Nos équipes mobilisées au salon " Capital Santé " 2018 à Colfontaine
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DOSSIER DU MOIS Nos équipes mobilisées au salon « Capital Santé » 2018 à Colfontaine Cette année encore les professionnels de la santé du CHR Mons-Hainaut se sont mobilisés à l’oc- casion du salon « Capital Santé » de Colfontaine le samedi 15 septembre. Plusieurs dizaines de membres du personnel infirmier, paramédicaux, médecins et dentistes ont investi leurs stands à l’occasion de ce salon grand public qui compte parmi les plus importants rendez-vous de la santé en Wallonie. Le salon « Capital Santé » propose à la population de réaliser de nombreux tests mé- dicaux grâce à l’implication des acteurs de la santé de la région Mons-Borinage. Parmi les 75 stands présents, le CHR a proposé des tests et activités interactives autour des Urgences, de la Dentisterie, la Diététique, la Gériatrie, la Revalidation, la Dialyse ou encore du projet Patient-Partenaire. « Nous réalisons ici de la prévention, nous expliquons les différentes techniques de brossage. Nous présentons aux visiteurs la brosse à dent électrique, les brossettes interdentaires ou encore l’utilisation du dentifrice. Nous posons des questions aux visiteurs pour voir s’ils vont régu- lièrement chez le dentiste, et ce qu’ils attendent d’un dentiste. Nous réalisons aussi une petite découverte prévention dans un cabinet de dentisterie improvisé avec le Dentiste Jean-Garry Théodore, qui réalise une coloration de bouche. Cela permet de mieux visualiser les bactéries présentes dans la bouche. S’il y a beaucoup de bactéries, la bouche appa- rait presque rouge. Cela sensibilise le public à l’hygiène buc- co-dentaire. Nous avons eu beaucoup de visiteurs qui nous ont posé énormément de questions notamment sur les soins dentaires ou sur les prothèses. C’est très important d’être ici à Colfontaine. » Sophie GOMRÉE - Assistante en Dentisterie 5 | CONNEXIONS | N°32 | LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHR MONS-HAINAUT | OCTOBRE 2018
DOSSIER DU MOIS « Nous proposons au public du salon Capital Santé des tests urinaires pour un dépistage de sucre, de protéines et de sang dans les urines. Nous avons des tigettes réactives qui changent de couleur en présence de ces subs- tances. En fonction du résultat, nous pouvons conseiller au visiteur de réaliser un nouveau test plus tard ou nous l’orientons vers son médecin traitant qui pourra le rediriger vers un spécialiste au besoin. Ce test est gratuit et cela permet de détecter d’éventuelles anomalies dont certaines personnes ne se doutent pas. Nous sommes cinq infirmières au stand, dont deux étudiantes. Nous avons accueilli beaucoup de monde. » Marilena SPINOSI - Infirmière en Dialyse « Nous avons souhaité représenter l’accueil général du CHR au salon de Colfontaine. Nous présentons la nouvelle application « Mon CHR » et ses différentes fonctionnali- tés. Nous donnons la possibilité aux visiteurs de s’y inscrire en ligne à l’aide de leur carte d’identité. Nous proposons également aux personnes qui le souhaitent, de prendre un rendez-vous pour une consultation avec un spécialiste ou un dentiste du CHR. Cela a été bien apprécié du public. Ce type de salon est très intéressant pour la population. Nous avons accueilli beaucoup de monde, je suis agréablement surprise. » Valérie OREL - Responsable des accueils 6 | CONNEXIONS | N°32 | LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHR MONS-HAINAUT | OCTOBRE 2018
