Passeport phytosanitaire européen : DAA PRODUCTEURS de végétaux : Informations importantes pour 2019
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Passeport phytosanitaire européen : DAA PRODUCTEURS de végétaux : Informations importantes pour 2019 A – Précisions relatives à la DAA 2019 : 1 – Déclaration de votre activité pour la prochaine campagne (= année 2019) : partie médiane du tableau A de la déclaration d’activité : cocher les cases correspondant à votre activité en 2019. 2 – Déclaration des quantités produites en 2018 : partie droite du tableau A de la déclaration d’activité déclarer dans la DAA les quantités produites sur la campagne qui s’achève (= année 2018), c’est-à-dire les quantités produites en 2018 et déjà commercialisées et les quantités produites en 2018 en stock dans l’attente d’être commercialisées. Ne doivent donc pas être comptabilisées les quantités produites mais qui ont été détruites par la suite. Ces informations visent à calculer la redevance phytosanitaire relative au PPE au plus juste (rappel des barèmes de calcul en annexe 2). indiquer l’évolution prévue en 2019 de votre production par type de végétaux. 3 - Déclaration des plantes vivaces herbacées : Il est rappelé que la filière 090 « Plants, boutures, pieds-mères, plantes mi-stade de plantes herbacées » comprend également les plantes vivaces d’espèces herbacées, à l’exception des Graminées (Poacées). 4 – Déclaration d’envoi en Royaume Uni : Les conditions du BREXIT n’étant pas encore définies, il est demandé de déclarer sur la DAA 2019 les envois éventuels de végétaux par filière à destination du Royaume Uni. Une information sera transmise par le Service Régional de l’Alimentation (DRAAF/SRAL) dès que les modalités et exigences relatives aux végétaux vers le Royaume Uni seront connues. 5 – Déclaration des producteurs sous contrat : Pour toutes les entreprises ayant des producteurs sous contrat (multiplicateurs, cultivateurs, en prestation de service) : remplir le tableau (tableau B de la déclaration d’activité) OU joindre une liste des entreprises sous contrat. 6 – Envoi de végétaux vers les zones protégées (ZP) de l’Union Européenne (UE) : Toute entreprise envisageant d’envoyer en 2019 des végétaux vers une des zones protégées de l’UE, doit se conformer aux exigences phytosanitaires de la ZP concernée et elle doit demander l’autorisation au DRAAF/SRAL d’apposer la mention appropriée sur le passeport (selon le végétal et la destination). remplir et retourner le tableau C complété (recto verso) La liste à jour des zones géographiques de l’Union constitutives de zones protégées vis à vis de certains organismes nuisibles est consultable l'annexe I du règlement 690/2008/CE modifié disponible au lien suivant: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?qid=1549802584650&uri=CELEX:02008R0690-20180501 7 – Demande de zone tampon feu bactérien : Toute entreprise souhaitant envoyer vers une zone protégée feu bactérien des végétaux ou parties de végétaux, à l'exception des fruits et semences, mais incluant le pollen vivant destiné à la pollinisation, de fruitiers à pépins des genres Malus, Pyrus, Mespilus, Cydonia, et/ou de maloïdées d'ornement des genres Amelanchier, Chaenomeles, Cotoneaster, Crataegus, Eryobothria, Malus, Pyracantha, Pyrus, ainsi que de l'espèce Photinia davidiana, doit faire une demande de zone tampon au DRAAF/SRAL. remplir et retourner le tableau D complété B – Un PPE sur quelle plante et vers quel type de client ? Afin de vous aider dans l’application de la réglementation communautaire, le DRAAF/SRAL met à votre dis - position un tableau donnant la liste des produits concernés par le dispositif PPE. Vous y trouverez des informations complémentaires à la DAA concernant l'apposition du PPE sur des végétaux ou produits végé- taux originaires de zones délimitées. Ce tableau « Végétaux soumis au dispositif passeport phytosanitaire européen (PPE) pour circuler sur le territoire de l’Union Européenne (UE) » est joint à ce courrier. 1/6
