Projet de Service 2018-2021 - www.sestidf.fr
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« Notre ambition : être acteur du mieux-être au travail introduction » Le Code du Travail détermine les missions des Services de Santé au Travail. L’article L. 4622-2 précise que : « Les Services de Santé au Travail ont pour mission exclusive d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail. A cette fin, ils : • Conduisent les actions de santé au travail, dans le but de préserver la santé physique et mentale des travailleurs tout au long de leur parcours professionnel ; • Conseillent les employeurs, les travailleurs et leurs représentants sur les dispositions et mesures nécessaires afin d’éviter ou de diminuer les risques professionnels, d’améliorer les conditions de travail, de prévenir la consommation d’alcool et de drogue sur le lieu de travail, de prévenir le harcèlement sexuel ou moral, de prévenir ou de réduire les effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels mentionnés à l’article L. 4161-1 et la désinsertion professionnelle et de contribuer au maintien dans l’emploi des travailleurs ; • Assurent la surveillance de l’état de santé des travailleurs en fonction des risques concernant leur santé au travail et leur sécurité et celle des tiers, des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels mentionnés à l’article L. 4161-1 et de leur âge ; • Participent au suivi et contribuent à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille sanitaire ». Les entreprises adhérentes paient chaque année une cotisation qui correspond à un forfait pour un service global de prestations. Cette cotisation est mutualisée entre tous les adhérents et a pour objectif de couvrir les frais de fonctionnement du Service. Afin de répondre à ces missions, le SEST a élaboré un projet de Service. Ce document mis en place par la loi du 20 juillet 2011 relative à l’organisation de la médecine du travail, est « un cadre d’action commun et partagé par tous les acteurs du SIST, un repère pour les entreprises adhérentes et un document pivot pour les pouvoirs publics et le Service dans la démarche de contractualisation ». Le projet de Service a pour but de définir le plan d’actions développé par le Service permettant de répondre aux besoins spécifiques de ses adhérents en matière de santé au travail et de prévention des risques professionnels. Ce document donne à l’ensemble des collaborateurs du Service, à ses adhérents, à ses administrateurs, à ses partenaires et à ses organismes de tutelle une vision concrète des objectifs visés par le Service dans le cadre de ses missions et des actions qu’il projette de mettre en œuvre pour y parvenir. Pour se faire, une analyse collective des besoins a été effectuée. Elle représente le socle du projet de Service et permet la réalisation d’un diagnostic à partir de l’étude des spécificités du territoire, des besoins de nos entreprises adhérentes mais également des caractéristiques du Service et des moyens dont il dispose. Tout en s’appuyant sur les actions existantes, cette analyse permet de définir les axes de travail prioritaires qui seront développés pendant les 3 prochaines années au SEST. L’analyse, la construction et la rédaction du projet de Service ont été menées par la Commission Médico-Technique (CMT) en étroite collaboration avec le Copil DPS. Le présent projet de Service a été adopté à l’unanimité par le Conseil d’Administration, le 19 juin 2018.
SOMMAIRE 1. Contexte du service de santé au travail.............................................................p.1 1.1. Agrément et situation géographique..........................................................................p.1 1.2. Etat de la sectorisation et de la répartition des effectifs médicaux et paramédicaux...p.1 1.3. Relations institutionnelles............................................................................................p.2 1.4. Fonctionnement en réseau..........................................................................................p.2 1.5. Contributions et propositions du Service....................................................................p.2 1.6. Equipe pluridisciplinaire...............................................................................................p.3 1.7. Missions du Service de Santé au Travail.......................................................................p.4 1.7.1. Le suivi individuel de l’état de santé............................................................p.5 1.7.2. L’Action en Milieu de Travail (AMT).............................................................p.7 2. DIAGNOSTIC TERRITORIAL - L’ANALYSE COLLECTIVE DES BESOINS...........................p.8 2.1. Méthodologie..............................................................................................................p.8 2.2. Analyse des données, synthèse et définition des axes d’actions stratégiques............p.9 3. STRUCTURATION DU SERVICE............................................................................................p.10 3.1 Organigramme............................................................................................................p.10 3.2. Communication, développement et innovation.......................................................p.11 3.3. Organisation transversale..........................................................................................p.12 4. LES 9 AXES D’ACTIONS PRIORITAIRES...............................................................................p.13 Axe 1- Développer la prévention primaire