PÉDAGOGIQUE DOSSIER - Institut polaire français
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DOSSIER PÉDAGOGIQUE présente une production BONNE PIOCHE CINÉMA et PAPRIKA FILMS en association avec WILD-TOUCH PRODUCTION ©2017 DISNEY. © BONNE PIOCHE CINEMA – PAPRIKA FILMS - 2016 - PHOTO : DAISY GILARDINI LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA document d’accompagnement initié par parenthèse cinéma. eva baldi, professeure agrégée de sciences de la vie et de la terre, auteurs : maryline dornat, professeure de sciences de la vie et de la terre et karine merigeau, conseillère pédagogique sciences. Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
SOMMAIRE L’EMPEREUR - LE FILM CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN AVEC LES PROGRAMMES DU CYCLE 2 ET CYCLE 3 PROPOSITIONS DE SÉANCES ET SÉQUENCES SCÉNARIO CONCEPTUEL COMPÉTENCES TRAVAILLÉES POUR L’ACQUISITION DU SOCLE COMMUN FICHES D’ACTIVITÉS CYCLE 2 ET CYCLE 3 ACTIVITÉ 1 : SITUER LE CONTINENT SUR LA PLANÈTE ACTIVITÉ 2 : LE COMPORTEMENT DU MANCHOT DANS SON MILIEU DE VIE ACTIVITÉ 3 : LE VIVANT, SA DIVERSITÉ ET LES FONCTIONS QUI LE CARACTÉRISENT ACTIVITÉ 4 : IMPACTS HUMAINS SUR L’ENVIRONNEMENT CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN AVEC LE PROGRAMME DU CYCLE 4 LIENS AVEC LE PROGRAMME DU CYCLE 4 FICHES D’ACTIVITÉS CYCLE 4 ENSEIGNEMENT PRATIQUE INTERDISCIPLINAIRE EN 5ÈME OU EN 4ÈME ACTIVITÉ SVT N°1 : EXPLIQUER QUELQUES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES ET CLIMATIQUES ACTIVITÉ SVT N°2 : DIFFÉRENCE ENTRE MÉTÉO ET CLIMAT ; LES GRANDES ZONES CLIMATIQUES DE LA TERRE ACTIVITÉ SVT N°3 : EXPLIQUER COMMENT UNE ACTIVITÉ HUMAINE PEUT MODIFIER L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES ÉCOSYSTÈMES À PROPOS DE DISNEYNATURE Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
L’EMPEREUR LE FILM L’HISTOIRE À travers le regard et les souvenirs de son aîné, un jeune manchot se prépare à vivre son premier voyage… Répondant par instinct au mystérieux appel qui l’incite à rejoindre l’océan, découvrez les incroyables épreuves qu’il devra à son tour traverser pour accomplir son destin et assurer sa survie et celle de son espèce. Marchez avec lui dans les paysages éphémères de l’Antarctique, ressentez la morsure du vent et du froid qui l’attendent à chaque pas et plongez avec lui dans les fonds marins jusqu’alors inexplorés. UN FILM IMPULSE PAR L’EXPEDITION « WILD-TOUCH ANTARCTICA » Initiée par Luc Jacquet et son ONG WILD-TOUCH, l’expédition artistique et scientifique Wild-Touch Antarctica coproduite par ARTE France, Paprika Films, Wild-Touch Production, Andromède Océanologie et CNRS Images, en association avec Blancpain, l’IPEV et les TAAF s’est déroulée à l’automne 2015. Pour la première fois, une équipe artistique a pu capter pendant 45 jours, avec du matériel et des techniques perfectionnés, l’extraordinaire biodiversité terrestre et sous- marine d’un des plus beaux écosystème au monde pour nous livrer un témoignage exceptionnel de l’incroyable faune polaire et enquêter sur l’impact du changement climatique sur ce continent désormais fragilisé. Sous la glace, Laurent Ballesta, photographe plongeur et biologiste marin a réalisé avec son équipe de plongeurs un défi technique et humain en découvrant à des profondeurs jusque-là inexplorées une biodiversité méconnue. Sur la glace, Vincent Munier, photographe des milieux extrêmes, a révèlé en image la vie animale en Terre Adélie. Avec sa propre sensibilité, Luc Jacquet a exploré l’univers polaire. En collaboration avec l’équipe de scientifiques de Christophe Barbraud, directeur de recherche au CNRS, l’expédition s’est fait le médiateur d’un monde en pleine mutation. Autant de témoignages sensibles d’un sanctuaire exigeant et fragile, partagés avec le public via des expériences pluri médias complémentaires : beaux livres, expositions photo, muséographie, documentaires TV, VR360°, et désormais un film. www.wildtouch-expeditions.com «Cet Appel secret, cet instinct qui permet à l’empereur de réaliser le prodige d’être vivant là où plus personne d’autre ne vit, m’est apparu comme une révélation au cours de mon dernier voyage. Je ne l’avais pas perçu lorsque j’avais écrit LA MARCHE DE L’EMPEREUR obnubilé par la surface visible de l’histoire naturelle de cette famille qui se bat le temps d’une saison pour élever son petit. Cette fois, j’ai côtoyé les empereurs avec un regard apaisé, disponible, et j’ai été bouleversé par le magnétisme de l’Appel.» Luc Jacquet AU CŒUR DE L’ANTARCTIQUE AVEC LUC JACQUET L’Antarctique, ce bout du monde, ce continent des extrêmes à la beauté envoutante… Ma passion naît en 1991 lors d’un hivernage scientifique pour lequel je séjourne quatorze mois sur la base Dumont d’Urville dans le cadre d’un programme d’écologie du CNRS. Avant mon départ, je rencontre le réalisateur suisse Hans Ulrich Schlumpf qui m’encourage à profiter de cette occasion unique pour faire des images. Je passe des mois à filmer les empereurs avec un plaisir fou. Selon lui, j’avais un œil, je devais continuer. J’ai changé de carrière : j’avais trouvé le moyen de voyager et un prétexte pour retourner en Antarctique ce dont je mourais d’envie. Par la suite j’ai tourné des documentaires pour la télévision en gardant en tête qu’il y avait une histoire formidable à raconter autour du manchot empereur. Après plusieurs années à chercher un producteur, Bonne Pioche et un distributeur Disney France s’en sont emparés. Les prises de vues de LA MARCHE DE L’EMPEREUR ont duré treize mois, un délai nécessaire pour filmer l’ensemble du cycle de reproduction des manchots. A la sortie du film, j’ai été empoté par un tourbillon : 2 