Orchestre de Paris Thomas Guggeis Michael Barenboim - Mercredi 2 et jeudi 3 juin 2021 - 19h

La page est créée Louis Vaillant
 
CONTINUER À LIRE
G R A N D E SA L L E P I E RRE BO U L E Z ­– P H I L H A R MO N I E

        Mercredi 2 et jeudi 3 juin 2021 – 19h

Orchestre de Paris
  Thomas Guggeis
 Michael Barenboim
Logo quadri   Logo niveau de gris   Logo niveau de gris                       Logo niveau de gris
                                        + baseline                    sans baseline si logo moins de 20mm

                                    Leading positive transformation
Programme
ME RC RE D I 2 E T J EU D I 3 J U I N 2021 – 19H 0 0

Henri Dutilleux
L'Arbre des songes, concerto pour violon

Richard Strauss
Ainsi parlait Zarathoustra

Orchestre de Paris
Thomas Guggeis, direction
Michael Barenboim, violon
Eiichi Chijiiwa, violon solo

DURÉE DU CONCERT : 1H10
Prochains concerts
      de l’Orchestre de Paris
 Vendredi 11 et samedi 12 juin – 20h

                Serge R achmaninoff
               Les Vêpres, op. 37 (extraits)
Venez, adorons Dieu notre Roi | Mère de Dieu et Vierge **
           N ikolaï R imski -Korsakov
           Quatre romances op. 2 (extrait)
      Romance orientale : Le Rossignol et la Rose *
               Serge R achmaninoff
Douze romances op. 21 (extrait) : Comme tout ici est beau *
                    N icolas K edroff
                      Pater Noster **
              Serge R achmaninoff
          Romances op. 34 (extrait) : Vocalise *
                  A lfred Schnittke
    Concerto pour chœur (extrait) : Achève ton œuvre **
               Dmitri C hostakovitch
                   Symphonie n° 10

        Lorenzo Viotti direction
       Sabine Devieilhe soprano *
Chœur de l'Orchestre de Paris a cappella **
        Lionel Sow chef de chœur

                          DURÉE : 1H20

          GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE
            TARIFS : 62€ | 52€ | 47€ | 32€ | 20€ | 10€
Les œuvres
Henri Dutilleux                                           (1916-2013)

      L'Arbre des songes, concerto pour violon

      Librement – Interlude 1
      Vif – Interlude 2
      Lent – Interlude 3
      Large et animé.

      Composition 1983-1985 sur une commande Radio France.
      Création : le 5 novembre 1985 à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, par
      Isaac Stern (violon) et l’Orchestre national de France sous la direction de
      Lorin Maazel.
      Dédicace : à Isaac Stern
      Effectif : 2 flûtes, piccolo, 2 hautbois, hautbois d'amour, 2 clarinettes, petite
      clarinette, clarinette basse, 2 bassons, contrebasson – 3 cors, 3 trompettes,
      3 trombones, tuba – timbales, percussions, piano, célesta, cymbalum – cordes.
      Durée : 31 minutes

                                               L’œuvre se déploie un peu à
                                            la manière de l’arbre, car il y a
L’arbre des songes, sous-titré
« concerto pour violon » : l’ordre           une lyrique de l’arbre dont les
des termes, point anecdotique,                 ramifications se multiplient
révèle les intentions d’Henri                         et se renouvellement
Dutilleux. Pas question de
composer une œuvre brillante
                                                             constamment.
qui met trait en valeur la                                                      Henri Dutilleux
technique transcendante du
soliste. La virtuosité se place ici au service d’un projet poétique. Si plusieurs titres ont
été envisagés (L’Arbre lyrique, L"Arbre sonore, Brocéliande), la figure de l’arbre s’est
d’emblée imposée. Elle ne peut s’accommoder de la traditionnelle construction en
mouvements séparés, qui « semble nuire au pouvoir d’‘« enchantement » », selon le
compositeur. Comme dans le quatuor à cordes Ainsi la nuit (1976), tous les mouvements
s’enchaînent, reliés par des interludes ayant chacun son caractère propre. À la fin du

                                                                                           5
deuxième interlude, le soliste « se greffe sur l’orchestre, comme son double », idée
centrale dans le mouvement lent qui lui succède : le violon et le hautbois d’amour se
mirent l’un dans l’autre et se polarisent sur la note la. Ils dessinent ainsi la voie vers le
troisième interlude, qui stylise un orchestre en train de s’accorder. Cet épisode étonnant
utilise une notation rythmique chronométrique, non mesurée, donnant une sensation
de flottement. Et en effet, à ce stade de la composition, Dutilleux avait connu des
moments de doute. C’est en simulant cet accordage, signe d’un nouveau départ, qu’il
avait retrouvé l’inspiration.

Dans tout le concerto, le violon solo et l’orchestre entretiennent des relations
d’interdépendance constantes, à l’image d’une branche qui ne peut se détacher du
tronc. La famille des claviers aux sonorités tintinnabulantes (jeu de timbres, vibraphone,
piano, célesta, harpe, cymbalum et crotales) « énoncent d’une manière déformante
un contour mélodique qui parcourt l’ensemble de la partition, sorte de noyau central
de la partie de soliste elle-même », comme l’explique Dutilleux dans la préface de
l’œuvre. Sous le foisonnement du discours et les couleurs chatoyantes se dissimule une
remarquable économie du matériau, gage de l’unité organique. C’est dans ce monde
propice aux associations d’idées, mais dont la cohérence se dérobe à la conscience,
que s’enracine l’arbre de nos songes.

