire en cohérence avec les mailles limitrophes dans un large corridor. 17
Vous pouvez aussi lire