U.F.C. Ouvrons l'oeil ! - Martigues - Côte Bleue - Etang de Berre - ufc que choisir martigues côte bleue ...
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
UNION FÉDÉRALE DES CONSOMMATEURS U.F.C. – QUE CHOISIR Martigues - Côte Bleue - Etang de Berre Le Puccini, 8 Bd I et F Joliot Curie – 13500 MARTIGUES 04 42 81 10 21 site : martigues.ufcquechoisir.fr courriel : contact@martigues.ufcquechoisir.fr U.F.C. Ouvrons l'œil ! N° 116 Décembre 2017 Prix au numéro : 1,25 € - abonnement annuel : 4 numéros, 5 € Après m’avoir lu, ne me jetez pas ! Glissez-moi à vos amis, vos voisins… Merci N ous ne faillirons pas à la tradition qui veut associations de consommateurs, la CLCV, Familles que le mois de décembre soit celui des de France et l’UFC Que Choisir. bilans. Encore une fois, ce sont les sommes Ces dirigeants tirent la sonnette d’alarme concernant récupérées par nos conseillers pour nos la situation du monde associatif en général et du adhérents qui nous laissent admiratifs à la rédaction consumérisme en particulier. de ce journal. Pour les 10 premiers mois de 2017, elles se montent à 245 000€ ! Absente de la dernière campagne électorale dont la visibilité a été entièrement accaparée par son Des sommes allant de quelques dizaines d’euros à caractère inédit, la consommation, et ses problèmes, plusieurs milliers, tant les problèmes qui nous sont n’ont pas refait surface depuis dans l’actualité soumis sont variés. Mais au delà du chiffre, ce sont politique. Certes, on ne saurait reprocher à un aussi les soucis écartés, la tranquillité d’esprit gouvernement de ne pas tenir des promesses qu’il n’a revenue, qui n’ont pas de prix. pas faites. Toutefois, ce que les plus optimistes Ce n’est pas peu dire qu’il faut saluer l’efficacité de considéraient comme un oubli, semble en fait être nos conseillers, qui, rappelons le sont bénévoles et ne une volonté délibérée de placer le problème au rayon retirent aucun profit de leur activité. « on verra plus tard » des préoccupations gouvernementales. Disons le clairement, il semble Décembre, c’est aussi Noël. Et sa tradition de que pour les pouvoirs publics, la défense cadeaux. Le monde moderne s’ouvre devant le consumériste est représentée par la DGCCRF, l’INC consommateur. Et il s’agit bien du monde, puisque, et les CTRC. Après, que le secteur privé fasse preuve aujourd’hui le commerce Internet nous permet de d’imagination ou se débrouille avec les faire des achats à l’autre bout de la planète. Loin de professionnels, avocats, juristes. nous l’idée de critiquer le développement inexorable de ce E-Commerce. Mais, dans le cas précis des Etranglées par la baisse des subventions locales, dont cadeaux de Noël, gardez présent à l’esprit que la 1 ère bien évidemment, le gouvernement ne se sent pas qualité du cadeau c’est d’être offert à la date prévue, responsable, les nuages s’amoncellent au dessus de le 25 décembre en l’occurrence. Et, quelles que nos associations. soient ses qualités, si vous êtes amenés à devoir Alors, certes, « le pire n’est jamais sur » et « tant retourner ou échanger ce cadeau, s’il doit faire un qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir » mais la vie de aller et retour avec les antipodes, voire même plus nos associations s’apparente de plus en plus à une près d’ailleurs, la probabilité d’être dans les course d’obstacles avec des bottes et un gros sac sur chaussons au pied de la cheminée s’amenuisera. le dos ! En dernière page de ce journal vous trouverez une Joyeux Noël, bonne fin d’année lettre ouverte au Président de la République cosignée par les présidents des trois plus importantes RC
Retrouvez nous sur : UFC Martigues- Côte Bleue - Étang de Berre : http://martigues.ufcquechoisir.fr/ UFC QUE CHOISIR Martigues – Côte Bleue - Étang de Berre sur les ondes : vous êtes branchés SOLEIL F.M, nous écouter à SAINT MARTIN DE CRAU : SOLEIL FM – 96.3, tous les mardis à 16 h 20, les jeudis à 10 h 20 et samedis à 9 h 20 rubrique consommation, animée par un de nos bénévoles. Abonnement à la revue mensuelle : « Que choisir ». Vous souhaitez vous abonner ? Cet abonnement par notre intermédiaire peut nous aider. 1 ÉDITORIAL 2 BON À SAVOIR 3/4 BRÈVES 5 ÉLECTRICITÉ CHOISIR SON FOURNISSEUR 6/7 ENQUÊTE PRIX BIO 8/9 EN QUÊTE SANTÉ 10/11 COURRIER 12 PRODUITS RAPPELÉS 13 MOTS CROISÉS - SUDOKU 14 HORAIRES PERMANENCES 15 MÉMO PRATIQUE 16 LETTRE OUVERTE SI LE BÉNÉVOLAT VOUS TENTE, NOUS SERIONS HEUREUX DE VOUS ACCUEILLIR, PENSEZ QU’IL N’EST PAS L’EXCLUSIVITÉ DE MARTIGUES, ET QUE DES POSSIBILITÉS PEUVENT SE RENCONTRER AILLEURS, À ISTRES NOTAMMENT. SUR MARTIGUES AUSSI NOS BESOINS SONT NOMBREUX : DES « RENFORTS » SECRÉTARIAT POUR SECONDER LES PERSONNES EN PLACE (TRAVAIL SUR ORDINATEURS AVEC LOGICIELS INTRA UFC) – DES VOLONTAIRES AVEC DES CONNAISSANCES JURIDIQUES POURRAIENT AIDER GRANDEMENT DANS LE SUIVI DES DOSSIERS QUI DEVIENNENT DE PLUS EN PLUS « POINTUS », DES VOLONTAIRES POUR LES ENQUÊTES ET ENCORE, DES VOLONTAIRES QUI NOUS PERMETTRAIENT D’ARCHIVER NOS DOCUMENTS, ETC. NOUS ASSURONS LES FORMATIONS COMPLÉMENTAIRES. N’HÉSITEZ PAS ! SI VOUS AVEZ DU TEMPS, NOUS TROUVERONS TRÈS CERTAINEMENT UNE TÂCHE QUI VOUS INTÉRESSERA CAR NOUS NE PERDONS PAS DE VUE QUE MÊME DANS LE BÉNÉVOLAT, ON DOIT TROUVER UN INTÉRÊT À CE QUE L’ON FAIT. N’oubliez pas de nous signaler les changements affectant vos données personnelles, changement d’adresse, de numéro de téléphone, d’adresse Internet. Ces données sont primordiales lorsque nous avons une information à vous communiquer. 2
