SYNTHESE PRESSE TELESPAZIO FRANCE - Semaine du 26 avril 2021
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Sommaire 30 avril 2021 - www.voilesetvoiliers.ouest-france.fr : « Analyse. Espace : une privatisation qui ne dit pas son nom »
Sommaire 26 avril 2021 - www.telesatellite.com : « Prochain vol Vega au service de l’observation de la Terre et des sciences » 27 avril 2021 - www.lesechos.fr : « Satellites : Eutelsat remet l’Europe dans le jeu en prenant 24% de la constellation OneWeb » 28 avril 2021 - www.lesechos.fr : « La Chine a mis orbite le premier module de son « Palais céleste » » 28 avril 2021 - www.usinenouvelle.com : « L’Union européenne se dote de sa propre agence spatiale » 29 avril 2021 - La Tribune : « VV18 : le « quitte ou double » du lanceur italien Vega » 29 avril 2021 - www.lemonde.fr : « La Chine lance le premier module de sa future station spatiale » 30 avril 2021 - La Tribune : « Spatial : l’Europe se contente du minimum syndical » 30 avril 2021 - www.lesechos.fr : « Les frères Galic, fondateurs d’Unseenlabs et observateurs depuis l’espace » 30 avril 2021 - www.telesatellite.com : « Starlink : 60 satellites de plus lancés avec succès »
www.lesechos.fr 27 avril 2021
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www.lesechos.fr 28 avril 2021
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www.usinenouvelle.com 28 avril 2021
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EDITION QUOTIDIENNE DU 29 AVRIL 2021 SOMMAIRE INTERNATIONAL La vague de faillites d'entreprises se profile en zone euro, selon la BCE « La menace d'une vague d'insolvabilité est grande » à présent, selon un rapport publié par le comité des risques systémiques au sein de la Banque centrale européenne. Le déclin de l'Empire du Milieu? La Chine devrait annoncer sa première baisse de population depuis 50 ans États-Unis et Chine décollent à toute vitesse, Paris et Berlin très inquiets du déclassement de l'Europe Coup de torchon fiscal de Biden qui veut repasser le taux d'imposition maximal de 37% à 39,6% NUMERIQUE Podcasts payants, directs : Spofity accélère sur l'audio pour semer la concurrence Le leader mondial du streaming audio, qui n'a jamais été rentable sur une année entière, a présenté ce mercredi un bénéfice net de 23 millions d'euros pour le trimestre écoulé. Pour accélérer sa croissance, le géant suédois mise sur les formats audio non-musicaux. Déjà acteur sur le marché des p ... Google "fabrique de l'argent" : trimestre record pour le géant américain Huawei: les sanctions américaines ont amputé son chiffre d'affaires au premier trimestre Périphériques informatiques : une nouvelle dynamique pour Niconix ENTREPRISES VV18 : le "quitte ou double" du lanceur italien Vega Dans la nuit de mercredi à jeudi, Vega s'élancera depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG) pour mettre notamment en orbite le satellite optique Pléiades Neo 3, fabriqué par son futur opérateur, Airbus Defence and Space. Une mission quitte ou double pour Vega et l'industriel Avio. SOMMAIRE
58 EDITION QUOTIDIENNE DU 29 AVRIL 2021 ENTREPRISES VV18 : LE "QUITTE OU DOUBLE" DU LANCEUR ITALIEN VEGA MICHEL CABIROL Dans la nuit de mercredi à jeudi, Vega s’élancera depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG) pour mettre notamment en orbite le satellite optique Pléiades Neo 3, fabriqué par son futur opérateur, Airbus Defence and Space. Une mission quitte ou double pour Vega et l'industriel Avio. L'industriel italien Avio joue gros sur le prochain vol de son lanceur Vega dans la nuit de mercredi à jeudi. Très gros. Sa crédibilité de maître d'oeuvre et la fiabilité d'un lanceur abimée par deux graves échecs en très peu de temps (VV15 en juillet 2019 et VV17 en novembre 2020) au moment où la concurrence se fait très pressante dans le monde et en Europe avec l'émergence de mini-lanceurs, notamment allemands d'Isar Arospace, de RFA (OHB) et d'HyImpulse technologies, qui vont grignoter une part de son marché jusqu'ici captif. Au-delà d'Avio, Arianespace, en tant que société de commercialisation de Vega, et Airbus Space, qui a confié au lanceur italien le premier satellite optique de sa constellation Pléiades Neo qu'il va opérer, risquent beaucoup aussi. Une angoisse qui va durer un peu plus de six minutes durant le vol des trois premiers étages de Vega. Pour l'heure, les voyants restent au vert, la météo étant favorable. ACTUALITE
