NOUVEAUTES Juillet 2014 - Alliance des ...

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Correspondant Bretagne Commerce International,
                                     Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
                                     BNP Paribas Fortis

                                                                      NOUVEAUTES Juillet 2014
                          Actualité macro-économique en Roumanie

                                Population : 19,042 millions d’habitants
                                    PIB en 2013 : 142,8 milliards EUR
                             PIB par habitant en 2013 : 7.500 EUR/habitant
                                       Croissance en 2013 : +3,5 %
                               Croissance prévisionnelle en 2014 : +2,2%
                               Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR
           Salaire minimum brut garanti depuis le 1er janvier 2014 : env. 189 EUR (850 RON)
                    Salaire moyen mensuel brut, en mai 2014 : 526 EUR (2.328 RON)
                                     Taux d’inflation en 2013 : 3,2 %
                                    Taux de chômage en 2013 : 7,1 %
          Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur
Stock IDE français en 2011 : env. 7 milliards EUR, France – 3ème rang parmi les investisseurs étrangers
                          Cours EUR/RON au 28.07.2014 : 1 EUR = 4,3873 RON

 Eastrategies                                                                                       Page 1
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                              Actualité politico-économique en Roumanie

Les investissements étrangers ont dépassé un milliard d'euros dans les cinq premiers mois : Les investissements
directs étrangers ont dépassé un milliard d'euros dans les cinq premiers mois, en hausse de 13,9% par rapport à la
même période de l'an dernier, compte tenu que, en mai, la Roumanie a attiré le plus grand flux d'investissements
de cette année, de 306 millions d’euros, selon les données de la Banque Nationale. Les investissements directs des
non-résidents en Roumanie s'élèvent à 1,091 milliard d’euros, dont les participations au capital (y compris les bé-
néfices réinvestis) s'élèvent à 910 millions d'euros, et les prêts intragroupe à 181 millions d'euros, selon la déclara-
tion de la Banque Nationale. En mai, la Roumanie a enregistré le plus haut niveau d'investissements directs étran-
gers attirés du début de l'année, étant donné qu’en Avril les investissements ont atteint 215 millions d’euros, 290
millions d'euros en Mars, 36 millions d'euros en Février et 244 millions d’euros en Janvier. L'an dernier, les IDE ont
augmenté de 26,8% par rapport à 2012, à 2,71 milliards d'euros, atteignant le pic des quatre dernières années,
après que, en 2012, on a enregistré la première appréciation du début de la crise.

L’inflation annuelle a baissé à 0,66%, un nouveau minimum historique : Les prix à la consommation ont diminué
de 0,3% en Juin, et le taux d'inflation annuel est tombé à 0,66%, un nouveau minimum historique après celui enre-
gistré en mai, en raison de prix des produits alimentaires moins chers de 0,7% et de tarifs des services en baisse
de 0 2%, selon l'Institut national de la statistique. L’inflation annuelle a baissé de 0,94% en mai, en Avril était à son
plus haut niveau cette année, 1,21%, en raison de la base très faible en Avril 2013, lorsque les prix à la consom-
mation n'ont augmenté que de 0,11%. « L’augmentation moyenne des prix au total, au cours des 12 derniers mois
(Juillet 2013 - Juin 2014) par rapport aux 12 mois précédents (Juillet 2012 - Juin 2013), déterminée sur la base de
l'IPC est de 1,7% et celle déterminée sur la base de l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) est de
1,5% », selon un communiqué publié par l'Institut national de la statistique. Les prix des produits alimentaires ont
baissé en Juin de 0,7%, les tarifs des services de 0,2%, tandis que les biens non alimentaires ont augmenté de
0,1%. Les plus importantes baisses de prix ont été enregistrées en Juin pour les pommes de terre (-9,5%), les légu-
mes et les conserves (-5,5%), les œufs (-3,9%), le sucre (2,7%), les agrumes et autres fruits exotiques (2,5%). Les
plus fortes hausses ont été enregistrées pour le miel (1%), les haricots et autres légumineuses (0,6%), les fruits
frais (0,4%) et les chaussures (0,2%). La Banque nationale a révisé, en mai, les prévisions d'inflation pour cette an-
née, de 3,5% à 3,3%, en dessous de la limite supérieure de l’intervalle de variation de 2,5% plus ou moins un point
de pourcentage. D'autre part, de nombreux analystes s'attendent à ce qu’on manque la cible d'inflation ou qu’elle
s’encadre dans la limite des prévisions.

Un nouveau gisement d'hydrocarbures découvert au large de la mer Noire : Du pétrole et du gaz ont été décou-
vert à une soixantaine de kilomètres des côtes roumaines, où la profondeur de la mer est de seulement 50 mè-
tres, a annoncé la compagnie OMV Petrom, détenue par le groupe autrichien OMV. S'il s'avère rentable, ce gise-
ment, qui se situe à 2,1 kilomètres sous terre, pourrait commencer à être exploité dans les trois ou quatre ans à
venir. « La mer Noire est une zone très importante pour OMV Petrom, une zone où il continue d'exister un poten-
tiel pour de nouvelles découvertes », développe OMV Petrom dans son communiqué. Les premières estimations
indiquent une production potentielle de 1.500 à 2.000 barils de pétrole par jour.

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Enel lance la vente de ses filiales en Slovaquie et Roumanie : La compagnie d'électricité italienne Enel a annoncé
le lancement du processus de cession de ses actifs de production d'électricité en Slovaquie et de distribution en
Roumanie. Ces cessions d'actifs, approuvées par le conseil d'administration, s'inscrivent dans un programme de
désinvestissement entamé en 2013 et destiné à réduire l'endettement du groupe. Les participations mises en ven-
te, avec d'autres actifs non stratégiques, devraient rapporter plus de 4,4 milliards d'euros, a précisé Enel dans un
communiqué. Il s'agit d'une participation de 66% dans Slovenske Elektrarne en Slovaquie et, en Roumanie, de
64,4% d'Enel Distributie Muntenia et d'Enel Energie Muntenia, de 51% d'Enel Distributie Banat, d'Enel Distributie
Dobrogea et d'Enel Energie ainsi que de la totalité d'Enel Romania. Les autorités roumaines seraient prêtent à uti-
liser leur droit de préemption pour acquérir une partie des actifs contrôlés par le géant italien en Roumanie, selon
des sources du marché. Des discussions devraient avoir lieu entre les Italiens et les autorités roumaines dans les
mois à venir. Actuellement, l'Etat roumain détient des participations minoritaires dans les sociétés de Enel en Rou-
manie. Selon le ministre délégué à l'Energie, Răzvan Nicolescu, la décision de Enel est une surprise pour tout le
monde. La totalité des activités de Enel en Roumanie représente la gestion de plus de 91.000 kilomètres de réseau
électrique et la distribution annuelle de 14 TWhe, soit 34% du marché national.

