Panorama de la Gouvernance 2018 - Susciter, piloter, maîtriser les transformations - EY
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AVANT-PROPOS Après des années de progrès continus, nous constatons qu’en 2018 la Gouvernance d'entreprise en France a atteint Nous tenons à remercier toutes celles et un bon niveau de maturité. Parité, indépendance, diversité ceux qui ont contribué à éclairer les résultats des nationalités ou des compétences, niveau d’implication, de ce panorama : ampleur des thèmes de travail… tous les indicateurs évoluent favorablement. Jean-Philippe Roulet, Secrétaire Général du Haut Comité de Gouvernement d‘Entreprise Pour autant, les Conseils sont-ils prêts à relever les défis de demain, entre autres ceux de la transformation digitale, de la Joëlle Simon, Directrice des affaires juridiques du MEDEF RSE, de l’éthique ou des nouveaux risques ? Ils vont devoir faire preuve de recul et d’agilité, se détacher des seules performances Fianna Jurdant, Senior policy analyst, Direction des affaires à court terme. Les ruptures technologiques, la hard law comme la financières et des entreprises de l’OCDE soft law vont imposer leur tempo. Transparence, robustesse de la Michel de Fabiani, Administrateur de sociétés Gouvernance et pédagogie resteront des atouts de confiance dans cet univers toujours plus volatil. Alexandre Malafaye, Président de Synopia Inès Djadour, Chargée de mission à la Direction du MEDEF Méthodologie et panel Périmètre 220 4 150 sociétés pays européens critères analysés • 120 Bigcaps françaises (CAC 40 et SBF 80) • Organisation et composition des Conseils • 40 Midcaps françaises appartenant au CAC All Tradable 250 • Moyens d’action au service de la Gouvernance • Les 60 plus grosses capitalisations boursières • Déploiement de la Gouvernance allemandes, britaniques et italiennes • Transparence des informations • Éthique et conformité • Plus de 40 000 informations saisies dans notre base de données
ENSEIGNEMENTS CLÉS DU PANORAMA Ratings moyens de la Gouvernance 2018 : un très bon cru ! Chacun des ratings enregistre de nets progrès par rapport à l’an dernier. Soulignons en particulier deux thèmes qui étaient en retrait lors des dernières éditions du Panorama : • Outils de la Gouvernance : prévention de la fraude et qualité de l’information sur la gestion des risques sont en forte amélioration • Éthique : net développement des Comités et des réseaux de correspondants éthiques 6 6,3 6 5,7 4,9 5,3 2017 4 4,2 4,7 3,5 2018 Organisation Outils Déploiement Transparence Éthique Les travaux des Conseils s’intensifient Éthique et compliance : des progrès limités malgré et s’élargissent vers de nouveaux thèmes un accroissement des réglementations 1/3 Les Conseils, de même que les comités spécialisés, se réunissent davantage et travaillent sur un éventail de sujets plus large. Projets de transformation, partage de la valeur, éthique et conformité sont de plus en plus à l’ordre du jour des Conseils. Deux points des entreprises cotées d’attention à suivre : dispose d’une cartographie des risques de corruption • Les thèmes de travail abordés par les Conseils des Bigcaps prennent-ils suffisamment en compte les risques de disruption Si les programmes d'éthique et de compliance se développent de à moyen terme et la tranformation digitale ? plus en plus en 2018, tirés par la réglementation, les entreprises doivent encore développer une réelle culture éthique des affaires • Les Conseils des Midcaps travaillent-ils suffisamment sur afin d’en assurer l’efficacité. les grands sujets de transformation ? Contrôle interne et gestion des risques : un enjeu majeur Code de Gouvernance AFEP-MEDEF : pour les Conseils, mais des pratiques qui évoluent peu 10 ans après, quels constats ? Les Conseils disposent progressivement d’une meilleure D'indéniables progrès ont été réalisés depuis 2008, par ailleurs information sur la gestion des risques et le contrôle interne. la version révisée parue en juin 2018 est au meilleur niveau des Toutefois, les pratiques et les outils évoluent trop lentement pratiques européennes. Elle aborde un certain nombre de nouveaux au regard de la rapidité des transformations : thèmes : RSE, gestion des risques, dialogue avec les actionnaires, ouverture des Comités de direction aux femmes, création de valeur à long terme, etc. 25 % des sociétés du SBF 80 RSE et Gouvernance : quelles promesses pour le futur ? ne disposent pas d’un référentiel de contrôle interne et ne peuvent donc évaluer précisément l’efficacité de leur dispositif Au-delà du simple exercice de style et des nouvelles contraintes réglementaires, les Conseils doivent prendre la mesure des enjeux Partage de la valeur et Gouvernance : un nouvel horizon ? stratégiques de la RSE. Au cours des 12 derniers mois, le rôle et la finalité de l’entreprise, CAC 40 SBF 80 par-delà la nécessaire recherche de profit sont devenus des enjeux 63 % 33 % importants de Gouvernance. Plusieurs pistes émergent pour favoriser un meilleur équilibre entre les parties prenantes, à suivre lors des prochains mois à la lumière de la future loi Pacte. La RSE est abordée par 63 % des Conseils du CAC 40 58 % et par 33 % de ceux du SBF 80 des groupes du CAC 40 donnent une information claire sur la politique de partage de la valeur