millions de spectateurs en France un César et un Oscar… Le succès était phénoménal. J’ai appréhendé ce qui m’arrivait avec candeur et enthousiasme. Une vie bouleversée à jamais. L’APPEL DE L’ANTARCTIQUE L’Antarctique m’obsède et me transporte. Chaque fois que j’y retourne c’est un rêve, un éblouissement et une aventure. La magie demeure intacte. J’y ai passé trois ans et demi en temps cumulé et je ne m’en lasserai jamais. Au fond de moi, je gardais le sentiment de ne pas avoir tout raconté des empereurs, qu’une partie de leur vie m’échappait encore. Au point de remuer ciel et terre pour organiser cette nouvelle expédition à Dumont d’Urville sur l’archipel de Pointe Géologie, l’un des plus beaux endroits au monde. Pour s’y rendre, il faut vingt-quatre heures d’avion de Paris à Hobart, en Tasmanie, puis onze jours de bateau à côtoyer les icebergs en affrontant les tempêtes. Nous sommes arrivés à onze, onze regards partis dans le cadre de l’expédition artistique et scientifique « Wild-Touch Antarctica » pour témoigner de la beauté, de l’incroyable biodiversité de ce lieu et apporter une vision inédite de l’Archipel. Jérôme Bouvier, caméraman et ami de longue date ; Eric Munch ingénieur du son ; l’océanographe-photographe Laurent Ballesta, Yanick Gentil et Thibault Rauby qui ont plongé et remonté de somptueuses images sous-marines des empereurs ; Cédric Gentil, assistant réalisateur et plongeur lui-même, Emmanuel Blanche le médecin assurant la sécurité des plongeurs ; Manuel Lefèvre venu nous filmer au quotidien pour partager notre aventure, Guillaume Chamerat le seul assistant caméra de l’expédition chargé de prendre soin du matériel et des images tournées et Vincent Munier le célèbre photographe animalier venu immortaliser ce lieu extraordinaire. Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
A peine arrivé, j’ai posé mon sac et je suis parti sur la manchotière, où la colonie est installée. Cela faisait douze ans que je n’avais pas revu les empereurs. Je les retrouvais enfin, comme s’ils n’avaient pas bougé, que le temps s’était arrêté depuis ma dernière venue. Quelle émotion devant ces 7000 empereurs ! Nous étions là pour deux mois, de novembre à décembre lors du printemps austral originellement pour filmer les images d’un projet multimédias. J’allais pouvoir prendre le temps de les observer à nouveau, de les suivre en permanence afin d’étudier leurs comportements avec cette liberté extraordinaire de les filmer. J’avais plus de maturité pour apprécier le privilège absolu que j’avais d’être là. PLONGÉES PROFONDES EN ANTARCTIQUE, UNE PREMIÈRE MONDIALE Plus de dix ans après le tournage de LA MARCHE DE L’EMPEREUR, le matériel a évidemment beaucoup évolué. J’avais envie d’en profiter pour faire des images qui rendent vraiment justice à l’émouvante beauté de l’Antarctique. Les avancées technologiques nous ont permis de ramener des images incroyables, d’essayer la vidéo 360° et de capter un son plus immersif. Mais la réelle prouesse vient de l’équipe de plongeurs menée par Laurent Ballesta (Biologiste naturaliste marin, spécialiste mondial de la photographie sous-marine). Elle a réalisé une première mondiale en faisant une série de plongées profondes à plus de 70 mètres dans l’océan antarctique à -1,8°C. Leurs compétences techniques et leur savoir-faire humain nous ont permis de découvrir une facette de l’empereur totalement méconnue du grand public: sa vie sous-marine. Grâce aux images récoltées lors de ces plongées, on observe l’empereur sous l’eau, dans son élément. Gracieux, c’est un virtuose de la nage parfaitement adapté à la vie aquatique. Jamais personne avant eux n’avait plongé aussi profondément et aussi longtemps dans l’océan polaire Austral. C’était épuisant. Pour trois heures dans l’eau, il fallait six heures de préparation, puis six heures de réparation et de rangement après la plongée. Pour résister au froid, les plongeurs étaient équipés de quatre couches de vêtements superposés, auxquelles s’ajoutaient des cagoules, des gants, des équipements pour respirer et d’autres pour faire les prises de vue. Au total, 90 kg de matériel sur le dos. Le moindre mouvement était compliqué. Ces plongeurs aguerris avaient soudain l’impression d’être redevenus débutants. Peu d’hommes sont capables de réaliser ces plongées engagées et risquées. Il faut un mental d’acier, une très grande expérience, une excellente connaissance du matériel et une condition physique irréprochable. Une fois sous l’eau, la moindre erreur est fatale. Je crois qu’ils se sont vraiment fait peur à certains moments. Les plongeurs doivent respecter de très longs paliers de décompression pour éliminer les grandes quantités de gaz neutre accumulées. Si ces paliers ne sont pas respectés, les plongeurs risquent des accidents de désaturation qui peuvent être mortels. Il est donc impossible de remonter vite, même si l’on est épuisé ou gelé. Et la plupart de ces plongées étaient des plongées sous plafond, c’est à dire sous une épaisse couche de glace. Une fois sous l’eau, il fait complètement nuit, les plongeurs évoluaient à la lumière de leurs projecteurs. Leur plus grande angoisse était de ne pas réussir à remonter à la surface, coincés par le couvercle de glace. Pour retrouver le trou par lequel ils se mettaient à l’eau, ils déroulaient un fil d’Ariane, une ligne de vie lumineuse dont ils ne s’éloignaient jamais. Au total, les plongeurs ont visité une vingtaine de sites différents et mené une trentaine de plongées, une véritable performance. Ils remontaient chaque fois avec des images toujours plus surprenantes. Le contraste entre ce monde aquatique et celui visible sur la banquise est saisissant. Sous