SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ - INTROSPECTION
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2016 INTROSPECTION : Évaluer le soutien en milieu de travail en matière de gestion de la santé SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ L E PLU S I M P O RTA N T S O N DAGE S U R L ES R ÉGI M ES D E S O I N S D E SA N T É AU CA N A DA
É D I T I O N 2 016 D U S O N D A G E S A N O F I C A N A D A S U R L E S S O I N S D E S A N T É TABLE DES MATIÈRES SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ INTROSPECTION : L E P L U S I M P O R TA N T S O N DAG E SUR LES RÉGIMES DE SOINS DE Évaluer le soutien en milieu de travail S A N T É AU C A N A DA en matière de gestion de la santé THÈME 1 d’une stratégie de gestion de la 3 ÉVALUATION DES RÉGIMES DE SOINS DE SANTÉ DANNY PEAK Chef principal, santé qui intégrerait les régimes de soins de santé, les programmes de Stratégie nationale, promotion du mieux-être et la culture Secteur privé d’entreprise. Les membres de notre SANOFI CANADA conseil consultatif abondent dans ce THÈME 2 sens, soulignant qu’une telle stratégie 12 BILAN DE SANTÉ PERSONNEL Lorsqu’il s’agit de soutenir la santé et la productivité personnelles, les intégrée est autant une priorité d’entreprise que la bonne chose à participants à un régime accordent- faire. Pour contribuer à transposer ils à leurs milieux de travail des notes cette réflexion en gestes concrets, THÈME 3 de passage? De manière générale, la nous sommes heureux de vous faire 20 SOUHAITS ET réponse est oui, mais l’édition 2016 du part de la vision du conseil quant à un BESOINS EN Sondage Sanofi Canada sur les soins de plan moderne de gestion de la santé. MATIÈRE DE santé révèle de nombreuses possibilités Le sondage de cette année indique MIEUX-ÊTRE pour les promoteurs de régime et que les employeurs sont prêts à leurs fournisseurs d’en faire plus afin faire les choses différemment afin THÈME 4 d’accéder au tableau d’honneur. de minimiser les demandes de 26 UNE VISION DE Par exemple, les résultats de cette règlement futures. Pour compléter ces LA GESTION année mettent en lumière des liens conclusions, le rapport présente des DE LA SANTÉ entre la santé et la satisfaction à promoteurs qui ouvrent de nouvelles l’égard de l’emploi. Les implications voies en matière de gestion de la santé, sont particulièrement fascinantes dans dont Sanofi Canada. Chez Sanofi, 33 LA MÉTHODOLOGIE le cas des participants atteints de maladies chroniques, qui comptent pour nous sommes résolus à passer de la parole aux actes à l’interne comme plus de la moitié des employés. Ceux à l’externe – le moment est venu de qui sont insatisfaits de leur emploi sont mettre en commun nos connaissances 34 LECONSULTATIF CONSEIL non seulement plus susceptibles de et d’apprendre les uns des autres afin dire que leur maladie chronique a réduit d’en faire beaucoup plus pour la santé leur productivité, mais ils sont aussi et la productivité des employés. n beaucoup plus susceptibles de déclarer que leur milieu de travail a eu une 35 LEAUGROUPE CANADA SANOFI incidence négative sur leur maladie. Alors que la prévalence des maladies chroniques augmente, les promoteurs ont beaucoup à gagner MERCI AUX COMMANDITAIRES DIAMANT DE NOTRE ÉDITION 2016 2 SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA
THÈME ÉVALUATION DES RÉGIMES 1 DE SOINS DE SANTÉ (en sachant que, selon le sondage de d’augmenter la productivité en amé- LA DOUBLE l’an dernier, 77 % des employés ne liorant la santé, mais le sondage nous NATURE DES quitteraient pas leur emploi pour un révèle également que les employeurs poste qui ne comprend pas d’avan- sous-estiment considérablement RÉGIMES DE tages sociaux), et de l’autre, une approche à long terme pour maximiser l’incidence des maladies chroniques et que 70 % d’entre eux aimeraient mieux SOINS DE SANTÉ la productivité. Bien que ces objectifs ne soient pas comprendre les maladies chroniques qui touchent les membres de leur nécessairement incompatibles, les personnel. S’il existe une corrélation répondants s’expriment peut-être dans très étroite entre la compréhension de es promoteurs de régime semblent une perspective plus théorique que l’incidence des maladies chroniques partagés quant aux principaux pratique. Certains membres du conseil et le soutien de la productivité, ces objectifs d’affaires qui les consultatif font remarquer que, de résultats révèlent une lacune impor- poussent à offrir un régime nos jours, dans de nombreux secteurs tante », affirme Lori Casselman, vice- de soins de santé aux employés et d’activité, les avantages sociaux visent présidente adjointe, excellence des donnent les réponses suivantes dans principalement à faire face à la concur- pratiques et innovation à la Financière des proportions presque équivalentes : rence et à fidéliser les employés. Sun Life. n préserver la productivité en protégeant Sur le plan de la productivité au « la santé (64 %), préserver la produc- travail, l’écart entre la théorie et la tivité en veillant à la satisfaction des pratique devient plus apparent à la employés (60 %) et attirer et fidéliser lumière des résultats. En effet, presque le personnel (60 %). Le fait qu’il agisse tous les répondants (97 %) indiquent Peu de promoteurs mettent comme assurance en cas de coûts de que leur régime de soins de santé santé catastrophiques (32 %) est un atteint le principal objectif. « En réalité, par écrit des objectifs pour objectif jugé moins important. peu de promoteurs mettent par écrit leur régime, et ce qui n’est L’importance accordée à la santé et des objectifs pour leur régime, et ce pas consigné ne peut à la productivité (67 %) plutôt qu’à l’at- qui n’est pas consigné ne peut être être mesuré. Et si on ne traction et à la fidélisation (55 %) semble mesuré. Et si on ne peut mesurer les croître proportionnellement à la taille de résultats, comment savoir alors si un peut mesurer les résultats, l’entreprise (500 employés ou plus). objectif a été atteint? », demande Art comment savoir alors si un Le conseil consultatif observe que les résultats reflètent la double nature des régimes de soins de santé. D’une Babcock, vice-président d’Aon Hewitt. Les autres résultats du sondage soulèvent des questions supplémen- »objectif a été atteint? part, ils représentent un outil immédiat taires. « Les promoteurs affirment pour contribuer à la stabilité d’emploi que leur régime atteint l’objectif Art Babcock, AON HEWITT L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 3