I. LES CONSTATS 1 Les travaux des Conseils s’intensifient et se densifient Croissance externe/Opérations de haut de bilan 68 % 63 % RSE 36 % 25 % Stratégies de développement à long terme Thèmes de travail abordés 34 % NA par les Conseils Politique RH 31 % 23 % Panel Gestion des risques 28 % 2018 2017 NA Grands projets de transformation 23 % 14 % « Les fondamentaux d’une bonne Prévention de la fraude 11 % prise de décision dans les Conseils 4% demeurent inchangés mais ils Big Data et transformation digitale pourraient être assistés par les 10 % 3% nouvelles technologies. Les cas d’usage Finalité de l'entreprise et partage de la valeur avec la blockchain et l’intelligence 10 % artificielle se développeront rapidement NA et nécessiteront de nouvelles R&D/Innovation compétences au sein des Conseils. » 9% 13 % Fianna Jurdant Senior policy analyst, Direction des affaires Éthique financières et des entreprises de l’OCDE 7% 8% Cybersécurité 4% 2% Protection des données 3% 0%
L’analyse des agendas 2018 des Conseils et des Comités spécialisés témoigne d'un élargissement des thèmes de travail traités • Les sujets directement liés à la transformation et au fonctionnement des groupes sont mieux pris en compte : les Conseils s’impliquent davantage dans les projets de transformation digitale et dans la stratégie RH. • Les thèmes liés à la création de valeur à long terme apparaissent dans l’agenda des Conseils de tous les indices de cotation. • Les agendas des Conseils reflètent l’émergence des réglementations liées à la RSE et à la prévention de la corruption : Loi Sapin 2, Loi sur le Devoir de Vigilance et reporting sur la performance extra-financière. Cette évolution a anticipé la révision en juin 2018 du Code AFEP-MEDEF et le projet de loi Pacte. Malgré les progrès notés, beaucoup de sujets majeurs ne sont pas traités par les Conseils et restent souvent délégués aux Comités spécialisés. La gestion des risques est, par exemple, traitée seulement par un quart des Conseils du SBF 120. Cette logique de subsidiarité dans l'articulation des organes de Gouvernance risque-t-elle d'affaiblir le niveau de mobilisation des administrateurs ? Dans ce contexte d’intensification des sujets, le nombre moyen de séances du Conseil repart à la hausse après plusieurs années de stabilité 9,1 8,7 8,6 8,5 7,6 7,0 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Nombre de séances CAC 40 Nombre de séances SBF 80 Nombre de séances Midcaps En 2018, siéger au sein d'un Conseil requiert une réelle implication, alliée à un champ de compétences très étendu. Le Code AFEP-MEDEF révisé en juin 2018 fait écho à ces évolutions positives en reconnaissant ou en rappelant le rôle du Conseil sur plusieurs thématiques nouvelles • La création et le partage de la valeur à long terme pour mieux prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux des activités. • Le suivi des risques et en particulier les risques RSE et corruption. • Les politiques RH pour promouvoir la diversité et la non-discrimination notamment dans les instances managériales.
2 Des progrès dans le fonctionnement et la transparence des Conseils L’information publique enregistre de réels progrès en 2018 • L’information sur le fonctionnement du Conseil est de plus en plus précise, structurée et accessible 88 % du CAC 40 et 91 % du SBF 80 ont adopté une présentation synthétique de la composition du Conseil et de ses caractéristiques. 25 % 7% Le taux d’assiduité individuelle aux réunions du Conseil, ou des des groupes du CAC 40 et du des Midcaps font de même Comités, se dévoile plus largement (70 % des entreprises du SBF 120). SBF 80 décrivent les champs de Les compétences des membres du Conseil font également l’objet compétences des administrateurs d’une plus grande transparence avec 25 % des entreprises du SBF 120 communiquant sur le sujet. Cette information permet aux investisseurs de mieux apprécier la complémentarité des membres du Conseil et de mieux appréhender son adéquation avec la stratégie de l’entreprise. 2/3 1/3 • Évaluation des Conseils : relever le défi de la pédagogie En 2018, l’évaluation des Conseils accompagnée par un cabinet extérieur devient la pratique majoritaire au sein du CAC 40 et est Le taux de présence individuelle des Midcaps fait de même de plus en plus utilisée par les sociétés du SBF 80. La méthodologie est désormais communiqué dans utilisée est mieux décrite, notamment en ce qui concerne la prise plus de 2 groupes sur 3 dans le en compte de la contribution individuelle des administrateurs et la CAC 40 et le SBF 80 description de leur champ de compétences. Concernant les Midcaps, la proportion de sociétés pratiquant une évaluation du Conseil progresse fortement. Mais la pratique dominante reste l’auto-évaluation, sans intervention d’un expert extérieur. L’information sur l’évaluation du Conseil figure dans la plupart des documents de référence (95 % du SBF 120) sous forme détaillée (avis et recommandations dans 70 % des cas). Peu accessible au lecteur, essentiellement textuelle, peu illustrée et structurée, elle gagnerait 2/3 50 % à être valorisée : des groupes dans le CAC 40 des groupes du SBF 80 décrivent le parcours d'intégration font de même • en intégrant les conclusions de l’évaluation du tiers indépendant, et la formation des administrateurs ou de l’auto-évaluation, complétées par des actions à mener ; (contre 43 % en 2017) • en adoptant la présentation graphique du processus d’évaluation, comme c’est la pratique dans les Proxy Statements aux États-Unis. Celle-ci offre une alternative efficace à « la page de texte » : l’investisseur accède ainsi plus rapidement à une information claire et transparente qui révèle à la fois l’organisation de l’évaluation et l’état du fonctionnement du Conseil.
