RSS Session 1 - La notion de - DCAF/ISSAT
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Jour 1 : Concepts Jour 2 : Cas concrets Jour 3 : Conclusions Session 1: La notion de Session 5: Cartographier le Session 9: RSS secteur de la sécurité Le rôle de la RSS dans les contextes post-conflit Session 2: Session 6: Gouvernance et RSS Acteurs non-étatiques et RSS Session 10: Guest Speaker Session 3: Session 7: Session 11: Le genre et les La RSS dans le contexte Exercices de groupe programmes RSS spécifique du Sahel Session 4: Session 8: Le principe d’efficacité Guest Speaker dans les programmes RSS © DCAF/ISSAT
objectifs de la session • Connaître l’état des menaces sécuritaires au Sahel • Comprendre l’enjeux des reformes dans les pays du Sahel • Comprendre l’investissement européen au Sahel © DCAF/ISSAT
le Mali • 1 241 000 km2 localisé au cœur de l’espace sahélo-saharien. • 7000 km de frontières avec ses voisins • le nord représente 62% du territoire est désertique et a moins de 10% de la population. Absence de l’Etat et l’inexistence des contrôles dans le nord et maintenant dans le centre du pays a facilité le développement de la migration irrégulière, de la contrebande, de la criminalité transnationale et l’implantation de groupes terroristes, faisant du pays l’épicentre de l’instabilité dans la région. © DCAF/ISSAT
État des lieux des FDS maliennes ▶ ARMEE : De 4000 militaires en 2013 à 14500 en 2017, dont 8000 combattants. Besoins de réorganisation et de professionnalisation, ainsi que d’équipements et d’infrastructure. ▶ POLICE : 6500 hommes en sous effectif. Besoins de réorganisation et de création d’unités. Au contact de la population et de la corruption. Recrutement 2200 policiers par Min Secu. ▶ GENDARMERIE : 4200 militaires disciplinés mais vieillissants car pas de recrutement récent. Sous-équipement structurel car gérée par 2 ministères. Soumise à la LOPM et à une future LPS. Recrutement de 1000 gendarmes par Min Def. ▶ GARDE NATIONALE : 6000 hommes mais peu de cadres intermédiaires, donc un commandement inadapté. Traditionnellement au Nord mais desormais à Bamako pour la sécurité des institutions. Recrutement de 1000 gardes par Min Def. © DCAF/ISSAT
nouveaux enjeux stratégiques pour les FDS – Réforme du Secteur de la Sécurité (LOPM, LPS, CNRSS, travail interministériel) – Réorganisation des FSD par les RH (recrutement, formation, carrières) – Migration et frontières (Stratégie de sécurité aux frontières, PAF, PARSEC) – Améliorer l’outil de contre-terrorisme (FORSAT, BIS, PANORAMA, GAR-SI) – Mise en œuvre de l’Accord de Paix (Intégration et Polices Territoriales) – Participation à la régionalisation (CSS, RCC) © DCAF/ISSAT
La RSS au Mali RSS initié depuis 2013 mais pas de réelle avancée visible pour la sécurité humaine: • Structures nationales de RSS sont définies sur le plan normatif mais opérationnelles depuis seulement sept 2017. • Blocages proviennent de insécurité interne et à une instabilité politique dans le nord et maintenant dans le centre. • Les changements structurels, de gouvernance et les réflexions stratégiques sont encore trop rares, la priorité étant sur l’allocation de budgets exceptionnels, le doublement des effectifs et les équipements et d’infrastructures correspondant. Un défi majeur du secteur de la sécurité est la représentation déséquilibrée des groupes ethniques dans les FDS, ce qui compromet leur acceptation / reconnaissance par les communautés locales. La RSS ne peut réussir sans prise en compte de l’existence de la corruption, de la politisation des forces, du manque de responsabilisation des cadres, des rivalités internes au sein des diverses groupes et de l’absence d’une vision du futur articulée sous la forme d’une optimisation des ressources disponibles © DCAF/ISSAT
Le Burkina Faso Depuis 2015, le pays est victime de criminels liés avec des groupes basés essentiellement au Mali. Au nord, la région du Sahel, frontalière du Mali et du Niger, est la zone la plus touchée. Il faudra l’attaque de Nassoumbou, dans la province du Soum, en décembre 2016 pour que les autorités burkinabè prennent conscience que la crise vient également de dynamiques endogènes. Présenté comme lié aux jihadistes actifs dans le Sahel, Ansarul Islam est avant tout un mouvement de contestation de l’ordre social dans le Nord du pays. © DCAF/ISSAT
La RSS au Burkina © DCAF/ISSAT
Les missions civiles et militaires © DCAF/ISSAT
L’UE au Sahel Stratégie pour la sécurité et le développement au Sahel (2011, 2014) Le plan d’action régional en faveur du Sahel pour la période 2015-2020 Représentant spécial de l'Union européenne (RSUE) pour le Sahel Missions PSDC L’UE & G5 Sahel Le Fonds Fiduciaire d'Urgence pour l'Afrique Sommet de la Valette © DCAF/ISSAT
Stratégie Sahel de l’UE La Stratégie pour la sécurité et le développement au Sahel (2011, 2014) s'articule autour de quatre grands thèmes: 1. La sécurité et le développement au Sahel sont indissociables, et il est indispensable d'aider les pays de la région à assurer leur sécurité pour permettre la croissance de leurs économies et une réduction de la pauvreté; 2. La sécurité et le développement au Sahel passent nécessairement par une coopération régionale plus étroite. Cette coopération est actuellement plus faible qu'elle ne devrait l'être et l'UE à un rôle potentiel à jouer en la soutenant; 3. Tous les États de la région bénéficieront d'un important renforcement de leurs capacités dans le domaine des actions essentielles des pouvoirs publics, notamment la mise en place d'une coopération en matière de sécurité et de développement; 4. l'UE a donc un rôle important à jouer tant en encourageant le développement économique des populations du Sahel, qu'en les aidant à créer un environnement plus sûr rendant ce développement possible et au sein duquel les intérêts des citoyens européens sont également préservés. © DCAF/ISSAT