L'ŒUVRE ET L'ORCHESTRE
L'Arbre des songes, concerto pour violon de Dutilleux est au répertoire de l’Orchestre
de Paris depuis 1987, où l’œuvre fut interprétée par son dédicataire Isaac Stern
(dir. Daniel Barenboim). Lui a succédé Renaud Capuçon en 2002 (dir Christoph
Eschanbach).

EN SAVOIR PLUS
– Henri Dutilleux, Mystère et mémoire des sons. Entretiens avec Claude Glayman, Pierre
  Belfond, 1993, éd. revue et augmentée, Éd. Actes Sud, 1997.
– Pierre Gervasoni : Henri Dutilleux, Éd. Actes Sud/ Philharmonie de Paris, 2016.

6
Richard Strauss                                                   (1864-1949)

          Ainsi parlait Zarathoustra (Also sprach Zarathustra), op. 30

      Neuf épisodes enchaînés :
      1. Introduction
      2. Von den Hinterweltern De ceux des arrière-mondes3
      3. Von den grossen Sehnsucht De l’aspiration suprême
      4. Von den Freuden und Leidenschaften Des joies et des passions
      5. Das Grablied Le Chant du tombeau
      6. Von den Wissenschaft De la science
      7. Der Genesende Le Convalescent
      8. Das Tanzlied Le Chant de la danse
      9. Nachtwandlerlied Le Chant du du voyageur nocturne

      Composition : de février à août 1896.
      Création : à Francfort-sur-le-Main, 27 novembre 1896, sous la direction
      du compositeur ; puis le 30 novembre 1896 à Berlin, sous la direction
      d’Arthur Nikisch.
      Dédicace : à Mili Balakirev
      Effectif : 3 flûtes (la 3e aussi piccolo), flûte piccolo, 3 hautbois, cor anglais,
      2 clarinettes, petite clarinette, clarinette basse, 3 bassons, contrebasson –
      6 cors, 4 trompettes, 3 trombones, 2 tubas – timbales, percussions, orgue,
      2 harpes – cordes.
      Durée : environ 33 minutes
                                                  Tout le poème symphonique
                                                          est pensé comme un
                                                        hommage au génie de
Strauss a peut-être commencé à
                                                      Nietzsche, qui trouve sa
lire Nietzsche en 1885 ou 1886.
Coïncidence chronologique,                               plus haute expression
Mahler et lui s’inspirent d’Ainsi                      dans son ouvrage Ainsi
parla Zarathoustra au même                                  parlait Zarathoustra.
moment. Mais là où son aîné
                                                                              Richard Strauss
met en musique un extrait du
texte dans sa Symphonie no 3, Strauss penche pour un poème symphonique « librement
composé d’après Friedrich Nietzsche ». Il ajoute d’ailleurs : « Je n’ai pas voulu écrire de

                                                                                           7
la musique philosophique, ni traduire musicalement la grande œuvre de Nietzsche. Je me
suis plutôt proposé de tracer un tableau du développement de la race humaine depuis
ses origines, à travers les différentes phrases de son développement, religieux comme
scientifique, jusqu’à la conception nietzschéenne du surhomme. »

Zarathoustra est magnifique –                                   La précision vise sans
                                                                doute à éviter la recherche
de loin la plus importante
                                                                d e c o r re s p o n d a n c e s
de mes œuvres, la plus parfaite                                 systématiques entre la lit-
de forme, la plus riche de                                      térature et la musique. Dès
contenu et la plus personnelle                                  lors, elle conduit parfois à
                                                                l’excès inverse : écouter
de caractère. Le thème de la                                    le poème symphonique
Passion est irrésistible, la fugue                              comme s’il n’entretenait
à vous faire froid dans le dos,                                 que des liens distants avec
le Chant de la danse simplement                                 Nietzsche. Or, l’exem-
                                                                plaire du Zarathoustra que
délicieux (…).                                                  possédait Strauss, annoté
          Richard Strauss, dans une lettre à sa femme, Pauline, de sa main, comporte
                             peu avant la création de l’œuvre   onze renvois aux pages
                                                                de la partition. De plus,
dans une lettre au musicologue Josef Sittard, le compositeur éclaire le programme de
l’œuvre. Mais il préfère réserver ces propos à la sphère privée, notamment parce qu’ils
impliquent des arguments techniques.

Constitué d’une introduction suivie de huit sections enchaînées, Ainsi parlait Zarathoustra
combine de nombreux éléments thématiques. Les deux principaux motifs apparaissent
d’une part dans l’Introduction en do majeur/do mineur (avec une figure d’arpège
associée à la Nature), d’autre part dans l’épisode intitulé De ceux des arrière-mondes,
en si mineur (pour incarner l’Homme). Ces deux tonalités, dont le conflit imprègne toute
la partition, seront encore mises en tension dans la dernière page, tels deux pôles qui ne
peuvent ni s’exclure, ni se réconcilier. De la science rappelle la quête faustienne du savoir
absolu, avec une fugue (écriture savante par excellence). Avec la valse du Chant de la
danse, Strauss affirme son rejet des textures wagnériennes et de l’orchestre brahmsien.