La transparence de l'information en 10 adjectifs Composition du Conseil et des Comités Disponible Portrait type des Conseils CAC 40 SBF 80 Midcaps Tendance Accessible Effectifs 14 11,5 8,4 è Âge 59,4 57,7 57,4 è Ancienneté en années 6,9 6,1 8,9 è Précise Proportion d'indépendants 60 % 52 % 36 % ì Proportion de femmes 43 % 44 % 41 % ì Comparable Proportion d'étrangers 35 % 25 % 9% è Proportion d'administrateurs représentants les salariés 11 % 8% 5% è Dissociation des pouvoirs 45 % 53 % 58 % è Compréhensible Présence d’un administrateur référent 75 % 51 % 38 % è Organisation des Comités spécialisés CAC 40 SBF 80 Midcaps Tendance Adaptée à son lecteur Comités d’audit : nombre de réunions 5,8 5,1 4,0 è Comités d’audit : effectifs 4,5 3,6 3,1 è Rédigée Comités des rémunérations : en langage clair nombre de réunions 4,5 4,4 2,6 ì Comités des rémunérations : effectifs 4,3 3,5 2,7 è Pédagogique Comité des nominations : nombre de réunions 4,6 4,2 2,0 ì Comité des nominations : effectifs 3,8 3,5 2,1 ì Présence d’un Comité stratégique 55 % 40 % 35 % ì Protectrice des actifs Présence d’un Comité des risques 23 % 8% 8% è Présence d’un Comité RSE 58 % 29 % 10 % ì Créatrice Présence d’un Comité éthique 25 % 15 % 13 % ì de valeur
3 La Gouvernance exécutive évolue à petits pas 28 % 26 % 13 % 14 % 10 % 6% 2018 2018 2018 2017 2017 2017 2% 4% 9% 12 % 28 % 26 % CAC 40 SBF 120 % de femmes au sein du Comité de % d'étrangers au sein du Comité de CODIR avec plus de 20 % de direction direction femmes Une meilleure information sur les Comités de direction « La diversité dans les COMEX Six ans après la promulgation de la loi relative au quota d’au moins 40 % de chacun des Le Code AFEP-MEDEF révisé en 2018 reconnaît désormais la diversité dans les pourrait se développer avec des sexes au sein des Conseils, la représentation Comités de direction comme un facteur de actions très concrètes, telles qu’une femmes/hommes s’équilibre enfin. bonne Gouvernance. Il demande aux Conseils short list hommes/femmes à parts Cette évolution sociétale n’atteint pas les de veiller à ce que les dirigeants mandataires égales lors des cooptations de Comités de direction : la « Gouvernance sociaux exécutifs mettent en œuvre une exécutive » reste très majoritairement représentation équilibrée des sexes au sein nouveaux membres. » constituée d’hommes de nationalité française. des instances dirigeantes (paragraphe 1.7 Fianna Jurdant du Code AFEP-MEDEF révisé – juin 2018). Senior policy analyst, La qualité de l’information communiquée Direction des affaires financières et des sur la composition et le fonctionnement des entreprises de l’OCDE Comités de direction progresse sensiblement. Toutefois, le niveau d’information est moins précis que celui fourni sur l’organisation des Conseils.
