Recueil d'initiatives inspirantes pour une " Alimentation accessible et solidaire " - Janvier 2022
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Recueil d’initiatives inspirantes pour une « Alimentation accessible et solidaire » Janvier 2022 Trame - La Bardane Projet piloté par : Partenaires techniques : En collaboration avec :
Ce recueil d’initiatives est le fruit d’un travail biblio- Le projet s’adressait d’une part, aux agriculteurs as- graphique dans le cadre du projet MAPPI. sociés des magasins de producteurs, et d’autre part, au public cible identifié comme non-consommateurs Lauréat d’un appel à projet France relance en 2021, de ces magasins, c’est-à-dire aux étudiants, aux et de sa mesure « Alimentation locale et solidaire » jeunes, aux familles monoparentales, aux personnes lancé par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimen- âgées, aux personnes actives éloignées géographi- tation, Trame, l’AFIPAR et le Pôle Circuits courts Terre quement ou désintéressées sociologiquement et d’envies – CEGAR ont développé le projet MAPPI : aux travailleurs pauvres qui ne consomment pas vers des Magasins de producteurs accessibles aux dans ces magasins. Pour faciliter la mise en rela- publics précaires et isolés. tion des producteurs avec les non-consommateurs, Dès avril 2021 a débuté ce projet expérimental. D’une l’équipe projet s’est intéressée aux structures so- durée de huit mois, l’objectif de l’étude-action était ciales et étudiantes locales proches des magasins de d’essaimer et de démultiplier des initiatives locales producteurs qui connaissent leurs adhérents et qui de magasins de producteurs qui innovent dans leurs sont plus à même de réaliser de la pédagogie autour pratiques pour rendre l’offre alimentaire locale ac- des pratiques alimentaires. cessible à des publics précaires (notamment des étu- Pour plus d’informations sur le projet MAPPI, n’hési- diants) et isolés des points de vente (financièrement, tez pas à contacter : géographiquement, culturellement et socialement). • Trame - trame@trame.org Neuf magasins de producteurs en Hauts-de-France, • l’AFIPAR - afipar@wanadoo.fr Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d'Azur, • le Pôle Circuits courts Terre d’envies – CEGAR Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes ont participé à - terredenvies@cegar.fr cette expérimentation. Un accompagnement person- nalisé a été proposé en fonction de l’environnement du point de vente et des besoins exprimés par chaque collectif de producteurs. Selon le magasin, il s'est fait selon différents axes d’étude : en travaillant soit sur la perception des prix, soit sur la pertinence des outils numériques dans l’accessibilité des publics éloignés.
Sommaire AlterConso _______________________________________________________________________ p. 4 ANDES ___________________________________________________________________________ p. 5 BelleBouffe ______________________________________________________________________ p. 6 EPISOL ___________________________________________________________________________ p. 7 Kelbongoo ! ______________________________________________________________________ p. 8 La Bio pour tous _________________________________________________________________ p. 9 La Fourmilière ___________________________________________________________________ p. 10 Le Cabas des champs ___________________________________________________________ p. 11 Le Cabas solidaire _______________________________________________________________ p. 12 Les SSUpers paniers pour les étudiants ________________________________________ p. 13 P.A.N.I.E.R.S ______________________________________________________________________ p. 14 Paniers Solidaires ________________________________________________________________ p. 15 VRAC _____________________________________________________________________________ p. 16 P. 3
AlterConso Périmètre : Grand Lyon Public cible : personnes en situation de précarité et étudiants alter-conso.org @AlterConso @alterconso Contact : contact@alter-conso.org Les missions assurées Moyens mis en œuvre Difficultés rencontrées • Distribution de paniers bio et locaux. • Tarif réduit sur les frais de fonctionnement : • AlterConso a fait le choix de stabiliser son système • Valorisation de l’agriculture paysanne, création de Aucun frais pour les personnes au RSA, minimum économique pour être totalement indépendant et lien entre ville et campagne. vieillesse et adultes handicapés ne dépendre d’aucune subvention extérieure. Sa • Aide à l’installation des producteurs, soutien logis- 10% pour les personnes non imposables, chô- vocation de rendre accessible à tous des produits tique et financier (avance de trésorerie pour les meurs ayant une indemnité journalière inférieure locaux et de qualité est toujours d’actualité mais se producteurs en difficulté sur des années difficiles à 30€, étudiants de moins de 26 ans. confronte à une réalité économique et sociale. par exemple). 