REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne

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REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
REVUE DE PRESSE
   GUILLAUME BÉGUIN
TITRE À JAMAIS PROVISOIRE
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
GUILLAUME BÉGUIN - Titre à jamais provisoire
PRESSE éCRITE

La rentrée n’en finit pas de nous sortir du canapé
Le Matin Dimanche, Cultura | 23.09.2018

Guillaume Béguin chasse le robot qui menace en nous
24 heures, Boris Senff | 25.09.2018

Les problèmes de liaisons de « Titres à jamais provisoire »
24 heures, Boris Senff | 28.09.2018

Le robot qui voulait enfanter
Le Temps, Marie-Pierre Genecand | 08.10.2018

RADIO

L’invité du 12h30 - Guillaume Béguin met en scène « Titre à jamais provisoire »
12h30 RTS, Nadine Haltiner | 26.09.2018
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
À propos du spectacle :

                                                                                                                                           Titre à jamais
                                                                                                                                           provisoire
                                                                                                                                           Guillaume Béguin
                                                                                                                                           Le Matin Dimanche,
                                                                                                                                           23.09.2018

20 Agenda                                                                                                                     Le Matin Dimanche
                                                                                                                               23 septembre 2018

                                                                                                                                                          Photos: Julie Masson - AGIP /Bridgeman Images - DR - Quim Tarrida - Estelle Hanania
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 La rentrée n’en finit pas de nous sortir du canapé

T
        ous au théâtre! La     nonce décoiffant et il tour-   que et techno (bande-son      univers coloré d’inspira-    les 27 et 28, en espagnol
        rentrée n’en finit     nera après sa création lau-    de Peter Rehberg), dans la    tion mexicaine (Théâtre      surtitré).
        plus de faire casca-   sannoise (Vidy, du 25 sept.    nuit, sur un terrain vague.   du Crochetan, du 26 sept.    À Mézières (VD), enfin,
der les premières dans les     au 6 oct.) Dans le même        Contemporain et virtuose      au 6 oct.)                   pour célébrer Mai 68, le
salles romandes. À Vidy,       théâtre, toujours débor-       (Du 27 au 29 sept.)           Héritière de la Movida ca-   chef de chœur Dominique
Guillaume Béguin crée «Ti-     dant d’activité, la Fran-      À Monthey, Pascal Rinaldi     talane, Agnés Mateus         Tille et le cinéaste Pierre-
tre à jamais provisoire» 1     çaise Gisèle Vienne            écrit pour la Compagnie       s’insurge dans «Re-          Yves Borgeaud imaginent
où une jeune femme, à la       organise dans «Crowd» 2        de l’Ovale «Frida, jambe      bota…» 4 contre les fé-      un spectacle autour des
frontière de l’humain et du    une chorégraphie pour une      de bois», 3 une évoca-        minicides et notre indif-    chants révolutionnaires de
robot androïde, tente de       quinzaine de jeunes gens       tion de Frida Kahlo, à par-   férence, en compagnie de     ces dernières décennies 5
sortir de sa léthargie vir-    réunis par une fête sur        tir de son journal et de sa   l’artiste Quim Tarrida       (Théâtre du Jorat, le 30
tuelle. Le spectacle s’an-     fond de musique électroni-     correspondance, dans un       (Genève, Saint-Gervais,      sept. à 17 h).

Musique
Le concert d’inauguration de David Reiland
Lausanne, salle Métropole,            Ashot Khachatourian, lauréat du        suivre l’expérience singulière de
le 25 septembre à 20 h.               concours… Rachmaninov, et la           cet orchestre composé des
www.sinfonietta.ch                    deuxième symphonie de Proko-           meilleurs diplômés des Hautes
                                      fiev. Egalement compositeur et         Écoles de musique, où ils peuvent
Le jeune chef belge David Reiland     saxophoniste, David Reiland est        trouver leur premier emploi et
prend la direction artistique de      au bénéfice d’une grande expé-         parfaire leur formation. L’orches-
                                                                                                                                                    Jean-Baptiste Millot

