Rôle des chercheurs italiens dans les progrès de nos connaissances sur le paludisme
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Rôle des chercheurs
italiens dans les progrès
de nos connaissances sur
le paludisme
Prof. Francesco Castelli
Professeur de Maladies Infectieuses
Université de Brescia (Italie)
President, Medicus Mundi Italie
Dr Alessandro Pini
Institut de Maladies Infectieuses et Tropicales
Université de Brescia (Italie)
Séance conjointe SPE-SIMET, Paris, 21 avril 2008
Plan de la présentation
1/ Le paludisme en Italie dans l’antiquité
2/ Le XVIII siècle
- F. Torti
- G.M. Lancisi
- G. Rasori
3/ Le XIX siècle
- C. Golgi
- E. Marchiafava
- A. Bignami
- G. Bastianelli
- A. Celli
4/ Le XX siècle
- G. Raffaele
- A. Missiroli
- M. Coluzzi
Le paludisme en Italie Elle fut introduite entre le VIIe et le VIe siècle av. J.-C. par des populations marines de l’Asie Mineure, en comportant la decadence des nombreuses populations italiques
Avec la décadence de l’Empire Romian
Dans l’antiquité, Rome ne fut jamais
frappée par le paludisme grâce à la
mise en oeuvre de systèmes de
drainage et aux acqueducs
Sur le mont Palatin fut erigé un temple
dedié à la Déesse Febris Magna.
Dans les traités d’architecture on
commença à tenir compte des
problèmes provoqués par la maladie
Les invasions barbares entraînèrent une
augmentation du phénomène palustre.
Ceci est dû à l’abandon des terrains
cultivés qui deviennent à nouveau
l’habitat ideal à la prolifération du
moustique Anopheles.
Les mêmes barbares subirent les
conséquences du paludisme. Alaric, roi
des Wisigoths, mourut du paludisme
après avoir conquis Rome en 410
Le XVe siècle contribue à une série de
progrès dans tous les domaines, en
particulier les conditions de vie
LA RENAISSANCE
s’améliorent, l’agriculture connait
d’importants progrès et les terrains
abandonnés pendant des siècles sont
assainis (moines Benedetins) et par la suite
cultivés. Tout ceci conduisit à une
diminution du paludisme (malaria).
Le terme malaria dérive de “mal aere”
Mentionné en 1404 par le vénitien Marco
Cornaro.
Le paludisme en Italie à la fin du XIXe siècle “È che la malaria v’entra nelle ossa col pane che mangiate, e se aprite bocca per parlare, mentre camminate lungo le strade soffocanti di polvere e di sole, e vi sentite mancar le ginocchia, o vi accasciate sul basto della mula che va all’ambio, colla testa bassa …” “…. spopolate, e li inchioda dinanzi agli usci delle case scalcinate dal sole, tremanti di febbre sotto il pastrano, e con tutte le coperte del letto sulle spalle.” “C’ est que le paludisme entre dans les os avec le pain que vous mangez, et si vous ouvrez la bouche pour parler, pendant que vous marchez le long des routes suffocant de poussière et de soleil, et vous ne sentez plus vos genoux…….. “… dépeuplée, et les cloue devant les sorties des maisons …tremblant de fièvre sous le pardessus, et Giovanni Verga, Novelle Rusticane, 1883 . avec toute la couverture sur les épaules”
Plan de la présentation
1/ Le paludisme en Italie dans l’antiquité
2/ Le XVIIIe siècle
- F. Torti
- G.M. Lancis
- G. Rasori
3/ Le XIXe siècle
- C. Golgi
- E. Marchiafava
- A. Bignami
- G. Bastianelli
- A. Celli
4/ Le XXe siècle
- G. Raffaele
- A. Missiroli
- M. Coluzzi
Utilisation de la quinine
Année 1712
Francesco Torti fut en
mesure de persuader la
communauté scientifique
européenne de l’efficacité de la
quinine que, grâce à son livre
“La cortex péruvienne”,
devint parti du standard de la
médecine européenne.