THÈME 1 n ÉVALUATION DES RÉGIMES DE SOINS DE SANTÉ Les autres membres du conseil men- tionnent que, selon les données rela- tives aux demandes de règlement, seul un faible pourcentage des participants atteint le plafond des avantages limités comme les services paramédicaux, ce qui porte à croire que l’impression d’un dû provient d’une minorité qui se fait entendre. En revanche, les promoteurs offrant des programmes de rémunéra- tion globale pourraient considérer ces données comme le résultat d’un effort de sensibilisation aux coûts des avan- tages sociaux. « Certains employeurs ont tenté de transformer les avantages sociaux en rémunération de façon à ce que les employés reconnaissent la valeur des programmes et les dépenses engagées par leur employeur », affirme Telena Oussoren, directrice, Avantages sociaux à Suncor. Pour leur part, les promoteurs de LES AVANTAGES SOCIAUX régime ont plus tendance à croire que leurs employés considèrent leur régime SONT-ILS CONSIDÉRÉS COMME comme une ressource à utiliser seule- ment quand ils sont malades ou en cas UNE RÉMUNÉRATION? de besoin (54 %) que comme une rému- nération supplémentaire (21 %). « En Quarante-trois pour cent des partici- une rémunération supplémentaire et fait, les écarts sont notables. Si, en tant pants ont tendance à considérer leur seulement 16 % sont neutres. que promoteur, vous n’avez pas connais- régime de soins de santé comme une Plusieurs membres du conseil sance du nombre de personnes qui ressource à utiliser seulement pour consultatif du Sondage Sanofi Canada considèrent les avantages comme une traiter ou prévenir une maladie ou une sur les soins de santé se sont dits éton- rémunération et que vous remaniez le blessure. En revanche, un nombre nés des résultats. « Je m’attendais à ce régime pour mettre davantage l’accent considérable de répondants (35 %) que les résultats soient complètement sur l’assurance en demandant aux parti- considèrent leur régime comme une différents et à ce que la majorité des cipants de payer plus pour les dépenses rémunération supplémentaire à utiliser répondants considèrent les régimes qu’il est possible de budgétiser, par le plus possible afin d’en « avoir pour comme une rémunération supplémen- exemple, les soins dentaires de base et leur argent ». Les autres 23 % sont neutres ou considèrent leurs avantages à la fois comme une rémunération et une ressource en soins de santé. « Certains employeurs ont tenté de transformer les avantages Plus les répondants sont âgés, sociaux en rémunération de façon à ce que les employés plus les opinions sont tranchées. reconnaissent la valeur des programmes et les dépenses Par exemple, les points de vue des répondants de 18 à 34 ans sont divisés assez également : 40 % considèrent » engagées par leur employeur. leur régime comme une ressource en soins de santé, 30 % le considèrent Telena Oussoren, SUNCOR comme une rémunération supplémen- taire et 30 % sont neutres. En revanche, taire. À la lumière de mon expérience, les soins de la vue, vous pourriez engen- près de la moitié des employés de les participants ont fortement tendance drer plus de difficultés que prévu », 55 à 64 ans (49 %) considèrent leur à considérer leur régime comme un explique Lisa Callaghan, vice-présidente régime comme une ressource en soins dû », explique Dave Patriarche, courtier adjointe, Produits, Assurance collective de santé, 35 % le considèrent comme à Mainstay Insurance Brokerage Inc. chez Manuvie. n Les objectifs multiples des régimes de soins de santé risquent de devenir SECTION 1 – contradictoires. Il est essentiel de clarifier, de documenter et de mesurer les POINTS CLÉS résultats souhaités. 4 SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA
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THÈME 1 n ÉVALUATION DES RÉGIMES DE SOINS DE SANTÉ FEUILLE DE POINTAGE PARTICIPANTS DES PARTICIPANTS : ÉVALUATION DES VOLETS DU RÉGIME Excellent/très bon LES MEILLEURES Assurance médicaments sur ordonnance Soins dentaires de base et préventifs 53 % 60 % NOTES VONT Services de professionnels de la santé autres que des médecins 43 % AUX RÉGIMES Soins dentaires majeurs et orthodontie 41 % D’ASSURANCE Assurance invalidité de courte durée Programme d’aide aux employés (PAE) ou programme 39 % MÉDICAMENTS d’aide aux employés et à leur famille (PAEF) 39 % Assurance invalidité de longue durée 37 % Soins de la vue 35 % Lorsqu’on demande aux participants Assurance vie 35 % d’évaluer leurs avantages actuels, ils Vaccination 35 % ont le plus tendance à qualifier d’excel- Compte de soins de santé (CSS) 33 % lente ou de très bonne leur couverture Assurance maladies graves 29 % pour les médicaments sur ordonnance (60 %) et pour les soins dentaires de 0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % base (53 %). Ces avantages obtiennent ÉCHANTILLON : Tous les participants (n varie de 935 à 1 476) également de bonnes notes pour ce qui est de leur importance pour les partici- PARTICIPANTS pants, puisque 94 % d’entre eux disent IMPORTANCE DES VOLETS DU RÉGIME Très/assez important que l’assurance médicaments est « très Assurance médicaments sur ordonnance 94 % importante » ou « assez importante » Soins dentaires de base et préventifs 93 % et 93 % pensent la même chose de leur Soins de la vue 91 % assurance soins dentaires de base. Soins dentaires majeurs et orthodontie 89 % Bien que la concordance de ces notes Assurance invalidité de longue durée 81 % soit un signe positif pour les fournisseurs Physiothérapie 79 % d’avantages sociaux, peut-être que les Assurance invalidité de courte durée 79 % notes d’excellente ou de très bonne Assurance vie 77 % pourraient être encore meilleures compte Services de professionnels de la santé 76 % autres que des médecins tenu de l’importance que revêtent ces Assurance maladies graves 76 % deux avantages pour les participants, Psychothérapie/services de consultation en santé mentale 69 % remarque le conseil consultatif. Massothérapie 65 % Le plus grand écart entre les notes et Chiropratique 62 % l’importance concerne les soins de la vue. Programme d’aide aux employés (PAE) ou programme 60 % Les participants classent les soins de la d’aide aux employés et à leur famille (PAEF) vue au troisième rang des avantages les ÉCHANTILLON : Tous les participants (n = 1 500) 0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % plus importants (91 %), mais seulement 35 % d’entre eux qualifient leur couverture « sans opinion » (24 % dans le cas de qui estiment qu’il s’agit d’un avantage très actuelle d’excellente ou de très bonne et l’assurance maladies graves et des CSS, important (23 %), et 22 % affirment qu’il 21 % indiquent qu’elle est mauvaise ou et 20 % dans le cas de la vaccination), ce n’est ni important ni sans importance. très mauvaise, soit le taux d’« échec » le qui reflète un taux d’utilisation inférieur « Avec un taux d’utilisation moyen plus élevé parmi tous les avantages. ou une connaissance moindre. de seulement 11 %, la neutralité des Les participants aimeraient également « En général, les gens ne comprennent résultats est plutôt prévisible », observe bénéficier d’une meilleure couverture pas très bien ce que sont les comptes de Paula Allen, vice-présidente, groupe pour les soins dentaires majeurs. À l’heure soins de santé, affirme Art Babcock. Étant Recherche et Solutions intégratives chez actuelle, 17 % des répondants qualifient donné que c’est aux régimes d’assurance Morneau Shepell. Cependant, ces résul- leur couverture de mauvaise ou de très médicaments et de soins dentaires que tats reflètent également une occasion mauvaise, et 41 % la qualifient d’excel- les employés accordent le plus d’impor- manquée. « Les utilisateurs des PAE lente ou de très bonne. Sur le plan de tance, ils devraient tenir tout autant à leur expriment des points de vue beaucoup l’importance, la couverture pour les soins CSS puisqu’ils peuvent l’utiliser pour ce plus positifs, car ils en comprennent la dentaires majeurs arrive au quatrième type de dépense. » valeur. Une meilleure communication rang (89 %), derrière les soins de la vue. Il faudrait porter une attention par- pourrait jusqu’à doubler l’utilisation de Les participants accordent le moins ticulière aux programmes d’aide aux ces programmes, et un taux de 20 % est de votes positifs à l’assurance maladies employés (PAE). Les évaluations actuelles considéré comme avantageux sur le plan graves (29 %), aux comptes de soins sont plutôt neutres : 39 % des participants du rendement du capital investi, explique- de santé (CSS, 33 %) et à la vaccina- qualifient cet avantage d’excellent ou de t-elle. Ces programmes représentent tion contre des maladies autres que très bon, 16 % n’ont aucune opinion et tout de même moins de 2 % des coûts la grippe (35 %). Toutefois, il importe seulement 8 % le qualifient de mauvais ou du régime et on peut déjà observer une de noter que ces trois avantages ont de très mauvais. Le PAE recueille le pour- baisse des demandes de règlement liées également recueilli le plus de réponses centage le moins élevé de répondants à d’autres avantages ». n 6 SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA
que le milieu de travail exerce une incidence négative sur leur capacité à gérer le stress (page 12). « Les partici- pants nous disent donc qu’ils utilisent leur régime pour mieux se détendre. N’est-ce pas une bonne chose? La mas- sothérapie peut être considérée comme un moyen de favoriser la productivité des employés. La grande question est la suivante : est-ce que nous leur offrons assez de choix pour soulager le stress occasionné par le travail? », demande Anne Nicoll, vice-présidente, développement des affaires à Croix LES ENJEUX SOUS-JACENTS Bleue Medavie. DE LA MASSOTHÉRAPIE Si la simple massothérapie peut aider à éviter les journées de maladie ou l’utilisation de médicaments pour Pour un avantage dont l’objectif comme principale raison de recourir traiter des problèmes comme l’anxiété consiste à apaiser le corps et l’esprit des à la massothérapie. ou les douleurs au dos, alors « il s’agit employés, la massothérapie suscite une Certains membres du conseil consul- d’un avantage important pour de attention inattendue. Voici les résultats tatif font remarquer qu’il existe bien peu grandes catégories de population, en du sondage concernant l’utilisation de de données appuyant le recours à la mas- particulier les adultes plus âgés ayant la massothérapie par les participants, sothérapie pour se détendre ou soulager reçu certains diagnostics, affirme Chris pour eux-mêmes ou des membres de les tensions. « D’autres interventions Bonnett, Président, H3 Consulting. La leur famille : appuyées par des preuves médicales tâche des assureurs consiste peut-être • Quarante-trois pour cent des parti- beaucoup plus solides ne sont pourtant à aider les employeurs à comprendre cipants ont présenté au moins une pas couvertes par les régimes, le meilleur l’utilité de la massothérapie et dans demande de règlement au