PROPOSITIONS DE RESIDENCES D'ARTISTES ANNEE 2018-2019 - Schéma départemental des enseignements et des pratiques artistiques en amateur - Manche.fr
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PROPOSITIONS DE RESIDENCES D’ARTISTES ANNEE 2018-2019 Schéma départemental des enseignements et des pratiques artistiques en amateur
SOMMAIRE 1. Résidences d’artistes : rappel sur les règles à respecter de part et d’autre P 3 2. Les résidences par thématiques P8 Musique P9 - Portier Dean P 10 - Stranded Horse Maloya Mandingue Sextet P 13 Danse P 15 Hermann Diephius P 16 Théâtre P 21 - Collectif Eskandar P 22 - Simon Delattre P 27 3. Calendrier et contacts P 30 1
Établi comme chaque année en lien avec les structures ressources du territoire (le FAR Agence musicale régionale, le Trident Scène nationale de Cherbourg-en- Cotentin, le Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie et la Plateforme 2 pôles cirque en Normandie – La Brèche*), ce listing est fourni à titre indicatif, comme autant de pistes de réflexions pour la construction de projets de résidences toutes disciplines et esthétiques confondues pour l’année 2018-2019. N’hésitez pas à consulter les sites internet indiqués pour compléter les informations, et à entrer directement en contact avec les artistes via les adresses mail communiquées. * Proposition en arts du cirque non encore déterminée, à venir possiblement courant mai en fonction des possibilités de la programmation à La Brèche sur 2018-2019. 2
Petit rappel sur les résidences d’artistes au sein des établissements d’enseignement artistique La mise en place d’une résidence d’artiste(s) au sein d’un établissement d’enseignements artistiques, synonyme de belle aventure, à la fois artistique, pédagogique et humaine, implique également des engagements de la part à la fois des établissements d’enseignement artistique (direction, enseignants, élèves, parents) et des artistes accueillis. UNE RESIDENCE D’ARTISTES, QU’EST-CE QUE C’EST ? Une résidence consiste à accueillir un ou plusieurs artistes, dans un lieu (en l’occurrence un établissement d’enseignement artistique) où sont mis à disposition des moyens et outils permettant de mener à bien un travail de création artistique ou de recherche. Cet accueil implique également des temps de rencontres et ateliers de pratique, autour de la démarche créatrice propre à l’artiste/aux artistes, en direction des enseignants et élèves de l’établissement (ou des établissements) d’enseignement artistique, mais aussi possiblement d’autres publics extérieurs à l’établissement (établissements scolaires, groupes d’amateurs du territoire, habitants, etc.). Attention, une résidence d’artiste(s) et notamment une résidence de création, ne s’apparente donc pas : - A une master class « améliorée » ou approfondie ; - A une simple succession d’ateliers s’apparentant à des « cours » : il s’agit bien d’un projet d’action culturelle, et non d’enseignement. L’artiste ne prend donc en aucun cas la place de l’enseignant, mais intervient dans l’idée de faire découvrir aux élèves son univers propre, sa démarche, et de les y « immerger » pendant quelques jours ; - A un accueil dans des locaux non adaptés, occupés et/ou ne permettant pas à l’artiste de créer dans les meilleures conditions ; - A un travail de création ne suscitant aucune rencontre avec les élèves (ateliers de pratique, répétitions publiques, etc.) UNE RESIDENCE, POUR QUOI FAIRE ? Une résidence artistique dans un établissement, c’est du « donnant-donnant » : - La résidence offre à l’artiste un lieu d’accueil, un accompagnement technique, une possibilité de programmation dans la ville, tout en l’invitant à confronter son projet au public. Répétitions ouvertes, projet pédagogique et ateliers de pratique, rencontres avec les publics, sont autant de moments qui lui permettent de faire découvrir sa démarche artistique, les processus créatifs qui l’animent, son univers. - L’accueil d’un artiste en résidence, amène à mettre la pratique artistique au cœur des activités et de la vie de l’école. L’élève acquiert une compréhension globale du milieu dans lequel évolue l’artiste en le côtoyant sur une base régulière. 4
De plus, de la même manière que les compétences d’un sportif de haut niveau servent à construire celles de « l’apprenant » à différents stades, suivre la démarche de création d’un artiste permet à l’élève de se nourrir, d’élargir son champ de compétences. Il peut se projeter, se construire en tant qu’« artiste » autonome, complet et polyvalent, et qui sait ? S’imaginer lui-même en bout de chaine. La motivation de l’élève s’en trouve alors renforcée. - Pour l’équipe enseignante aussi, une résidence d’artiste est une ouverture dans les contenus d’enseignement, un projet fédérateur qui se construit avec elle afin de définir des objectifs pédagogiques transversaux et de créer un cadre de travail et d’échanges approprié pour l’artiste et les élèves. UNE RESIDENCE, QUELLES MODALITES ? - Calendrier : La résidence se déroule au sein d’un ou de plusieurs établissements d’enseignement artistique, sur un temps minimum de 15 jours (2 semaines, fractionnées ou non dans l’année) en cas de résidence dans un établissement, à 3 semaines (fractionnées ou non dans l’année), en cas de résidence partagée entre plusieurs établissements d’enseignement artistique. - Conditions d’accueil : L’accueil d’un artiste en résidence – d’autant plus pour une résidence de création – suppose que l’établissement mette à disposition un espace dédié à l’artiste, a minima une salle de répétition, qui sera libre dans l’idéal pendant toute la durée de la résidence, et dans laquelle l’artiste pourra travailler sa création