Terre-à-terre - CCA Grangeneuve

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Terre-à-terre - CCA Grangeneuve
Terre-à-terre
                               Grangeneuve
                               –
                               Centre de conseils agricoles / Landwirtschaftliches Beratungszentrum
                               Route de Grangeneuve 31 – 1725 Posieux – T +41 26 305 58 00 – www.grangeneuve.ch

120e Marché-concours de taureaux de Bulle
–
Mardi 24 septembre 2019 aura lieu le 120ème Marché-concours de Bulle à
Espace Gruyère.
Plate-forme      de   vente
nationale et vitrine de
taureaux d’élite dans les
races Simmental, Swiss
Fleckvieh, Red Holstein et
Holstein,     le    Marché-
concours est ouvert aux
éleveurs de toute la Suisse
affiliés à swissherdbook et
à Holstein Switzerland.
Le génotypage comme
                                                                                   Source : Dominique Savary
aide à la sélection
Basée sur l’analyse de l’ADN, la sélection génomique permet de connaitre plus
précisément les valeurs d’élevage sur les principaux critères économiques (kg de
lait, teneurs du lait, caractères morphologiques, critères de santé et de fécondité,
kappa-caséine, etc.). Depuis plusieurs années déjà, le génotypage s’est imposé
chez les taureaux d’insémination. Plus récemment, cette technique connait aussi
un développement chez les taureaux de monte naturelle pour les raisons
suivantes :
         amélioration de la sélection des taureaux sur les critères économiques
         mise en valeur de nouveaux caractères (ex. kappa-caséine)
         amélioration de la valeur marchande
         condition pour l’admission au Herd-book des taureaux inscrits à
          swissherdbook.

Terre à Terre – Edition n°135 – mai 2019                                                                      1
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Conditions de génotypage favorables au Marché-concours de Bulle
Les éleveurs exposant au Marché-concours de Bulle 2019 bénéficieront de
conditions favorables pour le génotypage de leurs taureaux :
         pour les taureaux des races SI, SF, RH et HO enregistrés à
          swissherdbook, un prélèvement de poils pour le génotypage (gratuit pour
          l’éleveur) sera organisé durant le Marché-concours de Bulle. Les éleveurs
          ont aussi la possibilité de faire génotyper leur taureau avant le Marché-
          concours ; ces frais de génotypage seront remboursés à l’éleveur par
          swissherdbook si le taureau est présenté au Marché-concours de Bulle.
         pour les taureaux HO enregistrés à Holstein Switzerland, le Canton de
          Fribourg participe à hauteur de Fr. 60.- pour les éleveurs fribourgeois aux
          frais de génotypage (Fr. 80.-) à condition que les résultats soient connus
          entre le 01.12.2018 et le 30.11.2019 et que le taureau soit présenté au
          Marché-concours de Bulle 2019 ou à la DLC avant le 01.12.2019.
Pour les éleveurs qui souhaitent faire génotyper leur taureau avant le Marché-
concours de Bulle et disposer de valeurs d’élevage génomiques au moment de
l’inscription, les formulaires de commande (disponibles auprès de votre
Fédération suisse d’élevage) et les poils doivent parvenir auprès de Qualitas avant
le 7 juin 2019. Les taureaux RH et HO génotypés seront identifiés dans le
catalogue du marché avec le logo GP (valeur d’élevage génomique provisoire),
par contre les résultats ne seront pas publiés au catalogue (conformément aux
règles de publication des Fédérations suisses d’élevage). Quant aux taureaux SI et
SF, les valeurs d’élevage génomiques seront publiées au catalogue (avec
l’abréviation GA) si elles sont connues au moment de l’inscription.
Délai d’inscription : lundi 5 août 2019 par internet
Plus d’informations : www.marche-concours-bulle.ch ou tél. 026/305.58.90

