NEUROSCIENCES CLINIQUES - 2015 . Volume 15 . Numéro 1 - CMA Neurosc site officiel

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NEUROSCIENCES CLINIQUES - 2015 . Volume 15 . Numéro 1 - CMA Neurosc site officiel
MOUVEMENTS
NEUROSCIENCES CLINIQUES

          2015 . Volume 15 . Numéro 1
M O U V E M E N T S
                                                                          Mars 2015

M O U V E M E N T S
Publication officielle du Club des Mouvements Anormaux (ASBL – Loi 1901)
Revue trimestrielle
              2015 – Volume 15 – Numéro 1

Rédacteur en Chef                               Editeur Responsable
M. Gonce (Liège)                                M. Gonce
                                                Rue Sainte-Marie, 38 – B/4000 Liège
Comité de Rédaction
F. Durif (Clermont-Ferrand),                    Adresse pour correspondance
P. Jedynak (Paris), M. Vidailhet (Paris)        Rue Sainte-Marie, 38 – B/4000 Liège –
                                                Tél. : 04 222 38 57 – cma@cma.neurosc.be
Responsable des rubriques                       – www.cma.neurosc.be
Revue Générale :
M. Gonce (Liège)
Faits et Opinions :                             Avertissements
P. Damier (Nantes), P. Krack (Grenoble)         Les avis, opinions et articles publiés dans
Images et Commentaires :                        « Mouvements Neurosciences Cliniques »
M. Anheim (Strasbourg), P. Jedynak (Paris),     n’engagent que les auteurs. En raison de
A. Doe de Maindreville (Paris)                  l’évolution des sciences médicales, l’éditeur
Revue de Presse :                               recommande une vérification des attitudes
A.Marques (Clermont-Ferrand), D. Gayraud        diagnostiques ou thérapeutiques proposées.
(Aix-en-Provence), A. Eusebio (Paris)           Ceci est particulièrement vrai lorsque les
                                                traitements ne correspondent pas strictement
                                                aux articles de l’AMM (Autorisation de
Comité de Lecture                               Mise sur le Marché). Tous droits de
Y. Agid (Paris), M. Borg (Nice),                traduction, d’adaptation et de reproduction
E. Broussolle (Lyon), P. Damier (Nantes),       par tous procédés réservés pour tous pays.
A. Destée (Lille), B. Dubois (Paris), A. Durr
(Paris), M.C. Mouren-Simeoni (Paris),
G. Fenelon (Paris), P. Pollak (Genève), O.
Rascol (Toulouse), F. Tison (Bordeaux), C.      Partenariat
Tranchant (Strasbourg), M. Verin (Rennes),      Lundbeck/Teva – Medtronic – Allergan –
F. Viallet (Aix-en-Provence), D. Zegers de      Merz – Eusa – Ipsen – UCB - Orkyn
Beyl (Bruxelles)

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Secrétariat
L. Giroux
sommaire

Revue Générale
          Orientation des investigations biologiques
          devant un mouvement anormal
          M. del Mar Amador, F. Sedel, D. Grabli     5
…………………………………………………………………………………

Images et Commentaires M. Anheim
                     CMA du 01 octobre 2014
                     CMA du 19 novembre 2014 23
…………………………………………………………………………………

Revue de Presse A. Marques   33
…………………………………………………………………………………

Agenda 2015                                                  45

Remerciements aux sponsors :
Lundbeck/Teva – Medtronic – Allergan – Merz – Eusa – Ipsen – UCB -
Orkyn

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LE CMA REMERCIE SES FIDELES PARTENAIRES

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                                   revue générale
              ORIENTATION DES INVESTIGATIONS
              BIOLOGIQUES DEVANT UN MOUVEMENT
              ANORMAL
              M. del MAR AMADOR, F. SEDEL, D. GRABLI

Bien que les « mouvements                antécédents personnels et de prises
anormaux » occupent une place un         médicamenteuses qui pourraient ou
peu particulière en Neurologie, la       être impliquées dans la genèse, ou
démarche diagnostique devant ce          être      intriquées     avec      la
symptôme ne diffère pas de celle         symptomatologie analysée, ainsi
adoptée      face      à      d’autres   que par la recherche systématique
manifestations neurologiques. Pour       d’antécédents familiaux avec au
cette raison, la question des            mieux la réalisation d’un arbre
examens biologiques pertinents           généalogique. Par la suite, et
devant un mouvement anormal se           comme toujours en médecine, le
pose au terme d’une démarche             recueil de l’âge de début des signes,
diagnostique orientée par la             mode d’installation et évolution
clinique au sens large et par            dans le temps est très informatif.
l’imagerie cérébrale, complément         L’examen neurologique, même s’il
aujourd’hui indissociable de la          est souvent rendu difficile par les
clinique devant des tableaux             mouvements anormaux, doit être
complexes et atypiques. Dans le cas      systématique et détaillé à la
des mouvements anormaux, l’étape         recherche       d’une      éventuelle
déterminante pour la poursuite des       symptomatologie        neurologique
investigations est la caractérisation    associée. En effet, ces signes
du type de mouvement à partir            associés permettent, en enrichissant
d’une une analyse sémiologique           le tableau clinique, de réduire les
fine. La démarche diagnostique           possibilités     diagnostiques     et
s’appuie         également         sur   d’orienter        les       examens
l’interrogatoire     détaillé     des    complémentaires. La présence de

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certaines anomalies à l’imagerie       mais il faut garder à l’esprit que
cérébrale est parfois spécifique       d’autres diagnostics différentiels
d’une étiologie ou type de             exceptionnels      pourraient    être
pathologie en particulier. La          discutés si l’ensemble du bilan
caractérisation électrophysiologique   étiologique venait à être négatif.
(enregistrement polygraphique des      Pour ces derniers, il s’agit dans la
mouvements anormaux ou des             plupart des cas de situations
mouvements oculaires) est utile        rapportées de façon anecdotique
lorsque l’examen clinique n’est pas    dans la littérature, elles ne seront
univoque. Dans certains cas, ces       pas considérées dans cette revue.
études permettent de préciser des      Les mouvements anormaux peuvent
éléments de physiopathologie du        être sous-tendus par une grande
mouvement anormal comme c’est          variété de mécanismes étiologiques
le cas pour l’enregistrement des       (génétiques,            dysimmunes,
myoclonies qui détermine leur          métaboliques, infectieux, toxiques).
générateur.                            Le but de cet article est de proposer
Devant un mouvement anormal, la        une trame permettant, face à une
porte d’entrée diagnostique doit       situation précise, d’avoir une vue
être le symptôme dominant le           d’ensemble sur les étiologies les
tableau clinique. La classification    plus fréquentes pouvant être
phénoménologique classique des         discutées dans le but de hiérarchiser
mouvements anormaux permet, le         les examens biologiques.
plus souvent en association aux
données de l’imagerie, de raisonner
en privilégiant d’une part les         Syndrome parkinsonien
étiologies les plus fréquentes et      Le syndrome parkinsonien est
d’autre part les étiologies pouvant    constitué par la triade akinésie,
être     sanctionnées    par     une   tremblement de repos et rigidité
intervention thérapeutique. Dans le    plastique. Dans la maladie de
cas des maladies génétiques,           Parkinson       le      syndrome
l’intérêt majeur du diagnostic, au-    parkinsonien est qualifié de
delà de mettre fin à une errance       typique, c’est-à-dire s’il est
diagnostique parfois longue et         unilatéral     ou       nettement
difficile pour les patients et les     asymétrique,     répondant     au
familles, est celui du conseil         traitement dopaminergique et se
génétique. Nous avons orienté cette    présentant de façon isolée. Cette
revue en fonction de ces critères,     situation permet d’arrêter les

