Relocalisons l'Île-de-France
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Relocalisons l’Île-de-France Les derniers mois ont été éprouvants. Nous avons dû opérer des changements radicaux dans nos modes de vie et dans nos activités pour nous protéger du virus. Nous nous sommes souvenus que les activités essentielles, celles qui protègent nos vies, les maintiennent en bonne santé ou les activités culturelles qui nous manquent tant ne sont assurées ni par les chefs, ni par les riches. Alors que les inégalités sociales et les dérèglements climatiques se font plus sensibles, nous exigeons maintenant des changements politiques qui tirent les leçons de la crise. Bien vivre, se loger, se chauffer, se déplacer en Île-de-France, travailler : à chaque heure de la journée, la Région entre en jeu. Le Conseil régional d’Île-de-France, doté d’un budget de 5 milliards d’euros, en charge des transports, des lycées, de la formation professionnelle, du développement économique et d’autres politiques qui nous concernent au quotidien est un acteur essentiel pour transformer notre environnement et nos modes de vie. Notre région fait face à un choix déterminant pour son avenir. Elle peut persister dans le cercle vicieux qui amène plus de la moitié d’entre nous à envisager de quitter la région car trop chère, trop polluée, trop stressante, insécurisante. Ou enclencher le cercle vertueux, qui améliore nos habitats, protège le vivant, la biodiversité et les animaux vivant, nous permet de bien vivre et d’enrayer les dérèglements climatiques. La crise du COVID-19 en a démontré l’urgence: face aux bouleversements écologiques et sociaux, le tissu économique du territoire doit être adapté et les emplois notamment dans certains secteurs industriels réinventés. La mission du Conseil régional n’est pas d’alimenter une concurrence absurde avec les autres régions françaises ou capitales mondiales mais de contribuer à une amélioration des conditions de vie de ses habitant·es. La Région doit être vecteur de prospérité partagée pour anticiper et amortir les crises auxquelles les Francilien·nes devront faire face dans les prochaines décennies. Nous voulons «démocratiser le bien-vivre». 1 - Relocalisons l’Île-de-France
Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France L’Île-de-France n’est pas qu’une suite de routes et de bâtiments de béton et d’acier. Traversée par de nombreux cours d’eau, dotée de forêts, de prairies et de champs, 75% de notre région n’est pas urbanisée. Pourtant, des centaines de milliers d’entre nous sont éloignés de tout accès à la nature. Parce que les êtres humains ne peuvent survivre seuls, que les plantes nous apportent de la fraîcheur en été et nous nourrissent toute l’année, parce qu’il faut empêcher les inondations et les sécheresses, parce que nous refusons un monde privé du chant des oiseaux, nous devons faire plus de place à la nature. L’OMS recommande, pour une bonne santé, que chaque personne puisse avoir accès en moyenne à 15m2 d’espaces verts. C’est un objectif qui doit être atteint à l’échelle de chaque quartier. La Région accompagnera les communes dans la création de nouveaux espaces verts et créera des parcs de dimension régionale. L’objectif zéro artificialisation des sols, surtout des terres agricoles, sera enfin une priorité. Il est impératif d’atténuer les conséquences des canicules ou des inondations liées au réchauffement climatique et de diminuer l’émission des gaz à effets de serre. Agir contre les îlots de chaleur en repensant l’urbanisme et en réaménageant nos villes, 2 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France faciliter l’écoulement des eaux en désimperméabilisant les sols et en végétalisant les espaces urbains sont des nécessités vitales. D’un autre côté, nous devons diminuer les émissions de gaz à effet de serre dont les activités humaines sont responsables. Les principaux leviers à l’échelle de l’Île-de- France sont les transports, le bâti, l’énergie et, de manière générale, l’ensemble des importations de marchandises dont la production et le transport émettent des gaz polluants. Contre le dérèglement climatique, la région peut beaucoup. Fini de verdir les discours il est temps de verdir les actes. Notre région est particulièrement dépendante de ressources limitées, dont la disponibilité va décroître progressivement dans les décennies à venir. Les écologistes sont pragmatiques et préparent l’avenir dès maintenant. D’abord, la Région doit promouvoir la sobriété et garantir l’efficacité énergétique, en réalisant notamment des travaux de rénovation. Ensuite, il faut développer les énergies renouvelables sur notre territoire afin d’augmenter notre autonomie énergétique.
