RAPPORT D'ORIENTATION BUDGETAIRE - Ville de Bobigny

 
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DIRECTION FINANCES & ACHATS

         RAPPORT D’ORIENTATION
              BUDGETAIRE

                                EDITION 2021
                              VILLE DE BOBIGNY
PARTIE I

     LES LOIS DE FINANCES ET LA LOI DE PROGRAMMATION DES DEPENSES
                          PUBLIQUES 2018 A 2022

A/ LA LOI DE FINANCES POUR 2020 : LA SUPPRESSION DE LA TAXE
D’HABITATION

La loi de Finances pour 2020 a entériné la suppression totale de la taxe d’habitation
sur les résidences principales à l’horizon 2023. Depuis 2020, 80 % des foyers fiscaux
ne payent plus de taxe d’habitation.

Les 20 % de ménages les plus « aisés » bénéficieront de plus de 50 % du montant
national de la suppression de la taxe. L’allègement sera pour eux de 65 % en 2022.

En 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d’habitation sur sa résidence principale.

En 2021 et 2022, le produit de la taxe d’habitation sur la résidence principale est
affecté à l’État. Les Communes ne le perçoivent plus. En compensation, elles
perçoivent la part départementale de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
accompagnée d’un mécanisme de coefficient correcteur pour neutraliser les écarts.

La taxe d’habitation sur les résidences secondaires et la taxe sur les logements
vacants sont maintenues sous le nom de « taxe d’habitation sur les résidences
secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » (THRS)
et de « taxe sur les locaux vacants » (TLV).

La compensation de l’État pour l’exonération de taxe d’habitation pour les familles à
ressources modestes a aussi été supprimée. Son montant 2020 a été pris en compte
dans la compensation via la taxe foncière. Ainsi, la compensation est réelle à l’euro,
l’euro par rapport à l’année 2020.
Mais la réforme a sanctuarisé la perte de recettes due à la non compensation
intégrale des exonérations de taxe d’habitation pour les familles à ressources
modestes, soit plus de 1,1 million d’euros annuel pour Bobigny. Les villes sans
familles à ressources modestes n’ont pas à subir cette perte ….

B/ LA LOI DE FINANCES POUR 2022

La loi de Finances pour 2022 reconduit l’essentiel des dispositions antérieures :
-       Reconduction de l’enveloppe globale de 26,8 milliards d’euros des dotations,
dotations forfaitaires et dotations de péréquation, soit l’absence de prise en compte
de l’inflation (la prise en compte de 2,8% d’inflation – chiffre novembre -
représenterait 750 millions d’euros supplémentaires) et de l’évolution annuelle de
population nationale ;
-       Augmentation de la Dotation de solidarité urbaine (DSU) et de la Dotation de
solidarité rurale (DSR), de 95 millions d’euros chacune, comme en 2021 ;
-       Financée par une baisse de 190 millions d’euros de la dotation forfaitaire et
des compensations d’exonération décidées par l’Etat.

Un abondement exceptionnel de 267 millions d’euros de DSIL est prévu pour
accompagner les collectivités, de 300 millions d’euros de crédits de paiement de DSIL
exceptionnelle de 2021 et de 350 millions d’euros pour les « contrats de relance et
de transition écologique », soit un total de 917 millions d’euros (l’équivalent de
720 000€ pour Bobigny au prorata de la population), à comparer aux 10 milliards
d’euros de baisse annuelle des dotations entre 2013 et 2017.

La loi de Finances pour 2022 institue une compensation intégrale pendant 10 ans des
exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties pour la construction de
logements sociaux. Cette compensation ne s’applique qu’aux logements faisant
l’objet d’une décision de financement, d’agrément ou de subventionnement entre le
1er janvier 2021 et le 30 juin 2026. Elle n’aura donc pas d’effet financier en 2022.

La loi de Finances prévoit aussi qu’une partie de la taxe d’aménagement des
Communes soit affectée aux intercommunalités en fonction des équipements publics
qu’elles gèrent. L’application au sein de la Métropole du Grand-Paris reste à analyser.

Une cotisation supplémentaire plafonnée à 0,1% de la masse salariale est créée pour
financer les frais de formation des apprentis par le CNFPT. L’Etat et France-
compétences contribue à ce financement. Le solde risque d’être prélevé sur les
cotisations destinées au financement de la formation des agents territoriaux.

Enfin, la loi de Finances rectificative pour 2021 a créé une indemnité inflation de
100€ pour les agents ayant perçu une rémunération moyenne mensuelle inférieure à
2 000 € nets entre janvier et octobre 2021. L’Etat compense cette indemnité.

C/ LA LOI DE PROGRAMMATION DES DEPENSES PUBLIQUES 2018 A 2022

La Loi de programmation des finances publiques 2018-2022 a défini un cadre
d’évolution des budgets des administrations publiques pour ces 5 années. L’objectif
était une réduction du déficit public, de 2,2% du PIB en 2017 à 0,8% en 2022. Cette
loi encadrait la progression des dépenses réelles de fonctionnement des communes à
+1,2% par an en moyenne, pendant 5 ans, indépendamment des recettes pouvant
être dégagées. Cela revient non pas à limiter un hypothétique déficit des collectivités,
mais à limiter le périmètre du service public local. L’objectif était aussi que les
collectivités territoriales dégagent un excédent pour compenser le déficit de l’Etat.