4 Code de Gouvernance AFEP-MEDEF : 10 ans après, quels constats ? Le Code de Gouvernance AFEP-MEDEF fête ses 10 ans. Actualisé en juin 2018, il reflète les nouvelles réglementations et attentes des parties prenantes. L’évolution des pratiques de Gouvernance en France au cours des 10 dernières années et la comparaison du Code de Gouvernance français avec ses homologues anglais, allemand et néerlandais sont riches d’enseignements. 2008-2018 : 10 années de progrès de Gouvernance 2008 2018 Évolution de quelques critères SBF 120 SBF 120 Tendance Vers une Gouvernance plus : Composition du Conseil Ouverte Administrateurs indépendants 42 % 54 % ì Femmes 8% 43 % ìì Étrangers 18 % 27 % ì Transparente Fonctionnement du Conseil Nombre moyen de réunions du Conseil 7,5 8,8 ì Équilibrée Évaluation du Conseil 72 % 96 % ì Évaluation du Conseil avec un tiers une fois tous les trois ans 20 % 49 % ìì Plan de formation des administrateurs 15 % 59 % ì Comité des rémunérations 90 % 98 % ì Comité des nominations 70 % 97 % ìì Part variable des jetons de présence 76 % 88 % ì Transparence des informations Informations sur le profil des administrateurs 86 % 95 % ì Critères d’indépendance des administrateurs 88 % 92 % ì Communication sur les plans de succession 19 % 42 % ìì
« Le Code AFEP-MEDEF a atteint un niveau d’adhésion très satisfaisant pour l’ensemble de ses recommandations fondamentales. Le HCGE portera ses efforts sur les nouvelles dispositions du Code — notamment celles sur la création de valeur à long terme et sur la politique de diversité y compris au sein des instances dirigeantes. » Jean-Philippe Roulet Secrétaire Général du HCGE La France en avance sur ses voisins européens Dans sa version 2018, le Code AFEP-MEDEF couvre un ensemble de thèmes novateurs de manière souvent plus large et plus explicite que les autres Codes européens. Ces thématiques sont déjà prises en considération par une proportion significative des grands groupes cotés français. Principaux nouveaux thèmes abordés par le Code AFEP-MEDEF De Deutsche UK Corporate Nederlandse Code Corporate Governance Corporate AFEP-MEDEF Governance (hors rémunération des dirigeants et État des lieux 2018 Code Kodex Governance standardisation des informations) Sociétés du CAC 40 Code Juin Juillet Février Décembre Dernière mise à jour : Juin 2018 2018 2018 2017 2016 Promotion de la création de valeur sur 58 % des sociétés donnent une le long terme en considérant les enjeux information structurée sur la sociaux et environnementaux de ses création de valeur à long terme activités Intégration d’un ou plusieurs critères de 50 % des groupes français ont introduit RSE dans la rémunération variable des au moins un critère RSE dans la dirigeants rémunération variable des dirigeants Remontée des informations sur Depuis la loi Sapin 2, les Conseils et la prévention de la corruption auprès leurs Comités spécialisés se sont du Conseil emparés du sujet Sur ce thème, les pratiques des groupes Représentation des administrateurs anglais et surtout allemands sont plus salariés au sein du Conseil avancées que celles des groupes français Revue par le Conseil de la politique Un seul chiffre montre l’étendue des de non-discrimination hommes-femmes progrès à réaliser : la proportion des au sein des instances de Gouvernance femmes dans les Comités de direction (y compris Comités de direction) reste stable à 13 % Encouragement du dialogue des Données non analysées actionnaires avec le Conseil Ensemble des critères de bonne gestion Déontologie de l’administrateur renforcée des conflits d’intérêts atteint par 50 % sur le sujet des conflits d’intérêts des sociétés du CAC 40 Présentation des risques au Comité d’audit, y compris de nature sociale Données non analysées et environnementale Sujet abordé de façon précise Sujet abordé, mais sans recommandation Sujet non abordé
5 Le cas de moins en moins particulier des Midcaps Au cours des trois dernières années, les Midcaps ont enregistré de très nets progrès sur plusieurs domaines clés de la Gouvernance • Les Midcaps ont à 57,5 % adopté la dissociation des pouvoirs, contre 45 % pour le CAC 40. • Le rythme de travail et l’organisation des Conseils des Midcaps convergent vers celui des Bigcaps : nombre de séances comparable et, surtout, montée en puissance des Comités spécialisés qui Code MiddleNext enregistrent une nette hausse de leurs effectifs et du nombre de leurs séances de travail entre 2017 et 2018. Le Code MiddleNext, qui a fait l'objet d'une • La communication sur les nouvelles réglementations (Sapin 2, révision en septembre 2016, est adopté par DPEF) est comparable à celle des Bigcaps. environ la moitié des Midcaps du panel. • 2 Midcaps sur 3 disposent d’un système de contrôle interne structuré (référentiel de contrôle interne en place), tendance en net progrès au cours des deux dernières années écoulées. En revanche même si elles progressent, bon nombre « Au-delà du SBF 120, le HCGE a souhaité d’informations et de pratiques importantes ne se sont également s’intéresser aux plus importantes Midcaps se référant au Code AFEP-MEDEF. » pas encore imposées dans les Conseils des Midcaps Joëlle Simon • La revue périodique de l’indépendance des administrateurs est Directrice des affaires juridiques du MEDEF effectuée dans moins d'un Conseil sur deux. • Les évaluations du Conseil sont le plus souvent limitées à une auto- évaluation, malgré le fort recul des Midcaps n’effectuant aucune évaluation du Conseil. • La gestion des conflits d’intérêts n’a pas encore atteint le stade de maturité nécessaire : près d'une Midcap sur deux n'exclut pas du débat ou du vote l'administrateur concerné par une situation de conflit d'intérêts. • La publication des taux de présence individuelle est adoptée par seulement 33 % des Midcaps contre 67 % des sociétés du CAC 40. • La cartographie des risques est mise à jour annuellement pour seulement 40 % des Midcaps. • Les dispositifs éthiques sont encore émergents avec notamment plus de 80 % des Midcaps qui ne disposent toujours pas de référent ni de correspondant éthique dans leur organisation.
