Référentiels inter-réseaux - Dr Renaud Lefebvre Dr Christophe Debelleix Dr Laurence Digue

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Référentiels inter-réseaux - Dr Renaud Lefebvre Dr Christophe Debelleix Dr Laurence Digue
Référentiels inter-réseaux
      Dr Renaud Lefebvre
    Dr Christophe Debelleix
      Dr Laurence Digue
Référentiels inter-réseaux - Dr Renaud Lefebvre Dr Christophe Debelleix Dr Laurence Digue
LD
Référentiels inter-réseaux - Dr Renaud Lefebvre Dr Christophe Debelleix Dr Laurence Digue
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Référentiels inter-réseaux - Dr Renaud Lefebvre Dr Christophe Debelleix Dr Laurence Digue
J2R (Journées Référentiels Réseaux)
       10 et 11 décembre 2015 à Nantes
– 6èmes Journées de mise en commun des référentiels en Soins de
  Support
– Ateliers de 8 référentiels

                                 I. LOMBARD
                 RCA               M. REICH
Référentiels inter-réseaux - Dr Renaud Lefebvre Dr Christophe Debelleix Dr Laurence Digue
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CAS CLINIQUES

      LD
Référentiels inter-réseaux - Dr Renaud Lefebvre Dr Christophe Debelleix Dr Laurence Digue
Cas clinique
• Une patiente de 63 ans présente un cancer du
  sein métastatique. L’oncologue médicale lui
  propose de débuter une chimiothérapie IV.
• Elle va voir son médecin traitant pour qu’il lui
  prescrive quelque chose pour éviter les
  aphtes.

                        LD
Que lui propose-t-il ?
A.   Rien
B.   Bains de bouche de Chlorhexidine
C.   Bains de bouche de Bicarbonate de sodium
D.   Bains de bouche de Bicarbonate et Fungizone
E.   Bains de bouche de Bicarbonate avec du
     sucralfate (Ulcar®ou Keal®)

                        LD
LD
LD
• Son oncologue lui a demandé de voir son
  chirurgien-dentiste avant de débuter la
  chimiothérapie.
• Elle va le voir, sans courrier…

                      LD/RL
RL
RL
• Interaction nécessaire entre le chirurgien-
  dentiste et oncologue
• Courrier ou PPS (Programme Personnalisé de
  Soins) !

                      RL
• L’oncologue rajoute à la chimiothérapie un
  anti-angiogénique (Bevacizumab ou Avastin®).
  Or la patiente doit bénéficier d’une extraction
  dentaire.

                        LD
A. Une concertation entre le chirurgien-dentiste et
   l’oncologue est nécessaire
B. L’anti-angiogénique ne gêne pas l’extraction
C. Il est nécessaire de réaliser un contrôle NFS-plq

                         RL
RL
A. Une concertation entre le chirurgien-dentiste et
   l’oncologue est nécessaire
B. L’anti-angiogénique ne gêne pas l’extraction
C. Il est nécessaire de réaliser un contrôle NFS-plq

                         RL
• La patiente a maintenant des métastases
  osseuses nécessitant un traitement par XGeva®,
  en injection SC à domicile, pour diminuer le
  risque de fracture.

                      LD
Biphosphonates

• Aredia® (pamidronate), Clastoban® (clodronate), Zometa®
  (zolédronate) …. Per os ou IV

• Denosumab Xgeva® Anti RANK-L en SC (120 mg)

                           LD
Le RANKL est un médiateur essentiel de la formation, de la
                                                                                                                                    fonction et de la survie des ostéoclastes
Document interne, propriété du laboratoire Amgen. Réservé à l’usage des ESR, non cessible, non reproductible.

