Présentation et dernières actualités de la norme assurance - Pierre THEROND ISFA 3 30/09/2008
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Présentation et dernières actualités de la norme assurance ISFA 3 – 30/09/2008 Pierre THEROND ptherond@winter-associes.fr http://www.pierretherond.fr
Sommaire du cours Partie 1. IFRS 4 « Contrats d’assurance » Partie 2. 2 Projet de norme assurance phase 2 ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 2
Partie 1. IFRS 4 « Contrats d’assurance » 1. Historique 2. Champ d’application 3. Principales caractéristiques 4. La comptabilité reflet ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 3
Introduction Adoptée par l’UE le 29 décembre 2004 et en application depuis 2005 ; La norme IFRS 4 a été publiée comme une démarche à court terme afin de combler un vide dans les normes IFRS ; Elles est toujours en vigueur à ce jour en attendant une norme plus complète. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 4
1. Historique La nécessité d’une norme spécifique Pourquoi ? La complexité des contrats d’assurance ; Les p provisions techniques q ((les p primes sont p perçues ç avant q que les indemnisations soient réglées) ; La comptabilité p des entreprises p d’assurance varie considérablement selon les juridictions. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 5
2. Champ d’application 1 Champ d’application 1. Une entité doit appliquer la norme IFRS 4 contrats d’assurance aux : contrats d'assurance (y compris les traités de réassurance) qu'elle émet et aux traités de réassurance qu'elle détient ; instruments instr ments financiers qu'elle q 'elle émet avec a ec un n élément de participation discrétionnaire (part des bénéfices distribuée au delà des minima légaux). Les informations relatives à ces instruments sont décrites dans IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir ». ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 6
2. Champ d’application 2 Définition d’un contrat d’assurance 2. La norme IFRS 4 donne la définition d’un contrat d’assurance : « Un contrat d'assurance est un contrat selon lequel une partie (l'assureur) accepte un risque d'assurance significatif d'une autre partie ((le titulaire de la p p police)) en convenant d'indemniser le titulaire de la police si un événement futur incertain spécifié (l'événement assuré) affecte de façon défavorable le titulaire de la police ». Cette définition du contrat d’assurance est susceptible d’être modifiée dans le prochain Exposure Draft. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 7
2. Champ d’application 3 Risque d’assurance significatif 3. Risque d’assurance : « risque, autre que le risque financier, transféré du titulaire du contrat à ll’émetteur émetteur » ; « Le risque d’assurance est significatif si et seulement si, un évènement assuré peut obliger un assureur à payer des prestations complémentaires significatives dans n’importe quel scénario, à l’exclusion des scénarios qui manquent de substance commerciale »; le risque d’assurance peut être significatif même s’il y a une probabilité minimale de pertes d’importance relative pour un portefeuille entier de contrats. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 8
2. Champ d’application 4 Exemples de contrats d’assurance au sens IFRS 4. Exemple de contrats avec leur classification : Contrats dd’assurance assurance (IFRS 4) Temporaire décès Vie entière immédiate, différée, à primes uniques ou périodiques Assurance dotale Support UC avec garantie plancher en cas de vie Contrats d’investissement avec EPBD (IFRS Capital différé avec contre assurance des 4 rattaché à IAS 39) cotisations Support UC sans garantie plancher avec EPBD Contrats d’investissement sans EPBD (IAS Support UC avec garantie plancher sans 39) EPBD Support UC avec garantie plancher en cas de décès et en cas de vie ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 9
3. Principales caractéristiques 1 Exemption temporaire de la Structure 1. « La norme IFRS exempte un assureur à titre temporaire (c’est-à-dire pendant la phase 1 de ce projet) de certaines dispositions des autres normes IFRS, y compris la disposition de prendre en considération la Structure pour sélectionner les méthodes comptables relatives aux contrats d’assurance ». Les assureurs peuvent continuer à appliquer les méthodes comptables locales ! ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 10
3. Principales caractéristiques 2 Changement de méthode comptable 2. Un assureur peut changer ses méthodes comptables relatives aux contrats d d’assurance assurance si si, et seulement si si, le changement rend les états financiers : plus pertinents pour les besoins de prise économique des utilisateurs et ne les rends pas moins fiables ; plus fiables et pas moins pertinents. pertinents ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 11