en toute sérénité, et disposer son matériel comme il l’entend. Si la salle doit être partagée avec les autres activités habituelles de l’école (par exemple salle disponible le matin pour les répétitions/la création et réservée aux cours de musique l’après-midi), il conviendra de s’efforcer de trouver le bon équilibre pour ne pas pénaliser les élèves ou utilisateurs habituels du lieu, ni imposer aux artistes des changements trop fréquents ou des périodes de travail trop courtes ou trop entrecoupées. -> L’accueil d’une résidence signifie donc toujours nécessairement un réaménagement des lieux / salles de cours habituellement occupés dans l’année pour les différentes activités de l’établissement d’enseignement artistique. Il convient d’en avoir conscience dès le départ. -> Il est par ailleurs fondamental et indispensable d’établir en amont un planning précis, ainsi qu’un descriptif de l’espace d’accueil, approuvé par chacune des 2 parties (établissement d’enseignement artistique et artiste). Lors du lancement de la résidence, un moment de présentation officielle du projet artistique (par exemple sous la forme d’un « pot d’accueil »), et des différents temps forts prévus tout au long des 15 jours ou 3 semaines répartis sur l’année, peut être un bon moyen de faire connaissance, dans un contexte chaleureux, en conviant à la fois les élèves, les enseignants, mais aussi les parents d’élèves, et pourquoi pas les habitants du territoire, qu’une telle proposition peut potentiellement intéresser, ce d’autant plus si des temps de répétitions publiques ou autres moments d’échanges ouverts au grand public sont proposés. 5
Ceci permet à l’ensemble des élèves de l’établissement et des enseignants de rencontrer pour la 1ère fois les artistes, de mieux s’approprier le projet de résidence, mais aussi possiblement de le « décloisonner » et de le rendre moins « confidentiel », en l’ouvrant à d’autres publics. - Déroulement et suivi de la résidence : La résidence doit se partager entre temps de création et actions pédagogiques/culturelles, en direction prioritairement des élèves de l’établissement d’enseignement artistique et de leurs enseignants, mais aussi dans la mesure du possible en direction du public au sens large du terme (dans l’idée de faire rayonner la résidence sur le territoire). Ces actions peuvent se décliner sous différentes formes, en fonction des projets artistiques accueillis, et des attentes des uns et des autres : Ateliers de pratique artistique ; Rencontres et échanges sur le processus créatif en cours ; Répétitions publiques ; Implication d’amateurs ou du public dans le processus de création ; Interventions en milieu scolaire ; Etc. La résidence peut, selon les projets, se terminer par un temps de restitution, qui pourra associer une partie des élèves ou non, et être ouverte au tout public ou seulement aux élèves et parents d’élèves de l’établissement d’enseignement artistique. Ceci ne revêt pas un caractère obligatoire, mais peut être valorisant, à la fois pour les artistes et pour les élèves ayant pu suivre leur travail. Bien entendu, ce programme d’actions culturelles doit être élaboré là aussi en amont, de façon conjointe et partagée entre les parties prenantes, en précisant si possible le volume d’heures prévu, les modalités d’intervention, ainsi que le planning. Attention toutefois à ne pas « surcharger » les artistes avec un planning trop complet d’interventions auprès des élèves de l’établissement ou d’autres structures. Un équilibre est à trouver entre les envies de chacun et les capacités à y répondre, en fonction du temps imparti, des coûts et de la disponibilité des artistes. S’il ne s’agit pas de réduire les temps de rencontres avec les élèves à peau de chagrin, il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse où les artistes n’auraient plus suffisamment de temps pour créer. Enfin, en termes de suivi de la résidence, il est bon de prévoir un bilan final, à la fois quantitatif et qualitatif, avec l’ensemble des partenaires. Celui-ci peut être oral dans un premier temps, mais il est toujours intéressant de prévoir également un bilan écrit et partagé par chacun, qui pourra ensuite permettre de nourrir la réflexion sur le dispositif, les points positifs mais aussi les aspects à améliorer et/ou retravailler. - Un cadre conventionné ? Sur tous ces différents aspects, il peut être intéressant de prévoir un document cadre, de type contrat ou convention, qui servira de référence et organisera les relations des 6
partenaires entre eux (engagements mutuels de l’artiste et des organisateurs de la résidence). Ce document pourra notamment préciser : Le statut et le rôle du porteur de projet / du coordinateur ; La « commande » faite à l’artiste, distinguant l’artistique du culturel, le temps imparti à la création personnelle de l’artiste et celui dévolu aux actions avec les élèves/les habitants ; La période, la durée, la régularité de la présence de l’artiste en résidence, les conditions de son accueil (lieu dédié, matériel, etc.) ; Les obligations de chacun des partenaires (moyens matériels, financiers, communication, etc.) ; Les conditions administratives, légales et juridiques (assurances et responsabilités, annulation du contrat, etc.) ; Les conditions financières, précisant l’apport financier de chaque partie (collectivité locale, conseil départemental, autres ressources) La méthode prévue pour évaluer collectivement le projet. (cf. modèle de Convention-type en annexe) RAPPEL DES CRITERES DE RECEVABILITE - La résidence doit avoir lieu entre septembre et juin ; - La résidence peut concerner tous les champs de la création artistique contemporaine et les