l’Orchestre Sinfonietta de Lau-       rience des répertoires baroque et      tre donne des concerts bien sûr,
sanne et affiche à son concert        contemporain. Il dirige également      parfois sous de grandes baguet-
inaugural un programme costaud:       l’orchestre de Lorraine et à l’Opéra   tes, mais joue aussi pour les éco-
«Pacific 231» de Honegger, le célé-   de Saint-Étienne, et commence à        les ou avec des musiciens d’autres
bre 2e concerto pour piano de Ra-     être demandé partout. Il aura          horizons (George Benson, Gil-
chmaninov, qui aura pour soliste      pour tâche au Sinfonietta de pour-     berto Gil ou Woodkid).
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
À propos du spectacle :
                                                                                                            24 heures | Mardi 25 septembre 2018
                                                                                                                                                                      Titre à jamais
                                                                                                                    Culture Société                                   provisoire
                                                                                                                  Gastro Ciné Conso                                   Guillaume Béguin
                                                                                                                                                                      24 heures, 25.09.2018
                                                                                                                     Sortir Les gens

                                                                Guillaume Béguin chasse
                                                                le robot qui menace en nous
                          Festival
                                                                                                                   bles. «En ce qui me concerne, je ne suis pas
                          Des oiseaux                           Théâtre                                            très technologie. J’essaie juste de l’utiliser
                                                                Le metteur en scène présente                       intelligemment. Chez ceux qui cherchent à
                          rares à                               à Vidy «Titre à jamais provisoire»,                rester à l’écart, j’observe souvent une cer-

                          découvrir dans                        sa dernière création. Rencontre                    taine souffrance, liée à l’incompréhension
                                                                                                                   du monde dans lequel ils vivent.» Par con-

