PANORAMA DE PRESSE - BORDEAUX METROPOLE 26/03/2015 10h53 - Panorama réalisé avec Pressedd - Gérard Chausset
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SOMMAIRE DEPLACEMENTS (1 article) Ravezies vit sans parking (558 mots) LAURIE BOSDECHER L’heure de l’embauche a sonné. 9 h 15. Le trafic commence Page 6 à… jeudi 26 mars 2015 DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET AMENAGEMENT (9 articles) Centres-villes : élus et gouvernement se mobilisent (620 mots) Assister, impuissant, au naufrage de son centre-ville : un cauchemar d'élu Page 8 jeudi 26 mars 2015 municipal. Année après année, les « vitrines blanches », ces loc… La mairie de Paris veut relancer la Semaest (448 mots) Paris, colosse commercial présente encore des zones grises. Dans certains Page 9 jeudi 26 mars 2015 quartiers défavorisés, les commerces ferment sans repreneur : la… Trois initiatives locales (277 mots) Page 10 A Angoulême, le stationnement est devenu gratuit … jeudi 26 mars 2015 Airbus se désengage encore plus de Dassault Aviation (655 mots) Discours de l'ambassadeur d'Inde en France lors de la cérémonie de livraison des Page 11 jeudi 26 mars 2015 deux premiers Mirage 2000 aux autorités i… Ford convoque un CE extraordinaire BLANQUEFORT Les syndicats de l’usine FAI de Blanquefort sont (61 mots) Page 13 jeudi 26 mars 2015 Ford convoque un CE extraordinaire … L’agro-innovation passe en phase 2 (280 mots) Le pôle de compétitivité Agri Sud-Ouest Innovation se réunit ce matin à Page 14 Gradignan (Gironde). Dominique Reynié, professeur à… jeudi 26 mars 2015 Le chômage à la hausse (601 mots) PIERRE TILLINAC Le chômage repart à la hausse. L’embellie de janvier aura été… Page 15 jeudi 26 mars 2015
« Sud Ouest » lance sa newsletter éco À compter du 30 mars, « Sud Ouest » éditera trois fois par semaine, (465 mots) Page 16 jeudi 26 mars 2015 « Sud Ouest » lance sa newsletter éco À compter du 30 mars, « Sud Ouest » édi… Des pousses bien actives (488 mots) AUDE BOILLEY C’est une somme de petites entreprises qui ne connaissent pas la… Page 17 jeudi 26 mars 2015 ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE (2 articles) Paris mobilise 30 villes européennes sur les questions climatiques (492 mots) Page 19 jeudi 26 mars 2015 Les trois capitales vont acheter en commun de petits utilitaires électriques, notamment. Qu… Des parades contre le coût énergétique (575 mots) DOMINIQUE ANDRIEUX Le forum sur les économies d’énergie, une première à Page 20 Floir… jeudi 26 mars 2015 POLITIQUE. VIE DES INSTITUTIONS (9 articles) Les départements hésitent à augmenter les impôts (630 mots) Difficile d'afficher des hausses d'impôts avant une élection. Une vingtaine de Page 22 jeudi 26 mars 2015 conseils gé… La gauche part favorite (583 mots) CHRISTINE MORICE Ils veulent tous séduire les nombreux abstentionnistes du Page 23 pr… jeudi 26 mars 2015 Le PCF veut « battre la droite »(300 mots) Il n’y aura pas d’élus du Front de gauche dans la prochaine assemblée Page 24 départementale de Gironde. Ses listes se sont présent… jeudi 26 mars 2015 Les tandems finalistes soumis à la question (1139 mots) RECUEILLI PAR DOMINIQUE ANDRIEUX ET YANNICK DELNESTE … Page 25 jeudi 26 mars 2015
La banque des collectivités territoriales entre en action mercredi 25 mars 2015 (858 mots) Page 27 Dans le jargon des marchés financiers, on appelle cela un flyer. Entendez, en bon français, un formidable succès, une opéra… Bordeaux 1 : vieux duel entre trentenaires (489 mots) Ils s’emportent régulièrement l’un contre l’autre dans l’arène municipale. Devant Page 29 les caméras de TV7, dans les locaux de " … jeudi 26 mars 2015 Les Verts pour le vote socialiste (346 mots) " Nous appelons nos sympathisants à reporter leur vote sur le candidat de gauche, Page 30 pour que la majorité départementale reste… jeudi 26 mars 2015 A nouveau condamné (842 mots) DOMINIQUE RICHARD Il n’y a pas si longtemps, Ludovic Freygefond, l’ancien Page 31 esp… jeudi 26 mars 2015 Un fauteuil, des envies (977 mots) STELLA DUBOURG A trois jours du second tour des élections départementales, Page 33 le… jeudi 26 mars 2015 URBANISME - LOGEMENT (2 articles) Des logements neufs à saisir Demain, samedi et dimanche, sur les allées de Tourny, le logement neuf (56 mots) Page 36 jeudi 26 mars 2015 Des logements neufs à saisir Demain, samedi et dimanche, sur les allées de To… Promotion immobilière : une embellie durable ? (443 mots) Le Salon du logement neuf de Bordeaux ouvre ses portes demain. C’est l’occasion Page 37 pour Alain Ferrasse, président de la Fédéra… jeudi 26 mars 2015
jeudi 26 mars 2015 Édition(s) : Libournais / Haute Gironde, Gironde / Arcachon, Gironde / Langonnais / Réolais / E2M, Gironde / Médoc Page 20 558 mots Ravezies vit sans parking BORDEAUX-NORD Faute de places de stationnement, les salariés véhiculés travaillant dans le quartier utilisent le parc relais censé servir aux usagers des bus et des tramways L AURIE BOSDECHER adjointe au maire de Bordeaux, en sorber toutes les voitures de leurs sa- charge de ce secteur. Les riverains lariés. L’heure de l’embauche a sonné. aussi ont des problèmes de station- 9 h 15. Le trafic commence à se flui- nement. » Réunion inter-entreprises difier sur l’immense carrefour de Ra- vezies, au nord de Bordeaux. Tout Ravezies, construit sur des terres ma- « Dans ce nouveau quartier, nous autour du rond-point, sur les délais- récageuses, n’a pas de parking sou- avons misé sur les transports en sés de voirie et les plateaux herbeux, terrain. Ceux en surface sont peu commun, relate Nathalie Delattre. Il des véhicules sont stationnés. Parfois nombreux. Celui de la gare a récem- y a le tramway, des lignes de bus, une en vrac, à cheval sur des escaliers. ment été condamné. Il est destiné à station de vélo en libre-service. Les Scène étrange dans ce quartier léché, un projet