approches pluridisciplinaires ; - Possibilité de résidences partagées entre plusieurs établissements d’enseignements artistiques d’un même territoire ; - Durée minimale de 2 semaines (résidence accueillie par un seul établissement d’enseignement artistique) à 3 semaines (résidence partagée) ; - Choix de(s) l’artiste(s) à la libre initiative de l’établissement ou sur proposition du Conseil départemental (listing d’artistes fourni, établi en lien avec les structures ressources du territoire); - Résidences organisées autour de plusieurs temps forts: ateliers de pratiques artistiques, pratiques collectives liées à la création, moments de visibilité du travail, restitution publique finale ; - La résidence devra être soutenue financièrement par la collectivité locale (commune ou communauté de communes/d’agglo) : valorisation, mise à disposition de locaux au minimum, participation sur l’hébergement et les repas des artistes, etc. L’intervention financière du Conseil départemental pourra s’élever à hauteur de 50 % maximum du montant total de la résidence, plafonné à 5 000 €. Par ailleurs, le FAR Agence musicale régionale pourra intervenir à hauteur de 1 000 € sur les résidences proposées par ses soins ; - Les habitants peuvent être associés au temps de résidence, notamment via l’accueil partagé de(s) l’artiste(s) (hébergement et repas). 7
LES RESIDENCES PAR THEMATIQUES 8
1. MUSIQUE 9
Portier Dean * Présentation et parcours artistique Gildas Lemardelé et Gwendal Demeslay, duo caennais à l’origine de Portier Dean, ont commencé par composer et jouer une musique folk. Un premier EP sort en 2014. Un an plus tard, avec Made of Earth, le deuxième EP, Portier Dean a étoffé sa musique, devenue plus rythmique et électrique. Pendant deux ans, le groupe multiplie les concerts en France, fait étape en Allemagne pour une tournée d’une semaine. Ils jouent au festival Beauregard, font un passage au Printemps de Bourges, assurent des premières parties avec Moriarty, Keren Ann, Elvis Perkins, Evening Hymns, Shake Shake Go... Parallèlement, Portier Dean poursuit la composition, avec des titres directs, pop-rock, alliant douceur et énergie. Le duo se laisse porter par le hasard et entraîner par des sonorités qui émergent de l’écriture, qu’elles soient hip-hop, électro, post rock… Ces expérimentations aboutissent à l’album Ancient Majesty (sortie prévue automne 2018). Pour l’enregistrement, la réalisation et le mix de Ancient Majesty, Gildas et Gwendal ont collaboré avec Adrien Leprêtre (Concrete Knives, Samba de la Muerte). Sur scène, le duo est entouré de musiciens et amis issus de Concrete Knives, Makeshift, Samba de la Muerte... Distribution : Gwendal Demeslay : guitares, voix Gildas Lemardelé : chant lead, guitares Michaël Roth : basse, claviers Guillaume Aubertin : batterie Portier Dean 10
Quelques pistes de contenu pour le travail en résidence AXE ARTISTIQUE DE LA RESIDENCE Travail du « live » à partir de l’album dont la sortie est prévue en octobre 2018 - À partir d’une matière musicale enregistrée, déterminer différentes formules possibles du live à 2, 3 ou 4 musiciens (modification des arrangements, utilisation de boites à rythme, etc.) ; - Réfléchir à de nouvelles maquettes à venir en vue d’un 2ème album PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES 1/ Participants en tant qu’auditeurs Assister aux répétitions / suivre le processus de création puis échanger sur l’identité musicale, les choix opérés, la technique de répétition, etc… 2/ Participants en tant que praticiens (élèves et professeurs de l’établissement d’enseignement artistique) Ateliers ouverts à toutes les disciplines de l’établissement accueillant. Domaines d’intervention possibles : - Processus de création : départ mélodique, création de textes et polyphonie - Jouer et chanter : multi-instrumentisme / composition de chœurs et harmonies (polyphonie) / transmission orale - Écrire et chanter en anglais (diction, phrasé ?…) - Arranger un morceau : MAO, / traitement du son / effets - Réaliser des maquettes (prise de son, enregistrement, utilisation logiciel Cubase…) - S’installer pour la répétition ou un concert : patch, fiche technique, table de mixage, balance (comment la conduire)… - Portier Dean EXTENDED (Portier Dean + élèves et profs) -Partir d’un morceau existant et élargir l’interprétation par la participation d’élèves instrumentistes, chœurs -Créer un moment musical instrumental, vocal + électro - Concert possible en fin de résidence -Avant le concert, répétition et balance avec des élèves -Concert avec Portier Dean et Portier Dean EXTENDED Interventions possibles de musiciens professionnels qui travaillent avec Portier Dean. - Adrien Leprêtre de Concrete Knives et Samba de la Muerte. Adrien a enregistré et produit l’album de Portier Dean qui sortira à l’automne 2018, atelier arrangements « électro »… - Philippe Boudot : batteur avec formation conservatoire, évolue dans les musiques actuelles et différentes formations Jazz… 3/ Modalités de réalisation du projet pédagogique À définir avec l’équipe pédagogique accueillante : - Ateliers thématiques avec des participants différents à chaque rencontre - Plusieurs ateliers avec les mêmes participants (Portier Dean EXTENDED) 11
Pour en savoir plus : https://portierdean.bandcamp.com/ https://fr-fr.facebook.com/portierdean Vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=AqhdIUxDKPQ https://www.dropbox.com/s/wbqv6vr2wb00is7/Portier%20Dean_Montage%20presentation.m p4?dl=0 Contact : portierdean@gmail.com 06.77.75.22.01 12