Nos engagements 01. Zéro artificialisation, pour un aménagement écologiste de la région Chaque année des centaines d’hectares de nature ou de terres agricoles sont englouties par le béton et la route. Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas la construction de logements qui est principalement responsable de cette artificialisation mais bien le développement de la voirie, des parkings et des activités économiques qui s’éloignent toujours plus des lieux de vie. L’artificialisation des sols a des conséquences dramatiques sur le vivant et on constate l’effondrement des populations d’insectes et d’oiseaux depuis des décennies, y compris ces dix dernières années. Elle est aussi responsable du réchauffement climatique, les sols étant des régulateurs des cycles du carbone et de l’eau. Nous réformerons le Schéma directeur de l’Île-de-France pour réellement protéger nos espaces de nature et nos terres agricoles. Plus question de bétonner le Triangle de Gonesse ou le plateau de Saclay. Au contraire, le conseil régional achètera des terres pour les protéger et compléter une véritable ceinture verte, consacrée à la nature et à l’agriculture. La reconstruction de la ville sur la ville, en évitant de dépasser certains seuils d’»hyper-densification», la revitalisation des centre- bourgs et l’installation des activités économiques compatibles au plus près des 3 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France habitations seront les principales orientations de l’aménagement de l’Île-de-France. Les aides versées aux collectivités seront conditionnées aux efforts entrepris dans la lutte contre l’artificialisation et pour la renaturation des sols. Nous renforcerons la vigilance sur la réalisation des études d’impact environnemental des projets liés aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et sur le respect des engagements transverses en matière de transition écologique. 02. 15 m 2 de nature par Francilien En Île-de-France comme dans le reste du monde, la nature est en danger. La biodiversité s’effondre et les animaux ont de plus en plus de mal à trouver des habitats adaptés. Malgré les réglementations environnementales, les grands projets destructeurs des espaces naturels continuent de se multiplier. L’Organisation Mondiale de la Santé recommande que chaque personne ait en moyenne accès à 15m2 pour se sentir en bonne santé, c’est l’objectif que nous poursuivrons. Végétalisation des cours d’établissements scolaires, contractualisation avec les collectivités pour que chaque projet d’aménagement libère du sol nu et de la pleine terre, de la place pour la végétation et les animaux.
La Région soutiendra massivement l’éducation à la nature en permettant aux enfants et aux adultes de se familiariser avec le vivant. Des séjours d’immersion en pleine nature seront proposés lors des vacances scolaires. Le Conseil régional, avec l’Agence des espaces verts, créera au moins trois parcs régionaux et complètera une ceinture verte entre la petite et la grande couronne. Avec les écologistes, plus personne ne grandira dans le béton, sans rencontrer les plantes et les animaux. Le Conseil régional financera la plantation d’un arbre par naissance en Île-de-France pour que chaque enfant francilien soit rattaché au vivant: à chaque petit-e francilienn-e son arbre, qu’il pourra identifier et dont il pourra prendre soin. 03. Relocaliser l’agriculture L’Île-de-France est un territoire agricole (50% de la région), dont les surfaces agricoles sont dominées à 90 % par les grandes cultures (blé, orge, colza, betterave). Il comprend 12 millions de consommateurs·rices, soit presque 19% de la population métropolitaine. Malgré la présence d’un tel bassin de consommation, la majorité des denrées alimentaires produites en Ile-de-France sont exportées. L’Ile-de-France fait également face à une diminution des surfaces agricoles (SAU) de 0,6% par an depuis 2010 et à un départ massif à la retraite des exploitants qui ne sont pas remplacés par une nouvelle génération d’agriculteurs·rices. En Ile-de-France, nous avons perdu 25% des exploitations en 20 ans. Les écologistes vont maintenir les revenus et tripler les emplois en accompagnant et intensifiant la transition agricole. Nous mettrons en place un vaste plan de transition agroécologique régional : sortir de l’agriculture industrielle et développer l’agriculture biologique et paysanne, l’agroforesterie et soutenir la production de 4 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France protéines végétales. Les déchets organiques urbains doivent être réintégrés au cycle agricole pour ne plus importer d’engrais de synthèse. En misant sur la formation et le recrutement d’une nouvelle génération, sur l’expertise et la connaissance du terroir des professionnels, nous passerons d’une agriculture de monoculture, de chimie et d’exportations à une agriculture nourricière qui travaille avec la nature, protège l’air, l’eau et les sols. Nous voulons passer de 11 000 emplois agricoles directs à 35 000 en dix ans. Nous accompagnerons la progression de l’agriculture biologique et accélèrerons les conversions vers les 30% d’exploitations bio à la fin du mandat. Pour lutter contre l’empoisonnement de nos campagnes, la Région se mobilisera pour atteindre l’objectif zéro pesticide en 2030. La Région soutiendra l’élaboration de projets alimentaires territoriaux et montrera l’exemple avec un projet alimentaire régional.