Le plafonnement pour la ville de Bobigny a été fixé par l’Etat à 1,6%. Cette évolution
prenait en compte les modulations prévues par la loi :
-      Pour les faibles revenus de la population et le pourcentage élevé d’habitants en
quartiers classés au titre de la politique de la Ville : + 0,15%

-      Pour une évolution de la population supérieure de plus de 0,75 point à la
moyenne nationale, bonus atténué du fait du faible nombre de logements autorisés
entre 2014 et 2016 : + 0,10% au lieu de + 0,15% ;

-     de la baisse des dépenses de fonctionnement entre 2014 et 2016 : + 0,15%.

Le plafonnement des dépenses des collectivités est suspendu depuis 2020 et n’est pas
remis en place pour 2022.
PARTIE II

            LA STRUCTURE ET LE PILOTAGE DE LA DETTE DE LA VILLE

I.   Caractéristique de l’encours de la dette au 31 décembre 2021

Au 31 décembre 2021, l’encours d’emprunt s’élevait à 87,2 millions d’euros. Il avait
baissé de 0,8 million d’euros par rapport au 31 décembre 2020. La Ville a remboursé
en 2021 du capital à hauteur de 10,819 millions d’euros et a mobilisé 10 millions
d’euros d’emprunts nouveaux.

Le taux moyen de la dette s’élevait à 2,44%. Ce taux est en baisse par rapport au taux
moyen de la dette au 31 décembre 2020 (2,66%), mais reste élevé au regard des taux
pratiqués aujourd’hui compte-tenu des emprunts à taux fixe, et plus particulièrement
les 3 emprunts souscrits en 2018 pour un montant total de 19,16 millions d’euros. Ces
emprunts sur 20 ans sont assortis d’un taux fixe de 4,95% et de pénalités de sorties
de 9,5 millions d’euros qui dissuadent de toute renégociation.

Type de               Capital               % de                 Taux
risque                restant dû            l'encours            moyen
Fixe                  57 355 450 €          54,3%                3,87%
Variable              27 016 719 €          31,0%                0,46%
Livret A              11 522 052 €          13,2%                1,06%
Barrière              1 292 209 €           1,5%                 3,11%
Total                 87 186 430 €          100,0%               2,44%

L’encours de dette était de 54,3 % en taux fixe, 44,2 % en taux variable et 1,5 % sur
un emprunt à barrière simple ne présentant pas de risque au regard des taux actuels.

La charge de la dette est caractérisée par un remboursement de capital qui augmente
jusqu’en 2025. Avec les nouveaux emprunts, le remboursement en capital devrait
atteindre autour de 10 millions d’euros en 2025 :
Charge de la dette au 31 décembre 2021
 12 000 000

 10 000 000

      8 000 000

      6 000 000

      4 000 000

      2 000 000

             0                                                     2029
                                                                          2030
                  2022
                         2023
                                2024
                                       2025
                                              2026
                                                     2027
                                                            2028

                                                                                 2031
                                                                                        2032
                                                                                               2033
                                                                                                      2034
                                                                                                             2035
                                                                                                                    2036
                                                                                                                           2037
                                                                                                                                  2038
                                                                                                                                         2039
                                                                                                                                                2040
                                                                                                                                                       2041
                                                                                                                                                              2042
                                                                                                                                                                     2043
                                                                                                                                                                            2044
                                                                                                                                                                                   2045
                                                                                                                                                                                          2046
                                                                                                                                                                                                 2047
                                                                           Capital amorti                    Intérêts

II.       La gestion de la dette en 2021

Les remboursements de capital réalisés en 2021 s’élèvent à 10,819 millions d’euros
dont un remboursement anticipé de 3,462 millions d’euros d’un emprunt de la Caisse
des dépôts et consignations.

Les nouveaux emprunts souscrits s’élèvent à 16 millions d’euros, dont 10 millions
d’euros mobilisés en 2021.

La Ville a également souscrit un contrat de ligne de trésorerie de 6 millions d’euros. Il
a permis avec un coût modique (taux annuel de 0,23% appliqué sur le montant et la
durée de mobilisation) d’éviter de mobiliser prématurément des emprunts.
PARTIE III

                     LES DONNEES RELATIVES AUX EFFECTIFS

A/ Données relatives aux effectifs

Au 31 décembre 2021, 1 780 agents étaient employés par la collectivité :

-     1092 fonctionnaires, titulaires ou stagiaires, et agents en CDI, en
augmentation de 78 par rapport à l’année précédente ;
-     158 agents contractuels (hors CDI) sur postes permanents, effectif en baisse
de 77 sur un an. Certains d’entre eux sont des agents de nationalité hors Union
européenne ce qui ne permet pas de les stagiairiser ;

Ainsi les effectifs globaux sur postes permanents sont restés quasi-stables avec 1250
agents rémunérés en décembre 2021 (+1 agent en un an). Sous l’effet de la volonté
de dé-précarisation, le nombre de contractuels baisse de 33% alors que celui des
agents statutaires augmente.