Stranded Horse Maloya Mandingue Sextet * Présentation et parcours artistique Yann Tambour privilégie une approche personnelle et singulière de la kora, instrument traditionnel mandingue et fabrique ses propres instruments en s'en inspirant. Il sort deux albums relativement épurés entre 2007 et 2011 et tourne de par le monde. Puis il se rend à Dakar en 2012 et collabore avec des musiciens locaux dont le koriste émérite Boubacar Cissokho, qui intègrera définitivement le groupe. En 2016 l'album Luxe, aux arrangements pluriels, où se croisent cordes classiques, contrebasse et instruments mandigues voit le jour. Puis, fasciné de longue date par le Maloya, Yann se rend à la Réunion en 2017 en résidence, où il crée Stranded Horse Maloya Mandingue Sextet, formation à la croisée de la folk anglo-saxonne, de la chanson française, du Maloya et de la musique mandingue en compagnie de divers musiciens réunionnais dont Sayaman, Ben Gazar. Le koriste Sénégalais Boubacar Cissokho et le percussionniste Franco- britannique Sébastien Forrester se joignent à l'aventure en 2018. Axes de travail possibles pour une résidence AXE ARTISTIQUE DE LA RESIDENCE Approfondissement des versions scéniques du répertoire et finalisation des versions album en vue de l'enregistrement. 13
PROPOSITIONS PEDAGOGIQUES : axes de travail et de partage 1/ Participants en tant qu’auditeurs Assister aux répétitions / suivre le processus de création puis échanger sur l’identité musicale, les choix opérés, la technique de répétition, etc… 2/ Participants en tant que praticiens (élèves et professeurs de l’établissement d’enseignement artistique) Ateliers ouverts à toutes les disciplines de l’établissement accueillant. Domaines d’intervention possibles : - Présentation de la kora, harpe à 21 cordes originaire d'Afrique de l'Ouest : fabrication, contexte historique et culturel, initiation à l'instrument (groupe restreint) ; - Présentation des percussions traditionnelles du Maloya, musique de l'île de la Réunion, et pratique instrumentale : initiation aux rythmes et aux percussions par transmission orale ; - Travail sur les procédés d'arrangement du groupe, l'harmonisation des voix, les sources d'inspiration (folk anglo-saxonne, chanson française, musiques afro-caribéennes, Maloya) ; - Intégration des élèves de l'école (quelle que soit leur pratique instrumentale ou vocale) à quelques morceaux du répertoire ou création originale avec restitution en vue. 3/ Modalités de réalisation du projet pédagogique À définir avec l’équipe pédagogique accueillante : - Ateliers thématiques avec des participants différents à chaque rencontre - Plusieurs ateliers avec les mêmes participants Pour en savoir plus : http://www.talitres.com/fr/artistes/stranded-horse.html https://fr-fr.facebook.com/StrandedHorse Vidéos : https://www.arte.tv/fr/videos/076802-004-A/stranded-horse-au-festival-36h-st-eustache/ https://www.youtube.com/watch?v=ieaINeRwWUs (Monde) Contact : yanntambour@gmail.com / 06 81 48 36 42 À noter : Yann Tambour sera accueilli en résidence au centre départemental de création artistique de Regnéville-sur-mer, du 29 octobre au 9 novembre 2018, et devrait donner un concert au Normandy, SMAC (Scène de Musiques Actuelles) de Saint-Lô, dans le courant de l’automne. * Portier Dean et Stranded Horse Maloya Mandingue Sextet : ces 2 projets artistiques bénéficient d’une aide financière supplémentaire du FAR Agence Musicale Régionale de 1 000€ par résidence. Un soutien du FAR pour la qualité artistique, les compétences pédagogiques ainsi que la présence effective de ces artistes sur les scènes normandes. 14
2. DANSE 15
Herman Diephuis, chorégraphe Présentation du projet et parcours artistique Biographie d’Herman Diephuis Herman Diephuis est né en 1962 à Amsterdam et vit à Paris. Il a travaillé comme interprète pendant plusieurs années avec de nombreux chorégraphes : Régine Chopinot, Mathilde Monnier, Jean-François Duroure, Philippe Decouflé, François Verret, Jérôme Bel, Xavier Le Roy et Alain Buffard. En 2002, il chorégraphie La C et la F de la F dans le cadre du projet Les Fables à la Fontaine. Il crée sa compagnie, l’association ONNO, en 2004 afin de mettre en œuvre ses propres créations et projets : D’après J.-C. (duo-2004), Dalila et Samson, par exemple (duo-2005), Julie, entre autres (sextuor-2007), Paul est mort ? (trio-2008), Ciao bella (quintet-2009), All of me et Let it be me (solos-2012 et 2013), Objet principal du voyage (quatuor-2012), Let it be all of me, at last (duo-2013) et Bang (duo-2014) et Clan (sextuor-2015), Mix (trio-2017) et Tremor and more (solo-2017). En 2017 il co-chorégraphie le trio Goin’down avec Naomi Fall et chorégraphie l’opéra Le Timbre d’argent de Camille Saint-Saëns – mise en scène Guillaume Vincent. En parallèle, il développe des projets de création avec des amateurs (ayant une pratique artistique ou pas), comme Brainstorming (2012), La Liberté guidant Romain Rolland (2011), Hors Pair (2008) et La Cène manquante (2006) et des propositions in situ, notamment dans des musées, comme Vue sur Parc en septembre 2014 et Impressions en mai 2013. Il apporte également son regard en tant qu’assistant ou collaborateur artistique auprès de différents artistes dont Mathilde Monnier, Raphaëlle Delaunay, Maud le Pladec, Romual Kabore, Teilo Troncy ou la metteur en scène norvégienne Théa Stabell. Il a été expert danse à la DRAC Île-de-France de 2010 à 2012. Avec l’association ONNO, il est en résidence et artiste associé dans plusieurs structures culturelles : au Manège, scène nationale de Reims (2007-2010), à Woodside, Californie (USA) – Djerassi Resident Artists Program (2011), au Théâtre Louis Aragon, scène 16