                                           Source : Dominique Savary

                                                                       Bertrand Droux

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Deuxième étape de la révision de la loi sur l’aménagement du
territoire (LAT 2)
–
Lors de sa séance du 31 octobre 2018, le Conseil fédéral a adopté le message
accompagnant la deuxième étape de la révision partielle de la loi sur
l’aménagement du territoire transmettant ainsi le projet aux Chambres
fédérales. Alors que la première étape de révision portait sur la maîtrise de
l’urbanisation, il s’agit maintenant de régler la question des constructions hors
de la zone à bâtir.
                                                    Concrètement, le Conseil fédéral
                                                    propose au Parlement de permettre
                                                    d’aller au-delà des possibilités
                                                    offertes par les dispositions
                                                    actuelles en matière de construction
                                                    hors de la zone à bâtir. Pour éviter
                                                    d’affaiblir encore davantage le
                                                    principe de séparation entre
                    Source : Keystone, Gaëtan Bally territoires constructibles et non
constructibles, ces utilisations supplémentaires seront liées à des mesures de
compensation et d’amélioration. Les cantons qui souhaitent faire usage de ces
possibilités élargies devront ainsi prévoir les bases nécessaires dans leur plan
directeur.
L’obligation de démolition est une autre nouveauté. Les nouvelles constructions
ou installations recevront uniquement une autorisation pour une destination ou un
usage donné. Si cette destination disparaît et que la construction ne peut pas être
autorisée pour une autre utilisation conforme à l’affectation de la zone ou sous
l'angle de l'imposé par la destination, elle devra être démolie. Les dispositions
concernant les autorisations exceptionnelles délivrées pour des projets non
conformes à l’affectation de la zone n’auront quant à elles, plus à être appliquées
de manière uniforme dans toute la Suisse. Une certaine autonomie cantonale sera
ainsi également accordée. Enfin, le recueil des dispositions fera l’objet d’un
nouveau classement systématique.
A l'image du parcours chaotique du projet, le débat parlementaire à venir
s'annonce d'ores et déjà long et houleux. Certaines organisations de protection de
la nature et du paysage considèrent déjà que le projet du Conseil fédéral est
insuffisant et préoccupant. Plusieurs milieux se préparent d’ores et déjà à
actionner l'outil de l'initiative populaire.
                                                            Ivan Hungerbühler, SAgri

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L’Etat et le Canton soutiennent les parents
–
Après la naissance d’un enfant, les parents ont droit à soutien financier.
Néanmoins, ils doivent le demander à la caisse de compensation.

     1. Allocation de maternité (Confédération)
Pour avoir droit à l’allocation de maternité, la femme doit :
      avoir été soumise à l’assurance obligatoire au sens de la loi sur l’AVS
         pendant les neuf mois avant l’accouchement, et
      avoir exercé une activité lucrative durant au moins cinq mois au cours de
         cette période, et
      être considérée comme salariée ou indépendante au moment de
         l'accouchement.
Si la mère remplit toutes les conditions, elle touche 80% du revenu moyen de
l’activité réalisée avant l’accouchement, mais au maximum CHF 196.- par jour
pendant 14 semaines (max. 98 jours d’indemnités journalières allant jusqu’à
CHF 196.-).
Il est possible de faire valoir le droit à des allocations de maternité jusqu’à 5 ans
après la fin du congé maternité de 14 semaines

    2. Allocation de naissance (Canton)
A l’inverse d’autres cantons, Fribourg est très généreux et verse une allocation
unique de CHF 1'500.- si la mère résidait ou avait sa résidence habituelle en
Suisse au cours des neuf mois précédant la naissance de l'enfant. De plus, la mère
ou le père doit avoir droit aux allocations pour enfants grâce à son activité salariée
chez un employeur fribourgeois.

    3. Contribution de maternité (complémentaire) (Canton)
La personne qui a un salaire très modeste, par exemple à cause d’un temps partiel,
ou qui n’a pas d’emploi, peut demander une contribution de maternité
complémentaire. La maman reçoit ensuite pendant 98 jours CHF 32.50.- ou la
différence de ce montant, si le montant fédéral y est inférieur.