59 EDITION QUOTIDIENNE DU 29 AVRIL 2021 ENTREPRISES "Il y a exigence parce qu'après un échec qui fait partie de la vie des lanceurs et surtout des jeunes lanceurs, les clients sont légitimement très exigeants et se tournent vers Arianespace, qui est leur unique interface. Il y a donc une exigence envers Arianespace de restaurer toute la fiabilité du système Vega", avait expliqué début janvier le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, dans une interview accordée à La Tribune. UNE MISSION D'IMPORTANCE POUR AIRBUS Dans ce contexte exigeant, l'Agence spatiale européenne (ESA) et Arianespace ont pris toutes les précautions possibles pour s'assurer du succès de cette mission, qui va durer plus de 1H40. "Les opérations de production du lanceur Vega, ainsi que la préparation du VV18 ont été minutieusement préparées par Avio, maître d'œuvre industriel du lanceur Vega, sous la supervision d'Arianespace et de l'ESA, en suivant l'ensemble des recommandations qui avaient été formulées par la Commission d'enquête indépendante mise en place après l'échec du vol Vega numéro 17 (VV17)", a expliqué Arianespace dans son communiqué. Des opérations également surveillées étroitement par Airbus Space, qui est actuellement l'un des plus gros clients du lanceur italien. D'autant que le premier satellite Pléiades Neo avec une résolution de 30 centimètres est censé être le fer de lance d'Airbus Space pour concurrencer Maxar, qui a acheté en 2017 DigitalGlobe, sur le marché de l'imagerie satellitaire commerciale. Le deuxième Pléiades devrait monter à bord de Vega en juillet prochain, et, enfin, les deux derniers à bord de Vega C au deuxième trimestre 2022. Les images seront facilement accessibles sur la plateforme numérique OneAtlas d'Airbus, permettant aux clients d'avoir un accès immédiat aux données fraîchement acquises et aux données d'archives, ainsi qu'aux analyses. Selon Airbus, les satellites peuvent effectuer des acquisitions urgentes seulement 30 à 40 minutes après la demande de mission pour répondre rapidement aux situations les plus critiques. AVIO, RESPONSABLE DES ÉCHECS "Le premier échec est la conséquence d'une faiblesse de conception de la protection thermique du Zéphiro 23, le deuxième étage de Vega. Le deuxième échec est le résultat de lacunes identifiées au niveau des processus d'intégration, de contrôle et de réception du quatrième étage de Vega, l'Avum sous responsabilité d'Avio", avait rappelé le PDG d'Arianespace dans La Tribune. Lors de la présentation des résultats de la commission d'enquête, l'administrateur délégué d'Avio, Giulio Ranzo avait assumé "l'intégralité de la responsabilité de son entreprise dans cet échec", a-t-on expliqué à La Tribune. Au-delà de VV18, Avio va également devoir démontrer à tous ses clients que la fiabilisation et la robustesse de son lanceur Vega est pérenne. ACTUALITE