3. Principales caractéristiques 3 Test de suffisance du passif (LAT) 3. Un assureur doit évaluer à chaque date de reporting si ses passifs d’assurance d assurance comptabilisés sont suffisants, suffisants en utilisant les estimations actuelles de flux de trésorerie futurs générés par ses contrats d’assurance. Si cette évaluation indique que la valeur comptable de ses passifs (diminuée des coûts d’acquisition différés correspondants et des immobilisations incorporelles liées) est insuffisante au regard des flux de trésorerie futurs estimés,, l’insuffisance totale doit être comptabilisée en résultat. → Approche prospective. Impact possible sur les contrats avec des éléments de participation. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 12
4. Comptabilité reflet 1 Contexte 1. Dans certains modèles les plus values ou moins values réalisées sur les actifs d d’un un assureur ont un effet direct sur ll’évaluation évaluation de tout ou partie de : (a) ses passifs d’assurance ; (b) des coûts d’acquisition différés correspondants ; (c) des immobilisations incorporelles liées, telles que celles traitées aux paragraphes 31 et 32. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 13
4. Comptabilité reflet 2 Principe 2. Un assureur est autorisé, mais n’est pas tenu de changer de méthodes comptables afin qu qu’une une plus ou moins value comptabilisée mais latente sur un actif affecte ces évaluations de la même façon que le fait une plus ou moins value. Cela permet de réduire les écarts comptables. L’ajustement correspondant du passif d’assurance (ou des frais d’acquisition d acquisition différés ou des immobilisations incorporelles) doit être comptabilisé en capitaux propres si et seulement si les plus ou moins values non réalisées sont directement comptabilisées en capitaux propres. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 14
4. Comptabilité reflet 3 Commentaires 3. La comptabilité reflet permet de réduire les écarts comptables. Ces écarts comptables proviennent du fait que les passifs sont actuellement évalués à leur coût amorti tandis que les actifs sont évalués à leur valeur de marché. Ces écart n’auront plus lieu d’être lorsque les passifs seront évalués en valeur de marché dans la future norme ; Cette approche a été adoptée par la plupart des assureurs. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 15
4. Comptabilité reflet 4 Exemple (1/3) 4. Considérons un contrat participatif d’assurance vie ; Le souscripteur perçoit 90% du rendement financier ; Bilan comptable p à l’origine g : Actif Passif 100 100 ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 16
4. Comptabilité reflet 4 Exemple (2/3) 4. Supposons que l’actif augmente instantanément de 50% ; Bilan comptable (sans appliquer la comptabilité reflet) : Actif Passif +50 100 100 +50 ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 17
4. Comptabilité reflet 4 Exemple (3/3) 4. Bilan comptable (en appliquant la comptabilité reflet) : Actif Passif +5 100 100 +50 +45 ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 18
Conclusion de la partie 1 La norme IFRS 4 « phase 1 » crée une forte distorsion entre l’évaluation des actifs et des passifs : actifs : évalués en « juste valeur » ; passifs : déterminés en normes locales qui font généralement référence à la valeur historique. → inadéquation alors qu qu’ilil s s’agit agit d d’un un principe fondamental. Dans ces conditions, la norme introduit une volatilité artificielle très importante qui rend la lecture, la compréhension et la comparaison des états financiers des compagnies d’assurance complexes. La p phase 2 de la norme assurance a donc p pour but de clarifier cette situation. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 19
Partie 2. Projet de norme assurance phase 2 1. Le Discussion Paper : structure et finalité 2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 3. Principales problématiques 4. Autres problématiques 5 Les prochaines étapes 5. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 20
Introduction 1. Contexte de normalisation 1 Accélération, crise financière oblige, de la convergence IASB/ FASB : Adoption du référentiel IFRS par les Etats-Unis en 2013 ? Entrée de nouveaux membres américains dans l’IFRIC ; Concentration des ressources sur les projets prioritaires pour 2011 ; Étude de p projets j en commun ((revenue recognition, g , equity q y / liability, y, consolidation, évaluation à la juste valeur,…). A t Autres adoptions d ti d référentiel du éfé ti l IFRS : Asie ; Comptes individuels (déploiement dans certains pays, notamment en Europe du sud et orientale). ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 21