et la culture de prévention............................p.14 Axe 2- Prévenir les risques de Troubles Musculo-Squelettiques (TMS)............................p.17 Axe 3- Prévention des Accidents du Travail (AT)...............................................................p.18 Axe 4- Promotion de la prévention...................................................................................p.20 Axe 5- Prévenir les Risques Psychosociaux (RPS)..............................................................p.21 Axe 6- Prévention de la Désinsertion Professionnelle (PDP)............................................p.22 Axe 7- Prévenir l’exposition aux CMR et Agents Chimiques Dangereux...........................p.23 Axe 8- Prévenir les risques sanitaires liés à la qualité de l’air intérieur.............................p.25 Axe 9- Développer les actions spécifiques à la région Ile-de-France...............................p.26 ANNEXE.........................................................................................................................................p.28
1 Contexte du Service de Santé au Travail 1.1 Agrément et situation géographique Le SEST souhaite mettre en place dans chaque secteur des équipes pluridisciplinaire dimensionnées de manière à répondre aux besoins, sur les bases suivantes : Conformément à l’article D. 4622-48 et suivants, le SEST • Effectif maximum cible confié à un médecin temps dispose d’un agrément renouvelé au 21 mai 2014, pour plein et à son équipe pluridisciplinaire : 5000 salariés une durée de 5 ans. Il se décompose comme suit : suivis ; • Effectif maximum cible confié à un médecin temps 4 secteurs régime général suivant une répartition de plein, à un collaborateur médecin et à l’équipe communes implantées dans les départements de Paris, pluridisciplinaire de 7000 salariés suivis pendant les Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Essonne. deux premières années du collaborateur médecin et effectif maximum cible de 9000 salariés suivis pendant les deux dernières années du collaborateur 1.2. Etat de la sectorisation et de la répartition médecin. des effectifs médicaux et paramédicaux Les collaborateurs du SEST restent attentifs aux besoins spécifiques et aux dépannages ponctuels des autres Naturellement, les besoins peuvent être différents d’un secteurs. secteur à l’autre en fonction du nombre de SIR et du nombre de VIP suivis ainsi que la complexité spécifique de certaines entreprises. Carte 1 : les différents centres médicaux du SEST 1
Partie 1 : Contexte du Service de Santé au Travail 1.3. Relations institutionnelles 1.5. Contributions et propositions du Service Le SEST souhaite s’impliquer avec les interlocuteurs Propositions intégralement incluses dans la cotisation régionaux (DIRECCTE, CRAMIF, etc.) et concourir à la d’adhésion au SEST : mise en œuvre d’une politique régionale efficace et coordonnée. • Interventions IPRP dans une limite cumulée de 3 jours pour les entreprises de moins de 50 salariés, En particulier, le SEST souhaite : dans une limite de 4 jours pour les entreprises de • Avoir une proximité avec la DIRECCTE sur différents 50 à 149 salariés et dans une limite de 5 jours pour sujets, dont : les entreprises de 150 salariés et plus (incluant le • Extensions dans des zones géographiques plus recueil d’information, l’étude terrain et la particulièrement en pénurie ; rédaction du rapport final) et pour des interventions • Continuer sa participation à des groupes de relatives aux priorités établies par le projet de Service travail (risques psychosociaux, etc.) (incluant la participation à des CHSCT et des • Privilégier la présence d’un représentant SEST aux demandes de conseil sur les DUER) ; événements CRAMIF liés aux priorités définies dans • L’accès à la Cellule Maintien en Emploi et les le projet de Service ; études de poste éventuelles complémentaires (sans • Continuer à travailler avec les SAMETH et l’OETH limitation de la durée d’intervention) ; dans le cadre de la Prévention de la Désinsertion • Les entretiens avec une assistante sociale SEST ; Professionnelle. • La prise en charge des examens complémentaires conformément aux articles R. 4624-25 à 27 (la CMT proposera le référencement de laboratoires et autres prestataires concernés). 1.4. Fonctionnement en réseau Le SEST est en contact rapproché avec des confrères, pour un fonctionnement « en réseau », une mutualisation des informations et un partage de connaissances : • Participation aux réunions de PRESANSE et aux enquêtes nationales de recueil de données ; • Adhésion à la Fédération Régionale des Services de Santé au Travail Interentreprises ; • Facilitations ponctuelles de partage d’informations (Démarche de Progrès en Santé au travail, réseau RH, groupe SSTI innovation, marketing, etc.). En mars 2018, le SEST a participé aux Assises du Maintien en Emploi, organisées par la Fédération Régionale des Services Interentreprises de Santé au Travail d’Ile-de-France. Deux ateliers ont été animés par les équipes du SEST : • «Employeurs et salariés : droits et obligations» - co-animé par Hervé Rabec, Directeur Général et le Dr Béatrice Grimaldi, Médecin du Travail ; • «Nouveaux enjeux de l’éducation thérapeu- tique et de la rééducation» - animé par Aline Flower-Rousseau, Ergonome-Psychologue du Travail avec Stéphanie Coulanges, Assistante sociale. Cet événement a réuni plus de 650 visiteurs ! 2