DOSSIER DU MOIS « Nous proposons des dépistages pour les troubles cognitifs et, en même temps, nous sensibilisons à la dysphagie, aux troubles de la déglutition, chez la personne âgée. Cela peut être causé par l’af- faiblissement général ou différentes pathologies. Si nous détectons un problème, nous restons pru- dents, car évidemment les conditions du salon ne sont pas celles de l’hôpital. Dans tous les cas, nous donnons toutes les coordonnées au visiteur qui peut prendre rendez-vous pour un bilan plus approfondi à l’hôpital de jour gériatrique par exemple. Notre stand permet aussi de faire connaître la logopédie qui est une discipline parfois méconnue. » Florence DENECKERE - Logopède « Au salon de la santé de Col- intervenants paramédicaux sont également mobili- fontaine, nous présentons le sés : ergothérapeute, psychologue, kinésithérapeute, service de Gériatrie du CHR assistante sociale ou encore infirmière. La Gériatrie Mons-Hainaut, notamment nos n’est pas toujours connue de la population et a par- activités d’hôpital de jour, de fois une connotation péjorative. Nous expliquons revalidation cognitive, de reso- vraiment le travail dans nos services et pas seule- cialisation et de sevrage médi- ment aux personnes plus âgées mais également aux camenteux. Nous proposons aux visiteurs qui ont des parents ou des voisins âgés et visiteurs intéressés de passer des isolés qui pourraient bénéficier d’une prise en charge tests de marche et d’équilibre et, dans notre institution. Je pense que nous devrions s’ils le souhaitent, des tests de mémoire, sans pour être présents ici chaque année. C’est aussi très im- autant émettre un diagnostic. Si le test de mémoire portant de promouvoir notre métier qui est fonda- n’est pas concluant, nous conseillons aux visiteurs de mental dans le contexte actuel du vieillissement de voir un spécialiste et de faire une évaluation com- la population. » plète en hôpital de jour. Afin de nous accompagner Docteur Liliana BLAJ - Médecin Gériatre dans cette démarche auprès du grand public, tous les 7 | CONNEXIONS | N°32 | LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHR MONS-HAINAUT | OCTOBRE 2018
DOSSIER DU MOIS « A travers notre stand de Gériatrie, nous avons voulu C’est très important de pouvoir mettre en avant l’aspect pluridisciplinaire de l’équipe. présenter notre travail dans un Il y a un présentoir avec écran pour chaque discipline salon grand public. Nous avons paramédicale : assistante sociale, ergothérapeute, aussi constitué un parcours kiné kinésithérapeute, logopède, etc… Nous essayons de avec du matériel de l’hôpital, ça présenter la Gériatrie dans le but de la déstigmati- a attiré beaucoup de personnes ser. Les gens ont parfois un regard très péjoratif sur qui ont pu tester leur équilibre les services de Gériatrie. Or, ce sont des services très de manière ludique. » dynamiques. Je présente également la revalidation cognitive qui est une de nos spécialités au CHR. Blandine PLASMAN - Psychologue « Le stand de la Gériatrie est équilibre avec l’aide de la kinésithérapeute. C’est pri- organisé de manière à ce que mordial de pouvoir sortir des murs de nos hôpitaux, chaque représentant de chaque rendre visible nos activités et montrer tout ce que l’on discipline puisse expliquer via peut faire en Gériatrie, comme les dépistages, la liai- un support vidéo son rôle et ses son gériatrique ou encore l’hospitalisation qui s’est prestations au quotidien. Les vi- modernisée. A noter également, nous avons mis en déos ont été réalisées au sein des avant notre projet « Patient-Famille Partenaire » qui différents services par le Docteur est mis en place au CHR depuis un an. Nous organi- Pierre Lemaire, et nous avons sons en octobre de nombreuses activités à l’occasion reçu l’aide précieuse de notre de la semaine des aidants-proches. Notre volonté équipe informatique pour l’installation des écrans, est de montrer que le patient est un véritable acteur particulièrement de David Costanzo et Guillaume dans sa prise en charge. » Blary. Nous avons également installé un parcours Marc AMAND - Infirmier Chef de Service de marche afin que les visiteurs puissent tester leur 8 | CONNEXIONS | N°32 | LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHR MONS-HAINAUT | OCTOBRE 2018