immobilier. entreprises étaient prévenues lors- cerné par des immeubles neufs. qu’elles sont arrivées qu’il n’y avait pas de parking. » « Le stationnement, dans le quartier, c’est le point noir », raconte ce sa- Changer ses modes de déplacement larié d’Orange dont la direction ré- ne semble pas si évident. Le Club des gionale est installée sur les allées de entreprises de Bordeaux va réunir les Boutaut, le long de la ligne C du acteurs professionnels du quartier tramway. Il vient habituellement en mi-avril pour tenter de faire avancer scooter. Mais les jours de pluie et de le dossier. Vendredi dernier, 9 heures : stationne- froid, comme ce vendredi, il sort sa ment anarchique autour de l’immense voiture du garage. rond-point du quartier. PHOTO PHI- Quelles solutions envisager ? Covoi- LIPPE TARIS turage interentreprises ? Ouverture Faute de place de stationnement, il Face à l’invasion des voitures, dans de parkings privés de riverains du- fait comme de nombreuses per- les rues du Bouscat, à proximité, des rant la journée ? « Nous en sommes sonnes travaillant dans le quartier. pointillés bleus ont fait leur appari- juste au stade de la réflexion », in- Le matin, il se rend au parc relais de tion sur la chaussée. Il faut utiliser un dique André Reix, responsable des Ravezies et prend un Tickarte pour disque pour y laisser son véhicule. Ce questions de mobilité au Club des en- la journée au prix de 4,30 €. Seule dispositif limite à 1 h 30 la durée de treprises. contrainte : pour pouvoir ressortir le stationnement. soir du parking destiné aux usagers « On ne construira pas de parcs de du réseau TBC, ce salarié doit com- Des centaines de personnes vivent à stationnement dans ce secteur, pré- poster son billet dans le tramway. Ravezies. D’autres centaines y tra- vient l’élue bordelaise. J’ai confiance « Tout le monde connaît l’astuce vaillent au quotidien à Ravezies. dans le club pour faire progresser la dans le secteur », confie-t-il. Ajoutez le centre régional RSI (Ré- situation. Mais si ça ne marche pas, gime social des indépendants), Eif- on passera au stationnement payant. Riverains excédés aussi fage, Gaz de Bordeaux, la Saft, BNP À titre personnel et pour les habi- Paribas, Orange, Nexity, le centre tants du quartier, je n’y suis pas favo- C’est dire la galère que vivent les sa- Pôle emploi de Bordeaux Nord… rable. » ■ lariés du quartier. « Ils ne sont pas Quelques-unes de ces entreprises ont les seuls, tempère Nathalie Delattre, un parking privé mais qui ne peut ab- Parution : Quotidienne Tous droits réservés Sud Ouest 2015 Diffusion : 261 566 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 3E3E23B07E80FA00F01830709909615E15C2987AE04077EF753CA42 ↑ 6 Audience : 1 053 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
N° 21906 jeudi 26 mars 2015 Page 25 620 mots PME & RÉGIONS—COMMERCE Centres-villes : élus et gouvernement se mobilisent De nouveaux décrets d'application réforment les aides aux commerces.Les élus vont disposer d'une nouvelle base de données interactive. A ssister, impuissant, au naufrage en périphérie au seul motif qu'il vaux. La nouvelle loi artisanat com- de son centre-ville : un cauche- constituerait une concurrence dé- merce et TPE pose un cadre : pas plus mar d'élu municipal. Année après an- loyale aux boutiques du centre. Reste de 10 % de hausse, même après tra- née, les « vitrines blanches », ces lo- donc à agir sur le centre-ville. vaux… Une batterie de mesures ont caux commerciaux vacants suite au L'association des maires de France a été prévues pour soutenir les com- départ des commerçants, se multi- publié hier un « Guide du commerce merces. Un décret en cours de pu- plient. Selon l'observatoire Procos, le de centre-ville » truffé de conseils et blication réforme ainsi le Fisac, cette taux de vacance aurait grimpé de 5,8 d'exemples. On y apprend par enveloppe versée pour la revitalisa- à 7,2 % entre 2001 et 2013. Le phéno- exemple que Tours ou Coulommiers tion des commerces, devenue une mène n'est pas neuf, mais il (Seine-et-Marne) ont réalisé des manne pour les élus - la Haute-Nor- s'accélère dans les villes moyennes - diagnostics commerciaux poussés, mandie a récolté 8 millions d'euros les métropoles sont épargnées. A que Limoges a rénové 1.200 façades pour ses 23.600 commerces. Entre Vierzon, Alençon, Chateauroux ou et Cran-Gevrier (Haute-Savoie) pré- saupoudrage, clientélisme et manque Béziers, un magasin sur quatre a son empté 4 locaux commerciaux. Les de réactivité, son fonctionnement rideau de fer baissé. « C'est souvent commerçants aussi s'organisent. A laissait à désirer. Le système de gui- le même schéma. Des élus locaux ont Nancy, le départ successif de deux chet sera donc remplacé par un appel voulu compenser la perte d'emploi grandes enseignes (Go Sport et Dar- à projet, lancé dans les prochains industriel lié à la fermeture d'une ty) du centre, bientôt suivi d'autres, jours. Le cabinet de la secrétaire usine, par de l'emploi tertiaire, en ac- a provoqué un électrochoc et la créa- d'Etat au Commerce Carole Delga a ceptant l'ouverture d'un centre com- tion d'une association de promotion. aussi obtenu une stabilisation de mercial. Mais cette réponse de court Certes, « le taux de vacance des lo- l'enveloppe à 17 millions d'euros, terme est ensuite nuisible pour les caux commerciaux n'est que de 5 %, autres commerces », raconte Pascal contre 7 % en moyenne », relativise Enfin, le texte met deux nouveaux Madry, le délégué général de Procos. Sébastien Duchowicz, président des outils à disposition des élus : Icode, Sans atteindre ces extrêmes, le phé- Vitrines de Nancy. Mais la flambée disponible aujourd'hui (voir-ci nomène gagne du terrain, porté par des loyers - de 4.000 euros à 9.000 contre), et à plus long terme des l'essor des drive, des centres com- euros pour une cellule - et le refus « contrats de revitalisation commer- merciaux, la baisse de la consomma- de louer de certains bailleurs accen- ciale et artisanale », qui leur permet- tion et la flambée des loyers. tuent la désertification. tront d'accroître leurs compétences pendant cinq ans sur certaines zones Les élus peuvent-ils endiguer la Dans de nombreuses villes, la flam- en difficulté. ■ vague ? Certains s'y essaient. Règles bée des baux commerciaux pose pro- européennes obligent, il leur est blème : + 3 % l'an passé, + 8 % en par Laurence Albert, P. A et . théoriquement impossible de refuser quatre ans, et souvent, bien davan- l'ouverture d'un centre commercial tage - supérieures à 30 % - après tra- Parution : Quotidienne Tous droits réservés Les Echos 2015 Diffusion : 125 172 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 3C34F3EA7A000A05C05F32704201D13612626C7DF0CE7F780818E0A ↑ 8 Audience : 558 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
N° 21906 jeudi 26 mars 2015 Page 25 448 mots PME & RÉGIONS—COMMERCE La mairie de Paris veut relancer la Semaest La société d'économie mixte parisienne rachète et rénove des locaux pour y installer des com- merçants de proximité. P aris, colosse commercial dier Dely. La Sem agit, soit directe- Travailler avec les présente encore des zones ment en rachetant des locaux, soit grises. Dans certains quartiers défa- indirectement en faisant pression sur bailleurs sociaux vorisés, les commerces ferment sans des bailleurs - qu'elle menace de pré- Côté finances, dix ans après le lan- repreneur : la capitale compte 7.659 emption - pour qu'ils louent à cer- cement de la première vague de pro- locaux vacants. Mais elle présente tains commerçants. Elle modernise jet, l'avance de fond de 58 millions aussi quelques « poches » de mono- les locaux rachetés, pour y installer d'euros consentie par la mairie a activité, dont l'existence pèse sur les les commerçants de son choix. presque été intégralement rembour- riverains : informatique dans le 12e sée : 43 commerces rachetés par la arrondissement, grossistes chinois Depuis 2004, quelque 300 commerces ville ont été revendus aux commer- en textile dans les 10e et 11e. Enfin, ont ainsi été « revitalisés », soit par çants eux-mêmes et 58 autres à des certains arrondissements voient dis- rachat, soit par protocole d'accord foncières qui se sont engagées à paraître des commerces qui ont fait avec le bailleur. En trois ans, le taux conserver la spécialisation. Une se- leur histoire, comme les libraires de vacance commerciale a chuté de conde vague, portant sur une enve- dans le quartier Latin. 9,6 à 9,1 % à Paris. « La baisse de la loppe de 30 millions d'euros est en vacance et de la monoactivité est cours jusqu'en 2020. La mairie réflé- Des problèmes auxquels la ville tente sensible dans certains quartiers, - 20 chit à une troisième vague, lancée de remédier par le biais de sa société à - 40 % », se félicite Olivia Polski, l'an prochain, moyennant une enve- d'économie mixte, la Semaest. De- l'adjointe au maire chargée du com- loppe de 38 millions d'euros. Elle puis 2004, par le biais des opérations merce, évoquant une baisse de 40 % veut aussi travailler avec les bailleurs « Vital Quartier », elle modifie la des vacances dans le quartier de Bel- sociaux, qui possèdent au moins physionomie de certaines rues en y leville, de 35 % dans le 11e arron- 6.000 locaux commerciaux en pied réintroduisant de petits commerces dissement ou 20 % dans le quartier d'immeubles. ■ indépendants de proximité. « En mo- Saint-Denis. D'autres opérations difiant 5 % des boutiques d'un quar- sont plus fragiles, comme celle me- par L. A. tier, on peut changer toute la zone », née auprès des libraires parisiens. assure le directeur de la Semaest, Di- Parution : Quotidienne Tous droits réservés Les Echos 2015 Diffusion : 125 172 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 7E33D35D7D20350B90FB3380AB0DE1961AE21F7C5089721109AB6ED ↑ 9 Audience : 558 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
N° 21906 jeudi 26 mars 2015 Page 25 277 mots PME & RÉGIONS—COMMERCE Trois initiatives locales A Angoulême, le stationnement euros par an. « Il y a davantage de Avec ses 45.000 habitants, Bayonne est devenu gratuit monde, on peut espérer une augmen- est à la fois au coeur d'un bassin de tation du chiffre d'affaires », explique 200.000 âmes et une cité touristique. Brigitte Randazzo, présidente de Mais la population, elle, a tendance à l'association de commerçants. En re- préférer les centres commerciaux de vanche, l'élue EELV Françoise Cou- périphérie. Depuis vingt ans, la mu- tant fustige « une mesure démago- nicipalité a entrepris de réhabiliter gique. La revitalisation passe d'abord les quartiers anciens. « La revitalisa- par un centre-ville agréable. Ce n'est tion des commerces traditionnels pas la voiture qui va le permettre ». F. participe de cet effort », rappelle le N. maire, Jean-René Etchegaray. Outre la création d'un Office du commerce A Bayonne, l'urbanisme au secours et de l'artisanat, soutenu par la CCI et du centre-ville les commerçants (animation, e-com- A Angoulême, le stationnement est de- venu gratuit merce…), la ville a créé des parkings et des navettes gratuites. Reste à sa- C'est une des premières mesures du voir si le centre résistera à l'arrivée de maire UMP d'Angoulême, Xavier deux nouveaux centres commerciaux Bonnefont : la gratuité du stationne- et un Ikéa en périphérie. P. E. ■ ment le soir et le samedi après-midi. Une mesure demandée de longue date par les commerçants pour revi- taliser un centre-ville souffrant de la présence de 4 zones commerciales en A Bayonne, l'urbanisme au secours du périphérie. Et qui coûtera 350.000 centre-ville Parution : Quotidienne Tous droits réservés Les Echos 2015 Diffusion : 125 172 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 7632A3537C004206308F32403E0AE10B1B626D7C2067718D2932B85 ↑ 10 Audience : 558 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