l’eau, il existe une biodiversité très riche et colorée, ce monde jusqu’alors inconnu se dévoilait chaque jour un peu plus grâce à leurs images. UN CONTINENT À PART Cette expédition a été physiquement très éprouvante pour tous les membres de l’équipe, sans compter que les nuits étaient courtes. En plein printemps austral, le soleil ne se couche jamais vraiment, la nuit est comme un long crépuscule. Les lumières sont magnifiques, nous en avons profité pour tourner des images. Malgré la fatigue, nous avions conscience de la chance d’être là, en Antarctique, ce continent blanc, terre de paix et de science qui n’appartient à personne, aux côtés de cette espèce animale éblouissante. C’est grâce à l’Empereur que je fais ce métier, que lors de mon premier hivernage en Antarctique j’ai tenu une caméra pour la première fois de ma vie. Mais cela va encore plus loin. Je vois les empereurs comme des sentinelles. En plein hiver austral ils sont le poste avancé de la vie, au-delà de la colonie il n’y a plus rien, seul un continent battu par les vents les plus violents de la planète. Pour survivre dans ces conditions hostiles, les empereurs se sont détachés de tout le superflu. Je pense que l’humanité ne serait pas tout à fait la même sans eux. Leur familiarité vis-à-vis des êtres humains, leur silhouette qui rappelle la nôtre, leur marche sur le même rythme que nous… Leur présence est incroyable. Rien ne me touche autant que d’être auprès d’eux et j’espère avec L’EMPEREUR partager avec le plus grand nombre l’émotion et le bonheur qu’ils me procurent. Ils m’ont apporté mes plus beaux souvenirs. Il m’est impensable qu’on ne transmette pas à nos enfants la chance de vivre cela. Même si cette chance est minime, presque impossible tant les empereurs vivent au bout du monde. Mais savoir qu’ils existent ouvre nos horizons, nous fait rêver. Cet univers est aujourd’hui menacé. Les courants changent, modifiant le mouvement des glaces, favorisant certaines espèces, en pénalisant d’autres. Pour la première fois depuis des siècles, il pleut en Antarctique mettant en danger les PHOTO : © DAISY GILARDINI 2016 poussins empereurs dont le duvet n’est pas étanche les premiers mois. Il fait ici si froid, que mouillés, les poussins meurent gelés. Et depuis peu de la végétation apparaît, bouleversant l’écosystème. Alors oui, si L’EMPEREUR peut aider à ouvrir les yeux et susciter des vocations je serai le plus heureux des hommes. Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN AVEC LES PROGRAMMES CYCLE 2 CYCLE 3 présente une production BONNE PIOCHE CINÉMA et PAPRIKA FILMS en association avec WILD-TOUCH PRODUCTION PHOTO : © DAISY GILARDINI 2016 LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
PROPOSITIONS DE SÉANCES ET SÉQUENCES SÉQUENCE 1 : L’ANTARCTIQUE SÉANCE CYCLE DOMINANTE 1-1 Situer le continent sur la planète 2 Questionner le monde 1-2 Etudier le climat 3 Géographie 1-3 Le cycle de l’eau aux pôles 2 Questionner le monde 1-4 Les glaces polaires 3 Sciences 1-5 La faune de l’Antarctique 2 Questionner le monde http://www.chile-excepcion.com/guide-voyage/faune-et-flore/faune/faune-antarctique 1-6 Impacts humains sur l’environnement 3 Sciences SÉQUENCE 2 : LE MANCHOT EMPEREUR SÉANCE CYCLE DOMINANTE 2-1 Découvrir les manchots 2 Questionner le monde 2-2 Caractéristiques physiques et morphologiques du manchot empereur 2 Questionner le monde 2-3 Adaptabilité du manchot au milieu marin 3 Sciences 2-4 Cycle de vie du manchot empereur http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/comment-le-manchot-est-devenu-un-nageur-hors- 2 Questionner le monde pair_6458 2-5 Comportement du manchot empereur dans son milieu de vie 2 Questionner le monde 2-6 Menaces 3 Sciences SÉQUENCE 3 : L’EXPÉDITION SÉANCE CYCLE DOMINANTE 3-1 Préparation de l’expédition, les métiers concernés 3 Sciences 3-2 La vie en Antarctique 3 Sciences 3-3 Le matériel de tournage 3 Sciences 3-4 Impacts de l’Homme 3 Sciences Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
SCÉNARIO CONCEPTUEL N OT I O N S ACQ U I S E S E N F I N D E S É A N C E L’Antarctique est le continent situé autour du pôle Sud de la planète. Il est entouré par les océans Atlantique, Pacifique et Indien qui forment l’océan Austral. Le continent Antarctique, le seul recouvert de glace, est aussi appelé le continent blanc ou continent austral. Sa surface est environ une fois et demie plus grande que celle du continent européen et son altitude moyenne de 2km en fait le continent le plus élevé du monde. SÉANCE 1-1 L’altitude, le faible ensoleillement, l’isolement par le courant océanique circumpolaire Antarctique et le pouvoir réfléchissant de la glace font du continent Antarctique le plus froid de tous. Le vent, soufflant en rafales de plusieurs centaines de km/h se transforme en blizzard. L’altitude élevée du continent entraîne des précipitations sous forme de neige, qui au fil des ans, couche après couche, se compacte et se transforme en glace formant ainsi un glacier. Lorsque l’étendue du glacier recouvre la terre ferme et atteint plusieurs milliers de mètres d’épaisseur, on parle de calotte polaire ou inlandsis. SÉANCES 1-2, 1-3 ET 1-4 Lorsque le glacier arrive en bord de mer, les barrières de glace (ou falaises pouvant atteindre de 100 à 1000 mètres d’épaisseur) de l’Inlandsis encore attachées au continent, peuvent alors se briser en morceaux de tailles différentes. Les blocs ainsi formés se détachent du continent et sont emportés par l’océan, on dit que le glacier vêle. Ces îlots ou blocs de glace d’eau douce sont appelés des icebergs. SÉANCES 1-3 ET 1-4 Chaque hiver, lorsque le froid polaire s’installe (–40°C), la surface de l’océan se