Agenda des Conseils : les administrateurs des Midcaps sont-ils suffisamment focalisés sur les grands projets de transformation ? L'analyse montre une mobilisation encore trop faible sur la transformation des modèles économiques et la création de valeur sur le long terme. Croissance externe/Opérations de haut de bilan 80 % 70 % 53 % RSE 63 % 33 % 18 % Stratégies de développement long terme 55 % 30 % 23 % Politique RH 50 % 33 % 10 % Grands projets de transformation 35 % 20 % 15 % Gestion des risques 35 % 29 % 18 % Big Data et transformation digitale 25 % 6% 3% Prévention de la fraude 23 % 6% 8% R&D/Innovation 18 % 5% 10 % Éthique 15 % 6% 0% Finalité de l'entreprise et partage de la valeur 15 % 6% 13 % CAC 40 SBF 80 Midcaps
1 II. PERSPECTIVES RSE et Gouvernance : quelles promesses pour le futur ? En 2018, la RSE fait « officiellement » son entrée dans le nouveau Code AFEP-MEDEF avec trois recommandations novatrices : • l’intégration d’un ou plusieurs critères RSE dans la rémunération variable des dirigeants ; • la présentation des risques au Comité d’audit intégrant expressément ceux de nature sociale et environnementale ; • la promotion par le Conseil de la création de valeur sur le long terme en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de ses activités. Critères de rémunération variable (et intéressement) assis sur la RSE et Gouvernance RSE pour les dirigeants mandataires sociaux et Comités exécutifs 63 % 58 % 33 % 29 % 50 % 18 % 10 % 16 % CAC 40 SBF 80 Midcaps Questions RSE Comité spécialisé RSE traitées par le Conseil au sein du Conseil Les chiffres de notre Panorama soulignent la montée en puissance de Dans cette perspective, il convient : la RSE au sein des instances de Gouvernance. • d’encourager la cooptation d’administrateurs experts en RSE et Néanmoins, si la RSE apparaît dans la soft law et s’inscrit aux agendas de s’assurer que les administrateurs membres des Comités RSE d’un nombre croissant de Conseils, le contenu des discussions possèdent les compétences et expériences requises ; alimente-t-il réellement les réflexions stratégiques ? • de traiter les sujets relevant de la stratégie RSE au niveau du Conseil et de renforcer la coordination entre les Comités RSE, les Les Comités spécialisés RSE au sein des Conseils, en augmentation Comités stratégiques et le Conseil dans son ensemble ; constante, et les directions RSE portent en principe la responsabilité • de renforcer le lien entre l’agenda RSE du Conseil et la stratégie d’influencer la stratégie des sociétés. Dans la pratique, la RSE peut être globale de la société avec notamment la mise en place d’objectifs considérée comme « traitée » par un Conseil dès lors que les travaux chiffrés. Lorsque cela est pertinent, d'exposer la cohérence entre portent sur le reporting extra-financier ou le suivi des obligations la stratégie globale, la stratégie R&D, l’évolution des processus de règlementaires. Par ailleurs, si les compétences des membres des production et, plus généralement, la transition vers une économie Conseils sont de plus en plus diversifiées, les compétences RSE restent bas carbone ; encore marginales. • à court terme, de mettre à l’agenda des Comités RSE la description Quant à l’intégration de critères RSE dans la rémunération variable et l’articulation du modèle économique et des risques/opportunités des mandataires sociaux, elle est en hausse par rapport à l’année « matériels » (nouvelle obligation de publication). précédente. Elle constitue une indication tangible d’une prise en La plupart des parties prenantes sont convaincues de l’importance compte de la RSE au plus haut niveau. Mais le poids relatif que primordiale des enjeux RSE et conscientes de la difficulté des représentent ces critères dans la rémunération variable totale, le arbitrages. Le projet de loi Pacte reflète cette évolution et propose niveau d’ambition des objectifs annuels fixés, ou encore le caractère une modification de l’article 1833 du Code civil par l’alinéa suivant : chiffrable des conditions de performance, n’est généralement pas la société devra être « gérée dans l'intérêt social, en prenant en communiqué. considération les enjeux sociaux et environnementaux ». Puissent les organes de Gouvernance des sociétés cotées prendre la juste mesure des défis à relever au-delà d’une volonté d’affichage.