Le sel dans les aliments Malgré une baisse tendancielle au cours de la dernière décennie, la consommation moyenne de sel des français est encore trop élevée : 8,5 g/jour au lieu des 5 g/jour préconisés par l’organisation mondiale de la santé. Ces chiffres ne tiennent pas compte du sel de nos salières mais de celui qui se trouve dans les produits alimentaires prêts à consommer et rappelons qu'une alimentation trop riche en sel constitue un des facteurs de risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires. Le problème est que la quantité de sel est difficile à connaître, sachant que dans une même famille de produits, on peut avoir des quantités très différentes (par exemple, d’une boulangerie à l’autre, les teneurs en sel dans le pain peuvent être très différentes.) Depuis décembre 2016, la quantité de sel doit être indiquée sur les étiquettes. Malheureusement, cette obligation ne concerne que les produits emballés, alors que les trois plus gros contributeurs de sels sont : - le pain, qui fournit à lui seul un quart des apports, - la charcuterie et le fromage (produits le plus souvent vendus en vrac, donc sans étiquette.) En ce qui concerne les plats préparés et les produits allégés en sel, les fabricants ont encore un effort à faire pour réduire la teneur en sel des produits alimentaires prêts à consommer. Le sel est un conservateur pour les charcuteries et les fromages, mais également un exhausteur de goût lorsque les matières premières ne sont pas de grande qualité. Enfin, le sel est addictif et plus on en mange, plus on a envie d’en manger. Pourquoi est-ce important que la teneur en sel diminue ? Le sel est associé à bien des maladies : c’est un facteur aggravant de l’hypertension et des problèmes cardiaques, il provoque une perte de calcium dans les urines, pour les femmes ménopausées, on soupçonne que le sel soit un facteur d’ostéoporose, il peut aussi être une cause du cancer de l’estomac. Autant de bonnes raisons pour essayer d’en consommer moins, en évitant par exemple de resaler systématiquement son plat ! INC (Institut National de la Consommation) Internet, on ne coche pas les yeux fermés « Oui, j’accepte les conditions générales du service », en cochant cette case les yeux fermés comme n’importe quel internaute, 22000 britanniques ont failli avoir une mauvaise surprise cet été. Le point d’accès WI-FI gratuit auxquels ils se connectaient comportait un piège : en utilisant cet accès, l’internaute s’engageait à réaliser 1000 heures de travaux d’intérêt général ! Par exemple, déboucher manuellement les égouts, nettoyer des WC publics, décoller des chewing-gums de la chaussée ou ….caresser des chiens et chats perdus ! Espiègle, la société britannique Purple avait ajouté cette clause dans ses conditions d’utilisation pendant quinze jours. Elle voulait mettre en évidence l’inattention des internautes à ce sujet. Elle a promis de ne pas la faire appliquer. 60 Millions de consommateurs DLUO, date limite d’utilisation optimale. C’est une mesure qui est passée inaperçue. Cette date ne figure plus sur un certain nombre de produits alimentaires non périssables. C’est le cas de certaines confiseries (sucres aromatisés ou colorés), chewing- gum, sucre solide, sel de cuisine, vinaigres. Pour ces produits, les autorités ont estimé qu’elle était source de confusion et conduisait trop souvent à jeter des produits consommables. Elle prêtait également à confusion avec la DDM (Date de Durabilité Minimale), au delà de laquelle un produit peut être consommé, même s’il a perdu de son goût. RC 3
Achat d'un vélo électrique : l'aide de l'État, c'est jusqu'à quand ? Vous avez acheté ou vous envisagez d'acheter un vélo à assistance électrique (VAE) qui n'utilise pas de batterie au plomb ? Vous avez jusqu'au 31 janvier 2018 pour bénéficier d'une aide d’État. Le montant de l'aide étant fixé à 20 % du coût du vélo (TTC) sans pouvoir être supérieur à 200 €. Pour bénéficier de l'aide d’État, il faut remplir 3 conditions cumulatives : être majeur ; être domicilié en France ; acheter un vélo à assistance électrique. Le vélo doit : être neuf ; disposer d'une assistance électrique qui n'utilise pas de batterie au plomb ; être équipé d'un moteur électrique d'une puissance nominale continue maximale de 0,25 kilowatt. Attention, une fois acheté, vous ne pouvez pas vendre votre vélo électrique dans l'année suivant son acquisition. Pour bénéficier de cette aide, l'acheteur effectue une demande de remboursement après l'achat du vélo. Attention : L'aide ne peut être accordée qu'une seule fois et ne peut pas être cumulée avec une autre aide de même nature consentie par une collectivité locale (une mairie par exemple). Service Public.fr Ampoules LED Les ampoules les plus performantes et les plus économiques sont désormais les LED, mais on ne les achète pas comme on achetait une ampoule à incandescence classique ou, encore aujourd’hui, une halogène. Y a-t-il des risques pour la vue ? Les LED ont beau convenir à tous les usages et être devenues compétitives, il ne faut pas acheter n’importe quoi. Certaines présentent des risques pour la vue. En l’état actuel du marché, Que Choisir déconseille les spots. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a mis les consommateurs en garde dès 2010, pointant des risques sanitaires liés à leur forte proportion de lumière bleue. Pour obtenir des LED blanches, on ajoute en effet une couche de poudre de phosphore jaune à des LED bleues. Cette lumière bleue est phototoxique pour l’œil, provoquant un stress néfaste pour la rétine. Le risque est particulièrement élevé pour les enfants. Leur cristallin étant en développement, il ne peut pas filtrer efficacement la lumière bleue. L’Anses soulignait en outre les risques d’éblouissement et d’inconfort visuel. Depuis, les recherches se poursuivent et les études de l’Inserm parues en 2015 et 2017 confirment les risques. Notre test comparatif, après les essais de photobiologie effectués dans un laboratoire spécialisé, a d’ailleurs déclassé des spots LED en raison des risques qu’ils présentent pour la vue. À noter Quand les LED n’ont ni diodes apparentes ni faisceau de lumière directif, elles ne présentent pas de risque pour les yeux. Sur les modèles « retrofit » (en verre transparent à filaments), la couche de phosphore joue un rôle protecteur. Que Choisir Les miels mélangés importés : 75 % des miels consommés en France Victime de l’impact des pesticides, de prédateurs comme le varroa ou le frelon asiatique, du bouleversement climatique et de la réduction des ressources mellifères, la production française de miels qui représentait 32 000 à 33 000 tonnes en 1995 s’est effondrée pour avoisiner les 10 000 tonnes en 2016 et en 2017… Les miels d’importation représentent aujourd’hui plus de 30 000 tonnes soit les trois quart des miels consommés dans notre pays. Ces miels proviennent principalement de Chine, d’Ukraine, d’Argentine, de Hongrie, d’Espagne, d’Italie. Face à la multiplication des fraudes, et soucieuses de garantir aux consommateurs une information loyale et pertinente, l’UFC-Que Choisir et l’Union nationale de l’Apiculture française réclament la mention obligatoire des pays d’origine pour les miels mélangés. Que Choisir 4