refroidit (autour de -2°C) et se solidifie formant alors les premiers cristaux de glace: la banquise. La forme, la surface et l’épaisseur de cette eau salée gelée varient selon la saison. La flottabilité de la banquise est due à l’écart entre la densité de la glace et celle de l’eau liquide: la glace, moins dense, subit la poussée d’Archimède. SÉANCE 1-4 Le plancton, abondant dans les eaux polaires est à l’origine de toute chaîne alimentaire aquatique. Le krill, constitué de nombreuses espèces de crustacés dont la plus fréquente ressemble à une crevette, se nourrit de plancton. Au cœur du réseau alimentaire, le krill sert de nourriture de base aux poissons, oiseaux et mammifères marins. SÉANCE 2-5 La faune antarctique est constituée principalement d’animaux carnivores. L’animal le plus représentatif du continent est sans doute le manchot empereur, le seul oiseau à se reproduire en Antarctique pendant l’hiver austral. Il doit y affronter des conditions climatiques extrêmes avec des vents pouvant souffler jusqu’à 250 km/h. Le manchot s’est adapté de manière remarquable à ce milieu : ses plumes sont très isolantes, ses membres sont réduits pour diminuer la perte de chaleur, et les individus se regroupent les uns contre les autres en « tortue » pour lutter contre le froid. La température peut alors y monter à plus de 35°C, quand la température extérieure est à -50°C ! SÉANCES 1-5 ET 2-3 Du fait de son climat très rude, l’Antarctique est le plus grand désert du monde, personne n’y habite, excepté quelques scientifiques venus de multiples pays pour mener des recherches notamment sur sa biodiversité. Presque toute la vie en Antarctique est concentrée dans la mer ou sur la banquise, l’environnement marin est extrêmement riche. SÉANCE 3-2 L’Antarctique subit l’impact de l’homme ce qui fragilise les écosystèmes polaires. Les eaux antarctiques attirent les pêcheurs de baleines ou de krills. Des traces de pollution survenues à des milliers de kilomètres se retrouvent dans la glace de l’Antarctique : gaz à effet de serre, pesticides, poussières d’éruptions volcaniques, particules radioactives émises lors des essais nucléaires, particules de plastique qui présentent des risques d´ingestion pouvant créer des étouffements. Tout au long de la chaîne alimentaire, ces polluants se concentrent dans les organismes (planctons, poissons, mammifères en mer par exemple). SÉANCES 1-6 ET 3-4 Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
COMPÉTENCES TRAVAILLÉES POUR L’ACQUISITION DU SOCLE COMMUN CYCLE 2 CYCLE 3 ATTENDUS DE FIN DE CYCLE ATTENDUS DE FIN DE CYCLE MATIÈRE Identifier les trois états de la matière et observer ces changements d’états. Décrire les états et la constitution de la matière à l’échelle macroscopique. Identifier un changement d’état de l’eau dans un phénomène de la vie quotidienne. CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES Reconnaître les états de l’eau et leur manifestation dans divers Mettre en œuvre des observations et des expériences pour caractériser phénomènes naturels. un échantillon de matière. ATTENDUS DE FIN DE CYCLE ATTENDUS DE FIN DE CYCLE Connaître les caractéristiques du monde vivant, ses interactions, sa diversité. Classer les organismes, exploiter les liens de parenté pour comprendre VIVANT et expliquer l’évolution des organismes. Expliquer l’origine de la matière organique des êtres vivants et son devenir. CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES Identifier les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. Utiliser différents critères pour classer les êtres vivants. (Activité 3) (Activité 2) Identifier les matières échangées entre un être vivant et son milieu de vie. ATTENDUS DE FIN DE CYCLE ATTENDUS DE FIN DE CYCLE ESPACE TERRE Situer un lieu sur une carte ou un globe ou un écran informatique. Identifier les enjeux liés à l’environnement. CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ASSOCIÉES Repérer la position des autres continents. (Activité 1) Identifier quelques impacts humains dans un environnement. (Activité 4) Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen PRATIQUER DES LANGAGES ADOPTER UN COMPORTEMENT ETHIQUE ET RESPONSABLE Communiquer à l’oral et à l’écrit, en cultivant précision, syntaxe et richesse de vocabulaire. Développer un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement Lire et comprendre des textes documentaires illustrés. et de la santé grâce à une attitude raisonnée fondée sur la connaissance. Rendre compte des observations, expériences, hypothèses, conclusions Relier des connaissances acquises en sciences à des questions d’environnement. en utilisant un vocabulaire précis. COMPÉTENCES TRAVAILLÉES POUR L’ACQUISITION DU SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES, DE COMPÉTENCES ET DE CULTURE (BO N°17 DU 23 AVRIL 2015) Domaine 2 : Les méthodes et outils pour apprendre Domaine 4 : Les systèmes naturels et les systèmes S’APPROPRIER DES OUTILS ET DES MÉTHODES techniques PRATIQUER DES DEMARCHES SCIENTIFIQUES Choisir ou utiliser le matériel adapté proposé pour mener une observation, effectuer une mesure, réaliser une expérience. Pratiquer, avec l’aide du professeur, quelques moments d’une démarche d’investigation. Garder une trace écrite des recherches, observations et des expériences réalisées. Organiser seul ou en groupe un espace de réalisation expérimentale. Proposer, avec l’aide du professeur, une démarche pour résoudre un problème ou Extraire les informations pertinentes d’un document et les mettre en relation répondre à une question de nature scientifique. pour répondre à une question. BULLETIN OFFICIEL SPÉCIAL N°11 DU 26 NOVEMBRE 2015 PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE ET DU COLLÈGE Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