Introduction 2. Insurance Working Group (IWG) 2 Afin d’obtenir diverses opinions sur le projet, le Board a créé un IWG composé de : cadres financiers ; Experts ; Actuaires ; auditeurs et régulateurs. L’IWG s’est réuni deux fois (Septembre 2004 et Juin 2006). Plusieurs membres b d Board du B d ontt assisté i té à chaque h assemblée blé de d l’IWG. l’IWG ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 22
Introduction 3 Chronologie : phase 2 3. Relancement du projet contrats d’assurance (phase 07/2004 2) Publication du Insurance Background Paper 21/09/2004 Création du Insurance Working Group (IWG) 07-12/2005 Sessions éducatives 12/2005 – Discussions lors des assemblées de l’IASB 02/2007 Discussion Paper « Preliminary y views on insurance 03/05/2007 contracts » ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 23
Introduction 3 Calendrier 3. Discussion Paper : date limite pour les 16/11/2007 commentaires Courant 2009 Exposure Draft Courant 2010 Publication d’une norme définitive 2011 Première application ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 24
1. Le Discussion Paper : structure et finalité 1 Principes et Définitions (1/2) 1. Le DP traite des contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance)) émis p par les assureurs,, des traités de réassurance détenus par les assureurs et aussi des contrats d’investissement (caractéristiques du titulaire de police) ; « Un assureur comptabilisera les droits et les obligations créés par un contrat d’assurance lorsqu’il devient parti au contrat ». ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 25
1. Le Discussion Paper : structure et finalité 1 Principes et Définitions (2/2) 1. « Un assureur décomptabilisera un passif d’assurance (ou une partie d’un p p passif d’assurance)) lorsque, q , et seulement lorsqu’il q est éteint – c’est-à-dire quand l’obligation précisée au contrat est acquittée ou annulée ou a expiré » (le DP ne s’intéresse pas à la décomptabilisation des actifs d’assurance, d’ass rance sujet s jet d’un d’ n autre a tre projet) ; Passif d d’assurance assurance = « Obligations contractuelles nettes d d’un un assureur selon un contrat d’assurance » ; Actif au titre des contrats d d’assurance assurance = « Droits contractuels nets d’un assureur selon un contrat d’assurance ». ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 26
1. Le Discussion Paper : structure et finalité 2 Structure 2. 7 chapitres, 20 questions Chapitre 1 : Contexte Chapitre 2 : Comptabilisation et décomptabilisation Chapitre p 3 : Evaluation – p problématiques q centrales Chapitre 4 : Comportement des assurés Chapitre 5 : Evaluation – autres problématiques Chapitre 6 : Participation aux bénéfices Chapitre 7 : Variations des passifs d’assurance ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 27
1. Le Discussion Paper : structure et finalité 3 Commentaires 3. Les Preliminary Views du Board s’appliquent à tous les types de y a aucune distinction entre : contrats d’assurance. Il n’y − les contrats d’assurance vie/non-vie ; − les contrats d’assurance directe et les traités de réassurance. Elles s’appliquent durant toute la durée du contrat : − la période de « pre-claims » (période de couverture pendant l laquelle ll l’assureur l’ se tient ti t prêt êt à régler é l l les d demandes d d’indemnisation valables) ; − la période de « claims » (l’évènement assuré s’est produit, mais le règlement définitif est encore incertain). ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 28
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 1 Objectif du Board 1. L’objectif du Board est de choisir un modèle d’évaluation qui donne à ll’utilisateur utilisateur des informations utiles sur le montant, montant ll’échéance échéance et l’incertitude des flux de trésorerie futurs provenant des droits contractuels et des obligations contractuelles générés par les contrats d’assurance. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 29
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 2 Principes (1/3) 2. Pour répondre au mieux à cet objectif, une Preliminary View du Board affirme q qu’un assureur devra mesurer tous ses p passifs d’assurance en appliquant trois principes de base : 2.1. Evaluation des flux futurs de trésorerie au Best Estimate estimations explicites, non biaisées, cohérentes avec le marché, pondérées par leur probabilité et actuelles des flux de té trésorerie i contractuels t t l ; 2.2. Prise en compte de la valeur temps (1/2) A Aucune i t ti spécifique instruction é ifi mais i 2 questions ti : ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 30
