SEFRI NEWS - the Swiss School of Archaeology in Greece
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SEFRI NEWS 2/21 Informations du Secrétariat d‘État à la formation, à la recherche et à l‘innovation SEFRI Focale Formation prof. Recherche Coopération internationale Guide sur le développement Lancement en matière de R&I durable d’Horizon Europe >4 > 11 > 15
Table des matières – Inhalt Focale – International La coopération internationale, clé de l’excellence scientifique 4 « L’échange international entre chercheurs est un moteur de l’innovation. » 6 Tour d‘horizon #PROAPPRENTISSAGE : une communication dans l’air du temps pour maintenir l’équilibre du marché des places d’apprentissage 9 Guide sur le développement durable : un instrument utile à tous les niveaux de la formation professionnelle 11 Domaine des EPF : bilan de la période stratégique 2017-2020 13 Lancement d’Horizon Europe 15 L’initiative nationale d’encouragement « Swiss Personalized Health Network » entre dans sa deuxième phase 17 Nouvel indice de compétitivité du World Economic Forum 20 L’Agence spatiale européenne recrute les prochain(e)s astronautes 22 Arrêt sur image Faits et chiffres : Conditions d’études et de vie dans les hautes écoles suisses 19 Travailler au SEFRI : Christine Jaeger 21 L’Image FRI 24 IMPRESSUM Page de titre : Tamara Saggini, doctorante à l’Université de Genève et actuellement secrétaire scientifique ad intérim de l’École suisse d’archéologie en Grèce (ESAG), lors de fouilles qui ont Éditeur : Secrétariat d’État à la formation, permis de mettre au jour des offrandes dans le temple d’Artémis à Amarynthos (Grèce, août à la recherche et à l’innovation 2020). Pour la période 2021-2024, la Confédération consacre près de 6 millions de francs suisses Einsteinstrasse 2, 3003 Berne au soutien de quatre fondations d’archéologie, dont l’ESAG. Elle contribue ainsi à l’excellence de info@sbfi.admin.ch la recherche suisse dans le domaine de l’archéologie. Photo : Thierry Theurillat www.sbfi.admin.ch Édition : n° 2 2021 (2/21) Rédaction : Simone Keller, Martin Fischer Titelseite: Tamara Saggini, Doktorandin an der Universität Genf und derzeit wissenschaftliche Se- Graphisme : Désirée Goetschi, Antonija Blazevic kretärin a i. der Schweizerischen Archäologischen Schule in Griechenland (ESAG), bei den Ausgra- Traduction : Service linguistique SEFRI bungen der Opfergaben im Tempel der Artemis in Amarynthos, Griechenland (August 2020). Der Imprimerie : OFCL Bund unterstützt in den Jahren 2021–2024 vier Archäologie-Stiftungen, darunter die ESAG, mit Langues : fr. et all. insgesamt knapp sechs Millionen Schweizer Franken und trägt damit zur Exzellenz der Schweizer ISSN 2296-3677 Forschung im Bereich der Archäologie bei. Foto: Thierry Theurillat 2
SEFRI NEWS 2/21 l FOCALE Since 1964, the Swiss School of Archaeology in Greece (ESAG) has been exploring the ancient city of Eretria on the island of Euboea and supporting other Swiss archaeological projects in Greece. Its aim is to develop cultural relations between the two countries, to encourage archaeological and historical research in Greece, to protect and enhance excavation sites and to support the training of young archaeologists. Recent excavations have brought to light the remains of the prestig- ious Eretrian Sanctuary of Artemis Amarysia at Amarynthos. How does your institution help to raise Switzerland’s international profile as a location for education, research and innovation? Sylvian Fachard: As the only permanent Swiss archaeological mission outside of Switzerland, the Swiss School of Archaeology in Greece (ESAG) helps students and researchers to sharpen their skills in an international context. By providing a solid scientific platform for work in Greece, the cradle of several ancient civilisations, the ESAG draws international expertise that directly benefits training and research activities in Switzerland, while showcasing the strengths of Swiss research abroad How important is international research