Saul Jarcho NEJM, 2004; 333: 723
Lancisi 1717:
Attribue la fièvre
des marais à un
poison transmis par
les moustiques…
Il nota que la nature
nocive des
moustiques est le
résultat d’un liquide
vénéneux injecté à
travers une morsureLa théorie parasitaire (Giovanni Rasori, 1766 - 1837 ) à la fin du XVIIIe siècle: “Per molti anni io ho avuto l’opinione che le febbre intermittenti fossero prodotte da parassiti che rinnovano il parossismo a seguito della loro replicazione che si verifica più o meno rapidamente in base alle differenti specie” “Depuis plusieurs années, mon opinion est que les fièvres intermittentes sont dûes aux parasites qui renouvellent le paroxisme suite à leur multiplication qui se vérifie plus ou moins rapidement selon les différentes espèces”
Plan de la présentation
1/ Le paludisme en Italie dans l’antiquité
2/ Le XVIIIe siècle
- F. Torti
- G.M. Lancisi
- G. Rasori
3/ Le XIXe siècle
- C. Golgi
- E. Marchiafava
- A. Bignami
- G. Bastianelli
- A. Celli
4/ Le XXe siècle
- G. Raffaele
- A. Missiroli
- M. ColuzziOrigine bacillaire du paludisme
En 1879, Edwin Klebs
et Corrado Tommasi
Crudeli font
l’hypothèse que le
paludisme a une
nature bacillaire
(Bacillus malariae).
Pour quelques années
c’est la théorie la plus
accréditée au niveau
international.
Edwin Klebs Corrado Tommasi-Crudeli
Parassitologia vol. 41 N° 1-3 settembre 1999La découverte de Laveran
(Constantine, Algerie, 1880)
“Le 6 novembre 1880, j’examinais le
sang d’ un malade en traitement pour
la fièvre intermittente à l’Hôpital
militaire de Constantine, lorsque... je
constatai pour la première fois
l’existence de filaments mobiles qui
adhéraient aux corps pigmentés et dont
la nature animée n’ était pas douteuse.
J’eus à ce moment même l’intuition que
j’étais en présence des véritable
microbes du paludismeLaveran écrit… (Oscillaria malariae)
Corps 1:
éléments cylindriques effilés à leurs
extrémités, le plus souvent incurvés en
croissant, pigmentés vers la partie
moyenne.
Corps 2 :.
Sphérique ; tantôt libres dans le sérum,
tantôt accolés à des hématies.
... sur les bords ... des filaments mobiles
qui s’ agitent avec une grande vivacité.
Corps 3 :
Petites masses de matière hyaline
renfermant des grains pigmentésLaveran et les malariologistes
romains Marchiafava et Celli
1882 – Laveran illustre ses découvertes
à Marchiafava et à Celli, qui
disposaient
Echantillons colorés de microscopes
au bleu de méthylène: à huile.
E. Marchiafava
Toutefois les malariologistes romains
hésitèrent à accepter la découverte de
Laveran et interprétèrent au début les
corps de Laveran comme des globules
A. Celli
rouges dégénérés.
Parassitologia vol. 41 N° 1-3 settembre 1999Echantillons colorés au bleu de méthylène:
-... les corps de type 2 observés par
Laveran étaient des entités granuleuses
dont les caractères s’apparentaient aux
bactéries.