N° 21906 jeudi 26 mars 2015 Page 19 655 mots INDUSTRIE & SERVICES—AERONAUTIQUE Airbus se désengage encore plus de Dassault Aviation L'ex-EADS a cédé une deuxième tranche du capital de Dassault dont il détient moins de 25 % dé- sormais. Discours de l'ambassadeur d'Inde des avions de combat, les deux indus- en France lors de la cérémonie de triels n'ont jamais réussi à s'entendre livraison des deux premiers Mi- dans les drones, ces aéronefs sans pi- rage 2000 aux autorités indiennes, lote à bord, même s'ils ont fini par si- à Istres le 25 mars. gner une paix des braves, dans ce do- maine, pour éviter de se faire sortir Le Rafale qui a trouvé son premier de l'histoire par les Américains. Discours de l'ambassadeur d'Inde en client export avec l'Egypte, France lors de la cérémonie de livrai- l'Indonésie qui se déclare intéressée Portant sur 8 % des actions, cette son des deux premiers Mirage 2000 aux autorités indiennes, à Istres le 25 par l'avion de combat, l'Inde qui première cession s'était faite en to- mars. Photo : Photo Dassault Aviation/ prend livraison de ses deux premiers talité de gré à gré avec Dassault au P. Sagnes Mirage 2000 modernisés, les ventes prix de 980 euros l'action, soit un peu de Falcon qui reprennent de moins de 1 milliard d'euros. L'Etat « Une communication l'altitude… Dassault a le vent en n'avait pas fait jouer son droit de pre- de plus en plus poupe et cela se voit en Bourse, mier refus, mais en avait profité pour même si le faible flottant avait un ef- sécuriser ses intérêts stratégiques financière » fet dopant sur le cours : à 1.240 eu- sans bourse délier (« Les Echos » du « On est contents. C'est un succès ros, l'action a gagné près de 17 % de- 1er décembre). pour Airbus et pour Dassault », s'est puis le 1er janvier et plus de 23 % en félicité Eric Trappier, le PDG du fa- un an. La suite était inscrite puisque Airbus bricant du Rafale. Si la vente du Ra- avait alors fait part de son intention fale a aidé à placer les actions, c'est Les investisseurs ont, donc répondu de procéder d'ici à mi-2015 à la vente surtout la réussite des avions civils présent hier, et mieux encore, au pla- de 10 % supplémentaires, voire da- Falcon et le positionnement très cement par Airbus d'une deuxième vantage. C'est donc la deuxième op- haute technologie du groupe qui a at- tranche du capital de l'avionneur : tion qui a été privilégiée. Et, comme tiré. fixé à 15 % le matin quand il a été prévu aussi, Dassault a participé à ce annoncé, ce placement a été porté à deuxième placement, à hauteur de 5 Reste que pour Dassault, cette opé- 17,5 % dans l'après-midi même. Il a % de son capital, toujours au prix ration marque une évolution impor- rapporté en tout 1,64 milliard maximal de 980 euros l'action. Au tante. Même si la famille éponyme d'euros, sans compter l'option de terme de l'opération, la participation reste maître à bord, l'avionneur doit surallocation de 1,3 % réservée aux d'Airbus dans Dassault est descendue désormais compter avec des investis- teneurs de livres. à 24,6 %, et le flottant a fait un bond seurs à son capital. Habitué à en dire spectaculaire en passant de 1,9 % à le minimum sur ses comptes, il va de- En fin d'année dernière, l'ex-EADS 14,4 % ! voir être plus disert dans sa commu- avait enclenché son désengagement nication financière. Inconnu jusque- de Dassault, conformément à sa vo- là, le mot « road show » fait désor- lonté de monétiser tout ou partie de mais partie de son vocabulaire ! « On ses 46,3 %, une participation récupé- ne change pas, mais on va évoluer rée au fil de l'histoire de la consolida- tranquillement vers une communica- tion aéronautique franco-allemande tion de plus en plus financière », re- mais désormais jugée non straté- connaît Eric Trappier, prêt à rencon- gique : concurrents sur le créneau ↑ 11
trer ses nouveaux actionnaires régu- par Alain Ruello lièrement. ■ Parution : Quotidienne Tous droits réservés Les Echos 2015 Diffusion : 125 172 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 6D37637170B0CA03901430E07006F1271B02D17B30F474A217C5811 ↑ 12 Audience : 558 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
jeudi 26 mars 2015 Édition(s) : C.U.B. Rive Droite, Bordeaux rive gauche Page 16 61 mots Ford convoque un CE extraordinaire BLANQUEFORT Les syndicats de l’usine FAI de Blanquefort sont F ord convoque un CE extraordinaire BLANQUEFORT Les syndicats de l’usine FAI de Blanquefort sont convoqués à un Comité d’entreprise extraordinaire mardi 1er avril. Ils y rencontreront Dirk Heller, le directeur industriel européen. Ils en avaient exprimé le souhait lors de leur ré- cente mobilisation. ARCHIVES « SO » ■ Parution : Quotidienne Tous droits réservés Sud Ouest 2015 Diffusion : 261 566 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 243323BF7F70FD0F70823F80E70E21D41E324C7690A37593C1A3C2C ↑ 13 Audience : 1 053 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