Plan d’action régional 2015-2020 • Il vise à mettre en oeuvre la stratégie Sahel de l'UE, en définissant des actions en coordination avec les activités menées par les États membres, sur la base de ses objectifs et compte tenu de l'expérience acquise. Il renforce les synergies dans le prolongement du travail de coordination effectué. Le plan d'action régional constitue donc un cadre pour l'action de l'UE dans la région du Sahel et suit une approche globale pour que les politiques, les instruments et les outils concourent aux mêmes objectifs. • La stratégie pour le Sahel proprement dite reste valide. Il est tout indispensable que les activités qui seront menées dans le cadre de cette stratégie soient axées sur certains domaines et le plan d'action régional recense quatre domaines dans lesquels il faut redoubler d'efforts: 1) la prévention de la radicalisation et la lutte contre ce phénomène, 2) la mise en place de conditions favorables pour les jeunes, 3) les migrations et la mobilité, 4) la gestion des frontières, la lutte contre les trafics et la criminalité transnationale organisée. © DCAF/ISSAT
Représentant Spécial de l’UE M. Angel Losada, a été nommé en décembre 2015 en remplacement de Michel Reveyrand de Menthon Il joue un rôle clé dans la prise de contact avec la région et dans l'orientation de l'action de l'UE en faveur des efforts régionaux et internationaux en faveur de la paix, de la sécurité et du développement durable. Il est également chargé d'aider à coordonner l'approche globale de l'UE face à la crise, en s'appuyant sur la stratégie de l'UE pour le Sahel Il représente l'UE dans les forums régionaux et internationaux pertinents, tels que le Comité de Suivi de l'Accord de paix du Mali, et assure la visibilité du soutien de l'UE à la gestion des crises et aux conflits prévention, y compris l'EUTM Mali, l'EUCAP Sahel Mali et l'EUCAP Sahel Niger L'article 44 de la résolution 2295 appelle spécifiquement le RSUE au Sahel à se coordonner étroitement avec la MINUSMA et d'autres partenaires bilatéraux pour aider les autorités maliennes dans la RSS Le mandat du RSUE couvre l'engagement avec toutes les parties prenantes concernées de la région, en particulier le G5 Sahel en tant qu'organisation régionale mais aussi les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et la diaspora © DCAF/ISSAT
Missions PSDC Les missions PSDC apportent leur soutien aux autorités nationales dans le renforcement de leur dispositif de sécurité par le biais du conseil et de la formation. Aout 2012 : EUCAP Sahel Niger, effectif max. 110 experts internationaux et 55 locaux, 11 Etats-membres, 26,3 millions d’euros de budget par an Février 2013 : EUTM Mali, effectif 506 militaires internationaux, 27 nations dont 23 Etats-membres, 33,4 millions d’euros de budget par an Janvier 2015 : EUCAP Sahel Mali, effectif max. 140 experts internationaux et 55 locaux, 14 Etats-membres et 1 nations tiers, 29,8 millions d’euros de budget par an © DCAF/ISSAT
L’UE et le G5 Sahel L'UE s'engage de plus en plus avec le «G5 Sahel», créé officiellement en décembre 2014. Le G5 Sahel comprend le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. La présidence a été transférée du Tchad au Mali lors du troisième Sommet du G5 à Bamako, en février 2017. Réunion UE-G5 à Bruxelles en déc. 2017. Depuis été 2017, la «force conjointe» du G5 est composée de sept bataillons de 750 hommes dans trois secteurs. Au total, 5 000 militaires et forces de sécurité seront mobilisés pour trois missions : contre-terrorisme, criminalité transfrontalière et trafic de migrants. «L’innovation principale sera la mise en place d’opérations transfrontalières, avec un droit de poursuite de part et d’autre des frontières. L’idée est de prévoir une bande de 50 kilomètres de chaque côté dans laquelle les bataillons du G5 seront libres d’intervenir. Il faut une force mobile, donc dotée de moyens de projection rapides. Les 5 000 hommes ne pourront jamais être déployés au même endroit. Chacun interviendra dans son pays, ou dans son voisinage immédiat.» © DCAF/ISSAT
Le Fond fiduciaire d’urgence Le Fonds fiduciaire spéciale d'urgence pour l'Afrique complète les efforts actuels de l'UE et contribue à améliorer la gestion des migrations et à s'attaquer aux causes profondes de la déstabilisation, les déplacements forcés et les migrations irrégulières, en particulier en favorisant la résilience, l'égalité économique et l'égalité des chances, la sécurité et le développement. © DCAF/ISSAT
Le Sommet de La Valette En novembre 2015, le sommet de La Valette sur la migration a réuni les chefs d'État ou de gouvernement européens et africains en vue de renforcer la coopération sur la migration mais aussi d'exploiter les possibilités qu'elle offre. Ce fut l'occasion de reconnaître que la gestion des migrations relève de la responsabilité commune des pays d'origine, de transit et de destination. Les dirigeants participant au sommet ont adopté une déclaration politique et un plan d'action visant à: • s'attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière et des déplacements forcés de population • intensifier la coopération concernant les migrations et la mobilité légales • renforcer la protection des migrants et des demandeurs d'asile • prévenir la migration irrégulière, le trafic de migrants et la traite des êtres humains et lutter contre ces phénomènes • coopérer plus étroitement pour améliorer la coopération en matière de retour, de réadmission et de réintégration © DCAF/ISSAT
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