Metinvest d'Akhmetov poursuit son expansion sur le marché roumain : Metinvest Group a établi une succursale
en Roumanie, Metinvest Carpathia SRL, dont la mission sera de renforcer la coopération avec les clients des pro-
duits sidérurgiques de Metinvest en Roumanie et la prestation de services rapides et efficaces. La Roumanie cons-
titue l'un des principaux marchés métallurgiques d'Europe orientale et présente un important potentiel de crois-
sance. Près de la moitié de sa consommation totale provient d'importations. La Roumanie dispose d'un réseau
logistique favorable avec des fournisseurs régionaux de premier plan comme l'Ukraine et la Bulgarie. Metinvest
est un fournisseur de fers plats et profilés. Son nouveau bureau de représentation desservira les clients roumains
dans les secteurs de la construction, de la construction mécanique et de la production de tuyaux. Metinvest Group
possède 20 bureaux de représentation et/ou entrepôts en Europe, notamment dans la région des Balkans, dans
les pays baltes, en Belgique, Bulgarie, Allemagne, Italie, Roumanie, en Suisse et au Royaume-Uni. À l'échelle inter-
nationale, Metinvest dispose de bureaux de représentations dans 21 pays et compte plus de 5.300 clients, dont
1.600 en Europe. Les installations sidérurgiques de Metinvest Group sont situées en Ukraine et en Europe : Pro-
met Steel, établie en Bulgarie, a une capacité de 500.000 tonnes par an, alors que Metinvest Trametal et Ferriera
Valsider situées en Italie possèdent une capacité annuelle totale de 1,2 million de tonnes. Spartan UK au Royaume
-Uni a une capacité de production annuelle de 200.000 tonnes de produits sidérurgiques.

Au premier trimestre, la Roumanie a enregistré l'une des plus fortes baisses des prix des habitations de toute
l'Union européenne : Le prix des habitations en Roumanie a baissé de 3,3% au premier trimestre par rapport à
l'an passé. C'est l'une des plus fortes baisses de toute l'Union européenne. En Europe et sur la même période, le
prix des habitations aurait augmenté de 1%. C'est ce que rapporte Eurostat, le bureau des statistiques de l'UE.
Quatre pays ont constaté des baisses plus importantes que la Roumanie. Il s'agit de la Croatie - baisse de 9,7% -,
de la Slovénie - baisse de 6,6% -, de Chypre - baisse de 5,7% -, et enfin de l'Italie qui a connu une réduction du prix
des habitations de 4,5%. La Roumanie viendrait juste derrière avec une baisse de 3,3%. Les plus fortes hausses
quant à elles ont été enregistrées en Estonie (+ 17,5%), en Lettonie (+ 10,4%), et en Grande-Bretagne avec une
hausse de 8%.

   Eastrategies                                                                                          Page 3
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Les Roumains travaillent le plus en Europe : Selon une étude réalisée par l'institut français de recherche Coe-
Rexecode, les Roumains sont ceux qui travaillent le plus en Europe. Les chercheurs ont calculé le nombre d'heures
travaillées sur ces quatre dernières années, et ils ont constaté que les Roumains avaient travaillé en moyenne
2.099 heures. La Roumanie se classe ainsi avant la Grèce, la Hongrie et la Bulgarie, tandis qu'à l'opposé, les pays
où l'on travaille le moins sont la Finlande (1.648 heures) et la France (1.661 heures). Cette étude prend en compte
les heures passées au travail, exceptés les congés médicaux et de maternité, les jours fériés, les grèves, et le
temps du trajet pour se rendre au travail.

La Roumanie ratifie les Accords d'association de la Moldavie à l'Europe : La Chambre des députés a ratifié les
Accords d'association de la République de Moldavie à l'Europe. 284 députés roumains ont voté en faveur de ces
accords, avec une seule abstention et un vote défavorable. « Bienvenue, vous êtes chez vous ! », a lancé Valeriu
Zgonea, le président de la Chambre, à l'attention de l'ambassadeur de Moldavie qui était présent lors du vote. De
son côté, Titus Corlăţean, le ministre des Affaires étrangères, a déclaré que « ces accords sont un argument solide
pour l'intégration de la Moldavie au sein de l'Union européenne, avec une composante importante concernant le
libre-échange qui représente 75% des acquis communautaires ; c'est un cas concret d'intégration ».