Parmi les agents permanents, 72,3% étaient de catégorie C, 14 % de catégorie B, et
13,7 % de catégorie A.

Ils relevaient de la filière technique à 43 %, administrative à 28,5 %, médico-sociale
à 6,8 %, sociale à 4,6 %, animation à 8,1 %, culturelle à 6,7 %, police à 1,1 % et
sportive à 0,5 %.

-      25 assistants maternels (stable)
-      22 apprentis (+1)

-      165 agents contractuels en remplacements ou renforts (+64)
-      318 vacataires (+11).

Les effectifs d’agents contractuels pour des remplacements ou des renforts, et de
vacataires ont connu une forte augmentation pour faire face à l’épidémie du COVID,
particulièrement dans les écoles et centres de loisirs. Les protocoles sanitaires mis en
place ont accru fortement le recours à des personnels vacataires et/ou sur contrats
courts. En fin d’année, 43 agents étaient en « autorisation spéciale d’absence » du fait
de la crise sanitaire. Ceux qui occupaient des postes concernés par des taux
d’encadrement obligatoires ont dù être remplacés.

Le protocole sanitaire se traduit aussi par un renforcement en personnels vacataires
pour l’entretien, la restauration et les centres de loisirs pour répondre aux exigences
de ménage et d’encadrement renforcé. Un ou deux agents supplémentaires par école
(selon la taille de l’établissement) sont affectés à l’entretien, alors que le taux
d’encadrement a été doublé sur la pause méridienne et renforcé dans les centres de
loisirs.

Au-delà des effectifs d’agents employés par la collectivité détaillés ci-dessus, la Ville
rémunère également des enseignants (171 en décembre 2021) pour des activités
périscolaires.

B/ Éléments de la masse salariale en 2021
En 2021, la rémunération principale des fonctionnaires (titulaires et stagiaires) a été
de 23,8 millions d’euros auxquels s’ajoutent 1,81 million d’euros de Nouvelle
Bonification Indiciaire, indemnités de résidence et supplément familial de traitement
et 5,43 millions d’euros d’indemnités diverses, principalement le régime indemnitaire.

Les rémunérations et les primes des personnels non fonctionnaires ont représentés
13,46 millions d’euros.

Le montant total des heures supplémentaires et/ou complémentaires s’est élevé à
542 027 € pour 26 406 heures supplémentaires rémunérées.

Les cotisations à l’URSSAF se sont élevées à 6,55 millions d’euros et celles aux caisses
de retraite à 8,71 millions d’euros. Les allocations chômage versées directement aux
allocataires, car la commune est en auto assurance, ont été de 787 000 €.

Les cotisations obligatoires au CNFPT et au Centre Interdépartemental de Gestion de
la petite couronne ont représenté 478 958 €.

Les cotisations d’assurances du personnel se sont élevées à 606 473 €.

Le versement transport a été de 972 472 €.

Au total, les dépenses du chapitre 012 « charges de personnel » ont été de 63,5
millions d’euros, soit + 5,1 % par rapport à celles du CA 2020.

C/ La durée effective du temps de travail

Parmi les fonctionnaires, 95 % travaillaient à temps plein et 5% à temps partiel. Pour
les agents contractuels, les proportions étaient respectivement de 99 % et 1 %.

Les pourcentages d’agents à temps non complet étaient de 2% pour les
fonctionnaires et de 6% pour les contractuels. Cela concernait pour une grande part
la filière culturelle (professeurs de musique, …).

La Ville a maintenu jusqu’alors les droits collectivement acquis concernant le temps
de travail des agents.

Elle se trouve contrainte à se conformer à l’obligation faite par la loi du 6 août 2019,
dite de transformation de la fonction publique, de délibérer sur la mise en œuvre des
1607 heures annuelles pour la fonction publique territoriale. Cette obligation
d’augmenter le temps de travail des agents territoriaux intervient alors que le point
d’indice de rémunération de la fonction publique est bloqué depuis plus de 2010, et
donc le niveau de salaire de base des agents inchangé à ancienneté et qualification
égale.

Une délibération doit intervenir dès le début de l’année 2022.

D/ Les avantages en nature

Afin de répondre aux exigences de continuité des services et de sécurité des
équipements, 6 agents sont logés pour astreinte et 24 agents sont logés pour
nécessité absolue de service.
PARTIE IV

                            LE BUDGET PRIMITIF POUR 2022

Le budget 2022 traduira la volonté de conforter les services publics à la population et
de mettre en œuvre les priorités municipales.

Il s’agira aussi de maintenir un haut niveau en investissement, en veillant aux capacités
réelles de réalisation.