                                                                                                                               RANKL
                                                                                                                                                                              Ostéoclastes
                                                                                                                                                                              activés

                                                                                                                                  Ostéoblastes                                 Résorption osseuse

                                                                                                                1.Adapté d’après : Boyle WJ, et al. Nature 2003;423:337–42
                                                                                                                2.Roodman GD. N Engl J Med 2004;350:1655–64.
Le RANKL est un médiateur essentiel du cercle vicieux de la
                                                                                                                                             destruction osseuse
Document interne, propriété du laboratoire Amgen. Réservé à l’usage des ESR, non cessible, non reproductible.

                                                                                                                                     RANKL

                                                                                                                                                                                                         Ostéoclastes
                                                                                                                                                                                                         activés

                                                                                                                       Ostéoblastes

                                                                                                                                                                                                     Résorption osseuse
                                                                                                                      Facteurs de croissance
                                                                                                                      (p.ex., TNF, IL-1, TGF-β)
                                                                                                                                                                                    PDGF, BMP, TGF-β, IGF, FGF,
                                                                                                                                                                           Tumeur   Ca2+

                                                                                                                1. Adapté d’après : Boyle WJ, et al. Nature 2003;423:337–42;
                                                                                                                2. Roodman GD. N Engl J Med 2004;350:1655–64.
Le denosumab inhibe le RANKL pour interrompre le cercle vicieux
                                                                                                                                      de la destruction osseuse
Document interne, propriété du laboratoire Amgen. Réservé à l’usage des ESR, non cessible, non reproductible.

                                                                                                                                      RANKL et
                                                                                                                                       RANKL
                                                                                                                                        lié au
                                                                                                                                     denosumab

                                                                                                                                                                                       Ostéoclastes
                                                                                                                                                                                       apoptotiques

                                                                                                                                                                                                          X
                                                                                                                                                                                                      Résorption osseuse

                                                                                                                       Ostéoblastes

                                                                                                                                                                              Tumeur

                                                                                                                1. Adapté d’après : Boyle WJ, et al. Nature 2003;423:337–42
                                                                                                                2. McClung MR, et al. New Engl J Med 2006;354:821–31.
RL
Risque d’ostéonécrose mandibulaire

                RL
RL
Utilisation de biphosphonates
• Bilan dentaire systématique AVANT
• Puis régulièrement
• Information du patient ++

                     LD ou RL
LD
LD
Cas clinique

     LD
• Un patient de 68 ans, alcoolo-tabagique non
  sevré, a été opéré d’un cancer de l’oropharynx
  mais nécessite une radiothérapie post-
  opératoire.
• Son état bucco-dentaire est précaire. L’interne
  du service lui prépare un courrier pour une
  consultation avec son dentiste.

                        LD
CD
CD
• Il lui prescrit un orthopantomogramme
  (panoramique dentaire), puis lui demande
  d’aller voir son chirurgien-dentiste.

                    LD
Panoramique dentaire

         RL
Celui-ci lui propose l’extraction de toutes ses dents restantes.

                               LD
RL
Le dilemme
• Le traitement de la plupart des tumeurs de la tête
  et du cou requiert de hautes doses d’irradiation
  – Maladie microscopique : 50-54 Gy
  – Reliquat post-opératoire : 60-66 Gy
  – Tumeur macroscopique : 66-70 Gy

• Ces doses peuvent causer une toxicité importante
  aux tissus sains

                           CD
Complications tardives ORL
• Après radiothérapie cervicale:
  – Xérostomie +++
  – Trismus
  – Complications muqueuses, dentaires…
• Séquelles de l’irradiation classique, impact sur
  la qualité de vie

                        CD
Les contraintes : la dose aux tissus sains en Gy
Glandes salivaires

       Mandibule

           Moelle

   Tronc cérébral

         Cochlée

     Nerf optique

                     0   10   20        30   40   50   60   70 Gy

                                   CD
Radiothérapie     ORL    Radiothérapie par
conformationnelle         Modulation d’Intensité

                     CD
Répartition de la dose

          CD
Mesure du Flux Salivaire

• Récupération progressive dans les 2 ans suivant le traitement

                               CD
• Pendant la radiothérapie, le patient présente
  une mucite de grade 2.
• Quelle prise en charge peut-on lui proposer ?