jeudi 26 mars 2015 Édition(s) : Gironde / Médoc, Gironde / Arcachon, Gironde / Langonnais / Réolais / E2M, C.U.B. Rive Droite, Page 8 280 mots L’agro-innovation passe en phase 2 PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ Agri Sud-Ouest veut mesurer les retombées des projets qu’il soutient L e pôle de compétitivité Agri teur compte 200 000 emplois dans les service aux adhérents », estime son Sud-Ouest Innovation se réunit deux régions, soit autant que président Daniel Segonds. Après la ce matin à Gradignan (Gironde). Do- l’aéronautique. phase « usine à projets » vient la minique Reynié, professeur à phase « usine à produits ». Le finan- Sciences Po, parlera des opportunités cement sera sélectif et privilégiera d’un monde globalisé pour les projets relevant de l’économie l’agroalimentaire du Sud-Ouest de- circulaire (pas de gâchis), améliorant vant Martin Malvy et Alain Rousset, l’efficacité des systèmes et process de respectivement présidents des Ré- production ou visant une utilisation gions Midi-Pyrénées (qui a lancé le optimale de la ressource pôle en 2007) et Aquitaine (qui l’a re- (l’agroécologie). Des indicateurs en joint en 2012). mesureront les retombées écono- miques et sociales. Agri Sud-Ouest Innovation compte 327 adhérents (+ 8 % en 2014), dont L’innovation devra enfin concerner 228 entreprises parmi lesquelles 92 en priorité certaines filières : maïs, % sont des PME ou des entreprises soja, tournesol, pomme, fraise, vigne, de taille intermédiaire. Depuis 2007, canards gras et ovins. Des contacts le pôle a labellisé 331 projets et les ont été pris avec d’autres pôles a financés à hauteur de 114 M€. En agroalimentaires en vue d’une mu- incluant les investissements appor- Dominique Reynié, invité du pôle Agri tualisation de certains projets. tés par les entreprises elles-mêmes, S.-O. PHOTO C. DAUMERIE ce sont 730 M€ qui sont allés à Le pôle, dont le budget annuel est de Michel Monteil ■ l’innovation agroalimentaire. Le sec- 1,4 M€, doit désormais « changer son Parution : Quotidienne Tous droits réservés Sud Ouest 2015 Diffusion : 261 566 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 293D43927050030F90583B809208D19B1442CE78C06D7C7EE92EEB5 ↑ 14 Audience : 1 053 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
jeudi 26 mars 2015 Édition(s) : Dordogne Bergerac / Sarlat, Saintes / Royan, Lot et Garonne, Libournais / Haute Gironde, C.U.B. Rive Droite… Page 7 601 mots EMPLOI EN AQUITAINE COMME AILLEURS EN FRANCE, LE NOMBRE DE DEMANDEURS D’EMPLOI SANS ACTIVITÉ AUGMENTE EN FÉVRIER APRÈS AVOIR DIMINUÉ EN JANVIER Le chômage à la hausse Exception en Poitou-Charentes P IERRE TILLINAC Le chômage des jeunes baisse la situation touche tous les départe- ments : + 0,3 % en Dordogne, + 0,4 % Le chômage repart à la hausse. Hier, devant des militants socialistes en Gironde et dans les Pyrénées-At- L’embellie de janvier aura été de à Fresnes (Val-de-Marne), Manuel lantiques, + 0,6 % en Lot-et-Garonne, courte durée. Les chiffres publiés Valls a répété une fois de plus que + 1,3 % dans les Landes. Catégories hier, quelques jours avant le second seule une croissance bien établie per- A, B et C confondues, la région comp- tour des élections départementales, mettrait d’assurer l’inversion de la tait, à la fin de février, 279 213 ins- montrent que le nombre de deman- courbe imprudemment promise par crits au Pôle emploi. Une augmenta- deurs d’emploi retrouve à peu près le François Hollande : « Nous savons tion de 0,8 % sur un mois et de 8,1 % niveau record atteint fin 2014 pour la parfaitement que tant que nous sur un an. catégorie A (sans aucune activité). n’avons pas une croissance plus forte, autour de 1,5 %, il est difficile Les chiffres en région À la fin du mois de février, le nombre de créer de l’emploi, d’autant plus de demandeurs d’emploi n’ayant que nous avons beaucoup de jeunes Dans ce contexte, Poitou-Charentes exercé aucune activité s’élevait à qui rentrent sur le marché de fait un peu figure d’exception. Le 3,49 millions pour la France métro- l’emploi. » nombre de demandeurs d’emploi de politaine, très près des 3,5 millions catégorie A, qui avait enregistré une du mois de décembre de l’année pré- Pour le mois de février, la seule baisse de 0,6 % en janvier, continue cédente. Ce chiffre représente une bonne nouvelle concerne le chômage de reculer en février (– 0,4 %). Mais, hausse de 0,4 % par rapport au mois des jeunes. Il continue de baisser sur un an, la progression reste supé- précédent et de 4,6 % sur un an. pour le deuxième mois d’affilée (– rieure au national (+ 4,8 %). Dans les 0,3 %), une tendance qui vient confir- quatre départements de la région, Si l’on ajoute à la catégorie A les de- mer, pour le gouvernement, le succès seule la Vienne est orientée à la mandeurs d’emploi ayant exercé une des dispositifs mis en place. hausse. La baisse est de 0,4 % en activité réduite (catégories B et C), le Charente-Maritime et de 0,9 % en nombre de chômeurs atteint un nou- En Aquitaine, le chômage progresse Charente et dans les Deux-Sèvres. veau record, avec un total de 5,26 plus vite qu’au niveau national. Le Pour les catégories A, B et C, la pro- millions de personnes en métropole. nombre de demandeurs d’emploi de gression s’établit à 0,2 % sur un mois Le nombre de demandeurs d’emploi catégorie A augmente en février de et 7,1 % sur un an pour l’ensemble de des catégories A, B et C, qui avait 0,5 % par rapport au mois précédent la région. ■ poursuivi sa hausse en janvier, pro- (+ 5,7 % sur un an). Fin février, gresse de 0,6 % en février (+ 6,5 % sur 178 571 personnes étaient inscrites un an). au Pôle emploi. Cette dégradation de Parution : Quotidienne Tous droits réservés Sud Ouest 2015 Diffusion : 261 566 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 2D3C03457960B10210173E10C409D13513523D7C60997966B452E8F ↑ 15 Audience : 1 053 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
