RAPPORT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION A L'ASSEMBLEE GENERALE DES ACTIONNAIRES DE LA BANQUE NAGELMACKERS S.A. (IFRS)
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RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
A L’ASSEMBLEE GENERALE DES ACTIONNAIRES
DE LA BANQUE NAGELMACKERS S.A.
(IFRS)
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Banque Nagelmackers S.A. - Avenue de l’Astronomie 23 - 1210 Bruxelles - T 02 229 76 00 - F 02 229 76 99 - www.nagelmackers.be - TVA BE 0404.140.107 - RPM Bruxelles 1 / 25
Mesdames, Messieurs,
2019 fut à nouveau une année riche en défis pour Nagelmackers. Après la forte correction du marché boursier fin 2018, les clients
n’étaient pas vraiment enclins à réinvestir dans des produits d’investissement tels que les fonds de placement et les produits Private
Banking. Et face à la faiblesse des taux, il était aussi devenu plus difficile de développer des produits d’investissement alternatifs avec
protection de capital attrayants pour nos clients plus conservateurs.
La banque a néanmoins réussi à inverser la vapeur et a renoué avec la rentabilité en 2019. Grâce à toute une série de nouvelles
initiatives, une mise en œuvre scrupuleuse de sa stratégie Personal et Private Banking et l’optimisation de son efficacité
opérationnelle, la banque est parvenue à améliorer ses revenus nets d’intérêt de 15%, accroître ses actifs sous gestion de 465 millions
d’euros et réduire ses coûts de 4%.
Le résultat net avant impôts (IFRS) s’élève à 12,09 millions
d’euros et le résultat net après impôts à 9,25 millions
d’euros. Les revenus bruts1 ont grimpé à 107,5 millions
d’euros. Les efforts continus en matière de maîtrise des
coûts ont permis une nouvelle réduction des dépenses
totales. Les dépréciations liées au portefeuille de crédits
ont également diminué durant l’année.
Les résultats opérationnels, qui sont un meilleur indicateur
de la performance financière de notre banque, ont
considérablement augmenté en 2019. Alors que la banque
avait enregistré un résultat2-3 opérationnel avant impôts de
3,2 millions d’euros en 2018, ce chiffre a grimpé à
Fig 1 : Evolution du ratio de capital Tier1 14,52 millions d’euros en 2019.
La banque a aussi amélioré son ratio de fonds propres Tier 1, à 15,97% et son ratio Liquidity Core à 139%.
En 2019, la banque a maintenu sa priorité sur la rentabilité, mais elle s’est aussi fixé pour objectif d’accroître son portefeuille hors bilan
et de stabiliser son portefeuille inscrit au bilan. La reprise observée sur les marchés financiers, l’importante production de produits
hors bilan retail (181 millions d’euros) et la croissance du portefeuille Private Banking (202 millions d’euros - effet de marché inclus)
ont permis à Nagelmackers d’atteindre son objectif hors bilan. Face à la faiblesse persistante des taux d’intérêt et aux importantes
sanctions imposées par la BCE sur les excédents de trésorerie, la banque a décidé de sanctionner également les dépôts excédentaires
des clients non stratégiques, ce qui a entraîné une diminution de 62 millions d’euros dans notre portefeuille de dépôts.
En ce qui concerne les prêts, la banque a anticipé un resserrement des exigences de fonds propres et a, par conséquent, mis un terme
à ses activités de crédit ‘buy-to-sell’. Cela a eu un impact significatif sur la production de prêts commerciaux, avec une chute de
96 millions d’euros dans le portefeuille en question. La banque a également dû composer avec la faiblesse des taux au niveau des
prêts hypothécaires.
Beaucoup de clients ont comparé leur prêt hypothécaire en cours chez Nagelmackers à des propositions de refinancement offertes
par des concurrents et ont quitté la banque. Ces départs ont en partie été compensés par une hausse nettement plus forte que prévu
de la production, mais cela n’a cependant pas empêché le portefeuille d’enregistrer un recul de 54 millions d’euros.
Le Conseil d’Administration souhaite remercier tous les membres du personnel de la banque et tous les agents
indépendants pour leur détermination et leur contribution à l’obtention de ces résultats. Un remerciement spécial
est adressé à tous les membres du personnel qui ont participé à la revue stratégique en plus de leurs responsabilités
habituelles.
1
(= revenus nets d’intérêt + revenus nets liés aux commissions)
2
Les chiffres et les ratios indiqués dans les sections « Résultats commerciaux » et « Résultats financiers » s’appuient sur le reporting de gestion interne.
3
Le résultat opérationnel est défini comme le résultat net avant impôts hors résultats des opérations financières (portefeuille d’investissement, comptabilité de couverture, etc.)
et un poste non opérationnel (projet « Window »).
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2019, l’année du redressement
En 2019, le dévouement des membres de la direction et du personnel de Nagelmackers a permis à la banque de se redresser
et de se positionner en vue des défis futurs.
• Le climat extérieur (instabilité de la politique mondiale et locale, Brexit, ralentissement économique, etc.) provoque des
fluctuations importantes sur les marchés financiers.
• Les taux d’intérêt restent bas.
• En Belgique, les banques ont continué de se livrer une concurrence extrêmement rude : certains de nos concurrents ont
acheté des volumes en dégageant de très faibles marges.
• Les clients ont des attentes plus élevées par rapport aux conseils et services qu’ils reçoivent de leur banquier.
• Les services numériques, en particulier, progressent à la vitesse de l’éclair.
• Les charges supplémentaires en matière de réglementation et de reporting ont pesé lourdement.