04. Rénover massivement l’ensemble du bâti francilien La principale contribution directe de l’Île-de-France aux émissions de gaz à effet de serre est son bâti (50% des émissions régionales). Les consommations d’énergie et les pollutions induites par les bâtiments résidentiels ou tertiaires ont globalement diminué depuis vingt ans, même si une reprise est observée depuis 2015 (date de l’arrivée de Mme Pécresse à la tête de la Région). Au vu des quantités d’énergie consommées et de la mauvaise qualité globale des logements franciliens (2,1 millions de logements classés E,F ou G : 44% du parc), la stratégie d’économies d’énergie, couplée avec une politique de sobriété des usages est la plus pertinente pour diminuer notre contribution aux dérèglements climatiques et améliorer directement les conditions de vie des Franciliennes et des Franciliens. Alors que le marché de la rénovation était en pleine émergence, la droite régionale l’a tué dans l’œuf en supprimant les financements régionaux. Quand les écologistes prendront la tête de la Région, l’opérateur régional de tiers-financement Île-de- France Énergies agira au profit des copropriétés, des propriétaires individuels et même des entreprises propriétaires de bureaux. La Région organisera un service public régional de la sobriété énergétique pour engager une diminution des usages énergétiques. Enfin, à travers la rénovation et la construction des lycées, la Région agira en leader exemplaire de la construction écologique. La société publique IDF Construction sera mobilisée auprès de toutes les collectivités volontaires pour partager ses bonnes pratiques en termes de reconstruction de la ville sur la ville, réhabilitation de locaux économiques, utilisation de matériaux locaux et recyclables, densification ciblée et accueil de la flore et de la faune endémique. 5 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France La Région se positionnera comme leader européen de la rénovation énergétique du bâti grâce à une vision et un volontarisme politique qui faisait défaut jusqu’à présent. 05. Un plan «anti-Lubrizol»pour protéger les populations des risques industriels L’Île-de-France accueille 94 sites Seveso et un nombre bien plus grand d’installations classées au titre de la protection de l’environnement. Le rapport du Sénat au sujet de Lubrizol pointe du doigt la négligence avec laquelle la direction du site a traité les recommandations faites par les autorités ainsi que l’absence de coordination en matière terme de prévention des risques dans un site accueillant plusieurs industries dangereuses. Alors que notre Région est la plus dense de France, ni les populations, ni les élu·es ne disposent d’informations précises et fiables concernant la dangerosité des sites. Plutôt que de contraindre les industries à se conformer aux enjeux spécifiques de leur environnement, c’est aux populations et aux communes de s’adapter au
voisinage d’activités porteuses de risques majeurs, ce qui n’est tout simplement pas acceptable. La seule Seine-Saint-Denis a connu 11 incendies d’entrepôt ces 2 dernières années Les salarié·es sont les , souvent instrumentalisé·es au titre de la défense de l’emploi mais premières victimes des expositions à des fumées ou à des produits toxiques, dont ils et elles n’ont pas toujours les informations quant aux conséquences sur leur santé. La Région s’engagera à signaler à l’Etat tout incident porté à sa connaissance et supervisera le planning de contrôle prévu par des services d’Etat aujourd’hui insuffisants. Des fonds seront engagés pour la sécurisation des installations de gestion des déchets pour prévenir les risques d’incendie et d’explosion, équiper de systèmes de sécurité incendie les locaux électriques et les bâtiments logistiques pour améliorer la ponctualité des transports en commun et éviter les catastrophes. La Région se portera partie civile à toute action de justice visant à protéger les populations des risques industriels et accompagnera les luttes juridiques. Des études seront financées pour identifier d’éventuelles situations de racisme environnemental. 06. Amplifier la transition énergétique Après des années de luttes écologistes et de mobilisation d’experts, la nécessité d’une transition énergétique fait aujourd’hui consensus et de véritables filières de production d’énergie renouvelable commencent à se structurer. Cependant l’Île-de- France est très déficitaire (elle consomme bien plus d’énergie que ce qu’elle n’en produit). L’autonomie énergétique de l’Île-de-France demeure un objectif lointain mais des efforts doivent être entrepris. Tout d’abord, la Région peut agir à la source, en mobilisant largement autour d’un plan de sobriété énergétique qui permet de réduire les usages, par exemple en réduisant le nombre d’écrans publicitaires qui envahissent nos rues et nos transports en commun et en privilégiant des affichages 6 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France culturels, patrimoniaux et associatifs. Ensuite, il s’agit d’engager un grand plan de rénovation du bâti, à tous les niveaux. Concernant la production, le Conseil régional écologiste mettra la priorité sur la géothermie et le petit hydraulique respectueux de la biodiversité. La Région soutiendra la construction et l’extension de réseaux de chaleur et étudiera les déploiement possibles d’hydrogène 100% issu de renouvelables, notamment dans l’industrie. La Région soutiendra l’essor, dans toutes les communes, de réseaux citoyens de production et de consommation d’énergie renouvelable et créera un service d’ingénierie pour faciliter les coopérations territoriales. L’objectif est d’atteindre les 15% d’énergies renouvelables citoyennes d’ici 2030 en finançant des réseaux régionaux de l’énergie citoyenne et en mobilisant les acteurs locaux. Pour les transports ne pouvant être électrisés ou évités, le recours à du biogaz ou des agrocarburants de seconde génération doit être envisagé. Toutes les industries productrices doivent être raccordées à des réseaux urbains. Les coopérations citoyennes seront largement appuyées par une intervention publique pour que l’Île- de-France réalise son potentiel d’équipement en panneaux solaires et en éoliennes pour atteindre les objectifs de 100% renouvelable en 2050.