         CHAPITRE 1 : L’EVOLUTION DES PRINCIPALES RECETTES DE FONCTIONNEMENT

1.     LES RECETTES FISCALES

LA TAXE D’HABITATION ET LES TAXES FONCIERES

La loi de Finances pour 2020, supprimant la taxe d’habitation sur les résidences
principales a fortement modifié le produit notifié à la Ville. Celui-ci s’est décomposé
pour 2021 comme suit :

-      1 038 084 € de taxe d’habitation résiduelle, dont environ 428 000 € pour les
locaux professionnels soumis à la taxe d’habitation (sociétés, associations et
organismes non soumis à la cotisation foncière des entreprises (CFE) : CPAM, CAF,
CCI, Caisse centrale de la Mutualité agricole) et 534 000 € de taxe d’habitation sur les
résidences secondaires
-      31 467 010 € de taxe foncière sur les propriétés bâties (intégrant le transfert
de la taxe départementale) ;
-      4 493 182 € de versement complémentaire de taxe foncière par l’application
d’un coefficient correcteur de 1,140038 pour atteindre une compensation intégrale de
la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et des
compensations d’exonération de taxe d’habitation ;
-      213 370 € de taxe foncière sur les propriétés non bâties.

Globalement, le produit notifié s’est élèvé à 37 211 646 €.

Le coefficient de revalorisation des bases de taxe foncière est fixé à l’inflation constatée
(indice IPCH entre novembre et novembre). Cet indice s’élève à 3,4% en novembre
2021. Par ailleurs, les livraisons de logements laissent présager une évolution des
bases physiques. Compte-tenu de l’abattement de 40% pour les nouvelles
constructions, la recette supplémentaire est évaluée à 410 000 €.

La municipalité ne souhaite pas faire évoluer les taux des taxes foncières.

Le produit fiscal attendu pour 2022 à taux constant serait ainsi de 38,88 millions
d’euros.
S’agissant du fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales
(FPIC), un produit de 1 030 000 € a été notifié en 2021, en évolution de 3,4%, après
une stagnation en 2019. Il est proposé de prévoir 1,05 million d’euros pour 2022.

LES AUTRES RECETTES FISCALES

a)      Droits de mutation :

La perception des droits de mutation a connu une croissance forte en 2021. Il est
envisagé d’inscrire une prévision budgétaire en augmentation tout en restant
prudent, soit un million d’euros pour 2022.

b)      La taxe communale sur l’électricité :

La taxe sur les consommations d’électricité est perçue par le SIPPEREC, qui la
reverse à la commune. Au regard des réalisations, il est proposé de prévoir une
inscription en baisse, de 560 000 €.

c)      La taxe locale sur la publicité extérieure :

La taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) serait prévue à 45 000 €, en
reconduction.

d)      La taxe de séjour :

Le produit de la taxe de séjour est envisagé en reconduction, à 150 000 €.

2.      LES DOTATIONS, SUBVENTIONS ET PARTICIPATIONS

2.1.    LES DOTATIONS DE L’ETAT

a)      La Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) :

Depuis 2014, la part forfaitaire de la DGF a été nationalement baissée de plus de 10
milliards d’euros pour financer le déficit de l’Etat, venant de fait compenser la mise
en place du CICE. Pour la Ville, la baisse de la DGF a été de 6 millions d’euros,
passant de 10,73 millions d’euros en 2013 à 4,79 millions d’euros en 2017.

Depuis 2018, la DGF connait une baisse atténuée. En 2021, la Ville a perçu 4,44
millions d’euros. La légère érosion de la DGF dans la Loi de finances pour 2022
conduit à estimer le montant à percevoir en 2022 à 4,4 millions d’euros.

b)      La Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) :
Le montant notifié pour la DSU s’est élevé à 14,26 millions d’euros pour 2021. La Loi
de Finances pour 2022 permet d’envisager une nouvelle augmentation de ce produit.
Le montant proposé s’établit à 14,65 millions d’euros.

c)     La dotation nationale de péréquation (DNP) :

La dotation nationale de péréquation (DNP) vise à corriger les insuffisances de
potentiel financier. Avec la prise en compte du potentiel financier de l’EPT, la Ville
n’était plus éligible depuis 2014. Un montant de 305 921 € a été notifié en 2020, et de
353 534 € en 2021. Compte-tenu de ces éléments, il est proposé d’inscrire une
prévision de 300 000 €.

d)     Les compensations fiscales versées par l’Etat

Les allocations compensatrices d’exonération de fiscalité directe locale constituent
depuis des années des variables d’ajustement pour abonder d’autres concours aux
collectivités à enveloppe constante. La Ville ne perçoit plus que les allocations
compensatrices de taxe foncière. Il est proposé de reconduire le montant notifié en
2021, soit 1 300 000 €.

2.2.   LES DOTATIONS DE PEREQUATION « HORIZONTALES » ET L’ALLOCATION DE COMPENSATION
METROPOLITAINE

FSRIF (Fonds de Solidarité de l’Ile de France) :

L’Ile-de-France dispose d’une richesse fiscale supérieure à la moyenne nationale et se
caractérise par des écarts de potentiel fiscal entre communes d’une très grande
ampleur liés aux déséquilibres dans l’implantation des activités, et aux politiques
ségrégatives en matière de logement.

C’est la raison pour laquelle a été mis en place depuis 1992, un mécanisme de solidarité
financière intercommunale sur la base d’un fonds alimenté par un prélèvement sur les
ressources fiscales des communes les plus aisées.

La loi de finances pour 2018 a figé le montant global à répartir. Cependant, le
montant perçu par la Ville a connu une progression régulière. Il est proposé de
reconduire l’inscription de 2021, à 6,6 millions d’euros.