Partie 1 : Contexte du Service de Santé au Travail 1.6. L’équipe pluridisciplinaire La prise en charge opérationnelle des adhérents est effectuée par les équipes pluridisciplinaires composées de spécialistes et d’experts en santé au travail. La composition de chaque équipe permet de réaliser l’ensemble des missions prévues par la règlementation. Ce sont les seuils fixés dans le cadre de l’agrément qui déterminent les limites maximales d’effectifs, en cohérence avec la démographie médicale. Les Intervenants en Prévention des Risques Professionnels (IPRP) sont recrutés en fonction de l’analyse des besoins. Indépendamment du lien fonctionnel, chaque membre de l’équipe pluridisciplinaire reste rattaché hiérarchiquement à son responsable prévu (Directeur Général, Directeur d’Exploitation, Directeur du Pôle Prévention, etc.). Les actions à mener sont réparties entre les membres de l’équipe pluridisciplinaire selon leurs centres de rattachement ainsi que leurs compétences et après coordination par le médecin du travail. Assistant en Santé au Travail Secrétaire Médecin du Infirmier en médicale Travail Santé au Travail Intervenant en Prévention des Risques Professionnels Le médecin du travail L’intervenant en prévention des risques professionnels Il conseille l’employeur et les salariés sur l’amélioration des conditions de vie et de Il participe, dans un objectif exclusif de travail dans l’entreprise, l’adaptation des prévention, à la préservation de la postes de travail, la protection des travailleurs santé et de la sécurité des travailleurs et à contre l’ensemble des nuisances, l’hygiène l’amélioration des conditions de travail. Il générale, la construction et l’aménagement assure des missions d’études, d’évaluation de nouveaux locaux. Pour cela, il réalise des et de diagnostic, de conseil, d’accompagne- Actions en Milieu de Travail et procède à des ment en appui à l’équipe pluridisciplinaire et Examens Médicaux d’Aptitude (EMA) et des participe aux actions d’information collective Visites d’Information et de Prévention (VIP). (sensibilisations, petits déjeuners, etc.). L’assistant en santé au travail Le collaborateur médecin Il contribue à repérer les dangers et à Il est recruté après avis du médecin du travail. identifier les besoins en santé au travail, Un effectif spécifique est attribué au notamment dans les entreprises de médecin collaborateur, par délégation du moins de 20 salariés. Il peut réaliser des maître de stage. Le maître de stage pilote métrologies, des études de poste et des l’autonomie progressive de mise en place fiches entreprises pour des adhérents dont des vacations, ainsi que le type d’entreprises l’effectif est supérieur à 20 salariés. confiées. L’infirmier en santé au travail La secrétaire médicale Il participe au suivi individuel des salariés Elle prend en charge l’assistance (Visites d’Information et de Prévention administrative du médecin, le suivi des initiales, périodiques et visites intermé- visites médicales des salariés et contribue à diaires), réalise des actions d’information la délivrance des renseignements d’ordre et de sensibilisation collective ainsi que des général, dans son domaine de compétence. Actions en Milieu de Travail. 3
Partie 1 : Contexte du Service de Santé au Travail 1.7. Missions du Service de Santé au Travail La loi n°2016-1088 du 8 août 2016 relative à la modernisation de la médecine du travail et son décret applicable au 1er janvier 2017, modifient les modalités de la surveillance médicale des salariés. La santé au travail telle qu’elle est prévue aujourd’hui par la loi s’adapte à l’évolution du monde du travail, au marché de l’emploi et aux contrats des salariés. Le fait de ne plus être dans une logique de calendrier systématique de visites n’affaiblit en rien le suivi de l’état de santé des salariés, mais au contraire le rend plus cohérent. Les textes de loi donnent les moyens d’évoluer et de moderniser pour mieux répondre aux besoins de santé des salariés et de leurs entreprises. Le bilan 2013 des conditions de travail montrait qu’au 31 décembre 2013, l’effectif des médecins du travail s’élevait à 5048 équivalents temps plein, soit un total en baisse de 5% par rapport à l’année précédente. La diminution d’effectif attendue pour les médecins du Travail entre 2006 et 2030 est estimée à moins 62%, passant d’un effectif de 6139 Médecins du Travail en 2006 à 2353 en 2030 . Par ailleurs, l’arrêté du 1er juillet 2013 montre qu’en moyenne, de 2013 à 2017, seuls 6 médecins du travail devaient être formés chaque année. LOI TRAVAIL : QUELS CHANGEMENTS ? Janvier 2017 marque un tournant pour la médecine du Toutefois, un examen médical d’aptitude reste travail. Jugée comme la réforme du marché du travail la obligatoire et se substitue à la Visite d’Information et plus ambitieuse depuis trente ans, la loi Travail a été de Prévention pour les postes présentant des risques promulguée au Journal Officiel le 8 août 2016 et vient particuliers pour la santé ou la sécurité du salarié, modifier l’organisation des services de santé au travail. celles de ses collègues ou celles de tiers évoluant dans l’environnement immédiat du salarié. Le rôle du médecin du travail est précisé La périodicité des visites s’allonge Le décret paru le 27 novembre 2017 reprécise le rôle du médecin du travail : il agit pour éviter toute altération de la Les visites périodiques avaient lieu tous les deux ans. santé des travailleurs du fait de leur travail, ainsi que toute Désormais, la périodicité du suivi médical prend en atteinte à la sécurité des tiers évoluant dans compte les conditions de travail, l’état de santé et l’environnement immédiat de travail. l’âge du travailleur, ainsi que les risques professionnels auxquels il est exposé : • La Visite