2 Éthique et compliance : des progrès limités malgré un accroissement des réglementations Développer une croissance pérenne des affaires passe par le déploiement d’un programme d’éthique et de compliance dont l’efficacité est vérifiée. L’année 2018 marque une étape importante dans la montée en puissance des programmes d'éthique et de compliance en France. La Loi Sapin 2 est en vigueur depuis plus d’un an et l’Agence Française Anticorruption multiplie ses contrôles auprès des grands groupes, ainsi que des entreprises moyennes et des organisations publiques. Dans ce contexte, le CAC 40 semble tirer les pratiques vers le haut en matière de déploiement de programmes de compliance anticorruption. Cependant, les progrès demeurent insuffisants pour les sociétés du SBF 80 et les Midcaps, et devront s’accélérer. Les programmes d'éthique et de compliance sont-ils suffisamment robustes ? 1. Prévenir 2. Contrôler et détecter ÉLÉMENTS CLÉS ÉLÉMENTS CLÉS Code de conduite/charte éthique, cartographie des risques, politiques Revue des contrôles comptables et financiers, évaluation continue des et procédures de compliance, sélection des tierces parties, dispositif de tierces parties, efficacité du dispositif d’alerte interne, recherche de surveillance et dispositif de formation. transactions atypiques, testing de la robustesse des procédures mises en place. CAC 40 SBF 80 33 % 10 % Charte éthique incluant la présence de graphiques/ 1/3 sociétés cotées illustrations/infographies Une société cotée sur trois n’a pas encore de ligne d’alerte professionnelle. Par ailleurs, 57,5 % du CAC 40 (51 % du SBF 80) CAC 40 SBF 80 affirme avoir déployé des procédures d’alerte détaillant les garanties de sécurité, d'anonymat et de protection des lanceurs d’alerte. 88 % 76 % Programme de formation sur l’éthique CAC 40 SBF 80 2018 65 % 60 % 1/3 2017 18 % 18 % sociétés cotées cartographies des risques de fraude/corruption 65 % du CAC 40 et 60 % du SBF 80 réalisent des travaux de contrôle (ex. : tests d’audit, revue externe...) du dispositif déployé. Les cartographies, dès lors qu’elles incluent une analyse des risques bruts et résiduels, constituent pourtant la pierre angulaire de tout dispositif de compliance.
3. Investiguer et remédier ÉLÉMENTS CLÉS Investigations suite à des alertes d’allégations de non compliance 3% 48 % (fraude, corruption), élaboration de reporting sur les cas de non- conformité, sanctions, plans de remédiation. 48 % des entreprises du CAC 40 déploient en 2018 (contre 3 % en 2017) un système de sanctions en cas de non-respect du 2017 2018 programme d'éthique et de compliance. CAC 40 Le rôle de supervision et de surveillance du top management Ce rôle est essentiel pour assurer un suivi global de l’amélioration continue du dispositif de compliance. Les efforts pourtant réels restent insuffisants et une minorité de Conseils aborde l’éthique, la fraude et la corruption dans leurs thèmes de travail. CAC 40 SBF 80 CAC 40 SBF 80 58 % 36 % 25 % 15 % Comité éthique dédié (hors Conseil) Comité éthique (au sein du Conseil) CAC 40 SBF 80 CAC 40 SBF 80 58 % 26 % 1/3 47 % Composition et missions du Comité éthique définies Un tiers des sociétés du CAC 40 (47 % SBF 80) n'a toujours pas de directeur éthique, et plus de 50 % d’entre elles n’ont pas de réseau de correspondants éthiques dans leurs filiales Améliorer l’efficacité des programmes d’éthique et de compliance passe avant tout par le développement d’une réelle culture éthique des affaires ainsi que par le déploiement de moyens de surveillance, de détection et d’investigation. Dans ce contexte, illustrer dans la charte et le Code éthique des cas pratiques de fraude, corruption, blanchiment et autres cas de non-conformité est indispensable. Comprendre les risques et communiquer sur leur existence est bien le point de départ et 20 % seulement des entreprises du SBF 120 semblent être dans ce cas de figure. Quant au contrôle, il s’impose pour vérifier la robustesse du dispositif déployé. De ce point de vue, un engagement réel et affirmé de la direction est indispensable pour impulser les investissements financiers, humains et technologiques nécessaires.
3 Contrôle interne et gestion des risques : une information plus qualitative, des pratiques à améliorer Fin de la publication du rapport du Président sur le contrôle interne, premiers contrôles de l’AFA suite à la mise en application de la loi Sapin 2, entrée en vigueur du RGPD et de la Déclaration de Performance extra-financière, renouvellement des outils technologiques : 2018 restera une année charnière pour la gestion des risques et le contrôle interne. Communication sur la gestion des risques et le contrôle interne Avec le recul d’un exercice complet, trois tendances ont accompagné la suppression du rapport du Président sur le contrôle interne : • Une meilleure qualité dans la présentation des risques : Les présentations sous forme de tableaux décrivant distinctement les facteurs de risque et les dispositifs de maîtrise se développent rapidement auprès des émetteurs. Ces nouvelles représentations des risques, plus factuelles et transparentes, peuvent s'accompagner d'indicateurs de performance et de criticité. • Une information sur le contrôle interne plus concentrée sur les thèmes critiques et davantage reliée aux risques : elle reste toutefois difficile à décrypter pour un non- spécialiste à défaut de schémas et d’explications pédagogiques sur les tests effectués et les outils technologiques utilisés. 28 %* CAC 40 SBF 80 Midcaps 18 %* 8 %* 8 %* 5 %* 0 %* Facteurs de risque et dispositifs de Risques hiérarchisés maîtrise explicités sous forme de tableau • En revanche, l'information sur les Plans de Continuité d'Activité (PCA) reste, le plus souvent, peu détaillée sur le périmètre couvert et les tests effectués. 38 % des sociétés du SBF 120 mentionnent un PCA étendu aux processus métiers critiques. * Chiffres comparables pour 2017 compris entre 0 et 5 %
