Revue de Presse Juillet - Août 2015 - Label Origine France Garantie
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Les Echos 17 août 2015 Innothera renforce les mailles de ses bas de contention L'entreprise vosgienne augmente sa capacité de production. Depuis son implantation en 1999 à Nomexy, près d'Epinal (Vosges), la division textile médical du laboratoire Innothera n'a eu de cesse d'intégrer les étapes de production des dispositifs de compression veineuse, appelés couramment bas de contention. Cette intégration sera achevée cet automne avec la mise en service de machines de guipage (préparation de fils) dans un bâtiment de 2.400 mètres carrés en cours de construction. Ce qui vaut à l'entreprise de se voir décerner le label Origine France Garantie. De nouveaux métiers à tisser seront aussi installés pour répondre à la croissance, de l'ordre de 5 % par an, du marché français. Ce programme de 3,4 millions d'euros d'investissement conforte le site vosgien, qui emploie 344 salariés, travaillant en 4 équipes, pour produire 2 millions de paires par an, soit 20 % du marché. Un centre d'appels interne permet de réagir aux commandes des pharmaciens et orthopédistes, seuls distributeurs des bas de la marque Innothera. « Nous tenons à maîtriser les opérations de fabrication et de distribution pour garantir la qualité et la sécurité de nos produits, qui sont des dispositifs médicaux et à ce titre soumis au contrôle des autorités de santé », explique Arnaud Gobet, président du groupe. « Garantir la qualité » Ces exigences justifient sa volonté de ne pas délocaliser sa production, même si l'hypothèse a été un temps étudiée. « Les inconvénients dus à l'éloignement de notre centre de recherche et les contraintes liées à un marché réglementé, dont les prix de vente publics sont liés au taux de remboursement de la Sécurité sociale, obéraient le gain de coût de production obtenu par la délocalisation », poursuit Arnaud Gobet. La division textile médical du groupe réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 50 millions d'euros, exclusivement en France. Le groupe emploie 1.000 salariés, dont les deux tiers en France, répartis entre le siège social d'Arcueil (Val-‐de-‐Marne), l'usine de Nomexy et le laboratoire de production de médicaments de Chouzy-‐sur-‐Cisse (Loir-‐et-‐ Cher). Il a réalisé un chiffre d'affaires de 162 millions d'euros en 2014. Pascal Ambrosi 1
La Tribune 8 juillet 2015 EarSonics compte doubler son activité en 2016 Installée à Clapiers (34), EarSonics déménagera à Castries (34) à la fin du mois dans des locaux de 600 m2. Un préalable à la forte croissance anticipée en 2016 par la PME qui a reçu, par ailleurs, le label Origine France Garantie, le 8 juillet, des mains d'Yves Jégo. Yves Jégo, le député-‐maire de Montereau-‐Fault-‐Yonne (77), a officiellement remis mercredi 8 juillet le label "Origine France Garantie" à l'entreprise EarSonics, installée à Clapiers (34). Président fondateur de l'association Pro France (400 entreprises labellisées, représentant 1 500 gammes de produits), il est ainsi venu acter une labellisation que Franck Lopez et Hubert Rodier, cofondateurs d'EarSonics, ont obtenue en 2012. "Nous participons à la dynamique de ce label, indique Hubert Rodier. Nous pourrions acheter nos produits en Asie, mais nous préférons miser sur la qualité. La logique est même inversée, puisque ce label nous permet de vendre en Chine, où nous sommes marketés comme un produit de luxe." Protection phonique L'entreprise vend en Europe, en Asie, en Australie et aux États-‐Unis des casques audio qui isolent de l'environnement extérieur, procurant aux amateurs de musique une qualité de son très haut de gamme. Ils constituent également un outil de travail pour les ingénieurs du son. EarSonics se développe par ailleurs dans le secteur de la protection phonique. "Le contexte est favorable, dit Hubert Rodier. Le législateur impose depuis 2006 aux employeurs de prendre les dispositions nécessaires pour ne pas exposer ses employés au bruit, et les inspecteurs du travail font des contrôles plus fréquents à ce sujet." EarSonics vient de signer un contrat avec Vinci, qui loue auprès de la PME des Earpad Control, un protecteur auditif qui mesure l'intensité du bruit à l'intérieur de l'oreille et régule les sons agressifs. 2