Echantillons colorés au bleu de méthylène: E. Marchiafava
-... cette remarque faisait en sorte que les
corps 3 observés par Laveran étaient
considérés comme une forme régressive
des erythrocytes induite par le supposé
A. Celli
agent bactérien
Dobson, Parassitologia, 1999 vol. 41Laveran et les malariologistes
romains Marchiafava et Celli
1884-85
Echantillons – Marchiafava
colorés et Celli,
au bleu de méthylène: en
E. Marchiafava
observant échantillons à frais,
reconnaissent en suite la vraie nature
protozoaire des corps de Laveran
A. Celli
Dobson, Parassitologia, 1999 vol. 41Le “plasmodium” de Marchiafava et Celli
“ se développe comme une petite amibe à
l’intérieur des globules rouges, se nourrissant de
leur hémoglobine qu’ il transforme en pigment
noir et qui, ayant atteint un certain volume,
Echantillons colorés
ayant arrêtés lesau bleu de méthylène:
mouvements améboïdes, se E. Marchiafava
divise en corpuscules fins, qui envahissent les
autres globules rouges”
Ils démontrèrent aussi que le parasite du
paludisme était à considérer comme un protozoo A. Celli
et ils lui donnèrent le nom de Plasmodium. Parassiti, microbi e contagiMarchiafava, Celli et la haemozoine
Ils interprétèrent mieux l’origine du
pigment qui n’ était plus considéré
comme une composante structurale mais
comme le résultat de la conversion de
l’hémoglobine
Echantillons colorés aupar
bleule
deparasite.
méthylène: E. Marchiafava
Le pigment, avec les résidus des corps
des globules rouges et des parasites
étaient remplacés par l’ activité
A. Celli
fagocytaire des granulocytes neutrophiles
et surtout des histiocytes. Parassitologia vol. 41 N° 1-3 settembre 1999C. Golgi
La découverte du cycle de P. malariae
1 - Golgi a décrit, en premier, le cycle du
Plasmodium (Plasmodium malariae)
chez l’homme en 1885, en ouvrant le
C. Golgi
chemin aux futures recherches sur
les parasites du paludisme.
Lettre de Golgi à E. Marchiafava et A. Celli, presentée
à l’Accademia di Medicina de Turin le 15/11/1885Golgi et le paludisme tierce
2 - Golgi suggère que le parasite du
paludisme tierce est différent du
parasite du paludisme quarte C. Golgi
“Riguardo alla terzana si può anzi dire, a priori,
che il parassita rappresentante l’infezione
malarica deve avere un ciclo di sviluppo diverso
da quello della quartana e sue combinazioni”…
Communiqué au Meeting de la Societé de
Médécine de Pavie la 5 juin 1886Golgi et la parasitémie
3 - Golgi suggère que le nombre des
parasites dans le sang corrèle
avec la gravité de l’accès
palustre C. Golgi
“Circa le relazioni verosimilmente esistenti fra la
quantità degli organismi rappresentanti la infezione
malarica e l’intensità della febbre, in generale, io ho
trovato un rapporto diretto, vale a dire, quanto
maggiore era la quantità di detti organismi, tanto più
forti erano gli accessi”
Lettre de Golgi à E. Marchiafava et A. Celli, presentée
à l’Accademia di Medicina de Turin le 15/11/1885L’action de la quinine dépend de
l’horaire de la prise
4 - Golgi suggère que l’efficacité de la
quinine dépend de l’horaire de sa prise
par rapport aux stades de
l’hématozoaire et de la fréquence de
C. Golgi
son administration
”I parassiti malarici sentono in misura molto diversa l’azione della
chinina a seconda dello stadio di sviluppo in cui si trovano; e
precisamente essi sentono tale azione con rapidità ed
intensità decrescenti come segue:
1) sulle forme più giovani derivanti dal processo di
segmentazione e sporulazione
2) sulle forme di sviluppo più avanzato, anzi prossime alla
maturazione
3) sulle forme giovani, che già hanno invaso i globuli rossi”