    4. Contribution de maternité en cas de besoin (Canton)
Les mères ou les parents dont les revenus sont particulièrement modestes peuvent
demander l’allocation de maternité en cas de besoin au lieu de l’allocation de
maternité complémentaire, et ce pendant une durée maximale d’une année.
Le montant de l'allocation correspond à la différence entre la limite de revenu
(CHF 2'475.- pour une femme seule et CHF 3'300.- pour un couple) et le revenu
effectivement réalisé, mais au maximum CHF 1'650.- par mois pour une femme

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seule respectivement CHF 2'200.- par mois
pour un couple marié ou des parents non-
mariés faisant ménage commun. Il y a
également une limite de fortune.
Le droit au versement de cette allocation
débute le premier jour du mois au cours
duquel les conditions économiques sont
remplies, mais au plus tôt le premier jour du
mois de la naissance de l'enfant.
                                                               Source : www.nivea.ch
Pour toucher les deux allocations de
maternité cantonales, la mère doit être domiciliée et résider dans le canton de
Fribourg depuis au moins une année avant l‘accouchement.

Contrairement à l'allocation de maternité fédérale d'une durée de cinq ans (1) et
l’allocation de naissance cantonale (2), le droit au paiement des allocations de
maternité cantonales (3 et 4) expire six mois après la fin du mois pour lequel elles
étaient dues.

Informations et formulaires de demande sur : www.caisseavsfr.ch, sous
particuliers / Allocation de maternité ou tél. 026/305.52.52

                                                                       Eva Flückiger

Staphylococcus aureus: un agent pathogène important dans
les exploitations laitières suisses
–
Dans les exploitations laitières suisses, l’agent pathogène Staphylococcus
aureus est souvent responsable de l’apparition de mammites qui peuvent
entraîner d’importantes pertes financières. C’est une raison suffisante pour
présenter ce germe en détail.
Répartition
Germe spécifique aux vaches, fortement pathogène et très contagieux. S. aureus
peut également se transmettre à l’homme et causer des maladies.
Apparition
Le germe vit principalement dans le pis de la vache et est souvent transféré d’une
vache à l’autre lors de la traite. Afin d’éviter toute infection, l’hygiène pendant la
traite doit être respectée. L’ordre de traite joue également un rôle très important
dans la chaîne d’infection. En effet, les animaux positifs à S. aureus ou suspects

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devraient être traits en dernier. Les animaux infectés produisent moins de lait et
ne sont généralement repérés que tardivement en raison d’une lente augmentation
du nombre de cellules. Parfois, on rencontre aussi des cas de mammites aiguës
avec de la fièvre et un état général sévèrement altéré.
Le cas typique de S. aureus : mammite subclinique, traitement infructueux avec
rechutes. Augmentation du nombre de vaches avec un nombre de cellules
fluctuant ou élevé.
Diagnostic
S. aureus ne peut jamais être diagnostiqué sur une base visuelle de l’état d’une
vache. Le seul diagnostic fiable peut être établi avec l’examen d’un échantillon de
lait stérile. Il est TOUJOURS recommandé d’effectuer un antibiogramme pour
vérifier la présence de résistances.
Thérapie
Avant de faire un traitement contre S. aureus, il est conseillé de faire un
antibiogramme pour déterminer quel antibiotique est le plus approprié. Il existe
sporadiquement (mais de plus en plus) des souches à résistances multiples qui
représentent également un grand danger pour l’homme.
Outre le traitement de la mammite, d’autres mesures jouent un rôle important.
Celles-ci sont entre autres une hygiène irréprochable, un ordre de traite optimal et
le renforcement du système immunitaire par une alimentation et une gestion du
troupeau appropriées.