cours de la exemple étant l’exercice », observe Peter quelles situations elle pourrait faire une dernière année, la moyenne totale étant Gove, responsable de l’innovation en ges- grande différence sur le plan du mieux- de 5,1 demandes pendant l’année. tion de la santé à Green Shield Canada. être ou du rendement au travail. » • Les femmes (46 %) ont un peu plus Mais est-ce qu’un manque de preuves « On en revient encore à la nécessité tendance que les hommes (40 %) médicales signifie nécessairement un d’avoir une philosophie établie assor- à présenter des demandes de manque de valeur? « De nombreuses tie d’objectifs mesurables, insiste Art règlement et le font plus souvent cultures d’entreprise, par exemple celles Babcock. Autrement, la chasse aux (5,4 demandes par rapport à 4,7). des sociétés de haute technologie, avantages qui ne correspondent pas à • Les employés de 18 à 34 ans privilégient grandement ce type d’avan- la définition traditionnelle d’un service (47 %) ont plus tendance que ceux de tages. Dans la mesure où aucun signe médicalement nécessaire est ouverte. 55 à 64 ans (40 %) à présenter des d’exagération ou de fraude n’est décelé, Certains promoteurs estiment qu’il est demandes de règlement, mais ils le « font moins souvent (4,2 demandes par rapport à 5,5). • Le traitement d’une maladie ou d’une blessure est la raison la plus cou- Les participants nous disent qu’ils utilisent leur régime pour se rante de recourir à la massothérapie détendre. N’est-ce pas une bonne chose? La massothérapie (50 %), un résultat qui chute à 33 % peut être considérée comme un moyen de favoriser la quand les maladies ou les blessures productivité des employés. La grande question est la autodiagnostiquées sont exclues. suivante : est-ce que nous leur offrons assez de choix pour • Trente-huit pour cent des répondants utilisent principalement la massothé- rapie pour se détendre ou soulager » soulager le stress occasionné par le travail? les tensions. Anne Nicoll, CROIX BLEUE MEDAVIE • L’âge représente ici un facteur : les participants de 18 à 34 ans ont plus tendance à recourir à la massothéra- la massothérapie peut être considérée difficile de poser des limites claires pie pour se détendre (47 %) que pour comme un soin de santé préventif », entre la massothérapie et un milieu traiter des maladies ou des blessures affirme John McGrath, premier vice- de travail amélioré, alors pourquoi leur (33 %), tandis que les participants de président et chef de la pratique capital régime devrait-il couvrir tout le monde? 55 à 64 ans ont plus tendance à men- humain chez Willis Towers Watson. Il pourrait s’agit d’un choix pour lequel tionner des maladies ou des bles- Dans le sondage de cette année, les employés paieraient à l’aide d’un sures (58 %) que la détente (31 %) les participants affirment également compte de soins de santé. » n L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 7
THÈME 1 n ÉVALUATION DES RÉGIMES DE SOINS DE SANTÉ incidence sur les perceptions : seule- QUAND LA QUALITÉ ET LES BESOINS ment 39 % des participants insatisfaits NE VONT PAS TOUJOURS DE PAIR affirment que la qualité de leur régime de soins de santé est excellente ou très bonne, comparativement à 60 % des Si les participants restent positifs quant satisfaction des besoins repose surtout participants satisfaits, et seulement 34 % à la qualité générale de leur régime sur l’expérience et les attentes des parti- des employés insatisfaits affirment que de soins de santé, ils semblent plus cipants, qui semblent évoluer », observe leur régime répond extrêmement bien ou incertains lorsqu’on leur demande si le Lisa Callaghan. très bien à leurs besoins, comparative- régime satisfait leurs besoins. Les participants qui travaillent pour des ment à 57 % des employés satisfaits. Dans l’ensemble, 55 % des partici- organisations offrant des programmes de Les perceptions sur l’état de santé ont pants décrivent la qualité de leur promotion du mieux-être ont une percep- également une incidence sur les résultats. régime comme étant excellente ou très tion plus positive de la qualité (66 %) et Soixante-neuf pour cent des répondants bonne, des résultats qui se comparent de la satisfaction de leurs besoins (64 %), qui qualifient leur état de santé d’excel- à ceux des dernières années ainsi comparativement à 46 % et à 41 %, lent ou de très bon ont la même opinion qu’à ceux de 2006 (59 %), année où la respectivement, parmi ceux qui travaillent à propos de la qualité de leur régime de question a été posée pour la première pour des organisations n’offrant pas soins de santé, et 65 % indiquent que fois. Les répondants sont presque ce type de programme. La satisfaction leurs besoins sont extrêmement bien ou aussi nombreux (52 %) à affirmer que par rapport à l’emploi a également une très bien satisfaits. n leurs besoins sont extrêmement bien PARTICIPANTS ou très bien satisfaits, une baisse par rapport à 63 % en 2006 et une chute LE RÉGIME RÉPOND AUX BESOINS DES PARTICIPANTS considérable par rapport à 73 % en n Extrêmement/très bien 1999, année où la question a été posée pour la première fois. Parmi les 49 % 73 % de répondants restants, 40 % affirment 70 % que leurs besoins sont assez bien satis- 66 % 65 % faits et 9 %, qu’ils ne sont pas satisfaits. 68 % 63 % Les points de vue divergents concer- 61 % nant la qualité et les besoins ont retenu 60 % 56 % l’attention des membres du conseil 58 % 57 % 52 % consultatif du Sondage Sanofi Canada 56 % sur les soins de santé. « Les percep- 50 % tions de la qualité s’appuient surtout 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2012 2015 2016 sur les modèles des régimes, qui n’ont ÉCHANTILLON : Tous les participants (n = 1 500) pas énormément changé, alors que la Les régimes de soins de santé sont au plus bas en ce qui concerne la SECTION 1 – satisfaction des besoins, ce qui laisse supposer une évolution des attentes POINTS CLÉS des participants. 8 SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA
Moins de la moitié des promoteurs comprennent les mesures actuelles de gestion des coûts. Une meilleure compréhension est essentielle pour SECTION 1 – POINTS CLÉS investir dans la santé. GESTION DES médicaments génériques (39 %), mais le degré de compréhension chute ensuite : remédier aux lacunes dans les connais- sances pourrait améliorer la prise de COÛTS ET • 10 % en ce qui concerne l’assurance décisions et atténuer l’anxiété. « Les RÉPERCUSSIONS en excédent de pertes; promoteurs, qui ont une connaissance • 13 % à l’égard de la gestion de cas supérieure de ce qui peut être fait et pour les médicaments de spécialité des répercussions de ce qu’ils font déjà, Les promoteurs sont préoccupés par plus coûteux; sont mieux placés pour prendre des les coûts grandissants des régimes • 17 % en ce qui concerne les listes de décisions qui comprennent des inves- d’assurance médicaments, mais moins de médicaments gérées ou restreintes. tissements dans la santé plutôt que de la moitié d’entre eux comprennent claire- « Certaines de ces mesures sont en simples réductions de coûts », observe ment les mesures les plus courantes qu’ils vigueur depuis de nombreuses années Loretta Kulchycki, vice-présidente du peuvent utiliser pour gérer ces coûts. et, pourtant, les degrés de compré- marketing collectif à la Great-West, Deux répondants sur trois (66 %) hension sont étonnamment faibles. De compagnie d’assurance-vie. affirment que le coût total des avan- toute évidence, l’éducation des conseil- tages sociaux a augmenté au cours lers et des promoteurs de régime et LE LIEN AVEC LES des trois dernières années. En ce qui les communications des fournisseurs MALADIES CHRONIQUES concerne l’avenir, 80 % des répondants doivent être améliorées », déclare Si l’on revient à la question des coûts, sont préoccupés à l’idée que les coûts Nathalie Laporte, vice-présidente, il importe de noter que les promoteurs grandissants dépasseront le taux développement, commercialisation et de régime ont plus tendance à d’inflation au cours des trois à cinq stratégie chez Desjardins Assurances. désigner comme des facteurs de coût prochaines années, et 28 % d’entre Les degrés de compréhension ont les médicaments traditionnels que eux se disent très préoccupés. une incidence directe sur la connais- les médicaments de spécialité plus coûteux. Voilà qui appuie la nécessité « Les promoteurs, qui ont une connaissance supérieure de la sensibilisation sur le fardeau financier des maladies chroniques en vue de mieux comprendre la valeur des avantages de soins de santé qui de ce qui peut être fait pour contrôler les coûts et des favorisent la réussite du traitement. répercussions de ce qu’ils font déjà, sont mieux placés pour « Un pourcentage énorme des coûts prendre des décisions qui comprennent des investissements » associés aux maladies chroniques dans la santé plutôt que de simples réductions de coûts. est attribuable à une mauvaise prise en charge personnelle. Par exemple, environ la moitié des personnes traitées pour l’hypertension artérielle ou l’hyper Loretta Kulchycki, LA GREAT-WEST COMPAGNIE D’ASSURANCE-VIE cholestérolémie cessent de prendre leurs médicaments après un an », dit Lorsqu’on leur demande de nommer sance qu’ont les promoteurs de leurs Steve Semelman, chef de la direction les principales raisons qui expliquent propres régimes. Par exemple, 51 % des de Gemini Pharma Consultants. En l’augmentation des coûts, la plupart des promoteurs ayant une excellente com- revanche, « la prise adéquate des médi- promoteurs de régime mentionnent le préhension de l’assurance en excédent caments peut contribuer à ralentir ou coût global des médicaments (54 %) et de pertes indiquent avoir cette mesure, à prévenir l’évolution de la maladie, et le nombre de demandes de rembourse- un pourcentage qui chute à seulement ainsi éviter l’utilisation de médicaments ment de médicaments (40 %). Dix-huit 9 % pour l’ensemble des répondants. Le supplémentaires, voire les hospitalisa- pour cent mentionnent les demandes conseil consultatif insiste sur le fait que tions d’urgence », ajoute-t-il. n de remboursement de médicaments biologiques ou d’autres médicaments à prix plus élevé. Quand on leur présente une liste de 12 mesures actuellement utilisées pour gérer les coûts des régimes d’assu- rance médicaments, moins de la moitié des promoteurs affirment en avoir une compréhension excellente ou solide. Ils connaissent plutôt bien les franchises annuelles ou les coassurances acquit- tées par les participants (40 %) ainsi que la substitution obligatoire par des L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 9
« THÈME 1 n ÉVALUATION DES RÉGIMES DE SOINS DE SANTÉ LA PERCEPTION « Quand les promoteurs affirment que les avantages offrent une valeur Quand les promoteurs affirment que les avantages DE LA VALEUR inadéquate, les fournisseurs d’avan- tages sociaux doivent réagir. Cela offrent une valeur inadéquate, À l’instar des participants (page 6), signifie que nous ne répondons pas aux les fournisseurs d’avantages les promoteurs de régime ont le plus besoins et que nous devons redoubler sociaux doivent réagir. tendance à indiquer que leur organisation d’efforts pour déterminer comment Cela signifie que nous ne est très ou assez satisfaite des avantages offrir de la valeur », affirme Marilee offerts en ce qui concerne les médica- Mark, vice-présidente, développement répondons pas aux besoins et ments sur ordonnance (81 %), les soins du marché à la Financière Sun Life. que nous devons redoubler d’efforts pour déterminer » dentaires de base (78 %) et les services Les promoteurs sont relativement paramédicaux (74 %). Toujours à l’instar moins satisfaits