conventionnée danse de Tremblay-en-France (2010, 2012, 2015 et 2016-2017) dans le cadre de “Territoire(s) de la Danse”, avec le soutien du Département de Seine-St-Denis. En 2017/2018, il est artiste en résidence « musicale/chorégraphique » à la Ville de Lognes (77), en partenariat avec la Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée. Cette résidence est subventionnée par le Département de Seine-et-Marne. L’association ONNO est soutenue par la DRAC Île-de-France depuis sa création, d’abord au titre de l’aide au projet, puis de l’aide à la structuration. Elle a reçu à plusieurs reprises l’aide de l’Institut français pour des tournées à l’étranger. En 2014 à l’occasion du festival d’Avignon, elle souhaite accompagner le travail de jeunes artistes et devient producteur délégué pour des projets d’artistes burkinabés. Présentation de la démarche artistique d’Herman Diephuis par lui-même : « Travailler avec différents artistes m’a permis d’être confronté à des esthétiques contrastées et des publics hétéroclites, ce qui a aiguisé et enrichi mon regard. Ces expériences multiples m’ont construit artistiquement et m’ont amené à avoir, sans a priori, une approche à la fois conceptuelle et sensible. Dans mon écriture chorégraphique, les images issues de notre patrimoine culturel et de notre imaginaire collectif sont une source d’inspiration essentielle. Ces images me nourrissent et m’inspirent pour créer du mouvement, de la présence, de la danse, de la narration et trouver du sens. La peinture ancienne, et plus précisément de la Renaissance, baroque et du XIXe ont été le point de départ et le fil conducteur lors de la création de D’après J.-C., Dalila et Samson, par exemple et Impressions mais aussi en partie de Ciao bella, Exécutions et Objet principal du voyage. Dans Julie, entre autres, Paul est mort ?, Ciao bella, Let it be all of me, at last, Bang, CLAN, PréMIX, MIX et Tremor and more je m’inspire de la culture populaire et mixe différents supports visuels et musicaux, comme le cinéma, la musique pop, la photo.... Ce qui m’intéresse dans la danse c’est comment l’histoire de chacun se lit dans le corps et de fait s’inscrit dans la mémoire collective. Il me semble que tout le monde a quelque chose à raconter avec son corps et cette narration physique peut être aussi forte et prégnante chez un danseur professionnel que chez un danseur non professionnel. Je développe un style particulier dans un cadre précis sans jamais imposer une façon uniforme de danser. Les interprètes avec lesquels je collabore viennent d’univers artistiques très différents, je compose avec leurs qualités de mouvement et leurs manières singulières de s’exprimer. La technicité et la virtuosité peuvent m’attirer, mais ce que je recherche est que la danse soit toujours rattachée à une pensée, une émotion et un état sans protection ni artifice. Ma démarche artistique est souvent liée à cette relation à l’image et le regard que je porte sur les arts visuels (la peinture, la photo, la publicité, l’architecture, le cinéma, la sculpture...). Ce qui m’intéresse toujours, c’est la façon dont le corps y est représenté, la présence et les postures et comment à travers la construction de l’image corporelle se lisent les préoccupations de l’homme face à sa condition. L’élément récurrent dans mon travail est le jeu des oppositions : l’humour et le sérieux, le sacré et le profane, la certitude et le doute, la retenue et la démesure, la tension et l’abandon, le mouvement et la suspension et donner à voir toutes ces notions dans l’incarnation. La musique occupe une place importante dans la construction de mes pièces, mes choix sont éclectiques, un mélange de musique classique, pop, rock, jazz et contemporaine, mais toujours nécessaire à l’écriture chorégraphique et à la dramaturgie de la pièce. 17
Ce que je cherche est une confrontation entre le vécu des spectateurs et mon regard devant la représentation du corps afin de questionner l’évidence des stéréotypes et de jouer avec les codes de lecture. Il y a ce que l’on voit et ce que l’on peut imaginer. » Herman Diephuis Le projet de création 2019 et les artistes interprètes associés Le centre chorégraphique national de Caen en Normandie développe des productions déléguées de danse en direction des territoires et des publics de la ruralité. Pour que la danse vienne à leur rencontre, deux principes d’accessibilités guident ces productions : - L’accessibilité artistique : les chorégraphes invités créent des spectacles ouverts à toutes celles et à tous ceux qui découvrent (ou non) la danse ; - L’accessibilité technique : les spectacles sont conçus pour être joués dans tous types de lieux (petits théâtres, lieu patrimonial etc.), en intérieur comme en extérieur (place de marché, etc.) Le duo Vivace proposé par le chorégraphe Alban Richard a été la première production déléguée du CCN de Caen en Normandie à destination de la ruralité. Il a pu bénéficier du dispositif mis en place par le Conseil départemental de La Manche « résidence d’artistes au sein des établissements d’enseignements artistiques » en 2017-2018. C’est donc fort de cette expérience que le CCN souhaite renouveler l’expérience pour aller à la rencontre des amateurs et de leur entourage. Pour 2019, le CCN invite le chorégraphe Herman Diephuis à créer un duo avec l’interprète normande Mélanie Giffard et Marvin Clech Mélanie Giffard, interprète chorégraphique En 2008, elle intègre la formation « De l’interprète à l’auteur » au sein du CCN de Rillieux-la- Pape – Cie Maguy Marin. En 2011, elle fait la connaissance de Maud Le Pladec et dansera pour elle dans Democracy. Durant cette année, elle rejoint la Cie Héla Fattoumi et Eric Lamoureux pour la création Circle et dansera par la suite dans Lost in Burqa. Mélanie Giffard travaille également avec Herman