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 2 2 Prise en compte de la valeur temps (2/2) 2.2 La valeur comptable des passifs d’assurance devra t-elle refléter la valeur temps de l’argent l argent ? → Oui dans les Preliminary Views du Board. Comment le taux d’actualisation devra t’il être déterminé ? → le taux d’actualisation doit être cohérent avec les prix actuels et observables du marché pour les flux de trésorerie dont les caractéristiques coïncident avec celles du passif d d’assurance assurance par exemple en terme d’échéance, de liquidité et de devise. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 31
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 2 3 Marge pour risque (1/2) 2.3. Le point de vue du Board sur la marge pour risque : (a) L’objectif de la marge pour risque est de transmettre l’information utile à la décision aux utilisateurs au sujet de l’incertitude liée aux flux futurs de trésorerie. L’objectif j n’est pas de fournir un « absorbeur de chocs » pour un imprévu ni d’améliorer la solvabilité de l’assureur ; (b) Afin de réaliser au mieux cet objectif, la marge pour risque doit être une estimation explicite et non biaisée que les acteurs du marché exigent pour supporter le risque. risque ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 32
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 2 3 Marge pour risque (2/2) 2.3. Pas de méthode prescrite. Liste non exhaustive d’approches possibles : Approche x% - Approche Quantile - Seuil S il explicite li it ((par exemplel 75ème quantile) til ) - Borne min de l’intervalle de confiance - Approche Tail VaR BE VaR Tail - Seuil explicite VaR « Pratiques de marché » - Approche Coût du Capital - Australie - Mix entre les approches Quantile et Indicateur statistique - Approches basées sur l’ajustement de cash flows - Canada (par exemple déflateurs) - Marge sur certains paramètres comprise dans un intervalle - Solvency II - Approche CoC ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 33
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 2 Principes (2/3) 2. Evaluation d’un contrat à l’origine : Plusieurs membres du Board p pensent q que la marge g doit être calibrée sur le prix observé pour la transaction avec le souscripteur. ⇒ Pas de profit à l’origine. l origine. La plupart des membres du Board pensent que le prix observé (bien qu’il soit un caractère important et raisonnable sur la mesure initiale i iti l du d passifif d’assurance) d’ ) ne doit d it pas annuler l une estimation non biaisée de la marge qu’un autre parti exigerait pour reprendre les droits et les obligations de l’assureur. ⇒ Profit possible à l’origine. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 34
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 2 Principes (3/3) 2. Une évaluation qui utilise les 3 principes de base est une « valeur actuelle de sortie » (Current Exit Value = CEV) ; CEV = montant que l'assureur s'attendrait à payer à la date de reporting pour transférer immédiatement ses droits et obligations contractuels restant à une autre entité ; Cette méthode d’évaluation est une méthode prospective ; CEV = Juste Valeur ? Aucune conclusion avant la fin du projet d’Evaluation de la Juste Valeur (Fair Value Measurement). ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 35
2. Méthode d’évaluation : la Current Exit Value 3 Critique de cette méthode 3. la CEV se veut être une valeur de marché alors qu’il n’existe pas de véritable marché p permettant le transfert de contrats entre assureurs ; modèle d’évaluation distinct de celui utilisé pour les contrats d’investissement alors que les assureurs aimeraient avoir un même modèle pour tous les contrats qu’ils commercialisent ; exclusion l i de d toute t t variable i bl spécifique é ifi à l’entité l’ tité ; volatilité accrue du résultat en raison de la prise en compte des variables de marché dans ll’évaluation évaluation des passifs. passifs ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 36
3. Principales problématiques 1 La reconnaissance du profit 1. 1.1. Le point de vue du Board Le profit à la souscription serait limité à ll’excédent excédent de marge incluse dans la prime effectivement appelée par rapport à celle que demanderait les participants au marché. Il serait comptabilisé directement au compte de résultat dès l’origine. Par exemple, si un contrat est tarifé à partir d’un taux de rendement plus élevé ou faible que le taux d’actualisation retenu en comptabilité, l’assureur comptabilisera un profit ou une perte dès l’origine du contrat. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 37