de l’assurance comment offrir de la valeur. des participants, ce sont les soins de la maladies graves (65 %), de la vue (15 %) et les soins dentaires majeurs vaccination (63 %) et des comptes (15 %) qui suscitent le plus d’insatisfac- de soins de santé (CSS, 61 %), des Marilee Mark, FINANCIÈRE SUN LIFE tion chez les promoteurs. avantages par rapport auxquels le Lorsqu’on leur demande pourquoi plus grand nombre de répondants ils sont insatisfaits, les promoteurs ne sont ni satisfaits ni insatisfaits « Ces promoteurs sont indécis, ce de régime répondent le plus souvent (28 % dans le cas des CSS, 27 % qui soulève la question de savoir s’il que les avantages offrent une valeur dans le cas de la vaccination et 26 % existe des lacunes de communication inadéquate (47 %), qu’ils représentent dans le cas de l’assurance maladies entre les fournisseurs et les clients. des coûts élevés pour les participants graves). Parallèlement, les promoteurs Les promoteurs paient pour ces (34 %), qu’ils représentent des coûts expriment un point de vue neutre avantages sans avoir d’opinion quant élevés pour l’organisation (34 %) et qu’ils quand il est question des programmes à leur valeur. Voilà une situation à suscitent des commentaires négatifs de d’aide aux employés (PAE, 25 %) et laquelle nous devons remédier », la part des participants (32 %). de l’assurance vie (22 %). déclare Anne Nicoll. n PROFIL DE PROMOTEUR DE RÉGIME • KELLOGG CANADA UNE RECETTE POUR UNE SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE La variété représente un ingrédient de fabrication et des représentants qui sations essentielles au travail », ajoute essentiel au mieux-être chez travaillent de la maison. Sandra Scollay. Kellogg Canada. En 2015, Kellogg a élargi de nouveau La priorité, qui consistait à surmonter Pour favoriser l’utilisation de son sa portée aux travailleurs éloignés la stigmatisation, a mené à une for- centre d’entraînement physique sur dans l’ensemble du Canada en offrant mation de la direction et à des dîners- place (le KClub) par ses 230 employés, le soutien téléphonique individuel de causeries. Les employés cherchaient le fabricant de céréales prêtes à son conseiller en mieux-être, qui éla- également des moyens concrets de consommer a embauché un coordon- bore un plan personnel de santé et de gérer le stress, ce qui a mené à des cam- nateur du mieux-être et de la forme mise en forme et effectue des appels pagnes d’un mois portant notamment physique. À la fin de l’année 2014, de suivi. « Grâce à ces programmes, sur la méditation consciente et l’inci- 66 % des employés étaient membres nous avons suscité l’intérêt pour le dence de l’alimentation sur l’humeur. du centre et 65 % d’entre eux en utili- mieux-être et la forme physique et Bien qu’il soit trop tôt pour connaître saient les installations au moins une avons reçu des commentaires formi- les effets de ces changements sur les fois par semaine. dables. Les employés éloignés ont été demandes de règlement, le personnel Outre le centre, un dépistage annuel ravis de pouvoir accéder facilement à et la direction entretiennent désor- des risques pour la santé réalisé par un conseiller en mieux-être », affirme mais des conversations plus saines. une infirmière contribue à favoriser les Sandra Scollay, directrice associée, « J’entends même des employés parler démarches personnelles. Le conseil- Rémunération globale et Services de santé mentale à la cafétéria sans la ler en mieux-être fait des « rondes de partagés de RH. moindre trace de stigmatisation. C’est mieux-être » qui permettent de rensei- L’an dernier, un vaste programme de encourageant, déclare Sandra Scollay. gner directement les employés, et les sensibilisation à la santé mentale a éga- Les gestionnaires apprécient également démonstrations de fabrication de jus à lement été lancé en collaboration avec d’avoir un point de vue différent quand il la cafétéria ont connu un succès reten- le Centre de toxicomanie et de santé est question d’absentéisme. » tissant. Les défis par courriel et sur le mentale. « Conscients que nous avions Kellogg a aussi déployé des politiques Web, par exemple pour améliorer ses un rôle à jouer en matière de santé axées sur la santé et la sécurité psycho- habitudes de sommeil, encouragent la mentale, nous souhaitons devenir un logiques, notamment sur les heures de participation des employés de l’usine chef de file pour entamer des conver- travail et les horaires variables. n 10 SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA
La connaissance est le fondement de tout programme de santé et de mieux-être d’une entreprise Solutions en matière de santé et de mieux-être de la Great West Notre outil Évaluation personnelle des risques pour la santé améliorée permet aux participants de régime de concevoir un plan par étapes personnalisé visant à améliorer leur santé et leur mieux- être. Cet outil complet est une source d’information et de ressources susceptibles de les aider à : • Créer leur propre profil médical en déterminant leurs risques et leur réceptivité au changement • Élaborer un plan d’action personnalisé adapté à leurs besoins en matière de santé et de mieux-être • Faire le suivi de leurs progrès Outil intéressant pour les participants de régime et utile pour vous Les résultats des évaluations vous fourniront un portrait précis de l’état de santé actuel dans votre organisation en mettant à votre disposition une sélection de rapports qui vous aideront à jauger le mieux-être général de votre main-d’œuvre. Les renseignements que vous obtiendrez vous aideront à mettre en place des programmes d’intervention et de sensibilisation ciblés pour votre personnel. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur nos outils et services novateurs, communiquez avec votre représentant de la Collective de la Great-West.