8
Il propose de surcroît un équivalent à l’esthétique nietzschéenne, à son apologie de la
clarté et de la légèreté.

                                                                                     Hélène Cao

L'ŒUVRE ET L'ORCHESTRE
Ainsi parlait Zarathoustra est au répertoire de l’Orchestre de Paris depuis 1972, où le poème
symphonique de Strauss fut dirigé par Zubin Mehta. Lui ont succédé depuis sir Georg Solti
en 1978, Emmanuel Krivine en 1982 et 1998, Semyon Bychkov en 1987, 1991 et 1993, sir
Antonio Pappano en 1996, Christoph Eschenbach en 2004, Andris Nelsons en 2010, Paavo
Järvi en 2014 et Tomáš Netopil en 2017.

EN SAVOIR PLUS
– André Tubeuf, Richard Strauss ou Le voyageur et son ombre, Éd. Actes Sud / Classica, 2004
– Charles Youmans, « Tondichtungen », in Richard Strauss Handbuch, éd. Walter Werbeck,
  Metzler et Bärenreiter, 2014 : l’article (en allemand) mentionne précisément les passages de
  livre de Nietzsche annotés par Strauss

                                                                                                 9
LeLesaviez-vous ? ?
      saviez-vous
       Le poème symphonique

 Comme le terme le laisse deviner, le poème symphonique s’inspire d’une source extra-
 musicale (picturale, historique, le plus souvent littéraire). Liszt lui donne une impulsion
 décisive en inventant le terme de symphonische Dichtung, (« poème symphonique ») en
 1848.

 Dans certains cas, la musique transpose une action dramatique (Les Djinns de Franck
 d’après le poème de Victor Hugo, Till l’espiègle de Strauss). Elle peut aussi suggérer
 une trajectoire spatiale et temporelle dépourvue d’« intrigue » (les Fontaines de Rome de
 Respighi, qui évoquent une journée dans la Ville éternelle, de l’aube au crépuscule) ou
 brosser le portrait psychologique d’un personnage (Hamlet et Orpheus de Liszt). Dans les
 pays qui luttent pour leur indépendance, le poème symphonique participe à l’affirmation
 de l’identité natio-nale (Ma vlast de Smetana, les partitions de Sibelius inspirées par
 le Kalevala). Toutefois, il est rarement possible d’identifier son sujet à la seule écoute,
 sans connaître ni le titre de la partition ni les intentions du compositeur. Généralement
 en un seul mouvement de forme libre, il coïncide exceptionnellement avec une structure
 préétablie (par exemple, la forme « thème et variations » dans Don Quixote de Strauss).

 Dans la musique contemporaine, de nombreuses œuvres s’inspirent de sources extra-
 musicales mais n’emploient pas le terme de « poème symphonique », peut-être en raison
 de sa connotation postromantique. En 1962, Ligeti avait d’ailleurs tourné le genre en
 dérision, avec son Poème symphonique pour 100 métronomes !

                                                                                 Hélène Cao

10
10
© Mathias Benguigui / Pasco & Co
          Une nouvelle
          contrebasse
                      pour l’Orchestre de Paris.

        PARTICIPEZ À L’ACQUISITION DE CETTE
        CONTREBASSE HAWKES & SON DE 1926
    ET BÉNÉFICIEZ DE CONTREPARTIES EXCLUSIVES !
Engagez-vous en faveur de l’excellence artistique et soutenez la conservation, la valorisation et la
       transmission du patrimoine instrumental aux futures générations de musiciens !

       Plus d’informations dans les prospectus disponibles dans les présentoirs à la sortie de votre concert.
SALGADO
 Sebastião

AMAZÔNIA
AMAZ
Création musicale de Jean-Michel Jarre

                                                                      Photo : Sebastião Salgado • Conception graphique : Marina Ilic • Imprimeur : Melun impression • Licences E.S. n°1-1083294, E.S. n°1-1041550, n°2-1041546, n°3-1041547.

             Jusqu’au 31 octobre 2021
                Commissariat et scénographie : Lélia Wanick Salgado