De nombreuses initiatives ont été prises et mises en œuvre pour relever ces défis.
La stratégie et l’organisation commerciales ont été alignées sur la stratégie Personal et Private Banking de la banque, ce qui
a permis d’accroître l’efficacité et la production.
• Les 14 agences étoiles mises en place fin 2018 ont démontré leur efficacité en 2019. Le renforcement des équipes et la
présence de spécialistes dans chaque agence étoile ont permis de gagner en connaissances et en flexibilité.
• La nouvelle équipe Marketing a lancé plusieurs campagnes fructueuses qui ont permis de soutenir la productivité
commerciale. Une nouvelle stratégie de relations publiques a été mise en place afin de renforcer la notoriété de la
marque et promouvoir l’image de la banque. Résultat, Nagelmackers a fait l’objet de près de 300 articles de presse cette
année.
• Le programme Nagelmackers Invest Loyalty, lancé en mai 2019, est devenu un élément clé de notre nouvelle stratégie,
en encourageant nos clients à étendre et diversifier leurs portefeuilles d’investissement. Ce programme a prouvé son
efficacité, avec l’arrivée de 543 nouveaux clients Invest Loyalty en 2019.
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La banque a également mis en œuvre plusieurs initiatives pour améliorer la situation financière.
• Le département finance et trésorerie a continué à réduire les coûts liés aux anciens swaps de la banque.
• La banque a lancé des comptes d’épargne non réglementés pour les clients professionnels et a instauré un taux d’intérêt
négatif pour les clients institutionnels et les institutions financières non stratégiques afin de diminuer le coût de
financement de la banque.
• La banque a poursuivi ses efforts de compression des coûts, ce qui a débouché sur une baisse significative des dépenses.
• L’optimisation des processus a permis d’accroître la productivité et d’augmenter les volumes traités par chaque membre
du personnel.
Fig 2 : Evolution des dépenses (en millions EUR)
2020, l’année du renforcement
de la stratégie
Etant donné l’amélioration significative des performances financières de Nagelmackers et le succès de sa stratégie
renforcée, l’actionnaire de la banque Dajia (anciennement Anbang), qui avait lancé une revue stratégique de ses actifs hors
de Chine (parmi lesquels Nagelmackers) en mai 2017 et qui avait reçu plusieurs marques d’intérêt pour la banque à la fin
de l’année passée, est convaincu que Nagelmackers pourra continuer à lui apporter une véritable valeur ajoutée via la mise
en œuvre de sa stratégie renforcée. Par conséquent, Dajia a confirmé qu’elle continuerait à apporter son soutien au futur
développement de Nagelmackers au début du mois de février 2020.
Cette annonce a permis d’ouvrir un nouveau chapitre passionnant dans la riche histoire de Nagelmackers. Un nouveau CEO
sera désigné pour continuer à réviser et optimiser l’offre de produits et de services ainsi que l’efficacité opérationnelle, mais
aussi pour mettre en place une plateforme bancaire plus efficace, plus simple et davantage centrée sur le client.
Conformément à la décision prise par le Conseil d’Administration de la Banque à Bruxelles le 3 février 2020, c’est David Yuan,
actuellement CFO, qui exercera la fonction de CEO ad interim, en attendant la désignation d’un nouveau CEO.
Le Comité de direction sera dès lors composé de David Yuan, CEO ad interim et Chief Financial Officer, Sjaak Kuin, Chief Risk
Officer, et Aymon Detroch, Chief Commercial Officer.
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Résultats commerciaux
Fin 2019, Nagelmackers comptait 88 930 clients, soit 3 295 (-4%) de moins qu’il y a un an. Cette baisse est entièrement
imputable au segment Standard. Nos agences prennent en charge 29% de nos clients. Les clients ‘core’ sont actuellement des
clients privés ou professionnels (professions libérales et indépendants) dont les actifs valent au moins 75 000 euros ou dont la
capacité de remboursement ou d’épargne mensuelle est d’au moins 1 300 euros. Le groupe cible compte 29 391 clients.
La proportion relative de clients ‘core’ par rapport à la clientèle totale est plus élevée au sein des agences. La croissance de
notre clientèle ‘core’ sera un facteur déterminant dans la réussite de la stratégie de Nagelmackers. En outre, nous devons faire
en sorte que nos clients achètent plus de produits (rentables) : les ventes croisées seront un deuxième facteur déterminant
pour accroître la rentabilité de nos clients et, avec elle, celle de notre banque. Actuellement, 47% de nos clients détiennent
des produits dans 2 des 3 ‘groupes’ de produits que nous proposons (placements hors bilan, dépôts, crédits). Ces produits
représentent (plus de) 75% du portefeuille et des revenus bruts de la banque.
La clientèle ‘retail’ peut s’adresser à 89 points de vente, dont 37 agences salariées et 52 agences indépendantes. En 2019,
1 agence salariée et 4 agences indépendantes ont fermé. 4 centres Private Banking ont ouvert leurs portes pour mieux
servir nos clients ‘private’. Parallèlement, l’Institutional Clients Centre est à l’écoute de nos clients institutionnels. Ces clients
détiennent 17% du portefeuille total de Nagelmackers, sous forme de dépôts, de crédits ou d’Institutional Asset Management.
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Les agences gèrent 69% des portefeuilles de la clientèle ‘retail’ ; les agents, 31%. Ces réseaux reçoivent tous deux l’appui du
service Private Banking.