d’Information et de Prévention est La visite médicale d’embauche devient la renouvelée selon une périodicité fixée par le Visite d’Information et de Prévention (VIP) médecin du travail et aura lieu au moins tous les 5 ans ; Jusqu’au 31 décembre 2016, un salarié recruté devait • Un suivi médical adapté, dont la périodicité ne peut effectuer sa visite médicale d’embauche avant la fin de dépasser 3 ans, est prévu pour certains salariés sa période d’essai auprès d’un médecin du travail, afin (travailleurs de nuit, travailleurs handicapés, etc.) ; d’évaluer son aptitude sur le poste auquel il était affecté. • L’aptitude physique des salariés affectés à des La Loi Travail supprime cet examen systématique postes à risques sera vérifiée par le médecin du en le remplaçant par une Visite d’Information et de travail avant leur prise de fonction. Ces salariés Prévention organisé après l’embauche dans un bénéficieront d’un examen médical d’aptitude tous délai de 3 mois maximum. Cette visite d’information n’a les 4 ans maximum et d’une visite intermédiaire pas pour but de vérifier l’aptitude du nouveau salarié à tous les 2 ans. son poste. N’étant pas un examen médical, elle pourra être assurée par un médecin collaborateur, un interne en médecine du travail ou un infirmier en santé au travail. En cas de besoins particuliers, ces derniers Les Services de pourront toutefois orienter le salarié vers le Santé au Travail médecin du travail. A son issue, une attestation de suivi ont 4 missions est remise au salarié et à l’employeur. principales. 4
Partie 1 : Contexte du Service de Santé au Travail 1.7.1. Le suivi individuel de l’état de santé Les visites A l’issue de toute Visite d’Information et de Comme cité précédemment, la Loi Travail Prévention, si elle n’est pas réalisée par le modifie l’organisation de la médecine du travail. médecin du travail, l’infirmier en santé au travail qui a Il est de la responsabilité de l’employeur de déclarer les effectué cette visite peut, s’il estime nécessaire, salariés dans les différentes catégories : orienter sans délai le travailleur vers le médecin du • Les salariés soumis au Suivi Individuel simple ; travail dans le respect du protocole prévu. Cette nouvelle • Les salariés soumis au Suivi Individuel Adapté ; visite, effectuée par le médecin du travail, a notamment • Les salariés soumis au Suivi Individuel Renforcé pour objet de proposer si elles sont nécessaires, des en raison des risques auxquels ils sont exposés ou adaptations au poste ou l’affectation à d’autres postes. « d’autres facteurs. L’infirmier en santé au travail délivrera une attestation de suivi au salarié et à l’employeur à l’issue de toute Visite d’Information et de Prévention. Il faut revaloriser la visite, Le Suivi Individuel Adapté (SIA) l’envisager comme un rendez-vous avec son La Visite d’Information et de Prévention dans le cadre du « coach santé » et rendre qualitatif ce » suivi médical adapté est réalisé par : moment d’échange • Le médecin du travail lui-même ; • L’infirmier, selon le protocole. Dans tous les cas, lorsque la Visite d’Information et de Prévention a été réalisée par un professionnel de santé au travail, les travailleurs handicapés et les titulaires d’une pension d’invalidité doivent être Suivi Individuel simple (SI) orientés vers le médecin du travail pour qu’il préconise si besoin des adaptations au poste de travail (article Les Visites d’Information et de Prévention peuvent R.4624-20 du Code du travail). être réalisées par l’infirmier en santé au travail après la Il en est de même pour les femmes enceintes, qui délégation du médecin du travail dans le cadre d’un viennent d’accoucher ou allaitantes : elles doivent « protocole Médecin-Infirmier ». être adressées au médecin du travail à l’issue de la Visite d’Information et de Prévention, pour que celui-ci Article R.4624-11 : « La Visite d’Information et de propose, si nécessaire, des adaptations de poste ou Prévention dont bénéficie le travailleur est individuelle. l’affectation à d’autres postes, comme le prévoit l’article Elle a notamment pour objet : R 4624-19. Cet article précise que ces femmes peuvent • D’interroger le salarié sur son état de santé ; à tout moment être orientées vers le médecin du travail. • De l’informer sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail ; Le Suivi Individuel Adapté (SIA) • De le sensibiliser sur les moyens de prévention à mettre en œuvre ; Le Suivi Individuel Renforcé (SIR) • D’identifier si son état de santé ou les risques - Examen Médical d’Aptitude auxquels il est exposé nécessitent une orientation vers le médecin du travail ; Bénéficient d’un Suivi Individuel Renforcé les salariés • De l’informer sur les modalités de suivi de son état exposés : de santé par le Service et sur la possibilité dont il • A l’amiante ; dispose, à tout moment, de bénéficier d’une visite à • Au plomb, aux agents Cancérogènes, Mutagènes ou sa demande avec le médecin du travail ». toxiques pour la Reproduction ; • Aux agents biologiques des groupes 3 et 4 ; Lors de cette visite, un Dossier Médical en Santé au • Aux rayonnements ionisants ; Travail (DMST) est ouvert par le professionnel de santé • Au risque hyperbare ; sous l’autorité du médecin du travail dans les conditions • Au risque de chute de hauteur lors des opérations prévues à l’article L.4624-8. de montage et de démontage d’échafaudages. 5
