Sustainable Development Report 2015 - www.essensciaforsustainability.be - Sustainability reports
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Sustainable Development Report 2015 PEOPLE PLANET PROSPERITY PRODUCTS www.essensciaforsustainability.be
IN THIS REPORT PEOPLE 3 ABOUT THIS REPORT Editorial 3 Méthodologie 5 PL ANE T En dialogue avec Indicateurs 6 les stakeholders 4 8 PEOPLE Vision – People 9 Salaires 16 PROSPERIT Y Emploi 10 Climat social 17 Diversité 12 Mobilité 18 Niveau de qualification 13 Accidents du travail 19 Formation des travailleurs 14 Maladies professionnelles 20 P yramide des âges 15 Sécurité des processus 21 22 PEOPLE PRODUC TS VISION - ENERGIE 23 Consommation énergétique 24 Gaz à ef fet de serre 26 Ef ficience énergétique 25 Cogénération 27 VISION - MILIEU 28 Ef ficacité des ressources 29 A zote et phosphore 35 Emissions acidifiantes 31 Métaux lourds 36 Emissions organiques 32 Déchets industriels 37 Consommation d ’eau 33 Emballages industriels 38 Qualité de l’eau 34 Transpor t et Logistique 39 42 PROSPERITY Vision – Prosperity 43 Dépenses de R&D 48 Valeur ajoutée 44 Innovation 49 Balance commerciale 45 Nombre de chercheurs 50 Rentabilité 46 Taxes 51 E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 Investissements 47 Productivité du travail 52 53 PRODUCTS Vision – Products 54 SÉCURITÉ DES PRODUITS 55 Sécurité des produits CLP 56 Utilisation durable 62 Sécurité des produits RE ACH 58 Vous trouverez le rapport de L A CHIMIE CONTRIBUE À UNE SOCIÉTÉ DUR ABLE développement durable dans son intégralité, avec ses illustrations, Economie circulaire 67 Santé et bien-être 77 les chiffres détaillés et les sources Innovations révolutionnaires 70 Innovations révolutionnaires 80 utilisées pour les graphiques sur A griculture durable 74 www.essensciaforsustainability.be 2
EDITORIAL PEOPLE Des solutions innovantes au service d’une société PL ANE T en pleine mutation PROSPERIT Y L’industrie de la chimie, des matières plastiques et de la pharma joue un rôle prépondérant dans une société qui se veut plus durable. Les solutions qu’elle apporte sont multiples et variées : agriculture, transport, construc- tion, santé, produits ménagers, climat, autant de domaines ou l’apport de la chimie et des sciences de la vie est déterminant pour assurer un avenir PRODUC TS meilleur et plus durable. Ce quatrième rapport de Développement durable que propose essenscia illustre à travers une multitude d’exemples combien la science progresse et se met au service de solutions qui intègrent les trois dimensions-clés du développement durable : « People », « Planet » and « Prosperity ». En outre, essenscia souscrit aux objectifs mondiaux de développement du- rable des Nations Unies. Ceux-ci sont identifiés dans le présent rapport lorsqu’une correspondance a pu être établie avec les indicateurs utilisés. La chimie est une science fantastique qui permet de moduler la matière Yves Verschueren, Administrateur délégué essenscia à des fins de bien-être sociétal dans un monde en pleine mutation. Les risques associés à l’innovation doivent être objectivement déterminés et trouver leur juste place face au principe de précaution. L’industrie chimique et pharmaceutique investit des sommes considérables en Recherche et Développement afin d’assurer une sécurité maximale au consommateur, un impact minimal sur l’environnement et une meilleure efficacité en termes de performance. Les activités industrielles du secteur de la chimie et de la pharma en Belgique continuent à progresser sur le chemin jamais accompli du Dé- veloppement durable. Ainsi un nouvel indicateur dédié à l’efficacité des E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 ressources figure pour la première fois dans cette nouvelle édition, qui présente au travers d’une structure facile d’accès les progrès réalisés en Belgique par une industrie qui continue à croire en son potentiel de croissance dans notre pays. Yves Verschueren, Managing Director essenscia 3
ABOUT THIS REPORT PEOPLE En dialogue avec les stakeholders Dialogue constructif avec les parties prenantes PL ANE T Comme le secteur de la chimie, des ma- mises en œuvre dans la pratique. Ce rap- tières plastiques et des sciences de la port donne aussi des exemples concrets vie joue un rôle social prépondérant, es- qui illustrent comment la fédération et les senscia accorde beaucoup d’importance entreprises réalisent effectivement ces PROSPERIT Y au dialogue constructif avec les parties visions. prenantes. La consultation des diffé- rentes parties concernées est caractéris- tique du fonctionnement d’essenscia. La concertation est le fil rouge qui traverse toutes les activités de la fédération. Nous pensons ici, par exemple, à la concertation sociale et bilatérale ou aux évènements impliquant différentes parties prenantes. PRODUC TS La participation à divers organes consul- tatifs et de concertation régionaux, belges et européens témoigne aussi de la valeur que notre fédération accorde au dialogue. Les différentes parties prenantes ont éga- lement été impliquées dans le processus d’établissement du rapport de durabilité. Dès le premier rapport de développement durable, elles ont en effet été consultées sur le choix des indicateurs. Pendant les différentes réunions avec les parties pre- nantes, ces dernières ont été invitées à ap- porter leur contribution. Et ce, aussi bien pendant la phase préparatoire qu’après la Un nouvel indicateur publication du rapport de durabilité. Après la publication du précédent rapport de durabilité, les parties prenantes ont suggéré d’examiner s’il était possible de PRINCIPALES PARTIES développer un indicateur pour l’utilisa- PRENANTES D’ESSENSCIA tion efficace des ressources. Un tel indi- cateur s’avère de plus en plus important, E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 Développement de vision surtout en raison de l’attention croissante À la demande des parties prenantes, des portée à l’épuisement des ressources et textes de vision ont été élaborés pour cha- de la nécessité croissante de passer d’un cun des quatre P : People, Planet, Prospe- modèle économique linéaire à un modèle rity et Products. Ces visions reflètent économique circulaire. Dans ce rapport, il les principales ambitions du secteur et en est fait mention pour la première fois orientent en même temps les nouvelles dans la rubrique « Planet ». Qu’essenscia initiatives de la fédération, des sections soit la première à traiter de ce sujet sou- professionnelles et des entreprises. Les ligne une fois de plus l’engagement à long objectifs à long terme ont été actualisés terme du secteur en faveur d’une société et étayés par diverses initiatives ayant été durable. 4