07. Protéger tous les animaux Les animaux sont trop souvent ignorés, considérés comme des choses inertes, ou de simples aliments sur pattes. Pour les écologistes, nous avons une responsabilité majeure dans leurs conditions de vie, qu’il s’agisse des animaux de compagnie, d’élevage ou des animaux sauvages, des villes, des champs ou des forêts. La Région se mobilisera pour mettre fin aux mauvais traitements dont ils font l’objet. La Région mettra en place les dimanches sans chasse, supprimera les conventions de chasse et de pêche sur le territoire dont elle a la responsabilité et ouvrira à un moratoire régional sur la chasse à courre. Les collectivités qui s’engagent pour laisser de la place aux animaux et répondre à leurs besoins seront soutenues. À travers des critères dans la commande publique régionale, l’option végétarienne quotidienne dans les cantines et le soutien à la transition agricole, le Conseil régional s’opposera aux élevages industriels. La région fait sienne les propositions du referendum animaux et s’engage à poursuivre leur mise en oeuvre à son échelle. 7 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France
Nos propositions Un arbre planté pour chaque naissance en Île-de-France. Chaque enfant né en Île-de-France se verra proposer un partenariat avec un arbre planté dans son mois de naissance, et une plaque à son nom y sera apposée pour rappeler les liens qui nous unissent au vivant et à notre patrimoine naturel. Les arbres anciens, poumons de notre région et participant de notre patrimoine seront protégés par un label régional qui empêchera toute coupe, sauf nécessité absolue. Ces mesures s’intègrent à un plan plus large qui vise à renforcer la densité végétale dans les villes, avec la création de mille îlots de fraîcheur, une ceinture verte régionale, l’augmentation globale du couvert forestier francilien. L’agroforesterie sera encouragée à travers les formations agricoles et des aides spécifiques pour la plantation d’arbres et de haies dans les champs. La gestion des forêts franciliennes intègrera des objectifs de diversification biologique et de variété des usages (exploitation bois-matériau, bois-énergie, habitat d’espèces sauvages, régulation de l’eau et de l’air, espaces de loisirs). Les friches industrielles seront étudiées au cas par cas : selon la richesse de la vie qui s’y est développée, elles seront, soit utilisées pour construire des logements accessibles ou de nouvelles activités industrielles, soit renaturées. Pour renaturer partout où c’est possible, nous réécrirons le SDRIF en plaçant l’indice de soutenabilité comme critère essentiel à tout nouveau projet d’aménagement. Des espaces de 8 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France vie sauvage sanctuarisés seront créés dans le cadre des périmètres régionaux d’intervention foncière. Poursuivre le classement en forêt de protection des principaux massifs fréquentés par le public, notamment dans le Val-d’Oise, des massifs de Montmorency, de l’Isle-Adam et de Carnelle. En collaboration avec les Parc Naturels Régionaux et l’Agence Régionale de la Biodiversité, la Région s’engagera fortement dans la protection et l’extension des trames vertes, bleues et noires. Zéro pesticide en 2030, 2000 km de haies plantées L’agriculture paysanne est un secteur d’avenir qu’il faut protéger de l’urbanisation galopante et développer, en suscitant de nouvelles vocations. Il faut soutenir la transformation de nos systèmes agricoles productivistes vers des modes de production écologiques et le redéploiement de la polyculture élevage, sans intrants de synthèse et favorisant la biodiversité et notamment la vie des sols. La transition agricole et l’essor de la production alimentaire francilienne permet de préserver l’environnement, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre mais aussi d’agir pour la santé des Francilien·nes.