THÈME BILAN DE SANTÉ 2 PERSONNEL POUR LES PARTICIPANTS, L’EXERCICE PARTICIPANTS ET LA GESTION DU STRESS POSENT LES INFLUENCE DU MILIEU DE TRAVAIL SUR… PLUS GRANDS DÉFIS T n Influence positive (nette) n Aucune influence n Influence négative (nette) rente-cinq pour cent des partici- bonne, tout comme les participants Exercice pants qualifient leur santé et qui disent que leur régime de soins 30 % 48 % 22 % leur forme physique de très de santé ne répond pas à leurs Consommation de repas et de collations santé bonnes ou d’excellentes, un besoins (23 %). 27 % 54 % 19 % résultat semblable à ceux des deux Dans le sondage de cette année, on dernières années. La moitié des répon- a demandé aux participants d’évaluer Sommeil suffisant dants (51 %) affirment que leur santé leur capacité à maintenir quatre com- 23 % 49 % 28 % est bonne et seulement 14 %, qu’elle portements liés à un mode de vie sain Gestion du stress est mauvaise ou très mauvaise. qui contribuent directement à la santé 22 % 38 % 40 % Les participants atteints de mala- et à la forme physique : manger saine- dies chroniques (29 %) et ceux qui ment, faire de l’exercice, dormir suffi- 0% 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % sont insatisfaits de leur emploi (23 %) samment et gérer leur stress. L’exercice ont beaucoup moins tendance à dire semble poser le plus grand défi, car ÉCHANTILLON : Tous les participants (n = 1 500) que leur santé est excellente ou très près de trois répondants sur quatre 12 SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA
« L’exercice, le régime alimentaire et le sommeil ont une influence sur la LA SANTÉ EN CHIFFRES santé et les maladies Près des deux tiers des chroniques, ce qui se participants (63 %) affirment traduit en productivité. avoir mesuré leur tension arté- rielle au cours de la dernière C’est une occasion pour année. Comme on pouvait s’y les promoteurs de régime attendre, les employés plus et leurs fournisseurs de âgés (de 55 à 64 ans) ont beau- transformer l’attitude coup plus tendance à connaître neutre des employés leur tension artérielle (82 %), quoique les employés plus quant à l’incidence du jeunes (de 18 à 34 ans) sont milieu de travail en une » assez nombreux à la connaître attitude positive. (42 %). « L’accessibilité accrue à des tensiomètres fiables en dehors des cabinets de médecin explique probablement ce résultat positif », fait remarquer le Dr Sotto. Lisa Callaghan, MANUVIE Près de la moitié des répondants ont fait mesurer leur taux de cholestérol (47 %) et leur glycémie (44 %) au cours de la dernière année, un résultat qui varie énormément entre les employés plus âgés et plus jeunes (68 % indiquent qu’ils pourraient faire un peu par rapport à 18 % et 61 % par rapport à 21 %, respectivement). Parallèle- (45 %) ou beaucoup (27 %) mieux. ment, seulement 27 % des répondants ont pris connaissance de leur risque Les résultats pour les trois autres personnel de diabète, 21 %, de leur risque de maladie cardiaque et 23 %, de comportements sont répartis plus leur indice de masse corporelle. uniformément, mais il convient de noter « Peu importe l’âge, il est très important que tous connaissent les que, dans tous les cas, moins de la moi- chiffres associés à leur état de santé afin de réagir rapidement en cas de tié des répondants affirment y arriver changement. Chaque minute et chaque dollar consacrés à la prévention et (45 % arrivent à gérer leur stress, 41 %, au dépistage précoce permettent de récupérer énormément de temps et à dormir suffisamment et 40 %, à man- d’argent sur le plan de la productivité et des dépenses en santé, sans comp- ger sainement). « Un important pour- ter la réduction de la mortalité et de la morbidité », explique le Dr Sotto. centage de répondants estime ne pas Le conseil consultatif suggère que les employeurs favorisent l’accès à des dormir suffisamment. Voilà un résultat appareils d’examens médicaux non accessibles aux consommateurs lors dont les employeurs prudents tiendront des dépistages sur place avec des professionnels de la santé. Les sondages compte dans le cadre de leur stratégie menés dans le passé montrent systématiquement la volonté élevée des globale de gestion de la santé », affirme employés de se soumettre à de tels dépistages. n Telena Oussoren, directrice, Avantages sociaux à Suncor. « Comme professionnels de la santé, nous observons une épidémie exerce une incidence négative sur leur le milieu de travail n’a pas d’incidence d’apnée du sommeil non diagnostiquée capacité à gérer leur stress, un pour- – des résultats qui mériteraient d’être qui augmente directement le risque centage qui grimpe à 68 % chez ceux examinés de plus près. « L’exercice, d’obésité, d’hypertension artérielle, qui sont insatisfaits de leur emploi. le régime alimentaire et le sommeil d’hypercholestérolémie, de diabète et « Quarante pour cent des employés ont une influence sur la santé et les de dépression », ajoute le Dr Alain Sotto, n’arrivent pas à gérer leur stress aussi maladies chroniques, ce qui se traduit directeur de la Medcan Wellness Clinic bien qu’ils le pourraient en raison de en productivité. C’est une occasion et conseiller en médecine du travail à la leur milieu de travail. C’est un chiffre pour les promoteurs de régime et Toronto Transit Commission. énorme », déclare Pierre Marion, leurs fournisseurs de transformer Qu’en est-il des