ABOUT THIS REPORT PEOPLE Méthodologie Méthodologie du rapport PL ANE T Répartition des activités économiques Indicateurs environnementaux Sauf mention contraire expresse, les ac- Le présent rapport s’applique aux indica- tivités économiques du secteur de la teurs environnementaux ou aux indica- chimie, des matières plastiques et des teurs environnementaux utilisés dans le PROSPERIT Y sciences de la via relèvent des codes NACE Registre des rejets et transferts de pol- suivants : luants européen (E-PRTR ; 2007-2013) ou • NACE 20 : fabrication de produits bien dans les sources fédérales ou régio- chimiques ; nales officielles. • NACE 21 : production de matières pre- mières et de produits pharmaceutiques ; L’E-PRTR succède au Registre européen • NACE 22 : fabrication de produits en des polluants (EPER). Ce système a assuré caoutchouc et en plastique. la collecte des données de 2001 à 2004. Le nombre d’entreprises et de polluants, PRODUC TS Le code NACE est une nomenclature de mais également les seuils prescrits pour l’Union européenne utilisée pour la classi- l’établissement des rapports peuvent être fication d’activités économiques. Depuis différents. L’interprétation des anciennes le 1er janvier 2008, la version en vigueur du et des nouvelles données est donc sujette code NACE est la version « Rev. 2 ». à caution. À plus forte raison dans le cas des données datant de l’année de lance- Statistiques de commerce extérieur ment du programme « Responsible Care » Les produits du secteur de la chimie, des (1987). matières plastiques et des sciences de la vie relèvent : Indice de production • de la division VI : produits des industries chimiques et apparentées ; Le présent rapport de durabilité utilise • de la division VII : matériaux plastiques l’indice de production dans les graphiques et caoutchouc et leurs dérivés. environnementaux pour démontrer le dé- couplage entre la production et la consom- Les statistiques relatives au commerce ex- mation ou les émissions. térieur du présent rapport proviennent de la Nomenclature combinée qui est égale- L’indice de production constitue une sta- ment utilisée par l’Organisation Mondiale tistique décrivant l’évolution du volume des Douanes (OMD). de production d’une branche industrielle. Depuis le rapport développement durable 2013, l’année de référence la plus récente, E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 à savoir 2010, est utilisée. 5
ABOUT THIS REPORT PEOPLE Indicateurs Miser sur la durabilité PL ANE T Depuis le lancement du programme vo- Des indicateurs à la mesure lontaire « Responsible Care », le secteur de notre secteur belge de la chimie, des matières plastiques et des sciences de la vie suit de très près essenscia a cependant dû procéder à des modifications pour que les indicateurs re- PROSPERIT Y l’impact de ses activités sur le plan de la santé, de la sécurité et de l’environne- flètent également le caractère spécifique ment. Dans ce cadre, plusieurs initiatives de notre secteur. Un rapport a été établi ont été menées dans le but d’améliorer pour tout le secteur en tenant compte les performances du secteur. En 2009, de cette grande diversité. C’est pourquoi essenscia a pris une nouvelle initiative en seuls les indicateurs GRI généraux d’ap- la matière en publiant son premier rap- plication pour le secteur ont été retenus. port de durabilité. Le bilan porte sur trois Certains indicateurs ont trait à des ques- plans : social, économique et écologique. tions qui n’étaient pas pertinentes ; ils PRODUC TS La quatrième édition de ce rapport de dé- n’ont donc pas été intégrés. C’est le cas, veloppement durable fournit des données par exemple, du travail infantile dans le jusqu’en 2013. secteur de la chimie belge. D’autre part, essenscia a ajouté certains indicateurs Les indicateurs clés de performance (KPI) sur la base de la législation existante ou de questions des intéressés. La sélection d’indicateurs pour le dévelop- pement durable est fondée sur la méthode Dans la mesure des possibilités, les indica- Global Reporting Initiative (GRI). La mé- teurs quantitatifs du secteur de la chimie thode GRI, qui établit un cadre commun et des sciences de la vie sont étudiés par général, est la méthode la plus utilisée rapport au secteur de production tout en- pour la réalisation des bilans de dévelop- tier et/ou du secteur privé en Belgique. pement durable. Dans ce rapport, il est fait usage d’indica- Les Indicateurs de Performance Clés (KPI) teurs comportant « plusieurs niveaux ». ont été sélectionnés pour la première fois La méthode GRI établit une distinction en 2009. Cette sélection s’est effectuée entre les indicateurs quantifiables (niveau en toute transparence et a été partagée I de la GRI), les indicateurs qualitatifs (ni- avec les membres, les entreprises et les veau II de la GRI) et les indicateurs dits parties prenantes externes tout en res- « problématiques » (niveau III de la GRI). pectant le protocole de rapportage GRI Les indicateurs de niveau III sont consi- E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 et les principes de base. Le rapport actuel dérés comme