L'entreprise produit également pour la marque Quiès des protecteurs phoniques vendus en pharmacie. Nouveaux locaux à Castries Incubée depuis sept ans à Cap Alpha, la société a investi 1 M€ (avec la participation du Feder, de la Région et du Département à hauteur de 15%) pour construire ses nouveaux locaux (600 m2) à Castries (34), qu'elle occupera à partir de la fin du mois de juillet 2015. "Nous sommes actuellement 14 dans l'entreprise, détaille Hubert Rodier. Nous devrions être une vingtaine d'ici la fin de l'année, puis une trentaine en 2016. Nous recrutons à la fois pour le commercial et la production." EarSonics devrait terminer l'année 2015 avec un chiffre d'affaires de 1,6 M€, en croissance de 18,5% par rapport à 2014. La société compte doubler son activité en 2016, anticipant un chiffre d'affaires compris entre 2,4 et 3 M€. Rémy Martino 3
L’Usine Digitale (web) 6 juillet 2015 "Le numérique et la 3D sont un nouveau monde pour l'optique", reconnaît Yves Guénin, secrétaire général d’Optic 2000 Numéro un des réseaux d’opticiens en France, la coopérative Optic 2000 n’entend pas se laisser dépasser par l’arrivée de barbares du numérique comme le médiatique Sensee. Rencontre avec Yves Guénin, son secrétaire général. Comment vous adaptez-‐vous à la révolution numérique ? Le numérique et la 3D constituent un nouveau monde pour le secteur de l’optique. Il y a des places à prendre. Nous sommes leaders. Il faut que nous les prenions. Aujourd'hui, dans nos magasins, nos clients peuvent, grâce à des écrans et tablettes dotés d’outils de visagisme – également disponibles sur notre site internet – tester couleurs, formes et montures. En mars, nous avons également lancé une appli smartphone pour conseiller les lunettes les plus adaptées au visage. Quel est l’impact d’Internet sur vos ventes ? Avec 3 millions de visiteurs l’an dernier et 10 000 transactions, nous avons le site le plus vu de la profession. Mais, concernant les équipements optiques, il ne permet que la réservation de lunettes. Faire 2% de ventes en plus ne nous intéresse pas, nous voulons faire du sérieux et du professionnel ! Notre site oblige à passer dans le magasin le plus proche afin de récupérer la monture bien positionnée et de vérifier avec les opticiens que le choix des lunettes est bien adapté. Vous vous opposez donc à Sensee, qui bouleverse le marché ? Sensee vend principalement des lentilles et quelques lunettes par mois ! On ne peut pas se passer de l’opticien, qui est un professionnel de santé et pas seulement un marchand de lunettes. La vente sur Internet représente seulement 1% du marché de l’optique en France. Elle ne dépasse pas les 4% aux Etats-‐Unis où les magasins sont plus éloignés des domiciles. Or 85% des Français disposent d’un magasin Optic 2000 à moins de quinze minutes en voiture de chez eux. 4
Quel impact aura selon vous la nouvelle loi, qui limite le remboursement des lunettes à une paire tous les deux ans ? Les opticiens qui vendent peu de lunettes seront tentés de faire monter artificiellement les prix de vente, les clients s’en détourneront. Il y aura des morts... Mais ce ne sera pas notre cas. Car avec nos enseignes Optic 2000 et Lissac, nous disposons d’un réseau de près de 2000 magasins sur les 12 000 que compte le marché français? En outre, le magasin moyen Optic 2000 réalise un chiffre d’affaires supérieur de 198 000 euros au magasin moyen du marché. L’impression 3D est-‐elle déjà une réalité pour vous ? Lissac propose désormais des lunettes sur mesure via la réalisation d’une monture prototype imprimée en 3D au sein de notre atelier, à partir d’un logiciel enregistrant les contours du visage. Cela répond à des demandes atypiques – pour des enfants ou des personnes victimes d’un accident – ou de confort, voire des demandes d’originalité. Chaque client est unique. On nous a même demandé des clés USB au bout de montures ! Le numérique est idéal pour faire du personnalisable. On peut avoir des montures sur mesure à partir de 375 euros. Nous avons l’objectif de proposer le même service chez Optic 2000, mais pas dès cette année. Le prix