Important
Le pathogène peut facilement s’encapsuler dans le tissu glandulaire de la mamelle
et ainsi survivre très longtemps sans être découvert dans une vache. Si celle-ci est
stressée (vêlage, alimentation, troubles du métabolisme), S. aureus peut à nouveau
se multiplier, provoquer une mammite et une fois de plus être excrété par le lait.
Un échantillon de lait négatif ne signifie donc JAMAIS qu’il n’y a pas de
S.aureus. A titre indicatif, une vache est définitivement négative si 3 échantillons
prélevés tous les 10-14 jours sont négatifs en culture ou si au moins un
échantillon analysé au moyen d’une PCR (par exemple Suisselab) est négatif. Il
existe différents types de S. aureus (appelés génotypes).
En Suisse, le génotype B (S. aureus GTB) est le principal responsable des
problèmes de troupeau. Si ce génotype est présent, il est recommandé de vérifier
tout le troupeau. Si vous avez des cas de S. aureus dans votre troupeau et que
vous ne savez pas si c’est le génotype B (GTB), il est préférable de demander à
votre vétérinaire qui pourra entreprendre d’autres investigations.
                                                                  Olivier Ruprecht

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Fête des légumes à la ferme 2019
–
L’événement « la fête des légumes à la ferme 2019 » revient dans le Seeland
fribourgeois, plus précisément à Ried bei Kerzers. La fête débutera le vendredi
10 mai avec une visite guidée destinée aux écoles et se terminera le dimanche
12 mai.
La place de fête est située chez Fankhauser Gemüse. Les exploitations Gutknecht-
Gemüse, Swissradies, Schmied Gemüse et Proveg ouvrent leurs portes au public.
La technique de cultures de brocolis, de laitues et de carottes seront présentées
dans un champ de démonstration. Elle sert à présenter les thèmes de la culture
biologique et de la PER, ainsi que la réglementation au sujet des mauvaises
herbes, aujourd'hui et à l'avenir. Les méthodes de travail sur le terrain et les
différences entre les systèmes de culture sont discutées et expliquées lors des
visites guidées.
La Haute école des sciences
agronomiques,        forestières     et
alimentaires (HAFL), l’Agroscope et
la Haute école de Bienne seront
présents. De plus, Grangeneuve,
l’Inforama et le Beratungsring
Gemüse donneront un aperçu des
travaux actuels pour la branche et les
consommateurs. La technologie
exposée et appliquée est donc très
variée. Trefflerstriegel, Robovator et
d'autres entreprises représenteront la
technologie de culture actuelle, les
sondes, Steketee et Naïo celles du
futur. Outre les parties intéressées et
les       consommateurs,           des
représentants de la politique
cantonale     et     nationale    sont
également attendus.
Que ce soit en plein air ou sous serre, la culture maraîchère sera accessible à tous.
Comme c’est le cas pour Grangeneuve et Fribourg, l’événement sera bilingue. La
visite de culture commencera à 16h00. Les professeurs et conférenciers de la
HAFL et de Grangeneuve donneront de courtes conférences sur les nouvelles
techniques de culture, puis le bar ouvrira dès 18h.
                                                                         Lutz Collet
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Fumure soufrée sur du maïs grain : y-a-t’il un intérêt?
–
L’utilisation d’engrais soufrés sur des cultures gourmandes telles que le colza
est nécessaire. L’apport d’engrais de ferme et la restitution de soufre par les
précipitations n’est pas suffisante pour couvrir 80 kg S/ha de besoins. Qu’en
est-il des cultures qui ont des besoins moins importants comme le maïs (30 kg
S/ha) ? Pour répondre à cette question, nous avons mis en place deux essais.