• Conditionner les soutiens à l’agriculture à la protection des ressources en eau et à la préservation des sols. • Aider les exploitations agricoles à planter 2000 km de haies et à revitaliser les sols. • Zéro pesticide sur les terres agricoles propriété de la Région dès 2022. Aide régionale à la certification bio pour tous les producteurs et les opérateurs en prenant en charge une partie du montant. • Appuyer les collectivités, des associations et des exploitations qui développent les circuits courts et de proximité et relocalisent (associations de développement de l’AB, AMAP, couveuses d’activités, foncières citoyennes pour l’installation agricole). • Élevage : maintenir les exploitations existantes en accompagnant leur transition vers les pratiques d’agroécologie et d’agriculture végétale, développer les petites fermes de polyculture-élevage ainsi qu’une filière d’abattage mobile et de transformation locale, après un état des lieux public sur la situation des abattoirs en Île-de-France. • Favoriser une diversité paysagère entre zones cultivées et non-cultivées accueillant une végétation permanente spontanée indispensable au développement de la micro-faune locale. Tout abattage d’arbre évitable doit être évité. Doter la Seine, la Marne et l’Oise d’une personnalité juridique L’eau est une ressource de plus en plus menacée par les pollutions, les sécheresses et les conflits d’usage (irrigation, consommation, usages industriels ou de loisirs). La Région doit préserver la ressource en eau et s’opposer aux procédés de traitement 9 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France polluants comme l’osmose inverse basse pression. En s’inspirant des droits de la Nature et en considérant l’écosystème fluvial comme une entité juridique, nous doterons la Région d’un nouvel outil prometteur. Il s’agit aussi d’une mesure forte qui s‘inscrit dans une logique plus générale, intégrant la préservation de l’eau et de ses habtiant-es à l’ensemble des politiques régionales : soutien aux collectivités qui s’engagent dans la gestion publique de la ressource en eau, création d’un SAGE Seine centrale, contrôle des syndicats producteurs d’eau potable et des syndicats d’assainissement, aménagements visant la désimperméabilisation des sols, la protection des berges, le zéro pesticides, trames bleues, schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux… Promouvoir l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et la nature On ne protège que ce que l’on connaît et chérit. L’éducation à l’environnement a été le parent pauvre de politiques régionales ces cinq dernières années. • Embauche d’éducateurs au sein de l’agence régionale pour la biodiversité, en lien
avec l’Agence régionale des espaces verts. • Promotion de programmes de sciences participatives et création d’une délégation spéciale à l’éducation scientifique et à l’environnement • Soutenir les pratiques de découverte de la nature, de jardinage, d’agroécologie et de transition énergétique dans les lycées et accompagner les Conseils départementaux et communes dans la mise en place d’actions pédagogiques dans les écoles et collèges. • Accompagnement des communes, dans le cadre des contrats d’aménagement régionaux et des contrats ruraux pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les politiques d’aménagement, de requalification urbaine et de revitalisation des centre-bourgs et des quartiers d’habitation. Une délégation régionale à la condition animale La condition animale demande une action transverse qui justifie la création d’une délégation dédiée, confiée à un·e élu·e disposant de moyens et de liens directs avec les services de la Région. Cette délégation permettra au Conseil régional, en s’appuyant sur l’expertise des réseaux associatifs, d’empêcher les mauvais traitements, d’aider à retrouver les animaux perdus, soutenir les initiatives citoyennes et associatives en faveur des animaux,d’accompagner les mairies dans le contrôle de l’utilisation commerciale d’animaux. La région financera l’ouverture d’un deuxième centre de soins régional d’animaux sauvages, en complément de celui de l’École nationale vétérinaire d’Alfort. La Région imposera également des critères de respect des animaux à tous les fournisseurs et bénéficiaires de la Région. Dans le cadre de la formation professionnelle et de la gestion des cantines, les professionnels de la restauration 10 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France auront accès à des formations en cuisine végétale. Évaluer et anticiper les dérèglements climatiques Le Conseil régional élaborera son nouveau Schéma directeur (SDRIF) en tenant compte des prévisions scientifiques les plus fiables concernant les impacts des dérèglements climatiques sur l’aménagement du territoire et en tenant compte des apports des réseaux associatifs. Une ingénierie dédiée sera rendue disponible pour les communes et les contrats d’aménagement régionaux seront élaborés en tenant compte des enjeux climatiques. Un observatoire régional des effets des dérèglements climatiques, sous l’égide de l’Institut Paris Region et ouvert aux acteurs scientifiques et associatifs sera créé. Il aura notamment pour mission de cartographier les risques à l’échelle régionale. Les politiques de prévention des sécheresses et des inondations seront pérennisées et financeront prioritairement la prévention et la gestion des catastrophes plutôt que l’indemnisation a posteriori. Les solutions fondées sur la nature comme la
préservation des zones humides, des zones inondables seront privilégiées. Pour faciliter le cycle de l’eau en milieu urbain, les aménagements perméables seront systématiquement priorisés lors de l’attribution de subventions régionales aux communes. Les formations initiales et continues dans les secteurs-clés de la transition seront renforcées et l’éducation et la sensibilisation aux dérèglements climatiques seront soutenues pour la première fois par la Région. Des études environnementales mais aussi sociologiques seront conduites afin d’éclairer l’élaboration des politiques publiques de résilience territoriale. Lutter contre les pollutions dues aux transports La pollution est responsable d’au moins 10 000 morts par an en Île-de-France. Pour contrôler le niveau engendré par les transports, les agences régionales (telles que Airparif, Bruitparif, l’Arec) seront missionnées pour conduire des évaluations périodiques et au fil de l’eau des niveaux de pollution. • Réduire la dépendance au véhicule individuel, responsable de 95% des émissions liées aux transports, en assurant une desserte plus fine du territoire et adaptée aux besoins de chacun. 