Diephuis, d'abord pour une reprise de rôle en 2012 : Ciao Bella, puis avec deux solos en 2013 : All of me et Impressions, un duo pour jeune public en 2014 : Bang ! et une création de groupe en 2015 : Clan. En 2013, elle travaille avec Liz Santoro dans We do our best et Julien Jeanne dans Parade. En 2015, elle fait une reprise de rôle dans Mon amour du metteur en scène Thomas Ferrand. En 2016, elle obtient son diplôme d’état en danse contemporaine et se passionne pour la médecine traditionnelle chinoise. En 2017, elle est assistante auprès de Mickaël Phelippeau pour une création avec des personnes amateurs au sein du CCN de Caen. En parallèle, elle intervient auprès de plusieurs Instituts Médicaux-Éducatifs (IME), dans des lycées, collèges et écoles primaires et donne des cours de danse auprès de différentes associations. Marvin Clech, interprète chorégraphique Après une pratique de 15 ans de judo, Marvin Clech commence la danse par le Hip Hop. Il découvre ensuite la danse contemporaine et décide de se former à Bordeaux dans la formation professionnelle Lullaby-Danza-Project. Il entame ainsi deux années de formation et se perfectionne en technique classique, contemporaine, hip hop, jazz et modern jazz. 18
Grace à de nombreux ateliers et masterclass avec notamment Hamid Ben Mahi, Betty Tchomanga, Marielle Morales, Herman Diephuis et Teilo troncy, il améliore sa pratique de l’improvisation en groupe, de performance scénique et de soliste dans sa propre matière. Il travaille par la suite en tant qu’interprète pour Herman Diephuis, Teilo troncy, Betty Tchomanga et la Compagnie Danza Belladone. Ainsi sa danse porte l’empreinte de deux démarches différentes qu’il qualifie de complémentaires : une culture urbaine lui offrant un travail autour du mouvement aussi impactant et brut que fluide et fragmenté, et un travail sur la danse contemporaine, lui faisant découvrir la rigueur et la concentration inhérentes à l’apprentissage des techniques académiques. Axes de travail de la résidence Il s'agira de proposer un cycle d'ateliers suivant le processus de création de la pièce chorégraphique. Ce parcours s’adresse à des élèves de tous âges et de niveaux mixtes. Il se déroulera ainsi : - Une ou plusieurs sessions d'atelier/rencontres menées par Herman Diephuis ; - Des ateliers chorégraphiques menés par Mélanie Giffard et Marvin Clech, interprètes de la création ; - Un moment partagé en fin de cycle avec une restitution des travaux en cours peut s’envisager. Les ateliers sont proposés en soirée ou lors de week-end, sur un volume total à définir avec les enseignants. Ils s’articuleront autour des questions que traversera la création d’Herman Diephuis et pourront également s’orienter sur les univers spécifiques des interprètes autour des danses urbaines par exemple. Il se propose de travailler avec les élèves en leur faisant partager ses expérimentations et ses outils. Cette proposition pourra être complétée de temps de rencontres, de répétitions publiques à inventer avec les écoles de danse et de musique du territoire, mais aussi possiblement avec des groupes d’amateurs. Calendrier possible des interventions : entre janvier et mai 2019 pour les ateliers et actions pédagogiques et mi-juin 2019 pour la résidence artistique. Pour en savoir plus : www.hermandiephuis.com Liens vidéo : Les créations d’Herman Diephuis Tremor and more : https://vimeo.com/219653547 (mot de passe : nutbush) CLAN (extraits) :https://vimeo.com/148686445 Bang ! (extraits) : https://vimeo.com/164682294 D’après J.-C. (extraits) :https://www.youtube.com/watch?v=dMHdKmZEymU Dalila et Samson, par exemple (extraits) :https://www.youtube.com/watch?v=dCvIlOqsZCI 19
MIX : https://vimeo.com/223048710 (mot de passe : aida) preMIX : https://vimeo.com/184069152 (mot de passe : personal jesus) Les projets avec amateurs La Cène manquante (extraits) : https://vimeo.com/121535579 En chemin vers la peinture : https://vimeo.com/108040685 Hors pair : https://vimeo.com/108245521 Contact : Sébastien Kempf, responsable des productions et de la diffusion au CCN 02 31 85 83 93 - 06 74 79 68 87 - sebastien.kempf@ccncn.eu 20
3. THEATRE 21
Le Collectif Eskandar « D’autres vies me semblaient dues » Présentation du projet et parcours artistique Présentation du collectif Eskandar Créé début 2015 sous l’impulsion de Samuel Gallet, écrivain et metteur en scène, et de Pierre Morice, comédien, le Collectif Eskandar, qui rassemble régulièrement dramaturges, acteurs, musiciens, artistes français et étrangers, autour du projet de constitution d’une ville imaginaire nommée Eskandar. Le projet du Collectif est actuellement de créer trois spectacles qui racontent chacun une histoire se déroulant dans cette ville. (La bataille d’Eskandar – Visions d’Eskandar – Zone blanche). Autour de ces créations, des résidences d’écriture collective sont régulièrement organisées en Normandie et ailleurs pour travailler à partir de recueil de paroles d’habitants sur les rêves, les cauchemars, les vies parallèles que chacun garde en soi et le rapport que 22