Des pratiques qui évoluent lentement Tendance Dispositif de gestion des risques CAC 40 SBF 80 Midcaps SBF 120 Cartographie des risques mise à jour annuellement 80 % 68 % 40 % ì Mention de la méthodologie de cartographie et d'évaluation des risques 55 % 59 % 28 % ì Existence d'une fonction « Gestion des risques » 73 % 53 % 40 % è Existence d'un reporting structuré sur les risques et les plans d'action 80 % 80 % 55 % ìì Recours à des outils technologiques dédiés 25 % 21 % 10 % ì Une part significative de groupes demeure « réticente » à la mise en place d’une démarche structurée sur le contrôle interne et la gestion des risques. Ainsi, près de 30 % des sociétés du SBF 120 indiquent ne pas avoir de cartographie des risques mise à jour annuellement. CAC 40 10 % 25 % SBF 80 2/3 des sociétés Près de 10 % des groupes du CAC 40 (25 % du SBF 80) ne disposent Pour nuancer ce tableau, les Midcaps enregistrent de nets progrès : pas d’un référentiel de contrôle interne ni d'un processus 2 sociétés sur 3 ont mis en place des référentiels de contrôle d'évaluation robuste. interne. Un contexte technologique en rupture La question n’est plus de savoir si les entreprises doivent moderniser Face à de telles opportunités dans l’analyse des risques, et digitaliser leur gestion des risques, mais de qualifier les outils qui les administrateurs doivent retenir deux axes de réflexion : serviront leurs intérêts face à une offre de solutions technologiques de • s’assurer que la société dispose d’outils modernes et performants plus en plus large. pour détecter et évaluer les nouveaux risques à tous les niveaux Certaines solutions (dites « GRC » : Gouvernance, Risque et du processus de gestion des risques, notamment via l’analyse de Conformité) permettent notamment de partager des référentiels données ; de processus risques et contrôles, de consolider les évaluations de • être de plus en plus exigeants sur l’intelligence des données qui risques/contrôles et de piloter les plans d’action. En 2017 et 2018, les leurs sont communiquées : cartographies des risques de plus nouvelles réglementations plaçant les risques au cœur de leur dispositif en plus précises et quantifiées (exposition du groupe, détection ont accéléré la diffusion de ces outils GRC et conduit les éditeurs à en d’anomalies, analyse des occurrences, etc.), tableaux de bord élargir le périmètre fonctionnel. interactifs des risques au-delà de simples compilations de données, etc. Les solutions d’analyse de données permettent de mesurer l’exposition aux risques, voire de construire des modèles prédictifs La gestion des risques se veut désormais exhaustive, décloisonnée, et de détection de nouveaux risques. À moyen terme, l’intelligence fortement outillée et prédictive. artificielle permettra de traiter et d'analyser une masse d’informations de plus en plus large et d'orienter la gestion des risques vers la détection de signaux faibles ou la prédiction d'occurrences.
4 58 % Partage de la valeur : un nouvel horizon pour la Gouvernance ? 15 % 18 % 15 % 8% 6% Information claire Information sur l'écart Existence d'un Comité Partage sur la politique de rémunération spécialisé « des parties de la valeur de partage de la valeur hommes/femmes prenantes » au sein du Conseil 41 % CAC 40 19 % 15 % SBF 80 6% « 83 % des Français estiment Partage de la valeur inclu dans Représentation des salariés dans les 1 les thèmes de travail du Conseil Conseils au-delà des exigences légales que le partage de la valeur au sein de l’entreprise et avec ses parties Au cours des 12 derniers mois, le rôle et la finalité de l’entreprise, par-delà la nécessaire prenantes n’est pas équitable. recherche de profits, sont devenus des enjeux importants de Gouvernance. Plusieurs pistes et Bonne nouvelle, le sujet du partage recommandations pour favoriser un meilleur équilibre entre les parties prenantes de l’entreprise de la valeur, en tant qu’enjeu de ont vu le jour : Gouvernance, de cohésion interne et • Le Code AFEP-MEDEF recommande que le Conseil « s’attache à promouvoir de réputation, commence à être pris la création de valeur sur le long terme ». en considération par les entreprises • Le rapport Notat-Sénard de la mission « Entreprise et intérêt général » propose d’élargir et par les régulateurs. l’objet social de l’entreprise, d'accroître la représentation des salariés au sein des Conseils Mais il nous semble indispensable et de créer des Comités indépendants en charge des parties prenantes. d’aller plus loin, sans tarder. » Une proportion significative d’entreprises cotées a déjà pris en compte ces évolutions dans leurs Alexandre Malafaye pratiques de Gouvernance et leur communication réglementée dès 2018. L’information fournie Président de Synopia dans les documents de référence est hétérogène, plutôt tirée par les plus grands groupes mais comporte également des « pépites » innovantes et de grande qualité de la part d’émetteurs de taille moyenne. 1. Cf. sondage Ifop pour Synopia d’avril 2018.