20% pour les autres. • Les habitudes sociales et culturelles sont des freins. • Mise d’un place d’un réseau d’entraide pour les pro- • Le paiement en avance par chèque est un frein. ducteurs, également pour les consommateurs (ex : impossibilité de récupérer son panier). Chiffres clés • 850 paniers distribués par semaine. Clés de réussite • Promotion l’auto gestion et d’un système coopératif • 1 million d’euros de CA en 2020 (bénéfices en 2020 : • Présence physique du producteur. où tous les acteurs (producteurs, consommateurs et salariés) participent pleinement à la gestion et au 40 000€). • Maximum de diversité dans les paniers. développement de la coopérative. • 3% des adhérents sont des étudiants. • Fidélité des producteurs et des consommateurs. • 61% des adhérents sont à un taux de frais de fonc- • Débouché sûr, stable, régulier pour les producteurs. tionnement de 20% (max). Objectifs de l’initiative • 35% des adhérents sont à un taux de frais de fonc- • Vocation initiale d’AlterConso : Penser l’alimenta- Perspectives tionnement de 10% : tion locale comme un bien public. Toucher les pu- • Amélioration de toutes les commissions (produc- 17% de non imposables. blics précaires et isolés, et volonté de s’implanter teurs, salariés, consommateurs). 2% de chômeurs. dans des quartiers (ex : Vaulx-en-Velin, Vénissieux, • Communication du système à plus grande échelle. 3,19% des adhérents ne paient pas des frais de Rilleux-la-pape). AlterConso s’est bien implanté • Mutualisation des moyens avec d’autres structures fonctionnement. dans ces quartiers, mais avec le temps les coopéra- de paniers et d’autres structures de l’ESS. teurs réalisent qu’ils ne touchent pas le public cible. • Travail sur la croissance de la coopérative ainsi que sur les enjeux environnementaux et écologiques. Fiche suivante ▶ Retour sommaire P. 4
ANDES Périmètre : France Public cible : personnes en situation de précarité dont étudiants Partenaire : association Fermes d’Avenir andes-france.com | @andeslesepiceriessolidaires @andes les épiceries solidaires | @AssoANDES Contact : contact@andes-france.com Contexte • Sensibiliser à une alimentation de qualité tout en don- • 40 épiceries créées depuis 2020, et 130 à venir d’ici nant les moyens aux familles de s’approprier durable- fin 2022. ANDES, membre du groupe SOS, fédère et anime ment de nouvelles pratiques de consommation. • Chaque année plus de 200 000 personnes à faibles un réseau de 450 épiceries solidaires. • Développer avec les producteurs des activités péda- revenus en France accompagnés dans le réseau des gogiques liées à l’alimentation durable et locale (vi- épiceries. Les missions assurées sites de fermes, dégustations, glanage solidaire, etc.). • Conseil et accompagnement des porteurs de projet dans toutes les phases de création d’une épicerie Clés de réussite solidaire. Moyens mis en œuvre • S’adapter aux besoins des bénéficiaires et les sensi- • Appui financier aux porteurs de projet en leur ver- • Identification des besoins en approvisionnement biliser en amont. sant une contribution aux investissements néces- alimentaire local des épiceries solidaires. • Accorder les attentes de l’épicerie avec les res- saires à l’ouverture de l’épicerie. • Identification des producteurs appliquant des pra- sources financières disponibles : bien définir les • Services aux adhérents : habilitation aide alimenta- tiques durables au plus proche de chaque épicerie ressources disponibles, trouver des moyens de ré- tion, formations thématiques, solutions d’approvi- grâce aux réseaux agricoles (chambre, civam, bio, duire les coûts tout en rémunérant les producteurs sionnement et de financements, partenariats. collectivités, etc). (engagement à long terme, groupement d’achats • Échange avec ces agriculteurs pour valider leur in- pour atteindre des quantités conséquentes, pro- térêt et la faisabilité de la collaboration (contraintes duits déclassés, surplus de production, achats en Objectifs de l’initiative logistiques, tarifs, volumes, etc.). vrac, etc). • Accompagnement gratuit des épiceries solidaires • Mise en relation entre les producteurs et les épice- • Pouvoir consacrer du temps à l’approvisionnement en création afin de renforcer leur approvisionne- ries pour envisager un partenariat. local. ment local et durable, en développant notamment les achats en circuits courts et les relations directes avec des producteurs du réseau Fermes d’avenir ou Chiffres clés Perspectives de réseaux locaux. • 45 diagnostics approvisionnement ont été menés • Souhait de pérenniser et développer l’approvision- • Rendre accessible aux publics fragilisés une offre auprès de ces épiceries solidaires nement local et durable des épiceries solidaires, complète, diversifiée et de qualité, composée de • 90 producteurs dont 65 sont intéressés par une notamment pour les épiceries du réseau déjà exis- produits sains et durables au sein des épiceries. mise en relation avec une épicerie solidaire. tantes. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 5
BelleBouffe Périmètre : Grand Lyon Public cible : personnes en situation de précarité, isolés géographiquement, socialement ou culturellement, étudiants Partenaires : missions locales, Habitat et Humanisme, centres sociaux, Métro- pole de Lyon, ville de Lyon, ville de Vénissieux bellebouffe.com Contact : marie-amandine.vermillon@bellebouffe.com Contexte Moyens mis en œuvre Clés de réussite Association lyonnaise créée en 2019 • Partenariats avec des structures sociales sur le ter- • Être bien identifié par les acteurs du territoire, no- ritoire. tamment les collectivités territoriales. Les missions assurées • Se former et s’appuyer sur des personnes res- • Favoriser l’accès à une alimentation de qualité, Chiffres clés (2020) sources. digne et durable pour tous et toutes. • Tester des activités sur son réseau avant de les dé- 12 interventions en physique et numérique. • Construire avec les personnes concernées et enga- ployer. 