OMV Petrom a achevé la modernisation de 600 millions d’euros de la raffinerie Petrobrazi : OMV Petrom a ter-
miné le processus de modernisation de la raffinerie Petrobrazi, après un investissement de 600 millions d'euros
réalisé en 2010-2014. « L’objectif principal de la modernisation était d'accroître la compétitivité. OMV Petrom
peut maintenant traiter l'ensemble de la production de pétrole en Roumanie dans une seule raffinerie », a indiqué
la société dans un communiqué. Après la modernisation, la raffinerie consomme 25% moins d'électricité par rap-
port à 2009 et la capacité annuelle de traitement du pétrole a diminué de 4,5 millions de tonnes à 4,2 millions de
tonnes. De plus, Petrobrazi pourra produire annuellement 1,5 million de tonnes de diesel, contre 900.000 tonnes
en 2009. Le diesel et le kérosène auront une partie de jusqu'à 45% dans la structure des produits obtenus dans la
raffinerie Petrobrazi. « "L'augmentation de la part du diesel dans la production de la raffinerie Petrobrazi nous
aidera à mieux répondre à la demande du marché roumain. Lors de la conception de la raffinerie, la consomma-
tion d'essence était plus élevée que celle de diesel, mais au cours des dernières années, cette tendance a été in-
versée », a déclaré dans le communiqué Neil Anthony Morgan, membre du directorat OMV Petrom et responsa-
ble de raffinage et de marketing. Petrobrazi est la seule raffinerie fonctionnelle d’OMV Petrom. La compagnie dis-
pose d'une autre unité de traitement de pétrole brut, Arpechim, mais elle est fermée. OMV Autriche détient une
participation de 51,01% dans OMV Petrom, l'Etat roumain, par l'intermédiaire du Ministère de l'économie, détient
20,64%, le Fonds « Proprietatea » 18,99% et 9,36% sont librement négociés à la Bourse de Valeurs Bucarest.

Le Canada et la Chine vont construire 2 nouveaux réacteurs en Roumanie : La société canadienne d'ingénierie
SNC-Lavalin, par sa filiale Candu Energy, et le chinois China Nuclear Power Engineering (CNPEC) vont construire
deux réacteurs nucléaires en Roumanie. La filiale de SNC-Lavalin est présente en Chine avec deux réacteurs de 700
megawatts à la centrale de Qinshan au sud-ouest de Shanghai. L'accord pour cette construction de deux réacteurs
en Roumanie « renforce nos liens étroits avec à la fois les secteurs nucléaires chinois et roumains », a indiqué le
PDG de Candu Energy, Preston Swafford. Par ailleurs, SNC-Lavalin et la China National Nuclear Corporation (CNNC)
ont signé un protocole d'entente afin de « réaliser conjointement des projets dans le domaine de la production
d'électricité, des mines et de la métallurgie, et de la protection de l'environnement liée au secteur nucléaire ».

   Eastrategies                                                                                         Page 4
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Le déficit du budget général consolidé s'est élevé à 0,5% du PIB, après les six premiers mois : Le déficit budgétai-
re s’est situé, dans la première moitié de l'année, à 0,5% du PIB, par rapport à 1,05% du PIB pour la même période
en 2013, selon les données publiées par le ministère des Finances publiques (MFP). «L'exécution du budget au
cours des six premiers mois de 2014 confirme la tendance à la baisse du déficit budgétaire, qui est de 0,5% du PIB,
par rapport à 1,05% du PIB pour la même période l'an dernier. Dans la première moitié de 2014, le déficit a été
réduit de 3,2 milliards de lei par rapport à la même période en 2013, ce qui confirme la poursuite de l'assainisse-
ment budgétaire et le respect des paramètres définis avec les partenaires extérieurs (CE, FMI, BM), en créant de
conditions préalables pour atteindre l'objectif de déficit pour cette année. A la fin du premier semestre 2014, la
Roumanie a enregistré un excédent primaire de 0,4% du PIB, contre un déficit primaire de 0,05% du PIB pour la
même période de l'an dernier », a déclaré MFP. Les recettes du gouvernement, d'un montant à 100,4 milliards de
lei, soit 15,2% du PIB, ont été de 2,9% plus élevées en termes nominaux par rapport à la même période l'an der-
nier. Il y a eu des augmentations, par rapport de la même période de l'an dernier, des recettes provenant des coti-
sations de sécurité sociale (+ 1,478 milliards de lei), des impôts fonciers (+ 957,8 millions de lei), des accises (+
1,087 milliards de lei), de l’impôt sur le résultat (+ 689,5 millions de lei), de la TVA (+ 459,3 millions de lei). Au ni-
veau de l'administration locale, des augmentations ont également été enregistrées, par rapport à l'année précé-
dente, des impôts fonciers de 5,2%, des taxes sur l'utilisation des biens de 3,6% et des recettes non fiscales de
2,2%. Les montants remboursés par l'Union européenne pour les paiements effectués ont diminué de 10,8% par
rapport à la même période l'an dernier, mais dans le budget général consolidés sont enregistrés seulement les
montants remboursés afférents aux projets dont les bénéficiaires sont les institutions publiques, ceux du secteur
privé ne sont pas inclus. Les dépenses du budget général consolidé, d’un montant de 103,9 milliards de lei, ont
diminué à la fois en termes nominaux, de 0,3% par rapport à la même période de l'année précédente, et en ter-
mes réels, celles-ci étant inférieures de 0,9% du PIB. Les frais de personnel ont augmenté de 3,4% en raison de
l'augmentation du salaire minimum brut à partir du 1er Janvier de 800 lei à 850 lei et du paiement des droits éta-
blis par des décisions judiciaires. Les dépenses d'investissement, y compris les dépenses en capital, et celles affé-
rentes aux programmes de développement financés par des sources internes et externes, ont atteint 9,6 milliards
de lei, soit 1,5% du PIB, contre 12,2 milliards de lei dans la même période l'an dernier.

La Corée du Sud et la Roumanie ont ouvert un centre de recherche dans le domaine de l’IT à Bucarest : Le minis-
tère de la Science, des TIC et de la Planification du futur de la Corée du sud et le Ministère des Communications et
de la Société de l'information de Roumanie ont ouvert un centre de recherche des technologies de l'information à
Bucarest afin de mener de nombreux projets IT dans le pays européen au cours des trois prochaines années. En
vertu de l'accord entre le ministère sud-coréen et le ministère roumain, le centre basé à Bucarest, planifiera et
développera les projets pilotes liés à l'industrie IT. Les deux pays ont convenu d'injecter un million de dollars cha-
cun pour financer les projets, a déclaré le ministère de Séoul dans un communiqué. Les principaux domaines d'in-
térêt seront l’expansion des réseaux d’Internet à large bande, et l'amélioration de l’infrastructure publique clé
(Public Key Infrastructure - PKI) et de la sécurité de l'information. «A travers l'établissement du centre de coopé-
ration IT en Roumanie, nous souhaitons que nos deux pays soient capables de développer une collaboration plus
étroite dans l'industrie des technologies», a déclaré le ministère sud-coréen. Les entreprises sud-coréennes pour-
ront cherchent des opportunités d'affaires à travers le centre de Bucarest pour profiter du développement rapide
du secteur de l'IT en Roumanie. La Roumanie peut agir comme une « tête » de pont pour les entreprises sud-
coréennes qui souhaitent entrer plus fortement sur le marché européen, selon le communiqué de l'institution.