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explorations. Cependant chez le         étiologique.      Les     syndromes
sujet jeune (en particulier de moins    parkinsoniens atypiques les plus
de 30 ans) ou en cas d’histoire         fréquemment        rencontrés    sont
familiale,      des      explorations   d’origine iatrogène (neuroleptiques)
génétiques peuvent être proposées,      ou neurodégénérative chez les
même si la place du diagnostic          sujets au de delà de 40 ans. Dans
génétique reste limitée le plus         ces cas le diagnostic est porté par
souvent au cadre de la recherche.       un faisceau d’arguments ne faisant
La prudence dans la réalisation de      pas     intervenir    les    examens
certains tests génétiques s’impose      biologiques. En dehors de ce cadre,
d’autant plus que le conseil            et en particulier devant un
génétique, au-delà de ses limites       syndrome parkinsonien du sujet
« classiques » en raison de la          jeune, l’IRM cérébrale s’avère
variabilité de la pénétrance de la      indispensable. Devant un syndrome
maladie      (par    exemple    pour    parkinsonien atypique, c’est parfois
LRKK2), est en difficulté face à        l’association à une autre atteinte
d’autres gènes plus récemment           neurologique qui permettra de
décrits, qui posent le problème de la   guider les explorations. Ainsi
large variabilité phénotypique qui      l’étude des mouvements oculaires,
leur est associée. Cette difficulté     l’électromyogramme,                la
liée au diagnostic moléculaire est      consultation d’ophtalmologie ou le
illustrée par le gène prototypique      bilan neuropsychologique devront
C9ORF72, découvert en 2011,             être réalisés en fonction de la
responsable de démences fronto-         clinique. Enfin la scintigraphie au
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temporales, de sclérose latérale            I-FP-CIT (DAT-Scan*) permet
amyotrophique mais aussi de             uniquement de répondre de manière
syndromes parkinsoniens et de           univoque à la question de
phénocopies de la maladie de            l’existence     ou      non     d’une
Huntington. De façon générale, la       dénervation dopaminergique. Le
présence d’atypies au cours d’un        résultat ne permet le plus souvent
syndrome        parkinsonien     doit   pas d’apporter des éléments
conduire à poursuivre le bilan          d’orientation étiologique.

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  Situations                     Causes                         Tests biologiques
Syndrome parkinsonien typique isolé
-             - Maladie de Parkinson idiopathique             - Aucun
Sporadique
(> 40 ans)
- Début       - Mutations Parkine                             - Tests génétiques
précoce       - Mutations PINK1 et DJ1 pas en routine
(< 40 ans)    Si allure sporadique, la rentabilité du
- Hérédité    diagnostic génétique décroit à partir de 30
autosomique ans
récessive
- Hérédité    - Mutations LRRK2                               - Tests génétiques
autosomique (en routine seulement G2019S)
dominante     - Mutations du gène de l’α-synucléine
              (rares)
              - Mutations hétérozygotes de GBA (formes
              sévères)
Syndrome parkinsonien atypique ou peu dopa sensible
- Début      - Maladie de Wilson                              - Cuprémie, Cuprurie
précoce (<                                                    des 24 heures,
40 ans)                                                       Céruloplasmine
- A tout âge Pathologies hérédo-métaboliques :                - (1) Mesure de
si signes    - Ralentissement des saccades horizontales :     l’activité de la
spécifiques Maladie de Gaucher (1)                            glucocérébrosidase
associés     - Ralentissement des saccades verticales :       - (2) Test à la filipine
             Niemann-Pick C (2)                               (biopsie de peau)
             - Antécédents familiaux de démence               - (3) biopsie de
             frontotemporale ou sclérose latérale             l’amygdale, 14-3-3
             amyotrophique :                                  dans le LCR
             Mutation C9ORF72                                 - (4) Dosage de la
             - Neuropathie périphérique :                     progranuline
             Mutation POLG                                    plasmatique
             - Paraparésie spastique et corps calleux fin :   - (5) Dosage des
             Mutations SPG11, SPG15                           biomarqueurs dans le
             - Paraparésie spastique, troubles de             LCR
             l’oculomotricité, troubles psychiatriques :      - (6) Dosage du
                                                                                   8
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              Mutations PLA2G6, FBXO7, AT13A2                cholestanol
              (Kufor-Rakeb Syndrome)                         - (7) Dosage du
              - Myoclonies, troubles cognitifs (syndrome     manganèse
              cortico-basal-like) :                          - Tests génétiques
              Maladie de Creutzfeld Jakob (3), Mutation
              progranuline (4), Maladie d’Alzheimer (5),
              Mutation MAPT (histoire familiale)
              - Avec atrophie ponto-cérébelleuse (atrophie
              multisystématisée-like) :
              Mutations SCA2 et SCA3, FXTAS
              - Cataracte, diarrhées, xanthomes
              tendineux :
              Xanthomatose cérébrotendineuse (6)
              Pathologies acquises :
              - Hypersignal T1 des noyaux gris centraux :
              Hypermanganesémie (7)

Dystonie                                 maladie de Wilson doivent être
La dystonie est caractérisée par une     évoqués également de façon
contraction musculaire involontaire      systématique. La sémiologique de
et tonique, souvent par co-              la     dystonie      est      toutefois
activation du muscle agoniste et         déterminante car les dystonies
antagoniste.     Cette    contraction    focales     classiques      (dystonies
anormale est à l’origine de              isolées) ne nécessitent pas de la
mouvements involontaires ou des          réalisation     d’autres      examens
postures anormales. Comme pour le        paracliniques,        alors        que
syndrome parkinsonien, ce sont les       l’association à d’autres signes
atypies du tableau qui doivent faire     neurologiques               (dystonies
pousser les explorations. Dans tous      combinées),        l’atteinte       de
les cas, les étiologies pouvant          l’extrémité céphalique et en
bénéficier d’un traitement doivent       particulier la présence d’une
être recherchées en priorité. Ainsi,     dysarthrie ou d’une atteinte du
un test thérapeutique à la Dopa doit     tronc doivent faire poursuivre les
être systématiquement proposé            explorations à la recherche d’une
(dystonies sensibles à la dopa). Le      cause. En première intention sera
déficit intracérébral en folates et la   réalisée une IRM cérébrale,