273 personnes touchées, plus 50 000 via la carte inte- ger la population locale (grand public, acteurs pro- • Ne pas voir trop grand dès le début. ractive mise en place durant le confinement sur les fessionnels publics et privés) vers une alimentation • Ne pas négliger le numérique. points de vente durable dans la métropole de Lyon. plus juste et durable. • Ne pas négliger l’identité visuelle du projet. 119 adhérents. • Participer à l’animation de l’écosystème local en fa- 102 BelleBox distribuées à Noël. veur d’une alimentation plus juste et durable. Perspectives • Produire et partager des connaissances pour viser • Quelques chiffres pour l’année 2021 • Projet de tiers-lieu dédié à la justice alimentaire sur un changement social. Plus de 60 interventions. la Métropole de Lyon (restaurant solidaire et d’in- Pour cela, BelleBouffe développe des actions d’édu- 1 projet de vulgarisation de connaissances parti- sertion, espace de travail partagé dédié aux acteurs cation populaire et de recherche-action ; propose cipatif. de l’alimentation durable et de la justice alimen- des modules d’accompagnement et de formation ; 101 BelleBox distribuées à Noël. taire, événementiel, travail sur l’approvisionne- crée des démarches numériques en faveur d’un sys- ment, potager pédagogique, etc. ). tème alimentaire local durable et travaille sur la créa- tion d’un tiers-lieu de transitions alimentaires. Difficultés rencontrées • Créer du lien avec les structures sociales relais. • Réussir le changement d’échelle, notamment en Objectifs de l’initiative termes de logistique. • Aller vers plus de justice alimentaire, promouvoir • Animer la communauté des adhérent•es. la transparence et l’autonomie alimentaire sur les • Rendre lisible le projet BelleBouffe. territoires. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 6
EPISOL Structure porteuse de l’initiative : EPISOL, membre du GESRA Périmètre : agglomération de Grenoble Public cible : tout public, tarification aidée pour les travailleurs à faible reve- nus et les étudiants Partenaires : public et privé episol.fr | Contact : episol@episol.fr / benevolat@episol.fr Contexte • Tarif différencié via une carte avec un code barre • 800 adhérents. remise lors du paiement de la cotisation fixée à 5€ • Entre 2,8 kg et 3,5 kg de fruits et légumes par panier. Née en 2014 de la rencontre entre le Secours Ca- par an (la carte renseigne la tarification à laquelle la • Magasin : 2 ETP en CDI + 6 emplois en insertion + tholique, le Diaconat Protestant et le CCAS de Gre- personne à droit). 60-70 bénévoles. noble, face à un même constat que les dispositifs • Distribution de chèques solidaires auprès d’associa- de distribution alimentaire ne répondaient pas à tions et collectivités qui travaillent en lien avec des per- de nouveaux besoins émergents notamment pour sonnes en grande précarité. Permet aux bénéficiaires Difficultés rencontrées les travailleurs pauvres. La Remise rejoint l’initia- d’effectuer leurs achats au magasin et sur la mobile. • Nécessité de subventionner le fonctionnement des tive par la suite. • Mixité sociale et lien social. Implication. paniers. • Difficultés à toucher les associations étudiantes et Les missions assurées d’autres personnes à cause du visuel magasin. • Épicerie locale et solidaire. Moyens mis en œuvre • Subventions, notamment de la ville et la Métropole. • Permettre à tous d’accéder à des produits alimen- • Magasin viable économiquement. Petite marge sur Clés de réussite taires de qualité avec un système de tarification dif- • Travail territorial, gros travail de réseaux, partena- férenciée selon les revenus de chacun. les produits (également sur les invendus ce qui per- met de générer un CA de 400€/j). riats. • Soutenir l’économie locale par le développement • Liens. des circuits courts. • Maisons des habitants : ateliers cuisine. • Mixité des publics. • Favoriser la mixité sociale en intégrant les usagers au fonctionnement de l’épicerie. Chiffres clés • Participer à la lutte contre le chômage par l’activité • Environ 30 producteurs locaux. Perspectives économique et la création d’emplois. • 3 types de produits : • Continuer à toucher une diversité de publics no- • Lutter contre le gaspillage alimentaire par la col- Bio, local. tamment les associations étudiantes. Consolider lecte et la revalorisation d’invendus. les dispositifs paniers et la mobile. Produits classiques : Bellefrance. Récupération : grossistes (achat/récup) + invendus Objectifs de l’initiative de supermarchés et du MIN de Grenoble. • Accès à des produits locaux de qualité accessibles. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 7