ÉLECTRICITÉ : CHOISIR SON FOURNISSEUR D’ÉLECTRICITÉ Pour ceux qui s’interrogent sur la pertinence d’un passage du tarif réglementé à un prix fixé par tel ou tel fournisseur, voici tous les éléments à connaître et les points à vérifier avant de souscrire une offre en prix de marché. Le tarif réglementé misent sur le collaboratif ou les énergies Le tarif réglementé est fixé par les pouvoirs publics renouvelables, Énergie d’ici, Énergies du Santerre, après proposition de la Commission de régulation de EkWateur, Ilek, Plüm Énergie et Selia. l’énergie (CRE). Il s’agit du tarif bleu d’EDF. La Rappelons qu’outre le tarif réglementé, le fournisseur facture d’électricité peut évoluer deux fois par an, en historique EDF commercialise également l’électricité à janvier, en raison du montant de la CSPE (contribution prix de marché. au service public de l'électricité), et en août pour le Comment comparer les offres ? tarif du kilowattheure. Les réductions proposées en offres de marché ont été Seuls le fournisseur historique, EDF, et les entreprise moins importantes sur l’électricité que sur le gaz locales de distribution implantées ici et là peuvent jusqu’à ce que les enchères inversées « Énergie moins commercialiser l’électricité au tarif réglementé. EDF chère » organisées par l’UFC-Que Choisir sur détient le monopole de la commercialisation de l’électricité secouent le marché avec un prix du kWh l’électricité au tarif réglementé sur 95 % du territoire, HT à -23 %. On n’obtient évidemment pas des les fournisseurs historiques locaux sur les 5 % restants. réductions de cette ampleur avec les offres des Le prix de marché fournisseurs mais la concurrence devient plus vive. Quand l’électricité n’est pas vendue par EDF au tarif Certaines offres facturent le montant de l’abonnement réglementé, elle est commercialisée en prix de marché. plus cher qu’en tarif réglementé : il faut se méfier des Ni la CRE ni l’État n’interviennent, le prix est alors promesses et comparer les vrais prix, c’est-à-dire la librement fixé par chaque fournisseur. facture totale, taxes et TVA comprises. Le prix de marché peut être fixe ou indexé. Faut-il préférer un prix fixe ou un prix indexe ? Prix fixe Le tarif réglementé de l’électricité est appelé à Le fournisseur s’engage sur un prix qu’il a librement augmenter dans les années qui viennent. Bien que la fixé et sur une durée déterminée. Ce peut être 1, 2 ou formule de calcul du tarif réglementé ait été révisée 3 ans. Durant cette période, le prix du kilowattheure dans un sens moins défavorable aux consommateurs, il fixé à la souscription du contrat ne changera pas, ne faut pas s’attendre à une baisse. Les offres à prix même si le tarif réglementé augmente à plusieurs fixe ont donc a priori tout leur intérêt sur 2 ou 3 ans, reprises. puisqu’elles mettent à l’abri de l’augmentation Prix indexé probable du prix du kilowattheure sur cette période. Le fournisseur indexe son prix de marché sur un Cependant, tout dépend du prix initial à la indice. Il s’agit en général de l’évolution du tarif souscription. Si l’offre est plus onéreuse que le tarif réglementé. Le prix du kilowattheure va alors évoluer réglementé, c’est sans intérêt. exactement de la même façon que le tarif réglementé, Pour l’électricité, l’idéal est de souscrire à une offre à en conservant le même écart. prix fixe avec un montant inférieur au tarif réglementé, S’agissant de l’électricité, on est sûr que le tarif voire équivalent si l'offre est sur 2 ou 3 ans. réglementé, et donc le prix indexé, est durablement Suis-je engage par une offre sur 12, 24 ou 36 mois ? orienté à la hausse. Non, la fourniture d’énergie est régie par des règles Les fournisseurs d’électricité particulières. Le seul engagement qui existe est celui EDF détient le monopole de l’électricité au tarif du fournisseur, le client n’est jamais engagé par la réglementé, avec quelques petits fournisseurs durée du contrat. Il est possible de revenir au tarif historiques implantés par endroits. Tous les autres réglementé ou de résilier son contrat pour changer à fournisseurs sont dits « alternatifs » : ils ne nouveau de fournisseur à tout moment sans pénalités. commercialisent l’électricité qu’à prix de marché. Il y Néanmoins, si cette possibilité est réellement a beaucoup de monde sur le marché de l’électricité, le intéressante pour le gaz, compte tenu des variations à géant du gaz Engie (ex-GDF Suez), qui devient la baisse comme à la hausse du tarif réglementé, elle fournisseur alternatif quand il s’agit d’électricité, les ne l’est pas vraiment pour l’électricité, à moins d’avoir fournisseurs 100 % alternatifs Alterna, Direct Énergie, souscrit une offre chère par erreur ! Energem, Enercoop, ENI, Planète Oui, Proxelia, Total Spring (ex Lampiris) et même de nouveaux venus qui Que Choisir - Élisabeth Chesnais 5