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permettant la mise en évidence, ou      permettra encore une fois d’orienter
pas, d’anomalies au niveau des          les explorations.
noyaux gris centraux, dont l’aspect

 Situations                    Causes                       Tests biologiques
Dystonie cliniquement isolée (pas d’autres signes neurologiques, IRM cérébrale
normale)
- Dystonies Génétiques non identifiées/                  - Aucun
focales      idiopathiques
             - Blépharospasme, torticolis spasmodique,
             dystonies de fonction
- Dystonie - Dystonie généralisée : Mutation             - Tests génétiques
étendue ou TOR1A, THAP1
à début      - Dystonie cervicale : Mutation CIZ1
précoce      - Dystonie craniocervicale : Mutation
(< 20 ans)   GNAL, ANO3
             - Avec dysphonie : Mutation TUBB4
Dystonie atypique, IRM normale (pas d’anomalie des noyaux gris centraux à
l’IRM)
- Dystonie - Gangliosidoses à GM1 (1) et GM2 (2)         - (1) Activité
non          - Maladie de Nieman-Pick type C (cf. sd     enzymatique de la beta
améliorée    parkinsonien)                               galactosidase
par la dopa - Maladie de Lesch-Nyhan (sexe masculin) - (2) Activité
             (3)                                         enzymatique des
             - Homocystinurie (4)                        hexosaminidases
             - Ataxie par déficit en Vitamine E (AVED) - (3) Activité
             (5)                                         hypoxanthine-guanine
             - Déficit en guanidinoacétate               phosphoribosyl-
             méthyltransférase (GAMT) (retard            transférase
             développemental ou déclin cognitif,         - (4) Chromatographie
             épilepsie) (6)                              des AA plasmatiques,
             - Ataxie télangiectasie (AT) (7)            homocystéine
             - ARCA2 (ataxie lentement progressive,      - (5) Dosage de la
             épisodes stroke-like, coenzyme Q10) (8)     vitamine E
             - Maladie de Huntington (MH) et MH-like - (6) Activité
             (cf. chorées)                               enzymatique de la
             - Mutation ALS2 (tétraparésie spastique,    GAMT (biopsie de
                                                                               10
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             début dans l’enfance) (8)                     peau)
                                                           - (7) Alpha-Foeto
                                                           Protéine, caryotype
                                                           - (8) Mutation ADKC3
Dystonie atypique, IRM anormale
-           Hypersignaux T2 :                              - (9) chromatographie
Orientation - Maladie de Wilson (cf. syndrome              des acides organiques
en fonction parkinsonien)                                  urinaires
de          - Acidurie hydroxyglutarique (9)               - (10) Lactates,
l’anomalie Hypersignal T2 ou nécrose des noyaux            pyruvates, biopsie de
IRM         gris centraux :                                muscle, étude de la
            - Cytopathie mitochondriale (syndrome de       chaîne respiratoire,
            Leigh) (10)                                    génétique
            - Déficit en pyruvate déshydrogénase           - (11)Activité
            (PDH) (11)                                     enzymatique PDH
            - Déficit en coenzyme Q10 (12)                 - (12) dosage du
            - Encéphalopathie sensible à la biotine (13)   coenzymeQ10
            - Déficit en sulfite oxydase (14)              - (13) Mutation
            Hyposignal T2* (dépôts ferriques) : NBIA       SLC19A3
            (Neurodegeneration with Brain Iron             - (14) Recherche de
            Accumulation) :                                sulfites dans les urines
            - PKAN (Pantothenate Kinase-Associated         (bandelette réactive)
            Neurodegeneration) (le plus fréquent,          - (15) Mutation
            dépôts ferriques pallidums centrés d’un        PANK2
            hypersignal=œil du tigre) (15)                 - (16) Ferritine,
            - Acéruloplasminémie (dégénérescence de        mutation CP
            la rétine, diabète) (16)                       - (17) Ferritine,
            - Neuroferritinopathie (autosomique            mutation FTL
            dominante) (17)                                - (18) Mutation
            - PLAN (PLA2G6-Associated                      PLAG2G6
            Neurodegeneration) ou dystrophie neuro-        - (19) Mutation
            axonale (18)                                   C19ORF12
            - MPAN (Mitochondrial-membrane                 - (20) Mutation
            Protein-Associated Neurodegeneration)          WDR45
            (19)                                           - (21) Mutation FA2H
            - BPAN (Beta-propeller Protein-Associated      - (22) Mutation
            Neurodegeneration) (20)                        ATP13A2

                                                                                      11
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-             Hypersignaux T2 :                              - (9) chromatographie
Orientation   - Maladie de Wilson (cf. syndrome              des acides organiques
en fonction   parkinsonien)                                  urinaires
de            - Acidurie hydroxyglutarique (9)               - (10) Lactates,
l’anomalie    Hypersignal T2 ou nécrose des noyaux           pyruvates, biopsie de
IRM           gris centraux :                                muscle, étude de la
              - Cytopathie mitochondriale (syndrome de       chaîne respiratoire,
              Leigh) (10)                                    génétique
              - Déficit en pyruvate déshydrogénase           - (11)Activité
              (PDH) (11)                                     enzymatique PDH
              - Déficit en coenzyme Q10 (12)                 - (12) dosage du
              - Encéphalopathie sensible à la biotine (13)   coenzymeQ10
              - Déficit en sulfite oxydase (14)              - (13) Mutation
              Hyposignal T2* (dépôts ferriques) : NBIA       SLC19A3
              (Neurodegeneration with Brain Iron             - (14) Recherche de
              Accumulation) :                                sulfites dans les urines
              - PKAN (Pantothenate Kinase-Associated         (bandelette réactive)
              Neurodegeneration) (le plus fréquent,          - (15) Mutation
              dépôts ferriques pallidums centrés d’un        PANK2
              hypersignal=œil du tigre) (15)                 - (16) Ferritine,
              - Acéruloplasminémie (dégénérescence de        mutation CP
              la rétine, diabète) (16)                       - (17) Ferritine,
              - Neuroferritinopathie (autosomique            mutation FTL
              dominante) (17)                                - (18) Mutation
              - PLAN (PLA2G6-Associated                      PLAG2G6
              Neurodegeneration) ou dystrophie neuro-        - (19) Mutation
              axonale (18)                                   C19ORF12
              - MPAN (Mitochondrial-membrane                 - (20) Mutation
              Protein-Associated Neurodegeneration)          WDR45
              (19)                                           - (21) Mutation FA2H
              - BPAN (Beta-propeller Protein-Associated      - (22) Mutation
              Neurodegeneration) (20)                        ATP13A2
              - FAHN (Fatty Acid Hydroxylase-                - (23) Mutation
              associated Neurodegeneration) (21)             DCAF17 / C2ORF37
              - Kufor-Rakeb Syndrome (syndrome               - (24) Mutation
              parkinsonien, paralysie supranucléaire         COASY
              verticale) (22)
              - Woodhouse-Sakati Syndrome (alopécie,
                                                                                 12
              diabète, surdité, dysfonction
              endocrinienne) (23)
              - CoPAN (COASY protein-associated
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                                                                     Mars 2015