pertinents par l’organisa- s’appuie sur les mêmes KPI, mais com- tion, mais ne sont pas développés dans la porte nouvel un indicateur. même mesure, principalement en raison de l’absence de méthodologie et de don- Les principes de base sont les suivants : nées communes. La sécurité du processus • Les principes de matérialité et de en est un bon exemple. contrôle recommandent de sélection- ner les indicateurs les plus pertinents à Rapportage : un processus dynamique la lumière des attentes des intéressés. • Les principes d’équilibre et de complé- En raison de la préoccupation croissante tude insistent sur l’importance de trai- relative aux particules fines, nous avions ter les éléments positifs comme ceux déjà indiqué dans la précédente édition négatifs. notre volonté de faire le point sur la si- • Le principe de la comparabilité requiert tuation au niveau sectoriel. Des études la comparaison des performances afin récentes ont démontré que le trafic, l’in- d’obtenir une norme pouvant être appli- dustrie et l’agriculture étaient les princi- quée de façon cohérente. pales sources d’émission de particules en suspension PM10. Des études menées par VMM et VITO indiquent cependant que seul un petit nombre d’entreprises du 6
ABOUT THIS REPORT : INDICATEURS PEOPLE secteur contribue significativement aux VITO (Flandre) et DGOARNE (Wallonie). émissions de particules fines. De plus, les Les volumes de matières premières, libel- chiffres font ressortir que les émissions lés en tonnes d’équivalent pétrole, sont de particules fines de ces entreprises très représentatifs, parce qu’ils couvrent constituent une part minime dans la part de loin la plupart des besoins de matières globale des émissions de particules fines premières du secteur. Les produits du sec- en Belgique provenant essentiellement du teur peuvent également directement être transport. En outre, étant donné que les importés au lieu d’être produits à l’échelle PL ANE T études s’appuient en grande partie sur les locale en Belgique. Pour obtenir une vision facteurs d’émission de la littérature, il a d’ensemble des besoins de matières pre- été décidé que cet indicateur n’était pas mières, il est nécessaire de tenir compte pertinent pour ce rapport. de l’évolution des volumes de produits non énergétiques importés également utilisés Après la publication de la troisième édi- ou transformés par le secteur. Ces statis- tion du rapport, à la demande des parties tiques d’importation exprimées en tonne prenantes, nous avons mené une réflexion proviennent des statistiques du com- PROSPERIT Y pour pouvoir évaluer l’efficacité de l’’uti- merce extérieur publiées par Eurostat et lisation des matières premières au sein comprennent les activités de transport et du secteur. Dans la mesure où, à l’échelle les centres de distribution internationaux. planétaire, la pression qui pèse sur l’usage durable des matières premières Etant donné que la plupart des indica- augmente, toute l’industrie européenne teurs environnementaux sont repris dans est mise à contribution pour opérer la le rapport de durabilité d’essenscia, les transition d’une économie linéaire vers indicateurs susmentionnés relatifs aux une économie circulaire, c’est-à-dire, une matières premières sont mis en relation PRODUC TS économie qui privilégie la récupération au avec l’évolution de l’indice de production maximum, où les flux secondaires peuvent du secteur en volume. Cela permet de être réutilisés comme matières premières calculer l’évolution de la consommation par d’autres producteurs. Afin de pouvoir de matières premières par unité produite quantifier cette efficacité, essenscia a éla- (ou consommation spécifique) Le tout boré un indicateur « efficacité d’utilisation fournit une indication de l’efficacité des des matières premières ». matières premières. Eurostat définit l’efficacité des matières premières ou la productivité des ma- Le secteur et la société tières premières comme la relation entre En plus de dresser le bilan des perfor- la croissance économique et l’épuise- mances de notre secteur sur les plans ment des ressources naturelles. Les social, économique et environnemental, matières premières naturelles englobent le rapport comprend également une qua- la biomasse, les minerais métalliques, les trième partie intitulée « Produits ». Ce minerais non métalliques et les énergies chapitre illustre l’engagement d’essenscia fossiles. Dans le cadre de la stratégie euro- et de ses membres à l’égard de la gestion péenne 2020, la productivité des matières des produits ou « product stewardship ». premières a été identifiée comme l’indica- Il illustre comment le secteur assume ses teur-clé utilisé dans l’Initiative phare « A responsabilités pour ses produits et, ce, à resource efficient Europe ». E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 travers toute la chaîne de valeurs. Le PIB (produit intérieur brut) est mis Cet engagement se traduit en initiatives en perspective par rapport à la DMC concrètes prises par le secteur sur le (consommation intérieure apparente plan de la sécurité. Utiliser les produits des matières). Comme ces informations chimiques de manière sûre constitue ne sont jusqu’à présent pas disponibles en effet une réelle priorité qu’il s’agisse au niveau sectoriel, essenscia a déve- d’utilisateurs professionnels ou de loppé un nouvel indicateur basé sur les consommateurs. Le chapitre « Produits » vecteurs énergétiques utilisés comme permet également de comprendre com- matières premières par les secteurs d’es- ment les solutions innovantes et du- senscia en Belgique tels que le pétrole, le rables de notre secteur permettent de naphta, la biomasse et le gaz naturel. Cet relever les défis sociétaux du 21e siècle indicateur se base sur les informations avec succès et de contribuer à rendre la issues de l’étude énergétique annuelle société plus durable dans le monde entier. d’essenscia réalisée en collaboration avec 7