3. Principales problématiques 1 La reconnaissance du profit 1. 1.2. Les difficultés qui en découlent Les assureurs avaient pour habitude d’étaler d étaler la comptabilisation du profit d’un contrat sur sa durée de garantie. Les approches européennes diffèrent de celles de l’IASB. CRO Solvency II IASB CEA/CFO CoC = 19% x KAA CoC = 6% x KBBB CoC = 6% x KAA Marge profit Marge profit Marge profit Prime Marge risque Marge risque Marge risque Marge risque BEL BEL BEL BEL ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 38
3. Principales problématiques 1 La reconnaissance du profit 1. 1.3. Les difficultés solutions proposées Profit à l’origine, solution préconisée majoritairement rejetée ; Classement en capitaux propres ; Constitution d’une provision. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 39
3. Principales problématiques 1 La reconnaissance du profit 1. 1.4. Illustration On illustre ici l’impact qu’a la prise en compte de la marge de profit soit à l’origine (méthode conseillée par le Board) soit selon un étalement progressif (au rythme de la marge de risque) sur la durée de la garantie du contrat. On pprendra l’exemple p d’un contrat temporaire p décès de 5 ans avec prime mensuelle sur un portefeuille de 1000 assurés, souscrit au 31/12/2006. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 40
3. Principales problématiques 1 La reconnaissance du profit 1. 1.4. Illustration Résultats prévisionnels vus à fin 2006 450 000 Pas de profit margin 400 000 Ecoulement au rythme de la risk margin 350 000 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 41
3. Principales problématiques 1 La reconnaissance du profit 1. 1.4. Illustration Résultats prévisionnels vus à fin 2007 500 000 Sans profit margin 400 000 Ecoulement au rythme de la risk margin Sinistralité amortie 300 000 200 000 100 000 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 -100 000 -200 000 -300 000 ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 42
3. Principales problématiques 1 La reconnaissance du profit 1. 1.4. Illustration Résultats prévisionnels vus à fin 2007 500 000 250 000 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 -250 000 Sans profit margin -500 000 Ecoulement au rythme de la risk margin Sinist alit é amortie Sinistralitré amo tie Changement d'hypothèse amorti Sinistralité et changement d'hypothèse amortis -750 000 ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 43
3. Principales problématiques 2 Primes futures et frais d’acquisition 2. d acquisition 2.1. Le point du vue du Board Un assureur a un actif lié à ses capacités p à tirer des bénéfices économiques nets des primes futures que le souscripteur doit payer pour conserver l’assurabilité garantie. L’assureur doit comptabiliser p cet actif,, et l’évaluer de la même manière que la provision d’assurance associée (c’est à dire, à la valeur actuelle de sortie). L’assureur n’a pas besoin de séparer cet actif du passif pour la comptabilisation, l’évaluation ou la présentation. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 44
3. Principales problématiques 2 Primes futures et frais d’acquisition 2. d acquisition 2.1. Le point du vue du Board La garantie dd’assurabilité assurabilité est un droit qui permet à ll’assuré assuré de continuer à bénéficier de la couverture d’assurance sans qu’il ait à reconfirmer son profil de risque et à un prix qui est contractuellement contraint. Un assureur doit reconnaître les frais d’acquisition comme une charge. Si l’assureur s’attend à récupérer des frais d’acquisition sur les primes futures que les souscripteurs devront payer pour conserver leur assurabilité garantie, ces primes réduiront l’évaluation du passif. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 45
3. Principales problématiques 2 Primes futures et frais d’acquisition 2. d acquisition 2.1. Le point du vue du Board L IASB prévoit de ne retenir que les primes qui répondent à l’un L’IASB l un de ces trois critères : Primes que l’assurée doit payer pour conserver la garantie d’assurabilité d assurabilité ; Primes que l’assureur peut réclamer de manière exécutoire ; Primes dont la prise en compte a pour effet d’augmenter la provision. provision ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 46
3. Principales problématiques 2 Primes futures et frais d’acquisition 2. d acquisition 2.2. Les difficultés soulevées Frais d’acquisition d acquisition importants = contrats rentables uniquement s’ils restent suffisamment longtemps en portefeuille. Élargissement du périmètre des primes à prendre en compte à l’ensemble des primes attendues ? ⇒ Problématique de l’acceptation des primes futures dans l’évaluation ! ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 47