   Eastrategies                                                                                             Page 5
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                                                   Bulletin financier

Aides d’Etat pour les entreprises qui créent des nouveaux emplois : Afin de stimuler les investissements régio-
naux, l’Etat roumain va accorder des aides financières aux entreprises qui créent de nouveaux emplois qui vont
contribuer au développement de certaines régions. L’Etat va accorder des aides financières consistant dans le
remboursement des couts salariaux générés par la création de nouveaux emplois au cours d’une période consécu-
tive de 2 années. Ces aides seront accordées à condition que les emplois soient maintenus pour une période de 5
années après leur création, soit 3 ans dans le cas de PME et que la création des nouveaux emplois impliquent
l’augmentation des emplois existants, par rapport à la moyenne des 12 derniers mois précédant la demande de
financement. Ce Programme d’aides d’Etat dispose d’un budget annuel de 100 millions d’euros et le budget total
sera de 600 millions d’euros. Le programme sera développé pendant la période 2015 – 2025 et on estime que
1.500 entreprises pourront bénéficier des aides financières de la part de l’Etat.

                                                       Evénements

            M. Marc Pascal HUOT sera en France du 15 au 25 Septembre :
            du 15 au 18 à Rennes et jusqu’au 25 en Normandie et à Paris.
                  Le 22 Septembre, M. HUOT sera présent à la FIM.

  Coordonnées de contact : +40.747.01.36.50 (Ro) ; +33.6.43.51.3008 (Fr) ; marc.huot@eastrategies.ro

                                                                *
BIFE-SIM (10 - 14.09.2014) : www.bife-sim.ro
Salon international pour les meubles, les produits en bois, les accessoires pour les meubles, les décorations inté-
rieures, les machines et les équipements pour l’exploitation forestière et la transformation du bois
Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo SA

EXPO PLAST (24 - 27.09.2014) : www.expoplast.ro
Salon dédié à l'industrie de transformation des matières plastiques
Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo SA

MODEXPO (25 - 28.09.2014) : www.modexpo.ro
Salon international des textiles, vêtements, fourrures, chaussures et articles de maroquinerie, accessoires
Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo SA

   Eastrategies                                                                                         Page 6
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                                         Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
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                            Entreprises françaises et belges en Roumanie

DACIA – RENAULT : Dacia, la filiale roumaine de Renault, voit ses immatriculations progresser de 30,4% en France
au premier semestre, à 58.582 voitures. En juin, les immatriculations de voitures neuves de Dacia ont grimpé en-
core de 47% dans l'Hexagone. Un record de progression, toutes marques confondues. Avec une part de marché de
6%, la marque d'entrée de gamme s'installe dans le paysage automobile français. Cette progression est due au fait
que les Fançais se concentrent de plus en plus sur les petites voitures, et à l'imbattable rapport qualité-prix des
Dacia Logan II, Sandero II et 4x4 Duster.

Les ventes totales de voitures de la marque Dacia du groupe Renault ont progressé de 24,3% au cours des six pre-
miers mois, à 263.110 unités, en assurant la plus grande partie de l'augmentation de 4,7%, à 1,37 million de véhi-
cules, du fabricant d’automobiles français. Les ventes de voitures Dacia ont augmenté de 22,7%, à 245.553 unités,
tandis que les ventes de véhicules utilitaires légers ont enegistré une hausse de 52,9%, à 17.557 unités, selon un
communiqué le groupe français. Le nombre de véhicules (voitures et véhicules utilitaires légers) vendus sous la
marque Renault a stagné à 1.063.000 voitures, et les ventes sous la marque Renault Samsung Motors ont aug-
menté de 33%, à 38.770 unités. En Europe, les ventes du groupe français ont augmenté de 18%, soit près de trois
fois plus vite que le marché, à 776.236 véhicules

CARREFOUR : Depuis 13 ans, Carrefour Roumanie développe des partenariats sur le long terme avec des produc-
teurs locaux, par le biais d'initiatives de promotion des produits roumains. C'est aussi une façon de soutenir l'éco-
nomie roumaine. Au plan national, Carrefour Roumanie met cette stratégie en œuvre et s'engage auprès de plus
de 1.500 fournisseurs roumains en développant des programmes spécifiques dont l'objectif est de permettre aux
consommateurs d'avoir accès aux produits roumains. Ces partenariats ont un impact positif direct sur l'économie
roumaine. D’une part, ils créent de nouveaux emplois et renforcent les entreprises locales et, d’autre part, ils di-
minuent les distances parcourues pour le transport des matières premières et des produits finis, ce qui se traduit
par une diminution de l'impact environnemental et une baisse des prix pour les consommateurs. Carrefour travail-
le également sur une autre initiative d'envergure : les produits Qualité Carrefour en Roumanie. Parmi ses 1.500
fournisseurs locaux, bon nombre sont engagés dans le développement du label Produits Qualité Carrefour en Rou-
manie. Le tout dernier programme mis en œuvre par Carrefour Roumanie est le partenariat avec l'Association Bio
Romania. Ainsi, les consommateurs ont accès depuis juillet 2013 aux produits de l'Association. Ces derniers sont
élaborés au cœur même des villages roumains, à partir de fruits, de légumes, de miel et d'herbes aromatiques
cultivés dans la tradition et le respect des normes européennes en matière de produits biologiques. Les produits
Bio Romania sont disponibles dans tous les hypermarchés Carrefour en Roumanie. Forte de 25 hypermarchés,
Carrefour Roumanie est, pour la 3e année consécutive, la marque préférée des Roumains dans la catégorie distri-
bution, dépassant Lidl (qui compte près de 7 fois plus de magasins et un budget télé 10 fois supérieur) et Kaufland
(4 fois plus de magasins que Carrefour). L'enquête, Image de marque émotionnelle 2013, a été réalisée par un bu-
reau d'études indépendant, 360 Insights.