PEOPLE PL ANE T PROSPERIT Y PRODUC TS E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 8 People PEOPLE
PEOPLE PEOPLE Vision – People Pour le maintien de l’excellence de notre savoir-faire PL ANE T essenscia souhaite apporter une réponse seulement les travailleurs du secteur et les au vieillissement démographique qui se demandeurs d’emploi mais ouvre égale- manifeste aussi parmi les travailleurs du ment ses portes aux professeurs et élèves secteur de la chimie, des matières plas- de l’enseignement secondaire et supérieur PROSPERIT Y tiques et des sciences de la vie. Des études afin de leur permettre de se familiariser à récentes ont démontré que notre popula- l’environnement industriel. tion de salariés vieillit et que l’arrivée de jeunes travailleurs sur un marché concur- rentiel s’avère de plus en plus compliquée. Nous faisons donc face à un énorme défi : Ensemble, nous pouvons créer contrer la perte substantielle du savoir due au départ progressif à la pension de nos des initiatives originales pour travailleurs les plus expérimentés. sensibiliser les jeunes à notre secteur PRODUC TS Notre secteur est renommé depuis tou- jours pour ses travailleurs hautement Nous mettons également tout en œuvre qualifiés et particulièrement compétents. pour assurer le transfert des connais- C’est grâce à eux que nos entreprises sances entre les anciens et les jeunes prennent souvent une longueur d’avance. travailleurs. Nous pensons ici aussi bien Il est essentiel de conserver cette avance. au contenu de la fonction et à la sécurité Elle constitue en effet la base de l’ancrage des produits et des processus qu’au com- durable de notre secteur. C’est pourquoi portement de prévention. Nous voulons, nous avons décidé de prendre plusieurs par le biais de formations ciblées, actuali- initiatives importantes : ser les connaissances de nos travailleurs et stimuler ces derniers à perfectionner essenscia mise résolument sur la sensibi- continuellement leurs connaissances et lisation des jeunes. Par le biais de parte- leur savoir-faire. nariats établis avec l’enseignement secon- daire et supérieur, nous voulons permettre Prolonger la période d’activité d’une aux jeunes de découvrir les aspects pas- manière qualitative constitue aussi un sionnants de la science, de la technique de nos thèmes clés. C’est pourquoi nous et plus spécifiquement de la chimie. Nous accordons beaucoup d’attention à la mise collaborons à cette fin avec des organisa- en place d’un programme d’éducation et tions de vulgarisation scientifique telles de formation adapté, d’une politique des E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 que Le Pass, Technopolis, Sciences Ad- compétences, d’un trajet d’accompa- venture, les Olympiades de Sciences, les gnement de carrière… Car c’est de cette Jeunesses scientifiques… Ensemble, nous façon que les compétences de nos colla- pouvons créer des initiatives originales qui borateurs peuvent évoluer simultanément interpellent les jeunes et les sensibilisent avec les nouvelles technologies qui font à notre secteur. avancer notre secteur. Nous nous engageons à poursuivre les ef- Si le secteur de la chimie, des matières forts afin de réduire l’écart entre l’ensei- plastiques et des sciences de la vie veut gnement et l’industrie de la chimie, des continuer à être un acteur durable du dé- matières plastiques et des sciences de la veloppement industriel de la Belgique, il vie. C’est en joignant nos forces que nous est essentiel que toutes les parties pre- voulons donner aux jeunes sortis de l’école nantes – les travailleurs, les entreprises, et chercheurs d’emploi l’occasion d’appro- les partenaires sociaux, l’enseignement cher notre secteur de plus près et d’en dé- et les pouvoirs publics – conjuguent leurs couvrir ainsi tous les aspects attrayants. efforts pour réaliser ensemble tous ces Le Cefochim, le centre de formation de la objectifs. chimie et des sciences de la vie, créé il y a une dizaine d’années par essenscia wallo- nie, en est l’atout principal. Il accueille non 9
PEOPLE PEOPLE Emploi Emploi industriel relativement stable PL ANE T Rechtstreekse arbeidsplaatsen Emplois directs 120000 24% Aandeel in de totale verwerkende industrie 22% 100000 20% Aandeel Aantal arbeidsplaatsen PROSPERIT Y 18% Partindans postes de travail arbeidsplaatsen 80000 16% de totale 14% le total 60000 12% verwerkende manufacturier Aantalde 10% Nombre 40000 8% industrie 6% PRODUC TS 20000 4% 2% 0 0% 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Totaal Emploirechtstreekse total arbeidsplaatsen Bedienden Employés Arbeiders Ouvriers Aandeel Part dansinlede totale total verwerkende industrie manufacturier • Au cours des trente dernières années, Cette stabilité au fil du temps semble l’emploi dans l’industrie chimique et des être le fruit de l’attraction de nouveaux sciences de la vie est resté relativement investissements et des efforts continus stable, oscillant autour des 90.000 du secteur dans le domaine de l’innova- postes de travail. Cette stabilité est tion des produits et procédés. d’autant plus remarquable que l’en- semble de l’industrie manufacturière • En 2013, environ 15% des travailleurs du a enregistré une baisse significative secteur occupaient un emploi à temps du nombre d’emplois directs au cours partiel. Trois-quarts de ces emplois de la même période. En effet, plus de sont des 4/5ème. Une analyse basée 380.000 emplois ont été supprimés sur les données des comptes annuels E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 entre 1980 et 2013. des entreprises montre que 95,9% des salariés dans le secteur ont un contrat • En 2013, l’emploi a diminué légèrement à durée indéterminée. dans un contexte macro-économique moins favorable. Malgré ce recul, le • La part des employés dans l’emploi to- secteur a relativement bien résisté. La tal du secteur chimique et des sciences part de l’industrie chimique et des de la vie augmente de manière tendan- sciences de la vie dans l’emploi manu- cielle : 55,9% en 2013 contre 47,9% en INITIATIVES facturier total a augmenté de manière 2000. Selon une étude de la KULeuven continue : 11,1% en 1980, 15,4% en (Prof. Sels, 2008), cette hausse s’ex- 2000, 17,5% en 2010 et 18,1% en 2013. plique notamment par la forte mobilité Cette part se situe bien au-dessus de la intrasectorielle ouvriers/employés moyenne européenne de 11% en 2013. dans la chimie et les sciences de la vie. Cette tendance indique que les possi- bilités de développement et d’évolution dans le secteur demeurent une réalité. A titre de comparaison, environ 1/3 des Dow Corning postes de travail du total de l’industrie remporte le « Best manufacturière sont occupés par des employés. Workplaces 2015 » en Belgique 10