L’attribution de compensation métropolitaine versée par la Métropole du Grand Paris

Pour rappel, l’allocation de compensation métropolitaine versée par la MGP vient
compenser sur la base de leur montant 2015, la contribution foncière des entreprises,
la cotisation sur la valeur ajoutée, la taxe sur les surfaces commerciales, l’imposition
forfaitaire sur les entreprises de réseaux, la taxe additionnelle à la taxe foncière sur
les propriétés non bâties et la dotation de compensation de la suppression de l’ex part
« salaires » de la Taxe professionnelle.
En 2021, la Ville a perçu 39,025 millions d’euros. Cette recette est figée en valeur
2015, sauf transfert de compétence. Il est prévu de reconduire le montant perçu, soit
39,025 millions d’euros. Une partie de ce produit est reversé à Est-ensemble.

2.3.   LES AUTRES DOTATIONS ET PARTICIPATIONS

Ces dotations et participations concernent en particulier :

-       Les subventions de la Caisse d’allocations familiales pour les crèches, les centres
de loisirs, des actions jeunesse. Une augmentation importante est attendue suite à la
signature de la convention territoriale globale (CTG) avec la CAF, du financement
complémentaire sur la pause méridienne et du financement de la préfiguration du
centre social au sein de la Maison de quartier de l’Etoile : 2,2 millions d’euros ;
-       La dotation générale de décentralisation pour la salubrité et l’hygiène
publique : 407 000€ ;
-       La dotation politique de la Ville, pour laquelle il est proposé d’inscrire le montant
notifié en 2021, soit 1,5 million d’euros ;
-       Les subventions destinées au financement d’une partie de l’activité des centres
de santé (Etat, Agence régionale de santé, CPAM…) : 325 000 € ;
-       Les subventions et participations du Département pour le service social, le
projet de ville RSA, la PMI, la planification, des actions des médiathèques, l’aide à la
parentalité, des actions de prévention sanitaire : 1,5 million d’euros.

3.     LES PRODUITS DES SERVICES ET DU DOMAINE

Les recettes issues de la tarification pour les activités périscolaires, la restauration
scolaire, les activités culturelles, sportives, les crèches, les séjours enfance, les classes
transplantées sont estimées à 1 780 000 €.

Les recettes correspondant aux actes médicaux et paramédicaux du Centre Polyvalent
de Santé sont estimées à 2,5 millions d’euros, en reconduction par rapport au BP 2021.

Pour leur part, les droits de voiries sont prévus en forte augmentation compte tenu du
chantier de l’opération « Cœur de Ville ». Au total, la prévision pour 2022 est de 2 530
000 € pour l’ensemble des droits de voirie sur la Ville.

4.  LES AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE ET ATTÉNUATIONS DE
CHARGES

Ces recettes regroupent essentiellement les redevances perçues des délégataires, les
revenus des immeubles et les atténuations de charges. L’estimation est d’environ 1,2
million d’euros pour 2022.
1.      CHAPITRE 2
               L’EVOLUTION DES PRINCIPALES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

1.       Les charges courantes

Les charges courantes constituent les crédits des services (dépenses d’activités,
fournitures, prestations, fluides, contrats, marchés, …).

Depuis 2016, l’évolution des charges générales (Chapitre 11 en réintégrant le paiement
des repas au SIRESCO) est la suivante :

                      CA 2017        CA 2018        CA 2019        CA 2020      Prévu 2021
 Charges            17 822 253 €   17 637 004 €   15 072 322 €   15 600 074 €   21 940 156 €
 générales
 SIRESCO                                           3 033 992 €    2 797 583 €
 Total              17 822 253 €   17 637 004 €   18 106 314 €   18 397 657 €   21 940 156 €

Les dépenses seraient d’environ 21,4 millions d’euros en 2022, en progression de 3,4%
par rapport au BP 2021.

Les principales affectations de ces crédits concerneraient :

-      La Direction des bâtiments communaux pour 4,8 millions d’euros, dont 3
millions d’euros pour le chauffage, les énergies et les fluides ;
-      La Direction de l’entretien et de la restauration à hauteur de 4,2 millions d’euros,
dont 3,44 millions d’euros pour les achats de repas pour la restauration scolaire et le
CCAS (refacturation) ;
-      La Direction de l’urbanisme et de l’habitat pour 2,3 millions d’euros dont 1,6
million d’euros pour les locations, charges locatives et de copropriétés et 0,65 million
d’euros de taxe foncière ;
-      La Direction des espaces publics et du cadre de vie pour 2,13 millions d’euros,
dont 1,47 million d’euros pour l’entretien et la propreté des espaces publics ;
-      La Direction des relations et manifestations publiques pour 1,1 million d’euros ;
-      La Direction des ressources humaines pour 0,83 million d’euros (formation,
santé au travail, …) ;
-      La Direction des affaires juridiques pour 0,68 million d’euros dont 0,44 million
d’euros pour les assurances ;
-      Le pôle séjours pour 0,7 million d’euros ;
-      La Direction des systèmes d’information pour 0,66 million d’euros ;
-      La Direction de la communication pour 0,64 million d’euros ;
-      La Direction de l’éducation pour 0,62 million d’euros ;
-      La Direction de l’action culturelle pour 0,49 million d’euros ;
-      La Direction de la tranquillité publique pour 0,55 million d’euros.