FICHES D’ACTIVITÉS CYCLE 2 CYCLE 3 PHOTO : ©LAURENTBALLESTA_EXPÉDITION WILD-TOUCH ANTARCTICA! ©VINCENTMUNIER_EXPÉDITION WILD-TOUCH ANTARCTICA! présente une production BONNE PIOCHE CINÉMA et PAPRIKA FILMS en association avec WILD-TOUCH PRODUCTION Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
ACTIVITÉ 1 : SITUER LE CONTINENT ©LUCJACQUET 2016 SUR LA PLANÈTE Présupposé : les élèves ont préalablement visionné le film qui a suscité leur intérêt. En amont, l’enseignant leur a demandé de focaliser leur attention sur les paysages présents dans le film. Un travail d’apprentissage autour des critères à observer peut être judicieusement mené au préalable en classe. ÉTAPES DE LA MODALITÉS DÉMARCHE RÔLE DU MAÎTRE RÔLE DE L’ÉLÈVE TRACE ÉCRITE PÉDAGOGIQUES D’INVESTIGATION OBJECTIF SPÉCIFIQUE IDENTIFIER LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAYSAGE Noter ce qui caractérise : Sur leur cahier de recherche, RELEVÉ Le sol, le climat Complète leurs observations garde une trace descriptive de Groupe de 4 DES OBSERVATIONS La faune, la flore avec le groupe. leurs observations (lien avec Les habitations le français). Anime la discussion MISE EN COMMUN PUIS Synthétise Justifie ses choix puis Grille de caractéristique d’un SYNTHÈSE COLLECTIVE Groupe classe Connaissez-vous d’autres complète ses observations. paysage. paysages qui ressemblent à celui-ci ? OÙ SE SITUE L’ANTARCTIQUE CE CONTINENT DE GLACE SUR LA PLANÈTE? Classe entière S’accorde sur la définition Un continent est une grande Qu’est-ce qu’un continent ? de ce qu’est un continent et étendue de terre à la surface de QUESTIONNEMENTS Sur quel continent vivons-nous ? Connaissez-vous d’autres partage leurs connaissances la planète. Il y a plusieurs pays ET CONCEPTIONS continents ? sur le nombre, les noms des sur un même continent. Les PREMIÈRES Puis 5 minutes en individuel avant d’engager une discussion en continents. continents ne sont pas tous de petits groupes de 4. la même taille. Sur la planète, il y a des continents et des océans. Exemple : Je pense que ce con- HYPOTHÈSES tinent est situé au nord car il fait très froid. INVESTIGATION Première partie individuelle puis en groupe. Propose une localisation des DOCUMENTAIRE L’enseignant peut proposer des documents différents selon les continents identifiés. (LIVRE OU VIDÉO) groupes. Invalidation de l’hypothèse RETOUR SUR L’enseignant peut proposer une animation sur les climats et citée en exemple. L’HYPOTHÈSE paysages de la cité des sciences. Formulation d’une nouvelle hypothèse. SYNTHÈSE COLLECTIVE Classe entière. Expose leur positionnement Affichage collectif en même CONFRONTATION AU Le maître regroupe les productions communes. des continents et océans au temps qu’individuel SAVOIR ÉTABLI Anime la discussion sur les similitudes/différences. tableau. sur un planisphère identique. APPORT DE VIDÉO SUR « POURQUOI FAIT-IL FROID AU PÔLE ? » CONNAISSANCES Conseils : varier les représentations de la planète en proposant des vues non centrées sur le continent européen. Utiliser planisphère, globe, carte interactive. D’autres séances sont nécessaires à l’ancrage de cette nouvelle notion. Prolongement : chaque groupe peut créer un puzzle des continents. DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE OU EXEMPLES DE TRAVAUX http://www.educapoles.org/fr/multimedia/animation_detail/pourquoi_fait-il_froid_aux_ples/ Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
ACTIVITÉ 2 : LE ©VINCENTMUNIER_EXPÉDITION WILD-TOUCH ANTARCTICA COMPORTEMENT DU MANCHOT DANS SON MILIEU DE VIE Présupposé : les élèves ont préalablement visionné le film qui a suscité leur intérêt. En amont, l’enseignant leur a demandé de focaliser leur attention sur les êtres vivants présents dans le film et les relations qui existent entre eux. ÉTAPES DE LA MODALITÉS DÉMARCHE RÔLE DU MAÎTRE RÔLE DE L’ÉLÈVE TRACE ÉCRITE PÉDAGOGIQUES D’INVESTIGATION OBJECTIF SPÉCIFIQUE RECONNAÎTRE LA DIVERSITÉ DES ÊTRES VIVANTS PRÉSENTS DANS UN MILIEU Consigne : Trier les photos Sur leur cahier de recherche, CONCEPTIONS 1 planche de photos pour d’êtres vivants en deux tas : Individuellement, il se positionne les photos en deux PREMIÈRES chacun ceux présents dans le film et remémore le film. colonnes. ceux absents. CONFRONTATION Compare avec ses pairs, Petits groupes Colle les photos après accord. argumente. Anime la discussion Synthétise. Affichage : la diversité des SYNTHÈSE COLLECTIVE Classe entière Justifie ses choix. êtres vivants présents en Antarctique. QUELLES RELATIONS LE MANCHOT EMPEREUR ENTRETIENT-IL AVEC LES AUTRES ÊTRES VIVANTS ? QUESTIONNEMENTS ET CONCEPTIONS Classe entière Les différents types Définit les relations qui PREMIÈRES S’assure que la question est comprise de relation (intra ou peuvent exister entre Fait un parallèle avec un élève et les relations qu’il peut avoir interspécifiques) peuvent individus. avec d’autres camarades ou avec ses parents, ses professeurs… faire l’objet d’une trace écrite. Selon le niveau de classe, l’enseignant peut faire travailler tous Exemple : Je pense que le HYPOTHÈSES les élèves sur les relations trophiques ou confier à des groupes manchot mange les autres d’élèves différents des études relationnelles différentes. animaux. Première partie individuelle puis Identifie les proies (krill, INVESTIGATION Parmi les êtres vivants présents dans le film, retrouver qui est poisson, calamar) et les DOCUMENTAIRE mangé par qui ? prédateurs (en mer : phoques (LIVRE OU VIDÉO) Illustre la consigne avec un exemple au tableau pour bien léopard, orques ; sur terre : comprendre la flèche « est mangé par ». oiseaux skua, pétrel géant). SYNTHÈSE COLLECTIVE Classe entière Expose leur production Affichage collectif en même CONFRONTATION AU Le maître regroupe les productions communes. au tableau. temps qu’individuel SAVOIR ÉTABLI Anime la discussion sur les similitudes/différences. Justifie leur chaîne alimentaire. sur un planisphère identique. APPORT DE LA PLACE D’UN ÊTRE VIVANT DANS UNE CHAÎNE ALIMENTAIRE REPRÉSENTE SON NIVEAU TROPHIQUE. CONNAISSANCES PRODUCTEURS PRIMAIRES/CONSOMMATEURS/DÉCOMPOSEURS DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE OU EXEMPLES DE TRAVAUX http://manchots.com/regime-alimentaire/ http://soutien67.free.fr/svt/animaux/zoo/monde/pages/banquise_antarctique/banquise_antarctique.htm Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