PEOPLE : EMPLOI PEOPLE • L’industrie chimique et des sciences de Emploi total Totale tewerkstelling (direct (rechtstreeks + indirect) + onrechtstreeks) la vie génère des emplois dans d’autres branches d’activité économique en 300000 Belgique telles que la maintenance, PL ANE T les activités portuaires, le transport et 250000 la logistique et l’ICT. Une étude d’Eco- Nombre de postes de travail nopolis (2011), basée sur des données 200000 officielles, a indiqué que chaque em- ploi direct dans le secteur chimique et Aantal arbeidsplaatsen des sciences de la vie génère 1,6 em- 150000 ploi indirect en Belgique, soit au total 233 000 jobs directs et indirects en PROSPERIT Y 100000 2013. Ce ratio – parmi les plus élevés de tous les secteurs – a augmenté de manière significative au cours de la der- 50000 nière décennie. Cette évolution reflète l’impact croissant du secteur sur l’em- 0 ploi indirect et a, par ailleurs, permis au 1995 2000 2005 2010 2013 secteur de voir son emploi total croître. Rechtstreekse jobs Emplois directs Onrechtstreekse Emplois indirectsjobs PRODUC TS E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 11
PEOPLE PEOPLE Diversité INITIATIVES La diversité au top de l’agenda PL ANE T Vrouwelijketewerkstelling Emplois féminins 30% Qui dit handicap, Aandeel in de totale tewerkstelling 28% ne dit pas PROSPERIT Y nécessairement handicap à l’emploi Part dans l’emploi total 26% 24% 22% PRODUC TS 20% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 La diversité, un atout potentiel sur Percentage Pourcentagevrouwen in dedans de femmes chemische l’emploiindustrie en life sciences total de l’industrie chimique et des sciences de la vie le marché du travail Percentage Pourcentagevrouwen in dedans de femmes totale verwerkende l’emploi total deindustrie l’industrie manufacturière • On compte plus de 24.000 femmes • 63% des femmes dans le secteur • Une étude récente (2013) de l’institut dans l’industrie chimique et des ont un diplôme de l’enseignement de recherche HIVA auprès de 177 en- sciences de la vie en 2013. supérieur comparé à 41% dans l’in- treprises du secteur, commanditée dustrie manufacturière. Au sein de par Co-valent, le fonds de formation • Elles représentent 27,5% des postes leur organisation, les femmes oc- de la chimie et des sciences de la vie, de travail. Ce pourcentage est plus cupent de plus en plus des postes à illustre la diversité dans le secteur élevé dans l’industrie chimique et responsabilités et de management de la chimie et des sciences de la des sciences de la vie que dans l’en- dans différents domaines tels que les vie. La diversité ne se limite pas à la semble de l’industrie manufacturière ressources humaines, les finances, le répartition « homme-femme » mais (22,7%). plant management et la recherche. concerne entre autres l’emploi de • La part de l’emploi féminin dans travailleurs plus âgés, de personnes E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 • Plus de la moitié (57% en 2013) des ayant un handicap ou d’origine étran- l’industrie chimique et des sciences chercheuses employées dans l’in- de la vie a augmenté de manière gère. Environ la moitié des entre- dustrie manufacturière sont actives prises interrogées affirment porter constante sur le moyen terme, alors dans le domaine de la chimie et des que cette part a continué à diminuer une attention à la problématique de sciences de la vie. En 2013, elles re- l’emploi de certains groupes-cibles. dans l’ensemble de l’industrie manu- présentaient 43% des chercheurs facturière. Une organisation sur trois a même travaillant dans la chimie et les une personne spécifique respon- sciences de la vie. sable de stimuler la diversité. Selon les entreprises, les postes vacants pour des fonctions critiques peuvent constituer un levier pour attirer des travailleurs dont le profil est différent des groupes de recrutement tradi- tionnels. 12
PEOPLE PEOPLE Niveau de qualification Des travailleurs hautement qualifiés et spécialisés PL ANE T Opleidingsniveau van de werknemers in 2013 Niveau de qualification du personnel en 2013 Master Master PROSPERIT Y Bachelor Bachelor Hoger Secondaire middelbaar supérieur Lager Secondaire middelbaar inférieur PRODUC TS Lager of Primaire ou zonder sans diploma diplôme 0% 10% 20% 30% 40% 50% Industrie Chemische chimique industrieeten des sciences life sciencesde la vie Industrie manufacturière Verwerkende industrie • L’industrie chimique et des sciences de • Par ailleurs, environ 41% des travail- la vie offre des métiers très variés qui leurs ont obtenu un diplôme de l’en- requièrent souvent un niveau de quali- seignement secondaire supérieur. fication élevé et des travailleurs spé- On retrouve dans cette catégorie des cialisés afin de satisfaire aux processus profils techniques actifs dans le do- de production complexes, normes de maine de procédés et de la production R&D élevées dans un secteur innovant tels que des techniciens d’instruments où aptitudes commerciales et connais- de mesure, opérateurs de production, sances scientifiques sont souvent com- électromécaniciens, … Les jeunes ayant plémentaires. ces profils continueront à avoir des op- portunités d’emploi dans l’industrie E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 • 46% ou presque la moitié des per- chimique à l’avenir, vu la forte demande sonnes employées dans la chimie et de remplacement. Depuis sa création en les sciences de la vie ont un diplôme 2011, le master en génie analytique en de l’enseignement supérieur (univer- alternance a triplé son nombre d’étu- sités et écoles supérieures) ; 28% ont diants. Les diplômés de cette formation un Master (ou plus) et 18% détiennent affichent un taux d’insertion de plus de un Bachelier professionnel. Ce pourcen- 90%. tage est bien plus élevé que dans l’en- semble de l’industrie manufacturière (30% en 2013). 13