2.       Les charges de personnel
Les dépenses de personnel réalisées (Chapitre 12) ont connu une évolution moyenne
de 2,85 % sur la période 2016 – 2021 :

     CA 2016         CA 2017          CA 2018         CA 2019         CA 2020       Prévu 2021

    55 706 293 €     58 357 155 €    59 087 574 €     59 521 596 €   60 389 858 €   63 670 540 €

La construction du budget 2022 s’appuie sur le prévu de 2021, soit 63,67 millions
d’euros. Elle doit également prendre en compte les éléments suivants :

-       La volonté de renforcer le service public, tout en restant dans le cadre des
effectifs existants. Il s’agira de s’appuyer sur des évolutions d’organisation interne et
des optimisations, pour permettre des redéploiements sur les secteurs où des besoins
d’effectifs supplémentaires sont avérés. Un effort de formation des agents
accompagnera ces évolutions ;
-       La poursuite du processus de dé-précarisation du personnel engagé en 2021. Il
s’agira en particulier de contractualiser les « vacataires permanents » sur la base de
contrats à temps partiels. Cette évolution aura un impact sur la masse salariale puisque
ces agents seront éligibles au régime indemnitaire et à la prime annuelle, ce qui n’est
pas le cas à ce jour. L’impact financier est évalué à 0,5 million d’euros, pour plus de
150 agents vacataires qui seront stagiairisés ou qui bénéficieront d’un contrat ;
-       La poursuite de la baisse des crédits consacrés au chômage, en étant attentif à
l’effet d’une éventuelle fin des protocoles sanitaires, et donc de contrats afférents ;
-       La mise en place en année pleine du RIFSEEP (1,5 million d’euros), soit une
augmentation 1,125 M€ compte tenu de l’application depuis octobre ;
-       L’organisation des élections présidentielles et législatives (206 000 €), soit une
augmentation de 103 000 € par rapport à 2021 ;
-       L’effet en année pleine des avancements de grade et d’échelon de l’année 2021,
et celui des avancements 2022, ainsi que l’incidence de la revalorisation du SMIC. La
prise en compte du GVT pour accompagner l’évolution de carrière des agents est ainsi
estimée à hauteur de 0,6% (380 000 €) ;
-       Une prise en compte sur 6 mois au regard de la prolongation actuelle de l’état
d’urgence, des renforcements spécifiques liés aux protocoles COVID.

Au global, l’inscription pour les dépenses de personnel (du chapitre 12) serait autour
de 65,6 millions d’euros.

S’ajoutera le montant de l’assurance statutaire, soient environ 600 000 €.

La mise en place de la nouvelle cotisation au CNFPT pour la formation des apprentis
entrainera également une hausse de la masse salariale, par transfert de crédits
antérieurement inscrits dans les charges générales (Chap. 11).

À noter le paiement de l’indemnité inflation en février 2022 qui sera pris en charge en
totalité par l’’Etat.
Dans l’état actuel du blocage du point d’indice et sous réserve d’un retour à la
« normale » du fonctionnement des services, les évolutions pour les années suivantes
sont projetées à :

-      1,3 % en 2023 ;
-      1% en 2024.

Une reprise durable de l’inflation modifierait évidemment ces projections.

3.     Les subventions et participations

3-1    LES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS

Les dépenses pour les subventions aux associations sont prévues sur la base d’un
niveau global maintenu, à l’exception :

-       du maintien à 1% des dépenses de personnel pour la subvention pour le
CASC ;
-       de l’ajustement des subventions pour les crèches associatives, tenant compte
du fait que la CAF verse directement sa participation ;
-       Et des accompagnements de projets spécifiques.

Un travail sur les comptes des associations fortement subventionnées se poursuit,
qui peut amener à moduler le niveau de subvention.

3-2    LA SUBVENTION AU CCAS

Le niveau de subvention par la ville au CCAS est étudié au regard des besoins de
financement de l’activité et du maintien de ses moyens d’action. Ainsi, il s’agit de
maintenir la capacité d’action du CCAS dont le budget global est, tous budgets
confondus (CCAS, Aides à domicile, service de soins infirmiers à domicile, Foyer), de
3,8 millions d’euros en BP. Le budget du CCAS doit prévoir la masse salariale, en
intégrant le RIFSEEP, pour la totalité de ses personnels.

Aussi, il est envisagé une subvention au CCAS de 2,2 millions d’euros au BP 2022.