Partie 1 : Contexte du Service de Santé au Travail La consultation médicale est réalisée par le médecin du travail. Elle a pour but de faire le point sur la santé du salarié en lien avec son activité professionnelle. Elle permet de définir l’aptitude au poste de travail du salarié et l’examen médical en est un élément indispensable. La consultation se déroule en 2 étapes : • Un entretien Médico-Professionnel ; • Un examen clinique du salarié. Le médecin du travail est le seul à établir un « avis d’aptitude » pour les salariés exposés à des risques particuliers en Suivi Individuel Renforcé (trois exemplaires après chaque visite) : • Un exemplaire sera versé au Dossier Médical en Santé au Travail (DMST) du salarié ; • Un exemplaire sera remis au salarié ; • Un 3ème exemplaire sera remis au salarié pour transmission à son employeur (la fiche d’aptitude est une pièce juridique et confidentielle). Autres types de visites La visite de reprise (article R.4624-31 & 32) Elle est réalisée par le médecin du travail le jour de la reprise ou au plus tard dans les 8 jours qui suivent la reprise. Elle est prévue par la Loi après : • Un congé maternité ; • Après une absence pour maladie professionnelle ; • Après une absence d’au moins 30 jours pour accident du travail, pour maladie ou accident non professionnel. La visite de pré-reprise (article R.4624-29 & 30) En vue de favoriser le maintien dans l’emploi des travailleurs en arrêt de travail depuis plus de 3 mois, Les visites d’urgence et visites de site en cas de une visite avec le médecin du travail est organisée à situation préoccupante l’initiative du médecin traitant, du médecin conseil de la Le médecin du travail a un rôle exclusivement préventif. Sécurité Sociale ou du salarié. La visite de pré-reprise est Il consiste à éviter toute altération de la santé des aussi possible pour des arrêts plus courts. salariés du fait de leur travail, notamment en surveillant leurs conditions d’hygiène au travail, les La visite sur demande (article R.4624-34) risques de contagion et leur état de santé (Art.L.4622-3 Indépendamment des autres examens, le salarié peut du Code du Travail). bénéficier d’un examen : • A sa demande ; Les visites « d’urgence » sont : • A la demande de son employeur ; • Les visites de reprise ; • A la demande de l’IDEST ; • Les visites à la demande de l’employeur ; • A la demande du médecin du travail. • Les visites à la demande du salarié. 6
Partie 1 : Contexte du Service de Santé au Travail Prévention de la Désinsertion Professionnelle (PDP) - Cellule de Maintien en Emploi (CME) La réforme relative à l’organisation de la médecine du travail inscrit parmi les missions des services de santé au travail celle de conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants sur les dispositions et mesures nécessaires afin de prévenir ou réduire la désinsertion professionnelle et de contribuer au maintien dans l’emploi des travailleurs. Le suivi individuel des salariés comprend aussi les Au regard du nombre important de salariés déclarés vaccinations, les examens complémentaires et la inaptes ou aptes avec restriction et au vu du nombre consultation de souffrance au travail. d’arrêts de travail d’au moins 90 jours, une politique de Prévention de la Désinsertion Professionnelle a été définie et prend tout son sens au sein des SIST. 1.7.2. L’Action en Milieu de Travail (AMT) Les missions de la CME du SEST s’inscrivent dans la Les membres de l’équipe pluridisciplinaire collaborent politique du maintien en emploi défini comme axe selon leurs compétences, à la conduite d’Actions en prioritaire de prévention dans le cadre du projet Milieu de Travail afin de préserver la santé et la sécurité Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM). des travailleurs et d’améliorer les conditions de travail. Composée de conseillers en PDP, la cellule a pour Conformément à la législation, le médecin du travail principales missions : consacre au moins 150 demi-journées aux Actions en • L’appui à l’insertion ; Milieu de Travail. Le SEST souhaite toutefois conserver le • L’accompagnement en vue du maintien dans bon équilibre entre Actions en Milieu de Travail et visites l’emploi ; médicales. • L’accompagnement au reclassement externe ; • L’apport d’une aide ponctuelle ; • La transmission d’informations et de conseils. Visite des lieux de travail Médecins du Travail, IDEST, IPRP, AST Les actions des conseillers en PDP résultent d’une demande du médecin du travail suite à la détection Elaboration et mise à jour de la Médecins du Travail, d’une situation à risque de désinsertion professionnelle. Fiche Entreprise IDEST, IPRP, AST Ainsi, le médecin et l’ensemble de son équipe font partie intégrante de la Cellule. Identification et analyse des Médecins du Travail, risques professionnels IDEST, IPRP, AST LE SAVIEZ-VOUS ? PDP - Etude de poste en vue du Médecins du Travail, maintien dans l’emploi IDEST, IPRP, AST La Cellule de Maintien en Emploi (CME) du SEST a été créée en 2012. Animation de campagnes de Médecins du Travail, sensibilisation (risques spécifiques) IDEST, IPRP, AST L’objectif ? Accompagner le salarié pour trouver la solution la plus adaptée afin qu’il Participation aux réunions du Médecins du Travail, conserve une activité professionnelle. IDEST, IPRP, AST CHSCT En 2017, la CME du SEST a accompagné 125 salariés : Conseil aux adhérents sous Médecins du Travail, • 63% reclassés en externe ; forme de propositions et avis IDEST, IPRP, AST • 22% maintien dans l’emploi ; • 15% en sortie d’effectif. Conseils en matière Médecins du Travail, d’organisation des secours et IDEST des services d’urgence Prévention des Risques liés à IDEST l’Activité Physique (PRAP) Découvrez la CME du SEST ! 7