PEOPLE PEOPLE Formation des travailleurs INITIATIVES La formation continue essentielle pour l’avenir PL ANE T Formation continue Continue opleidingen 80% 2,5% 2,0% Co-valent mise sur PROSPERIT Y 60% le talent Participatiegraad % de la masse salariale Taux de participation 1,5% % van de loonmassa 40% 1,0% 20% 0,5% PRODUC TS Des formations 0% 0,0% de pointe avec le 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Cefochim et les CTA Dépenses de formation Opleidingsuitgaven in % en van%de deloonmassa la masse salariale Objectif de 1,9% Taux de participation Participatiegraad des travailleurs van werknemers aan àformele la formation formelle opleidingen • La formation continue des travailleurs est sionnel de 1998. Un rapport d’un groupe tique. Il a organisé plus de 140.000 heures essentielle pour un secteur hautement d’experts sur la compétitivité et l’emploi de formation en 2014. Le Cefochim a éga- innovant et axé sur les compétences. publié en juillet 2013 pointe du doigt la lement développé un système de forma- prise en compte insuffisante dans les bi- tion en alternance pour les demandeurs • Plus de 54.000 personnes, soit 62% lans sociaux de certaines composantes d’emploi. Il est également partenaire des des travailleurs de l’industrie chimique de coûts de formation telles que les ré- projets formation des pôles de compéti- et des sciences de la vie ont suivi un pro- munérations du personnel en formation tivité BioWin et GreenWin. ACTA, basé gramme de formation en 2013 comparé (Personnel Absence Cost). Les efforts à Anvers, organise des formations dans à 45% dans l’industrie manufacturière, de formation des entreprises seraient le domaine de l’automatisation et les sans compter les formations informelles bien plus élevés sur base des résultats technologies de procédés. Par ailleurs, (« on the job training »). Une analyse plus d’une autre enquête réalisée au niveau les partenaires sociaux du secteur de la affinée indique que, dans le secteur, il européen (CVTS) qui prennent mieux en transformation des matières plastiques et n’y a pas de différence substantielle compte ces éléments. Sur base de cette du caoutchouc en Flandre misent sur une concernant le taux de participation des enquête, l’indice financier s’élevait à large offre de formations sur mesure du E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 hommes et des femmes à une formation. 2,6% de la masse salariale en 2010 dans secteur, via PlastIQ. • En 2013, les entreprises de l’industrie le secteur chimique, du caoutchouc, des plastiques et matériaux de construction • L’industrie chimique et des sciences de la chimique et des sciences de la vie ont vie est le premier secteur en Wallonie à dépensé pas moins de 147 millions euro pour la seule formation formelle. avoir mis en place un système de forma- pour la formation continue de leurs • Les partenaires sociaux de la chimie et tion en alternance pour un master en gé- travailleurs. Deux tiers concernent des des sciences de la vie gèrent ensemble nie analytique. Le secteur contribue éga- formations formelles, un tiers des for- Co-valent, les fonds de formation du lement à fournir des stages pour d’autres mations informelles. Cet effort financier secteur, avec une attention particulière masters en alternance comme celui en représente 2,1% de la masse salariale du pour la promotion de formations et le dé- « gestion de la production » ou encore secteur et s’inscrit en droite ligne de l’ob- veloppement des compétences au sein celui en « facility management ». Ce sys- jectif de 1,9% qui a été fixé par les parte- des PME. tème permet aux étudiants de combiner naires sociaux dans l’Accord interprofes- enseignement supérieur de formation • Le secteur dispose de deux centres de pratique en entreprise sur une base formation sectoriels : Cefochim et ACTA. 50/50. En Flandre également, le secteur Le Cefochim, situé à Seneffe, organise des a démarré un projet intitulé « werkplekle- formations dans le domaine de la produc- ren » (Avogadro) en collaboration avec tion, la maintenance et la recherche dans deux écoles supérieures et quatre entre- l’industrie chimique et biopharmaceu- prises du cluster chimique à Anvers. 14
PEOPLE PEOPLE Pyramide des âges Besoin de 2.600 nouveaux jeunes talents par an PL ANE T Emploi par catégorie d’âge Tewerkstelling per leeftijdscategorie 20000 18000 Aantal arbeidsplaatsen 16000 PROSPERIT Y 14000 INITIATIVES Nombre d’emplois 12000 10000 8000 6000 4000 PRODUC TS 2000 0 La chimie et pharma -25 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60+ wallone, pionnières 2003 2008 2013 de l’alternance! • En 2013, 22.023 postes de travail • Une collaboration étroite avec les au- étaient occupés par des travailleurs de torités responsables en matière d’édu- plus de 50 ans dans l’industrie chimique cation et d’emploi sera nécessaire pour et des sciences de la vie, c’est-à-dire apporter une solution à ces défis et près d’1/4 des travailleurs du sec- continuer à attirer les jeunes talents. Collaborations teur. Ce ratio a augmenté de manière Dans ce cadre, une convention (on- structurelles entre ininterrompue cette dernière décennie, derwijsconvenant) a été signée début l’enseignement et passant de 17% en 2003 à 25% en 2013. 