Gazxzetta Medica di Pavia, anni I, n. 1, 2, 4 e 5Bacillus malariae: la controverse
entre C. Golgi et C. Tommasi-Crudeli
”Finalmente il già famoso lavoro, preannunciato
alla Accademia dei Lincei fino dal 4 aprile 1886,
fatto argomento di un nuovo preannuncio il 5
dicembre dello stesso anno, ancora una volta
preannunciato da Cohn nel giugno 1887, è
C. Golgi
comparso nell’aprile di quest’anno (1888)”
“Finalement le fammeux travail, proclamé à
l’Accademia dei Lincei le 4 Avril 1886, fait
argument d’ une nouvelle introduction le 5
décembre de la même année, encore une fois
introduit par Cohn en Juin 1887, est apparu en
avril de cette même année (1888)”
Archivio per le Scienze Cliniche, 1889; 13Marchiafava, Celli et le Plasmodium falciparum
1892 – Marchiafava, Bignami et Celli
déduisent que les deux formes
décrites par Golgi étaient différentes
d’une troisième espèce, la plus
E. Marchiafava
léthale (Plasmodium falciparum),
don’t le cycle est decrit par eux
A. Celli
Parassitologia vol. 41 N° 1-3 settembre 1999Laveran est reluctant à accepter ces
découvertes de l’ école italienne. En effet,
il écrit:
"Les différences morphologique s qui ont été
signalées entre les parassites de la tierce et
ceux de la quarte ne me paraissent pas
suffisantes pour justifier la création de deux
espèces distinctes ”
Et encore:
“l’ existence d’ une espèce d’ hématozoaire
A. Laveran
particulière au paludisme intertropical ne peut
pas se défendre ”.
Laveran, Traité de Paludisme, 1907La théorie du moustique (1886)
Découverte de la maladie texanne
Découverte de la transmission de la filariose
Antécédents (Manson)
Hypothèse de P. Manson et al. Hypothèse de A. Bignami:
Le moustique en mourant contamine les eaux L’homme s’infecte suite à la
et l’ homme s’ infecte en buvant ces eaux. piqure du moustique.
Parassitologia vol. 41 N° 1-3 settembre 1999Ronald Ross
Le scoperte di R. Ross sulla trasmissione della
Malaria negli uccelli: il malaria day del 1897
20 aout 1897: “Mosquito Day”
Il vit un parasite pigmenté de la malaria
se déveloper dans la paroi de l’estomac
d’un moustique “daplled-winged”, qui
s’était nourri du sang d’un patient
affecté de malaria 4 jours auparavantRonald Ross
Juillet 1898
Il démontra le cycle biologique
complet de la malaria aviaire,
mais ne classifie pas le moustique
responsableSelon Grassi, après les études de
1 - confirmer l’ hypothèse que le paludisme
Ross, le débat est encore ouvert
humain est trasmis à travers les moustiques;
2 - identifier les espèces de vecteurs du
paludisme humain;
3 - démontrer le cycle du plasmodium
humain
4 - déterminer si le parasite peut se
reproduire seulement chez les moustiques ou
aussi chez d’autres insects ou dans l’
environnement
5 - montrer la compatibilité des nouvelles
découvertes avec l’ épidémiologie du
paludismeGrassi et ses recherches: 1. Méthode de comparaison et d’exclusion 2. Voir si dans les moustiques des lieux G.B. Grassi impaludés on trouve des amphyontes en voie de développement. 3. Faire piquer des personnes saines par des moustiques d’une seule espèce. B. Grassi. Note storiche sul modo di trasmissione della malaria umana paragrafo IV Atti della Accademia Nazionale dei Licei.
Grassi et ses recherches:
1) ..”.mi ha servito da indizio l’averli trovati
comunissimi nei luoghi malarici
e non averli trovati in luoghi sani.
G.B. Grassi
2) Che già nella prima nota erano dichiarati
innocui quei Culex tipo pipiens che il Ross
aveva incriminato come propagatore della
terzana, avendolo trovato comunissimo nei
luoghi sani ed assenti in luoghi malarici.”