   Eastrategies                                                                                         Page 7
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LEROY MERLIN : Le groupe français Leroy Merlin présent en Roumanie dans le secteur du bricolage rachète un
concurrent local Baumax. La transaction sur la base d’un rachat d’actions au groupe autrichien concerne 15 ma-
gasins de bricolage. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Avec cette reprise Leroy Merlin se position-
nera leader sur le marché roumain.

LAFARGE : Les actifs en Roumanie du producteur français Lafarge sont proposés à la vente, avec des actifs de plu-
sieurs pays, dans le processus de fusion avec Holcim, de sorte que les deux entreprises obtiennent l'approbation
des organismes de réglementation pour la fusion des deux groupes. Lafarge Roumanie compte actuellement 40
sites de production, les plus importantes étant les usines de ciment de Medgidia et Hoghiz et l’usine de broyage
de Targu Jiu. Lafarge est présent en Roumanie aussi sur le segment du béton et des agrégats. L'activité d’agrégats
est réalisée par les compagnies Lafarge Agregate Betoane SA et Lafarge Agregate SRL. La production des bétons
est réalisée dans les sociétés Lafarge Agregate Betoane (sur les marchés de Iasi et Ploiesti), Lafarge Comnord
(Bucarest), Lafarge Betoane (sur les marchés de Constanta et Braila) et Lafarge RMX (marché de Cluj). Les repré-
sentants de groupes français ont déclaré qu'ils ne peuvent pas fournir des détails sur la valeur des actifs proposés
à la vente, ventilées par pays. Le concurrent de Lafarge et Holcim sur le marché roumain est la société Carpatce-
ment, partie du groupe allemand HeidelbergCement. Au premier trimestre, les ventes de ciment Lafarge en Rou-
manie ont augmenté de 37,4%, principalement en raison de conditions météorologiques favorables, qui ont facili-
té le début anticipé des travaux de construction sur plusieurs projets. La fusion entre Holcim et Lafarge a besoin
d'un avis sur la concurrence dans les 15 États membres de l'UE et est soumise à une analyse approfondie de la
Commission européenne. Lafarge et Holcim ont créé une commission spéciale afin d'identifier les actifs destinés à
être vendus, composée de représentants des deux sociétés, suite à l'annonce de la fusion en début Avril.

GROUPE DELHAIZE : Selon certains médias, le groupe belge Delhaize serait en négociation avec la chaîne roumai-
ne Angst en vue de reprendre 22 supermarchés. Delhaize dispose déjà de 319 supermarchés en Roumanie sous
l’enseigne Mega Image. Grâce à cette acquisition, Delhaize entend renforcer sa présence dans la capitale roumai-
ne. Jusqu’il y a peu, les magasins de Angst étaient en franchise chez Carrefour, mais les actionnaires ont décidé de
mettre fin à cette collaboration. Pour l’instant, Delhaize est en négociation avec l’homme d’affaires roumain Sorin
Minea et la famille suisse Angst concernant la reprise des magasins. Auparavant le groupe belge avait déjà racheté
les magasins de Luca et Gulliver en Roumanie, permettant ainsi à Mega Image d’atteindre un chiffre d’affaires de
530 millions d’euros en 2013, soit une hausse d’un tiers par rapport à l’année précédente.

TRIMBLE : L’entreprise Trimble a annoncé qu’un distributeur Sitech allait prochainement ouvrir ses portes en Rou-
manie. Le professionnel rejoint ainsi le réseau « Sitech Technology Dealers » qui offre des systèmes et technolo-
gies adaptées au secteur du BTP. Le représentant roumain de Sitech proposera notamment des systèmes de
contrôle et des équipements connectés à destination des matériels Trimble et Caterpillar et ce, pour la plupart des
flottes d’engins de ces deux marques. Trimble souligne à ce propos l’intérêt des nouvelles technologies qui per-
mettent aux professionnels de la construction d’engendrer des gains de productivité sur leurs chantiers. Sitech
Roumanie s’adressera donc aussi bien aux entreprises de gros œuvre et de génie civil qu’aux terrassiers et aux
infrastructures tels que les aéroports ou les lignes de chemin de fer. Le distributeur Trimble souhaite répondre aux
projets industriels, commerciaux et résidentiels.

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                    Les fonds européens mis à la disposition de la Roumanie

La Roumanie fait parti de la Communauté Européenne. Mais vous le savez !

En terme de finances, par voix de conséquence, la Roumanie à pratiquement les mêmes règles que la
France : une sécurité financière sur les paiements européen. Vous le savez aussi !

De ce fait, la Roumanie se retrouve au même titre que la France à recevoir des financements concernant
les investissements en matériels agricoles et installations industrielles tant dans le monde rural qu’ur-
bain. Vous le savez toujours !!

Mais savez-vous que l’argent mis à disposition par l’Europe existe réellement et que ces enveloppes
ne sont pas utilisées ?

Connaissez-vous les chiffres ? Ils sont étonnants ! Les fonds européens mis à la disposition de la Rouma-
nie sur la période 2007-2013 étaient de 32,2 Mds €, dont 19,2 Mds € pour les fonds structurels et de co-
hésion et 13 Mds € pour la PAC.

Mais, par manque de connaissance de mise en place de dossiers ?

Manque d’apport personnel ?

Peut être les deux !

Une grande partie de ces enveloppes n’a pas été utilisée ! Incroyable n’est ce pas !

Et savez vous que la Roumanie bénéficie d’une augmentation substantielle de ces fonds (plus de 7 Mds €
supplémentaires) pour la nouvelle période de programmation 2014-2020, qui passent à 39,3 Mds €,
dont 21,8 Mds € pour les fonds structurels et de cohésion (+10% par rapport à 2007-2013), et 17,5 Mds
€ pour la PAC (+27% par rapport à 2007-2013).