Une version actualisée de cette lilste est consultable en ligne, à l’adresse suivante :http://draaf.nouvelle-aqui- taine.agriculture.gouv.fr C Évolutions réglementaires récentes : 1- Évolutions de la réglementation encadrant le charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus) et la commercialisation des palmiers: La décision 2007/365/CE du 25 mai 2007 relative aux mesures d'urgence destinées à éviter l'introduction et la propagation dans la Communauté de cet organisme est abrogée depuis le 1 er octobre 2018 conformément à la décision d’exécution 2018/490 de la Commission européenne. La motivation de cette abrogation est le fait que cet organisme nuisible est désormais répandu dans la plupart des régions de la zone méditerranéennne. Par conséquent, jusqu'au 14 décembre 2019, seuls les végétaux de Palmae destinés à la plantation appartenant aux genres Brahea Mart., Butia Becc., Chamaerops L., Jubaea Kunth., Livistona R. Br., Phoenix L., Sabal Adans., Syagrus Mart., Trachycarpus H. Wendl., Trithrinax Mart., Washingtonia Raf, lorsqu'ils sont destinés à des professionnels de la production végétale, sont soumis à l'apposition du PPE (PPE attestant l’absence de Paysandisia archon). Par ailleurs, les végétaux de Palmae destinés à la plantation ayant un diamètre du tronc de plus de 5 cm et appartenant aux genres et espèces suivants sont soumis à l'apposition du PPE lorsqu'ils sont envoyés dans une zone protégée vis-à-vis de Rhynchophorus ferrugineus : Areca catechu, Arenga pinnata, Bismarckia, Borassus flabellifer, Brahea, Butia, Calamus merrillii, Caryota maxima, Caryotia cumingii, Chamaerops, Cocos nucifera, Copernicia, Corypha utan, Elaeis guineensis, Howea forsteriana, Jubaea, Livistona, Metroxylon sagu, Phoenix, Pritchardia, Ravenea rivularis, Roystonea regia, Sabal, Syagrus, Trachycarpus, Trithrinax, Washingtonia. Seuls l'Irlande, le Royaume-Uni et l'archipel des Açores ont été reconnus comme zone protégées vis-à-vis du charançon rouge du palmier, en vertu du règlement 690/2008/CE modifié. Simultanément à l'abrogation de la décision 2007/365/CE, la directive 93/49/CEE du 23/06/1993 relative à la commercialisation des matériels de multiplication des plantes ornementales a été révisée par la directive 2018/484 du 21 mars 2018, afin de fixer des exigences spécifiques pour garantir la qualité des matériels de multiplication de certains genres et espèces de Palmae qui sont le plus couramment commercialisés dans l'Union européenne et pour lesquels le risque de contamination par Rhynchophorus ferrugineus est élevé. Cette directive a été transposée en droit français par arrêté ministériel du 28 septembre 2018. Il définit des exigences spécifiques pour la production de matériels de multiplication de certains genres ou espèces de Palmae. Ces exigences incluent des conditions de culture spécifiques ou un traitement particulier desdits matériels, ainsi que la condition d'être indemnes de Rhynchophorus ferrugineus (Olivier). L’arrêté national du 21 juillet 2010 relatif à la lutte contre Rhynchophorus ferrugineus est toujours en vigueur et la lutte contre cet organisme reste donc obligatoire sur le territoire national et cet arrêté prévoit, entre autres, des exigences particulières pour les lieux de production et de revente de végétaux de Palmae situés en zone délimitée. 2- Bactérie Xylella fastidiosa : 2-1- Evolution de la situation européenne vis à vis de Xylella fastidiosa Depuis la détection de la bactérie Xylella fastidiosa dans l'Union eurpéenne en 2013, des foyers ont été détectés les pays suivants: - en France, dans les régions Corse (sous-espèce multiplex) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (sous-espèces multiplex et pauca), - en Italie, dans la région des Pouilles (sous-espèce pauca), dans la région de Toscane (sous-espèce multiplex), - en Espagne, dans la province d'Alicante (sous-espèce multiplex), dans la Communauté Autonome de Madrid (sous-espèce multiplex) et dans les îles Baléares (sous-espèces multiplex, fastidiosa et pauca), - au Portugal, au Nord, dans la municipalité de Vila Nova de Gaia (sous espèce multiplex), - en Allemagne, dans les Lands de Thuringe et de Saxe (sous-espèce fastidiosa) (ce foyer est maintenant éradiqué). 2/6