Fin 2019, le total des portefeuilles clients s’élevait à 13,68 milliards d’euros, soit une augmentation de 0,23 milliard d’euros
(+2%) sur l’année. Le portefeuille de dépôts inscrit au bilan est resté plus ou moins stable (-1%), alors que celui des crédits a
diminué de 3% à cause d’un recul du portefeuille des crédits commerciaux. La priorité donnée par la banque à la rentabilité
plutôt qu’aux volumes a entraîné une baisse de la production de crédits (756 millions d’euros) par rapport à 2018. Etant
donné que nos ratios de liquidité sont largement supérieurs aux limites légales, nous n’avons pas eu besoin d’attirer des
volumes/clients avec des prix trop élevés dans notre portefeuille de dépôts.
Le portefeuille hors bilan a bien progressé en
2019, grâce à la reprise observée sur les marchés
financiers, avec une hausse de 0,44 milliard
d’euros (+12%). En contraste avec l’effet de marché
positif, la production extérieure, principalement
en Private Banking (202 millions d’euros), est
restée largement inférieure aux prévisions. Nous
espérons que la priorité donnée au portefeuille
hors bilan (avec l’espoir d’une production
beaucoup plus importante) conjuguée à une
évolution positive sur les marchés financiers se
poursuivra en 2020.
Fin 2019, le total du portefeuille Private Banking
s’élevait à 1 613 millions d’euros, soit une
Fig 3 : Evolution du portefeuille hors bilan (en millions EUR) augmentation de 161 millions d’euros (+11%) par
rapport à fin 2018. Le solde des entrées et des
sorties était en équilibre : +202 millions – 202 millions = + 0 million. En 2018, le portefeuille avait connu une baisse de
148 millions d’euros. Au total, la banque compte près de 2 700 clients Private Banking : 78% du portefeuille ont été
constitués par les agences ; 22%, par les agents.
L’évolution au sein du portefeuille Institutional
Asset Management (IAM) s’explique
essentiellement par l’impact positif des
évolutions des marchés en 2019. Fin 2019, le
total du portefeuille Private IAM s’élevait à
872 millions d’euros, soit une augmentation de
75 millions d’euros (+9%) par rapport à fin 2018.
Le portefeuille hors bilan de notre clientèle
‘retail’ vaut désormais 1,6 milliard d’euros, une
progression de 9%. Ici aussi, l’augmentation
est en grande partie due à la bonne tenue des
bourses. Par ailleurs, nous avons enregistré
un solde positif des entrées et des sorties de
17,3 millions d’euros, principalement grâce à
la campagne menée pour les produits structurés, Fig 4 : Evolution des dépôts (en millions EUR)
mais aussi grâce à l’impact positif de la campagne
« transferts » (+ 26,6 millions d’euros).
Des taux d’intérêt très bas et le manque d’intérêt pour les placements hors bilan plus risqués expliquent la forte croissance
des comptes à vue (+19%, à 1,75 milliard d’euros dans le portefeuille en 2019) et la stabilisation du portefeuille des comptes
d’épargne (-2% à 2,5 milliards d’euros).
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Ensemble, les deux portefeuilles représentent 85% du total des portefeuilles de dépôts des clients (contre 80% fin 2018). Les
volumes sur les comptes à vue et d’épargne sont très liquides (mais leur évolution montre qu’il s’agit d’un portefeuille très stable) :
pour de nombreux clients, cela peut être l’occasion d’investir l’épargne dans des produits hors bilan.
Le portefeuille global de dépôts à terme a diminué de
272 millions d’euros (-27%) en 2019 : il vaut désormais
727 millions d’euros.
Il représente 15% du total des portefeuilles de dépôts
des clients. Deux raisons expliquent cette diminution :
des taux d’intérêt extrêmement bas et la situation très
confortable dans laquelle se trouve la banque en termes
de liquidités (ce qui la dispense de mener une politique de
prix agressive et non rentable).
Le portefeuille de crédits s’est très légèrement contracté
en 2019 (-3% à 4 694 millions d’euros), ce qui correspond
à des sorties de 149 millions d’euros. La baisse est
nettement plus prononcée pour les crédits commerciaux
Fig 5 : Evolution du portefeuille des crédits (en millions EUR)
(-8%) que pour les crédits hypothécaires (-1%). Bien que la
production générale soit restée très limitée l’année passée (+756 millions d’euros), l’équipe commerciale a tout de même réalisé une
production de 554 millions d’euros pour préserver la stabilité du portefeuille hypothécaire. Le portefeuille des crédits commerciaux
pesait 1,01 milliard d’euros fin 2019. Alors qu’une partie du portefeuille de crédits fait l’objet d’amortissements, les effets des
fermetures d’agences et autres remboursements anticipés ont largement déterminé le volume de la nouvelle production. Ici aussi, la
rentabilité du produit (en combinaison ou non avec des ventes croisées effectives/à venir) était déterminante dans la fixation du prix
des crédits. 46% de la nouvelle production ont été réalisés par les agents, alors que la part relative du portefeuille des agents dans le
total du portefeuille de crédits s’élève aujourd’hui à 38%.
Le portefeuille paraît stable à première vue, mais nous observons néanmoins une diminution des produits d’intérêt liés à ce
portefeuille : le taux d’intérêt de la nouvelle production est nettement inférieur au taux des contrats remboursés, sans compter que
les amortissements (contractuels) ont également donné lieu à une baisse des produits d’intérêt.