                          des conditions                        Après avoir beaucoup envisagé l’humain à
                                                                la lisière de l’animalité à travers des pièces
                                                                                                                   tre, il peut très bien prendre à son compte,
                                                                                                                   ne serait-ce que partiellement, l’insensibi-
                          bucoliques                            comme «Le théâtre sauvage» ou «Le baiser
                                                                et la morsure» – attentive à la communica-
                                                                                                                   lité qu’il prête à son androïde. «La femme
                                                                                                                   robot ne sent rien. Je crois que beaucoup de
                                                                tion non verbale des singes –, Guillaume           gens souffrent de cette difficulté à s’inscrire
                          Zoom Le charme bucolique              Béguin poursuit son interrogation sur les          physiologiquement, à sentir le monde. La
                          du 2e festival «L’Amérique à          motivations profondes de notre existence.          nature, le yoga, la nourriture comblent
                          Oron» devrait opérer dès              Avec «Titre à jamais provisoire», il ne se         quelque chose, mais, dès que je me re-
                          jeudi. Un quintet d’auteurs           contente pas de jauger les fondements ori-         trouve derrière mon ordinateur, je ressens
                          venus d’outre-Atlantique est          ginels qui nous animent toujours mais              de nouveau une coupure.»
                          attendu sous tente au cœur de         opère un saut dans ce qui n’est déjà plus
                          la ville. Outre Richard Russo,        tout à fait de la science-fiction, en exami-       Le chat en peluche vibrante
                          ce sera l’occasion de (re)dé-         nant les préoccupations d’une femme an-            Les «techno-machines» s’infiltrent toujours
                          couvrir Jean Hegland, la              droïde totalement technologique malgré             plus dans la vie humaine. Guillaume Béguin
                          formidable romancière qui a           son apparence biologique. «Elle est très           a été attentif au Japon, pays qui refuse l’im-
                          enraciné sa réputation par le         proche de nous et en même temps très               migration et développe au galop une
                          bouche-à-oreille murmuré              différente, commente le metteur en scène.          main-d’œuvre robotique, des adjuvants
                          «Dans la forêt» (Éd. Gallmeis-        Elle pose la question de qui nous sommes           mécaniques comme des exosquelettes.
                          ter). Autre complice des              aujourd’hui à travers un prisme décalé.»           «Dans les EMS, on a le choix désormais
                          ombres surnaturelles, l’écri-              Le point de départ de ce projet collectif     entre la TV et le chat, qui n’est plus qu’une
                          vain aussi rare Laura Kasis-          entamé «sans texte préalable» il y a plus          peluche vibrante!» Dans ces logiques de
                          chke, qui excelle aux frontiè-        d’un an tentait une fois de plus de mesurer        dépossession qu’entraînent les avatars de la
                          res du fantastique. Révélée en        ce qui demeure (ou ce qui disparaît) sous la       virtualité, le metteur en scène se souvient
                          1999, avec «Suspicious» et «Un        surface d’évolutions incessantes. «Il y a          de vacances en compagnie d’une amie très
                          oiseau blanc dans le blizzard»,       10 000 ans environs, nous étions encore            versée dans les réseaux sociaux. «Quand je
                          cette artiste singulière du           des chasseurs-cueilleurs plus ou moins en          suis rentré, j’ai voulu raconter mon voyage
                          Michigan présentera «Eden             fusion avec la nature dans le ventre de la         à des amis, mais ils m’ont tout de suite ar-
                          Springs», une sociologie              forêt, avec, pour seule altérité, des végé-        rêté en me disant qu’ils savaient déjà
                          poétique de l’Amérique (Éd.           taux et des animaux. Aujourd’hui, nous             tout…»
                          Page à page). Établi dans le          sommes biologiquement presque pareils                  Dans ces nouveaux environnements
                          Mississippi, Michael Farris           mais la révolution numérique est passée            sommeille toujours un chasseur-cueilleur
                          Smith vient de sortir en poche        par là avec des smartphones qui sont               en nous. Mais les désirs se transforment.
                          son best-seller «Nulle part sur       comme des bouts de nous-mêmes et qui               Les frustrations également. La science
                          la terre» (Éd. 10/18) qui             nous aident à réfléchir. Personnellement,          ouvre d’immenses horizons, mais pas tous
                          confirmait son goût des               depuis que j’en ai un, je ne retiens plus          les possibles. Le rêve y survivra-t-il? «Titre à
                          sombres errances après «Une           aucun nom, car je sais que je peux les récu-       jamais provisoire» s’infiltre dans la
                          pluie sans fin». Le Californien       pérer ainsi.»                                      question. Boris Senff
                          Christian Kiefer, qui a cédé de            Guillaume Béguin, qui a fini par écrire le
                          justesse à Richard Russo le           texte définitif de cette nouvelle création, ne     Lausanne, Théâtre de Vidy
                          titre de Grand Prix de littéra-       vise pas la dénonciation de la technologie et      Jusqu’au sa 6 octobre.
                          ture américaine, exposera             de ses applications actuelles. Tout juste          Première ma 25 sept. (19 h 30).
                          «Les animaux» (Éd. Albin              cherche-t-il une distance critique avec des        Rens.: 021 619 45 45
                          Michel), saga où la sauvagerie        développements qui lui semblent inélucta-          www.vidy.ch
                          des hommes excède celle des
                          loups et des pumas de l’Idaho.
                          Plusieurs tables rondes,
                          ateliers ou lectures en musi-
                          que, séances de dédicace sont
                          prévus, ainsi que des joutes de
                          traduction, des concerts avec
                          The Company of Men, AZILE
                          ou The Shoeshine Boys, la
                          projection du film «Un homme
                          presque parfait», adapté du
                          roman de Richard Russo, et
                          même une course de bateaux
                          avec les auteurs.
                          C.LE

                                       «L’Amérique
                                       à Oron»
sso, fin chroniqueur de                Oron-la-Ville,
oyenne américaine,                     divers lieux
ettres de passage dans                 De je 27 à sa 29 sept.
week-end prochain.                     www.lameriqueaoron.ch
UM/DR
                                                                La femme robot de Guillaume Béguin interroge des désirs très humains,
                                                                malgré son insensibilité machinique. JULIE MASSON

                                                                                                                           En bref
aireur de l’enfance et du théâtre, disparaît                                                                               Stromae et fils
                                                                                                                           Carnet rose L’auteur-compositeur
                          Dominique     20 ans à peine qui déboule à Ge-        bien le répertoire classique dont          belge Stromae et sa compagne,
                          Catton,       nève pour des études au Techni-         Molière, Shakespeare et Marivaux           Coralie, sont devenus parents d’un
                          utopiste      que. Mauvaise pioche: il bifurque       sont les ambassadeurs, que les             garçon de 4,1 kilos dimanche.
                          qui sut       vers le théâtre, enchaîne les rôles,    contemporains Michel Viala, Co-            L’auteur de «Papaoutai» cherche
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
Florence Millioud Henriques