cooperation in your opinion? It is fundamental. Our researchers benefit from a cooperation network that includes several major European and American universities that are active in the Mediterranean. Cooperation Sylvian Fachard is Professor of Classical Archaeology at the University of initiatives are omnipresent, not only in terms of archaeological Lausanne (UNIL) and will take over as Director of the ESAG on 1 June 2021. research itself, but also in terms of the contribution made to experi- After completing his thesis at UNIL, he spent part of his career in the USA (Harvard Center for Hellenic Studies, Brown University, American School of mental sciences and in the systematic use of digital technologies. Classical Studies). SERI recently renewed its funding allocation for your mandate in 2021. What are your plans for the next four years? We are uniquely fortunate to be able to excavate a recently discov- ered large sanctuary at Amarynthos, on the island of Evia. With the help of our Greek colleagues, we are studying an exceptional site using the most modern archaeological and archaeometric methods rarely used in the excavation of large Greek sanctuaries. This is an exciting project, which puts Swiss researchers at the forefront of research and serves as a springboard for the next generation of researchers in the Science of Antiquity. 3D reconstruction of the eastern portico of the Sanctuary of Artemis Amarysia at Amarynthos. Illustration: Oliver Bruderer, ZhDK Contact : Maria Peyro Voeffray, SEFRI Informations complémentaires : Cheffe p.i. Division Relations internationales www.sbfi.admin.ch/pfcbr maria.peyrovoeffray@sbfi.admin.ch, +41 58 481 35 18 8
SEFRI NEWS 2/21 l FOCALE Depuis 1964, l’École Suisse d’archéologie en Grèce (ESAG) explore l’antique cité d’Érétrie, sur l’île d’Eubée, tout en sou- tenant d’autres projets archéologiques suisses en Grèce. Son but est de développer les relations culturelles entre les deux pays, de promouvoir les recherches archéologiques et histo- riques en Grèce, de protéger et mettre en valeur les vestiges découverts, et enfin d’encourager la formation de jeunes ar- chéologues. De récentes fouilles ont mis à jour le prestigieux sanctuaire des Érétriens, l’Artémision d’Amarynthos. Comment votre institution contribue-t-elle au rayonnement international de la Suisse en tant que pôle de formation, de recherche et d’innovation ? Sylvian Fachard : En tant qu’unique mission archéologique suisse permanente hors des frontières nationales, l’École Suisse d’archéo- logie en Grèce (ESAG) contribue à la formation des étudiants et des chercheurs dans un cadre international. En offrant une solide plate- forme scientifique pour mener des travaux en Grèce, berceau de plusieurs civilisations antiques, l’ESAG regroupe des compétences internationales qui profitent directement à la formation et à la re- cherche en Suisse, tout en illustrant les forces de la recherche suisse à l’étranger. Comment évaluez-vous l’importance de la coopération internationale en matière de recherche ? Elle est fondamentale. Nos chercheurs profitent d’un réseau de coo- pération regroupant de grandes universités européennes et améri- Sylvian Fachard est professeur d’archéologie classique à l’Université de caines actives en Méditerranée. Les collaborations sont omnipré- Lausanne et directeur de l’ESAG à partir du 1er juin 2021. Après une thèse à sentes, non seulement dans la recherche archéologique proprement l’UNIL, il a passé une partie de sa carrière aux États-Unis (Harvard Center for dite, mais également dans l’apport des sciences expérimentales ou Hellenic Studies, Brown University, American School of Classical Studies). encore dans l’utilisation systématique des technologies du numé- rique. L’année 2021 marque le début d’une nouvelle période de mandat pour le soutien du SEFRI. Quels sont vos projets pour les quatre prochaines années ? Nous avons la chance unique de pouvoir fouiller un grand sanc- tuaire récemment découvert à Amarynthos, sur