DOSSIER DU MOIS « Je travaille au sein du service de revalidation orthopé- dique du site Warquignies. Nous proposons aujourd’hui un exercice de rééducation que nous réalisons à l’hôpital avec nos patients à l’aide de la console de jeu Wii. C’est un exercice ludique qui permet de montrer que la reva- lidation ne se résume pas qu’à la kinésithérapie. La prise en charge du patient est globale et nous avons des outils dynamiques. Le Centre Externe de Rééducation Fonction- nelle est également représenté. Dans ce centre, le patient peut bénéficier d’une prise en charge pluridisciplinaire. Nous présentons aussi ici l’Ecole du Dos qui est un programme qui se déroule sur 36 séances : renforcement, prise en charge au niveau lombaire, ergono- mie… Nous apprenons aux patients à bien connaître leur colonne vertébrale, à bien se positionner, à réaliser les gestes adéquats en soulevant une caisse par exemple. Enfin, nous présentons la revalidation neurologique qui prend en charge des patients qui ont une lésion au niveau cérébral. Nous mettons là , l’accent sur notre accompagnement après l’hospitalisation afin de trouver des aides aux gestes de la vie quotidienne et retrouver un maximum d’auto- nomie à la maison. Les visiteurs se montrent très intéressés et très curieux. » Marie CARPENTIER - Ergothérapeute « Nous présentons les premiers gestes de secours que tout un chacun pourrait apporter à une personne qui fait un malaise pour augmenter ses chances de survie, le temps que les secours arrivent. Nous expliquons aux participants comment recon- naître les signes vitaux, comment analyser l’état de conscience ou la respiration ainsi que les gestes à faire et ceux à éviter. Ces petites séances sont un rappel ou un apprentissage que ce soit pour les adultes, les personnes âgées ou les enfants. Par exemple, nous expliquons aux plus jeunes comment positionner leur parent en position latérale de sécurité en cas de malaise. Les visiteurs sont très à l’écoute et posent beaucoup de questions. Pour être certains qu’ils aient bien compris la démonstration, nous leur faisons répéter les gestes appris sur un mannequin. C’est vraiment un atelier interactif. En quelques minutes, on peut apprendre des gestes qui, peut-être un jour, permettront de sauver une vie. Certaines personnes qui sont venues l’année passée au salon reviennent encore cette année participer à l’animation. Nous avons à faire ici à du « tout public », c’est très impor- tant de participer au salon. A l’heure actuelle, chacun devrait, dans l’idéal, avoir un minimum de connaissance des gestes de premiers secours. Tout le monde peut le faire, c’est à la portée de tous. » Céline DAUVIN - Infirmière urgentiste 9 | CONNEXIONS | N°32 | LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHR MONS-HAINAUT | OCTOBRE 2018
DOSSIER DU MOIS « Conjointement avec l’équipe l’ensemble des domaines de la santé et tous les as- de Dentisterie, mon objectif pects de la vie. C’est aussi très important de manger est de pouvoir aider les en- ensemble ou préparer le repas en famille. A épin- fants à repérer les aliments qui gler, nous organisons aussi un petit concours où le contiennent beaucoup de sucres visiteur doit estimer le poids d’une belle corbeille cachés. Le sucre nourrit les car- de fruit variée et bien garnie. Le gagnant repartira ries et le brossage des dents est avec cette corbeille vitaminée. Certaines personnes fondamental. Nous sensibilisons ne pensent pas au lien entre le « bien manger » et aussi les parents à des recettes la santé dentaire. Souvent, on associe la diététique à pauvres en sucre et nous leur la restriction mais nous réalisons surtout de l’éduca- faisons déguster des boissons originales, des limo- tion. Ce salon permet de sensibiliser des visiteurs que nades maison à base d’eau pétillante et de fruits, nous n’aurions pas rencontré en consultation. Je suis qui sont des alternatives aux boissons sucrées. C’est également présente au sein du stand de la Gériatrie fondamental d’avoir des dents en bonne santé tout afin de présenter les activités de la diététicienne dans au long de sa vie. Ainsi, nous expliquons aux enfants l’accompagnement du patient âgé. » l’importance de