2 diagnostic territorial - l’analyse collective des besoins Le projet de Service a pour principal objectif de définir à moyen terme une partie de l’activité du Service. Dans ce contexte, l’analyse des besoins est un prérequis à la définition des axes stratégiques du plan pluriannuel issu de ce projet, alimentant de facto les Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens prévu aux articles D.4622-44 à 47 du Code du Travail. De plus, le Code du Travail rappelle que « dans le Service de Santé au Travail Interentreprises, une Commission Médico-Technique a pour mission de formuler des propositions relatives aux priorités du Service et aux actions à caractère pluridisciplinaire conduites par ses membres ». « Le Service de Santé au Travail Interentreprises élabore, au sein de la Commission Médico-Technique, un projet de Service pluriannuel qui définit les priorités d’action du Service et qui s’inscrit dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens prévu à l’article L. 4622- 10. Le projet est soumis à l’approbation du conseil d’administration ». 2.1 Méthodologie La méthodologie de l’analyse collective des besoins repose sur l’étude de différentes données d’entrée. La procédure établie et validée par la CMT définie la méthodologie de l’analyse collective des besoins. Cette méthodologie est structurée de la façon suivante : Recensement des besoins Sources documentaires Données internes Données externes PRST, SUMER, statistiques DIRECCTE Quantitatives : requêtes Préventiel Enquêtes de satisfaction adhérents, (bilans DMST et AMT) ; Qualitatives : enquêtes post-AMT enquêtes ressenti médecin/IDEST Analyse des données, synthèse et définition des axes d’actions stratégiques Avis de la CMT relatif aux axes stratégiques du plan pluriannuel Communication associée Mise à jour de l’analyse des besoins et des axes stratégiques de projet de Service Tableau 2 : Méthodologie de l’analyse collective des besoins 8
Partie 2 : diagnostic territorial - L’ANALYSE COLLECTIVE DES BESOINS 2.2. Analyse des données, synthèse et définition des axes d’actions stratégiques Les résultats issus des différentes analyses ont été rapprochés et reliés entre eux. Ainsi pour hiérarchiser les champs d’action, des notes ont été appliquées à chacun de ces champs, selon le rang décroissant d’apparition et pour chacun, des indicateurs évalués (sources documentaires, données internes et externes). Voici le résultat : Facteurs de risque Rang Risques psychosociaux 1 Troubles musculo-squelettiques 2 Travail sur écran 3 Manutention manuelle 4 Nuisances sonores 5 Agents chimiques dangereux 6 AT prépondérants 7 Risque routier 8 Agents biologiques 9 Ambiances thermiques 10 Ambiances lumineuses 11 Rayonnements ionisants 12 Horaires atypiques 13 Vibrations 14 Travail en hauteur 15 Tableau 3 : Tableau synthétique d’analyse des données Le 13 mars 2018, la CMT a proposé de retenir comme axes d’actions prioritaires et secondaires, les champs suivants : Axes prioritaires : Axes secondaires : • Développer la prévention primaire et la culture • Agents Chimiques Dangereux (ACD) ; de prévention ; • Risque Routier (RRO) ; • Prévention de la Désinsertion Professionnelle • Horaires atypiques (HAT). (PDP) ; • Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) ; Ces 9 axes d’actions • Risques Psychosociaux (RPS) ; ont été présentés à la • Prévention des Accidents du Travail (PAT) ; Commission de Contrôle • Valorisation de la Prévention (VDP). le 9 avril 2018 et confirmés par le Conseil d’Administration le 19 juin 2018. 9
3 STRUCTURATION DU SERVICE 3.1 Organigramme Comité de Direction Partenaires • Président • DIRECCTE • Directeur général • CRAMIF • Directeur administratif et financier • PRESANSE • Directrice du développement • Fédération régionale des • Directeur d’exploitation SSTI d’Ile-de-France • Directrice du pôle prévention • AFOMETRA • Médecin du travail • SAMETH • MDPH, etc. Filière support Filière prévention Intervenants extérieurs Organisation : Pôle médical : • Intervention à la • Responsable des ressources • 29 Médecins du travail demande et sur humaines & Assistante de • 1 Médecin collaborateur prescription du médecin direction • 12 Infirmiers en santé au • 2 Assistantes sociales • Gestionnaire du service travail adhérents • 7 Secrétaires coordinatrices • 20 Secrétaires médicales Finance : • Responsable comptable Pôle technique : • Comptable • 2 Ergonomes • 1 Ingénieur QHSE Communication : • 2 Ergonomes-Psychologues du • Responsable communication travail • 1 Psychologue du travail • 3 Assistants en santé au travail Commission Médico-Technique (CMT) et groupes référents Risque COPIL COPIL TMS PDP RPS PAT VDP PREVENTIEL chimique DPS 10
Partie 3 : STRUCTURATION DU SERVICE 3.2. Communication, développement et innovation Ce champ de l’innovation pourra parfois se heurter à Le SEST entend traiter les questions suivantes : une stricte lecture de la réglementation en cours, malgré • L’utilité de nos actions est-elle visible pour les l’incitation des ministères du Travail et de la Santé entreprises et leurs salariés ? à avancer dans ce domaine. Si tel est le cas, le SEST • Les contreparties à l’adhésion sont-elles entend mener toutes démarches utiles pour obtenir des connues de nos adhérents ? dérogations et des possibilités d’expérimentation. A ce jour, des réflexions sont en cours sur : Pour y répondre, le SEST souhaite continuer les actions • L’abandon du Dossier Médical en Santé au Travail de communication existantes : plaquettes, conférences, papier (DMST) pour les médecins et les infirmiers au mise en valeur des actions engagées dans les entreprises profit du DMST numérique ; lors