Kelbongoo ! Périmètre : Nord-Est de Paris et Seine-Saint-Denis Public cible : classe moyenne inférieure Partenaires : centres sociaux, Emmaüs kelbongoo.com/projet Contact : contact@kelbongoo.com Contexte • Locaux physiques des partenaires pour venir retirer • Complexité de la commande pour les consomma- leur commande. teurs (créneaux pas simples). Entreprise née en 2013. • Partenariats avec des centres sociaux : un projet expé- • E-commerce, le parcours client pas simple. Les missions assurées rimenté pendant un an pour 10 familles qui financent • Qualité des produits : peu de temps entre la réception 50 % du prix du panier. Le reste était financé par la et la mise en unité. Difficultés sur le contrôle qualité. • Entreprise sociale. ville de Paris. Projet stoppé par manque de temps et Dégradation de la qualité entre le lundi et le mercredi. • Paniers solidaires, travaille avec des petits et d’argent. Bon retour des familles mais sans poursuite moyens producteurs. d’achat chez Kelbongoo par manque de moyens. • Commandes en ligne du mercredi au vendredi puis Clés de réussite • Dégustations de produits en boutiques. les producteurs livrent leurs produits en vrac dans • Avantages pour le producteur : planification maraî- • Vente de produits en vrac et proposition de recettes. chère + juste rémunération. des points dépôt. • 4 points de dépôts de commandes. • Transparence de Kelbongoo : le consommateur sait • Collecte par camion puis centralisation des com- Chiffres clés (2020) où va l’argent : 71 % du prix de vente revient au pro- mandes sur Montreuil. • Environ 40-50 personnes chez Kelbongoo . ducteur et 29 % revient à Kelbongoo (pour payer les • Fixation des prix par les producteurs. • 1 entrepôt, 4 lieux de dépôt en Picardie pour les salariés, la logistique). producteurs, 4 boutiques à Paris, 5 points retraits • Proximité, relation Kelbongoo-consommateur. en Seine-Saint-Denis. • Prix bas : à comparaison égale, 20% moins cher que Objectifs de l’initiative • 102 producteurs partenaires. d’autres points de vente. • Proposer des produits frais et locaux à des prix acces- • 40% en bio et le reste produits durables. sibles, dans les quartiers mixtes et populaires, tout en soutenant des petits producteurs locaux aux pratiques • 50% des personnes viennent par du bouche à oreille. Perspectives • 25 000 consommateurs actuels avec environ 2 400 • Changement de modèle : amélioration du ser- respectueuses de l’environnement et des animaux. commandes / semaine. vice Kelbongoo pour répondre aux attentes des Moyens mis en œuvre consommateurs . Difficultés rencontrées • Ouverture de nouvelles boutiques. • Subventions de la ville de Paris + fonds ESS + fonds • Manque de rentabilité pour le moment. • Amélioration du site marchand pour passer commande. à impact. • Difficultés à toucher leur public cible (CSP-). Leurs • Refonte de l’identité visuelle. clients actuels sont surtout des CSP+/”normaux”. • Amélioration du contrôle qualité des produits. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 8
La Bio pour tous Structure porteuse de l’initiative: GAB 65 Périmètre : Pyrénées Orientales Public cible : toute personne en situation de précarité Partenaires : Secours populaire de Tarbes, magasins Biocoop de Tarbes et de Lourdes, le Département, l’agglomération et le GIP-Politique de la Ville legrandpic.biocoop.net/la-bio-pour-tous-661.html Contact : fanny.dunan.gab65@gmail.com Contexte • Livraison de légumes bio et locaux par une associa- directes dépenses financières + temps de travail tion d’insertion à destination de l’aide alimentaire et humain. Création en 2015 du secours populaire redécouverte des légumes. • Faible implication des publics cibles : ils participent • Ateliers anti gaspi (transformation de légumes, sur- en tant que bénéficiaires mais aucune co-construc- Les missions assurées plus). tion. Peu présents sur les ateliers. • Projet « La Bio pour tous » : aides publiques + contri- bution des clients de Biocoop à travers l’achat de « produits militants » (collecte de dons grâce à la Chiffres clés Clés de réussite majoration de prix de produits ciblés) ou en trans- • 2 gérants de Biocoop partenaires pour un total de 4 • Avoir un nombre assez important d’adhérents prêts formant leurs remises de caisse en dons. Ce sys- magasins Biocoop. à donner de leur remise pour dégager du bénéfice, tème permet d’offrir une réduction de 50% à des • 30 familles bénéficiaires du système de péréqua- qui peut servir à réduire le coût d’achat pour le pu- publics ciblés sur leur ticket de caisse. tion tarifaire (pour la plupart déjà sensibilisées à blic ciblé. l’agriculture biologique). • 30 familles bénéficiaires et intéressées par les ateliers. • Forte implication des partenaires du projet. Objectifs de l’initiative • Financements publics. • Tarifs solidaires selon des critères sociaux. Per- Difficultés rencontrées mettre au public cible d’accéder à des produits de • Incitation au don par un discours en caisse par les qualité tout en garantissant l’anonymat et la dignité salariés culpabilisant pour les consommateurs Perspectives des personnes bénéficiaires. qui ne souhaitent pas donner + gêne des salariés. • Pouvoir intégrer de plus en plus de bénéficiaires (Difficulté résolue grâce à la mise en place des dans le projet. « produits militants »). • Essaimer le dispositif en Occitanie dans d’autres GAB. Moyens mis en œuvre • Appréhension de se rendre dans un magasin Bio- • Inspirer d’autres structures. • Système de péréquation tarifaire (à destination pu- coop par sa réputation d’être réservé à un certain blic cible). type de clientèle + difficulté aussi de sortir les 30 €. • Ateliers autour de l’alimentation et cuisine + visites • Fortement dépendant de l’implication et de la mo- de fermes bio (tout public) : objectif : reposer les tivation du magasin Biocoop car pas de retombées bases agricoles et alimentaires. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 9