B. Grassi. Note storiche sul modo di trasmissione della
malaria umana paragrafo IV Atti della Accademia Nazionale dei Licei.Grassi et ses recherches:
Les moustiques soupçonnés sont:
C. penicillaris
C. malariae
A. claviger G.B. Grassi
Ross et Koch n’aboutirent à aucun résultat
définitif parce qu’ils utilisaient tout moustique
et ils ne savaient interpréter correctement les
résultats négatifs qui auraient pu dépendre
soit d’une expérimentation mal conçue soit de
l’utilisation d’un moustique inapproprié
B. Grassi. Note storiche sul modo di trasmissione della
malaria umana paragrafo IV Atti della Accademia Nazionale dei Licei.Grassi et ses recherches:
Après avoir pris des moustiques que l’on pensait
capables de transmettre le paludisme, Grassi,
Marchiafava et Celli les libérèrent dans la chambre
G.B. Grassi
d’ Abele Sola: malade depuis six ans interné à l’
Hôpital Santo Spirito sans jamais avoir eu le
paludisme, attrape la maladie.
Le premier novembre 1898 ils portérent à l’
Accademia dei Lincei la première expérience
réussite sur la trasmission humaine du paludisme
“…Per solo effetto delle punture dell’A.claviger in un
uomo certamente non malarico
ottenemmo una terzana primaverile”Grassi et ses recherches:
17 novembre 1899:
G.B. Grassi
Grassi confirme la présence du zygote
du Plasmodio dans l’estomac d’un
Anophele et démontre comme une
seule piqure du moustique suffit à
infecter une personne
B. Grassi. Note storiche sul modo di trasmissione della
malaria umana paragrafo IV Atti della Accademia Nazionale dei Licei.Ronald Ross (1902) “For his work on malaria, by which he has shown how it enters the organism and thereby has laid the foundation for successful research on this disease and methods of combating it“
Foreword “No one who has read this review of Grassi’s work could dispute his enormous contribution to malariology. A more enlightened Committee would, perhaps, have included both Grassi and Manson as recipients of the Nobel Prize that was awarded to Ross alone in 1902” D.A. Warrell President Royal Society of Tropical Medicine & Hygiene
Camillo Golgi (1906) "in recognition of their work on the structure of the nervous system"
Alphonse Laveran (1907) “In recognition of his work on the role played by protozoa in causing diseases"
Plan de la présentation
1/ Le paludisme en Italie dans l’antiquité
2/ Le XVIIIe siècle
- F. Torti
- G. Rasori
- G.M. Lancisi
3/ Le XIXe siècle
- C. Golgi
- E. Marchiafava
- A. Bignami
- G. Bastianelli
- A. Celli
4/ Le XXe siècle
- G. Raffaele
- A. Missiroli
- M. Coluzzi1934 Raffaele
Giulio Raffaele observe dans un
La decouverte du
chardonneret le parasite du paludisme
cycle exo-
erythrocytaire du aviaire: le Plasmodium elongatum.
paludisme aviaire: Il remarque qu’à côté d’un cycle
schizogénique endo-erythrocytaire était
aussi présent un cycle schizogénique exo-
erythrocytaire dans les organes internes
moelle osseuse, foie, rate, poumons.
Raffaele soutient qu’ il s’agissait de cellules
du système réticulo-endoteliale.