60 EDITION QUOTIDIENNE DU 29 AVRIL 2021 ENTREPRISES De ces deux échecs, certains y voient une crise de croissance d'Avio. Ces échecs ont également définitivement tué le rêve de Giulio Ranzo de vouloir concurrencer Ariane 6 avec Vega C, puis Vega E. Au terme d'une réflexion, Avio s'est finalement rendu compte qu'il avait besoin autant d'Ariane 6 que d'Arianespace pour faire tourner le modèle économique de Vega. L'industriel italien a également fini par comprendre que son marché n'était finalement qu'un marché de niche, à dominante institutionnel avec des satellites d'observation fabriqués par Airbus Space et Thales Alenia Space. Des satellites "made in France" mis en orbite de préférence de Kourou en Guyane. Dans le cas contraire, il aurait fallu que les deux constructeurs obtiennent après un parcours du combattant, des licences d'exportation (CIEEMG) pour pouvoir les lancer hors de France. Le rêve d'Avio d'un "Vega Space" n'était finalement qu'un miroir aux alouettes... DES PASSAGERS SUPPLÉMENTAIRES Le dix-huitième vol de Vega emportera également un microsatellite d'observation au profit de l'agence spatiale norvégienne, Norsat-3, et quatre cubesats, pour les opérateurs Eutelsat (satellite Tyvak-182A), Aurora Insight (BRAVO fabriqué par NanoAvionics) et Spire (LEMUR-2). Après la démonstration en orbite réussie en septembre 2020 du premier service de lancement partagé européen, le vol VV18 embarquera ces cinq charges auxiliaires rassemblées autour de la structure de déploiement SSMS (Small Spacecraft Mission Service). Un service financé par l'ESA qui permet à Arianespace de multiplier les opportunités de lancements à coût abordable pour les petits satellites et les constellations, un marché aujourd'hui très convoité par les micro-lanceurs. ACTUALITE
www.lemonde.fr 29 avril 2021
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EDITION QUOTIDIENNE DU 30 AVRIL 2021 SOMMAIRE LES FOCUS Tikehau et Financière Agache donnent le coup d'envoi du plus important SPAC européen Les deux principaux promoteurs Tikehau Capital et Financière Agache (holding de la famille Arnault), accompagnés par deux banquiers de renom (Jean-Pierre Mustier et Diego Di Giorgi), ont réussi à lever 500 millions d'euros pour le SPAC Pegasus, désormais coté à la Bourse d'Amsterdam. Objectif: t ... Strasbourg : les voitures diesel interdites au plus tard en 2028 Biden : "il est temps que les 1% d'Américains les plus riches commencent à payer leur juste part" Spatial : l'Europe se contente du minimum syndical Fiat 500e: l'électrique lui va si bien La décision dans la crise sanitaire... ou la logique du désordre Super Ligue de football : des clients auréolés, des salariés déshonorants Les cent jours de Joe Biden : un premier bilan TOUTE L'ACTU FRANCE Les chefs d'entreprise attentistes sur les perspectives L'optimisme des chefs d'entreprise a chuté de 21 points au mois d'avril pour s'établir à 73 points, selon la dernière Grande consultation des entrepreneurs réalisée par OpinionWay pour La Tribune, LCI et CCI France. Par ailleurs, il jugent assez durement les mesures prises pour le troisième conf ... Confinement : des disparités départementales criantes Déconfinement: Macron crée la surprise en détaillant aujourd'hui les 4 étapes, du 3 mai au 30 juin Pouvoir d'achat : la prime Macron versée jusqu'à un salaire de 3 Smic SOMMAIRE
14 EDITION QUOTIDIENNE DU 30 AVRIL 2021 LE DECRYPTAGE SPATIAL : L'EUROPE SE CONTENTE DU MINIMUM SYNDICAL MICHEL CABIROL La Commission européenne a validé un budget spatial à 14,88 milliards d'euros sur la période 2021-2027. Soit 1,1 milliard d'euros de moins que ce qui était prévu en 2018. L'Europe a encore raté une occasion de jouer dans la cour des très grandes nations du spatial (Etats-Unis, Russie et Chine). En dépit de la volonté du commissaire chargé du marché intérieur Thierry Breton de maintenir le budget du programme spatial européen à 16 milliards d'euros - un montant fixé en 2018 -, la Commission européenne, arrivée en 2019, l'a raboté sans surprise de 1,1 milliard d'euros, à 14,88 milliards d'euros sur la période 2021-2027. Soit un budget de 2,1 milliards par an auquel il convient de rajouter le budget de l'Agence spatiale européenne (4,87 milliards en 2020). Dans le même