jeudi 26 mars 2015 Édition(s) : Charente, La rochelle / Rochefort, Saintes / Royan Page 9 465 mots « Sud Ouest » lance sa newsletter éco À compter du 30 mars, « Sud Ouest » éditera trois fois par semaine, « Sud Ouest » lance sa newsletter éco sa stratégie d’intégration de toute la « Braemar » mettra le cap sur Bor- chaîne de l’acte de construire. deaux demain dans la nuit. À compter du 30 mars, « Sud Ouest » éditera trois fois par semaine, les La Monnaie de Paris en repli Alila construit en Sud-Aquitaine lundi, mercredi et vendredi, une newsletter dédiée à l’information La Monnaie de Paris a enregistré un Le promoteur privé spécialisé dans le économique d’Aqui- taine et de chiffre d’affaires stable en 2014, à logement social et intermédiaire, très Poitou-Charentes. Vous y trouverez 132 M€, mais une division par deux présent en Rhône-Alpes et en Île-de- toute l’actualité des entreprises, des de ses résultats, à 2,3 M€. L’ancienne France, a signé plusieurs pro- enquêtes territoriales, des papiers manufacture royale du quai de Conti grammes en Aquitaine pour un total d’analyse par secteurs d’activité (aé- voit son activité de frappe de mon- de 87 logements à Ascain et à Mor- ronautique, vin, numérique, bois…), naies courantes baisser, comme à laàs, dans le sud de la région. Il a des portraits de dirigeants, des infor- Pessac (Gironde), où est frappé aussi engagé la construction de loge- mations sur les innovations qui l’euro. Ses activités commerciales ments en Gironde : à Bègles, Coutras, changent notre monde. Pour vous fléchissent notamment à l’export, Salles et Mérignac. abonner, un clic suffit sur su- mais l’établissement public à carac- douest.fr. tère industriel et commercial enre- Salon : deux jours pour l’entreprise à gistre un très net rebond de son acti- Bordeaux Immobilier : Pichet en forte crois- vité médailles. sance L’édition 2015 du Salon de La Rochelle : la saison des croisières l’entreprise se tient les 1er et 2 avril, Le groupe immobilier Pichet a pré- débute au Palais des congrès de Bordeaux. senté à Paris cette semaine des résul- Plus d’une centaine de partenaires tats 2014 en forte hausse. Ses ventes L’arrivée ce matin du « Braemar », un des entrepreneurs seront présents ont progressé de 20 % pour atteindre paquebot de la compagnie Fred Ol- pour les conseiller à tous les stades 2 000 logements. Le groupe girondin sen, marque le lancement de la sai- de la vie de leur société. Des confé- est entré dans le Top 10 des promo- son de croisières dans le port de La rences, des Start-up Days (pour les teurs nationaux avec un volume Rochelle. 24 paquebots sont attendus créateurs d’entreprises innovantes), d’affaires de 470 M€. Il a mieux ré- cette année, plus que l’an passé et des ateliers complètent le pro- sisté à la crise que d’autres grâce à avec un temps d’escale plus long. Le gramme des deux journées. ■ Parution : Quotidienne Tous droits réservés Sud Ouest 2015 Diffusion : 261 566 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 5E3AA3177640090010CA3A60A20531E61D42FC7D6092767209A3E40 ↑ 16 Audience : 1 053 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
jeudi 26 mars 2015 Édition(s) : Bordeaux rive gauche Page 20 488 mots ÉCONOMIE LE BILAN 2014 DE LA PÉPINIÈRE UNITEC EST UNE NOUVELLE FOIS TRÈS BON Des pousses bien actives Pour retenir les jeunes entreprises sur le territoire, la Ville envisage la création d’un lieu d’accueil A UDE BOILLEY formation, et membre du Conseil d’administration de Bordeaux Uni- C’est une somme de petites entre- tec. prises qui ne connaissent pas la crise. La pépinière Bordeaux Unitec abrite « Retenir ces start-up » une dizaine de jeunes pousses inno- vantes. Choyées pendant trois ans, « Le boulot de la mairie, c’est, pour La pépinière accueille une quinzaine elles sont accompagnées par d’entreprises pour une durée de trois retenir ces start-up sur la ville où l’association créée en 1990. Son ob- ans. PHOTO A. B. elles ont été incubées, de leur pro- jectif : accompagner les projets de Les entreprises y trouvent un écosys- poser du foncier et des bâtiments », création d’entreprises innovantes et tème favorable. Sur le tableau blanc avait souhaité Nathalie Magnier, ad- s’assurer que le projet se dessine jour de la salle commune, une entreprise jointe aux finances, à l’économie et après jour avec méthode. Chaque se demande quel logo adopter. Un aux services numériques, lors du étape, -incubation, création, instal- employé avale un café, rapidement Conseil municipal de décembre. lation, lancement commercial-, est rejoint par un autre. Rapidement, des accompagnée. discussions pointues s’engagent. « Actuellement, nous manquons de place sur l’existant. La mutualisation Trois secteurs d’activités sont parti- À leur sortie, plusieurs options de certains services avec ceux de la culièrement ciblés : technologies et s’offrent aux pousses. Selon les be- Métropole libérera peut-être un peu usages numériques, bio santé et soins et le profil, le choix entre plu- de foncier. Ce lieu serait mixte, en technologies, et sciences de sieurs types d’implantations peut accueillant un hôtel d’entreprise, un l’ingénieur. En plus de être fait sur l’agglomération. Du côté centre d’affaires, l’accueil des profes- l’accompagnement au montage de de la mairie de Pessac, l’ambition est sions libérales, de la restauration », projet, Unitec propose aussi un hé- de conserver ces entreprises qui se poursuit l’élue. bergement. disent satisfaites de la qualité de vie, mais qui pourtant quittent pour les Reste à déterminer la spécificité de ce À Pessac, 440 m² accueillent un deux tiers le territoire pour leur se- lieu. Le numérique ou le domaine de maximum de quinze pousses à deux conde vie. « La question qu’on se la santé sont des pistes. « Il ne faut pas des centres de recherche univer- pose, c’est ‘‘Comment les retenir ? ’’ pas multiplier les écosystèmes. Cela sitaires. « Les demandes sont plus Pour l’heure nous n’avons pas encore risquerait de devenir une jungle. Le nombreuses que le nombre de les lieux. Mais nous avons le projet label French Tech doit nous aider à places », apprend Patricia Besson, de construire une infrastructure de alimenter cette réflexion sur animatrice de la pépinière. 1 000 m² proche du tram, en centre- l’ensemble de la Métropole », espère ville », détaille Sylvie Trautmann, ad- Nathalie Magnier. ■ Construction d’un bâtiment jointe à l’économie, à l’emploi et la Parution : Quotidienne Tous droits réservés Sud Ouest 2015 Diffusion : 261 566 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 993E338A71304B00000836B00409B1FB1332437EA063715BDFC62E1 ↑ 17 Audience : 1 053 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE ↑ 18