3. Principales problématiques 2 Primes futures et frais d’acquisition 2. d acquisition 2.3. Les solutions proposées L IASB pose trois conditions devant conduire à déterminer la prise en L’IASB compte ou non des renouvellements dans les projections futures : Maintien des conditions d’assurance ; Obligation Obli ti légale lé l d’obtenir d’ bt i lel paiement i t de d la l prime i ; Existence d’une option favorable à l’assuré pour le renouvellement de son contrat. Un sujet sensible : Le Board propose une solution spécifique à l’assurance ; Problème de la divergence entre le traitement des contrats de retraite et celui des fonds de pension. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 48
3. Principales problématiques 2 Primes futures et frais d’acquisition 2. d acquisition 2.4. Illustration de la comptabilisation des frais d’acquisition Méthode de comptabilisation « classique » avec amortissement Source : Discussion Paper : Preliminary views on Inusrance Contracts ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 49
3. Principales problématiques 2 Primes futures et frais d’acquisition 2. d acquisition 2.4. Illustration de la comptabilisation des frais d’acquisition Méthode de comptabilisation préconisée par le Board. Board Source : Discussion Paper : Preliminary views on Inusrance Contracts ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 50
3. Principales problématiques 3 Traitement de la participation aux bénéfices discrétionnaire 3. 3.1. Le point du vue du Board L La participation ti i ti d des assurés é aux bénéfices bé éfi serait it reconnue en dette à hauteur de la part légale ou contractuelle que les assureurs seraient tenus de verser au minimum ; Au délà,, la p participation p dite discrétionnaire serait incluse dans les capitaux propres des assureurs, même si elle n’est finalement pas distribuable aux actionnaires ; Ces vues préliminaires s’appliquent aussi bien aux contrats d’assurance d assurance participatifs qu qu’aux aux contrats d d’investissement investissement participatifs. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 51
3. Principales problématiques 3 Traitement de la participation aux bénéfices discrétionnaire 3. 3.1. Le point du vue du Board Le B L Boardd avaitit dé décidé idé d de diffé différer en phase h II lle ttraitement it tddes contrats t t à participation aux bénéfices discrétionnaire (DPF) et avait mis en place un dispositif transitoire : Définition assez extensive de la notion de DPF ; Traitement de l’ensemble des contrats à DPF selon la norme IFRS4 ; Pas d’obligation de procéder à la séparation de la composante DPF ; ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 52
3. Principales problématiques 3 Traitement de la participation aux bénéfices discrétionnaire 3. 3.2. Les difficultés soulevées l'i l'incohérence hé é économique i d de ne pas considérer idé l la PB discrétionnaire dans la provision : la plupart des contrats récents n'auraient pas de consistance économique sans cette partie de la PB (les assurés pouvant trouver des comptes sur livret mieux rémunérés é é é qu'un' TMG or, ils TMG... il se tournent t t vers les l produits d it d'assurance vie, comptants sur la PB discrétionnaire notamment). Sans PB discrétionnaire, il y a opportunité d'arbitrage, ce qui est contredit par le marché ; ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 53
3. Principales problématiques 3 Traitement de la participation aux bénéfices discrétionnaire 3. 3.2. Les difficultés soulevées l'i l'impossibilité ibilité d'estimer d' ti un best ti t pour des b t estimate d contrats t t sans PB discrétionnaire : le comportement des assurés (rachat) étant conditionné par les taux servis. Toute décomposition serait arbitraire ; Le classement de la participation discrétionnaire pourrait augmenter temporairement le montant des capitaux propres et donc fausser la situation financière d’un assureur et provoquerait p q une volatilité indésirable. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 54
3. Principales problématiques 3 Traitement de la participation aux bénéfices discrétionnaire 3. 3.3. Les pistes envisagées L Le DP s’est ’ t centré t é sur les l problématiques blé ti suivantes i t : - Classification Dette / Capitaux propres de la composante DPF ; - Prise en compte dans ll’évaluation évaluation de la dette : Les conclusions préliminaires du Board renvoient à la mise en application de la norme IAS 37. L’existence d’une obligation constructive doit conduire à intégrer les flux liés à la DPF dans ll’évaluation évaluation du contrat. contrat ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 55