2012 entre essenscia vlaanderen, les l’industrie 4 coupoles d’enseignement, les syndi- • Parallèlement, l’emploi des jeunes de cats et le Ministre de l’Enseignement. moins de 30 ans a diminué de 40% sur la même période. En dix ans, la part des • Les études scientifiques offrent de jeunes dans l’emploi total du secteur est belles opportunités sur le marché E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 passée de 20% à 13%. Ce taux est bien du travail. D’après une enquête du inférieur à la moyenne de l’industrie ma- Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemid- nufacturière (16% en 2013). deling (VDAB, 2015) réalisée auprès d’étudiants (2013-2014), quasiment • D’après une étude de la KULeuven tous les étudiants ayant un diplôme Des actions de (Prof. Sels, 2012), pas moins de 2.600 en sciences trouvent un emploi dans sensibilisation pour personnes par an devront être enga- l’année. attirer les jeunes gées à emploi stable pour combler les départs à la retraite des travailleurs les • Au vu de l’évolution démographique, plus âgés dans les prochaines années. de la pénurie de main-d’œuvre sur le marché du travail et du taux d’activité relativement faible, nous devrons tra- vailler plus longtemps si nous voulons maintenir à niveau le bien-être en Bel- gique. Pour y parvenir, essenscia a pro- posé en collaboration avec Déhora en 2012, 4 pistes dans un guide pratique Encourager les jeunes intitulé « Travailler plus longtemps, c’est à se mobiliser pour possible ». les sciences 15
PEOPLE PEOPLE Salaires Le secteur offre des rémunérations plus qu’attrayantes PL ANE T Bruto maandelijkse loon (voltijdse werknemers) Salaire mensuel brut (travailleurs temps plein) 4000 PROSPERIT Y 3500 EUR/mois EUR/maand 3000 2500 PRODUC TS 2000 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Industrie chimique Chemische industrieet endes lifesciences sciencesde la vie Entreprises en Verwerkende Belgique industrie Ondernemingen in België Industrie manufacturière • Avec un salaire brut moyen de • L’écart de salaire brut entre les 3.975 euro par mois en 2013, l’indus- hommes et les femmes employés pour trie chimique et des sciences de la vie un emploi à temps plein dans l’indus- offre des salaires attractifs comparés trie chimique et des sciences de la vie à ceux de l’industrie manufacturière s’est réduit de manière substantielle ces dans son ensemble. Les salaires bruts 10 dernières années : de 17,3% en 2003 y sont en moyenne 18,3% plus élevés, à 12,2% en 2013. avec toutefois certaines disparités entre sous-secteurs. • Les secteurs qui paient en moyenne le E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 mieux sont ceux qui ont une plus grande part de travailleurs plus qualifiés et spécialisés. C’est le cas de l’industrie chimique et des sciences de la vie qui emploie relativement plus de per- sonnes diplômées de l’enseignement supérieur. 16
PEOPLE PEOPLE Climat social Un climat social serein qui contribue à la compétitivité PL ANE T Gemiddeld aantal stakingsdagen per werknemer Nombre moyen de jours de grève par travailleur 0,6 Stakingsdagen per werknemer 0,5 PROSPERIT Y Jours de grève par travailleur 0,4 INITIATIVES 0,3 0,2 0,1 PRODUC TS 0,0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Étude académique Industrie manufacturière Verwerkende industrie Industrie chimique et en deslife sciences de la vie sur l’avenir de la Chemische industrie sciences concertation sociale • Différents éléments tels que la fré- • Selon une étude récente de Securex quence des absences, le nombre de (2015), spécialiste en ressources hu- jours de grève, la satisfaction du person- maines, les ouvriers du secteur de la nel ou encore la fidélité des travailleurs chimie et des sciences de la vie pré- au secteur sont de bons indicateurs du sentent une des fréquences d’ab- L’innovation au centre climat social. sences les plus élevées de l’économie belge (1,3 déclarations de maladie par de la concertation • Au cours de la période 2003-2013, on ouvrier contre 1,0 pour l’ensemble sociale a enregistré en moyenne 15.145 jours des travailleurs en 2014). Cet écart de grève par an dans le secteur de la tend à être relativement constant ces chimie et des sciences de la vie. Par dernières années. Les employés du E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 travailleur, ceci représente environ secteur enregistrent, quant à eux, une 0,16 jour par an, contre 0,22 jour par an fréquence d’absences comparable à dans l’ensemble de l’industrie manu- celle du reste de l’économie. facturière. En 2013, le climat social est resté plutôt stable par rapport à 2012, • L’étude de Securex sur la rotation du avec environ 20.100 jours de grève ou personnel (2015) confirme que les tra- Un accord sectoriel 0,23 jour par travailleur, mais ce chiffre vailleurs du secteur sont attachés à leur placé sous le signe est au-dessus du niveau tendanciel de entreprise : à peine 3,2% des travailleurs ces dix dernières années. quittent volontairement l’entreprise en des carrières durables 2014, contre 6,6% dans le secteur privé. La solidarité internationale en action 17