temps, le budget de la NASA s'élevait à 22,6 milliards de dollars en 2020, celui de la Chine était estimé à 8,4 milliards de dollars en 2017 et, enfin, celui de la Russie était estimé à 2,8 milliards d'euros en 2020. UNE ABSENCE DE VOLONTÉ L'Europe, qui n'a aucune volonté de puissance dans le domaine spatial, se contentera comme elle en a l'habitude, de strapontins pour embarquer sur les grands programmes spatiaux internationaux, de préférence américains (Lune, Mars), qui font eux rêver. Elle se contentera du minimum syndical en modernisant les programmes phares de l'UE - Galileo, EGNOS ainsi que Copernicus pour l'observation de la Terre -, et en garantissant un accès autonome de l'UE à l'espace. FOCUS
15 EDITION QUOTIDIENNE DU 30 AVRIL 2021 LE DECRYPTAGE Et pourtant comme l'explique Thierry Breton dans le communiqué de la Commission européenne publié mardi, "l'Europe a tout ce qu'il faut pour être un leader mondial de l'espace. Il a des talents. Il a une capacité industrielle. Il a un leadership technologique. Il a l'expérience de missions et programmes spatiaux ambitieux". Mais, finalement, il lui manque l'essentiel, une vision stratégique et surtout une volonté de devenir un acteur majeur dans l'espace, notamment dans l'exploration spatiale, qui va être au cœur des prochaines conquêtes dans l'espace entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Et l'Europe ? La Commission se félicite de l'adoption du programme spatial, doté du budget le plus important jamais consacré à l'espace. SOUTIEN À L'INDUSTRIE Les grands programmes de l'UE ont toutefois le mérite de soutenir une industrie spatiale européenne fortement impactée par la crise actuelle. "Cela aidera l'écosystème industriel à se remettre de la crise résultant de la pandémie Covid-19", estime la Commission. Outre la continuité et l'évolution des programmes Galileo (9 milliards), Copernicus (5,4 milliards) et EGNOS, le budget spatial européen soutiendra également de nouvelles initiatives en matière de surveillance de l'espace (SSA), y compris la surveillance de l'espace et de suivi des objets en orbite (SST), la météorologie spatiale et les objets géocroiseurs (NEO) et les télécommunications par satellite (Govsatcom). Le programme spatial européen contribuera sans surprise aux transformations environnementale - la nouvelle Doxa - et numérique de l'économie de l'Union, ainsi qu'à sa résilience. En outre, l'UE encouragera le développement des applications et des technologies dans le domaine aval (services). Enfin, il encouragera l'esprit d'entreprise dans l'écosystème spatial européen et sa compétitivité. Le fonds d'investissement dans l'espace Cassini doté de 1 milliards d'euros, stimulera les start-ups et l'innovation de rupture. "Il contribuera à faire de l'Europe un pôle d'entrepreneuriat spatial dans le monde", assure la Commission. NOUVELLE GOUVERNANCE L'Agence de l'UE pour le programme spatial (EUSPA) qui remplace la GSA, l'Agence européenne pour les systèmes mondiaux de navigation par satellite, sera l'entité en charge de l'exploitation d'EGNSS (Galileo et EGNOS). Elle devra garantir la continuité des services d'EGNSS, la sécurité et l'accréditation des systèmes et assurera la mise sur le marché de toutes les composantes du programme spatial. Conformément au nouveau règlement, la gouvernance sera rationalisée avec des tâches claires pour les différents acteurs européens : à la Commission, la gestion du programme, à l'EUSPA, l'exploitation de Galileo et d'EGNOS, la sécurité et le développement d'applications en aval pour toutes les composantes du programme spatial et, enfin, à l'Agence spatiale européenne (ESA), la recherche et le développement. FOCUS
www.lesechos.fr 30 avril 2021
www.lesechos.fr 30 avril 2021
www.telesatellite.com 30 avril 2021
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