4. Autres problématiques 1 Décomposition (1/3) 1. Si un contrat d’assurance comprend une composante assurance et une composante p dépôt, p il doit être traité de la manière suivante : si les composantes sont tellement interdépendantes qu’elles ne pourraient être mesurées séparément que sur une base arbitraire, l norme assurance (phase la ( h 2) s’applique ’ li sur l’ensemble l’ bl du d contrat ; si les composantes ne sont pas interdépendantes : → composante assurance : phase II ; → composante dépôt : IAS 39. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 56
4. Autres problématiques 1 Décomposition (2/3) 1. Si un contrat d’assurance comprend une composante assurance et une composante p dépôt, p il doit être traité de la manière suivante : si les composantes sont interdépendantes mais peuvent être mesurées séparément sur une base qui n’est pas arbitraire, IAS 39 s’applique sur la composante dépôt. L’ensemble du contrat est valorisé en appliquant la norme assurance phase II. En conséquence, la composante assurance est obtenue par diffé différence entre t lal valeur l d contrat du t t ett celle ll de d la l composante t dépôt. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 57
4. Autres problématiques 1 Décomposition (3/3) 1. Contrat d'assurance comprenant une composante dépôt Composantes interdépendantes ? Oui Non Possible décomposition sur une base non- arbitraire ? Non Oui Comp. dépôt : IAS 39 Comp. assurance : IFRS 4 phase 2 Ensemble du contrat : Comp. assurance : contrat Comp IFRS 4 phase 2 valorisé en IFRS 4 phase 2 - Comp. dépôt : IAS 39 composante dépôt ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 58
4. Autres problématiques 2 Reporting des variations du passif 2. Principes Les variations de provisions d’assurance sont enregistrées par le compte de résultat. rés ltat Commentaires Interrogations du Board sur la présentation : - des primes d’assurance : revenu ou dépôt ? (faut-il (faut il considérer les primes comme un dépôt sur un compte ou bien comme un revenu qui entre dans le chiffre d’affaires ?) ; - de l’état de présentation des revenus. revenus Pas de vue préliminaire sur ces sujets de présentation. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 59
4. Autres problématiques 3 Caractéristiques de crédit d’une 3. d une provision d’assurance d assurance La valeur actuelle de sortie d’un passif doit refléter son risque de crédit ; La plupart des acteurs sont hostiles à la prise en compte du risque de crédit dans les calculs des engagements des assureurs. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 60
4. Autres problématiques 4 Cas des contrats d’investissement 4. d investissement Contrat d’investissement : contrat qui ne transfère pas un risque d’ d’assurance significatif i ifi tif ; IAS 39 et IAS 18 Revenue ; Il existe des différences entre les exigences d’IAS 39 et du projet de norme phase II → le Board préfèrerait éliminer ces différences. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 61
5. Les prochaines étapes Discussion paper Exposé sondage Norme Assurance 1er Bilan de 1er reporting Phase II Phase II Phase II comparaison IFRS annuel Phase II mai 2007 2009 2010 Phase II (Commentaires 16/11/07) 2007 2008 2009 2010 2011 2012 …. Phase I Phase II Projet de Directive Vote Directive Solvabilité II Solvabilité II Solvabilité II été 2007 fin 2008 Informer les parties prenantes de la mutation annoncée pour qu’elles puissent se préparer à la gestion des éventuels écarts entre solvabilité solvabilité, MCEV et IFRS. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 62
5. Les prochaines étapes D ici « ll’exposure D’ici exposure draft » attendu pour fin 2009, 2009 mesurer les enjeux et agir auprès du normalisateur, notamment par : l’étude des avantages et inconvénients d’une convergence avec Solvency II ; des modélisations : – de l’évaluation et du traitement de la marge pour profit : avantages t d l’extériorisation de l’ té i i ti du d profit fit à l’émission l’é i i du d contrat t t par rapport à son étalement sur la durée du service rendu. Quel lien faut-il faire entre marge pour risque et pour profit ? – de d l la di ti ti distinction paramètres èt fi financiersi / paramètres èt techniques, toutes générations confondues ou génération par génération ; – de d l’impact l’i t de d lal définition défi iti des d passifsif sur la l participation ti i ti ; – de la prise en compte des primes futures. ISFA3 – IFRS – Norme assurance Page 63
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