   Myoclonus–dystonia
               Mutation du gène ε-Sarcoglycan (DYT11) - Test génétique
   Dystonies paroxystiques, IRM cérébrale normale (pas de lésion focale)
   - En        - Déclenchées par l’effort :               - (26) Rapport du
   fonction du Mutations GluT1 (26)                       glucose LCR/sang
   facteur     Déficit en PDH (27)                        - (27) cf. dystonie
   déclenchant Dystonie dopa sensible (voir ci-dessus)    - (28) Mutation
               - Dyskinésies familiales avec myokimies    ADCY5
               faciales (28)                              - (29) Mutation PRT2
               - Dyskinésies paroxystiques kinésigéniques - (30) Mutation MR1
               (29)                                       - (31) Anticorps anti-
               - Dyskinésies paroxystiques non            LGI1
               kinésigéniques (30)
               - Crises dystoniques (31)

   Chorée                                     cérébrale ou d’autres signes
   La chorée est caractérisée par des         neurologiques à l’examen qui vont
   mouvements brusques et aléatoires,         permettre de hiérarchiser les
   intéressant plusieurs territoires          explorations biologiques. Ceci est
   corporels avec une prédominance            d’autant plus important que
   distale, présents sur un fond              l’éventail de causes possibles est
   hypotonique. Leur présence doit            très large et que nombre
   faire    rechercher    de     façon        d’étiologies     possibles      sont
   systématique une étiologie sous-           génétiques, ce qui nécessite de bien
   jacente. Les antécédents personnels        cibler les demandes pour éviter de
   et familiaux du patient sont de            couteux examens inutiles.
   grande importance, ainsi que la
   présence d’anomalies à l’IRM
 Situations                        Causes                              Tests
                                                                    biologiques
Chorée isolée. A orienter en fonction du terrain et du contexte
- IRM          Auto-immune/maladies de système :                  - (1) Ac anti-
normale (ou    - Chorée paranéoplasique/ dysimmunitaire (1)       neuronaux, Ac
atrophie des   - Antiphospholipides (2)                           anti-neuropile
noyaux         - Neurolupus (3)                                   (sang et LCR)

                                                                                   13
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                                                                   Mars 2015

caudés)      - Maladie coeliaque (*) (4)                        (anti-Hu, anti-Yo,
- (*)        - Sarcoïdose (*) (5)                               anti-CRMP5,
étiologies   - Chorée post-streptococcique de Sydenham          anti-LGI1, anti-
rares        (rare dans les pays occidentaux) (6)               CASPR2),
             Hématologiques (7) :                               marqueurs
             - Maladie de vaquez                                tumoraux, Ac
             - Thrombocytémie                                   anti-TPO, anti-
             Endocriniennes/ioniques/métaboliques (8) :         TG, anti-
             - Hyperglycémie sans cétose / Hypoglycémie         récepteur de la
             - Hypo/hypernatrémie (*)                           TSH
             - Hyperthyroïdie, hypoparathyroïdie,               - (2) Ac anti-
             hypocalcémie (*)                                   cardiolipine, anti-
             - Insuffisance rénale (*)                          β2-GP1,
             - Chorée gravidique (*)                            anticoagulant
             - Déficit en vitamine B12                          lupique
             Infectieuses (9) :                                 - (3) Facteurs
             - Syphillis                                        antinucléaires,
             - SIDA (*)                                         Ac anti-ADN
             - West Nile virus                                  natif, Ac anti-Sm
             Hérédo-métaboliques (10) :                         - (4) Ac anti-
             - Maladie de Huntington (MH)                       transglutaminase,
             - MH-like :                                        Ac anti-
                   - Mutations PRNP (HDL1)                      endomysium, Ac
                   - Mutations JPH3 (HDL2)                      anti-gliadine
                   - SCA17 (mutation TBP, HDL4)                 - (5) ECA
                   - Mutation C9ORF72                           - (6) Ac anti-
             - Neuroacanthocytose :                             streptolysine O,
                   - Chorée acanthocytose (11)                  Ac anti-
                   - McLeod syndrome (lié à l’X,                streptokinase
                   myopathie, neuropathie périphérique)         - (7) NFS,
                   (12)                                         plaquettes,
             - Chorée bénigne héréditaire, mutation TITF1       mutation JAK2,
             (Brain, Thyroid, Lung, début dans l’enfance)       biopsie
             - Homocystinurie (cf. dystonie)                    ostéomédullaire
             - Gangliosidose à GM2 (cf. dystonie)               - (8) Glycémie,
             - 3-methylglutacoric aciduria type III (atrophie   ionogramme
             optique) (13)                                      sanguin, TSH,

                                                                               14
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                                                                T4, PTH,
                                                                calcémie,
                                                                fonction rénale,
                                                                vitamine B12,
                                                                βHCG
                                                                - (9) TPHA-
                                                                VDRL, sérologie
                                                                HIV, sérologie/
                                                                PCR West Nile
                                                                Virus
                                                                - (10) Tests
                                                                génétiques
                                                                - (11) Recherche
                                                                d’acanthocytes,
                                                                CPK, mutation
                                                                VPS13A
                                                                - (12)
                                                                Phénotypage
                                                                érythrocytaire
                                                                Kell/ Kx,
                                                                recherche
                                                                d’acanthocytes,
                                                                CPK, mutation
                                                                XK
                                                                - (13)
                                                                chromatographie
                                                                des acides
                                                                organiques
                                                                urinaires,
                                                                mutation OPA3
                                                                - Tests
                                                                génétiques
- Anomalies     Pathologies acquises (14) :                     - (14) dosage de
de signal des   - Intoxication aux CO (lésions nécrotiques ou   l’HbCO, bilan
ganglions de    calcifications des pallidums)                   hépatique,
la base en      - Insuffisance hépatocellulaire (hypersignaux   glycémie
IRM             T1 des pallidums : manganèse)