3-3    LES PARTICIPATIONS ET CONTRIBUTIONS OBLIGATOIRES

Le Fonds de compensation des Charges territoriales est versé à l’EPT Est-ensemble
afin de permettre son équilibre financier. Il est composé de 3 parts :

-      Une part « Fiscalité » correspondant au reversement de la compensation de
l’ancienne part salaire de la taxe professionnelle, fixée à 8,4 millions d’euros depuis
2016, et une part correspondant à la réintégration en 2016 de la fiscalité EPCI de TF
et de TH, indexée sur la revalorisation annuelle des bases, et se montant à 5,49 millions
d’euros en 2021 ;
-       Une part « Equilibre » dont le montant global est fixé par la CLECT, avec une
répartition s’appuyant sur le revenu par habitant et le potentiel financier par habitant.
Elle a représenté 0,276 million d’euros en 2021 ;
-       Une part « transfert » correspondant au financement des transferts intervenus
depuis 2016, avec une refacturation au réel des dépenses individualisables par
commune (Etudes PLU, PRU, etc) et une répartition s’appuyant sur le revenu par
habitant et le potentiel financier par habitant pour les dépenses partagées (SIG, PLUi,
RLPi, ...). Elle a représenté 0,365 million d’euros en 2021.

Au total le montant 2021 du FCCT s’est élevé à 14,532 millions d’euros. Compte-tenu
de la réévaluation nationale des bases de fiscalité de 3,4%, la prévision budgétaire
pour 2022 est de 14,650 millions d’euros.

Les autres contributions concernent :
-      La contribution obligatoire pour la Brigade des Sapeurs-pompiers de
Paris prévue à hauteur de 1 020 000 € ;
-      La contribution au syndicat informatique SIIB pour 867 000 € ;
-      La participation au cimetière inter-communal et au SIFUREP pour 205 000€.

4.     Les charges financières

La charge de la dette est prévue en légère diminution en 2022 compte-tenu des faibles
taux des emprunts contractés en 2021. La prévision serait de 2,3 millions d’euros.

Les provisions pour les éventuelles charges exceptionnelles (0,23 million d’euros) et
pour risques (0,14 million d’euros) sont envisagées en reconduction.

Enfin il est proposé de reconduire la constitution d’une réserve pour dépenses
imprévues de 500 000 € pour faire face aux aléas.
PARTIE V

                        LES OPERATIONS D’INVESTISSEMENT

Les efforts engagés fin 2020 pour la réalisation des dépenses d’investissement ont été
poursuivis en 2021, permettant un niveau de réalisation jamais atteint sur la dernière
période. En effet, les réalisations des dépenses d’équipement (c’est-à-dire hors
remboursement de la dette, notamment) ont évolué comme suit :

    En M€          2015      2016       2017       2018       2019       2020        2021
   BP + RàR       38,747    40,612     46,169     38,656     52,767     53,562     53,408
  Réalisés (CA)    17,508     24,329     28,579     19,216     22,523     29,154   Environ
                                                                                    34 M€

Il est proposé de soutenir l’effort global d’équipement au budget 2022. Les dépenses
d’équipement avoisineraient les 42/44 millions d’euros. Un examen attentif est mené
sur la capacité à réaliser ces investissements.

L’effort sera maintenu pour les travaux du quotidien, avec un budget autour de 10
millions d’euros.

Au-delà, les deux priorités fortes de la Ville sont réaffirmées :

L’effort considérable à réaliser sur les groupes scolaires :

Au-delà du programme annuel de travaux, il s’agira d’achever la mise en place des
tableaux numériques dans toutes les classes de toutes les écoles élémentaires de la
Ville décidée par la municipalité en 2021.

La reconstruction de l’Ecole Anne Frank sera livrée pour la rentrée scolaire. La Ville
aura financé cette rénovation à hauteur de 20 millions d’euros sur les exercices 2020,
et surtout 2021 (7,5 M€) et 2022 (8,5 M€).

Les rénovations seront poursuivies pour l’école Marie-Curie, avec là aussi une
livraison de la phase 2 de rénovation en septembre, et par étape pour le groupe
scolaire Marcel-Cachin, avec notamment des adaptations pour les centres de loisirs
en 2022.

La réalisation des études de maîtrise d’œuvre pour la reconstruction du pôle
maternel Maximilien-Robespierre devrait permettre le lancement en fin d’année des
travaux pour l’école provisoire.

Le choix du groupement de commande pour la nouvelle école du Pont-de-Pierre
interviendra en 2022.
L’étude de programmation pour la rénovation du groupe scolaire Rousseau-Molière-
La Fontaine sera réalisée lorsque les grandes options seront arrêtées, en lien aux
aménagements urbains.

L’étude de programmation pour la reconstruction du centre de loisirs Paul-Eluard
seront aussi lancées en 2022.

La programmation sera réalisée pour un nouveau centre de loisirs et réaménager le
groupe scolaire Victor-Hugo, afin de faire face au sous dimensionnement de l’école
Simone-Veil au regard des perspectives d’évolution des effectifs.

Les opérations de renouvellement urbain

-     Projet de renouvellement urbain du Grand Quadrilatère – quartier de l’Etoile –
Pont-de-Pierre

Les travaux de construction de la Maison de Quartier de la Cité de l’Etoile, au
croisement entre la rue Romain-Rolland et le mail Simone-de-Beauvoir, seront
achevés en 2022.

Les aménagements des espaces publics seront poursuivis, notamment pour le parvis
de la maison de quartier, et l’aménagement du tronçon de la rue de l’Etoile entre la
rue Primo-Levi et de l’Abbé-Pierre.