                       MUSÉE DE LA MUSIQUE

                    PHILHARMONIEDEPARIS.FR
              01 44 84 44 84    PORTE DE PANTIN
Les compositeurs
Henri Dutilleux
Henri Dutilleux naît le 22 janvier 1916 à Angers   sur un poème du résistant Jean Cassou – mais
dans une famille pour le moins artistique : son    c’est sa Sonate pour piano (1946-1948)
aïeul Constant Dutilleux était peintre, ami de     que Dutilleux considère comme son véritable
Delacroix et Corot, tandis que son grand-          opus 1. Écrite pour la pianiste Geneviève Joy,
père paternel, Julien Koszul, était compositeur    devenue sa femme en 1946, cette partition
et fréquentait Fauré et Roussel. Dutilleux         très classique dans ses formes, et d’une veine
grandit à Douai, et c’est au conservatoire         mélo- dique généreuse et raffinée, s’inscrit dans
municipal qu’il commence ses études musicales      la droite ligne de la musique impressionniste
(piano, harmonie et contre - point), auprès        française. Continuateur d’un Debussy ou d’un
de Victor Gallois. En 1933, Dutilleux intègre      Ravel, Dutilleux poursuit la métamorphose de
le Conservatoire de Paris. Il se perfectionne      la tonalité que ses aînés ont esquissée, vers une
au contrepoint et à la fugue auprès de Noël        forme de polarité atonale. Lente, minutieuse et
Gallon, et étudie la direction dans la classe      colorée, son écriture évite toute table rase tout
de Philippe Gaubert, la composition dans           en se plaçant clairement à l’avant-garde. Le
celle d’Henri Busser et l’histoire de la musique   compositeur reconnaît par exemple l’influence
avec Maurice Emmanuel. S’il tente deux fois        de l’œuvre de Proust dans sa manière d’abor-
le Grand Prix de Rome avant de l’obtenir           der le développement du matériau thématique.
en 1938 avec la cantate L’Anneau du Roi,           Si son œuvre de chambre ne manque pas
Dutilleux n’est que trop conscient des limites     d’attraits (à commencer par le superbe Ainsi la
de la formation académique qu’il a suivie.         nuit pour quatuor à cordes – 1977), c’est surtout
Il s’intéresse à l’approche analytique de la       pour son génie symphonique que l’on connaît
composition de Vincent d’Indy, et s’imprègne       Dutilleux. Outre ses deux symphonies (1951 et
des œuvres de Stravinski, de Bartók et, plus       1959), citons les célèbres Métaboles (1965),
tard, de la Seconde École de Vienne. Il gardera    Timbres, Espace, Mouvement (1977-1978),
néanmoins fermement ses distances vis-à-vis        Mystères de l’instant (1986- 1989) ou les cinq
de tout dogmatisme esthétique. Les années de       épisodes de Shadows of Time (1995- 1997).
guerre voient les premières créations de ses       Dutilleux entretient des relations privilégiées
œuvres – comme les Quatre Mélodies pour            avec certains interprètes : avec son épouse,
chant et piano (1943), la Sonatine pour flûte      bien sûr, mais aussi avec le violoncelliste
(1943) ou Geôle pour voix et orchestre (1944)      Mstislav Rostropovitch, pour lequel il compose

                                                                                                 13
le concerto pour violoncelle Tout un monde          à l’École Normale de Musique d’abord, puis
lointain… (1965-1970) et Trois Strophes sur le      au Conservatoire de Paris et dans le cadre de
nom de Sacher pour violoncelle seul – donnant       diverses académies, Henri Dutilleux atteint à
ainsi à l’instrument deux de ses plus grands        la fin de sa vie le statut de classique. Cela ne
chefs-d’œuvre du xxe siècle. Il écrit Sur un même   l’empêche pas de continuer à composer avec
accord (2002) pour la violoniste Anne- Sophie       une égale rigueur, jusqu’à sa disparition le
Mutter et Correspondances (2003) pour la            22 mai 2013, à Paris.
soprano Dawn Upshaw. Pédagogue recherché,

Richard Strauss
Enfant prodige, fils d’un excellent corniste,       ainsi qu’une œuvre symphonique, Aus Italien
Richard Strauss découvre la musique par             (1887), inspirée par un grand voyage en Italie.
l’étude des classiques allemands. Il pratique       Tandis que ses activités de chef d’orchestre
le piano à quatre ans, compose ses premières        se multiplient, il compose plusieurs poèmes
œuvres à six, apprend le violon à huit et entame    symphoniques qui, peu à peu, renforcent sa
avant l’adolescence des cours de composition.       réputation : Mort et transfiguration (1889),
C’est son père qui l’influence le plus durant ses   Macbeth (1891), Till Eulenspiegel (1894-
jeunes années, son conservatisme l’incitant à       1895), Ainsi parlait Zarathoustra (d’après
se plonger dans la musique de Mozart, Haydn,        Nietzsche, 1896), Don Quichotte (1897) et
Beethoven et Schubert plutôt que dans celle de      Une vie de héros (1898). Le tournant du siècle
Wagner. Au cours de son apprentissage, il se        apporte deux inflexions fondamentales dans la
passionne pour la musique orchestrale, qu’il        carrière de Richard Strauss : il délaisse la forme
complète avec des études d’histoire de l’art        du poème symphonique pour se consacrer à
et de philosophie à l’Université de Munich. À       l’opéra, et il fonde, avec d’autres artistes, la
Meiningen, sous l’influence d’Alexandre Ritter,     première société protégeant les droits d’auteur
il se passionne enfin pour Wagner et Brahms,        des compositeurs allemands. Entre 1903 et
que son père abhorre. Cette période munichoise      1905, il œuvre à son opéra Salomé, tiré de la
est féconde pour le jeune musicien : il compose     pièce de théâtre d’Oscar Wilde, elle-même
dix-sept Lieder, une Sonate pour violon (1888) ;    inspirée par Gustave Flaubert. Ce chef-d’œuvre