l’on entretient aujourd’hui avec la catastrophe et l’imaginaire. Eskandar est une ville imaginaire et parallèle qui a été détruite par un séisme et où vivraient celles et ceux qui se sentent étrangers au monde contemporain. Quartiers populaires, villes en déshérences, marges, existences qui tournent sur elles-mêmes, Eskandar est cette ville des possibles pour celles et ceux qui n’en trouvent plus dans le monde tel qu’il est. Après La bataille d’Eskandar, où une femme, pour échapper aux huissiers, rêve d’un séisme qui les ferait disparaître et le fait advenir, Visions d’Eskandar dressera le portrait, en une épopée concertante, mêlant théâtre, poème et musique, de trois nouvelles figures de fugitifs et d’assaillants d’un nouvel avenir. Le projet de création : « D’autres vies me semblaient dues » prologue au spectacle « Visions d’Eskandar » Pendant la saison 2018/2019, le Collectif Eskandar, en lien avec sa prochaine création, travaillera sur le territoire normand autour des vies parallèles, des existences qui nous peuplent, sans qu’elles n’apparaissent dans la vie réelle. Vies multiples que chacun porte en soi. Ce que l’on est, ce que l’on pourrait être, ce que l’on devient. Il s’agira ainsi de partir en enquête, de questionner nos contemporains et de les associer à cette réflexion sur les vies que l’on a et celles que l’on s’invente, sur l’imaginaire des différents espaces que nous habitons. Nous proposerons une forme intitulée « D’autres vies me semblaient dues », à la frontière entre théâtre et musique, performance et concert. Autour de la thématique des vies parallèles, cette forme sera comme un prologue au spectacle à venir, une introduction à cette ville imaginaire. Nous mènerons dans ce cadre des ateliers de lectures et d’écriture et nous récolterons des récits de vies parallèles auprès des participants avant de représenter cette forme d’environ 45 minutes. Cela permettra ainsi d’associer les publics aux réflexions qui animent le collectif et qui traverseront le spectacle « Visions d’Eskandar », sur les différents possibles des espaces que nous habitons. Pour créer « D’autres vies me semblaient dues », nous souhaiterions pouvoir bénéficier d’un temps de résidence de travail qui nous permettrait de répéter et d’aboutir à une forme qui partira ensuite en tournée et qui sera comme une première entrée dans l’univers de cette ville. Venir travailler dans des établissements d’enseignements artistiques nous paraît d’autant plus pertinent que le travail du collectif se situe à cette frontière entre théâtre et musique, devenir musique de la parole, devenir parole de la musique. Les artistes du projet de résidence Samuel Gallet, écrivain et metteur en scène Samuel Gallet est écrivain, metteur en scène et interprète. Six de ses pièces ont été diffusées sur France Culture et la plupart font l’objet de mises en scène en France et à l’étranger. Il rejoint de 2007 à 2010 le collectif Troisième Bureau de Grenoble. En janvier 2008, il bénéficie d’une résidence d’écriture à Montréal (Centre des auteurs dramatiques). 23
En juillet 2010, il participe à l’International Summer Workshop à Barcelone organisé par la Sala Beckett. Il est auteur associé : – Au Théâtre de Privas (Ardèche), dirigé par Dominique Lardenois, pour la saison 2008- 2009. – Au Théâtre du Préau – CDN de Vire – Direction Pauline Sales/Vincent Garanger en 2011/2012, en 2015/2016 et en 2016/2017. – Au Théo Argence de Saint Priest (Direction Anne Courel) en 2012/2013 – Aux Scènes nationales du Jura pour la saison 2016/2017 (Direction Virginie Boccard) Ses textes ont été notamment mis en scène par Philippe Delaigue, Marie-Pierre Bésanger, Guillaume Delaveau, Frédéric Andrau, Kheireddine Lardjam, Jean-Philippe Albizzati, Nadège Coste, Rob Melrose, Jonathan Pontier, Jean-Pierre Baro. Il compose par ailleurs des poèmes dramatiques qu’il porte régulièrement à la scène en compagnie de musiciens. Lauréat 2014 de la Villa Médicis Hors les murs (Institut Français) pour travailler sur le théâtre politique contemporain chilien, il est depuis 2015 co-responsable avec Enzo Cormann du département Ecrivain Dramaturge de l’ENSATT (Lyon). Samuel Gallet est membre fondateur de la Coopérative d’écriture, qui regroupe 13 auteurs (Fabrice Melquiot, Marion Aubert, David Lescot, Rémi De Vos, Enzo Cormann, Natacha de Pontcharra, Pauline Sales, Yves Nilly, Nathalie Fillion, Mathieu Bertholet, Christophe Pellet et Eddy Pallaro). En 2017, « La ville Ouverte », une pièce en itinérance (CDN de Vire, Comédie de Saint- Étienne, Scènes du Jura…) est mise en scène par Jean-Pierre Baro et « Aux plus adultes que nous » texte écrit pour « Le théâtre c’est (dans ta) classe » mis en scène par David Gauchard. Il a publié aux Éditions « Espaces 34 » : - « Autopsie du Gibier », dans le recueil « Le monde me tue » en 2007. - « Encore un jour sans » en 2008, pièce finaliste du Grand prix de littérature dramatique 2009. - « Communiqué n°10 » début 2011, pièce lauréate des Journées des Auteurs de Lyon, novembre 2010. Traduite en espagnol, anglais, allemand et tchèque - « Oswald de nuit », triptyque comprenant Oswald, L’Ennemi et Rosa, en septembre 2012. - « Issues » en 2016. - « La bataille d’Eskandar », en janvier 2017 - « La ville ouverte » à paraître en 2018 Mathieu Goulin, musicien Mathieu Goulin, a joué, joue encore ou jouera dans les formations suivantes : « Bonne Humeur Provisoire », « L’atelier d’éveil musical » du centre social Raymond Poulidor, « Riquet Jug Band », « Les Ongles Noirs », « Rocky7 », « Saturday Night Massacre », « Brouhaha Club », « Quartier Libre Orchestra », etc. Tous ces projets oscillent entre la chanson, l’expérimental, l’impro libre, le jazz, mais peuvent être reliés sans doute aucun dans la grande famille du Rock’n’roll. Il travaille également pour la radio (radio libertaire, campus, sous forme de bandes sans fin (longues plages sonores nocturnes) regroupées sous le terme de TransMerdunor. Création d’installations sonores avec le collectif TransMerdunor (Métalu à Chahuter à Lille, Utopies sonores à Nantes, L’homme aux deux Oreilles – festival de musiques électro- acoustique à Amiens).S’occupe avec son partenaire de Bonne Humeur Provisoire d’ANIMAL BISCUIT, micro-label vinyles et cassette. Participe régulièrement au Festival de lectures théâtrales «Regards Croisés » à Grenoble (Troisième bureau). Diplômé de la classe de Jazz de Malo Vallois à Montreuil. 24