                                                                               15
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                - Hyperglycémie sans cétose (hypersignaux T1
                des pallidums)
                Pathologies génétiques :
                - Maladie de Wilson (cf. syndrome
                parkinsonien atypique)
                - NBIA (cf. dystonie)
                - Déficit en pyruvate déshydrogénase (cf.
                dystonie)
Chorée avec troubles cognitifs associés
                Infectieuses :                                 - (15) biopsie de
                - Creutzfeld Jakob (nouveau variant) (15)      l’amygdale,
                - Encéphalopathie HIV (16)                     protéine 14.3.3
                Hérédo-métaboliques:                           dans le LCR
                - Maladie de Huntington (MH)                   - (16) sérologie
                - MH-like (cf. chorée isolée)                  VIH
                - Neuroacanthocytose (cf. chorée isolée)
                - Niemann Pick type C (cf. dystonie atypique)
Chorée dans le cadre d’une pathologie neurologique complexe
(voir           - Neuroacanthocytose (cf. chorée isolée)       - (17) Mutation
descriptions    - Ataxie-télengiectasie (AT) (cf. dystonie     APTX
dans Cardoso atypique) et AT-like                              - (18) Mutation
et al., 2006 et - AOA 1 (17) et 2 (18) (atrophie cérébelleuse, SETX
Sedel et al.,   neuropathie périphérique)                      - (19) Expansion
2008)           - DRPLA (démence, myoclonies, épilepsie)       CAG ATN1
                (19)                                           - (20) Expansion
                - SCA2 (syndrome parkinsonien, dystonie)       CAG ATXN2
                (20)                                           - (21)
                - SCA17 (ataxie, démence, dystonie) (cf.       Chromatographie
                chorée isolée)                                 des acides
                - LRKK2 (syndrome parkinsonien, chorée,        organiques
                athétose)                                      urinaires,
                - Déficit en GLUT1 (enfant) (cf. dystonie)     chromatographie
                - Acidurie propionique (21)                    des acides aminés
                - 3-methylglutacoric aciduria type III (cf.    plasmatiques
                chorée isolée)
                - Homocystinurie (cf. dystonie)
                - Gangliosidoses à GM2 (cf. dystonie)

                                                                               16
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               - Cytopathies mitochondriales (cf. syndrome
               parkinsonien)

Chorée paroxystique
             - Choréo athétose paroxystique kinésigénique      - (22) Mutation
             (22)                                              PRRT2
             - Hyperglycinémie sans cétose (contexte           - (23)
             d’encéphalopathie) (23)                           Chromatographie
             - Déficit Glut1 (enfant) (cf. dystonie)           des acides aminés
             - Pseudohypoparathyroïdie (24)                    - (24) Dosage de
             - Encéphalopathie de Hashimoto (25)               la PTH, calcémie,
                                                               gène GNAS
                                                               - (25) Ac anti-
                                                               TG, anti-TPO,
                                                               anti-récepteur de
                                                               la TSH
Dyskinésies faciales
               - Encéphalite paranéoplasique avec anticorps    - (26) Ac Anti-
               anti-NMDA (26)                                  NMDA sang et
               - Neuroacanthocytose (cf. chorée isolée)        LCR
               - Whipple (myorythmies oculo-masticatrices)     - (27) PCR
               (27)                                            Whipple

   Myoclonies                              les mouvements choréiques, les
   Les myoclonies sont caractérisées       myoclonies         doivent        être
   par des secousses musculaires           considérées comme l’expression
   brèves, involontaires, responsables     d’une maladie sous-jacente qui
   d’un déplacement unique et visible,     devra toujours être recherchée.
   sous-tendu par une contraction          L’exception est constituée par les
   musculaire (myoclonies positives)       myoclonies            physiologiques
   ou par la suspension brusque de la      (myoclonies       d’endormissement,
   contraction (myoclonies négatives).     induites par le stress ou l’exercice
   S’il    existe    des    myoclonies     et le hoquet). Ces dernières ne
   essentielles, ces dernières sont non    justifient    pas      d’explorations
   évolutives et il s’agit là d’un         neurologiques, ainsi que d’autres
   diagnostic d’élimination. Tels que      formes rares mais classiques

                                                                             17
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   (myoclonies du voile, tremblement         (myoclonies corticales) et ne seront
   orthostatique            primaire,        pas évoquées dans cette revue.
   géniospasme héréditaire). Dans            Dans les autres cas le bilan
   d’autres cas, les myoclonies              diagnostic sera à orienter en tenant
   s’intègrent dans le cadre d’une           compte essentiellement de l’atteinte
   pathologie      neurodégénérative         neurologique associée (ataxie,
   corticale   ou   d’une    maladie         encéphalopathie, dystonie).
   épileptique    souvent     connue

  Situations                      Causes                       Tests biologiques
Myoclonus isolé évolutif
                Auto-immunes :                               - (1) PCR Whipple
                - Paranéoplasique/ dysimmunitaire (cf.       dans le LCR
                chorée)                                      sérologie HIV
                - Maladie coeliaque (cf. chorée)             - (2) Dosage de
                 Infectieuses :                              l’activité de la
                - Maladie de Whipple (1)                     neuraminidase (déficit
                - Syphilis (cf. chorée)                      enzymatique isolée
                - Infection HIV (cf. chorée)                 sans déficit de la bêta
                Hérédo-métaboliques:                         galactosidase),
                - Sialidose de type 1 (tâche rouge cerise    mutation NEU1
                rétinienne, 2)
Ataxie myoclonique progressive
                Auto-immunes :                               - (3) Mutation EPM1
                - Paranéoplasique/ dysimmunitaire (cf.       - Tests génétiques
                chorée)
                - Maladie coeliaque (cf. chorée)
                Infectieuses:
                - Maladie de Whipple (1)
                - Maladie de Creutzfeld Jakob (cf.
                syndrome parkinsonien)
                Hérédo-métaboliques:
                - MERRF/ cytopathies mitochondriales
                (cf. dystonie atypique)
                - Unverricht-Lundborg (3)
                - Niemann-Pick type C (cf. syndrome
                parkinsonien)

                                                                                18
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                - Sialidose type 1 (2)
                - Dégénérescences spinocérébelleuses
                (SCAs, maladie de Friedreich, DRPLA
                etc.)
Encéphalopathie myoclonique
Troubles de la Auto-immunes :                                 - (4) Urée, créatinine,
vigilance,      - Paranéoplasique/ dysimmunitaire (cf.        bilan hépatique
confusion,      chorée)                                       complet, gaz du sang,
surcharge lente - Maladie coeliaque (cf. chorée)              ionogramme sanguin,
sur l’EEG       Métaboliques acquises (4) :                   calcémie, PTH
                - Insuffisances rénale, hépatique,            - (5) anticorps
                respiratoire, troubles                        antirougeoleux dans le
                hydroélectrolytiques, hypercalcémie           LCR
                Infectieuses : (cf. ci-dessus)                - (6) Recherche de
                - Encéphalite HIV                             toxiques : plomb,
                - Maladie de Whipple                          mercure, manganèse,
                - Maladie de Creutzfeld Jakob                 aluminium, bismuth,
                - Panencéphalite sclérosante subaigüe         cyanide
                (antécédent d'infection par le virus de la
                rougeole, ondes lentes symétriques et
                bisynchrones de haut voltage et
                intervalle de répétition long à l’EEG)
                Toxiques :
                - Intoxication aux métaux lourds
                (anomalies de signal à l’IRM) (6)
Myoclonus-dystonia
                Hérédo-métaboliques :
                - Mutation du gène ε-Sarcoglycan (cf.
                dystonie)
                - Gangliosidose à GM2 (cf. dystonie)
                - Niemann-Pick C (cf. syndrome
                parkinsonien)
Opsoclonus myoclonus
                Infectieuses (8) :                            - (8) Sérologies
                - HIV, CMV, Lyme, mycoplasme,                 spécifiques
                streptocoque
                Paranéoplasiques