des lunettes est régulièrement critiqué en France : il serait notamment gonflé par le quasi-‐ monopole d’Essilor… Nous travaillons avec tous les grands verriers : Essilor et sa filiale BBGR, Zeiss… Il ne faut pas qu’il y ait de monopole, mais il faut veiller à la qualité des verres produits. Avec la présence historique d’Essilor, en France, le taux de verres progressifs est plus élevé que dans les autres pays européens, de l’ordre de 35-‐36%, c’est pourquoi les lunettes sont mécaniquement plus chères car on compare un nombre global d’équipements en mélangeant verres unifocaux et verres progressifs. Comment soutenez-‐vous l’industrie française ? 21% de nos lunettes vendues sont d’Origine France Garantie. Avec 30 à 40% de ses commandes, nous sommes le premier client de l’industrie lunettière jurassienne, qui ne représente que 0,1% de la lunetterie dans le monde. Nous voulons promouvoir un cercle vertueux. A Clamart, nous réalisons nous-‐même l’assemblage de nos lunettes dans nos ateliers afin de garantir la qualité de notre service. Mais nous ne deviendrons jamais des industriels. Chacun son métier et je ne vois pas comment je pourrai avoir un retour sur investissement en m’équipant d’une machine à 10 millions d’euros pour fabriquer la dernière innovation technologique en terme de verre ! En décembre, Optic 2000 a été condamné à verser 30 millions d'euros de dommages et intérêts à Optical Center, qui accusait certains de vos magasins de fraude sur les factures clients… Nous nous sommes placés en procédure de sauvegarde, dont nous allons sortir prochainement, afin de ne pas régler ce montant. Nous avons fait appel de cette décision, nous pensons avoir 95% de chance de gagner ! Nous n’avons d’ailleurs enregistré aucun départ d’opticien. Nos opticiens sont honnêtes et notre logiciel a une traçabilité réelle. Il y a quelques années, nous avions mis dehors tous les magasins qui n’avaient pas voulu s’en équiper et avons instauré un comité de déontologie. Aucun de nos concurrents n’a pris ces deux mesures. Gaëlle Fleitour 5
AFP 17 août 2015 Céramique: cette entreprise bourguignonne qui surfe sur le "made in France" Le fabricant de céramique culinaire Emile Henry, dont les origines remontent à 1850, a trouvé un second souffle grâce à l'export, où il écoule désormais 80% de sa production en capitalisant sur l'attractivité de la gastronomie française. Plus encore que le "made in France", cette société bourguignonne de 200 salariés entend jouer la carte du "100% Marcigny", son village d'origine de 2.000 âmes au coeur du Brionnais (Saône-‐et-‐ Loire). "J'y tiens dur comme fer ! Il n'y a qu'en produisant en France que je peux dessiner une pièce et l'avoir quatre jours après", estime le patron Jean-‐Baptiste Henry, ingénieur centralien de 37 ans, qui a succédé à son père en 2012. Car la tradition au sein de cette entreprise familiale, transmise de père en fils depuis six générations, veut que ce soient les dirigeants successifs qui dessinent les produits, en prenant en compte "l'historique de la marque, les dimensions, le contexte du marché". 6
Innover avec ce matériau, connu depuis des millénaires, relève pourtant du défi car on se heurte aux "problèmes d'épaisseur et d'angles", fait remarquer le trentenaire au caractère réservé. Les prototypes sont ensuite sculptés à la main et les moules fabriqués sur place. Six à sept nouveautés sont créées chaque année. Dans l'usine, la "barbotine", mélange d'argile, de sable et d'eau, dont la composition est un secret farouchement gardé, est injectée dans les moules accolés les uns aux autres sur plusieurs mètres. Une fois le séchage effectué, chaque mouleur tamponne une à une les pièces qu'il a fabriquées à l'aide de son insigne métallique, accroché à son poignet. L'un d'eux, Michel Berger, 57 ans, se considère comme un "artisan". "Il faut bien calculer tous ses gestes", ajoute le salarié, entré dans l'entreprise en 1980. Après l'émaillage, destiné à colorer et étanchéifier les plats, ceux-‐ci entrent dans un "four tunnel" de 60 mètres de long pour plusieurs heures de cuisson, étape où les aléas sont importants. "Parfait, en céramique, on ne sait pas ce que c'est", lance M. Henry. 