ENQUÊTE PRIX BIO Les scandales alimentaires n’ont jamais été aussi importants ces dernières années. L’alimentation se trouve ainsi au cœur du débat : traçabilité, sécurité, origine des produits deviennent des passages obligés. Viennent s’ajouter au problème l’impact environnemental, la dimension éthique et le bien être animal. C’est ainsi que, fin 2016, la traçabilité alimentaire était un point important pour 73 % des consommateurs, la sécurité et l’hygiène des produits en préoccupaient 83 % et l’absence de pesticides et/ou produits chimiques en concernaient 86 % ! La filière bio devient donc tout naturellement la réponse à ces problématiques. Ainsi, matérialisée et confortée par les labels et les contrôles, les consommateurs s’en rapprochent de plus en plus. Le marché du bio en France est estimé à un potentiel de 7 milliards d’euros. Il est en progression de 22 %. Dans ces conditions, il aurait été surprenant que la grande distribution regarde passer le train sans essayer d’y accrocher ses wagons. D’ores et déjà, les grandes surfaces référencent des marques nationales bio et proposent une offre bio dans leurs MDD (Marques De Distributeurs). Aujourd’hui la grande distribution représente 45 % du marché. Le marché : Les parts de marché se répartissent en : grande distribution, 45 %, magasins spécialisés, 37 %, vente directe producteurs, 13 % et artisans/commerçants, 5 %. L’agence bio, (plateforme nationale d’information et d’actions pour le développement de l’agriculture biologique) estime que les français consommateurs de bio sont passés de 37 % en 2003 à 69 % en 2017. Derrière, la production suit et s’adapte. Le nombre de producteurs a augmenté de 15 % entre 2015 et 2016. Les régions Occitanie et Auvergne Rhône Alpes sont en pointes. L’enquête : Le principe de base est le même que pour les enquêtes de prix traditionnelles. Un panier de produit est constitué. Compte tenu de la diversité des producteurs il est essentiellement basé sur le produit lui-même. L’objectif est de comparer les prix, non seulement entre produits bio, mais aussi avec les produits de production conventionnelle. Ce sont donc trois paniers qui ont été constitués : 30 produits conventionnels en grande surface, 30 produits équivalents mais en bio en grande surface, 30 produits équivalents en bio en magasins spécialisés. C’est ainsi que nous avons relevé les prix dans 1518 grandes surfaces 713 magasins spécialisés. Les résultats : Comme d’habitude, les prix varient d’une enseigne à l’autre : Leclerc, 117€ - U, 120€ - Auchan, 125€ - Intermarché, 126€ - Carrefour, 127€ - Casino, 130€ - Monoprix, 150€. D’où la nécessité d’en tirer un prix moyen, en l’occurrence, 126€ pour les grandes surfaces. Il n’y a pas photo, le bio a un coût. L’écart du panier en grande surface est de 70 % ! 74€ pour le panier conventionnel, 126€ pour le panier bio. Déjà, lors d’une précédente enquête en 2009, l’écart était de 57 %. Au delà des chiffres, il faut prendre en compte qu’il s’agit de moyennes et que, localement, des disparités se remarquent. Si l’on pousse l’analyse plus loin, on notera des différences significatives selon les catégories de produits : C’est ainsi qu’aux rayons fruits et légumes, le panier conventionnel se monte à 15€ pour atteindre 40€ au rayon bio, soit une augmentation de 175% ! En ce qui concerne le panier hors fruits et légumes, la différence est moins significative : le panier conventionnel s’affiche à 59€ contre 86€ pour le conventionnel, soit un écart de 45 %. Enfin, si l’on compare les trois paniers, le bio en magasins spécialisés monte à 161€, soit 28 % que le bio des grandes surfaces, lui-même 70 % que le panier conventionnel. 6
Les magasins spécialisés bio : Il nous a paru intéressant de comparer les grandes enseignes de la distribution bio. Elles sont nombreuses et n’ont pas toutes le même déploiement. Aussi, certaines avec trop peu de magasins ont été regroupées sous la dénomination « autres enseignes ». Il s’agit de Carrefour bio, Cœur de nature, la Vie saine, le Grand panier bio, les Nouveaux Robinson. BIOCOOP 159 € NATUREO 163 € L’EAU VIVE 160 € BIO C’BON 164 € LA VIE CLAIRE 161 € BIOMONDE 165 € COMPTOIRS DE LA BIO 162 € MARCEL & FILS 165 € NATURALIA 162 € AUTRES ENSEIGNES 166 € SATORIZ 163 € INDÉPENDANTS 168 € On remarque donc que le prix du bio ne varie pas énormément entre les enseignes spécialisées. Il n’y a donc pas une économie énorme à réaliser en passant d’une enseigne à l’autre. Toutefois, si l’on reste sur les fruits et légumes, les magasins spécialisés se placent mieux que les grandes surfaces, le panier tombe de 40 € à 30 €. Hors fruits et légumes, les grandes surfaces reprennent l’avantage avec un panier à 85 € contre 130 € pour les magasins spécialisés. Disponibilité du bio : Il s’agit d’un élément difficile à apprécier. Par nature, le bio ne propose que des produits de saison dans les fruits et légumes. Par ailleurs, la politique commerciale est quelque peu différente. La grande distribution est opportuniste. Elle cible les consommateurs occasionnels de bio. Elle ne propose donc qu’un petit assortiment et ne cherche pas à satisfaire les puristes, qui, de toute façon, ne font pas partie de sa clientèle. Pour les magasins spécialisés, la cherté est compensée par la disponibilité. Sans surprise, plus l’enseigne est importante, plus on a de chance d’y trouver les produits de son choix. Origine des produits bio : Une dernière partie du travail de nos enquêteurs a également consisté à relever des informations additionnelles sur les produits, notamment |'origine de certains produits frais. Les bénévoles-enquêteurs ont relevé |'origine de 666 citrons bio. Dans 60% des cas, ils proviennent d'Italie, dans 34% d’Espagne, dans 5% de France et pour le 1% restant, Argentine, Maroc et Mexique. S’agissant de la laitue, nos enquêteurs ont pu relever son origine dans 462 points de vente. Elle provient de France dans 92% des cas, et d’une production locale française dans 7% des cas, ce qui est peu surprenant compte tenu de la délicatesse et du temps de vie de ce produit. Une production européenne est peu envisageable pour ce produit. Elle existe toutefois; les 1% restant viennent de Belgique, d’Italie et d'Espagne. Même chose pour les 391 salades feuille de chêne : 90% de production française, 9% de production locale et 1% d’Espagne. Conditions de l’enquête : Elle a été réalisée entre le 18 mars et le 2 avril 2017 - 713 magasins spécialisés ont été visités de manière anonyme. Que Choisir 7