ACTIVITÉ 3 : LE VIVANT, SA DIVERSITÉ ET LES FONCTIONS QUI LE CARACTÉRISENT Classer les organismes , exploiter les liens de parenté pour comprendre et expliquer l’évolution des organismes. Activité : Laura lit un article de presse sur la faune de l’Antarctique et explique à son frère Léo comment classer les êtres vivants en groupes emboités . Léo propose de réunir dans un même groupe le Phoque de Weddell et le Manchot empereur mais Laura lui explique que c’est le Pétrel qui se trouve avec le Manchot. KRILL ANTARTICA PHOQUE DE WEDDELL OEIL MEMBRES ANTÉRIEURS MEMBRES POILS COURTS POSTÉRIEURS ÉPAIS SQUELETTE EXTERNE OEIL 5 PAIRES DE PATTES TAILLE : 3 À 6 CM - POIDS : 2 G TAILLE : 2,5 À 3,2 M - POIDS : 300 À 420 KG PÉTREL GÉANT MANCHOT EMPEREUR OEIL OEIL PLUMES PLUMAGE BRUN MEMBRES AILES LONGUES POSTÉRIEURS COURTS MEMBRES POSTÉRIEURS PALMÉS MEMBRE ANTÉRIEUR PLAT TAILLE : 200 CM D’ENVERGURE - POIDS : 4,5 KG TAILLE : 1,1 À 1,2 M - POIDS : 20 À 40 KG Consigne : Après avoir complété le tableau de caractères ,construis une classification sous forme de groupes emboîtés en plaçant les 4 espèces ci-dessus dans le bon groupe, puis explique à Léo pourquoi le Manchot empereur ne peut pas être placé dans le même groupe que le Phoque de Weddell. YEUX ET QUATRE SQUELETTE SQUELETTE POILS PLUMES BOUCHE MEMBRES EXTERNE INTERNE KRILL ANTARCTIQUE Absent PHOQUE DE WEDDELL Présent MANCHOT EMPEREUR Présent PÉTREL GÉANT Présent TABLEAU DE CARACTÈRES DE 4 ESPÈCES DE LA FAUNE ANTARCTIQUE Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
ACTIVITÉ 4 : IMPACTS HUMAINS SUR ©LUCJACQUET 2016 L’ENVIRONNEMENT Présupposé : les élèves ont préalablement visionné le film qui a suscité leur intérêt. ÉTAPES DE LA MODALITÉS DÉMARCHE RÔLE DU MAÎTRE RÔLE DE L’ÉLÈVE TRACE ÉCRITE PÉDAGOGIQUES D’INVESTIGATION OBJECTIF SPÉCIFIQUE RELEVER LES TRACES LAISSÉES PAR LES ÉLÈVES DANS LA CLASSE À L’ISSUE DE LA JOURNÉE Faire regarder la classe en 5 minutes en phase arrivant le matin et comparer Relève les traces, indices qui CONCEPTIONS Sur leur cahier de recherche, individuelle puis 10 minutes juste avant le retour à la montrent qu’ils étaient en PREMIÈRES pour mémoire. en binôme maison. classe aujourd’hui. Que voyez-vous ? La façon dont nous vivons, nous nous comportons laisse MISE EN COMMUN PUIS Anime la discussion des traces autour de nous. Groupe classe Partage ses idées, argumente. SYNTHÈSE COLLECTIVE Synthétise. Sur la planète aussi, l’homme a un impact sur notre environnement. QUELLES TRACES L’HOMME PEUT-IL LAISSER DERRIÈRE LUI EN ANTARCTIQUE ? CONCEPTIONS Les déchets (organiques et PREMIÈRES non-organiques) La surpêche La pollution (air-eau). Exemple : Je pense que si l’homme pêche tous les Des hypothèses différentes peuvent être testées Ecris son hypothèse et HYPOTHÈSES poissons, les manchots selon les groupes. cherche à la vérifier. empereurs n’auront plus assez de nourriture. INVESTIGATION Article de journal et vidéo Relève les raisons de cette DOCUMENTAIRE http://geopolis.francetvinfo.fr/surpeche-du-krill-la- surpêche. (LIVRE OU VIDÉO) chaine-alimentaire-menacee-en-antarctique-103199 Classe entière Affichage collectif en même SYNTHÈSE COLLECTIVE Chaque groupe expose ses hypothèses et le résultat de ses temps qu’individuel. recherches. LA FAÇON DONT NOUS VIVONS PARTOUT DANS LE MONDE INFLUENCE L’ENSEMBLE DE LA APPORT DE PLANÈTE ET MENACE LA BIODIVERSITÉ. IL Y A DES SOLUTIONS SI NOUS FAISONS ATTENTION. CONNAISSANCES IL FAUT BIEN CONNAÎTRE ET COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR ET PRÉSERVER NOTRE ENVIRONNEMENT. DÉBAT Quelles actions dans notre quotidien peut-on envisager pour diminuer notre impact écologique ? Poursuivre cette activité par des séances plus proches du quotidien des élèves et mener des actions concrètes faisant sens (exemple : la gestion des déchets dans la classe, la cour, le recyclage de ses déchets, leur maîtrise). Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
CADRE PÉDAGOGIQUE & PROPOSITIONS D’ACTIVITÉS EN LIEN AVEC LES PROGRAMMES CYCLE 4 PHOTO : ©DAISY GILARDINI 2016 présente une production BONNE PIOCHE CINÉMA et PAPRIKA FILMS en association avec WILD-TOUCH PRODUCTION Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