14
fait scandale lors de sa création, mais son           la musique du Reich (Reichsmusikkammer) en
succès dépasse rapidement les frontières              1933 ainsi que de composer l’hymne des Jeux
allemandes. Dans la foulée, il écrit Elektra, qu’il   Olympiques de 1936. Néanmoins, il s’attire les
achève en 1908 et présente au public l’année          foudres du régime lorsqu’il demande à Stefan
suivante. Travailleur infatigable, Strauss maîtrise   Zweig d’écrire le livret de son opéra La Femme
parfaitement la forme orchestrale, qu’il déploie      silencieuse, créé à Dresde en 1935 avant d’être
avec talent. Le Chevalier à la rose (1911),           retiré de l’affiche. Son conflit avec les nazis se
opéra en trois actes, est un autre immense            renforce lorsque ceux-ci apprennent que sa
succès, présenté deux mois après sa première          belle-fille, Alice, est juive. Il garde néanmoins
dresdoise à la Scala de Milan et l’année              des contacts avec des responsables, ce qui lui
suivante à Londres et New-York. La Femme sans         permet d’intervenir en faveur de sa belle-fille et
ombre (1919) est considéré par le compositeur         de ses petits-enfants lorsque ceux-ci sont arrêtés.
comme son « dernier opéra romantique » :              En 1944, du fait de l’intensification de la guerre,
imaginée en temps de paix, écrite pendant             la première de son opéra L’Amour de Danaé est
la guerre et jouée après la signature du traité       annulée sur ordre de Goebbels (l’ouvrage ne
de Versailles, cette œuvre marque un tournant         sera créé qu’en 1952). Après la guerre, Strauss
dans la vie créatrice de Strauss. Il s’installe à     comparaît lors des procès de dénazification ;
Vienne et prend la direction de l’Opéra d’État,       de nombreux artistes témoignent en sa faveur.
qu’il occupe jusqu’en 1924, emmène l’Orchestre        Strauss est blanchi de toute collaboration. Dans
philharmonique de Vienne en tournée en                un dernier élan créatif, il écrit ses Vier letzte
Amérique du Sud, et dirige des orchestres             Lieder (« Quatre derniers lieder », 1948) avant
aux États-Unis. Ses relations avec le régime          de s’éteindre des suites d’une crise cardiaque,
nazi ont longtemps été source de polémique.           le 8 septembre 1949.
Strauss accepte de présider la Chambre de

                                                                                                      15
Les interprètes
 Thomas Guggeis
                                                        l'Orchestre national du Capitole de Toulouse,
                                                        l'Ensemble Boulez Ensemble et le Festival du
                                                        Tyrol. De 2018 à 2020, Thomas Guggeis a
                                                        accupé les fonctions de chef principal de l'Opéra
                                                        de Stuttgart, où il a pu diriger La Bohème, Il
                                                        barbiere di Siviglia, Madame Butterfly, Le Prince
                                                        de Hambourg et Der Freischütz. Parallèlement
                                                        à ses fonctions à Stuttgart, Thomas Guggeis
                                                        a occupé les fonctions de premier assistant
        © Matthias Baus

                                                        de Daniel Barenboim à l'Opéra de Berlin.
                                                        À Berlin, il a récemment dirigé La Traviata, Katia
                                                        Kabanova, Samson et Dalila et Salomé. Notons
                                                        qu'avant ses diverses fonctions à Berlin, Thomas
 La carrière internationale de Thomas Guggeis a         Guggeis avait assisté Franz Welser-Möst en 2016
 pris son essor en mars 2018 quand il a remplacé        et 2017 dans le cadre du Festival de Salzbourg.
 au pied levé Christoph von Dohnányi dans une           Au concert, il a collaboré avec de nombreux
 production de Solomé à l'Opéra de Berlin. Après        orchestres, dont le Symphonique de Munich, le
 un nouveau remplacement l'année suivante,              Munich Chamber Orchestra, le Philharmonique
 cette fois de Paavo Järvi, pour un concert dédié       de Bad Reichenhall ou le Georgian Chamber
 à la Symphonie no 2 de Sibelius, il devient dès        Orchestra. Très engagé en faveur de la musique
 la saison 2020/21, Staatskapellmeister de              contemporaine, il collabore régulièrement
 l'Opéra Unter den Linden de Berlin, et à ce titre,     avec l'Ensemble Boulez, l'Ensemble Oktopus,
 dirige des productions d'Ariane à Naxos et de          basé à Munich ou l'Ensemble opus21plus.
 La Flute enchantée. D'autres engagements au            Thomas Guggeis a étudié la direction et le piano
 cours de cette saison le mèneront à l'Opéra de         aux conservatoires de Munich et Milan auprès
 Francfort et à l'Opéra de Dresde pour diriger          de Bruno Weil, Marcus Bosch et Vittorio Parisi,
 Der Freischütz. Parmi les autres points forts de ses   et complété sa formation par des masterclasses
 engagements, notons qu'il collabore également          avec Gianandrea Noseda, Vladimir Jurowski et
 – outre ces concerts avec l'Orchestre de Paris –,      Alexander Liebreich.
 avec le Symphonique de Milan Giuseppe Verdi,           thomasguggeis.com

16
Michael Barenboim
                                                         de Munich, le Symphonique de la Radio bavaroise,
                                                         le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre de
                                                         l’Académie Sainte-Cécile, l’Orchestre du Mai
                                                         musical de Florence, le Philharmonique de La
                                                         Scala, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich,
                                                         l’Academy of St Martin in the Fields et l’Ensemble
                                                         Boulez. En récital, on a pu l’entendre à Londres –
                                                         au Royal Albert Hall (aux Proms), au Wigmore
                                                         Hall et au Barbican Centre –, au Carnegie Hall, à
       © Marcus Honh