EN QUÊTE SANTÉ Si la région n’est pas la plus mal lotie en terme d’accès aux soins, les différentes enquêtes conduites par notre fédération le démontrent à chaque fois, il n’en demeure pas moins qu’une lente dégradation se produit. Avant d’en arriver à des situations de non retour, il nous a semblé utile de nous intéresser à la situation locale. Du 6 février au 31 mars 2017, nous avons lancé une consultation locale sur le thème de la santé et des problèmes que rencontrent les patients. Un groupe de travail constitué de professionnels de la santé et soutenu sur le plan logistique par la MJC de Martigues et l’antenne locale de l’UFC Que Choisir a rendu ses conclusions. Un questionnaire en 15 points a été soumis à, environ, 3000 personnes, localement. Question 1 : Avez-vous du renoncer aux soins pour des raisons financières ? Oui à 48 %, non à 52 % Le remboursement des soins par spécialistes (optique, audio, dentiste) est en cause, ainsi que la règlementation du secteur 1 et les dépassements d’honoraires. Question 2 : Avez-vous du renoncer aux soins par manque de spécialistes ? Oui à 19%, non à 81% Si la situation est moins critique que dans d’autres régions, les délais pour obtenir un rendez vous s’allongent, la nécessité d’aller sur Marseille commence à s’imposer. Question 3 : Avez-vous rencontré des difficultés pour trouver un généraliste qui vous prenne en charge ? Oui à 20%, non à 80%. Les généralistes prenant leur retraite ne sont pas ou peu remplacés. Question 4 : Avez-vous déjà rencontré des difficultés d'ordre administratives lors de votre parcours Santé? Oui à 39%, non à 61 % La généralisation des traitements par l’informatique semble perturber un certain nombre de personnes ! Question 5: Pensez-vous que vos enfants sont correctement suivis par la médecine scolaire ? Oui à 31%, non à 69%. La question du nombre de médecins scolaires, des postes, des moyens semble se poser. Ainsi que la liaison avec le généraliste de la famille. Question 6: Avez-vous rencontré des difficultés pour accéder aux informations de santé vous concernant de la part des professionnels de Santé ? Oui à 31%, non à 61%. Question 7 : Estimez-vous être bien informé de vos droits (et devoirs) en tant que patient et des aides dont vous pouvez bénéficier selon votre situation ? Oui à 44%, non à 56%. Rien de surprenant, l’administration et ses règlements paraissent toujours abstraits, vus de l’extérieur. Mais cela dénote aussi un besoin d’information. Question 8 : L’utilisation systématique de l’informatique pour gérer et suivre votre dossier est-elle un problème pour vous ? Oui à 32%, non à 68 %. Corollaire de la question 4, Il y a là encore un problème de compétence et un besoin d’information. Question 9 : Avez-vous rencontré des difficultés de prise en charge ou de protection chez des personnes dépendantes ? Oui à 56%, non à 44%. Malheureusement pas de surprise, le manque de structures, de services mais aussi de statut pour les aidants est criant. Et ressenti. Question 10 : Avez-vous rencontré des problèmes de coordination des informations entre les différents professionnels de Santé lors de votre parcours de soins (médecins, infirmières, pharmacie, kinésithérapeutes, etc.) : Oui à 36%, non à 64%. 8
Ce problème se pose lors de la nécessité d’intervention de plusieurs qualifications, ce qui n’est pas le cas de toutes les pathologies. Il ne faut donc pas se fier aux apparences, un oui à 36% dénote un réel problème. Problème qui se heurte à la nécessaire confidentialité des informations et de leur circulation. Question 11 : Pensez-vous être correctement suivi par la médecine du travail ? Oui à 40%, non à 60%. Comme pour la médecine scolaire, le manque de personnels et de moyens est flagrant. Il faut y ajouter ceux de l’indépendance vis-à-vis de l’employeur et de la coordination avec le médecin traitant et la Sécurité sociale. Question 12 : Avez-vous rencontré des difficultés pour la détection, la prise en charge, la reconnaissance, l'information des maladies professionnelles ? Oui à 47%, non à 53%. Là encore, sur cette question, les chiffres sont trompeurs. La maladie professionnelle ne concerne pas tous les patients, et 47 % de oui correspondent aux réponses de personnes sensibilisées directement. C’est beaucoup ! Se pose ainsi la question du rôle de l’assurance maladie, des associations et, bien sur, de l’articulation médecin du travail, médecin généraliste, assurance maladie et associations. Question 13 : A quelle fréquence consultez-vous votre médecin ? En fait, les réponses n’ont pas permis de déterminer un cadre exploitable, si ce n’est que toutes les personnes ayant répondu avaient un rapport direct avec un problème de santé. Les chiffres variaient d’une fois par semaine à une fois par an. Question 14 : Quels sont, selon vous, les besoins en Santé de notre territoire ? Les réponses mettent clairement en avant un manque de certains spécialistes. Mais également, les difficultés à consulter un généraliste les soirs et les WE, les problèmes des personnes sous couverture CMU, la concentration des spécialistes sur Marseille, les remboursements insuffisants. Question 15 : Quelles sont les difficultés rencontrées lors de la prise en charge de vos problèmes de Santé ? Question 16 : Quels sont selon vous les points positifs de notre territoire dans le domaine de la Santé ? Les réponses à ces deux questions recoupent celles de la question 14. Mais l’on note également les points positifs que sont une bonne qualité des prestations et une bonne présence des Hôpitaux. Conclusions : Le Dr Patrick Courtin qui a piloté cette enquête les a exposées lors d’une réunion publique à la MJC de Martigues le 10 octobre dernier. Si l’on ne peut pas parler de fracture, un fossé est toutefois en train de se creuser entre patients et acteurs de la santé. Que des patients renoncent à se soigner pour des raisons allant de la difficulté à trouver un médecin généraliste ou spécialiste, que des parents s’interrogent sur la médecine scolaire, que la prise en charge des personnes dépendantes soit un problème, que la médecine du travail soit perçue comme déficiente, sont des signes avant coureurs de l’installation d’un malaise grandissant. RC Cette démarche, localisée à Martigues, Port de Bouc, St Mitre les Remparts, ne devrait pas en rester là. Si elle vous intéresse, contactez : ufc13500com@yahoo.com 9