L’ OPERA FONDAMENALE DI GIULIO RAFFAELE :
La scoperta del ciclio esoeritrocitario del parassita malaricoEn 1948 Shortt, Garnham et
collaborateurs démontrèrent
le cycle exo-erythrocytaire
chez l’homme mais aussi que
cela se verifie seulement et
La découverte du exclusivement dans les
cycle exo- hepatocytes
erythrocytaire du
paludisme aviaire:
“En 1934 on commença à murir
une vraie preuve par la
découverte chez les oiseaux par
Raffaele de la schizogonie exo-
erythrocytaire du Pl. elongatum
dans les cellules reticulo-
endotheliale de la moelle osseuse
et des autres organes”La lutte contre le paludisme en Italie
Avant la découverte des insecticides chimiques et des
grandes oeuvres d’ assainissement des marais on
avait essayé de combattre le paludisme avec des
méthodes naturelles:
1.les fumigations contre les moustiques;
2.les larvicides comme le pyrèthre et le pétrôle et les
opérations de petit assainnissement;
3.refuges pour les chauve-souris qui se nourrissent de
moustiques;
4.on favorisait la croissance des gambusie, poissons qui
se nourrissent d’ insectes, de leurs oeufs et des larves;
5.on plaçait des moustiquaires aux portes et aux
fenêtres
Malaria eradication campaign, Italy
(from A. Coluzzi historical photo-set)Il fut utilisé pour la premiere fois en Italie
Le DDT
par les trouppes alliées de passage suite à la
en Italie
recrudescence d’ une épidemie de paludisme
à cause du sabotage des installations
d’assainnissement par l armée allemande.
Le plan d’ utilisation d’ une solution de DDT
à 5% en mélange avec du kérosène fut
conduit avec l’ aide des malariologistes
romains.
Il fut d’abord utilisé à
Castel Volturno et ensuite à PianaLadi Fondi
malaria e la sua storiaEn 1946: A. Missiroli promut un plan
quintennale de réassainnissement pour
le paludisme en Italie
Le programme prévit l’usage massif du
DDT: 2g d’ingrédient actif chaque
mètre carré dans les maisons, les
étables, les refuges et toutes les autres
structures rurales. Dans les aires à
haute endemie le programme fut
poursuivi jusqu’au milieu des années
cinquante.
Malaria eradication campaign, Italy
(from A. Coluzzi historical photo-set)
La malaria e la sua storia1947 : Lancement de la campagne
d’éradication
Le succès du plan fut total grace à
l’efficacité de l’organisation de service
et à l’intensité de travail de formation
du personnel.
1956: le dernier foyer d’endemie de P.
vivax fut enregistré à Palerme. Cas
sporadiques dans la même province
jusqu’en 1962
Could Malaria Reappear in Italy? Roberto Romi,* Guido Sabatinelli,*† and Giancarlo
Malaria eradication campaign, Italy
Majori*: articolo accessibile dal sito dei CDC.
(from A. Coluzzi historical photo-set)17 Novembre 1970
L’Organisation Mondiale de la Santé déclare
l’Italie libérée du paludismeMario Coluzzi
Il suggéra qu’il existe six
espèces de Anopheles
gambiae, differement capables
de transmettre la maladieMario Coluzzi
Il a promu l’hypothèse de l’origine
du paludisme grave et de sa
propagation à partir de
l’apparition, il y a 6.000 ans
environ, d’une espèce de
Anopheles particulièrement
antropophileMario Coluzzi
Ses recherches concernant les
aspects génétiques des vecteurs et
des parasites sont absolument
remarquables. Elles ont contribué
à la définition du génome de
Anopheles et des Plasmodium“To speak of malaria in Italy is to speak of the fundamentals
in our knowledge of the disease. The Italian contribution in
this field is immense. Not only is now the almost universally
accepted name of the disease Italian, but the basis of the
science of malariology is Italian as well. The malariologist
from other lands when treating upon Italian ground can only
do so with admiration and respect”
Bruce-Chwatt and de Zalueta, 1980Grassi et ses recherches:
“Rintracciai queste zanzare speciali e le
sperimentammo (Grassi Bignami Bastianelli).
Così risultò che gli Anofeli, solo gli Anofeli
G.B. Grassi
propagano la malaria così la chiave fu trovata e
la porta si aperse e la luce venne dall’ Italia.”
“Questi risultati portarono in tutto il mondo il
mio nome facendomi nello stesso tempo
assaggiare anche amarissime amarezze”.
Discorso pronunciato dal socio nazionale Gulio Cotronei nella
seduta a classi riunite del 10 Aprile 1954 in occasione del
centenario della nascita di Battista GrassiVous pouvez aussi lire