                                                         l’Elbphilharmonie de Hambourg, au Konzerthaus
                                                         de Dortmund, à la Salle Pierre Boulez de Berlin,
                                                         etc. Chambriste passionné, Michael Barenboim
                                                         se produit régulièrement avec sa mère, la pianiste
S’il cultive le répertoire classique et romantique,      Elena Bashkirova, ou avec des artistes comme Frans
Michael Barenboim est aussi reconnu pour ses             Helmerson, Julian Steckel, Guy Braunstein, Denis
interprétations de la musique des xxe et xxie siècles.   Kozhukhin, András Schiff ou Martha Argerich. Il
Il s’est souvent produit avec Pierre Boulez, dont il     joue régulièrment les trios avec piano de Beethoven
joue régulièrement les œuvres en récital et avec         aux côtés de Kian Soltani et son père, Daniel
l’Ensemble Boulez, et dont il a enregistré Anthèmes      Barenboim. Ensemble, ils ont enregistré l'intégrale
1 et 2, (label Accentus Music). Récemment, il a fait     des trios de Mozart et Beethoven pour Deutsche
des débuts remarqués avec le Philharmonique de           Grammophon, dont le dernier enregistrement est
Berlin dans le Concerto de Schönberg (dir.Vasily         paru en novembre 2020. En tant qu'altiste, Michael
Petrenko). Œuvre qu'il avait auparavant jouée            Barenboim est membre du Michelangelo Quartet.
avec le Philharmonique de Vienne (dir. Daniel            En plus de ses concerts comme soliste et de ses
Barenboim), l’Orchestre de Chicago (dir. Asher           récitals, il occupe le poste de premier violon solo
Fisch) et le Philharmonique d’Israël (dir.Zubin          dans l’Orchestre du West Eastern Divan et consacre
Mehta). Avec le Philharmonique d’Israël (dir.            beaucoup de temps à l’enseignement : il donne des
Gianandrea Noseda), il a joué parallèlement en           masterclasses dans le monde entier et enseigne le
tournée les concertos de Tchaïkovski et Bruch. Au        violon et la musique de chambre à l’Académie
cours des saisons passées, il s’est produit avec les     Barenboïm-Saïd.
phalanges les plus réputées dont le Philharmonique       michaelbarenboim.com

                                                                                                        17
Orchestre de Paris
Héritier de la Société des Concer ts du             Il inscrit son action dans le droit fil de la tradition
Conservatoire fondée en 1828, l’Orchestre a         musicale française en jouant un rôle majeur au ser-
donné son concert inaugural le 14 novembre          vice des répertoires des xixe et xxe siècles, comme
1967 sous la direction de Charles Munch.            de la création contemporaine à travers l’accueil
Herbert von Karajan, Sir Georg Solti, Daniel        de compositeurs en résidence, la création de nom-
Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von            breuses œuvres et la présentation de cycles consa-
Dohnányi, Christoph Eschenbach, Paavo Järvi         crés aux figures tutélaires du xxe siècle (Messiaen,
et enfin Daniel Harding se sont ensuite succédé     Dutilleux, Boulez, etc.). Depuis sa première tournée
à sa direction. En juin 2020, Klaus Mäkelä a été    américaine en 1968 avec Charles Munch, l’Or-
nommé Conseiller musical de l'Orchestre de Paris    chestre de Paris est l’invité régulier des grandes
pour deux ans prenant ses nouvelles fonctions dès   scènes musicales et a tissé des liens privilégiés
septembre 2020. En septembre 2022, il deviendra     avec les capitales musicales européennes, mais
son dixième directeur musical, succédant ainsi à    aussi avec les publics japonais, coréen et chinois.
Daniel Harding.
                                                    Renforcé par sa position au centre du dispositif
Résident principal de la Philharmonie de Paris      artistique et pédagogique de la Philharmonie
dès son ouverture en janvier 2015 après bien des    de Paris, l’Orchestre a plus que jamais le jeune
migrations sur un demi-siècle d’histoire, l’Orchestre
                                                    public au cœur de ses priorités. Que ce soit dans
de Paris a ouvert en janvier 2019 une nouvelle      les différents espaces de la Philharmonie ou hors
étape de sa riche histoire en intégrant ce pôle     les murs – à Paris ou en banlieue –, il offre une
culturel unique au monde sous la forme d’un         large palette d’activités destinées aux familles, aux
département spécifique. L’orchestre est désormais   scolaires ou aux citoyens éloignés de la musique
au cœur de la programmation de la Philharmonie      ou fragilisés.
et dispose d’un lieu adapté et performant pour
perpétuer sa tradition et sa couleur française.       Afin de mettre à la disposition du plus grand
                                                      nombre le talent de ses musiciens, l’Orchestre
Première formation symphonique française, diversifie sa politique audiovisuelle en nouant des
l’Orchestre de Paris donne avec ses 119 musiciens partenariats avec Radio Classique, Arte et Mezzo.
une centaine de concerts chaque saison à la
Philharmonie ou lors de tournées internationales. orchestredeparis.com