Résultats financiers
En 2019, le total des revenus de Nagelmackers s’est élevé à
107,5 millions d’euros, une augmentation de 11 millions d’euros
par rapport à 2018, principalement attribuable au recul du
coût des swaps. Les revenus opérationnels, qui correspondent
aux revenus des activités journalières, s’élèvent à 109 millions
d’euros (hausse de 10%) : 67% de ces revenus réalisés grâce à
des activités bilantaires (revenus nets d’intérêts) et 33% obtenus
via des activités hors bilan (commissions).
Les revenus nets d’intérêt ont grimpé de 15% en 2019 par
rapport à 2018. La diminution des coûts des swaps et des coûts
Fig 6 : Evolution des revenus (en millions EUR)
de financement a fait baisser les charges d’intérêt de 29%.
Les produits d’intérêt ont connu une légère baisse de 6%.
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Un aperçu par groupe de produits montre les principales évolutions, qui se feront également sentir sur la marge d’intérêt à
l’avenir.
• Les produits d’intérêts du portefeuille de crédits (léger recul) ont diminué de 6%.
• Les revenus liés au portefeuille obligataire se sont repliés de 7% en raison du plusieurs ventes.
• Grâce à la nouvelle baisse des taux sur les comptes d’épargne et à l’achèvement d’une campagne pour des dépôts à terme
à taux élevés, le coût des dépôts de clients a fortement diminué, de 34%.
• Les charges d’intérêt sur le portefeuille de swaps demeurent élevées, mais grâce à l’arrêt anticipé d’anciens swaps en
2018 et 2019, les charges d’intérêt se sont contractées de 29% (-11 millions d’euros) par rapport à 2018.
Les revenus liés aux commissions perçues sur les portefeuilles d’actifs sous gestion (retail, institutional banking et private
banking) ont diminué de 5%. Ces revenus s’élevaient à 28,8 millions d’euros. Par type de portefeuille :
Fig 7 : Total des commissions AUM (en millions EUR)
• Fonds d’assurances : souscriptions et revenus très limités pour ce type de produits. Les commissions sur le portefeuille
existant se diluent également, vu que la rémunération cesse après 10 ans.
• Fonds d’investissement : recul de 4% en raison d’une diminution des commissions des produits structurés et des
Nagelmackers Premium Funds. Les commissions ‘up-front’ ont augmenté de 15%.
• Gestion des actifs institutionnels : portefeuille stable, mais revenus limités.
• Gestion des actifs privés : baisse de 4% par rapport à 2018, principalement dans les commissions ‘up-front’ générées par
les clients institutionnels (un important contrat a généré une commission ‘up-front’ exceptionnelle l’année passée). Les
commissions sur les portefeuilles sont restées stables grâce à l’effet de marché positif.
Dans l’ensemble, 90% des revenus liés aux commissions dépendent de commissions périodiques, c’est-à-dire des évolutions du
portefeuille. Une croissance des portefeuilles entraînera une croissance des commissions, qui pourrait être portée par des évolutions
favorables sur les marchés financiers.
Les commissions liées aux ventes croisées (cartes de débit et de crédit, comptes à vue et comptes d’épargne, utilisation des
distributeurs automatiques, frais administratifs sur les crédits, assurances non-vie, droits de garde, etc.) s’élèvent à 12 millions d’euros.
Il s’agit d’une hausse de 1,3 million d’euros par rapport à l’année passée, mais celle-ci est essentiellement due à la facturation des
rétrocessions de Maestro et Mastercard (auparavant, elles étaient comptabilisées au titre de réduction des dépenses). Les ventes
croisées dans les produits d’assurance se sont légèrement repliées. Un montant important, avec un potentiel de croissance si nous
augmentons les ventes croisées par client.
Les commissions payées à nos agents ont également diminué (-13%). Cela s’explique par le net changement qui s’est opéré suite à
l’introduction du nouveau régime de commissions en 2017, qui est davantage axé sur les activités hors bilan, avec une rémunération
nettement plus élevée pour les produits hors bilan et moins de commissions pour les produits inscrits au bilan. 44% de toutes les
commissions payées en 2019 sont liées aux actifs hors bilan sous gestion.
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L’impact total des postes non opérationnels, comme les ventes d’obligations, l’arrêt anticipé des swaps et la comptabilité de couverture
est passé de -2,8 millions d’euros en 2018 à -1,3 million d’euros. Les gains réalisés sur le portefeuille obligataire et le résultat de la
comptabilité de couverture sont identiques à l’année passée. Depuis 2019, tous les swaps sont conclus dans une relation de macro-
couverture, où les variations de la juste valeur des swaps flottants sont neutralisées. Le principal impact vient de l’amortissement de la
juste valeur des crédits couverts et de l’amortissement des obligations qui relevaient de relations de micro-couverture dans le passé.
En 2019, nous avons reçu un dividende de 900 000 euros de Visa. Ce n’était pas le cas en 2018.
Fin 2019, Nagelmackers employait 447 collaborateurs ETP, une baisse de 29 ETP (-6%) par rapport à 2018. Au sein de nos agences,
une baisse de 16 ETP (-10%) porte le nombre à 144 ETP. Si nous ajoutons 23 private bankers au nombre de collaborateurs ETP dans
les agences, le ratio entre équipe commerciale et équipe totale s’établit à 37%. Les charges salariales totales s’élevaient à 48,7 millions
d’euros, soit 8% de moins que l’année passée.
Le total des frais administratifs s’élevait à 46,6 millions d’euros, soit plus ou moins en statu quo par rapport à 2018 (46,8 millions d’euros).
Les charges opérationnelles sont considérées comme sous contrôle. Les taxes bancaires demeurent élevées et restent au même niveau
que l’année passée : elles représentent 24% du total des frais administratifs.