La Fourmilière Périmètre : Quartier Bellevue de Saint-Étienne Public cible : Personnes « entre-deux » : ni grands précaires, ni aisés coop-lafourmiliere.fr Contact : contact@coop-lafourmiliere.fr Contexte gement des lieux avec l’aide de l’Atelier et Chantier Clés de réussite d’Insertion du Parc Montaud. Ouverture officielle en 2019. • Ne pas rester entre soi, s’ouvrir sur l’extérieur. • Le magasin propose des gammes de produits secs (épicerie, hygiène, entretien), du vrac et du frais (épi- • Gouvernance partagée. Les missions assurées cerie fraîche, crèmerie, viande, fruits et légumes). • Savoir répartir les missions en fonction de chacun.e. • Supermarché coopératif : distribution de produits • Avril 2019 : Ouverture du magasin 19 rue Nicolas • Permettre l’autonomie de chaque coopérateur mieux disant que les grandes surfaces et créateur Chaize, dans le quartier Centre Deux - Bellevue - (fourmi), et des différentes commissions, tout en de lien social. Préher. s’assurant une coordination minimum entre elles. • Coopérative de consommateurs : parts sociales de • Janvier - Juin 2021 : accueil d’une personne du Ser- 80€, réduit à 20€ pour personne précaire, devenir vice par le travail Hors les Murs 1/2j par semaine Perspectives bénévole pour accéder à l’achat des produits. dans le cadre d’une mise à disposition. • Toucher davantage d’habitants du quartier. Orga- • Réflexions pour favoriser l’inclusion de tous les pu- • Eté 2021 : permanences dans des associations du niser des évènements mixtes entre fourmis et non blics (personnes en situation de handicaps, diffé- quartier, des centres sociaux. fourmis (ateliers, cuisine...). rents modes de consommation, etc.). • Septembre 2021 : lancement d’une gamme de pro- • Développer des partenariats avec d’autres acteurs duits moins chers entre inclusivité et qualité, d’une de la vie locale. Objectifs de l’initiative gamme de Surgelés et d’une gamme de pains. • Poursuivre les réflexions, les actions autour de la • Officialisation d’une gamme accessible par les prix. • Décembre 2021 - Début 2022 : partenariat avec l’as- solidarité alimentaire. • Volet social avec ces 2 structures. sociation Terrain d’Entente pour accueillir des per- sonnes issues d’un quartier prioritaire de la ville au sein des créneaux. Moyens mis en œuvre • Janvier - Juin 2022 : accueil d’une jeune de l’AFEV • Le Supermarché Coopératif de Saint-Étienne (SCStEt), deux jours par semaine. érigé en association le 31 janvier 2017, n’a pas en- core de nom mais dispose d’un local de 375m2 pour ouvrir, tester et perfectionner les modalités de fonctionnement. Rédaction d’une charte. Aména- ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 10
Le Cabas des champs Structure porteuse de l’initiative: Centre social Kérangoff Périmètre : Ville de Brest Public cible : toute personne sans conditions de revenu Partenaires : CCAS, écoles, mairie, Maison de la bio 29, Biocoop, etc centres-sociaux-bretagne.fr/supers_projets/le-cabas-des-champs letsfoodideas.com/fr/initiative/le-cabas-des-champs-groupement-dachats Contact : comite.de.kerangoff@laposte.net Contexte Moyens mis en œuvre Difficultés rencontrées Projet qui date de 2010, initié à la demande d’ha- • Vente réalisée une fois par mois, commande sans • Projet participatif et solidaire. Il faut toujours sensi- bitants du quartier de Kérangoff et soutenu par le engagement. biliser et inciter les habitants à s’impliquer dans ce centre social. Projet d’habitants qui s’étend à l’en- • Proposition de produits bio et non bio. projet (prise de commandes, encaissement, prépa- semble des quartiers prioritaires de la ville de Brest. • Livraison des produits directement par les produc- ration des cabas). teurs. • Certains produits restent relativement chers. Les missions assurées • Défis familles à l’alimentation positive organisé par • Le centre est le seul financeur du projet. Les dé- • Production de services, d’accompagnements et/ou la Maison de la bio 29. penses doivent s’équilibrer avec les entrées. d’appuis (garderie, ateliers cuisine, projet habitant, • Travail avec une Biocoop pour les produits secs. Ils etc). constituent un stock au centre social (pâtes, riz etc). Clés de réussite • Mise en place d’un système de paniers solidaires Tarification préférentielle : réduction de 12% sur • Lien avec les producteurs + lien avec les personnes. pendant la crise Covid grâce à une subvention de la l’achat des produits et mise à disposition de sachets en papier. • Côté humain important. CAF et de la ville. • Réunion intercabas 1 à 2 fois par an avec l’ensemble • Équipe motivée de bénévoles et de salariés, pré- • Ateliers cuisine. des structures, pour échanger sur l’organisation, les sente et active. bon plans, etc. Objectifs de l’initiative Perspectives • Groupement d’achats alimentaires, solidaire et par- ticipatif : commandes en gros volumes et revente Chiffres clés (2020) • Continuer à créer des partenariats avec de nou- • 5 centres sociaux : 102 adhérents. veaux producteurs pour enrichir l’offre de produits. des produits à prix coûtant afin de diminuer au • Le Cabas des champs du centre social de Kerangoff • Souhait de mettre en place un temps de marché et maximum le prix d’achat. fonctionne grâce à 6-8 adhérents + 1 salarié du centre. d’échange dans un centre pour favoriser le lien pro- • Tisser des liens : mise en relation des consomma- ducteur/consommateur. teurs et des producteurs de la région de Brest. • Vente de 20-30 paniers/mois. • Création de l’association Vrac 29 pour compléter • Offrir une alimentation locale de qualité à destina- • Au départ du projet 3 producteurs, aujourd’hui 10 l’offre et pour développer de nouveaux lieux de cir- tion de tous sans distinction sociale : même accueil, • 1 Cabas des champs par quartier. Les producteurs cuits courts sur le Finistère. même offre, même prix. sont différents par quartier. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 11