Grégoire Ternois, musicien Grégoire Ternois est musicien de formation musicale classique à contemporaine. Élève de Stéphane Pélégri et Thierry Huteau, solistes de l’Orchestre National de Lyon, il poursuit sa formation artistique à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne. Il y suit les cours de Laurent Vieuble (percussions classiques). Il découvre la musique mandingue lors d’un séjour au Mali en 2007. Tombé sous le charme, il se forme par des séjours fréquents au Mali, auprès de Bourama Koyate et de ses frères tous griots traditionnels. En plus du travail d’orchestre, et d’accompagnement de la danse afro contemporaine, il collabore régulièrement avec des acteurs, écrivains, conteurs. Il a pris part à la composition et interprétation de la musique de plusieurs spectacles de danse contemporaine et de théatre : Erold, co-production du Centre Dramatique de Vire en 2011-2012 (guitare électrique, Drum set et kamelengoni). Poème Général, texte en deux langues mis en musique (violoncelle, batterie, vibraphone). Diar Diar de Winship Boyd, commande du Centre Culturel Charlie Chaplin de Vaux en Velin. La Minute de Serge Bissadissi, etc. Axes de travail de la résidence Un travail artistique et d’atelier entre théâtre et musique Être en résidence dans un établissement d’enseignement artistique serait l’occasion de faire partager aux élèves les réflexions et les préoccupations formelles de rencontre entre théâtre et musique qui définit le travail du collectif Eskandar. Nous souhaiterions pouvoir mener une série d’ateliers d’écriture autour des vies parallèles, de récoltes de récits de vies parallèles auprès des élèves et des enseignants de l’établissement concerné, menée par les artistes et les participants des ateliers. À travers des ateliers d’écriture, les élèves seront invités à découvrir comment écrire à partir des paysages que l’on porte en soi, des lieux réels et imaginaires où l’on vit, des vies parallèles. Écritures en fragments, portraits poétiques de soi, à partir des lieux où l’on vit. Dans un second temps, nous travaillerons à la mise en voix et en musique des travaux d’écriture pour aboutir en fin de semaine de résidence à une restitution de la collecte et des textes produits. Restitution en musique, qui travaillera sur le lien entre musique et texte, théâtralité du poème dramatique. Cette restitution par les élèves musiciens sera suivie par la présentation de la forme D’autres vies me semblaient dues. Trois personnes seront en répétition durant la semaine de résidence. Deux musiciens et un écrivain du collectif. L’idée serait de pouvoir mener des ateliers en fin d’après-midi, début de soirée, sur une durée de 3 heures par jour. En prévoyant un temps de restitution en fin de semaine des travaux produits. L’atelier d’écriture sera animé par Samuel Gallet. La mise en musique par Mathieu Goulin et Grégoire Ternois. Le nombre de participants peut aller jusqu’à 20 personnes. 25
Nous pourrions travailler avec tous les publics en fonction des disponibilités ou des besoins, musiciens confirmés ou débutants, l’idée étant de travailler avec eux ce dialogue entre théâtre et musique, poésie et performance. Calendrier : - Répétitions et ateliers : Du 4 au 8 décembre 2018 ou du 4 au 8 février 2019 Prévoir un temps de minimum 4 heures par jour de répétitions et des ateliers de 2 heures. Ateliers possibles en matinée ou en fin d’après-midi. Répétitions en matinée et/ou en après-midi et/ou en soirée. - Présentation possible dans le cadre du dispositif Regards : Du 4 au 8 février 2019 ou du 25 février au 1er mars 2019 - Représentations au Trident des « Visions d’Eskandar » : 4 et 5 avril 2019 Contact : samuelgallet@live.fr / 06 82 93 01 40 Pour en savoir plus : http://www.samuelgallet.net/ http://www.lecollectifeskandar.net/ À noter : le collectif sera accueilli en résidence au centre départemental de création artistique de Regnéville-sur-mer, du 14 au 25 mai 2018 : une opportunité à saisir pour rencontrer les artistes et commencer à construire avec eux les grandes lignes du projet de résidence pour 2018-2019. 26
Simon Delattre, metteur en scène, comédien, marionnettiste « La vie devant soi » Présentation du projet et parcours artistique Présentation de la création « La première chose que je peux vous dire c’est qu’on habitait au sixième à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ces kilos qu’elle portait sur elle et seulement deux jambes, c’était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines. Elle nous le rappelait chaque fois qu’elle ne se plaignait pas d’autre part, car elle était également juive. Sa santé n’était pas bonne non plus et je peux vous dire aussi dès le début que c’était une femme qui aurais mérité un ascenseur. » Incipit du roman « La vie devant soi » de Romain Gary Peut-on vivre sans amour ? C’est la grande question qui ouvre le roman La vie devant soi, publié par Romain Gary sous le pseudonyme d’Émile Ajar en 1975 et qui obtient le prix Goncourt cette année-là. Momo et Madame Rosa vivent à Belleville. Elle est juive, c’est une ancienne prostituée qui s’occupe des enfants des filles « parties se défendre en province ». Momo est arabe et c’est lui, narrateur, qui nous raconte son quotidien avec son langage poétique et décalé: des mots justes qui frappent fort. L’histoire d’amour qui les relie, Madame Rosa et lui, est la véritable toile de fond de ce roman peuplé de rencontres et de situations inattendues : l’histoire d’une famille qui se choisit, jusqu’au bout de la vie. 27
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