Poppy Day Devoir de mémoire et lieux de commémoration au Royaume-Uni.
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Poppy Day Devoir de mémoire et lieux de commémoration au Royaume-Uni. Schéma de l’exposé 1. Introduction : pourquoi j’ai choisi ce sujet ? 2. Mon investissement dans le projet et mes connaissances 3. Ma démarche interdisciplinaire 4. Mes compétences, mon opinion 5. My project in English (pour les élèves qui le souhaitent) INTRODUCTION à le choix du sujet Mon choix s’est porté sur « Poppy Day », un sujet étudié en cours d’anglais. Il s’inscrit dans une thématique plus globale, celle de l’EPI « comment la mémoire des conflits est-elle entretenue ?» pour diverses raisons. -Tout d’abord, le thème de la mémoire des conflits m’importe beaucoup, car elle permet de mieux comprendre les événements du passé et d’en tirer les leçons pour l’avenir. -Deuxièmement, je voulais découvrir comment les anglais, pleinement impliqués dans les deux guerres mondiales du XXe siècles aux côtés des alliés, entretiennent une mémoire commune avec le continent. J’ai donc découvert que les britanniques sont plus portés sur le partage et la solidarité grâce aux nombreuses associations caritatives. -En dernier point, cet EPI m’a aidé à faire le lien entre plusieurs disciplines : l’anglais et l’histoire en particulier, ce que je ne faisais pas forcément avant. J’ai également acquis des connaissances historiques, culturelles, civilisationnelles, ainsi que des compétences linguistiques et méthodologiques. Mon investissement dans le projet et mes connaissances Maintenant, je vais vous présenter les grandes lignes de mon projet. Au fil des activités faites en classe et des recherches personnelles sur le sujet, je me suis construit, en effet, une véritable base de données (mon porte-folio papier et mes dossiers numériques) très utile pour mon examen final ainsi que pour mon épanouissement personnel. Poppy Day est pour les anglais et certains pays du Commonwealth (anciennes colonies britanniques) ce que l’Armistice est pour les français. Un moment solennel pour commémorer la victoire des alliés sur l’Allemagne en 1918. L’Armistice marque donc la fin de la Première Guerre mondiale. Il a été signé le 11 novembre 1918 entre la France et l’Angleterre d’un côté et l’Allemagne de l’autre. L’Armistice est devenu au fil des décennies un véritable hommage de ceux d’aujourd’hui, vivant et libres à ceux tombés au champ d’honneur pour défendre la liberté, tous ces soldats, bien trop nombreux tués lors de la Première Guerre mondiale. A l’instar du bleuet en France, the Poppy « le coquelicot » est la fleur du souvenir au Royaume-Uni mais aussi dans plusieurs pays du Commonwealth comme le Canada, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. C’est donc « The Poppy » le coquelicot qui a été choisi par les anglais pour entretenir la mémoire des conflits depuis la Première Guerre mondiale. Sa couleur rouge rappelle le sang versé mais aussi le nom du célèbre poème “In Flanders Field”, Au champ d’Honneur écrit par le lieutenant-colonel John McCrae. Ce médecin du Corps de santé royal canadien fut le témoin de la terrible seconde bataille d’Ypres.
Une secrétaire militaire américaine du nom de Moina Michael, inspirée par le poème de John McCrae, commença à vendre des coquelicots à ses amis pour venir en aide aux familles des victimes. De nos jours, ce sont des coquelicots en papier qui sont distribués. Ces « poppies » sont fabriqués par des handicapés. Tous les ans, des bénévoles s’activent pour vendre les coquelicots et récoltent plusieurs dizaines de milliers d’euros à destination des vétérans et de leurs familles. Cette compagne s’appelle « The Poppy Appeal » littéralement (l’appel du coquelicot). Elle est organisée par La légion britannique fondée en 1921. Les commémorations en France et au Royaume Uni diffèrent quelque peu. "Armistice Day" également appelé "Poppy Day" est devenu, après la seconde guerre mondiale, "Remembrance Day" (jour du souvenir). Il est de nos jours dédié aux victimes des différentes guerres. Le jour du souvenir, des couronnes de poppies sont déposées au pied des monuments. La première couronne est déposée par la reine au Cénotaphe de Withehall à Londres accompagnée de dignitaires anglais et de délégations venues des anciennes colonies. Des cérémonies aux mémoriaux ont lieu un peu partout dans le pays. Le 11 novembre deux minutes de silence sont observées à 11 h dans tout le pays. Le Cénotaphe est un mémorial situé dans le quartier du Whitehall à Londres. Il était au départ une structure temporaire érigée pour un défilé de la paix à la fin de la Première Guerre mondiale. Ma démarche interdisciplinaire Le travail effectué en anglais sur l’origine et le sens de Poppy Day, les lieux de mémoire en Angleterre et les initiatives mémorielles telle que l’exposition