répercussions du directeur de marché à Croix Bleue l’attitude neutre des employés quant milieu de travail sur ces quatre com- Medavie (pour en savoir plus sur la à l’incidence du milieu de travail en portements liés au mode de vie? C’est santé psychologique, voir la page 18). une attitude positive », mentionne la gestion du stress qui est la plus En ce qui concerne les autres com- Lisa Callaghan, vice-présidente compromise : 40 % des répondants portements liés au mode de vie, environ adjointe, Produits, Assurance collective indiquent que leur milieu de travail la moitié des répondants déclarent que chez Manuvie. n Le milieu de travail a une incidence sur les comportements sains, SECTION 2 – en particulier sur le plan de la gestion du stress. POINTS CLÉS L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 13
THÈME 2 n BILAN DE SANTÉ PERSONNEL Les maladies chroniques peuvent réduire la productivité et le milieu de travail SECTION 2 – peut compromettre la capacité d’un employé à gérer sa maladie, un résultat POINTS CLÉS toutefois moins probable chez les personnes satisfaites de leur emploi. LES MALADIES CHRONIQUES SONT Ces résultats doivent être mieux quantifiés. « Les employeurs peuvent BIEN PRÉSENTES AU TRAVAIL demander l’aide des assureurs et des consultants pour déterminer les répercussions financières des absences Cinquante-neuf pour cent des 38 % chez les employeurs qui comptent du travail ou du travail rendu plus employés sont atteints d’au moins une 500 employés ou plus. Selon le conseil difficile pour les employés en raison maladie chronique comme l’hyperten- consultatif, un tel écart entre les esti- d’une maladie chronique. Tout d’abord, sion artérielle, le diabète ou la dépres- mations et la réalité signifie probable- en traduisant les résultats en chiffres, sion. Si l’on tient compte de l’âge, 79 % ment que les promoteurs sous-estiment nous pourrons utiliser les données pour des employés de 55 à 64 ans sont également les répercussions des préserver les programmes de prise atteints d’au moins une maladie, com- maladies chroniques au travail. en charge des maladies chroniques », parativement à 40 % des employés de De fait, 70 % des promoteurs aime- affirme Telena Oussoren. 18 à 34 ans. raient mieux comprendre le fardeau Qu’en est-il de l’effet du milieu de Les trois maladies les plus fréquentes des maladies chroniques chez leurs travail? Trente-trois pour cent des sont l’hypertension (21 %), l’hyper- employés, un pourcentage qui augmente participants affirment que leur milieu cholestérolémie (19 %) et la maladie à 83 % chez ceux offrant un régime avec de travail a un effet négatif sur leur mentale (19 %). Les employés plus âgés services administratifs seulement. Selon capacité à prendre en charge leur sont généralement plus susceptibles le sondage de l’an dernier, un peu moins maladie chronique, un résultat qui d’être atteints d’au moins une de ces de la moitié (48 %) des promoteurs affir- grimpe à 63 % chez les participants maladies, à deux exceptions près : la ment connaître les problèmes de santé insatisfaits de leur emploi. Le conseil maladie mentale, dont la prévalence est qui touchent le plus leurs employés. consultatif observe que le milieu de 23 % chez les employés plus jeunes de travail ne devrait pas avoir un et de 17 % chez les employés plus âgés, EFFET DOUBLE effet aussi négatif sur les employés et les maladies respiratoires comme Plus d’un tiers des participants (38 %) atteints de maladies chroniques. Les l’asthme, dont la prévalence est à peu atteints d’une maladie chronique sont employeurs devraient également près la même dans les deux groupes d’accord pour dire que leur maladie les garder à l’esprit que la prévalence des d’âge (12 % et 14 %, respectivement). a forcés à s’absenter du travail (25 %) maladies mentales est parmi les plus Pour leur part, les promoteurs de ou a rendu leur travail plus difficile élevées, ce qui renvoie à l’incidence régime sous-estiment la prévalence (19 %). Le résultat grimpe à 62 % chez du milieu de travail sur la gestion du des maladies chroniques au travail : les employés atteints de dépression. stress (page 12). n ils laissent entendre que 32 % de leurs Les employés plus jeunes (53 %) et les employés en sont atteints, un résultat employés insatisfaits de leur emploi PARTICIPANTS qui varie de 29 % chez les employeurs (52 %) ont également beaucoup plus qui comptent moins de 50 employés à tendance à être du même avis. VOTRE ÉTAT DE SANTÉ VOUS A-T-IL FORCÉ À PARTICIPANTS VOUS ABSENTER DU TRAVAIL OU A-T-IL RENDU INCIDENCE DES MALADIES CHRONIQUES VOTRE TRAVAIL PLUS DIFFICILE? N’importe laquelle (net) 59 % n Oui n Non Hypertension artérielle 21 % Hypercholestérolémie 19 % Dépression, anxiété ou autre problème de santé mentale 19 % Arthrite 17 % 38 % Diabète 11 % Asthme ou maladie pulmonaire chronique, comme la bronchite chronique, l’emphysème ou la BPCO 11 % Autre maladie chronique 10 % 62 % Cancer 5% Maladie du cœur, y compris une crise cardiaque 4% Aucune 41 % 0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % ÉCHANTILLON : Participants ayant une maladie chronique ÉCHANTILLON : Tous les participants (n = 1 500) (n = 882) 14 SONDAGE SANOFI CANADA SUR LES SOINS DE SANTÉ | 2016 L E P LU S I M P O R TA N T S O N DAG E S U R L ES R É G I M ES D E S O I N S D E S A N T É AU C A N A DA
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