N° 21906 jeudi 26 mars 2015 Page 6 492 mots FRANCE—ENVIRONNEMENT Paris mobilise 30 villes européennes sur les questions climatiques Paris, Bruxelles et Rome ont décidé de « verdir » ensemble électricité, camions-poubelles et petits véhicules utilitaires. Les trois capitales vont acheter en d'offres ciblés en priorité sur la ré- ris ne part toutefois pas de zéro, ses commun de petits utilitaires élec- duction du bilan carbone des collec- services expérimentent depuis un triques, notamment. tivités. Son adjoint aux relations eu- mois quatre camions-bennes élec- ropéennes, Patrick Klugman, ex- triques. Quelques jours après s'être affichée plique que trois villes sont particuliè- en pointe dans la lutte contre la pol- rement engagées dans la démarche : lution du ciel parisien, Anne Hidalgo Paris, Bruxelles et Rome vont annon- rejoue aujourd'hui la maire verte. A cer l'achat en commun d'électricité neuf mois du sommet mondial de Pa- verte, de camions-poubelles à faibles ris sur le climat (COP21), l'édile ac- émissions et de petits utilitaires élec- cueille 30 représentants de grandes triques. L'adjoint explique en parti- villes européennes, dont Alain Juppé culier l'intérêt de remplacer les pour Bordeaux. Aux côtés de François camions-bennes actuels, très pol- Les trois capitales vont acheter en Hollande et de Laurent Fabius, elle luants. La capitale française achète commun de petits utilitaires élec- mobilisera ses collègues sur le ver- déjà une petite part d'électricité re- triques, notamment. Photo : Photo dissement des politiques urbaines, nouvelable. En passant prochaine- RGA/REA s'engageant en particulier sur une ré- ment des appels d'offres auprès « L'achat de lots d'électricité verte se- duction de 40 % de leurs émissions d'opérateurs européens, les trois ra lancé dans quelques semaines, de gaz à effet de serre d'ici à 2030. villes pourraient réduire le surcoût mais les autres appels d'offres pren- Une répétition aussi avant la COP21, important des électrons verts et dront quelques mois, car les services qui réunira un millier de maires du pousser leur transition énergétique. techniques ont besoin de plus de monde entier dans la capitale en dé- temps pour faire converger leurs be- cembre prochain. Appels d'offres soins », explique l'adjoint. D'autres villes entreront progressivement La démarche sera moins rapide sur Mutualiser les achats dans la démarche. Les fournisseurs les camions-poubelles, car il n'existe d'énergie, comme EDF ou GDF Suez, Début octobre, les maires des capi- pas encore d'offre aboutie de véhi- ainsi que les constructeurs de véhi- tales européennes s'étaient réunis à cules électriques ou au gaz naturel cules « propres », comme Scania, Bol- Rome pour travailler sur la mutuali- dans la gamme des 12 à 16 tonnes, loré ou Renault, ont été invités à dé- sation de leurs achats. L'objectif était selon Patrick Klugman. Un appel jeuner avec les maires pour entamer alors en priorité de grouper les appels d'offres commun permettrait de les discussions. ■ d'offres pour imposer aux fournis- mettre le pied à l'étrier aux indus- seurs des baisses de prix. A Paris, triels en leur offrant des volumes suf- par Matthieu Quiret Anne Hidalgo va annoncer des appels fisants contre un effort financier. Pa- Parution : Quotidienne Tous droits réservés Les Echos 2015 Diffusion : 125 172 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 CC39A3FF7C90E80780C53BF05601E1D219628874D01C7AE3647474D ↑ 19 Audience : 558 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
jeudi 26 mars 2015 Édition(s) : C.U.B. Rive Droite Page 20 575 mots Des parades contre le coût énergétique FORUM Diagnostic de consommation, solutions d’isolation, aides financières, le rendez-vous proposé samedi par la Ville s’adresse aux propriétaires voulant améliorer leur confort D OMINIQUE ANDRIEUX permis de construire sur des secteurs laine et le bloc de chanvre la bibre de à risques d’inondation est surmonté bois. Le forum sur les économies par des élévations, qui elles sont per- d’énergie, une première à Floirac, sa- mises. Des projets dans lesquels Commencer par le toit medi prochain (1). L’occasion pour s’engagent des acquéreurs, ou des les propriétaires ayant le projet propriétaires ayant besoin d’espace, Des produits tenant une place dans d’améliorer le confort de leur habita- notamment quand leurs enfants une politique de développement du- tion de tout savoir sur la nature des grandissent. « Nous voyons aussi des rable. Au même titre que la ouate de travaux et des matériaux qu’ils personnes âgées qui se soucient de cellulose. « Les gens pensent que peuvent envisager, les noms leur confort pour leurs vieux jours », c’est plus cher que de la laine de d’artisans agrées pour pouvoir béné- confie Marc Lagarrigue, un des inter- verre ou de roche mais le prix est ficier d’aides financières. « Ce forum locuteurs pour l’Espace info énergie quasiment le même depuis que la n’est pas un salon, il n’y a rien à (2), basé à Artigues et tenant une France en produit », note Marc La- vendre, l’accés, les expositions, les permanence mensuelle à Floirac. garrigue, qui dénoncé « Des idées informations, tout cela est gratuit », fausses ou pour le moins inadaptée ». souligne Alexandre Bourigault, l’élu Les gens s’en font, ne serait-ce qu’en en charge de cette manifestation por- considérant que changer les fenêtres tée par la Ville. Et de poursuivre qu’ par des modèles avec double vitrage « elle s’inscrit dans le cadre de la va- est la première recette pour faire lorisation du développement durable baisser sa consommation d’énergie. et du nouvel Agenda 21 mis en place