2-2- Mise à jour de la liste des végétaux hôtes et des végétaux spécifiés La liste des plantes sensibles aux isolats européens et non européens de Xylella fastidiosa (dits « végétaux spécifiés1») ainsi que la liste des plantes hôtes sensibles aux isolats européens (dits « végétaux hôtes2») sont régulièrement actualisées. Par définition, les végétaux hôtes sont inclus dans la liste des végétaux spécifiés. La liste des végétaux hôtes qui fait foi est mise à jour sur le site internet de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/food/plant/plant_health_biosecurity/legislation/emergency_measures/xylella- fastidiosa/susceptible_en La liste des végétaux hôtes mise à jour le 19 septembre 2018 est accessible sur le site internet de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine. Les nouvelles espèces hôtes de Xylella fastidiosa par rapport à la dernière mise à jour sont : Calicotome spinosa Genista lucida Medicago sativa Cistus albidus Helichrysum stoechas Prunus cerasus Convolvulus cneorum Juglans regia Teucrium capitatum Coronilla glauca Lavandula x chaytorae Veronica elliptica Euryops chrysanthemoides Lonicera japonica 2-3- Rappels et modifications des dispositions relatives à la circulation des végétaux spécifiés de Xylella fastidiosa Différentes modalités de contrôle sont mises en place en fonction des végétaux sensibles à Xylella fastidiosa (végétaux hôtes ou végétaux spécifiés) et de leur lieu de production et/ou de revente et sont présentées ci-dessous : Cas des végétaux hôtes qui n'ont jamais été cultivés à l'intérieur des zones délimitées: Les végétaux hôtes destinés à la plantation, à l’exception des semences, doivent être cultivés sur un site faisant l'objet d'une inspection officielle annuelle et être accompagnés d'un PPE pour circuler sur le territoire de l'Union Européenne. Le PPE est requis pour tout échange entre professionnels. Ainsi, la vente à un particulier d’une plante hôte ne requiert pas l’apposition du PPE. La vente de ces végétaux vers des paysagistes ou des services espaces verts des collectivités doit être accompagnée d'un PPE. Par ailleurs des exigences particulières supplémentaires s'appliquent pour les végétaux spécifiés des espèces du genre Coffea ainsi que d'Olea europaea, de Polygala myrtifolia, de Lavandula dentata, de Nerium oleander et de Prunus dulcis. Suite à la modification de la décision 2015/189/UE par la décision 2018/1511/UE, les exigences pour la circulation intra-communautaire et l'importation de Polygala myrtifolia sont renforcées. Ainsi, chaque lot de végétaux destinés à la plantation, autres que les semences, de Polygala myrtifolia L. ne peut être déplacé sur le territoire de l'Union que s'il a fait l'objet d'une inspection visuelle officielle et d'un résultat d'analyse confirmant l'absence de Xylella fastidiosa. Les prélèvements sont opérés en suivant un plan d'échantillonnage permettant de détecter des végétaux infectés avec une fiabilité de 99 % et un niveau de détection de 5 % et ce à une date aussi proche que possible du déplacement en dehors du site de production. Cas des végétaux spécifiés qui ont été cultivés pendant au moins une partie de leur existence dans une zone délimitée3 : Les déplacements en dehors des zones délimitées, ainsi que des zones infectées vers les zones tampons respectives, de végétaux spécifiés qui ont été cultivés pendant au moins une partie de leur existence dans une zone délimitée sont interdits. Par dérogation, les déplacements peuvent être autorisés sur demande préalable de l'établissement. Ces déplacement peuvent être autorisés si les conditions de l'article 9 de la décision 2015/789/UE modifiée sont respectées. Les végétaux spécifiés qui ont été cultivés pendant au moins une partie de leur existence dans une zone délimitée doivent également être 1 La liste des végétaux spécifiés regroupe l'ensemble des végétaux hôtes et des végétaux destinés à la plantation, à l'exception des semences, appartenant aux genres ou espèces énumérés à l’annexe 1 de la décision d’exécution 2015/789 modifiée. 