Les travaux d’aménagement des rues Lautréamont et Marcel-Cachin se poursuivront.

-     Projet de renouvellement urbain du Centre-ville - quartier Karl-Marx

Les travaux concerneront essentiellement l’aménagement du trottoir le long de
l’avenue Jean-Jaurès.

-     Opération « Cœur de Ville »

Les travaux de construction du nouveau quartier « Cœur de Ville » par le promoteur
Altarea-Cogedim se poursuivront en 2022. Les études de maîtrise d’œuvre pour la
réalisation des aménagements prévus dans le cadre du Projet Urbain Partenarial qui
ont démarré fin 2021, seront menées en 2022.

-     ZAC Ecocité

Chaque année, la Ville participe au financement des équipements publics sur la ZAC
Ecocité.

-     NPRU Centre-Ville Paul-Eluard et Chemin vert

En termes d’aménagement sur les secteurs Paul-Eluard et Chemin-Vert, sous maîtrise
d’ouvrage Est-Ensemble, près de 47 millions d’euros TTC seront investis à terme, avec
des subventions attendues de 20,6 millions d’euros.
Pour sa part, la ville s’est engagée sur 32 millions d’euros TTC d’investissement, pour
la rénovation-restructuration des écoles et centre de loisirs, la rénovation du parking
sur Paul Eluard, avec des financements d’un peu plus de 16 millions d’euros.

Les études sur le secteur du Chemin-Vert seront poursuivies pour la réalisation des
aménagements dont les voies, en cohérence avec les échéances concernant les
constructions du cœur de Ville, du collège des coquetiers et de l’aménagement du parc
de la Bergère, et à plus long terme du futur pôle gare Pablo-Picasso.

L’étude de programmation du groupe scolaire du Chemin-Vert sera lancée une fois le
plan guide finalisé, avec l’objectif de valoriser le quartier tout en conciliant les besoins
en termes d’effectifs mais également de projets éducatifs.

Sur Paul-Eluard, un traité de concession d’aménagement avec la SPL Ensemble sera
proposé en 2022 pour engager les études dès l’année prochaine. En parallèle, la
programmation pour la reconstruction du centre de loisirs sera lancée par la Ville.

-      NPRU Centre-Ville Quartier Abreuvoir – Edouard Vaillant

Sur le quartier Edouard-Vaillant-Abreuvoir, dans le cadre du Nouveau Programme
National de Renouvellement Urbain, Est-Ensemble engagera in fine plus de 34 millions
d’euros TTC, avec un peu plus de 16 millions d’euros de subventions.

Pour sa part, la Ville est engagée pour plus de 47 millions d’euros concernant les
équipements publics avec 18,5 millions d’euros de subventions (pôle maternel,
réhabilitation du complexe Edouard Vaillant, construction d’une nouvelle crèche,
réhabilitation des écoles élémentaires et de Guy Moquet).

Comme indiqué, les travaux doivent démarrer fin 2022 pour l’école provisoire dans le
cadre de la reconstruction du pôle maternel Maximilien-Robespierre.

Dans le cadre des NPRU, les charges nettes d’investissements d’Est Ensemble
donnerons lieu à emprunts de l’intercommunalité. La charge de ces emprunts sera
répercutée dans le Fonds de Compensation des Charges Territoriales.

-      La préservation du pavillonnaire

Les partenariats avec Est-Ensemble et l’Etablissement Public Foncier d’Ile-de-France
seront poursuivis pour maîtriser l’urbanisation.
L’enveloppe financière dédiée aux préemptions sera augmentée. Elles visent à
permettre la réalisation de programmes de logements accessibles à tous les Balbyniens
et à constituer des réserves foncières nécessaires à la réalisation de futurs
équipements publics. Des cessions foncières sont également prévues sur 2022.

Enfin, le remboursement du capital de la dette est prévu pour 7,9 millions d’euros.
Les recettes d’investissement

L’objectif est de maintenir un autofinancement autour de 10 millions d’euros, afin de
soutenir les ambitions de la municipalité en matière d’investissements.

Le produit des amendes de police sera prévu au niveau des réalisations 2021 (0,1
million d’euros).

La nouvelle augmentation des investissements réalisés en 2021 permet d’escompter
un FCTVA autour de 3 millions d’euros.

L’inscription pour le produit de taxe d’aménagement est envisagée à 500 000€.

Les recettes liées aux opérations (subventions et PUP) sont évaluées autour de 8
millions d’euros.

La commune renforce sa capacité de recherche de financements dans le cadre des
dispositifs nationaux (DSIL, DPV, FIPD, DRAC, etc), de la Région et de la Métropole du
Grand Paris, de partenaires comme la CAF ou le SIPPEREC, ou encore des futurs
programmes européens en coopération avec Est-ensemble.

La volonté de la municipalité d’accompagner l’aménagement de la ville par la
modernisation des équipements publics se traduira par un volume d’emprunt au BP
qui pourrait être autour de 25 millions d’euros.

Le recours à une ligne de trésorerie sera reconduit, qui permet avec un coût modique
d’éviter de mobiliser prématurément des emprunts, dont les taux sont plus élevés.
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