Les professionnels de l’Espace info en fin d’année ». énergie leur diront que « ce n’est pas la priorité, le prix fait que Floirac rectifie le tir, a tiré un trait l’amortissement est long ». « Moins Les projets d’élévation (ici, à gauche), sur ses « Mardis décalés », des temps sont l’occasion idéale pour envisager coûteuse, la priorité est d’isoler le d’information sur les économies une isolation efficace par le toit. PHO- toit pour stopper la déperdition de TO D.A. d’énergie dont les sujets aussi divers chaleur ». Le mieux est encore de sol- et variés que le tri sélectif, les dé- L’Espace est donc un partenaire na- liciter ces professionnels au service placements à vélo, les énergies, etc. turel du Forum. Son représentant est du public pour un bilan sur les points finissaient par être n’être suivis que bien placé pour dire l’importance de faibles de l’habitation, obtenu par d’ un petit comité. Changement de son volet financier. « L’aspect écono- photo thermique. braquet avec le principe d’un temps mique est le premier souci du public, fort rassemblant des partenaires en observe- t-il. Il passe le plus souvent (1) Forum sur les économies un même lieu et un samedi pour faci- avant la nature des matériaux d’énergie, samedi 28 mars, à 13 h 30, liter la visite des familles. d’isolation ». à la M 270. (2) Contact : tel 05 56 77 33 23. ■ Le porte-monnaie avant tout Samedi, l’exposition présentée par Hauts de Garonne développement Du côté des organisateurs, on mesure permettra aux visiteurs d’évaluer les que le blocage sur la délivrance des matières bio sourcées tels le liège, la Parution : Quotidienne Tous droits réservés Sud Ouest 2015 Diffusion : 261 566 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 543CA3707E501F0E40F43300DB0131701862647190F47F38D3C04E9 ↑ 20 Audience : 1 053 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
POLITIQUE. VIE DES INSTITUTIONS ↑ 21
N° 21906 jeudi 26 mars 2015 Page 6 630 mots FRANCE—COLLECTIVITÉS Les départements hésitent à augmenter les impôts Une vingtaine de départements n'ont pas encore voté leur budget 2015. Difficile d'afficher des hausses de manque à gagner à cause de la poignée d'autres ont décidé de rallier d'impôts avant une élection. Une baisse des dotations, mise sur des ra- le mouvement cette année. vingtaine de conseils généraux ont tionalisations pour maintenir ses in- préféré reporter le vote du budget vestissements sans alourdir les per- Rendez-vous après les primitif 2015 après la désignation des ceptions. La Côte-d'Or, qui avait nouvelles assemblées délibérantes, pourtant fortement augmenté ses élections selon un comptage que vient de faire taux en début de mandature, a pro- Le dernier levier pouvant être action- l'Assemblée des départements de mis un gel en 2015, « pour préserver né reste donc la TFPB. L'an dernier, France. En année électorale, la date le pouvoir d'achat des ménages côte- seuls 14 conseils généraux avaient limite de vote de ces budgets est dé- d'oriens », pavoise la collectivité. osé franchir le pas dans un contexte sormais repoussée à fin avril. Promesse similaire de la Lozère. Les de ras-le-bol fiscal. Mais, en 2015, la Pyrénées- Orientales ont même ac- baisse des dotations s'accélère et le Parmi les retardataires, on trouve cepté de voter des ressources en montant des aides sociales à distri- beaucoup de territoires en difficulté baisse pour maintenir un taux stable. buer n'a pas baissé. Enfin, les DMTO, financière, contraints d'augmenter produits des ventes immobilières, ré- leurs taux de taxe foncière sur les gressent avec la crise de la construc- propriétés bâties (TFPB). Certains tion. avaient jusqu'ici une fiscalité modé- rée, comme le territoire de Belfort, la Les territoires en difficulté sont Creuse, la Nièvre ou le Cher. Mais fi- d'autant plus défavorisés qu'ils béné- gurent également des territoires avec ficient peu du fonds de compensation une pression fiscale déjà forte, pour la TVA. Cette aide importante comme l'Aude, l'Aisne, le Gers et la de l'Etat est calculée à proportion des Guyane, qui ont des taux record de investissements faits par les collec- plus de 30 %. La fixation du taux de la TFPB est le tivités. Elle est donc fléchée vers les dernier outil que l'Etat a laissé aux plus riches. Reste à voir comment les Environ 80 autres départements ont conseillers généraux. Ceux-ci ont re- nouvelles équipes départementales choisi de voter leurs budgets avant çu, en 2013, 20,6 milliards de pro- amenderont les budgets primitifs une les élections. Certains assument une duits de fiscalité directe contre 21,9 fois les élections passées. Le consul- hausse des taux, « en jouant la trans- milliards en impôts indirects. L'an tant Michel Klopfer s'attend au final parence », explique un élu départe- dernier, face à l'explosion des à voir peu de départements augmen- mental. Le Maine-et-Loire justifie charges sociales, le gouvernement ter les impôts. En cas d'élection, des par le contexte une hausse de 1,8 % avait consenti en loi de finances 2014 présidents FN pourraient même jouer de la taxe. Autre exemple, l'Indre-et- à leur permettre d'augmenter le taux une baisse (risquée) des taux, selon Loire. plafond des droits de mutation à titre lui. ■ onéreux (DMTO) de 3,8 % à 4,5 %. Beaucoup ont néanmoins bataillé Plus de 90 départements avaient uti- par M. Q. pour afficher une stabilisation des lisé ce bol d'air, portant le produit de taux, un argument électoral. Le Can- la taxe à 7,8 milliards d'euros. Une tal, qui encaissera 15 millions d'euros Parution : Quotidienne Tous droits réservés Les Echos 2015 Diffusion : 125 172 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2014 1F37E32B79F0DA0890693DE07809217D10B2F177207E79337ACEC18 ↑ 22 Audience : 558 000 lect. - © AudiPresse One 2013/2014
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