Le Cabas solidaire Structure porteuse de l’initiative : Soli’Niort Périmètre : Agglomération de Niort (40 communes, dont rurales). Public cible : précaire, isolé géographiquement, socialement et culturellement Partenaires : DDCSPP 79, Région Nouvelle-Aquitaine, Département des Deux-Sèvres, Communauté d’agglomération de Niort, Ville de Niort, CAF, CPAM, Secours Catho- lique, MAIF. Fondations : AG2R La Mondiale, Carasso, Cognacq-Jay, MACIF et UGESS www.soliniort.fr | Contact : soliniort@gmail.com Contexte Objectifs de l’initiative Difficultés rencontrées Ouverture en septembre 2020. • Permettre un accès digne et durable à une alimen- • Difficulté financière liée à la crise sanitaire. tation de qualité pour tous. • Recherche de financement. Les missions assurées • Inclusion. Ouverture d’une épicerie solidaire, Le Cabas Soli- • Non-stigmatisation. Clés de réussite daire ouverte à tous, où chacun peut payer selon ses • Solidarité. • Partage des valeurs fortes entre administrateurs et moyens : les consommateurs solidaires paient le prix • Réinterroger l’aide alimentaire pour redonner de la bénévoles. affiché des produits, comme dans un commerce clas- dignité aux personnes qui ont peu de moyens. • Professionnalisme (prendre du recul sur le projet, sique. La marge dégagée de ces achats permet de fi- • Respecter le choix à l’alimentation de chacun . reconnaître ses difficultés). nancer des réductions de -40% à -60% pour des per- • Réussir à créer une énergie bénévole. sonnes en difficultés. Approvisionnement majoritairement en circuits-courts. Moyens mis en œuvre • Être transparent dans les communications et avec • Proposer un accueil convivial à tous les clients. les partenaires. Fonctionnement en gouvernance participative. • Proposer des ateliers et des événements. Développement d’une programmation d’ateliers et • Permettre à tous de s’investir dans le projet asso- Perspectives d’événements afin de favoriser l’inclusion et la mixité ciatif. • Point de vente mobile afin de pouvoir aller dans les sociale. 4 thématiques : • Communiquer largement sur le territoire. quartiers prioritaires et les différentes communes de l’agglomération. • Alimentation - santé. Chiffres clés (2021) • Développer la programmation d’ateliers et d’événe- • Estime de soi. ments. • Culture. • 65 bénévoles. • Proposer des paniers de légumes dans les quartiers • Développement durable. • 2 salariés. prioritaires de la ville. • Mardi au vendredi 10h -19h et samedi 10h – 13h. • Travail sur le gaspillage alimentaire. • 164 000€ de réductions en 2021. • 681 clients solidaires. • 439 foyers bénéficiaires. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 12
Les SSUpers paniers pour les étudiants Structures porteuses de l’initiative: Service Santé Université (SSU) et As- sociation LieU’topie Périmètre : Clermont-Ferrand | Public cible : Étudiant.e.s de Clermont-Ferrand Partenaires : Étudiant relais santé, UNEF, les Marchés de Max et Lucie lieutopie-clermont.org/les-paniers sante.uca.fr/prevention-collective/alimentation/les-ssupers-paniers Contact : contact@lieutopie.org Contexte • Le SSU (Service Santé Université) subventionne Difficultés rencontrées chaque panier à hauteur de 2€ et propose des ate- Existe depuis 2014. liers cuisines gratuits pour apprendre à préparer • Logistiques les premières années lors de la distribu- les paniers, des recettes. tion : perte de paniers, les échanges monétaires se Les missions assurées faisaient en espèce, etc. • ERS (étudiants relais santé) formés par les profes- sionnels du SSU (Service Santé Université) : parti- Moyens mis en œuvre Clés de réussite cipent à la promotion de la santé auprès de leurs • LieU’topie et le SSU communiquent chacun de leur côté. Le SSU entre en contact directement avec les • Partenariat fort entre les 3 structures : le SSU, les pairs (comportements à risque, alimentation, étudiant.e.s par le biais de l’Université. Marchés de Max et Lucie et LieU’topie. Que ce soient sport…). Créent du lien entre les professionnels de les structures ou les personnes qui y travaillent, santé et les étudiants de l’UCA (Université Clermont • LieU’topie communique via les réseaux sociaux, des tout le monde croit et travaille dur pour ce projet. Auvergne). affiches au public qui suit l’association donc majori- tairement des étudiants. • La sécurisation du projet a été faite par l’embauche • Missions SSU : soins, soutien psychologique, service d’une salariée de LieU’topie. social, étude et handicap, etc. • Les Marchés de Max et Lucie (qui font les paniers) • LieU’topie : café associatif et épicerie solidaire étu- sont aussi relais des informations. diante (produits bio et locaux à prix coûtants), acti- Perspectives vités de sensibilisation et d’échanges. Chiffres clés (2020) • Nous souhaitons développer les SSupers paniers, car l’accessibilité à une alimentation saine et variée • 120 paniers par semaine hors confinement et 60 Objectifs de l’initiative pour les étudiant.e.s est un des principaux objectifs paniers pendant la période du confinement. de LieU’topie, pour cela la communication est la clé. • Distribuer des paniers de produits locaux (fruits et • 2400 paniers de légumes locaux ont été distribués • Nous avons aussi un nouvel objectif : rapprocher légumes de saison, < 50km, issus d’une agricultu- via le système de SSUpers Paniers en 2020. les étudiant.e.s de l’agriculture pour les sensibiliser re raisonnée) adaptés aux étudiant.e.s, accessibles • 500 étudiant.e.s. à une meilleure alimentation par le faire. Produire sans engagement et mis en vente sur des sites fré- par et pour les étudiant.e.s, voici l’avenir des Ssu- quentés par les étudiants de Clermont-Ferrand, à pers paniers de LieU’topie. des tarifs abordables. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 13