Le total des provisions pour dépréciation pour les crédits (le solde des nouvelles provisions pour pertes de crédit + augmentation ou
diminution des provisions existantes) en 2019 était pratiquement nul (57 000 euros). En 2018, le modèle de pertes de crédit attendues a
été implémenté conformément à la norme IFRS 9. Le risque de crédit très bas de notre portefeuille de crédits, combiné à une gestion du
risque de crédit efficace, permet d’afficher des provisions pour dépréciation très faibles. Le ratio de pertes sur prêts est très faible : 0,1 pb.
Le coût total des impôts s’élève à 2,8 millions d’euros pour 2019 et est principalement composé d’impôts différés (2,1 millions d’euros). La
charge d’impôts différés en 2019 s’explique principalement par l’utilisation d’actifs d’impôts différés sur des pertes reportées.
Solvabilité
Le capital a enregistré une légère hausse
de 2% à 447 millions d’euros en fin 2019.
Cela, sans l’incorporation des résultats de
l’exercice financier 2019. Cette progression est
principalement due à l’augmentation de la juste
valeur du portefeuille bancaire. Tout le capital
est du ‘common Tier I capital’.
Le ratio de solvabilité, ratio Tier I et ratio
common Tier I, a atteint 15,97%, soit 1% de plus
que le ratio de 2018, ajusté pour tenir compte
des exigences réglementaires et des attentes
des autorités de surveillance concernant le
traitement des prêts finançant la construction
de biens immobiliers ‘buy and build to sell’.
Les ratios de solvabilité demeurent largement
supérieurs aux exigences légales. La majorité
Fig 8 : Evolution du ratio de liquidité (LCR)
des besoins en capitaux sont liés à l’octroi de
crédits.
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Gestion du capital/ICAAP
Le contrôle des ratios de fonds propres réglementaires est assuré par l’équipe de gestion financière, qui rapporte à ce
propos au Comité de direction. L’élaboration de plans à long terme s’accompagne systématiquement d’une planification des
immobilisations.
Les fonds propres de la banque se composent exclusivement de fonds propres de catégorie 1 (Tier 1). Les ratios de fonds
propres calculés selon la directive européenne sur les exigences de fonds propres (CRD IV) sont plus que conformes aux
exigences minimales Pillar I et SREP.
En ce qui concerne le processus d’évaluation de l’adéquation du capital interne (ICAAP), la banque a défini un processus grâce
auquel tous les risques (et la gestion de ces derniers) font l’objet d’une évaluation qualitative et quantitative, tandis que le
capital économique est déterminé via une approche interne sur la base de tests de résistance. L’ICAAP fait également ressortir
le fait que la banque possède une assise financière appropriée.
Plan de redressement et de résolution
La banque a participé à la mise à jour du plan de redressement intégré de son actionnaire ABBH. Ce plan recense un certain
nombre de mesures correctives qu’il est possible de prendre en cas de crise de capitaux et/ou de liquidité de grande ampleur.
L’efficacité de ces mesures correctives en situation de crise a fait l’objet d’une simulation et d’une évaluation. Un cadre de
surveillance est en place afin que ces mesures puissent être activées en temps opportun si la situation se dégrade.
La BNB a finalisé son plan de résolution pour la banque et a fixé une exigence MREL avec une période transitoire de 4 ans.
Instruments financiers dérivés
La banque utilise des swaps de taux d’intérêt (interest rate swap ou IRS) à des seules fins de couverture du risque de taux. Elle
ne réalise aucune opération pour compte propre. Dans le contexte de la titrisation B-Arena IV, la banque a acheté une option
‘cap’ afin de couvrir le risque de taux au sein de la structure de titrisation.
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de risque
(en vertu de l’article 3:32 du Code des Sociétés)
Nagelmackers tient à ce que tous les risques soient connus, évalués, contrôlés et limités. Le terme ‘risque’ fait référence
à tous les événements susceptibles de compromettre la réalisation des objectifs et des résultats commerciaux. Le Conseil
d’Administration définit la stratégie en matière de risque et la propension au risque tandis que le Comité de direction est
responsable de cette stratégie.
Au sein de la banque, la gestion du risque constitue un facteur clé de succès. Par nature, l’activité bancaire entraîne
l’acceptation et la gestion des risques. Les risques sont toujours correctement pris en considération et sans cesse contrôlés.
Pour notre banque, les risques les plus importants sont le risque de crédit et le risque de contrepartie, le risque de taux et le
risque de liquidité, et enfin, le risque opérationnel.
Un cadre de risque a été créé au sein de la banque, et un reporting périodique portant sur les risques est réalisé en interne ;
il est destiné aux managers concernés, à la direction et au Conseil d’Administration. Ce reporting permet à la direction de la
banque d’être informée de tous les risques importants, et d’en contrôler et orienter la gestion.
Risque de crédit
La politique de crédit constitue le point de départ d’une bonne gestion du risque de crédit. Elle décrit le type de crédits que
la banque souhaite proposer, à quel type de clients, et définit en détail les compétences des personnes chargées d’octroyer
les crédits. Chaque demande de crédit doit donner lieu à des recherches sérieuses, et la décision concernant les montants
supérieurs à 500 000 euros doit être prise par un comité de crédit.
La banque souligne que les crédits doivent toujours être examinés au départ sous l’angle financier/économique habituel, et pas
simplement en fonction de l’existence de bonnes garanties.