Une nouvelle session dans le dernier quadrimestre vous est offerte.

Profitez-en pour vous relancer en déposant un dossier. Ne laissez pas passer cette opportunité.

Ici c’est le « Fart Est » tout est à construire.

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                          Actualité macro-économique en Roumanie

                                Population : 19,042 millions d’habitants
                                    PIB en 2013 : 142,8 milliards EUR
                             PIB par habitant en 2013 : 7.500 EUR/habitant
                                       Croissance en 2013 : +3,5 %
                               Croissance prévisionnelle en 2014 : +2,2%
                               Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR
           Salaire minimum brut garanti depuis le 1er janvier 2014 : env. 189 EUR (850 RON)
                    Salaire moyen mensuel brut, en juin 2014 : 531 EUR (2.334 RON)
                                     Taux d’inflation en 2013 : 3,2 %
                                    Taux de chômage en 2013 : 7,1 %
          Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur
Stock IDE français en 2011 : env. 7 milliards EUR, France – 3ème rang parmi les investisseurs étrangers
                          Cours EUR/RON au 28.08.2014 : 1 EUR = 4,4008 RON

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                              Actualité politico-économique en Roumanie

Échanges entre la Roumanie et la France autour de la valorisation des produits locaux : Afin de préparer au
mieux l’organisation conjointe par les GAL Leader du Pays de la Jeune-Loire et Tara Vrancei (en Roumanie), d’un
événementiel portant sur la valorisation en circuits courts des produits locaux, le 9 octobre prochain à Bruxelles,
les partenaires français et roumains se sont rencontrés en Jeune Loire du 16 au 19 juillet. Mi-juillet, un premier
rendez-vous entre Français et Roumains a permis aux producteurs et acteurs des GAL (Groupes d’action locale)
d’échanger sur les différentes formes de valorisation en vente directe des produits locaux à l’appui d’exemples
concrets, mis en place en Haute-Loire. Ont ainsi été visités Le Bourbon Hôtel, le marché du jeudi et le magasin Sa-
veurs des fermes d’Yssi à Yssingeaux, la Miellée sauvage à Bessamorel, plusieurs initiatives de producteurs à Saint-
Romain-Lachalm, Bas-en-Basset, Monistrol-sur-Loire et le marché de producteurs de pays à Saint-Romain-Lachalm
et enfin le marché du Plot puis le magasin Le Chemin des fermiers au Puy-en-Velay. La délégation roumaine, com-
posée de 8 producteurs, 2 élus et 2 techniciens, a pu rencontrer ses homologues français et le Comité de promo-
tion des produits agricoles. Pour Michel Peyrard, président du GAL de la Jeune Loire, « ce projet de coopération
témoigne de la dynamique du programme LEADER en Jeune Loire qui rapproche l’Europe des citoyens à travers
l’accompagnement de projets concrets depuis 2009, et permet à travers cette opération de donner à l’Europe un
visage en offrant aux participants une expérience concrète de la citoyenneté européenne qu’ils partagent, d’un
bout à l’autre de l’Europe ». Les agriculteurs et élus des territoires de Haute-Loire rencontreront leurs homolo-
gues roumains les 9 et 10 octobre prochains à Bruxelles en organisant un marché européen dans la capitale de
l’Union européenne. Un rendez-vous important sachant que le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Cio-
los, est de nationalité roumaine et connaît bien l’Auvergne et la Haute-Loire. Le Comité de promotion, le GAL Jeu-
ne Loire et le Pays du Velay seront présents.

L’accord OMV-Gazprom menace l’indépendance énergétique de la Roumanie : Le gaz provenant de la platefor-
me continentale roumaine en mer Noire que la société Petrom contrôlée par le groupe autrichien OMV veut ex-
ploiter, pourrait être exporté en Europe via le gazoduc russe South Stream, relève une analyse Chatham House. La
société Petrom, qui explore actuellement plusieurs périmètres en mer Noire, a annoncé en 2012 la découverte
d’un gisement de gaz dont la taille était estimée à 42 - 84 milliards de mètres cubes. Si ce gisement est exploité, la
production effective pourrait commencer en 2019, date à laquelle le projet de gazoduc russe South Stream traver-
sant la mer Noire pourrait être fonctionnel. Le projet de gazoduc est actuellement bloqué par la Commission euro-
péenne dans la cadre des sanctions économiques contre la Russie. Cependant, un accord a été signé en juillet par
l’OMV et le Gazprom sur la construction du tronçon autrichien. La condition essentielle pour une éventuelle ap-
probation du projet South Stream par la Commission européenne est la garantie de l’accès des tiers au gazoduc.
Les industriels roumains, déjà touchés par la libéralisation du prix du gaz, se prononcent contre une éventuelle
exportation du gaz produit sur la plateforme roumaine en mer Noire. Cristian Pârvan, secrétaire général de l’Asso-
ciation des hommes d’affaires roumains (AOAR), avertit que de telles évolutions auraient un impact très négatif
sur l’industrie des engrais, l’industrie sidérurgique et même l’industrie alimentaire. De son côté, le Département
pour l’Energie exclut la possibilité que le gaz de la mer Noire soit exporté via South Stream, rappelant l’accord
conclu par Transgaz avec Petrom et Exxon pour que le gaz produit en mer Noire transite par le système de trans-
port roumain.