LIENS AVEC LE PROGRAMME DU CYCLE 4 FRANCAIS PHYSIQUE-CHIMIE Langage oral : Organisation et transformations de la matière : Comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes. Décrire la constitution et les états de la matière (changements d’états de la matière; Identification des visées d’un discours oral, hiérarchisation des informations qu’il conservation de la masse, variation du volume, température de changement contient, mémorisation des éléments importants. d’état). Décrire et expliquer des transformations chimiques (interpréter une formule Lecture et compréhension de l’écrit et de l’image : chimique en termes atomiques : dioxygène, dihydrogène, diazote, eau, dioxyde Lire des images, des documents composites (y compris numériques) et des de carbone). textes non littéraires. Caractéristiques des différents documents étudiés (scientifiques, médiatiques, Des signaux pour observer et communiquer - les signaux sonores : composites…). Décrire les conditions de propagation d’un son. Relier la distance parcourue par un son à la durée de propagation (vitesse de Culture littéraire et artistique : propagation ; notion de fréquence : sons audibles, infrasons et ultrasons). L’être humain est-il maitre de la nature ? Interroger le rapport de l’être humain à la nature à partir de textes et d’images empruntés aux représentations de la nature à diverses époques, en relation avec l’histoire des arts, et saisir les retournements amorcés au XIXe siècle et prolongés SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE à notre époque ; La planète Terre, l’environnement et l’action humaine : Comprendre et anticiper les responsabilités humaines aujourd’hui. Expliquer quelques phénomènes météorologiques et climatiques (météorologie ; dynamique des masses d’eau ; courants océaniques ; les grandes zones climatiques de la Terre, les changements climatiques actuels, influence des activités humaines ARTS PLASTIQUES sur le climat). Relier les connaissances scientifiques sur les risques liés aux activités humaines La représentation ; images, réalité et fiction : (pollution de l’air et des mers, réchauffement climatique...) aux mesures de La narration visuelle : mouvement et temporalité suggérés ou réels, dispositif prévention (quand c’est possible), de protection, d’adaptation, ou d’atténuation. séquentiel et dimension temporelle, durée, Expliquer comment une activité humaine peut modifier l’organisation vitesse, rythme, montage, découpage, ellipse… et le fonctionnement des écosystèmes en lien avec quelques questions environnementales globales. Proposer des argumentations sur les impacts générés par le rythme, la nature HISTOIRE DES ARTS (bénéfices/nuisances), l’importance et la variabilité des actions de l’être humain sur l’environnement. Les arts à l’ère de la consommation de masse (de 1945 à nos jours) : Le vivant et son évolution : Arts, énergies, climatologie et développement durable. Relier l’étude des relations de parenté entre les êtres vivants, et l’évolution (caractères partagés et classification ; les grands groupes d’êtres vivants, dont Homo sapiens, leur parenté et leur évolution). EDUCATION MORALE ET CIVIQUE Relier, comme des processus dynamiques, la diversité génétique et la biodiversité (diversité et dynamique du monde vivant à différents niveaux d’organisation Expliquer le lien entre l’engagement et la responsabilité : ; diversité des relations interspécifiques ; diversité génétique au sein d’une Les responsabilités individuelles et collectives face aux risques majeurs. population). HISTOIRE ET GEOGRAPHIE Prévenir les risques, s’adapter au changement global : Le changement global et ses principaux effets géographiques régionaux. Des espaces transformés par la mondialisation : Mers et Océans : un monde maritimisé. ©LAURENTBALLESTA_EXPÉDITION WILD-TOUCH ANTARCTICA Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
FICHES D’ACTIVITÉS CYCLE 4 PHOTO : ©LAURENTBALLESTA_EXPÉDITION WILD-TOUCH ANTARCTICA! ©VINCENTMUNIER_EXPÉDITION WILD-TOUCH ANTARCTICA! ©DAISY GILARDINI 2016 présente une production BONNE PIOCHE CINÉMA et PAPRIKA FILMS en association avec WILD-TOUCH PRODUCTION Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
ENSEIGNEMENT PRATIQUE INTERDISCIPLINAIRE EN 5ÈME OU EN 4ÈME COMMENT PRÉSERVER LE MANCHOT EMPEREUR ? PRÉSENTATION : • Problématique :Le manchot empereur ne fait pas partie des espèces menacées à l’heure actuelle (d’après l’UICN : l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Cependant, les zoologistes estiment que les activités humaines pourraient faire de cet animal une espèce menacée. ▶ Comment préserver le manchot empereur ? • Thématique interdisciplinaire : « Transition écologique et développement durable ». • Niveau : Cycle 4 – 5°/4°. OBJECTIFS : • Apport dans le parcours citoyen : adopter un comportement responsable face à l’environnement. • Apport dans les cinq domaines du socle commun de connaissances, de compétences et de culture : • Domaine 1. Les langages pour penser et communiquer : ▶ Compréhension et expression en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit. ▶ Compréhension et expression en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques. • Domaine 2. Les méthodes et outils pour apprendre : ▶ Apprentissage du travail coopératif et collaboratif. ▶ Education aux médias et à l’information. • Domaine 3. La formation de la personne et du citoyen : ▶ Evaluation critique de l’information et des sources d’un objet médiatique. ▶ Evaluation de l’impact des découvertes et innovations sur notre vie, notre vision du monde et notre rapport à l’environnement. • Domaine 4. Les systèmes naturels et les systèmes techniques : ▶ Prise de conscience des risques, qu’ils soient naturels ou liés aux activités humaines, en analysant les causes et conséquences naturelles et humaines. ▶ Distinction entre une information scientifique vulgarisée et une information pseudo-scientifique grâce au repérage d’indices pertinents et à la validation des sources. ▶ Réinvestissement des connaissances fondamentales pour comprendre et adopter un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement et des ressources de la planète. ▶ Différenciation entre responsabilités individuelle et collective. • Domaine 5. Les représentations du monde et l’activité humaine : ▶ Formation aux