100% des véhicules individuels seront sortis du diesel en 2030. Financement de bornes électriques • Modifier les motorisations des véhicules 100% du parc de bus renouvelé au mieux en électrique au pire en bio-GNV à l’issue du mandat • Multiplier les ZFE (Zone à Faible Émission), en veillant à intégrer tous les véhicules, et exiger de l’État qu’il accompagne financièrement les individus qui ne peuvent pas se doter d’un véhicule moins polluant et qui résident dans le périmètre de la ZFE 11 - Protéger la nature et sauver le climat en Île-de-France • Transformer les autoroutes à l’intérieure de l’A86 et périphériques boulevards urbains • Soutien au ZTL (Zone à Trafic Limité) • Voies dédiées pour les personnes en auto partage ou en co voiturage • Plan sur la qualité de l’air dans les tunnels du métro • Accompagner le développement du retrofit en soutenant la demande par la commande publique et financement des recherches et innovations • Conversion de la petite logistique urbaine au vélo et à l’électrique • Participer à une rationalisation de la logistique urbaine en s’appuyant sur la maximisation des charges transportées par voyage, le ferroutage et un réseau d’entrepôts urbains facilitant la rupture de charge du poids lourd ou du train vers le vélo ou l’utilitaire électrique
Se déplacer et se loger en Ile-de-France La répartition des habitats de la Région est très inégalitaire certaines zones bénéficient de l’ensemble des services (desserte, emplois, commerces, loisirs…) quand d’autres concentrent les difficultés. L’espace public est hostile aux femmes. À l’Ouest, malgré de nombreux bureaux vides, les promoteurs multiplient les projets de construction tandis que l’Est concentre la majorité des logements parfois vétustes ou surpeuplés. Il est urgent de remédier aux cloisonnements géographiques et sociaux. L’Île-de-France doit passer d’une méthode d’aménagement prédatrice, basée sur le béton et le profit à court terme à une approche d’équité et d’équilibre, qui fait de la place à la nature dès la conception des projets. La séparation du territoire entre zones d’emplois et de logements, source de déplacements subis, doit être résolue. L’Île-de-France dispose d’un bon réseau de transports en commun, qui permet à des millions de passagers de ne pas dépendre d’un véhicule individuel. Cependant, ces transports sont souvent encombrés et souffrent d’un déficit d’investissements après cinq ans de mauvaise gestion par la droite. Le réseau de transports du quotidien doit être renforcé : fiabilité, fréquence, confort, sécurité. La grande couronne ne doit plus être condamnée à la voiture et chaque Francilien·ne doit avoir accès à un transport en commun à 15 minutes de chez soi. Il faut passer d’une logique d’infrastructures lourdes, à des offres plus légères, plus adaptées et adaptables aux caractéristiques de chaque territoire. Les déplacements doivent pouvoir être choisis plutôt que subis et plus personne ne doit être dépendant d’une voiture individuelle. Les deux tiers de nos déplacements font moins de cinq kilomètres et la marche est le mode de déplacement le plus utilisé. Nous investirons 100 millions d’euros pour aider les communes à favoriser des déplacements piétons sécurisés, confortables, et accessibles. Nous voulons faire de notre région la première région européenne du vélo. Les déplacements doux ne consomment pas d’énergie, n’émettent pas de pollution et améliorent la santé globale. En zone dense, nous voulons passer de 2% 12 - Se déplacer et se loger en Ile-de-France à 20% des déplacements à vélo. La Région doit pouvoir être traversée intégralement à vélo de manière sécurisée. Les secteurs de la fabrication, de l’entretien et de la logistique cyclable créeront des milliers d’emplois verts. Après un an de crise sanitaire, le mal-être des Franciliennes et Franciliens s’est traduit par de nombreuses envies de départ et de déménagement. C’est le signe à la fois d’un déséquilibre actuel et d’une opportunité pour un autre aménagement qui réserve plus de place aux espaces naturels, aux services de proximité.
Nos engagements 01. Des transports fiables, sûrs et accessibles à 15 minutes de chez soi La question des déplacements est centrale pour les Franciliennes et Franciliens et a une incidence directe sur leur qualité de vie. L’inconfort dans les transports en commun participe de la volonté de 56% des Francilien·nes de quitter la région. Le Conseil Régional est responsable de l’organisation de la mobilité et a le pouvoir de faire évoluer nos types de mobilités, notamment en encourageant les mobilités douces, meilleures pour notre santé et le climat. Il est urgent que le réseau existant offre un service de qualité aux usager·ères. Les écologistes réorientent les politiques budgétaires pour améliorer en priorité la desserte, l’accessibilité, la fiabilité et le confort des transports du quotidien. Nous encourageons aussi les projets d’extension de lignes de tramways et de métro lorsqu’elles représentent une réelle plus value pour les habitant·es. Pour assurer une desserte plus fine du territoire, sans artificialiser les sols de la Région, les écologistes mettent en place de nouvelles lignes de bus, notamment en grande couronne. Elles seront pensées en lien avec les nouvelles réalités de déplacements dues aux projets d’extension de ligne. Un service de qualité c’est aussi un service qui s’adapte aux besoins de chacun·e. A ce titre, les zones et les plages horaires du transport à la demande seront étendues et l’offre de transports adaptée (PAM), distincte selon les départements. Les liaisons interrégionales et le développement des «petites lignes» seront soutenus par la Région pour sortir à terme de la dépendance à l’automobile. L’intermodalité, au cœur des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, est la doctrine des transports du futur. Les écologistes accompagnent cette dynamique grâce à Navigo +, un abonnement unique qui donnera accès à une vingtaine de transports. Faciliter l’intermodalité c’est aussi encourager les 13 - Se déplacer et se loger en Ile-de-France mobilités douces en permettant aux Francilien·nes de terminer leurs déplacements par le vélo du dernier kilomètre, comme cela se fait aux Pays Bas. Des études et expérimentations de services de transport fluvial décarboné seront réalisées dans le cadre de cette intermodalité cyclable. Nous voulons que les Francilien·nes puissent choisir leurs déplacements. Les écologistes réduisent la part de déplacements subis en déconcentrant les services et les activités.