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Banque Nagelmackers S.A. - Avenue de l’Astronomie 23 - 1210 Bruxelles - T 02 229 76 00 - F 02 229 76 99 - www.nagelmackers.be - TVA BE 0404.140.107 - RPM Bruxelles 11 / 25Plus des deux tiers des crédits sont des crédits hypothécaires accordés à des particuliers. Le grand nombre de dossiers garantit
une répartition des risques et nous demandons systématiquement de bonnes garanties (inscription hypothécaire éventuellement
accompagnée des pleins pouvoirs en matière de constitution d’hypothèques), en plus de contrôler si une quotité raisonnable est
respectée. Une bonne répartition entre les différents secteurs économiques et de bonnes garanties sont des critères également
respectés dans le portefeuille de crédits aux professionnels.
Un système strict de surveillance et de révision des crédits a été mis en place pour gérer les risques de crédit. Il permet de détecter
rapidement les signaux négatifs émanant des emprunteurs au cours de la durée du crédit. Toutes les révisions de crédits prévues
en 2019 ont été effectuées avec succès. Au terme de ces révisions, seuls quelques très rares cas ont nécessité la prise de mesures
pour renforcer ou assurer nos garanties. La banque a évalué l’impact possible d’un scénario de ‘hard Brexit’ sur la qualité de son
portefeuille de crédits. Aucune exposition significative au Royaume-Uni n’a été identifiée au niveau des activités des débiteurs et
des garanties détenues par la banque.
Les provisions constituées en 2019 par le département Contentieux illustrent une fois encore la politique d’acceptation prudente
traditionnellement adoptée par la banque.
Le département de Risk Management assure le reporting et analyse les caractéristiques de risque des crédits au niveau de l’ensemble
du portefeuille. Les principales caractéristiques sont les suivantes : l’état et l’évolution de la composition et des concentrations du
portefeuille, les notations, le ratio ‘LTV’ et les garanties, les arriérés de paiement, la tolérance, les défauts de paiement, les nouveaux
contentieux et les provisions, ainsi que les rapports périodiques du département des crédits concernant l’évolution de la qualité des
crédits et ceux du département finance concernant l’évolution des provisions pour les pertes de crédit attendues. Ces rapports sont
examinés par le Comité de Révision des crédits et peuvent conduire à une modification de la politique d’acceptation.
Portefeuille obligataire et contreparties financières
Le risque de contrepartie est limité dans le portefeuille d’investissements de la banque, lequel se compose principalement d’obligations
d’Etat européennes de bonne qualité. Le Comité ALM examine systématiquement la composition du portefeuille d’investissements et
détermine les mesures à prendre, le cas échéant. Le Comité de Trésorerie, qui se réunit chaque semaine, assure ensuite le suivi.
Depuis 2017, les swaps pour couvrir le risque de taux sont conclus avec une contrepartie de compensation centrale ou ‘CCP’
(Central Clearing Party). Le risque de contreparties financières associé aux swaps conclus précédemment est géré au moyen des
conventions ISDA et des CSA. Le Comité ALM doit approuver les contreparties pour les opérations sur le marché monétaire. Nous
examinons les conséquences éventuelles d’un Brexit (dur) sur les relations avec les contreparties établies au Royaume-Uni.
Risque de taux
La banque est exposée à différents risques de taux. L’échéance de l’actif
est traditionnellement plus longue que celle du passif, car la banque
reçoit les fonds à court terme et les réinvestit dans des placements à
long terme. De plus, les crédits hypothécaires sont assortis d’options,
comme la possibilité d’un remboursement anticipé ou le plafonnement
des taux d’intérêt sur les prêts à taux variables.
Le Comité ALM, le Comité de Trésorerie et le département Risk
Management surveillent les effets que peuvent avoir les variations des
taux d’intérêt du marché, et le Comité ALM examine cette question lors
de ses réunions mensuelles. Le Management Information Department
fournit également à ce comité les informations dont il a besoin sur
l’évolution du risque de taux par rapport aux limites fixées par la
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Banque Nagelmackers S.A. - Avenue de l’Astronomie 23 - 1210 Bruxelles - T 02 229 76 00 - F 02 229 76 99 - www.nagelmackers.be - TVA BE 0404.140.107 - RPM Bruxelles 12 / 25banque.
La banque utilise le logiciel Riskpro pour mesurer et contrôler son risque de taux. Sur la base des informations enregistrées relatives aux
maturités par (sous-)produit, Riskpro calcule entre autres la duration et la valeur actuelle nette des différents portefeuilles concernés par
le reporting ALM mensuel. Riskpro est également utilisé pour effectuer des simulations dans lesquelles certains paramètres (tels que la
croissance du portefeuille, sa maturité, les taux d’intérêt du marché et les marges d’intérêt) peuvent être entrés afin d’examiner l’impact
sur les revenus d’intérêts et sur la valeur économique de la banque.
La banque utilise des modèles comportementaux pour contrôler le risque de taux : un modèle dynamique qui utilise le CPR pour prévoir
les remboursements anticipés et un modèle qui utilise les dépôts à vue pour déterminer la sensibilité des comptes à vue et des comptes
d’épargne aux taux d’intérêt. Des efforts particuliers ont été déployés au cours de l’année écoulée dans le but d’améliorer ces modèles.
Le contrôle du risque de taux nécessite également de soumettre les différents types de risque à divers tests de résistance. Les tests de
résistance sont désormais aussi réalisés à l’aide des scénarios définis dans les orientations de l’ABE sur le risque de taux d’intérêt inhérent
aux activités hors portefeuille de négociation (IRRBB).