3,5 millions de pièces sont produites par an. -‐ "30 millions de foyers" -‐ Liée à l'image de la gastronomie, la marque a construit son succès grâce aux plats à four et aux plats à tarte, notamment ceux en forme de corolle fabriqués depuis 1911, qui ont conquis "30 millions de foyers" à travers le monde. En revanche, les produits liés aux arts de la table ont été peu à peu abandonnés. 80% de la production est envoyée à l'export et distribuée dans plus de 65 pays -‐ 25% en Amérique du Nord, 30% en Europe et Russie et 15% en Asie -‐, selon l'entreprise. C'est d'ailleurs en raison du développement de ses exportations que l'entreprise, qui a longtemps commercialisé ses produits sous la marque "La Bourguignonne", a adopté en 1982, le nom de celui qui dirigea la société dans l'entre-‐deux guerres, Emile Henry, plus facilement prononçable pour les anglophones. Labellisé "Entreprise du patrimoine vivant" et "Origine France Garantie", Emile Henry estime que l'estampillage "made in France" suffit pour séduire à l'étranger, notamment au Japon. Mais s'il est fier de son "made in France", pas question pour M. Henry de "culpabiliser les gens" qui n'achèteraient pas français. Dépêche reprise sur : Le Point, La Croix, La Provence, La Dépêche, 20minutes, TV5 Monde, France 24, L’Express, Libération, Le Populaire, Finances.net, L’Yonne Républicaine, Le Berry, L’Echo Républicain, Le Journal du Centre, La République du Centre, La Voix du Nord, La Montagne, La Voix Eco, RTL.be, 5minutes.rtl.lu. 7
Le Journal du Centre 1 juillet 2015 Look met en avant son label Origine France Garantie Ancrage. Fierté. Inventeur et leader mondial de la pédale automatique route, Look conçoit, développe, assemble et teste 100 % de ses pédales en France. Un million de pédales sont ainsi fabriquées tous les ans dans l'usine de Nevers (194 emplois). Cette implantation et cette fidélité au territoire français ont été reconnues par le label Origine France Garantie. Une nouvelle que Dominique Bergin, président de Look, avait annoncée au Journal du Centre , en mars dernier, et que Look a largement diffusée, hier, dans un communiqué qui valorise cet ancrage, en plein retour en grâce du made in France : « Nous sommes très fiers d'avoir obtenu le label. Look a toujours mis un point d'honneur à maintenir son activité sur le territoire qui l'a vu naître. Ce label est le marqueur de notre engagement à maintenir et développer notre production en France au moment où nos concurrents sous-‐traitent principalement en Asie. » 9
Le Journal du Centre 10 juillet 2015 Le groupe Charlois créée un laboratoire et une tonnellerie dans son berceau historique, à Murlin Le groupe vient d'obtenir le label Origine France Garantie Le groupe est le premier tonnelier à obtenir le label Origine France Garantie, pour ses barriques produites dans l'Hexagone en chêne français. Une certification qui s'inscrit dans la démarche de qualité de ce géant de la tonnellerie, et va lui permettre de revendiquer encore plus son savoir-‐faire français : « Le chêne français reste inégalé pour la vinification et l'élevage des vins, par rapport aux chênes d'Europe de l'est ou des États-‐Unis », assure Claude Jouot. Une vraie valeur ajoutée que Charlois entend promouvoir auprès de ses clients dans le monde, lui qui commercialise 71 % de ses barriques à l'international : États-‐Unis en majeure partie, mais aussi Amérique du sud, Australie, Nouvelle Zélande, Afrique du sud et Europe. Sans compter le marché de la Chine, né il y a cinq ans, et voué à se développer. La certification a été délivrée par le bureau Veritas après un audit de contrôle réalisé en décembre 2013. Le label apparaîtra sur tous les documents de communication du groupe. Label. C'est la garantie, pour l'acheteur, que le produit a été fabriqué en France. Pour l'obtenir, le produit doit prendre ses caractéristiques majeures en France et au moins 50 % de son prix de revient sont acquis en France. les projets s'enchaînent, pour le deuxième fabricant français de tonneaux, fûts et barriques. Après plusieurs rachats, ces dernières années, Charlois se développe encore. Cette fois, il se dote, à Murlin, son berceau historique, d'un centre de recherche et développement et d'une tonnellerie