in situ à la Tour de Londres en 2014 sont autant d’éléments qui corroborent notre travail en histoire. J’ai finalement été capable de faire le lien entre plusieurs disciplines, ce que je ne faisais pas auparavant. Par conséquent, mes apprentissages revêtent maintenant plus de sens. Je suis particulièrement sensible aux événements tragiques qui ont secoué notre continent au XXe siècle. J’ai donc manifesté un intérêt tout particulier pour la Grande Guerre dont les conséquences ont conduit en grande partie à la montée du Nazisme et à la Seconde Guerre mondiale. La guerre 14-18 a été également particulièrement meurtrière. Plus de 19 millions de morts dont 8 millions de civils et des millions de blessés et de mutilés. Le premier reflex a été de me documenter suffisamment pour mieux comprendre ce qui s’est réellement passé en variant les sources et les supports. Le cours d’histoire, les documents étudiés en anglais, les
articles trouvés sur Wikipédia, les images d’archives, les vidéos de l’INA, les livres d’histoire…etc. ont été les principales sources de documentation. J’ai donc croisé les sources pour plus de fiabilité. L’EPI m’a donné envie de travailler avec les autres notamment lors des travaux de recherche et de conception des Padlets. Je mesure maintenant l’importance de travailler en groupes où chacun à une tâche bien définie à accomplir en semi-autonomie ou en autonomie totale. Mes compétences Beaucoup de compétences transversales ont été abordées dans les cours d’anglais et d’histoire : -Comprendre, s’exprimer en utilisant les langues française et anglaise à l’oral et à l’écrit. J’ai donc appris à comprendre un texte en langue étrangère et à en rendre compte de manière claire et concise. -J’ai également travaillé sur la compréhension des consignes notamment lors de l’analyse d’une vidéo intitulée « The Christmas Truce ». (La Trêve de Noël) -A l’issue de notre EPI, j’ai appris à utiliser différents outils et techniques d’archivage en classant des documents variés étudiés selon leur pertinence : textes, schémas, dessins, cartes mentales, photos, vidéos. -La réalisation des padlets m’a permis de perfectionner mes compétences numériques et de diversifier les outils à ma disposition. Mon opinion J’ai beaucoup apprécié le travail sur cet EPI. Le croisement des disciplines est une bonne idée pour donner plus de sens aux apprentissages. Je suis conscient maintenant des différences entre la France et la Grande Bretagne quant à la manière de commémorer les conflits. Les anglais sont plus portés sur le partage et la solidarité envers les victimes des conflits en plus du travail sur la mémoire. Je comprends mieux l’intérêt de garder la mémoire des guerres plus vivante que jamais pour espérer un avenir fait de paix et d’entente entre les peuples. Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières sauf peut-être mon appréhension vis-à-vis des attentes liées à l’épreuve orale : démarche personnelle, compétences acquises ou mobilisées, degré d’autonomie, travail collectif... My project in English I had the opportunity and the pleasure to work on a subject I didn’t know about in our English class: it is Poppy Day and the war memorials in England. I learnt that 11 November is the day when people in Britain remember all the soldiers who died in the First World War (1914-1919), the Second World War (1939-1945) and other wars since. The first Poppy Day was in 1921. It was very difficult for the veterans to find employment after the war. So some of them started making and selling red paper poppies. They gave the money that they raised to ex-soldiers who were disabled or unemployed and to the families of soldiers who had died. They chose the poppy because it was a flower that grew every year on the battlefields in Belgium and in the north of France. The red colour symbolises death and suffering. So every year, British people buy millions of red paper poppies and wear them to remember the soldiers who sacrificed their lives for their country. They also observe a two-minute silence and organise ceremonies at war memorials across the country. The most important ceremony is held in London when the queen of England and the prime minister lay a wreath of poppies at the Cenotaph, a monument to soldiers who died in battle. In 2014, a huge exhibition was organised at the Tower of London to commemorate the centenary of the Great War. More than 888 000 ceramic poppies were planted in the Tower’s dry moats. The installation is called “Blood Swept Lands and Seas of Red ». I think it’s extremely important to continue celebrating the Armistice or Poppy Day because it’s a duty of memory. We also need to show respect, solidarity and gratefulness to the war victims and veterans to whom we owe our peace and their families.
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