Grâce aux informations reçues, le Comité ALM peut interpréter la sensibilité de la banque à des variations défavorables des taux d’intérêt
et proposer une couverture du risque le cas échéant. Le risque de taux est maîtrisé en adaptant les portefeuilles de titres à revenus
fixes ou en utilisant des produits dérivés sur taux d’intérêt (swaps) afin que l’écart de taux au sein de la banque corresponde aux limites
internes de la banque et à celles de l’autorité de contrôle.
Risque de liquidité
Nagelmackers est une banque de détail financée en grande
partie par son propre réseau. Ce financement présente
l’avantage d’offrir une bonne répartition des dépôts. De plus, la
crise du secteur bancaire a clairement démontré que ces
dépôts restaient pour la plupart ‘fidèles à leur banque’ et
étaient plus stables que les financements extérieurs du marché.
Etant donné que le financement se compose essentiellement
de dépôts dont l’échéance est indéterminée, la banque a
décidé de conserver une importante réserve de titres très
liquides éligibles au programme d’achat de la BCE dans son
portefeuille d’investissement, pour compenser. Ce ‘coussin’ de
liquidités peut être utilisé pour les emprunts intrajournaliers et
au jour le jour auprès de la BNB, pour les opérations de mise
en pension (repos) ou pour les adjudications. Le statut des
Fig 9 : Evolution du ratio de liquidité (LCR) garanties disponibles à la BNB est consultable en permanence.
Le ‘coussin’ de liquidité englobe également les obligations
issues de la titrisation des crédits hypothécaires que la banque détient dans son portefeuille.
Grâce à ces réserves, la banque respecte largement le ratio de couverture des besoins de liquidité (RCL). Le respect des ratios de liquidité
est systématiquement contrôlé lors de l’élaboration des budgets pluriannuels.
Le Comité de direction participe en permanence à la gestion des liquidités et au suivi de la position de liquidité grâce aux Comités de
Trésorerie, qui se réunissent chaque semaine. Le Comité ALM est aussi informé tous les mois de l’évolution des indicateurs de liquidité.
Le Risk Management analyse périodiquement les liquidités de la banque à l’aide de scénarios de crise, et les résultats de ces tests
sont inscrits à l’ordre du jour du Comité ALM. Pour pouvoir faire face à toute situation de crise, la banque a mis en place un plan de
financement d’urgence.
Les différents éléments qui forment le cadre de contrôle du risque de liquidité ont été consignés dans un fichier ILAAP (processus
d’évaluation de l’adéquation de la liquidité interne ‘Internal Liquidity Adequacy Assessment Process’) transmis à la BNB.
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Banque Nagelmackers S.A. - Avenue de l’Astronomie 23 - 1210 Bruxelles - T 02 229 76 00 - F 02 229 76 99 - www.nagelmackers.be - TVA BE 0404.140.107 - RPM Bruxelles 13 / 25Risque opérationnel
Il incombe d’abord à chaque département de contrôler ses propres risques opérationnels. Les départements disposent pour
ce faire de mesures de contrôle telles que des procédures, la séparation des fonctions et la sensibilisation aux risques du
personnel.
En 2019, une base de données des incidents a été pleinement déployée pour garder une trace formelle de tous les incidents
opérationnels survenus à l’échelle de la banque. La collecte d’informations sur ces incidents, qui sont minutieusement recensés,
analysés et quantifiés, permet de préciser et de réduire le profil de risque opérationnel de la banque. Le processus de collecte
en lui-même accroît la sensibilisation au risque opérationnel au sein de la banque.
Dans le cadre du Risk Forum, les responsables de différents départements se réunissent chaque mois avec les fonctions du
risque. Ils examinent les incidents et prennent des mesures (préventives) pour éviter d’autres incidents.
Une attention particulière est portée à l’informatique et à la sécurité informatique, notamment au niveau du piratage. La
banque dispose d’un responsable de la sécurité informatique et les risques (de sécurité) informatiques font l’objet d’un suivi au
sein de l’ICT Risk Forum. La banque a également élaboré un plan de continuité d’activité (PCA) et un plan de reprise d’activité
(PRA), qui sont testés chaque année.
Le cadre de contrôle des activités externalisées, notamment le ‘cloud computing’, a été actualisé en 2019 et aligné sur les
orientations de l’ABE relatives à l’externalisation.
Pour garantir la qualité du reporting financier, des contrôles spécifiques interviennent dans les processus comptables et dans
les processus informatiques sous-jacents.
Le département Investigation a pour mission spécifique de s’assurer et de faire en sorte que les procédures et les
réglementations applicables sont respectées au sein du réseau de distribution. Sur la base de ce qu’il observe, le département
fait des propositions pour optimiser les processus, les procédures et le niveau de connaissance au sein des points de vente ou
de la banque dans son ensemble.
Coronavirus
Face à la propagation mondiale du coronavirus, Nagelmackers a pris d’importantes mesures afin de limiter les risques sur
ses activités et sur la santé de son personnel. Conformément à la procédure d’escalade prévue dans notre plan de continuité
d’activités, nous avons, entre autres, mené des actions de sensibilisation, mis en œuvre des consignes d’hygiène, placé des
panneaux d’information dans les toilettes et à l’entrée des locaux, mis en place des procédures de quarantaine, travaillé sur la
gestion du personnel et des systèmes et mis à disposition des produits d’hygiène (comme du savon liquide) en suffisance.