NOUS VOUS AVONS CONSEILLÉS : VOUS ÊTES SATISFAITS ! MERCI DE NOUS LE FAIRE SAVOIR ! Assurances 10/05 Merci à UFC qui grâce à ces actions m'a fait Je remercie M. pour son intervention dans le gagner 600€. dossier qui m'opposait à mon ex assureur auto, la YM MAAF, qui avait prélevé sur mon compte plus de 400 euros au titre d'une première échéance Assurances 16/08 d'adhésion à un contrat que je n'avais jamais signé Madame, ! Par ce courrier je viens vous remercier pour vos J'ai été remboursée ! Merci ! bons conseils. AL De 2003 à 2011 ayant été promené par notre société d’assurance pour s’entendre dire qu’ils ne Assurances 20/05 prenaient pas en compte un dégât de sècheresse Bonjour Monsieur, déclaré. J’ai vu l’UFC qui m’a dirigé vers son Je viens vous informer qu’Europassistance vient avocat, lequel a traité l’affaire de 2011 à 2017. de me virer la somme due. Je vous remercie de La Matmut a été condamnée à payer. votre aide sans laquelle, je pense, j’aurais eu le PA plus grand mal à la récupérer. Encore merci. Bâtiment 16/08 AH Monsieur, Suite au dénouement favorable de notre affaire Téléphonie 13/06 contre la Sté 02 Toit, nous tenons par la présente à Bonjour Monsieur, vous remercier de votre action rapide et efficace. Je vous remercie de votre intervention auprès de Nous sommes soulagés d’être sortis de cette SFR et d’avoir obtenu un résultat favorable pour galère grâce à votre professionnalisme. moi. Merci infiniment pour votre gentillesse ainsi qu’à Les sommes mentionnées me laissent perplexe car toute l’équipe. elles ne correspondent à rien de ce que je connais DGVP de cette affaire. Peu importe, j’espère après cela ne plus être importunée. ET Bâtiment 16/10 Je tiens à vous remercier pour vos interventions Voyages 27/07 auprès de la SEMM suite à une fuite d’eau Bonjour, importante. J’ai le plaisir de vous informer du virement sur Grâce à vous j’ai pu récupérer la somme de mon compte bancaire de 1.296€ effectué par 1295,75€ après de nombreuses relances. Voyage Privé. Je vous exprime ma profonde gratitude. Je tiens à vous remercier pour votre action rapide AG et efficace. JPB Téléphonie 2/08 Multimédia 11/10 Bonjour, Merci Monsieur pour votre intervention Je remercie les bénévoles qui ont réglé mon rondement menée. différend avec SFR. Après avoir payé la somme Canal+ a abandonné les poursuites contre moi et demandée de 28€07, le contentieux m'a confirmé résilié l’abonnement avec effet immédiat. Suivant l'arrêt de l'affaire en plus SFR m'a remboursé cette leurs indications, j’ai renvoyé le matériel. somme. AL 10
QUELQUES EXEMPLES… Les problèmes que traitent nos conseillers sont souvent répétitifs. On ne compte plus les affaires de résiliations de contrats multimédias, les déboires avec les services après vente, les malfaçons du bâtiment, les conflits avec les banques ou assurances. Si dans la plupart des cas nous en venons à bout grâce à l’expérience de nos conseillers, certains cas restent emblématiques et demandent en outre de la pugnacité. En voici deux exemples. Surendettement A la suite de diverses procédures initiées en 2011, notre adhérente est admise en procédure de surendettement fin décembre 2012. Le dossier est validé en janvier 2013. Malgré cela, entre février 2013 et février 2017, l’agence bancaire de notre adhérente lui facture des frais de commission d’intervention et des frais de prélèvements impayés pour un montant voisin de 5500 €. En février 2017, cette même agence clôture unilatéralement le compte. A la suite de notre intervention, fin juillet 2017, la banque rembourse près de 1400 € de frais de rejets. Pour nous, le compte n’y est pas et nous poursuivons notre démarche. En septembre, sans nouvelles de la banque, nous leur signifions que nous considérons leur position comme un refus de transaction amiable et que nous allons poursuivre par d’autres moyens. Quelques jours plus tard, la banque nous informe du remboursement de 2400 €, montant que notre adhérente accepte et qui met un terme à cette malheureuse affaire. Accident de la route et assurances Notre adhérent, M.RJ, au volant de son véhicule, est victime d’un accident de la circulation. Alors qu’il s’apprête à tourner à droite sur une route départementale, il est heurté par un véhicule qui le suivait et tentait de le doubler par la droite en utilisant la piste cyclable. Il n’y a pas de blessés, mais les dégâts matériels sont importants, la réparation s’élèvera à 3000€. Logiquement, M.RJ adresse un constat à sa compagnie d’assurance, AMF Assurances. Celle-ci lui répond en l’informant qu’elle considère sa responsabilité comme engagée, dans la mesure où il ne s’est pas assuré qu’un véhicule venant de l’arrière tentait de le doubler. M.RJ précise alors qu’il ne pouvait s’attendre à une telle manœuvre de l’autre véhicule, la circulation sur une piste cyclable étant interdite aux véhicules. Il confirme par lettre recommandée avec AR mais AMF Assurances maintient sa position du fait de la non mention de « piste cyclable » dans le constat initial. M.RJ demande notre soutien. Malgré un échange de courriers, AMF Assurances, arc boutée sur la convention IRSA*, reste sur sa décision et indemnise M.RJ à hauteur de 50 % ainsi que prévu au titre de la responsabilité partagée. Devant cette situation bloquée, nous accompagnons M.RJ dans sa démarche auprès du tribunal d’Instance de Martigues. Le tribunal de proximité de Martigues lui donne raison et condamne AMF assurances au paiement du solde de la réparation et d’une somme au titre du préjudice moral ainsi que les frais de l’article 700 (frais de justice), pour environ 600€. L’affaire n’en sera pas réglée pour autant puisqu’il nous faudra intervenir une dernière fois auprès d’AMF Assurances pour qu’ils procèdent enfin au règlement de cette somme. Il aura fallu deux ans pour aboutir à ce résultat ! *IRSA : La Convention IRSA est la Convention d’Indemnisation directe de l’assuré et de Recours entre Sociétés d’Assurance automobile. Signée par la plupart des sociétés d’assurance en France, elle est destinée à faciliter le règlement des dommages matériels en cas d’accident de la circulation. 11