l’alimentation et de la visite an- Laurence DIEU - Responsable Diététique nuelle chez le dentiste. Le « bien manger » touche Nos équipes étaient aussi de la partie au Salon de la Jeunesse de Dour ! Le samedi 20 octobre avait lieu le Salon de la Jeunesse de Dour. Durant une magnifique journée ensoleillée sur le site verdoyant du Belvédère, des centaines d’enfants et d’adolescents se sont es- sayés à de nombreuses activités comme l’impressionnante death-ride installée en haut de la tour du Belvédère par les militaires de la Défense ou encore une rampe de skate, une initiation à la plongée, au tennis, un mur d’escalade, etc... Il s’agissait de la première participation pour le CHR Mons-Hai- naut qui était un des invités d’honneur de cette 3ème édition. Parmi la quinzaine de partenaires, trois équipes du CHR Mons-Hainaut ont proposé des activités ludiques adaptées aux plus jeunes et inte- ractives autour de la santé : urgences et réanimation, diététique et accidents domestiques. 10 | CONNEXIONS | N°32 | LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHR MONS-HAINAUT | OCTOBRE 2018
DOSSIER DU MOIS « Nous proposons aux visiteurs frais. On montre qu’il y a des alternatives aux sodas de remporter une grande cor- très sucrés. Ce salon est l’occasion de faire connaître beille de fruits en estimant son le métier de diététicienne et faire comprendre aux poids. Nous avons également gens que la diététique ce n’est pas que « manger de organisé un atelier olfactif. Nous la salade et boire de l’eau ». En effet, notre métier a avons tendance à utiliser nos évolué et nous proposons des recettes gourmandes et papilles gustatives et nos yeux saines. C’est très important de sensibiliser les jeunes mais peu notre nez, hors l’odorat aux bons choix alimentaires car cela va les guider est très important. Nous invitons toute leur vie. » également les visiteurs à dégus- Caroline GUILLAUME - Diététicienne ter nos délicieuses limonades maison à base de fruits « Nous avons organisé un stand a un délai d’intervention de 8 minutes dans la région Réanimation Cardio Pulmonaire à partir du moment où on appelle le 112 jusqu’à l’ar- avec un Défibrillateur Externe rivée des secours. C’est donc primordial de poser ces Automatisé, en collaboration gestes en attendant les secours. Ils sont à apprendre avec les jeunes sapeurs-pom- et il faut oser se former même si on a peur de faire piers de Dour. Nous formons ain- mal. Dans tous les cas, il faut faire quelque chose pour si le public à la réanimation de augmenter les chances de survie d’une personne qui base : reconnaître une personne fait un malaise. Cela doit également faire partie de inconsciente, vérifier si elle res- l’éducation des enfants. On remarque que les jeunes pire, appeler le 112, débuter une sont moins frileux que les adultes à apprendre ces réanimation et utiliser le défibrillateur. Cela devrait techniques et se montrent très intéressés. » être une priorité que le tout public puisse débuter des Julien STIEVENART - Infirmier en chef des gestes de réanimation en cas de besoin. De plus, il y urgences du site Warquignies « Nous proposons un quizz ludique sur les petits bobos du quotidien et les accidents do- mestiques, comme les brulures ou les coupures. Nous donnons également des conseils sur le traitement de ces blessures du quotidien. Par exemple, se bruler à la maison arrive très couramment, le réflexe de la plupart des gens est de mettre la main sous l’eau froide ou glacée mais ce n’est pas la solution appropriée car on risque de se rebruler par le froid. Nous expliquons la petite règle des 3x20 : 20 centimètres, à 20° et 20 minutes. Ça peut même arriver à l’école. C’est très important de pouvoir s’occuper de ces petites blessures et ça rassure les enfants de savoir comment réagir » Jessica POLIZZI - Infirmière référente en soins de plaie au Dispensaire 13 | CONNEXIONS | N°31 | LE JOURNAL DU PERSONNEL DU CHR MONS-HAINAUT | JUIN 2018
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