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Selon la déclaration du Gouvernement de la Roumanie, conformément aux données présentées par l`INS, la
Roumanie poursuit la croissance économique : Le Gouvernement de la Roumanie a annoncé mi-août que, confor-
mément aux données présentées par l`Institut National de Statistique, la Roumanie poursuit la croissance écono-
mique sur le fond de l`évolution positive de la production industrielle et des exportations. La croissance économi-
que au 1er semestre 2014, en comparaison avec le 1er semestre 2013 est de +2,6%. La Roumanie continue ainsi
d`avoir l`une des croissances les plus solides de l`Union européenne, dans le contexte où une série de mesures
prévues dans le paquet plus ample de mesures de stimulation de l`économie et de création d`emplois, ainsi que
de la réduction des CAS, n`ont pas encore été mises en œuvre. Des indicateurs économiques comme la consom-
mation et l`exportation ont augmenté dans le courant du 1er semestre de 8%, le chômage n`a pas augmenté, dans
le contexte d`un taux encore bas de l`inflation. Par conséquent, le Gouvernement maintiendra la prévision de
croissance économique de 2,5% pour 2014, inscrite dans le Programme de convergence 2014 - 2017. A l`heure
actuelle, la Roumanie continue d`avoir un espace fiscal de 2% du PIB, nécessaire pour la stimulation de la croissan-
ce économique, sur le fond de la poursuite des investissements publics, dans le contexte où, à la rectification bud-
gétaire on n`a pas coupé des fonds des investissements. Le Gouvernement de la Roumanie souligne que pendant
cette période on a pris des mesures très importantes, comme l`augmentation du salaire minimal, respectivement,
l`exemption d`impôt sur le profit investi. Ces mesures seront suivies par la réduction de imposition sur le travail
par la baisse des CAS, mesure qui apportera des bénéfices concrets dans l`augmentation du nombre d`emplois
ainsi que dans la croissance des investissements étrangers directs en Roumanie.

L’Union européenne cesse de soutenir le secteur hydroélectrique roumain : Le 6 août, la Commission européen-
ne a exclu de l'accord de partenariat signé avec Bucarest pour la période 2014-2020, les aides à la construction de
nouvelles microcentrales hydrauliques. Elles ne figurent pas dans le texte présentant les futurs investissements en
Roumanie soutenus par Bruxelles. Ces infrastructures, dont la puissance ne doit pas excéder 10 mégawatts,
avaient poussé comme des champignons depuis que la Commission avait encouragé, dans le budget 2007-2013, la
production d'énergie verte dans le pays. Plusieurs dizaines de millions d'euros de subventions, auxquelles s'ajou-
tent celles accordées par le gouvernement roumain, ont incité des entrepreneurs privés à construire à marche
forcée près de 500 centrales, lesquelles se sont révélées très rentables, mais les investisseurs n'ont pas veillé à la
protection de l'environnement exigée par l'Europe.

Appel d'offres pour la construction de deux réacteurs nucléaires : La Roumanie a lancé un appel d'offres pour la
construction de deux tranches de sa centrale nucléaire de Cernavoda (sud-est), un projet estimé à 6 milliards d'eu-
ros, a annoncé la société d'Etat Nuclearelectrica. Les investisseurs intéressés doivent apporter la preuve qu'ils dis-
posent d’une expérience dans ce domaine et des sources de financement. Cette annonce intervient alors que Nu-
clearelectrica est resté l'unique actionnaire d'EnergoNuclear, la compagnie créée pour gérer ce projet. Les deux
derniers investisseurs, les géants énergétiques Enel et ArcelorMittal, ont décidé en décembre de s'en retirer,
après que le groupe chinois China General Nuclear Power Corporation (CGN) a fait part de son intention de s'y
impliquer. Le CGN avait signé en novembre une lettre d'intention, dont le contenu n'a pas été rendu public. Buca-
rest cherchait depuis 2011 des investisseurs pour les tranches 3 et 4 de son unique centrale de Cernavoda, après
le retrait de quatre des sept actionnaires (GDF Suez, CEZ, RWE et Iberdrola) en raison des incertitudes entourant
ce projet. La centrale de Cernavoda, qui utilise le procédé canadien Candu 6, fournit environ 17% des besoins
d'électricité de la Roumanie.

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Aide européenne aux producteurs roumains frappés par l’embargo russe : Dans le cadre de l’aide aux produc-
teurs européens annoncée par la Commission européenne, 125 millions d’euros seront accordés aux producteurs
roumains frappés par l’embargo agroalimentaire russe, a déclaré le commissaire à l’Agriculture Dacian Ciolos. Il a
précisé que tous les producteurs affectés par la décision de Moscou étaient éligibles pour recevoir cette aide, mê-
me si la Roumanie était moins concernée par l’embargo russe que d’autres pays européens. Dacian Ciolos a égale-
ment souligné la nécessité de se réorienter vers de nouveaux marchés, la normalisation des relations avec la Rus-
sie étant néanmoins souhaitable.

Déclaration de presse du gouverneur de la Banque nationale de Roumanie (BNR) : Le gouverneur de la BNR, a
transmis 4 messages au gouvernement roumain. Un 1er message indique la nécessité d’accomplir les réformes
structurelles promises, suivie par le besoin de créer de nouveaux emplois, de stimuler l’innovation et d’avoir un
management performant. Isarescu a expliqué qu’une possibilité de stimuler la création d’emplois pourrait se faire
par le biais de la réduction des contributions aux assurances sociales (CAS) payées par les employeurs et par une
réforme du marché du travail (le gouverneur observant un redressement faible dans ce domaine). Dans son 3ème
message, le gouverneur tire un signal d’alarme sur la nécessité de s’adapter aux réalités. Pour finir, le gouverneur
recommande la prudence et l’attention, dans un contexte où le placement des capitaux pour obtenir un bon ren-
dement s’avère un problème croissant. Par ailleurs, Isarescu a également parlé de l’état de l’économie dans le
contexte régional, rappelant que la plupart des risques pour la Roumanie venaient particulièrement de l’extérieur,
étant engendrés par la possibilité de l’augmentation de la volatilité des flux de capitaux. Au sujet de la croissance
économique des dernières années qui ne se reflète pas dans le pouvoir d’achat des Roumains et qui mène à des
inégalités entre les différentes régions du pays, le gouverneur a expliqué que Roumanie entrerait dans la zone eu-
ro « une fois que l’autoroute à travers les Carpates serait réalisée », afin de permettre le développement de nou-
velles zones, à part « les enclaves, les zones de prospérité où étaient concentrés les investissements étrangers ».