Produit : Flûtes à bec de marque Sambro. Code article :DFR-3108-AC - DSC6-3108-AC - DSM-3108- AC - PWP-3108-AC Problème : Le bec peut se détacher du corps de la flûte, risque de suffocation. Où s’adresser : Remboursement en magasin d’achat. Informations auprès de Sambro International au +31 20 363 20 90. Produit : Chaussures de ski de marque Arc’Teryx, modèles Procline fabriqués entre le 1 er novembre 2015 et le 31 mars 2017. Problème : Le canting peut se déloger et faire perdre le contrôle au skieur ou chuter et se blesser. Précision : les chaussures ne présentant pas de point coloré à l’intérieur du spoiler font partie des modèles rappelés. Où s’adresser : Retourner ces chaussures à Arc’Teryx pour réparation. Procédure détaillée sur https://recall.arcteryx.com/fr/procline-boot/repair-form/. Produit : Chaussures de ski Salomon X-Alp modèles X-Alp Explore et S/Lab X-Alp commercialisées au cours de la saison automne-hiver 2016/2017. Problème : L’axe métallique peut sortir de son logement, le skieur risque alors de perdre le contrôle de ses skis ou de tomber et se blesser. Où s’adresser : Retourner les chaussures à Salomon ou à un revendeur Salomon pour réparation. Procédure détaillée sur https://www.salomon.com/ch/recall-x-alp-faq.html Produit : Charbon de bois Casino, 50 L. Code-barres : 3 222 476 607 096. Les lots fabriqués avant le 3 avril 2017 (format des lots : KA 2017 – MM – JJ : code usine - année - mois - jour). Problème : Présence possible de corps étrangers. Où s’adresser : Remboursement sur le lieu d’achat. Informations auprès du SAV de Casino au 0800 13 30 16. Produit : Brosse lissante SWANLISS Innovation SUP015D code à barres : 3770006627101 Lot : SW201607 Problème : Risque de choc électrique et de brûlures. Où s’adresser : Le professionnel demande de ne plus utiliser le produit et de le rapporter au point de vente en vue du remboursement. Produit : Hand Spinner Lumineux MARQUE : MGC Factory Hand Spinner : Référence : 201706 Lot : 0657968063969 Problème : Risque d'ingestion des piles bouton par les enfants. Où s’adresser : Le professionnel demande de ne plus utiliser le produit et de le rapporter au point de vente en vue du remboursement Produit : chargeur électrique MARQUE : ELIS 23225 ELIS rechargeable poivre - 23232 ELIS rechargeable sel 24307 - ELIS coffret trio 200169 - ELIS tire-bouchon Lot : chargeur P212046 Problème : Risque de choc électrique Où s’adresser : Le professionnel demande de ne plus utiliser le produit et de le rapporter au magasin en vue du remplacement du chargeur. Produit : Nom du produit : mug verre ananas Stokomani - Référence : 513072-ST Problème : présence de bisphénol A Où s’adresser : rapporter au lieu d'achat pour remboursement UFC Que Choisir 12
6 1 4 5 6 1 2 2 5 7 2 9 6 9 8 2 1 7 8 1 4 2 5 8 2 9 8 6 5 3 9 4 2 1 9 5 2 6 1 6 8 6 1 5 3 8 9 5 7 8 1 9 3 1 2 4 3 7 5 8 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII Horizontalement : I) Compositions d’objets géométriques II) Protection piquante – Rejette III) Enduit d’imitation – Fragmentation glaciaire – IV A droite face au nord – Traitre – Vu V) 37 grammes – Préposition – peut battre VI) Escarpé – Fleur jaune VII) Solides – Capitale du Shinto – Unité de recherche IX) Débarrassée – Champion X) Diminutif – Cellule de communication XI) Besoin XII) Fabriquent le haut de gamme Verticalement : 1) Pratique alimentaire 2) Epoxyde 3) A longtemps fait marcher 4) Depuis 1098 4) Nouvelle télévision – Vus – A moi 5) Où la poule – Padus – Démonstratif 6) Reçues 7) A – Cardinal 8) Séductrice 9) Passe à Ruffec – Disparaitre 10) Transport – Passage encaissé – Va vers la Volta 11) Permet de traverser l’Atlantique – Charge 12) Ont RC coupé avec la religion. 13
Renseignez-vous de la présence du conseiller avant tout déplacement Le Puccini - 8 Bd I et F Joliot Curie Du lundi au vendredi MARTIGUES 04 42 81 10 21 8 h à 12 h Courriel : contact@martigues.ufcquechoisir.fr 13h30 à 17h30 Banques- Mutuelles 9h à 11h30 Lundi Téléphonie fixe - mobile – Internet 14h à 17h SAV 9h à 11h30 Voyages (1 mois sur 2) Mardi Energie – SAV – Logement locatif 14h à 17h Maison de la Justice et du Droit Mardi 9 h à12 h Place Paradis St Roch - 13500 Martigues Banque 9h à 11h00 Mercredi Copropriété – Assurances - Automobile 14h à 17h Automobile - Voyages 9h à 12h Jeudi Energie – Eau - SAV 14h à 17h Assurances Vendredi SAV (1 mois sur 2) 9h à 11h Voyages *** sauf pendant les vacances scolaires *** CHATEAUNEUF Centre Social - Maison pour Tous Sur rendez-vous les MARTIGUES Rue du Vieux Moulin - 04 42 79 84 50 Maison du Citoyen – CEC les Heures Claires lundi 14 h – 17 h 2 rue de la Combe aux fées ISTRES 04 13 29 56 20 Vendredi 9 h – 12 h Salle Matisse – 2 Chemin du Couvent Mardi de 14 h - 16 h 30 ***MARIGNANE Maison des Associations - 04 42 31 07 69 Vendredi de 9 h - 11 h Maison du droit – Bât la Ginestière ***VITROLLES Vendredi 9 h – 11 h 30 Quartier des Plantiers - 04 42 89 03 31 14
MÉMO PRATIQUE INDICE DES PRIX : IPCH - Ménage urbain, hors tabac : 101,31 (Octobre 2017) sur un an 0,95% Indices mensuels de prix des produits de grande consommation : Ensemble de la grande distribution : 100,20 (Octobre 2017) sur un an : 0,67% Grande distribution étendue : 100,26 (Octobre 2017) sur un an : 0,67 % Hors grande distribution : 102,89 (Octobre 2017) sur un an : 1,65 % Toutes formes de vente : 100,68 (Octobre 2017) sur un an : 0,76 % INDICE DE RÉFÉRENCE DES LOYERS (IRL) : 126,46 3ème trimestres 2017 + 0,90 % JO du 13/10/2017 SMIC : Taux horaire 9,76, € - base 35 h : 1480,27 € brut – 01/01/2017 TAUX D’INTÉRÊT LÉGAL 2ème semestre 2017 : dû à un particulier : 3,94 % - dû à un professionnel : 0,90 %. Union Fédérale des Consommateurs UFC - QUE CHOISIR MARTIGUES CÔTE BLEUE ÉTANG DE BERRE 8 BD I. et F. JOLIOT CURIE – 13500 MARTIGUES Nom, prénom…………………………………………………………………………………………………………………………………………… Adresse…………………………………………………………………………………….