des Lauriers de la Prévention, etc. • Le recueil informatisé de l’accord de transfert de dossier médical lors d’un changement de SSTI ; L’autre axe privilégié est une communication qui prend • La téléconsultation médecin ou infirmier ; appui sur l’intérêt économique d’une politique de • L’automatisation de la prise de rendez-vous via un prévention. Toute action de prévention n’a pas portail internet ; forcément un « retour sur investissement » et il ne faut • Le développement d’un module « VIP naturellement pas inciter les entreprises à ne mettre collective » (réunir sur une ½ journée un groupe de en place que des actions de prévention qui seraient salariés bénéficiant d’une information prévention « rentables économiquement ». Pour autant, il ne faut commune avec, si besoin, un échange individualisé surtout pas s’interdire de communiquer sur la rentabilité avec un infirmier) ; de celles qui le sont et qui sont la grande majorité ! C’est • L’adaptation du suivi des adhérents suivant la taille le sens du volet « valorisation de la prévention » dans le de l’entreprise ou le secteur d’activité ; CPOM SEST, dont l’ABSIMètre et les fiches argumentaires • La réalisation de Fiches Entreprises à distance ; sont les meilleures illustrations. • Le recueil de données sociales des entreprises pour identifier les cibles d’actions prioritaires ; A l’heure de l’accélération du développement des • Le développement de sensibilisations à la technologies numériques, le SEST ne peut que s’engager prévention via le numérique (webinaires, MOOC) ; dans une démarche de réflexion visant à : • La mise en place d’une cotisation entreprise à • Développer l’offre de services à destination des partie variable, en fonction d’objectifs de entreprises et de leurs salariés ; résultats sur des indicateurs de sinistralité et • Diminuer les coûts de fonctionnement sans l’intéressement des salariés du SEST concernés à diminuer le service rendu. l’atteinte des objectifs. 11
Partie 3 : STRUCTURATION DU SERVICE 3.3. Organisation transversale RESSOURCES HUMAINES Un plan de formation ambitieux et innovant, une politique sociale dynamique, des outils informatiques performants. Immobilier Développement durable Efficacité et qualité des services, Politique d’amélioration continue locaux permettant l’exercice et de développement durable, de l’activité de qualité, sécurité objectifs opérationnels chiffrés, et sérénité du personnel, charte des bonnes pratiques accessibilité renforcée. environnementales. communication En externe pour promouvoir les missions et les actions du SEST, en interne pour participer à la construction d’un collectif ayant des valeurs communes. « Il n’est de richesse que d’hommes » Les six livres de la République - Jean Bodin 12
4 Les 9 axes d’ACTIONS PRIORITAIRES 01 Développer la prévention primaire et la culture de prévention 02 Agir sur les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) 03 Prévention des Accidents du Travail (PAT) 04 Promotion de la prévention 05 Risques Psychosociaux (RPS) 06 Prévention de la Désinsertion Professionnelle (PDP) 07 Prévenir l’exposition aux Agents Chimiques Dangereux & CMR 08 Prévenir les risques sanitaires liés à la qualité de l’air intérieur 09 Développer des actions spécifiques à la région Ile-de-France 13
Partie 4 : les 9 aXES D’ACTIONS PRIORITAIRES Axe 1 : Développer la prévention Plan d’action primaire et la culture de prévention • Organiser et planifier les visites d’entreprise ; • Visiter les entreprises : 1. Faire de la Fiche Entreprise un 1. Distribuer les plaquettes d’informations élément clé de la prévention des risques internes et présenter le Service ; 2. Recenser les risques identifiés par métier et professionnels rédiger la Fiche Entreprise. • Soumettre la Fiche Entreprise au médecin du travail ; • Transmettre la Fiche Entreprise à l’employeur ; Contexte • Enregistrer la Fiche Entreprise dans DMST numérique sur Préventiel et dans le DMST papier ; En application des articles D.4624-37 à 4624-41 du • Optimiser les trames de Fiche Entreprise par la Code du travail et conforme à l’arrêté du 7 mars 2008 : création de fiche type par secteur d’activité ; • Communiquer lors des évènements SEST sur la « Pour chaque entreprise ou établissement, le Fiche Entreprise. médecin du travail ou, dans les Services de Santé au Travail Interentreprises, l’équipe pluridisciplinaire établit Cible et met à jour une fiche d’entreprise ou d’établissement Résultats attendus et indicateurs sur laquelle figurent, notamment, les risques professionnels et les effectifs de salariés qui y sont Résultats attendus exposés. Pour les entreprises adhérentes à un Service de Sur la base de 5 693 adhérents suivis n’ayant pas Santé au Travail Interentreprises, la fiche d’entreprise est leur Fiche Entreprise réalisée (décembre 2017) : établie dans l’année qui suit l’adhésion de l’entreprise • 15 % de Fiches Entreprise réalisées en 2018 (dont ou de l’établissement à ce service ». 100% commerces alimentaires) • 20 % de Fiches Entreprise réalisées en 2019 • 25 % de Fiches Entreprise réalisées en 2020 Objectifs En 2020, la réalisation de 51% des Fiches Entreprise, • Recenser les Fiches Entreprises existantes ; soit 2 903 Fiches : • Aider les employeurs dans le repérage des risques • Mettre à jour les Fiches Entreprises de plus de 5 ans professionnels et proposer des recommandations (à partir de 2020) et/ou des outils de prévention ; • Communiquer avec les employeurs sur les Indicateurs missions/activités du service de santé au travail ; • Nombre de Fiches Entreprise réalisées par semestre • Recueillir les besoins et les attentes des adhérents ; et par an ; • Permettre une meilleure connaissance, par les • Information sur les entreprises visitées : effectifs de équipes pluridisciplinaires, des entreprises visitées ; l’entreprise, section NAF. • Développer des outils d’aide à la réalisation des Fiches Entreprises et à l’analyse collective des données issues de ces dernières. Cible • Nouveaux adhérents • TPE et PME • Entreprises appartenant aux secteurs prioritaires pour le SEST : 1. Commerce ; Réparation d’automobiles et de motocycles 2. Information et Communication 3. Santé humaine et action sociale 14