PEOPLE PEOPLE Mobilité Des mesures volontaires pour améliorer la mobilité PL ANE T Moyen de transport principal domicile-travail - Répartition Belangrijkste vervoermiddelmodale en %-(2011) woon-werkverkeer Modal split % (2011)* Chemische Industrie chimique industrie et des sciences en life PROSPERIT Y de la vie sciences Verwerkende Industrie industrie manufacturière België PRODUC TS Belgique 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Wagen Voiture Carpool Covoiturage Voetou Pied offivélo ets Vervoer georganiseerd Transport organisé par door de werkgever l’employeur Openbaar public Transport vervoer Andere Autre • Trois-quarts des travailleurs utilisent • Afin d’apporter une solution à cette leur voiture (covoiturage exclu) comme problématique, un certain nombre moyen de transport principal pour se d’entreprises organisent ensemble un rendre au travail. Ce pourcentage est système de transport collectif pour comparable à celui observé dans l’indus- leurs travailleurs (8,8% dans le secteur trie dans son ensemble mais significati- contre 6,2% dans l’industrie manu- vement supérieur à celui de l’économie facturière). Près de 2.500 travailleurs dans sa totalité (67%). 8,6% des travail- employés dans le secteur voyagent de leurs font du covoiturage, soit plus du leur domicile à leur lieu de travail via double de la moyenne belge (3,4%). Par un système de transport organisé et ailleurs, 12,5% des entreprises du sec- financé par l’employeur contre 1,9% teur ont mis sur pied un programme de dans l’industrie manufacturière et 0,8% E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 covoiturage. Ce chiffre est bien supérieur en Belgique. à la moyenne belge (5,9%). • 7,3% des travailleurs dans le secteur uti- • Le transport en commun reste peu lisent le vélo. Il s’agit du mode de trans- populaire dans le secteur. A peine 2% port le plus populaire, après la voiture des travailleurs utilisent le train, le bus, et le covoiturage. Environ 60% des en- le métro ou le tram comme moyen de treprises ont prévu des douches et des transport principal domicile-travail vestiaires pour leurs travailleurs et plus comparé à 16% pour l’ensemble des de 2/3 disposent d’abris vélo couverts. entreprises en Belgique. Le système La sécurité des cyclistes reste toutefois de transports en commun n’est pas une préoccupation. L’amélioration de suffisamment adapté aux clusters et l’infrastructure routière à proximité des aux sites de production situés dans des sites de production demeure l’une des zones excentrées ou au régime de tra- mesures potentielles pour accroître la vail dans le secteur (travail en équipe ou sécurité routière. de nuit). Environ 35% des travailleurs de l’industrie chimique et des sciences de la vie travaillent en équipe contre 14% en moyenne en Belgique. 18
PEOPLE PEOPLE Accidents du travail La sécurité au travail reste une priorité absolue PL ANE T TauxFrequentie d’incidence graad van des accidents de ongevallen 50 Aantal ongevallen per miljoen gewerkte uren Nombre d’accidents par million d’heures de travail 40 PROSPERIT Y 30 20 10 PRODUC TS 0 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Chemische Industrie industrie chimique en life et des sciences sciences de la vie Industrie manufacturière Verwerkende industrie Secteur privé Privé-sector • La sécurité reste une priorité absolue • Les consignes de sécurité en vigueur pour le secteur qui se traduit par une pour les travailleurs du secteur s’ap- baisse tendancielle continue du nombre pliquent également aux sous-trai- d’accidents du travail dans l’industrie tants (sélection stricte, évaluation chimique et des sciences de la vie. avant et après intervention, contrôles INITIATIVES réguliers, …). Des statistiques de sé- • Selon les données les plus récentes du curité complètes et fiables en ce qui Fonds des Accidents du Travail (FAT), concerne les accidents du travail chez le taux de fréquence1 d’accidents de les sous-traitants du secteur ne sont travail dans le secteur a été estimé à actuellement pas disponibles. 10,1 par million d’heures travaillées en E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 2013. De ce fait, le taux de fréquence des accidents est de près de la moitié de celui enregistré dans l’industrie manufacturière. Au sein du secteur, La sécurité : un point les performances varient toutefois d’un permanent à l’agenda sous-secteur à l’autre. d’Indaver 1 Le taux de fréquence est le rapport entre le nombre total d’accidents ayant entraîné la mort ou une incapacité totale d’un jour au moins (hors jour de l’accident) et le nombre d’heures d’expo- sition au risque, multiplié par 1 000 000. Solvay mise sur « la sécurité comportementale » pour une sécurité maximale 19
PEOPLE PEOPLE Maladies professionnelles Un nombre de déclarations de maladies professionnelles en recul PL ANE T Beroepsziekten Maladies professionnelles 70 7% 60 6% PROSPERIT Y 50 5% Nombre de déclarations Part dans le total belge Aantal aangiften Aandeel in het Belgisch totaal 40 4% 30 3% 20 2% PRODUC TS 10 1% 0 0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Déclarations Verplichte obligatoires aangiften de maladies professionnelles van beroepsziekten Part dansinlehet Aandeel total belge totaal Belgische Outre la sécurité, la protection des travail- L’augmentation observée en 2010-2012 leurs exposés à des substances chimiques s’explique, d’une part, par le renforcement est également d’une importance cruciale. des actions de sensibilisation (congrès, Selon les statistiques officielles du Fonds lettre d’info électronique, …) menées par des maladies professionnelles (FMP), le Fonds des Maladies Professionnelles le nombre de travailleurs de l’industrie auprès du corps médical visant à une meil- chimique et des sciences de la vie ayant leure déclaration et, d’autre part, par une été officiellement déclarés par les méde- hausse des demandes relatives aux pa- INITIATIVEN INITIATIVES cins du travail ou les conseillers en pré- thologies de type musculo-squelettiques vention comme potentiellement atteints (tendinites, dos, canal carpien) et audi- d’une maladie professionnelle reste faible. tives. Cette hausse n’est pas attribuable à En 2013, 39 dossiers ont été introduits, une exposition accrue des travailleurs du E SSENSCIA SUSTAINAB LE DE VELOPMENT REPORT 2015 soit 1% de l’ensemble des maladies pro- secteur aux agents chimiques. fessionnelles déclarées en Belgique. La santé : une priorité de plus en plus importante pour les entreprises Un plan RH garant du bien-être au travail 20
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