Top 5 des bonnes pratiques identifiées au sein des entreprises du SBF 120 Le partage de la valeur est inscrit Les intérêts et attentes des Un Comité des parties prenantes est dans la stratégie à long terme différentes parties prenantes sont en place avec un rôle actif, une feuille de l’entreprise et fait partie de pris en compte concrètement de route et des indicateurs l’agenda des travaux du Conseil. dans les chartes éthiques. de performance. Les indicateurs de performance Les administrateurs salariés autour du partage de la valeur sont impliqués sur l’ensemble sont définis et suivis. des travaux du Conseil (même lors des réunions informelles). Quelques axes de réflexion Rémunérations : le salaire médian, ratio du partage de la valeur ? pour aller plus loin Après le Say on Pay, la future loi Pacte risque d’imposer de nouvelles obligations aux entreprises en matière d’information • Étudier la création d’un label sur le partage de la valeur au niveau sur la rémunération et le partage de la valeur. En France, font européen avec un ensemble restreint de critères objectifs à entre autres débats, le salaire médian et les difficultés de sa atteindre. mise en œuvre. • Intensifier l’ouverture des Conseils aux administrateurs salariés. Aux États-Unis, où le Pay Ratio1 est entré en vigueur cette année, ce ratio accepte des exceptions. Certaines d’entre • Définir des règles de conduite fiscale qui respectent les intérêts elles sont accordées par l’autorité de régulation, la Security de l’ensemble des parties prenantes. and Exchange Commission (SEC). Par exemple, l’exclusion du calcul jusqu’à 5 % des salariés dont le salaire est inférieur à un • Renforcer les règles de conduite relatives à l’origine des montant minimum a été adopté par 24,5 % des entreprises de approvisionnements et à la sélection des fournisseurs. l’indice Russell 3000. D’autres aménagements ont été initiés par les entreprises elles-mêmes. Ainsi, 9,4 % d’entre elles ont • Formaliser des règles de conduite pour la sélection et le contenu des introduit des ratios supplémentaires pour expliquer la différence contrats de travail qui respectent l’ensemble des parties prenantes. élevée entre salaire médian et rémunération du dirigeant. Et près de 3 % des entreprises ont d’abord déterminé un échantillon médian des salariés à prendre en compte. 1. Pay Ratio : ratio permettant de comparer le salaire médian des salariés d'une entreprise à la rémunération du dirigeant.
EY | Audit | Conseil | Fiscalité & Droit | Transactions Contacts EY EY est un des leaders mondiaux de l’audit, du conseil, de la fiscalité Thierry Moreau et du droit, des transactions. Partout dans le monde, notre expertise Directeur Associé et la qualité de nos services contribuent à créer les conditions de la thierry.moreau@fr.ey.com confiance dans l’économie et les marchés financiers. Nous faisons +33 1 46 93 50 01 grandir les talents afin qu’ensemble ils accompagnent les organisations vers une croissance pérenne. C’est ainsi que nous jouons un rôle actif Jeremy Thurbin dans la construction d’un monde plus juste et plus équilibré pour nos Associé équipes, nos clients et la société dans son ensemble. jeremy.thurbin@fr.ey.com +33 1 46 93 85 42 EY désigne l’organisation mondiale et peut faire référence à l’un ou plusieurs des membres d’Ernst & Young Global Limited, dont chacun Denis Thibon est une entité juridique distincte. Ernst & Young Global Limited, Associé société britannique à responsabilité limitée par garantie, ne fournit denis.thibon@fr.ey.com pas de prestations aux clients. Retrouvez plus d’informations sur notre +33 1 46 93 68 01 organisation sur www.ey.com. Dominique Pageaud © 2018 Ernst & Young et Associés. Associé Tous droits réservés. dominique.pageaud@fr.ey.com +33 1 46 93 75 63 Studio EY France — 1807SG428. Score France n° 2018-056. Victor Malbay Crédit photo : freepik, shutterstock. Chef de projet ED : NONE. victor.malbay@fr.ey.com Ce panorama a valeur d’information générale et ne saurait se substituer à un conseil +33 1 46 93 42 96 professionnel en matière comptable, fiscale ou autre. Pour toute question spécifique, vous devez vous adresser à vos conseillers. ey.com/fr Une étude réalisée en partenariat avec Labrador Contacts Labrador Caroline Bautz La mission du Groupe Labrador est de faire aimer les entreprises en Directrice Groupe du Pôle Conseil inventant une information d'entreprise de confiance, qui crée de la et Communication Réglementée valeur pour ses clients et de la préférence pour leurs publics. Labrador Labrador Conseil rassemble plus de 40 expertises métiers, structurées autour d'un +33 1 53 06 63 53 laboratoire de recherche et de deux agences : Labrador Information bautz.c@labrador-company.com Design (Agence Conseil en communication réglementée et ergonomie de lecture) et Labrador Language Services (Agence de Langage Clair Julia de Queiros et Traduction). Responsable Conseil, Labrador Maverick est le laboratoire de recherche en information Études et Transparence d'entreprise du Groupe. Il rassemble, teste et diffuse les connaissances Labrador Conseil et innovations qui valorisent durablement l'information d'entreprise +33 1 53 06 80 29 réglementée et sensible. dequeiros.j@labrador-company.com
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