2 La liste des végétaux hôtes regroupe l'ensemble des végétaux destinés à la plantation, à l'exception des semences, appartenant aux genres ou espèces énumérés dans la base de données de la Commission. 3 Une zone délimitée est constituée d’une zone infectée d’un rayon d’au moins 100 m entourant la ou les plantes contaminées et d’une zone tampon d’un rayon d’au moins 5 km entourant la zone infectée. 3/6
accompagnés d’un PPE, quel que soit le destinataire, y compris le particulier pour circuler sur le territoire de l'UE. La liste consolidée des communes partiellement ou entièrement situées en zones délimitées est consultable en ligne sur le site de la Commission européenne 4 (fichier « List of demarcated areas in the EU »). Par ailleurs, une carte interactive est mise à disposition du public afin que toute personne puisse se situer par rapport aux zones délimitées mises en place en France 5. 3- Insecte Aromia bungii : longicorne à col rouge : Le longicorne à col rouge, Aromia bungii, originaire de l’est de l’Asie est présent depuis 2012 dans certaines régions de l’Italie. Des foyers ont également été découverts en Allemagne en 2011 et en 2016. Ce coléoptère est classé comme danger sanitaire de catégorie 1 par l’arrêté du 15 décembre 2014. La décision européenne 2018/1503/UE du 8 octobre 2018 établit des mesures destinées à prévenir l’introduction dans l’Union et la propagation à l’intérieur de celle-ci d’Aromia bungii. Elle impose notamment des exigences particulières pour l'importation et la circulation des végétaux, provenant de zones délimitées : de Prunus à l’exception de Prunus laurocerasus destinés à la plantation autres que les semences dont le tronc ou le collet de racine a un diamètre de 1 cm ou plus en son point le plus épais et et pour les produits de bois obtenu, en tout ou partie de ces végétaux. Ces mesures comportent entre autres des exigences supplémentaires de surveillance et de protection des lieux de production de ces Prunus, situés dans une zone délimitée. Le bois sous forme de plaquettes, de particules, de copeaux, de déchets et de débris de bois, issu de ces Prunus et originaire d'une zone délimitée, peut circuler à l’intérieur de l’Union uniquement s’il est accompagné d’un passeport phytosanitaire et s'il a fait l'objet de traitements adéquats. En ce qui concerne le matériel d’emballage en bois de végétaux de Prunus spécifiés ci-dessus originaires de zone délimitée, il ne peut circuler à l’intérieur de l’Union que s’il est traité selon la norme NIMP15. Aromia bungii n'est pas présent sur le territoire français. Comme pour tout danger sanitaire de catégorie 1 ou 2 visé par l’arrêté du 15 décembre 2014, la détection ou la suspicion de présence de ce longicorne doit être déclarée au DRAAF/SRAL. Une note nationale publiée en juin 2018 est disponible à l’adresse sui- vante : http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Notes-techniques-sur-les. Des documents et photos supplémentaires sont disponibles sur la base de données de l’OEPP: https://gd.eppo.int/taxon/AROMBU. 