18
EN PARTENARIAT AVEC

01 44 84 44 84
                                                                                                                                           JUSQU’AU

                                                                                                                RÉSERVATION EN LIGNE
                                                                                                                                                     EXPOSITION

                                    MUSÉE DE LA MUSIQUE
                                                                                                                                                              MUSÉE DE LA MUSIQUE

      PHILHARMONIEDEPARIS.FR
                                                                                                                                       7 NOVEMBRE 2021

                  PORTE DE PANTIN
                                                                                                                                                                                                                            PROLONGATION
                                                                                                                                                                                                                                                                       « PUTAIN D’EXPO ! »
                                                                                                                                                                                                                                           Renaud

                                                          Dessin : Frank Margerin • Conception graphique : Marina Ilic • Imprimeur : Melun impressions • Architecte pour la Philharmonie de Paris : Ateliers Jean Nouvel • Architecte pour la Cité de la musique : Christian de Portzamparc © ADAGP 2020 • Licences E.S. n°1-1083294, E.S. n°1-1041550, n°2-1041546, n°3-1041547.
Direction générale                  Cécile Gouiran               Marie Poulanges
Laurent Bayle                       Matthieu Handtschoewercker   Cédric Robin
Directeur général de la Cité        Gilles Henry                 Estelle Villotte
de la musique – Philharmonie        Florian Holbé                Florian Wallez
de Paris                            Andreï Iarca
                                    Saori Izumi                  Violoncelles
Thibaud Malivoire de Camas          Raphaël Jacob                Emmanuel Gaugué, 1er solo
Directeur général adjoint           Momoko Kato                  Éric Picard, 1er solo
                                    Maya Koch                    François Michel, 2e solo
Direction de l’Orchestre            Anne-Sophie Le Rol           Alexandre Bernon, 3e solo
de Paris                            Angélique Loyer              Anne-Sophie Basset
Anne-Sophie Brandalise              Nadia Mediouni               Delphine Biron
Directrice                          Pascale Meley                Thomas Duran
Édouard Fouré Caul-Futy             Phuong-Maï Ngô               Manon Gillardot
Délégué artistique                  Nikola Nikolov               Claude Giron
                                    Étienne Pfender              Marie Leclercq
Conseiller musical                  Gabriel Richard              Florian Miller
Klaus Mäkelä                        Richard Schmoucler           Frédéric Peyrat
                                    Élise Thibaut
Premier violon solo                 Anne-Elsa Trémoulet          Contrebasses
Philippe Aïche                      Damien Vergez                Vincent Pasquier, 1er solo
                                    Caroline Vernay              Ulysse Vigreux, 1er solo
Violons                                                          Sandrine Vautrin, 2e solo
Eiichi Chijiiwa, 2e violon solo     Altos                        Benjamin Berlioz
Serge Pataud, 2e violon solo        David Gaillard, 1er solo     Jeanne Bonnet
Nathalie Lamoureux, 3e solo         Nicolas Carles, 2e solo      Igor Boranian
Philippe Balet, 2e chef d’attaque   Florian Voisin, 3e solo      Stanislas Kuchinski
Joseph André                        Clément Batrel-Genin         Mathias Lopez
Antonin André-Réquéna               Hervé Blandinières           Marie Van Wynsberge
Maud Ayats                          Flore-Anne Brosseau
Elsa Benabdallah                    Sophie Divin
Gaëlle Bisson                       Chihoko Kawada
David Braccini                      Béatrice Nachin
Joëlle Cousin                       Nicolas Peyrat

20
Flûtes                       Bassons                       Trombones
Vincent Lucas, 1er solo      Giorgio Mandolesi, 1er solo   Guillaume Cottet-Dumoulin,
Vicens Prats, 1er solo       Marc Trénel, 1er solo         1er solo
Bastien Pelat                Lionel Bord                   Jonathan Reith, 1er solo
Florence Souchard-Delépine   Yuka Sukeno                   Nicolas Drabik
                                                           Jose Angel Isla Julian
Petite flûte                 Contrebasson                  Cédric Vinatier
Anaïs Benoit                 Amrei Liebold
                                                           Tuba
Hautbois                     Cors                          Stéphane Labeyrie
Alexandre Gattet, 1er solo   André Cazalet, 1er solo
Rémi Grouiller               Benoit de Barsony, 1er solo   Timbales
                             Jean-Michel Vinit             Camille Baslé, 1er solo
Cor anglais                  Anne-Sophie Corrion           Antonio Javier Azanza Ribes,
Gildas Prado                 Philippe Dalmasso             1er solo
                             Jérôme Rouillard
Clarinettes                  Bernard Schirrer              Percussions
Philippe Berrod, 1er solo                                  Éric Sammut, 1er solo
Pascal Moraguès, 1er solo    Trompettes                    Nicolas Martynciow
Arnaud Leroy                 Frédéric Mellardi, 1er solo   Emmanuel Hollebeke
                             Célestin Guérin, 1er solo
Petite clarinette            Laurent Bourdon               Harpe
Olivier Derbesse             Stéphane Gourvat              Marie-Pierre Chavaroche

                                                                                               Licences E.S. 1-1083294, 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547 – Imprimeur :BAF
                             Bruno Tomba