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               - Paranéoplasique/ dysimmunitaire (cf.
               chorée)
Myoclonies du voile
 (palatal      Hérédo-métaboliques :                    - (9) Mutations GFAP
tremor)        - Maladie d’Alexander (ataxie, retard
               développemental, syndrome pyramidal,
               crises convulsives, anomalie de dignal
               IRM à prédominance frontale) (9)
               - Neuroferritinopathie (hyposignal T2*
               des noyaux gris centraux) (cf. dystonie)

   Tremblement postural                       tremblement de repos fait partie du
   Le tremblement est un motif                syndrome        parkinsonien,        le
   fréquent de consultation en                tremblement d’action est souvent à
   neurologie. Il est défini par une          intégrer au cours d’un syndrome
   activité rythmique et involontaire,        cérébelleux. Les tremblements
   responsable       d’une      oscillation   associés à un autre mouvement
   régulière d’une partie du corps            anormal       (parkinsoniens        ou
   autour d’un point d’équilibre. Il          dystoniques) seront abordés dans
   s’agit d’un mouvement anormal              les sections correspondantes. Nous
   pouvant être rencontré au cours            nous limiterons donc ici à l’étude
   diverses         étiologies,        dont   des     tremblements        posturaux,
   l’orientation est largement facilitée      pouvant constituer les diagnostics
   par         les         caractéristiques   différentiels     du     tremblement
   sémiologiques du tremblement.              essentiel. L’imagerie cérébrale est
   Celui-ci est à classer en fonction de      indiquée notamment chez le sujet
   la       condition          d’activation   jeune (< 40 ans) présentant un
   prédominante : soit au repos               tremblement atypique de par sa
   (tremblement de repos), c’est-à-dire       localisation (unilatérale) ou de par
   survenant       en     l’absence      de   son association à d’autres signes
   contraction musculaire volontaire,         neurologiques. En fonction de
   soit en action, c’est-à-dire au cours      l’examen       clinique,      d’autres
   du maintien postural (tremblement          examens paracliniques pourront
   postural) ou lors de la réalisation de     être contributifs comme c’est le cas
   mouvement ciblés (tremblements             de l’électromyogramme à la
   d’action         cinétiques).         Le   recherche      d’une      neuropathie

                                                                                    20
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périphérique      associée.   Une      mouvements anormaux, toujours à
étiologie iatrogène médicamenteuse     éliminer en première intention.
est, comme pour tous les

    Situations                  Causes                       Examens
Tremblement postural isolé
« type essentiel » - Exagération du tremblement      - Dosage de la TSH
                   physiologique :
                   Hyperthyroïdie

Tremblement postural associé à d’autres syndromes neurologiques
« type essentiel » - Neuropathie périphérique :       - (1) Recherche de
                   Neuropathie avec Anti-MAG (1) gammapathie
En fonction des    CMT1A (2)                          monoclonale, activité
signes associés,   - Ataxie :                         anti-MAG
âge de début,      Maladie de Friedreich (3)          - (2) Duplication PMP22
histoire familiale AVED (cf. dystonie atypique)
                   FXTAS (cf. syndrome                - (3) Mutation Frataxine
                   parkinsonien atypique)
Tremblement complexe
Notamment sujets Pathologies hérédo-                  - (4) Dosage de la
jeunes < 40 ans    métaboliques :                     vitamine B12, acide
                   Maladie de Wilson (cf. syndrome methylmalonique dans les
                   parkinsonien atypique)             urines, homocystéine,
                   Gangliosidoses à GM1 et GM2        éventuellement
                   (cf. dystonie atypique)            holotranscobalamine
                   Pathologies acquises :
                   Carence en vitamine B12 (4)
Tremblement myoclonique et astérixis
 (voir aussi la    Métaboliques acquises :            - cf. encephalopathie
section            - Insuffisances rénale, hépatique, myoclonique
myoclonies)        respiratoire, troubles
                   hydroélectrolytiques,
                   hypercalcémie

Références :

                                                                          21
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Adresse pour correspondance :
Maria del Mar AMADOR, Frédéric SEDEL1, David GRABLI2 - Département
des Maladies du Système Nerveux - Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière –
1
  Centre de Référence « maladies neurogénétiques » - 1 Centre de Référence
« maladies lysosomales » - 47-83 Boulevard de l’Hôpital – FR/75651 Paris
Cedex 13 – Email : david.grabli@psl.aphp.fr

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             images et commentaires
                        M. ANHEIM

               CMA DU 01 OCTOBRE 2014 (Paris)

Cas n°1 :                                élargissement de la racine du nez,
O. COLIN, I. BENATRU, J.L.               pectus légèrement excavé, alopécie)
HOUETO (Poitiers)                        ainsi qu’un tremblement d’attitude
Vidéo :                                  fluctuant au membre supérieur
Il s’agit d’un patient de vingt-six      droit, d’allure fonctionnelle. Il
ans consultant pour l’apparition         existe une amimie faciale, avec une
rapidement       progressive        de   bradykinésie bilatérale prédominant
tremblements aux quatre membres,         à gauche ainsi qu’une rigidité
prédominants au membre supérieur         axiale.
droit dans un contexte anxieux           L’enregistrement   électrophysiologique
majeur. On note dans les                 confirme la nature fonctionnelle des
antécédents       des      difficultés   tremblements.      Les      imageries
d’apprentissage scolaire, un épisode     cérébrales par TDM et IRM
de convulsions dans l’enfance et         montrent       des      calcifications
une chirurgie pour cataracte             bilatérales du noyau lenticulaire au
bilatérale      sous       capsulaire    sein des globi pallidi, ainsi que des
postérieure. Il ne prend pas de          noyaux dentelés, évoquant un
traitement, ne consomme pas de           syndrome de Fahr.           Le bilan
toxiques. Il n’y a pas d’antécédents     biologique         montre          une
familiaux, en dehors d’une anorexie      hypocalcémie associée à une
chez sa sœur.                            hyperphosphorémie, avec une PTH
L’examen clinique retrouve des           effondrée     en    faveur      d’une
éléments dysmorphiques (œdème            hypoparathyroïdie.
sus palpébraux, fentes palpébrales
orientées en haut et en dehors,          Diagnostic :