4 - Les nouveaux végétaux soumis à PPE Il est attendu courant 2019 une directive européenne modifiant les annexes I, II, III, IV et V de la directive 2000/29/CE concernant les « mesures de protection contre l’introduction dans la communauté d’organismes nuisibles aux végétaux ou aux produits végétaux et contre leur propagation à l’intérieur de la communauté ». Les végétaux et produits végétaux suivants devraient alors être soumis au dispositif du passeport phytosanitaire européen pour leur circulation sur le territoire de l'Union Européenne : - Les plants destinés à la plantation, à l’exception des semences, de Juglans L. et de Pterocarya L., pour la vente aux professionnels de la production végétale ; - Le bois, lorsqu'il a été obtenu, en tout ou en partie, à partir de Juglans L. et de Pterocarya L., y compris le bois qui n'a pas gardé sa surface ronde naturelle et lorsqu'il correspond à l'une des désignations mentionnées au point 1.7 de l'annexe V, partie A, I de la directive 2000/29/CE. Ces végétaux et produits de végétaux seront soumis à inspection pour la détection de Geosmithia morbida et de Pityophthorus juglandis. Les plants destinés à la plantation, à l’exception des semences, de Cedrus devraient également être soumis à l'apposition du passeport phytosanitaire européen ZPa15.1 pour leur circulation dans les zones protégées Thaumetopoea pityocampa (Royaume-Uni), quel que soit le destinataire sauf le client final particulier s'il n'y a pas de risque de propagation de l'organisme nuisible et s'il s'agit de petites quantités. Si vous produisez ces végétaux et si vous les mettez en circulation sur le territoire de l'UE ou vers des zones protégées, il convient de le signaler au DRAAF/SRAL territorialement compétent en utilisant l'annexe 3. Des informations supplémentaires pourront vous être fournies quand cette nouvelle directive entrera en application. 4 La page internet de la Commission européenne relative aux mesures d’urgences mises en œuvres pour Xylella fastidiosa : https://ec.europa.eu/food/plant/plant_health_biosecurity/legislation/emergency_measures/xylella-fastidiosa- fra_en 5 Carte interactive des zones délimitées en France : http://shiny-public.anses.fr/Xylella_fastidiosa/ 4/6
D – Un nouveau réglement Santé des Végétaux au 14 décembre 2019 : A partir du 14 décembre 2019, le règlement 2016/2031/UE entrera en application et remplacera la directive 2000/29/CE. Ce règlement a pour objectif d'assurer une application plus homogène des règles relatives à la santé des végétaux entre les différents États membres. Il introduit une nouvelle approche plus proactive pour empêcher que des organismes nuisibles entrent sur le territoire de l'UE, et pour permettre leur détection et leur éradication rapide en cas de foyers dans les États membres. Ce règlement prévoit également de nouvelles dispositions en lien avec la circulation des végétaux, produits végétaux et autres objets sur le territoire de l'UE, et notamment la délivrance du passeport phytosanitaire. Ainsi, le règlement étend l'exigence de passeport phytosanitaire à tous les végétaux destinés à la plantation, sauf certaines semences. Cependant, il exempte de passeport phytosanitaire les végétaux et produits végétaux fournis directement aux utilisateurs finaux, sauf lorsque ces derniers sont vendus dans le cadre d'une vente à distance ou à destination de certaines zones protégées, ou lorsque le passeport phytosanitaire est requis dans cadre d'actes secondaires publiés par ailleurs. Les actes secondaires permettant de définir la liste exacte des végétaux, produits végétaux et autres objets soumis à passeport phytosanitaire doivent être votés au cours de l'année 2019. Les opérateurs professionnels sont cependant invités à prendre dès à présent en considération l'extension de l'obligation d'apposition du passeport phytosanitaire et à réfléchir à la mise en œuvre de cette nouvelle obligation à partir du 14 décembre 2019. Par ailleurs, à partir de cette date, le contenu et le format du passeport phytosanitaire seront harmonisés permettant à chacun de pouvoir vérifier plus aisément la présence de ces passeports sur les marchandises reçues et de s’assurer ainsi que ces dernières répondent aux exigences relatives à la santé des végétaux. L'article 83 et l'annexe VII du règlement 2016/2031/UE, ainsi que le règlement d'exécution 2017/2313/UE, définissent le nouveau contenu