très haut de gamme, pour séries limitées. L'investissement global est chiffré à 2,5 millions d'euros. Le nouveau laboratoire, dont les travaux, qui doivent durer un an, ont débuté, s'étendra sur 600 m². Il emploiera sept ingénieurs et techniciens. Leur mission ? Imaginer de nouveaux produits : forme, contenance, méthode de fabrication, choix du bois. Rien n'est laissé au hasard. Il s'agit par exemple d'améliorer la surface de contact du vin et du bois pour la vinification. « Notre laboratoire était jusqu'à présent situé à Mâcon », explique la directrice de communication du groupe, Claude Jouot. « Il était trop excentré par rapport au siège de Charlois et cela posait des problèmes pour le développement commercial. La volonté du Pdg, Sylvain Charlois, c'est de le rapprocher du siège nivernais, ce qui permettra de faire découvrir le travail du laboratoire à nos clients qui visitent le site de Murlin. Une partie des salariés de Saône-‐et-‐Loire a choisi de venir dans la Nièvre et environ cinq embauches supplémentaires sont prévues. Nous n'avons pas encore lancé les recrutements. On rapproche ce laboratoire pour développer encore l'activité, ce qui pourrait déboucher sur d'autres embauches dans quelques années ». 10
Quant à la tonnellerie haut de gamme, elle est en cours d'aménagement dans un bâtiment XVIII e , à la fois rénové et agrandi. Cette installation produira seulement quelques unités par jour, et non une centaine comme ailleurs. « L'idée, c'est de tirer vers le haut la tonnellerie. Il pourra s'agir, par exemple, d'une cuvée spéciale de vin de Sancerre ». Un meilleur ouvrier de France sera recruté. Une ou deux personnes supplémentaires travailleront à ses côtés. La structure doit ouvrir au 1 er semestre 2016. Groupe. Il compte 4 tonnelleries (Berthomieu/Ermitage dans la Nièvre, Leroi en Charente, Saury en Corrèze, Charlois Cooperage aux USA), 2 merranderies (Nièvre), une cuverie/foudrerie (Charente), 2 exploitations forestières (Maison Charlois et Malviche, Nièvre), 1 scierie (Malviche, Nièvre), et 1 laboratoire (Saône-‐et-‐Loire). Ariane Bouhours 11
La Nouvelle République 6 juillet 2015 COURLAY Des chemises sur mesure made in France Hervé Tetard, patron de C2S qui fournit déjà 80 % du marché français en chemises sur mesure, est partenaire de MR, boutique installée à New York. Il leur vend déjà 3.000 chemises labellisées Origine France Garantie, par an. L'objectif pour 2020 est à 20.000 chemises exportées, MR développant ses boutiques sur tout le continent. « L'ambassade, la visite du bateau, l'Hermione et son aura, les réseaux sur place… nous gagnons cinq ans de travail en deux jours ! », affirme-‐t-‐il. 12
Courrier de l’Ouest 7 juillet 2015 Repères Label « Origine France Garantie » C'est « une fierté » pour Réjane Texier, Sandrine Lucet et Barbara Texier. Les trois responsables de l'entreprise gâtinaise affichent sur le site internet de Bleu marine design le logo bleu barré du drapeau tricolore, intitulé « Origine France Garantie ». Elles ont obtenu la distinction, qui nécessite un audit annuel, il y a maintenant deux ans. Lancé en 2011, le label Origine France Garantie a pour objectif d'une part de donner aux consommateurs une information claire sur l'origine d'un produit et, d'autre part, de permettre aux entreprises qui font cette démarche de certification de valoriser leur production. Manteaux, vestes, boléros, robes, pantalons, tenues de cérémonie... la styliste Barbara Texier crée une vaste gamme de vêtements de prêt-‐à-‐porter féminin. « Ce sont des produits classiques, intemporels et durables. Pas de vêtements jetables ici ! », indiquent les représentantes de Bleu marine design. L'une d'elles se plaît d'ailleurs à raconter l'histoire d'une cliente « fidèle », qui continue de porter une veste achetée à Thénezay... il y a 22 ans ! « Quand les gens connaissent nos produits, ils reviennent », glisse Réjane Texier. Créations, services rendus aux clients, communication... les entrepreneuses ne négligent aucun détail. « Des projets ? Continuer de faire augmenter notre chiffre d'affaires, fidéliser de nouveaux clients, nous faire connaître et rester à Thénezay ! » 13
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