                                                                                                                                                                                            T
                                                                                                                                                                                                          out de suite, il y a l’odeur
                                                                                                                                                                                                          pour saisir les narines. De
                                                                                                                                                                                                          celles qu’on n’oublie pas, li-
                                                                                                                                                                              À propos du spectacle :     mite indéfinissable, quoique
                                                                                                                                                                                                          ouvertement industrielle et
                                                                                                                                                                                                          surtout si joyeusement ré-
                                                                                                                                                                              Titre à jamais gressive – pour la parenthèse, le marché
                                                                                                                                                                                             vient même d’en faire une fragrance à
                                                                                                                                                                              provisoire     vendre! Mais une fois cette senteur de
                                                                                                                                                                                             pâte à modeler réappropriée, c’est à une
                                                                                                                                                                              Guillaume Béguin
                                                                                                                                                                                             immersion dans son monde extraordinai-
                                                                                                                                                                                             rement inventif que le Mudac convie.
                                                                                                                                                                              24 heures, 28.09.2018
                                                                                                                                                                                             Voyageuse, la première exposition du
                                                                                                                                                                                             genre imaginée par le Gewerbemuseum
                                                                                                                                                                                             de Winterthur fait halte à Lausanne. Elle
                                                                                                                                                                                             aurait pu être 100% nostalgie, elle tra-
                                                                                                                                                                                             verse les âges et les pratiques artistiques,
                                                                                                                                                                                             effeuillant aussi les expressions. Classi-
                                                                                                                                                                                             ques ou plus subversives. Sculptées, fa-
                                                                                                                                                                                             çonnées, cinématographiques et même
                                                                                                                                                                                             photographiques.
                                                                                                                                                                                                 C’est que la drôle de matière en voit de
                                                                                                                                                                                             toutes les couleurs, au propre comme au
                                                                                                                                                                                             figuré! Et exception faite de quelques
                                                                                                                                                                                             mottes laissées à la créativité des visiteurs
                                                                                                                                                                                             – presque un passage obligé – l’exposition
                                                                                                                                                                                             la met en scène en résistante aussi polyva-

            La pâte à modeler
                                                                                                                                                                                             lente que contemporaine. À la fois trans-
                                                                                                                                                                                             formiste et contorsionniste pour les ci-
                                                                                                                                                                                             néastes comme pour les plasticiens lors-
                                                                                                                                                                                             qu’elle n’est pas matière à rire, à rêver, à
                                                                                                                                                                                             intriguer ou… tout simplement à cons-
                                                                                                                                                                                             truire. Par exemple, un bar. Ce «Café

            fait de la résistance
                                                                                                                                                                                             Deutschland international», installation
                                                                                                                                                                                             grandeur nature d’Henrik Jacob dans la-
                                                                                                                                                                                             quelle la pâte à modeler sert littéralement
                                                                                                                                                                                             la résistance d’une espèce en voie de dis-
                                                                                                                                                                                             parition menacée par la gentrification de
                                                                                                                                                                                             Berlin. Le plasticien monte et remonte à la
                                                                                                                                                                                             demande son capharnaüm de bouteilles,

  Au Mudac, la rentrée va par deux. L’institution raconte la drôle de matière dans
                                                                                                                                                                                             de verres et d’autres signes d’un temps
                                                                                                                                                                                             perdu dans une interprétation libre d’une
                                                                                                                                                                                             photo ancienne. La pâte est plaquée, bidi-
 une présentation et, dans une autre, l’histoire d’une révolution nommée Bauhaus                                                                                                             mensionnelle, sa malléabilité soudain
                                                                                                                                                                                             niée et les pixels sont remplacés par des