l’île d’Eubée. Avec l’aide de nos collègues grecs, nous étudions un site exceptionnel en employant les méthodes archéologiques et archéométriques les plus modernes – rarement utilisées pour la fouille des grands sanc- tuaires grecs. C’est un projet passionnant, qui met les chercheurs suisses sur le devant de la scène scientifique et dynamise la relève en sciences de l’Antiquité. Reconstitution 3D du portique oriental dans le sanctuaire d’Artémis Amarysia à Amarynthos. Photo : Oliver Bruderer, Haute école d’art de Zurich Contact : Maria Peyro Voeffray, SEFRI Informations complémentaires : Cheffe p.i. Division Relations internationales www.sbfi.admin.ch/pfcbr maria.peyrovoeffray@sbfi.admin.ch, +41 58 481 35 18 8
SBFI NEWS 2/21 l FOKUS Seit 1964 untersucht die zur Universität Lausanne gehören- de Schweizerische Archäologische Schule in Griechenland (ESAG) die antike Stadt Eretria auf der Insel Euböa, unter- stützt aber auch andere Schweizer Archäologieprojekte in Griechenland. Ziel der Schule ist es, die kulturellen Beziehun- gen zwischen den beiden Ländern zu vertiefen, archäologi- sche und historische Forschungen in Griechenland zu fördern und die freigelegten Funde zu schützen und aufzuwerten, um damit auch die Ausbildung junger Archäologinnen und Archäologen zu fördern. Bei kürzlich durchgeführten Aus- grabungen konnten Teile eines imposanten Heiligtums der Eretrier freigelegt werden – der Artemis-Tempel von Ama- rynthos. Wie trägt Ihre Institution zur Internationalisierung des Bildungs-, Forschungs- und Innovationsstandorts Schweiz bei? Sylvian Fachard: Als einzige permanente archäologische Mission der Schweiz im Ausland trägt die ESAG zur Ausbildung von Studieren- den und Forschenden in einem internationalen Umfeld bei. Sie bie- tet eine solide wissenschaftliche Plattform, um in Griechenland, der Wiege mehrerer antiker Zivilisationen, Forschungsarbeiten durch- zuführen, und bündelt internationale Kompetenzen, die direkt der Bildung und Forschung in der Schweiz zugutekommen. Gleichzeitig unterstreicht sie im Ausland die Stärken der Schweizer Forschung. Wie schätzen Sie die Wichtigkeit der internationalen Sylvian Fachard ist Professor für klassische Archäologie an der Universität Forschungszusammenarbeit ein? Lausanne (UNIL) und wird ab dem 1. Juni 2021 Direktor der Schweizerischen Archäologischen Schule in Griechenland ESAG. Nach einem Doktorat an der Sie ist von grundlegender Bedeutung. Unsere Forschenden profi- UNIL verbrachte er einen Teil seiner Karriere in den USA (Harvard Center for tieren von einem Kooperationsnetzwerk aus im Mittelmeerraum Hellenic Studies, Brown University, American School of Classical Studies). tätigen grossen europäischen und amerikanischen Universitäten. Kooperationen sind nicht wegzudenken, und zwar nicht nur in der archäologischen Forschung an sich, sondern auch beim Beitrag der Naturwissenschaften oder bei der systematischen Verwendung di- gitaler Technologien. 2021 hat für Sie eine neue Mandatsperiode der Unter- stützung durch das SBFI begonnen. Welche Pläne haben Sie für die nächsten vier Jahre? Wir haben das grosse Glück, an der Freilegung eines erst kürzlich entdeckten grossen Heiligtums in Amarynthos auf der Insel Euböa arbeiten zu dürfen. Mithilfe unserer griechischen Kolleginnen und Kollegen untersuchen wir diese aussergewöhnliche Fundstätte un- ter Verwendung modernster archäologischer und archäometrischer Methoden, die bisher nur selten bei der Ausgrabung griechischer Heiligtümer zum Einsatz kamen. Es ist ein tolles Projekt, das den Schweizer Forschenden mehr Sichtbarkeit verleiht und die Nach- 3D-Rekonstruktion des östlichen Portikus im Tempel der Artemis Amarysia bei wuchskräfte in Altertumswissenschaften motiviert. Amarynthos. Bild: Oliver Bruderer, ZhDK Kontakt: Maria Peyro Voeffray, SBFI Weitere Informationen: Leiterin a.i. Abteilung Internationale Beziehungen www.sbfi.admin.ch/fzsl maria.peyrovoeffray@sbfi.admin.ch, +41 58 481 35 18 8
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