                                                                           23
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L’ensemble de la symptomatologie         également présents chez ce patient,
clinique (éléments dysmorphiques,        ainsi qu’une prédisposition à des
psychiatriques et antécédent de          pathologies infectieuses et auto-
convulsion dans l’enfance) associée      immunes. Ce n’est que récemment
à une hypoparathyroïdie a fait           qu’il a été montré que le fait d’être
évoquer une forme mineure du             porteur d’une microdélétion 22q11
syndrome      de    Di    Georges,       multiplie par 70 le risque d’avoir
confirmée par la réalisation d’un        une maladie de Parkinson. Il s’agit
caryotype sanguin montrant une           d’un      syndrome       parkinsonien
microdélétion 22q11.                     typique     d’une      maladie      de
                                         Parkinson sur le plan moteur avec
Discussion :                             la particularité d’un début précoce
L’originalité de cette observation       vers l’âge de 40 ans. Dans cette
réside en l’association trompeuse        observation, il est difficile de savoir
d’un tremblement fonctionnel à un        si le syndrome parkinsonien est le
authentique syndrome parkinsonien        fait de la pathologie génétique elle-
dans le cadre d’une microdélétion        même ou des conséquences des
22q11.                                   calcifications intra-cérébrales dont
                                         on sait également qu’il s’agit une
MA :                                     cause de syndrome parkinsonien.
Il s’agit d’une très belle               Le message pratique est qu’il
observation de ce syndrome               convient     de     rechercher       la
polymalformatif cardiaque (70%           microdélétion 22q11 en cas de
des cas avec communication inter-        maladie de Parkinson précoce et/ou
auriculaire ou interventriculaire,       lorsqu’elle est associée à un retard
tétralogie     de       Fallot      ou   mental ou à un syndrome
transposition des gros vaisseaux),       polymalformatif et/ou à des
ORL (70%), dysmorphie faciale            calcifications intracérébrales.
avec hypertélorisme, racine nasale
large, nez bulbeux, microstomie,
retrognathie, petites oreilles, helix    CAS N° 2 :
épais, doigts effilés, scoliose, reins   G.     CARRE,       O.    LAGHA-
de petite taille, polydactylie,          BOUKBIZA, M. MALLARET,
malformation du larynx,          avec    M. ANHEIM, C. TRANCHANT
retard mental. Il peut s’y associer      (Strasboug)
des troubles psychiatriques et           Vidéo :
endocriniens (hypoparathyroïdie)         Il s’agit d’une patiente âgée de 32

                                                                            24
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ans et qui ne présente aucun           génétique du gène NPC1 a décelé
antécédent personnel ni familial. Il   une hétérozygotie composite du
n’y a pas eu de souffrance             NPC1 confirmant le diagnostic de
néonatale ni de trouble du             maladie de Niemann Pick de type
développement psychomoteur. La         C.
symptomatologie a débuté en 2005
avec un syndrome dépressif. Par la
suite sont apparus des troubles        CAS N° 3 :
moteurs, avec des mouvements           H. EL OTMANI (Casablanca)
anormaux des quatre membres et         Vidéo :
des chutes secondaires à des           Patiente de 32 ans qui a présenté il
troubles de l’équilibre. De façon      y a six ans un accès maniaque traité
concomitante, la patiente a présenté   par neuroleptiques (Haldol° et
des épisodes de chute lors des accès   Largactil°). Il a été vu en
de rire pouvant correspondre à une     consultation de neurologie trois ans
cataplexie     sans   qu’il   existe   après le début d’une dystonie
d’arguments pour une narcolepsie.      cervicale. L’examen a retrouvé une
Elle présente aussi depuis plusieurs   posture cervicale importante et
années une détérioration cognitive     fixée en latérocolis droit et
d’aggravation           progressive.   torticolis    gauche      autorisant
Récemment, des troubles de la          seulement quelques degrés de
parole avec une dysarthrie se sont     rotation de la tête. Le patient a
installés associés à des troubles de   rapporté que cette posture était
la déglutition.                        initialement mobile, devenant de
                                       plus en plus fixée et douloureuse,
Commentaire :                          persistant pendant le sommeil et
La vidéo révèle une ataxie             non précédée d’un traumatisme ou
cérébelleuse associée à une            d’une manipulation cervicale. Le
dystonie généralisée avec une          reste de l’examen neurologique
dysarthrie complexe (cérébelleuse      était normal de même que l’IRM
et dystonique) et une paralysie        encéphalique.
supra-nucléaire verticale du regard.   Un diagnostic de dystonie tardive a
                                       été retenu et le patient traité (en
Diagnostic :                           plus de l’arrêt des neuroleptiques)
Le test à la filipine s’est avéré      par des injections de toxine
pathologique avec un aspect de         botulique (500 UI Dysport réparties
phénotype    variant.   L’analyse      entre le splénius gauche et le SCM

                                                                         25
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droit). Aucun effet positif n’a été     (amyotrophie des extrémités des
obtenu malgré le doublement des         membres      supérieurs,    troubles
doses de Dysport. Une TDM               génito-sphinctériens, troubles de la
cervicale    avec    reconstruction     marche) d’un patient ayant une
osseuse a mis en évidence une           dystonie      cervicale       justifie
fusion en rotation de l’articulation    d’effectuer une IRM cervicale à la
atloidoaxoïdienne      par      une     recherche     d’une     myélopathie
membrane ossifiée expliquant le         cervicarthrosique.
caractère fixé de cette dystonie et
l’absence totale de réponse à la
toxine botulique. Le patient a été      CAS N° 4 :
confié en neurochirurgie.               D. GAYRAUD, F. VIALLET
                                        (Aix-en-Provence)
Diagnostic :                            Vidéo :
« Dystonie fixée » suite à une          L’histoire     de     la   pathologie
fusion atloïdoaxoïdienne.               neurologique a commencé par un
                                        syndrome de Meige ou dystonie
MA :                                    crâniale depuis au moins huit ans.
Dans cette histoire, on peut dire       Celle-ci     a    été    traitée   en
que le patient et le neurologue sont    ophtalmologie à Marseille par
tous les deux tombés sur un os.         toxine botulinique au niveau
Retenons qu’en cas de dystonie, il      palpébral, au départ tous les trois
convient d’effectuer une IRM            mois puis tous les cinq à six mois.
cérébrale lorsqu’il s’agit d’une        Plus récemment, depuis quatre ans
hémidystonie,        qu’elle      est   environ, survenait de façon
rapidement évolutive et fixée, que le   progressive un tremblement de
reste de l’examen neurologique est      repos, d’abord au membre supérieur
anormal ou encore qu’il existe une      droit puis bilatéral et plus
histoire familiale. De même, les        récemment (un à deux ans) une
principales causes de dystonie fixée    participation de la partie basse du
sont les lésions médullaires            visage et de la mâchoire. La
(tumeur, syrinx), les traumatismes,     particularité de ce tremblement était
l’usage de neuroleptiques et les        d’être résistant à tout traitement
manifestations          psychogènes.    dopaminergique ainsi qu’à d’autres
Rappelons       également       qu’a    traitements (Neurontin°, Mysoline°
contrario, l’apparition d’anomalies     et anticholinergiques). Ce patient
à       l’examen        neurologique    présentait, par ailleurs, une