                                                                                          21
Rejoignez
 Le Cercle de l'Orchestre de Paris
            DEVENEZ MEMBRE
Mélomanes

            DU CERCLE
            DE L’ORCHESTRE
            DE PARIS
            • Réservez vos places en priorité                               ADHÉSION À PARTIR DE 100 €
            • Rencontrez les musiciens                                      DÉDUISEZ 66% DE VOTRE DON 
            • Découvrez la nouvelle saison                                 DE VOTRE IMPÔT SUR LE REVENU
            en avant-première                                               OU 75% D
                                                                                    E VOTRE IFI.
            • Accédez aux répétitions générales                             Si vous résidez aux États-Unis ou dans
            Grâce à vos dons, vous permettez                               certains pays européens, vous pouvez
            à l’Orchestre de développer ses projets                         également faire un don et bénéficier
            pédagogiques et sociaux. L e Cercle                            d’un avantage fiscal.
            contribue également a   u rayonnement
            international d
                           e l’Orchestre en finançant
            ses tournées.

  REMERCIEMENTS
   PRÉSIDENT Pierre Fleuriot / PRÉSIDENT D'HONNEUR Denis Kessler

  MEMBRES GRANDS MÉCÈNES                      MÉCÈNES                                    DONATEURS
  CERCLE CHARLES MUNCH
  Anthony Béchu, Nicole et Jean-Marc          Françoise Aviron, Béatrice Beitmann        Isabelle Bouillot, Patrick Charpentier,
  Benoit, Christelle et Francois Bertière,    et Didier Deconink, Anne et Jean-Pierre    Claire et Richard Combes, Maureen
  Agnès et Vincent Cousin, Pierre Fleuriot,   Duport, France et Jacques Durand,          et Thierry de Choiseul, Véronique Donati,
  Nathalie et Bernard Gault, Pascale et       Vincent Duret, Philippine et Jean-Michel   Nicolas Gayerie et Yves-Michel Ergal,
  Eric Giuily, Annette et Olivier Huby,       Eudier, S et JC Gasperment, Thomas         Claudie et François Essig, Jean-Luc
  Tuulikki et Claude Janssen, Brigitte et     Govers, Dan Krajcman, Marie-Claude         Eymery, Claude et Michel Febvre,
  Jacques Lukasik, Danielle et Bernard        et Jean-Louis Laflute, Michel Lillette,    Anne-Marie Gachot, Catherine Ollivier
  Monassier,Laetitia Perron et Jean-Luc       François Lureau, Michèle Maylié, Gisèle    et Francois Gerin, Benedicte et Marc
  Paraire, Eric Rémy, Brigitte et Bruno       et Gérard Navarre, Catherine et Jean-      Graingeot, Christine et Robert Le Goff,
  Revellin-Falcoz,Carine et Eric Sasson,      Claude Nicolas, Emmanuelle Petelle         Gilbert Leriche, Eva Stattin et Didier
  Peace Sullivan.                             et Aurélien Veron, Eileen et Jean-Pierre   Martin, Christine Guillouet Piazza et
  .                                           Quéré, Olivier Ratheaux, Agnès et Louis    Riccardo Piazza, Annick et Michel Prada,
                                              Schweitzer.                                Martine et Jean-Louis Simoneau, Odile
                                                                                         et Pierre-Yves Tanguy, Aline et Jean-
                                                                                         Claude Trichet, Claudine et Jean-Claude
                                                                                         Weinstein.
Entreprises   DEVENEZ MÉCÈNES                                ORGANISEZ
              DE L’ORCHESTRE                                 UN ÉVÉNEMENT
              DE PARIS                                       INOUBLIABLE

                                                             Organisez un événement et invitez
              Apportez un soutien concret à                 vos clients aux concerts de l’Orchestre
              des projets artistiques, éducatifs             de Paris à la Philharmonie de Paris.
              ou citoyens qui ne pourraient
               voir le jour sans votre aide.                L’Orchestre de Paris prépare votre
                                                             événement :
              En remerciement du don de votre entreprise :   • Des places de concert en 1ère catégorie
              • Des invitations                              « Prestige »
              • L’organisation de relations publiques 		     • L’accueil à un guichet dédié, 
               prestigieuses                                  des hôtesses pour vous guider
              • De la visibilité sur nos supports            • Un cocktail d’accueil, d’entracte
               de communication                               et/ou de fin de concert
              • Des rencontres avec les musiciens           • Un petit-déjeuner lors 
               après le concert                               d’une répétition générale
              • Des concerts privés dans vos locaux...       • Une visite privée de la Philharmonie
                                                              de Paris et de ses coulisses
              60% DE VOTRE DON 
              EST DÉDUCTIBLE DE L’IMPÔT 
              SUR LES SOCIÉTÉS
                                                             CONTACTS
                                                             Claudia Yvars
                                                             Responsable du mécénat et de l'événementiel
                                                             01 56 35 12 05•cyvars@orchestredeparis.com

                                                             Mécénat entreprises :
                                                             Florian Vuillaume
                                                             Chargé du mécénat et du parrainage d'entreprises
                                                             01 56 35 12 16 •fvuillaume@orchestredeparis.com

                                                             Mélomanes :
                                                             Rachel Gousseau
                                                             Chargée de développement
                                                             01 56 35 12 42•rgousseau@orchestredeparis.com
Vous pouvez aussi lire