Partie 4 : les 9 AXES D’ACTIONS PRIORITAIRES 2. Renforcer et accompagner l’évaluation • Mettre à disposition des supports d’information des risques (brochures et documents divers ED et ND de l’INRS, DTE de la CRAMIF, etc.) d’aides à l’évaluation et la prévention des risques professionnels ; Contexte • Promouvoir des outils d’aide de positionnement des entreprises adhérentes dans leur démarche de prévention des risques professionnels (GP SST, Selon l’article L.4622-2 du Code du Travail, DIGEST, Analyse DUER, etc.) ; pour assurer sa mission, le Service de Santé au • Former un collaborateur SEST à la formation EVRP Travail doit, entre autres, conseiller les employeurs et les SDC (Evaluation des Risques Professionnels, Salarié travailleurs afin d’éviter ou diminuer les risques Désigné Compétent) ; professionnels et améliorer les conditions de travail. • Réaliser des sensibilisations / AMT pour développer la prévention primaire. L’une des orientations du 3ème Plan National Santé au Travail (2016-2020) est « faire de la prévention des risques une priorité » (Communiqué du Ministère du Cible Travail du 27 janvier 2015). Résultats attendus Résultats attendus Objectifs • > de 50 entreprises ayant réalisé leur document unique par an ; • > de 100 supports d’information distribués/ • Conseiller les employeurs dans leur mission consultés (web) par an ; d’évaluation des risques professionnels ; • > 50 sensibilisation/AMT réalisées par an sur • Promouvoir l’hygiène, la sécurité et la santé au l’évaluation des risques ; travail auprès des employeurs et des salariés ; • 1 collaborateur du SEST formé ; • Développer une culture de prévention chez les • 25 % des entreprises ayant mise en œuvre des employeurs et les salariés ; mesures de prévention bénéficié d’une • Accompagner les démarches d’évaluation des intervention. risques et de planification de la prévention, notamment dans les PME-TPE. Cible • Employeurs (principalement des TPE) ; • Salariés (principalement des TPE) ; • Membres des CHSCT ; • Correspondants HSE, RH, infirmiers d’entreprise. Plan d’action • Proposer aux entreprises adhérentes des applications informatiques (OIRA, SEIRICH, etc.) d’aide à l’évaluation des risques et à la réalisation du Document Unique (DU) pour la mise en place d’un plan d’actions ; 15
Partie 4 : les 9 aXES D’ACTIONS PRIORITAIRES 3. Prévenir le risque routier Objectif 2 • Fiche Entreprise ; • Participation au CHSCT ; Contexte • Conseils relatifs aux risques routiers ; • Etudes de poste avec préconisations. Dans le cadre des orientations prises par la CMT suite Objectif 3 à l’analyse collective des besoins et compte tenu des • Développer un module de sensibilisation au risque données recensées dans le PRST 3, la prévention du routier à destination des chefs d’entreprise ; risque routier professionnel s’inscrit comme un axe • Proposer des outils méthodologiques en faveur d’action prioritaire. de l’organisation de la prévention du risque routier dans les entreprises. Objectifs Cible Résultats attendus • Repérer et lister les entreprises et les secteurs prioritaires concernés par le risque routier ; Résultats attendus • Construire et mettre en œuvre des actions • 15 entreprises sensibilisées du secteur transport collectives pluridisciplinaires au sein des et entreposage et autres pour lesquelles le risque entreprises en vue d’engager des démarches de routier est présent ; prévention primaire à partir du ciblage réalisé ; • 15 AMT réalisées au bénéfice des entreprises • Accompagner sur la base du volontariat les ciblées ; chefs d’entreprises dans la mise en œuvre d’une • 3 méthodologies proposées : démarche organisée de prévention du risque 1. Petits déjeuners dans les centres du SEST ; routier. 2. Sensibilisations en entreprise et lors des visites d’information et de prévention; • Création et diffusion d’outils et de document : Cible plaquette, vidéos, ordonnances de prévention accessibles sur le site du SEST • Salariés et employeurs de TPE et PME concernés Indicateurs par le risque routier ; • Entreprises ciblées ; • Branches professionnelles pour lesquelles le • Développement des sensibilisations et d’AMT risque routier est présent : secteur commerce, auprès de nos adhérents ; • réparation d’automobiles et motocyles, secteur • Création et diffusion d’outils et de document ; transport et entreposage, secteur des activités • Bilan des actions menées par le SEST. spécialisées, scientifiques et technique, secteur de l’enseignement, secteur santé humaine et action sociale. Plan d’action Objectif 1 • Cibler les secteurs d’activité et les adhérents pour les lesquels le risque routier est l’un des principaux risques identifié, notamment, à partir de la Fiche entreprise, de l’observation des conditions de travail, du suivi individuel des salariés, des données issues d’enquêtes nationales et régionales ainsi que des besoins collectés auprès de nos adhérents. 16
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