                       LD
Prise en charge de la mucite radique
A. On connait mal la physiopathologie de la mucite
B. Rajout systématique d’anti-fongiques aux bains
   de bouche de bicarbonate
C. Des bains de bouche avec de la xylocaïne
D. Une application locale de Jelonet®
E. Des séances de laser basse énergie

                        LD
Prise en charge de la mucite radique
A. On connait mal la physiopathologie de la mucite ?
B. Rajout systématique d’anti-fongiques aux bains de
   bouche de bicarbonate
C. Des bains de bouche avec de la xylocaïne
D. Une application locale de Jelonet®
E. Des séances de laser basse énergie

                        LD
LD
LD
Prise en charge de la mucite radique
A. On connait mal la physiopathologie de la mucite
B. Rajout systématique d’anti-fongiques aux bains
   de bouche de bicarbonate
C. Des bains de bouche avec de la xylocaïne
D. Une application locale de Jelonet®
E. Des séances de laser basse énergie

                        LD
Prise en charge de la mucite radique
A. On connait mal la physiopathologie de la mucite
B. Rajout systématique d’anti-fongiques aux bains
   de bouche de bicarbonate ?
C. Des bains de bouche avec de la xylocaïne ?
D. Une application locale de Jelonet® ?
E. Des séances de laser basse énergie

                        LD
CD
Prise en charge de la mucite radique
A. On connait mal la physiopathologie de la mucite
B. Rajout systématique d’anti-fongiques aux bains
   de bouche de bicarbonate
C. Des bains de bouche avec de la xylocaïne
D. Une application locale de Jelonet®
E. Des séances de laser basse énergie

                        LD
Prise en charge de la mucite radique
A. On connait mal la physiopathologie de la mucite
B. Rajout systématique d’anti-fongiques aux bains
   de bouche de bicarbonate
C. Des bains de bouche avec de la xylocaïne
D. Une application locale de Jelonet®
E. Des séances de laser basse énergie ?

                        LD
Intérêt du laser basse énergie

• LLLT Low level laser Therapy
• Application d’une source de
  lumière       monochromatique
  constituée de photons de haute
  densité
• Laser Hélium-Néon (Longueur
  d’ondes 632 nm) ou à diode
  (650 à 905 nm)
Effet clinique

• Antalgique
• Anti-inflammatoire
• Accélérateur de la cicatrisation

     Application non limitée à la
     radiothérapie
Facteurs de croissance
               Cellule   Prolifération cellulaire
                         Mobilité cellulaire

           O
      N
      RL
     RL

                             Inflammation
                             (> PGE2, Cox 2, plasminogène )
                             Mort cellulaire (nécrose)
                             Cancer

59
Etudes cliniques
• Méta-analyse 2012 sur 415 patients 1997-2009:
  – Réduction du risque de mucite par 2,45 avec
    réduction de la durée et de la sévérité
• Protocoles:
  – Au minimum 3 applications par semaine
  – Applications de 1 à 6 J par points au niveau de la
    muqueuse oropharyngée
http://annonc.oxfordjournals.org/content/21/suppl_5/v261.full.pdf
CD
• Le patient a terminé son traitement par
  radiothérapie.
• On lui a dit de commencer sa prophylaxie
  fluorée, mais il ne sait pas comment et quand.
  Il va voir son médecin traitant.

                       LD
Celui-ci propose
A. De débuter la prophylaxie dès la fin du
   traitement
B. D’utiliser un dentifrice classique dans les
   gouttières
C. De faire cette prophylaxie à vie
D. Une ETP (éducation thérapeutique) peut lui
   être proposée pour une meilleure compliance

                     LD
RL
La prophylaxie fluorée

          RL
Un an après
• Le patient est en rémission de son cancer.
• Il doit subir une extraction dentaire (molaire
  inférieure du côté traité).
• Y a-t-il des précautions à prendre ?
  – Oui
  – non

                        LD
RL
Merci pour votre attention

             LD
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