P.A.N.I.E.R.S Structure porteuse de l’initiative: Bio en Hauts-de-France Périmètre 2021 : Métropole lilloise, agglomérations de Douai et de Béthune Public cible : personnes en situation de précarité Partenaires : Bio en Hauts-de-France, Réseau des AMAP Hauts-de-France et Jardins de Cocagne Hauts-de-France paniers-hdf.fr/site | Contact : r.delporte@bio-hdf.fr Contexte • Mobiliser et mettre en synergie les acteurs sociaux Difficultés rencontrées locaux (= structures relais) + acteurs publics + le Réflexion en 2006 sur l’accessibilité alimentaire grand public et les acteurs privés. • Temps de travail sous-estimé. entre GABNOR et la coopérative Norabio. • Communication pour lever des fonds. Les données sociales et de santé ne sont pas bonnes • Création d’un fonds de dotation. dans le département, qui décide donc de financer Moyens mis en œuvre • Moyens limités des partenaires du territoire. 50% du prix des paniers de fruits et légumes réali- • Partenariat avec les centres sociaux et les struc- sés par la coopérative Norabio (= les biocabas). tures associatives souhaitant porter le projet. • Actions de formation et de sensibilisation. Clés de réussite Les missions assurées • Régionalisation à travers un partenariat avec le ré- • Mobilisation des structures sociales locales pour seau Cocagne et le réseau des AMAP. améliorer l’identification et l’implication des per- Sur ce volet P.A.N.I.E.R.S, Bio en Hauts-de-France : sonnes concernées. • Met en lien les agriculteurs bio et des collectivités pour • Intégration dans des démarches PAT, lauréat PNA Justice sociale en 2018. • Pas de gratuité des paniers, participation requise, travailler sur la transition alimentaire des territoires. facteur d’engagement. • Coordonne le dispositif P.A.N.I.E.R.S. • 2015 : réflexion collective avec les structures par- tenaires pour travailler sur un dispositif régional et • Invitation à la codécision des personnes concer- mutualiser leurs expériences et compétences. nées dans les projets locaux. Objectifs de l’initiative • 2018 : montage du projet P.A.N.I.E.R.S par les 3 as- • Financement dans la durée. • Permettre aux personnes en situation précaire sociations régionales. L’objectif du projet est de pou- • Animation territoriale pour mobiliser et fédérer. d’accéder à des paniers bio abordables : une partie voir répondre aux enjeux sanitaires et sociaux de la • Retours positifs du public cible de l’initiative du prix est financée par le bénéficiaire, et l’autre par région + soutenir la relocalisation de l’économie. P.A.N.I.E.R.S. la collectivité locale, une institution publique ou le • 2019 : déploiement du projet. fonds de dotation. Perspectives • Accompagner des foyers sur 2 ans vers une alimen- tation durable. Chiffres clés (2021) • Projet en phase de déploiement. • 20 structures-relais. • Le recueil de dons via le fonds de dotation vient de • Renforcer les systèmes de paniers accessibles exis- • Plus de 4 500 paniers distribués. démarrer étape centrale et vitale pour la réussite tants et créer des systèmes de paniers s’ils n’existent • En 2020 : environ 280 foyers touchés. du projet. pas. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 14
Paniers Solidaires Structure porteuse de l’initiative : Jardins de Cocagne Périmètre : national | Public cible : personnes en situation de précarité Partenaires : Ministère de la Santé et des Solidarités, MSA, Edenred via les dons en Ticket Restaurant®, Naturalia via l’arrondi en caisse, Fondation Pollinisez l’espérance et la générosité de plus de 6000 donateurs (dons directs ou via l’épargne solidaire) reseaucocagne.asso.fr/paniers-solidaires Contact : communication@reseaucocagne.asso.fr Contexte • Appui à l’organisation de circuits courts en fonction • À date, 1,2 millions de paniers distribués sur des besoin du territoire (magasins de producteurs, 1 500 points de retraits Les Jardins de Cocagne, depuis 30 ans, sont des plateforme de distribution, transformation en in- fermes maraîchères certifiées Agriculture Biolo- gique qui travaillent avec des personnes en inser- sertion, etc.). Difficultés rencontrées tion. Ils fonctionnent avec des abonnements de • Trouver le bon modèle économique. consom’acteurs à des paniers hebdomadaires. Objectifs de l’initiative • Créer et entretenir des partenariats. En 2010, l’opération « Paniers Solidaires » est lan- • Permettre à des familles à faible revenu de manger • S’adapter aux étudiants. bio et sain : cée, en réaction à la crise de 2008. Certains salariés Maintenir un prix a minima des paniers (refus du Clés de réussite venaient au jardin le ventre vide. 100% distributif). Le frein financier et la méconnaissance des pro- • Co-construction avec des partenaires sociaux. Maintenir un espace de distribution partagé des duits ont été identifiés comme les principaux obs- • Mixité entre consommateurs de paniers : l’alimen- paniers (refus