Nagelmackers a, dès le départ, pris la crise très au sérieux. Dès le début du mois de janvier, nous avons démarré les préparatifs
en vue de limiter les risques et la banque a été l’une des premières entreprises à prendre des mesures en matière de
déplacements, en invitant notamment les personnes revenant d’une zone infectée à travailler de leur domicile. Alors même
que le virus commençait à être maîtrisé en Chine, nous avons acheté et livré des équipements médicaux nécessaires tels que
masques jetables, vêtements et lunettes de protection afin d’aider à pallier les pénuries dans les régions touchées par la crise.
Alors que la pandémie est toujours en train de progresser, il est encore difficile d’évaluer quel sera son impact sur l’économie
à long terme. Il est très probable que la crise aura des effets négatifs sur la croissance économique, la production de crédits
et les risques de crédit. Beaucoup dépendra des mesures prises par les gouvernements pour combattre la crise et de leurs
actions coordonnées en vue de stimuler l’économie et atténuer les répercussions financières sur nos clients. Etant donné
les incertitudes quant à la durée et aux retombées de l’épidémie, il est encore impossible d’évaluer avec précision quel sera
l’impact sur les pertes de crédit et les commissions.
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Banque Nagelmackers S.A. - Avenue de l’Astronomie 23 - 1210 Bruxelles - T 02 229 76 00 - F 02 229 76 99 - www.nagelmackers.be - TVA BE 0404.140.107 - RPM Bruxelles 14 / 25Les revenus de la banque seront directement impactés par la perte de commissions due à la diminution des actifs sous gestion.
Il est encore trop tôt pour pouvoir donner une estimation fiable de l’impact du covid-19 sur les états financiers de 2020.
Nagelmackers suit évidemment cette situation de près et prendra des mesures le cas échéant. Les résultats financiers de 2019
ne sont pas affectés et ne nécessitent donc aucun ajustement..
Les banques centrales, BCE et BNB, jouent un rôle très important dans la gestion des conséquences financières et économiques
de cette crise. Elles ont pris de nombreuses mesures qui aideront Nagelmackers à réduire ses coûts de financement et à
atténuer d’éventuels problèmes de liquidité. Les mesures annoncées jusqu’à présent visent essentiellement à stimuler
l’économie et à offrir davantage de flexibilité aux banques pour gérer la crise.
Appréciation des risques
Pour l’appréciation des crédits, la banque utilise une méthodologie qui tient compte du coût de financement, des différents
risques, des processus opérationnels et de la charge de capital pour les crédits. La tarification est déterminée en fonction des
résultats de cette méthodologie visant à évaluer la rentabilité des crédits.
Aspects sociaux et environnementaux
En septembre 2015, les Nations unies ont lancé un ensemble de 17 objectifs de
développement durable (ODD) pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et
garantir à chacun la paix et la prospérité dans le cadre d’un nouveau programme de
développement durable. Chez Nagelmackers, nous pensons que nous pouvons jouer
un rôle important dans la promotion du développement durable. En tant que banque
engagée à servir ses clients de façon durable et efficace, notre principal objectif
consiste à promouvoir une croissance économique durable et inclusive (ODD 8) et une
consommation et une production durables (ODD 12), et à lutter contre les
changements climatiques (ODD 13). Par ailleurs, nous contribuons activement à trois
autres de ces objectifs : la bonne santé et le bien-être (ODD 3), l’égalité entre les sexes
(ODD 5) et des inégalités réduites (ODD 10). Notre démarche s’inscrit dans la droite
ligne de notre héritage unique, de notre stratégie, des marchés sur lesquels nous
sommes présents et de nos activités.
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Banque Nagelmackers S.A. - Avenue de l’Astronomie 23 - 1210 Bruxelles - T 02 229 76 00 - F 02 229 76 99 - www.nagelmackers.be - TVA BE 0404.140.107 - RPM Bruxelles 15 / 25Nagelmackers, une entreprise
Personnel et activités extraprofessionnelles
Nagelmackers est très soucieuse du bien-être et de la sécurité de son personnel. Elle s’emploie, à travers sa politique d’intégrité, à
empêcher la violence, le harcèlement moral ou le harcèlement sexuel sur le lieu de travail (ODD 5 : égalité entre les sexes) et impose
des règles anti-discrimination à chaque membre de son personnel (ODD 10 : inégalités réduites). Chaque membre du personnel
doit traiter l’autre comme son égal et lui témoigner le respect qui lui est dû, quels que soient son sexe, sa nationalité, sa ‘race’, sa
couleur de peau, son ascendance, son origine (nationale ou ethnique), son âge, son orientation sexuelle, son état civil, sa naissance,
sa fortune, sa religion, ses convictions philosophiques, politiques ou syndicales, sa langue, son état de santé actuel ou futur, son
handicap, ses caractéristiques physiques ou génétiques, ou encore son origine sociale.
Le personnel peut consulter nos politiques en matière d’intégrité et de lutte contre la discrimination sur notre intranet. Des
formations régulières sur ces politiques sont également dispensées à l’ensemble du personnel. En cas de manquement à ces principes,
les membres de notre personnel peuvent contacter le département responsable Compliance qui interviendra le plus rapidement
possible.
Dans le cadre de sa politique d’intégrité, la banque a également signé différentes conventions collectives de travail. La convention
collective de travail relative aux ‘groupes à risque’ prévoit l’organisation de formations spécifiques destinées aux membres du
personnel de plus de 40 ans, tandis qu’un plan interne inspiré d’une convention de travail vise à maintenir le nombre de travailleurs
âgés de 45 ans et plus. En 2019, environ 31,25% de tous les nouveaux travailleurs embauchés étaient âgés de 45 ans et plus. Le
pourcentage total de travailleurs âgés de 45 ans et plus reste stable à 61,15%, contre 59,56% en 2018.
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