                                                                                                                                                               Repéré pour vous
Lesproblèmesdeliaison de «Titre à jamais provisoire»
                                       talgie. Ses difficultés à éprouver     qui a les faveurs de la société et de    quelques problèmes de diction,
                                                                                                                                                               Daniel Pennac rentre au musée
Critique                               une émotion dans un monde gou-         l’actualité politique (les polémi-       n’aident pas à clarifier cette ga-
À Vidy, Guillaume Béguin               verné par les algorithmes.             ques autour de la gestation pour         laxie qui crépite entre la forêt pro-   Quand ce farceur de Da-                          outre-tombe, Pennac
s’emmêle les pieds dans                   Les obsessions biologiques et le    autrui) traverse la pièce et cul-        fonde et l’automatisation absurde.      niel Pennac se pique                             perce sa gravité latente à
les circuits de sa création            chaos mental de son personnage         mine dans une scène d’obstétri-          Mention spéciale à la scénogra-         d’initier les mômes à l’art                      travers un conte. «Le
                                       de femme androïde, cherchant à         que au burlesque effrayant. Le be-       phie, ondulant entre ombres et          abstrait, les historiens de                      tour du ciel» s’attarde
Projet ambitieux que celui du met-     lutter contre son insensibilité pro-   soin d’amour de créatures aux-           lumières, végétation et cercueil-       l’art rangent leurs savan-                       sur l’autre côté du
teur en scène Guillaume Béguin et      grammée, sont probablement les         quelles manquent, si ce n’est des        miroir, ainsi qu’aux masques in-        tes théories. Car l’ex-ins-                      monde, là où mi-fille mi-
de sa dernière création, «Titre à      nôtres, mais le maelstrom de ses       nerfs pour sentir, des sentiments        quiétants, qui confèrent un ma-         tit muté écrivain, promu                         abeille, une rêveuse
jamais provisoire», présentée de-      pensées pas toujours bien connec-      pour ressentir, glace aussi dans         laise sensoriel à l’ensemble dont       au Renaudot pour «Cha-                           guette les instants fuga-
puis mardi dernier au Théâtre de       tées – un effet réussi d’«expres-      l’expression de psychés aliénées,        on ne sait si les incohérences cher-    grin d’école», chantre d’une édu-     ces. Entre les nuées tatouées de
Vidy. En cherchant à polariser des     sion-machine» – finit aussi par em-    réifiées.                                chent à traduire le non-sens des        cation publique révolutionnaire,      cocardes, le soleil pointe le but
positions radicalement éloignées –     porter sa pièce tripartite dans une        Mais Guillaume Béguin a mis          androïdes (merci le système d’ex-       bagarre pour la verve didactique      comme à la marelle où il faut sau-
celle de l’ancestral homo sapiens,     confusion houleuse. Il en émerge       beaucoup de jeu autour de ses li-        ploitation) que nous sommes en          et l’humour vulgarisateur. Le voir    ter dans les cases jusqu’au ciel. La
d’un côté, le robot, de l’autre – il   pourtant des séquences fortes, le      gnes de force, trop souvent              train de devenir. Boris Senff           au tableau face à douze pièces de     récompense: «Devenir votre pe-
espère dévoiler, dans un même          plus souvent des monologues, où        brouillées par l’excès de ce maté-                                               Miró (1893-1983). D’accord, pour      tite fille». C.LE
geste reliant un passé ancien et un    se construit un discours parasité      riau disparate. Il devient dès lors      Lausanne, Théâtre de Vidy               visionnaire, l’artiste barcelonais,
avenir proche, la condition de         de bugs et de délires.                 difficile de relier certains volets du   Jusqu’au sa 6 octobre.                  fils d’un orfèvre horloger, a toute   «Le tour du ciel»
l’être humain contemporain. Ses           Le besoin de transmettre, d’en-     spectacle. Un flottement occasion-       Rens.: 021 619 45 45.                   sa vie cultivé une âme enfantine      Miró et Daniel Pennac
déchirements entre perte et nos-       fanter selon un vecteur biologique     nel dans le jeu d’acteur ainsi que       www.vidy.ch                             en formes joyeuses. Dialoguant        Éd. Calmann-Lévy, 40 p. Dès 6 ans.

VCX
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
À propos du spectacle :

Titre à jamais
provisoire
Guillaume Béguin
Le Temps, 08.10.2018
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
Marie Pierre-Genecand
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
À propos du spectacle :

                                                                               Titre à jamais
                                                                               provisoire
                                                                               Guillaume Béguin
                                                                               RTS, 26.09.2018

https://www.rts.ch/play/radio/linvite-du-12h30/audio/linvite-du-12h30-guillaume-beguin-met-en-
scene-titre-a-jamais-provisoire?id=9854007&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da
REVUE DE PRESSE GUILLAUME BÉGUIN - TITRE À JAMAIS PROVISOIRE - Théâtre Vidy-Lausanne
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