Les fonds européens octroyés à la Roumanie pour la période 2014-2020 : Le ministre des Fonds européens, Eu-
gen Teodorovici s’est déclaré mécontent des sommes octroyées à la Roumanie pour la période 2014-2020 et des
règlements européens qui demandaient à la Roumanie de faire des investissements plus importants dans le do-
maine social, dans les conditions où l’infrastructure aurait eu besoin d’être privilégiée. En même temps, le minis-
tre a précisé qu’il y aurait une nouvelle modification de la législation dans le domaine des acquisitions publiques
en septembre et octobre prochain. Teodorovici a également évoqué le taux réduit d’absorption des fonds euro-
péens enregistré pendant les premiers 5 mois. Pour sa part, la presse roumaine informe que la Roumanie a dépen-
sé jusqu’à présent seulement un tiers des fonds européens octroyés par l’UE pour les chemins de fer, les réseaux
d’eau et les réseaux de canalisation.

Réduction de la CAS : Le Sénat et la Chambre des députés se sont réunis respectivement le 25 et 26 Août en ses-
sion extraordinaire pour réexaminer le projet de loi réduisant de cinq points la contribution à la sécurité sociale
(CAS) payée par les employeurs. Le Président avait renvoyé le projet au Parlement en juillet dernier, invoquant
l’impact budgétaire de cette mesure. Elena Udrea, présidente du Parti « Mișcarea Populară » (Mouvement popu-
laire), a annoncé que les représentants de son parti voteraient contre la réduction de la CAS. Les libéraux et les
démocrates-libéraux, qui avaient voté en faveur du projet en juin dernier, affirment qu’ils n’envisagent pas de
changement de position.

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Correspondant Bretagne Commerce International,
                                          Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
                                          BNP Paribas Fortis

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La Roumanie est en passe de redevenir le grenier de l’Europe : Les terres roumaines sont aujourd’hui une manne
pour l’agriculture biologique dont les produits sont de plus en plus prisés en Europe de l’Ouest. S’ajoutent à cela
leur prix modique et la possibilité d’exploiter des surfaces inimaginables à l’Ouest. Sebastiano Stoppa a quitté la
région de Venise, en 2011, pour s’installer en Roumanie où il dirige une ferme de 11.000 hectares dans le village
de Dudesti, situé dans l’ouest de la Roumanie. «Tout a été déjà fait dans mon pays ; ici tout est à refaire, affirme-t-
il. On peut faire de bonnes affaires en Roumanie, mais ce pays offre plus que du travail. La différence avec l’Euro-
pe de l’Ouest, où la course pour l’argent ne laisse plus de temps pour autre chose, c’est qu’ici on a un autre ryth-
me. La vie en Roumanie te laisse du temps pour faire autre chose que de l’argent. C’est ici que j’ai décidé de fon-
der ma famille et c’est ici que je suis chez moi.» La ferme italienne Emiliana West Rom produit tous les ans des
dizaines de milliers de tonnes de céréales vendues en Roumanie et dans toute l’Europe. Les champs sont impecca-
bles et cultivés au moyen de tracteurs dernier cri dirigés par GPS. Un hélicoptère arrose les cultures d’insecticides,
et d’énormes installations destinées à irriguer les terres peuvent être mises en service à tout moment. Un ensem-
ble de silos financé en partie avec des fonds européens abrite la récolte. A la production de céréales s’est ajoutée
une ferme de quelques centaines de vaches limousines importées de France.

Épidémie de « langue bleue » en Roumanie sans aucune répercussion sur la qualité de la viande : Plusieurs cas
de maladie de la « langue bleue » ont été diagnostiqués pour la première fois en Roumanie, sur des bœufs du sud-
est du pays, a annoncé l'Agence sanitaire-vétérinaire roumaine (ANSVSA). Les premiers cas de cette maladie non
transmissible à l'homme ont été diagnostiqués alors que la veille des « propriétaires de bétail du département de
Buzau (sud-est) » ont appelé le médecin vétérinaire, alarmés par des lésions présentes chez leurs animaux. Les
prélèvements sur ces bœufs et sur d'autres élevés dans la région ont été testés positifs pour le virus de la « langue
bleue » (fièvre catarrhale), véhiculé par la piqure des culicoïdes, une espèce de moucheron. La maladie n'a aucune
répercussion sur la qualité sanitaire de la viande, contrairement à la maladie de la « vache folle », mais peut avoir
des répercussions sur la fertilité des bêtes. Elle a aussi des conséquences économiques importantes en raison des
couts de désinfection et d'autres procédures effectuées afin de combattre sa transmission. L'ANSVSA n'a pas pré-
cisé combien de bœufs ont été touchés par le virus. Bucarest a « notifié les pays membres de l'Union européenne
et de l'Organisation mondiale de la santé animale sur l'apparition de la maladie en Roumanie ». Considérée com-
me une maladie exotique jusqu'à la fin des années 90, la fièvre catarrhale avait été identifiée en 2006 aux Pays-
Bas, puis dans d'autres pays de l'Europe de l'Ouest.

Le nombre de nouvelles entreprises a chuté de 24% depuis le début de l'année : Mihaela Mitroi, la responsable
du département de conseil fiscal et juridique de PwC Roumanie : Au fur et à mesure que le marché du travail a
montré des signes de reprise, certains de ceux qui s’étaient orientés vers l’entreprenariat sont redevenus em-
ployés et la nécessité de créer de nouvelles entreprises a diminué. L'économie locale a enregistré au cours des
sept premiers mois de cette année, le niveau le plus bas des nouveaux enregistrements d'entreprises dans la pé-
riode 2009-2014, à savoir 63.331 de particuliers et entreprises, en baisse de 24% par rapport à la même période
en 2013. Pour les analystes le signal ne semble pas être celui de méfiance dans l'économie, mais plutôt la guérison
du milieu des affaires dans le sens que la possibilité de démarrer une affaire est considérée de plus en plus sou-
vent par ceux qui ont un plan d'affaires et ne représente pas seulement une bouée de sauvetage pour ceux qui
restent sans emploi. L’économie roumaine compte 450.000 entreprises (ayant un CA supérieur à zéro) avec un CA
cumulé de 250 mlds. d’euros l'an dernier, mais compte aussi environ 180.000 entreprises actives avec un CA zéro.

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