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polyarthrite rhumatoïde ancienne           première étant la dopa-résistance
traitée par méthotrexate, une              des symptômes et la deuxième, la
coronaropathie            et         une   précession par une dystonie
hémochromatose            hétérozygote     palpébrale         du       syndrome
confirmée génétiquement avec une           parkinsonien. Un autre élément
surcharge      en     fer     et     une   intéressant était l’existence d’une
hyperferritinémie entre 1400 et            pathologie générale avec une
1500 ug/L. Une IRM cérébrale de            surcharge en fer (hyperferritinémie,
2012 évoquait une surcharge en fer         hémochromatose).
au niveau des noyaux gris centraux         D’autres affections, en particulier
et de la substance noire. Le               héréditaires, ont été décrites comme
syndrome de Meige était bien               pouvant           entraîner        des
équilibré     par     les     injections   manifestations       extrapyramidales
palpébrales de toxine botulique, de        par surcharge en fer sous
même        que    le      tremblement     l’acronyme            de        NBIA
maxillaire (masséters, temporaux).         (Neurodegeneration with Brain Iron
Une nouvelle IRM était réalisée en         Accumulation). Celle-ci comprend
2014 retrouvant des stigmates de           de multiples entités, dont les PKAN
surcharge modérée en fer sur les           (Pantothenate        Kinase-Associate
séquences en écho de gradient. Un          Neurodegeneration) qui sont les
DAT-scan          retrouvait         une   mieux      connues.       De     façon
dénervation           dopaminergique       intéressante, dans la littérature
bilatérale.                                récente, quelques « case report »
                                           ont rapportés des observations de
Discussion :                               NBIA de l’adulte avec une
Ce dossier complexe posait un              sémiologie extrapyramidale           et
questionnement particulier autour          parfois une amélioration de ces
de la surcharge en fer et son lien         pathologies par des chélateurs du
avec la sémiologie extrapyramidale.        fer, en particulier la Défériprone°.
De nombreuses problématiques
neurologiques ont été liées dans la        Référence :
littérature à une surcharge en fer, en     Hogarth P. New NBIA subtype:
particulier la maladie de Parkinson.       genetic, clinical, pathologic, and
Cependant, chez ce patient, il             radiographic features of MPAN.
existait plusieurs atypies, la             Neurology 2013;80:268-75

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              CMA DU 19 NOVEMBRE 2014 (Paris)

CAS N°1 :                                 étaient normales. Devant ce tableau
C. DELORME (Paris)                        de chorée généralisée subaiguë, une
Vidéo :                                   enquête immunologique a été
Patient de 12 ans, d’origine              réalisée :                   anticorps
marocaine,       sans      antécédent     antiphospholipides,          anticorps
personnel ni familial, a été              antistreptococciques, antineuronaux
hospitalisé     pour     bilan       de   ANCA négatifs. Les anticorps
mouvements                  anormaux      antinucléaires étaient positifs à
d’apparition      subaiguë.        Son    1/320 avec une spécificité pour les
entourage      familial      et     ses   anticorps anti Ro52 à 91 Ul/ml. La
professeurs        avaient        noté    biopsie des glandes salivaires
l’apparition rapidement progressive       accessoires       retrouvait       une
de       mouvements         anormaux      sialadénite de stade III.
hyperkinétiques des membres, qui
s’aggravaient      rapidement       sur   Diagnostic :
quelques semaines avec un                 Le diagnostic de chorée auto-
retentissement majeur sur la vie          immune satellite d’un syndrome de
quotidienne. La symptomatologie           Gougerot-Sjögren a été retenu. La
survenait en l’absence de tout            symptomatologie s’est améliorée
contexte particulier, notamment           sous traitement symptomatique par
infectieux. L’entourage rapportait        Tétrabénazine, sans nécessité de
également          de         discrètes   recourir     à    un     traitement
modifications      comportementales       immunosuppresseur.
avec une certaine indifférence
affective et des rires immotivés.         MA :
L’examen clinique retrouvait des          La chorée est le mouvement
mouvements choréiques impliquant          anormal pour lequel une cause est
les quatre membres, le tronc, le          le plus souvent retrouvée, même si
chef et la sphère orofaciale, sur un      c’est au prix d’un bilan parfois
fond      d’hypotonie.      L’examen      exhaustif. L’apparition subaiguë de
neurologique était par ailleurs           la     symptomatologie      pouvait
normal. L’IRM cérébrale et la             orienter vers une cause infectieuse
ponction lombaire (incluant une           ou post-infectieuse, auto-immune
recherche de bandes oligoclonales)        ou        inflammatoire       voire

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paranéoplasique. Les principales         étant de savoir s’il s’agit d’une
causes de chorée sporadique étant        manifestation          neurologique
vasculaire (habituellement aiguës),      centrale    d’un    syndrome       de
médicamenteuses et/ou toxiques,          Goujerot (qui est le plus souvent
infectieuses,           métaboliques,    responsable d’une ganglionopathie,
génétiques (Huntington, neuro-           ou encore de myélite), ou s’il existe,
acanthocytose), auto-immune, et          en plus du syndrome sec avec
post-infectieuse       (chorée      de   sialadénite, une autre pathologie
Sydenham).        Ici,     l’existence   auto-immune non encore identifiée
d’anticorps antinucléaires confère       et qui serait responsable de la
une ambiance auto-immune, et la          chorée. L’avenir le dira. Ou pas.
spécificité      anti-Ro        achève
d’orienter vers un syndrome de
Goujerot. La biopsie des glandes         CAS N°2 :
salivaires accessoires reste un          C. EWENCZYK (Paris)
support crucial pour le diagnostic,      Vidéo :
en plus d’être un critère majeur.        Patiente âgée de 52 ans. Son
Mis à part le Goujerot, les              histoire a débuté à 46 ans avec une
principales      affections      auto-   dysarthrie, puis des chutes à
immunes ou inflammatoires à              répétition. Son état s’aggrave
rechercher devant une chorée sont        rapidement, avec perte complète de
les suivantes : lupus érythémateux       la marche à 52 ans. Examinée au lit,
disséminé, syndrome des anti-            elle présente des mouvements des
phospholipides,       thyroïdite    de   jambes à type de pédalage, lors de
Hashimoto, maladie coeliaque,            sollicitations pour différentes tâches
Beçhet, polyarthrite rhumatoide,         motrices ou cognitives et à moindre
Churg et Strauss, panartérite            degré au repos. On observe aussi
noueuse,       purpura        Henoch-    des mouvements de balancement du
Schonlein et sarcoidose ainsi que la     tronc, des bras ou d’ouverture-
SEP. L’intérêt de trouver une telle      fermeture      des     mains.      Les
cause est entre autre de proposer,       mouvements sont partiellement
si nécessaire (ce n’est pas le cas       contrôlés par la volonté et
ici) un traitement spécifique de         distractibles. Il n’y a pas de
l’affection en plus du traitement        sensation interne de tension qui
symptomatique de la chorée, qui          précède les mouvements qui sont
peut reposer sur la tétrabénazine.       quasi continus lors de l’examen.
La question dans le cas présent          Cliniquement, elle a par ailleurs un

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