02. Un logement digne et confortable pour tous·tes Un·e habitant·e de l’Île-de-France sur dix est mal logé. Absence de domicile personnel, difficultés d’accès au logement, mauvaises conditions d’habitat... le confinement et la crise sanitaire ont rendu visibles et souvent aggravé nombre de ces situations déjà critiques. Les loyers ne sont pas suffisamment encadrés et les familles subissent les effets d’une bulle spéculative : le prix moyen de location dans le parc privé est supérieur de 26% à la moyenne nationale. Les écologistes investissent dans le logement social afin que chacun·e puisse se loger confortablement et dignement. Pour lutter contre le sans-abrisme et pallier la saturation des services d’hébergement, la Région écologiste met en place les dispositif «un logement d’abord» qui permettra de loger les Francilien·nes les plus vulnérables de façon durable, avec un bail et une clef et un accompagnement social. La Région entretiendra, à travers les organismes qui lui sont liés, un parc spécifiquement lié à la sauvegarde des personnes victimes de violences, dont la gestion sera concertée avec les services d’État et les associations compétentes. La précarité énergétique participe au mal logement des Francilien·nes. La Région écologiste lancera un plan global de rénovation thermique et énergétique des logements, avec avance des frais pour les plus vulnérables, pour faire des économies sur sa facture et lutter contre le changement climatique. 03. Une Région sûre et apaisée Ces derniers mois, l’Île-de-France a été le théâtre de plusieurs faits-divers tragiques. Les causes de l’escalade de la violence dans notre région sont multiples et profondes. Aujourd’hui, plus que jamais, il est indispensable de prendre le problème à la racine et de comprendre que le courage politique est celui d’un changement de méthode. La sécurité n’est pas une compétence de la Région en tant que telle mais est liée à 14 - Se déplacer et se loger en Ile-de-France certaines de ses prérogatives telles que les lycées, les transports, l’aménagement du territoire etc. Nous refusons de participer à la surenchère sécuritaire orchestrée par la droite en proposant des mesures liberticides et de surveillance de masse. A d’autant plus forte raison que c’est à cette droite que nous devons la suppression de 11.000 policier-es et l’abandon de la police de proximité. Les écologistes militeront pour que la Police nationale renforce ses effectifs de manière durable en Ile de France. Mais nous pensons que cette question ne peut être traitée uniquement sous le prisme de la répression. Au contraire, il faut privilégier la prévention de violences et envisager la sécurité de façon globale en portant le projet du bien être et de l’apaisement, comme l’envisageait le Plan Borloo.
Nos propositions Un logement pour tous : 100 millions par an pour le logement social Pour répondre aux besoins des Francilien·nes, prévenir et lutter contre le sans- abrisme, la Région écologiste investira dans les logements sociaux. Le Conseil Régional veillera à répartir de façon équilibrée ce parc sur l’ensemble du territoire pour éviter que certaines régions concentrent l’ensemble des difficultés sociales. • 100 millions d’euros par an d’euros par an pour le logement social et très social • Appuyer les dispositif de logement d’abord pour les personnes en grande vulnérabilité • Rééquilibrer le logement social en Île-de-France en conditionnant les aides au respect de la loi sur la construction de logements sociaux • Réinvestir le comité régional de l’habitat et de l’hébergement pour promouvoir la construction de logements répondant aux besoins de la population et résoudre la crise du logement • Doter les missions locales et les comités locaux pour le logement des jeunes des moyens nécessaires à l’information des jeunes sur leur droit au logement et renforcer les dispositifs leur permettant d’y accéder. Création de structures d’habitat collectif pour les jeunes et intergénérationnels. • Mobilisation du parc intercalaire pour le logement et l’hébergement • Entretien d’un parc spécifiquement lié à la sauvegarde des personnes victimes de violences, dont la gestion sera concertée avec les services d’état et les associations compétentes • Réserver des places en structures d’hébergement pour les jeunes en rupture familiale 15 - Se déplacer et se loger en Ile-de-France • Allocation de fonds régionaux pour lutter contre le racisme environnemental qui touche les nomades et les personnes vivant en bidonvilles. Mise en place d’un fonds de résorption des bidonvilles en complément de l’État ainsi que d’une politique de diagnostic et de mise aux normes «habitat léger» des aires d’accueil des gens du voyage, souvent situées loins des centres de vie et à côté de déchetteries, d’industries et d’infrastructures polluantes. Travaux de recherche sur les évaluations d’impact sur la santé. Protection de toutes les personnes face aux risques chimiques et à la pollution de l’air. • Financer la transformation de bureaux vides en logement , lieux d’activités ou hébergement • Soutenir les mairies et agglomérations qui mettent en oeuvre l’encadrement des loyers • Une région engagée pour l’arrêt des expulsions sans relogement • La transformation des bureaux vides en logement
Diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre du bâtiment grâce à la rénovation énergétique La principale contribution directe de l’Île-de-France aux émissions de gaz à effet de serre est son bâti (50% des émissions régionales). La stratégie d’économies d’énergie, couplée avec une politique de sobriété des usages est la plus pertinente pour diminuer notre contribution aux dérèglements climatiques et améliorer directement les conditions de vie des Franciliennes et des Franciliens. La rénovation énergétique du bâti francilien est une mesure qui fait du bien au climat et au porte monnaie ! • Des dispositifs de tiers financement avec Île-de-France Energies : les travaux de rénovation des particuliers seront financés progressivement grâce aux économies d’énergie réalisées sans que le propriétaire ne débourse aucun fond • Mettre en place un Observatoire régional de la précarité énergétique et garantir une meilleure information des dispositifs d’aide régional pour la rénovation • Faire de l’Île-de-France un leader européen de la construction écologique en rénovant l’éclairage et le bâti public, en commençant par les lycées • Encourager et prescrire les diagnostics thermiques des logements sur le modèle «SOLENI» d’accompagnement à la maîtrise de l’énergie pour les ménages en précarité. • Création d’un service public régional de la performance et de la sobriété énergétique pour diminuer collectivement les usages énergétiques à tous les niveaux et proposer des financements adaptés • Développer les opérations d’autoconsommation collective pour lutter durablement contre la précarité énergétique Des transports du quotidien fiables et confortables 16 - Se déplacer et se loger en Ile-de-France La galère des transports est causée par le manque d’investissement dans le réseau du quotidien ainsi que par son niveau de saturation. La Région écologiste réorientera les politiques budgétaires pour améliorer en priorité l’offre de transport existante pour la rendre fiable, ponctuelle et accessible. Nous abandonnerons les infrastructures polluantes et non désirées comme le CDG Express et les lignes 17 au Bourget et 18 à Massy. Nous renforcerons l’offre de transport nécessaire pour désenclaver la Région. • Investir dans l’amélioration des lignes du quotidien comme les RER B, C et D : améliorer les ascenseurs et les escalators, rénover les trains, développer la signalisation automatique, investir sur les infrastructures, créer un centre de commande unifié SNCF/ RATP avant l’arrivée de Nexteo pour garantir la fiabilité des trains
• Relancer les études sur l’élargissement du tunnel des Halles • Désaturer la Gare du Nord en créant une gare de correspondance à Pleyel St Denis • Prolonger des lignes véritablement utiles aux Francilien·nes T5 T7, T11, T12 jusqu’à Versailles T13, M4, M11 etc. • Remettre en cause les projets de déconnexion de branche, dont celui du RER D, qui empêchent les Francilien·nes de se rendre directement à Paris ou en petite couronne et les obligent à changer de train sur une même ligne • Généraliser le bus «quart d’heure» en grande couronne et augmenter l’offre d’au moins 50% • Antistress publicitaire : suppression progressive des publicités dans les transports, en commençant par les écrans numériques • Extension de l’offre de transports de nuit, notamment circulation 24/24 des tramways, en veillant à ne pas gêner les riverains Atteindre enfin l’accessibilité universelle des transports en commun • 100% des bus et des trains accessibles aux poussettes, aux fauteuils roulants et aux vélos d’ici 2030 • Accélération de la mise en accessibilité des gares et stations de métro • Le réseau de transport adapté aux personnes en situation de handicap et limitées dans leurs déplacements (PAM), géré actuellement par les seuls départements, sera redéployé de manière concertée avec les EPCI et les communautés de communes afin de fonctionner comme un véritable transport à la demande qui couvre l’intégralité du territoire, y compris les franges de la région et l’ensemble des usages • L’ensemble des outils de communication, de signalisation et d’information d’île-de- France Mobilités seront accessibles pour les Francilien·nes concerné·es par les handicaps sensoriels, dont le FALC «facile à lire et à comprendre». 17 - Se déplacer et se loger en Ile-de-France Des réseaux de transports plus attractifs et plus sûrs Si l’insécurité dans les transports en commun fait l’objet de projections parfois exagérées diffusées par leurs contempteurs, il est clair qu’ils demeurent souvent très hostiles aux femmes, dont 100% ont déjà subi une agression sexiste dans le cadre de leurs déplacements. • Former le personnel des opérateurs de transport en commun sur la réponse aux agressions sexistes • Création de brigades de prévention des violences et de prise en charge des personnes vulnérables
Vous pouvez aussi lire