responsabilités d’homme, de femme et de citoyen(ne)s. ▶ Compréhension de l’existence de liens étroits entre les sciences, les technologies et les sociétés. • Apport dans les champs disciplinaires : • SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE : La planète Terre, l’environnement et l’action humaine ▶ Expliquer quelques phénomènes météorologiques et climatiques (météorologie ; dynamique des masses d’eau ; courants océaniques ; les grandes zones climatiques de la Terre, les changements climatiques actuels, influence des activités humaines sur le climat). ▶ Relier les connaissances scientifiques sur les risques liés aux activités humaines (pollution de l’air et des mers, réchauffement climatique...) aux mesures de prévention (quand c’est possible), de protection, d’adaptation, ou d’atténuation. ▶ Expliquer comment une activité humaine peut modifier l’organisation et le fonctionnement des écosystèmes en lien avec quelques questions environnementales globales. ▶ Proposer des argumentations sur les impacts générés par le rythme, la nature (bénéfices/nuisances), l’importance et la variabilité des actions de l’être humain sur l’environnement. Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
Le vivant et son évolution ▶ Relier l’étude des relations de parenté entre les êtres vivants, et l’évolution (caractères partagés et classification ; les grands groupes d’êtres vivants, dont Homo sapiens, leur parenté et leur évolution). ▶ Relier, comme des processus dynamiques, la diversité génétique et la biodiversité (diversité et dynamique du monde vivant à différents niveaux d’organisation ; diversité des relations interspécifiques ; diversité génétique au sein d’une population). • PHYSIQUE-CHIMIE : Organisation et transformations de la matière ▶ Décrire la constitution et les états de la matière (changements d’états de la matière ; conservation de la masse, variation du volume, température de changement d’état). ▶ Décrire et expliquer des transformations chimiques (interpréter une formule chimique en termes atomiques : dioxygène, dihydrogène, diazote, eau, dioxyde de carbone). Des signaux pour observer et communiquer : les signaux sonores ▶ Décrire les conditions de propagation d’un son. ▶ Relier la distance parcourue par un son à la durée de propagation (vitesse de propagation ; notion de fréquence : sons audibles, infrasons et ultrasons). • GÉOGRAPHIE : Prévenir les risques, s’adapter au changement global (5° - thème 3) - Le changement global et ses principaux effets géographiques régionaux (changement climatique) : ▶ Le changement global est traité à partir d’une étude de cas simple, au choix du professeur, des effets potentiels d’un changement climatique et d’une politique locale, régionale ou nationale pour les éviter, les modérer ou s’y adapter. ▶ Cette approche du thème, centrée sur les bouleversements géographiques prévus et sur les tentatives d’anticiper ceux-ci, permet de nouer des liens avec les programmes de sciences de la vie et de la Terre et de technologie et d’aborder de manière nouvelle la question du développement durable. Des espaces transformés par la mondialisation (4° - thème 3) - Mers et Océans : un monde maritimisé : ▶ L’objectif est de sensibiliser les élèves à la spécificité de la géographie qui est de mettre en évidence des enjeux spatiaux liés à la mondialisation. ▶ Les mers et les océans sont des espaces emblématiques de ces enjeux. Intensément parcourus par les lignes de transport maritimes, essentielles au fonctionnement économique du monde, bordés par les littoraux qui concentrent les populations et les activités, les mers et les océans sont a aussi des régulateurs climatiques, des zones exploitées pour la pêche et d’autres ressources, au centre de conflits d’intérêts nombreux. Ce sont des milieux fragiles, dont la conservation est un problème majeur pour les sociétés. PROGRESSION ET PISTES D’EXPLOITATION : Comment préserver le manchot empereur ? 1/ Déterminer de quoi le manchot empereur a besoin pour vivre ▶ réaliser la carte d’identité du manchot empereur (SVT) ▶ placer le manchot empereur dans la classification du vivant et établir ses liens de parenté (SVT) ▶ relier la biodiversité intraspécifique à la diversité génétique (SVT) ▶ caractériser les signaux sonores permettant la communication des manchots entre eux (PC) ▶ étudier la molécule d’eau, sa composition, ses états, sa masse volumique (PC) ▶ découvrir un désert glacé, l’Antarctique (HG) 2/ Identifier les activités humaines qui ont des conséquences sur le manchot empereur ▶ déterminer les conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité (SVT) ▶ relier les changements d’états de l’eau à la température (PC) ▶ déterminer les conséquences de la fonte de banquise/icebergs/glaciers, sur le volume d’eau océanique (PC) ▶ identifier le système mer/océan comme régulateur climatique (HG) ▶ étudier les effets de la pêche et de la surpêche (HG) ▶ imaginer les impacts d’une nouvelle destination touristique en Antarctique (HG) 3/ Proposer des solutions pour préserver le manchot empereur ▶ recenser les mesures de prévention et de protection des espèces existantes (SVT) ▶ trouver des solutions individuelles et collectives en lien avec le climat (SVT, en lien avec l’EMC) ▶ envisager des mesures de conservation des mers et océans (HG) ▶ étudier les propositions politiques pour modérer le changement climatique (HG) ©DAISY GILARDINI 2016 SVT = Sciences de la Vie et de la Terre PC = Physique-Chimie HG = Histoire-Géographie Retrouvez-nous sur ZoomByDisneynature.com LE 15 FÉVRIER AU CINÉMA DisneynatureFR @DisneynatureFR DisneynatureFR
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