de stigmatiser). tacles à la consommation de produits bio locaux. tation est facteur d’intégration sociale. Garantir des produits de qualité (refus d’adapter la Les Jardins de Cocagne ont toujours proposé à leurs • Faire avec les plus précaires et non pour les plus qualité au prix). salariés en insertion des légumes bio (déclassés, précaires dans une logique d’émancipation. etc.) mais les Paniers Solidaires Cocagne ont permis d’élargir le nombre de bénéficiaires, de créer des Moyens mis en œuvre • Via des partenariats avec des structures sociales lo- Perspectives habitudes de consommation à travers le système cales (les Jardins de Cocagne sont bien ancrés dans • Doubler le nombre de paniers distribués en 2021 panier et de réfléchir à un accompagnement pour le tissu social local) qui ont le rôle de prescripteurs. (100 000). utiliser les légumes (conservation, cuisine, etc.). • Via des animations dans les CCAS, par exemple la • Envisager différents types de dispositifs : épice- rie mobile, marché solidaire, jardin en pied d’im- Les missions assurées création de jardins partagés. meuble, tiers-lieu. • Insertion professionnelle via le maraîchage. • Favoriser les coopérations, notamment à travers le • Distribution de paniers bio. Chiffres clés dispositifs en test « Territoires à Vivres » en parte- • Ateliers cuisine, sur la conservation des légumes et • Environ 100 Jardins de Cocagne en France. nariat avec le Secours Catholique, L’UGESS, l’Asso- distribution de fiche-recettes instaurer des habi- • 600 hectares de maraîchage en bio. ciation VRAC et le réseau CIVAM. tudes de consommation en lien avec la saisonnalité. ◀ Fiche précédente Retour sommaire Fiche suivante ▶ P. 15
VRAC (Vers un Réseau d’Achat en Commun) Périmètre : Quartiers Politiques de la Ville et campus étudiants Publics cibles : personnes en situation de précarité, isolé géographiquement, socialement et culturellement, étudiants Partenaires : bailleurs sociaux, centres sociaux, MJC, écoles et collèges, fonda- tions, collectivités locales et autres associations vrac-asso.org | Contact : contact-france@vrac-asso.org Contexte Objectifs de l’initiative • 40€ à 50€ le panier moyen dans les QPV, 30€ le pa- nier moyen sur les campus. Au départ du projet, se trouve la volonté de lut- • Favoriser le développement de groupements ter contre les inégalités socio-économiques et les d’achats dans les quartiers prioritaires de la poli- inégalités de santé qui concernent les quartiers de tique de la ville et sur les campus étudiants. Difficultés rencontrées la politique de la ville. L’association VRAC (Vers un • Accès du plus grand nombre à des produits de qua- • Accès aux produits de VRAC pour les personnes en Réseau d’Achat en Commun) favorise le dévelop- lité issus de l’agriculture paysanne/biologique/équi- grande précarité. pement de groupements d’achats de produits de table à des prix bas, grâce à la réduction des coûts • Frein de la pré-commande. qualité (biologiques, locaux et écologiques) dans intermédiaires (circuits courts) et superflus (limita- • Logistique des produits frais. ces quartiers. tion des emballages). Son projet est orienté vers l’accès du plus grand • Faire face à la précarité et proposer un autre rapport Clés de réussite nombre à des produits de consommation courante à la consommation, à la santé et à l’image de soi. • Communication : beaucoup de bouche-à-oreille de qualité, sains et durables. Les prix sont raison- dans les quartiers, et pour les étudiants sur ré- nables, grâce à l’achat en grandes quantités, la Chiffres clés (2021) seaux sociaux ; dans tous les cas, un besoin d’être réduction des coûts intermédiaires via la priorité • 13 associations locales en France + 1 association sur place dans une logique d’aller vers. donnée aux circuits courts, la réduction des coûts nationale tête de réseau et 1 fonds de dotation créé • Soutien des institutions publiques et privées pour superflus par la limitation des emballages et la en 2019 chargé de collecter des financements pri- pérenniser le dispositif et le relayer. vente à prix coûtant (sans marge). vés pour l’ensemble du réseau. • 50 groupements d’achats dans les Quartiers Prio- Perspectives Les missions assurées ritaires de la politique de la Ville (QPV) et campus • Création de tiers-lieux alimentaires. • Développement de groupements d’achat de pro- universitaires. • Développement des animations via des cuisines et duits de qualité à prix accessibles. • 30 salariés. des épiceries mobiles. • Organisation d’animations diverses visant à valoriser • Plus de 3 300 familles adhérentes. • Plaidoyer : participation au collectif pour une Sécu- les savoir-faire des habitant.es et accompagner le • Plus de 10 000 personnes touchées par les grou- rité Sociale de l’Alimentation. changement des pratiques de consommation. pements d’achats (en tout + de 15 000 personnes si l’on prend en compte l’ensemble des actions, y compris de sensibilisation et d’animation). ◀ Fiche précédente Retour sommaire P. 16
Retrouvez toutes les ressources sur webtrame.net/trame/les-projets/circuits-courts- et-activites-de-service/magasins-de-producteurs-accessibles-aux-publics-precaires-et- isoles-mappi Ou contactez les partenaires du projet : • Trame - trame@trame.org • l’AFIPAR - afipar@wanadoo.fr • le Pôle Circuits courts Terre d’envies – CEGAR - terredenvies@cegar.fr Projet piloté par : Partenaires techniques : En collaboration avec :
Vous pouvez aussi lire