…………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Code : .................................Ville : ..................................................................................................... Téléphone : ………………………………………Mél : ……………………………………………………………………………….. Adhésion : Formule 1 - 38 € pour adhésion avec 4 bulletins OUVRONS L'ŒIL Formule 2 - 33 € pour adhésion sans bulletin Formule 3 - 58 € pour adhésion (famille) merci de préciser les prénoms (20€/par enfant majeur au foyer) avec 4 bulletins OUVRONS L'ŒIL Formule 4 - 50 €* pour adhésion de soutien avec 4 bulletins OUVRONS L'ŒIL Chèque de ………….. à établir au nom de : UFC - QUE CHOISIR MARTIGUES Á retourner à l'adresse ci-dessus. * dont 20 € défiscalisés. La gestion des abonnements a fait l’objet d’une déclaration à la CNIL sous le n° 690373, conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 juin 1978. Conformément à la loi précitée, tout abonné dispose d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données personnelles le concernant. UFC- Que Choisir - Ouvrons l’œil ! Journal de l’association locale de l’Union Fédérale des Consommateurs de Martigues – Côte Bleue - Étang de Berre 8 Bd I. et F. Joliot Curie - 13500 MARTIGUES Dépôt légal le 16/12/2008 - N° ISSN 1638-7228 – SIRET 381 938 364 00027 – APE 9499Z CPPAP : 0322 G 84506 Directeur de publication : Marguerite Levin Responsable de la rédaction : Roger Cervera Toute reproduction, même partielle de cette publication est strictement soumise à l’autorisation de l’UFC Que Choisir Martigues Côte Bleue Etang de Berre. Impression : 2BPRINT, 8 - ZA de la Haute Bédoule, 13240 SEPTEMES-LES-VALLONS 04 91 09 55 88 Abonnement annuel 4 numéros : 5 euros. N° 116 – Décembre 2017 - 1€25 - Il a été tiré de ce numéro : 1600 exemplaires.
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE BAISSE DES SUBVENTIONS DEDIEES AU SECTEUR CONSUMERISTE Monsieur Le Président, Alors que le projet de loi de finances pour 2018 prévoit une baisse substantielle des subventions dédiées au secteur consumériste, et ce malgré l’adoption d’un amendement à l’Assemblée nationale visant à contenir la baisse initialement envisagée, permettez-nous de vous interpeller sur la nécessité de revoir l’affectation de ces financements dans le prolongement des rapports et préconisations de plusieurs autorités publiques. Il nous parait en effet essentiel de soutenir le contrepouvoir que nos trois associations exercent face à des professionnels parfois peu scrupuleux et de rechercher, au profit des consommateurs, le meilleur usage des fonds dédiés à notre secteur. Nos trois associations, à l’origine des plus grands combats consuméristes, reconnues par l’opinion publique et les autorités comme réellement représentatives et agissantes, perçoivent aujourd’hui moins de 20 % des financements dédiés au mouvement consommateur… A titre de comparaison, l’Institut National de la Consommation et les Centres Techniques Régionaux de la Consommation perçoivent 50 % des crédits de défense des consommateurs, alors même que l’Inspection Générale des Finances puis la Cour des Comptes se sont interrogées sur la pertinence de cette allocation de fonds. La pluralité d’associations de consommateurs, loin de représenter une force, fragilise par ailleurs la cause consumériste, par une dispersion des crédits. L’absence de critères objectifs et transparents permettant de mesurer l’activité effective au service des consommateurs, amplifie cette atomisation comme différents rapports, dont le rapport Laurent, l’ont montré. Dans ce contexte, vous comprendrez, Monsieur le Président, l’attachement de nos associations à revoir les modalités d’affectation des fonds du secteur consumériste, afin que soient valorisées et soutenues à leur juste valeur les actions effectives que nous menons tout en garantissant une meilleure efficacité de la dépense publique. Il nous semble donc essentiel que les quelques associations qui ont su soutenir et représenter le consommateur, maillon essentiel de notre économie, bénéficient d’un traitement plus favorable que les structures ou associations du paysage consumériste dont l’efficacité, à juste titre, a pu être questionnée. Un bon emploi de la dépense publique passe par une nécessaire rationalisation des équilibres en recentrant cette dépense sur les missions pour lesquelles le concours de l’Etat est indispensable et qui ne seraient pas réalisées par la seule initiative privée. Vous l’aurez compris, notre inquiétude porte tout autant sur la baisse globale des crédits publics que sur les modalités d’affectation des crédits. En effet, si des sources de financements complémentaires doivent être trouvées par et pour les associations de consommateurs en s’inspirant d’autres Etats européens comme une taxe sur la publicité ou une fraction des amendes de l’Autorité de la concurrence, il importe, en tout état de cause, que les crédits publics alloués aux structures du paysage consumériste français obéissent à une logique en termes de représentativité et d’activité et donc d’efficacité. Amputer, selon une règle arithmétique, les financements des rares associations consuméristes réellement représentatives et agissantes anéantirait ce que la France a su construire au sein de l’Union européenne : une reconnaissance du consommateur comme acteur incontournable du marché. Sans nos associations, aucune action de groupe ne serait actuellement menée, sur la seule année 2017, des dizaines de milliers de consommateurs n’auraient pas été accompagnés dans le règlement de leur différend, des centaines de milliers de consommateurs n’auraient pas été valablement informés avant de conclure un contrat de vente, de signer un état des lieux ou simplement avant d’aller remplir leur caddie. Que dire des évolutions réglementaires et législatives permises ces dernières années en matière de communications électroniques, d’énergie, dans le domaine bancaire ou assurantiel, ou de notre implication dans l’éducation budgétaire, l’équilibre alimentaire ou encore la protection des données à caractère personnel…. Comptant sur votre souci d’une réelle rationalisation des dépenses publiques, et restant à disposition de vos conseillers pour discuter plus avant de cette réforme, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de notre plus haute considération. Jean-Yves MANO, Président de la CLCV Dominique MARMIER, Président de Familles Rurales Alain BAZOT, Président de l'UFC-Que Choisir
Vous pouvez aussi lire