et format des passeports phytosanitaires. Les passeports phytosanitaires devront être apposés sur l’unité commerciale des végétaux, produits végétaux ou autres objets (par exemple sur le pot ou la plante) ou sur l'emballage (par exemple la palette), la botte ou le conteneur, lorsqu’ils sont transportés dans ces conditions. L'apposition du passeport phytosanitaire sur le document d'accompagnement (bon de livraison, facture…) ne sera donc plus autorisée à partir du 14 décembre 2019. Les passeports phytosanitaires seront délivrés par les opérateurs professionnels autorisés par les DRAAF/SRAL. Cette autorisation remplacera les contrats d'auto-édition signés actuellement entre les DRAAF/SRALs et certains opérateurs professionnels. Cependant, de nouvelles conditions et obligations seront associées à cette autorisation. Par exemple, les opérateurs professionnels autorisés devront posséder les connaissances nécessaires à la réalisation des examens requis pour la délivrance du passeport phytosanitaire, et ils devront disposer d'un système permettant d'assurer la traçabilité amont et aval pour tous les échanges entre opérateurs professionnels de produits soumis à passeport phytosanitaire, ainsi que la traçabilité sur et entre leurs sites de ces marchandises. Les opérateurs professionnels autorisés seront également soumis à de nouvelles obligations de surveillance de leurs processus de production ou de déplacement de végétaux, et ils devront assurer, si nécessaire, une formation appropriée à leur personnel. Par dérogation, des passeports phytosanitaires pourront être délivrés par les DRAAF/SRAL. Un règlement d'application qui définira plus précisément les règles à respecter par les opérateurs professionnels sera publié au cours du premier semestre 2019. Par ailleurs, la révision du code rural et de l'arrêté du 24 mai 2006 sera réalisée au cours de l'année. Des documents d'information plus précis seront mis à votre disposition prochainement sur le site de la draaf Nouvelle-Aquitaine http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr et sur le site du ministère de l'agriculture : https://agriculture.gouv.fr/ E – Rappel de l'obligation de signalement en cas de détection ou suspicion d’organismes nuisibles : En application de l’article L. 201-7 du Code Rural et de la Pêche Maritime et de l’article 2 de l’arrêté du 15 décembre 2014 relatif à la liste des dangers sanitaires de première et de deuxième catégories, il est rappelé que : « Tout propriétaire ou détenteur de végétaux ou tout professionnel exerçant ses activités en relation avec des végétaux, qui détecte ou suspecte l’apparition d’un danger sanitaire de première catégorie ou la première apparition sur le territoire national d’un danger phytosanitaire en informe immédiatement l’autorité administrative ». 5/6
F – Autres informations : 1 – L’arrêté du 24 mai 2006 modifié, relatif aux exigences sanitaires des végétaux, produits végétaux et autres objets (zones protégées modifiées, etc.) est consultable sur le site d’information réglementaire « GalatéePro » (http://galateepro.agriculture.gouv.fr/). 2 - Certaines analyses effectuées dans le cadre de la délivrance des PPE vous seront facturées en sus de la redevance phytosanitaire calculée selon le barème de l'annexe 2. P.J. : - Déclaration annuelle d’activité 2019 N.B. les documents suivants sont accessibles sur notre site internet : http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/1- Objet-du-passeport - Annexe 1 : Notice de remplissage - Annexe 2 : Barème des redevances phytosanitaires - Annexe 3 : Formulaire de déclaration de filières qui devraient être soumises au dispositif PPE courant 2019 - Tableau « Végétaux soumis au dispositif passeport phytosanitaire européen (PPE) pour circuler sur le territoire de l’Union Européenne (UE )» - Liste des végétaux hôtes de Xylella fastidiosa mise à jour le 19 septembre 2018 6/6
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