Après un 1er essai conduit sur les parcelles de la Tioleyre en 2015 et 2016 (qui
n’avait pas permis de montrer une différence significative de rendement entre une
fumure azotée avec et sans soufre), nous avons reconduit l’essai en 2017 et 2018
dans la Broye sur deux parcelles qui ne reçoivent que très rarement des engrais de
ferme et qui possèdent un sol léger.
Deux variantes de fumure N ont été appliquées: la première avec un engrais azoté
minéral sans soufre, la deuxième avec du nitrate d’ammoniaque et un sulfonitrate
(26% N, 14% S). Les paramètres analysés: rendement en grain, analyse du rapport
N/S dans les feuilles, matière sèche dans les différentes parties de la plante. Au
niveau du rendement, les résultats n’ont montré aucune différence statistique entre
les deux variantes, même dans ces conditions de sol propices à une carence : la
1ère année d’essai a montré un rendement en grain tendanciellement plus élevé
avec la variante sulfonitrate (+4%), alors que c’est l’inverse en 2ème année (-3%).
En l’état, nous ne conseillons donc pas une fumure soufrée spécifique sur maïs.
Retrouvez les détails des résultats sous :
https://vulg-fr.ch/index.php/fr/production-vegetale/essais

         Rendement grain dt MS/ha
 140.00
 120.00
 100.00
  80.00
  60.00
  40.00
  20.00
   0.00
                 2017            2017      2018    2018
             Variante AS Variante SS Variante AS Variante SS

                                                                   Lorraine Sutter

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Trafic routier – nouvelles prescriptions valables dès le 1er mai
2019
–
Depuis le 1er janvier 2018 les nouvelles prescriptions EU concernant le freinage
des véhicules agricoles sont valables. Cela implique une force de décélération
plus importante ainsi que des systèmes de freinage à double circuit
(hydraulique ou pneumatique EU). Dès le 1er mai 2019, ces nouvelles
prescriptions seront aussi appliquées pour les remorques.
Il faut relever que ces nouvelles
règles ne concernent que les
tracteurs et remorques qui ont été
importés ou fabriqués sur sol
Suisse après ces dates.
Attention tout de même aux
problèmes de compatibilité entre
des véhicules et des remorques ne
répondant pas aux mêmes                                           Source : Martin Häberli
exigences.
Exemple : un tracteur 40km/h de nouvelle génération (décélération 50%) et une
remorque ancienne génération (décélération 38%) ne sera pas autorisé pour des
raisons de sécurité. En effet, la remorque freinera moins que le véhicule tracteur,
ce dernier aura des risques de se faire pousser. A l’inverse, un ancien tracteur avec
une nouvelle remorque sera autorisé.
D’autres nouveautés vont entrer en vigueur, comme la longueur maximum du
porte à faux avant qui pourra être montée à 5m contre 4m actuellement. Au-delà
de 4 m, il faudra installer un système homologué de caméras permettant d’avoir
une vision latérale gauche et droite. Les rétroviseurs restent obligatoires entre 3 et
4 m mais devront avoir une surface de 500 cm2 contre 300 cm2 auparavant.
Le dernier changement important concerne le poids minimal d’adhérence, il devra
représenter au minimum 22% du poids de service du convoi. Cela veut dire que
22% du poids total du convoi doit se trouver sur les essieux moteur du tracteur. Il
faut donc porter attention aux transferts de charges du train vers le tracteur.
Ces thématiques seront abordées lors du cours de formation continue du 26 juin
2019, à Grangeneuve (voir détail à la page 14 de la présente brochure).
Plus de détails sur ces nouvelles prescriptions : www.vulg-fr.ch

                                                                   Samuel Reinhard

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Produits phytosanitaires et protection des eaux
–
Une exploitation agricole doit déjà actuellement répondre à des exigences pour
la protection des eaux. Une auto-évaluation sert à vérifier si l’exploitation
répond à ces exigences et si nécessaire permet d’effectuer les corrections avant
le début des contrôles.
Exigences :
Le remplissage du pulvérisateur doit se faire sur une place étanche et sécurisée
pour empêcher toute infiltration dans le sol, tout écoulement vers un cours d’eau
ou vers la station d’épuration (STEP).
Les eaux liées au rinçage et nettoyage du pulvérisateur ainsi que les restes de
bouillie ne doivent pas être infiltrés ou parvenir à un cours d’eau ou à la STEP. Le
nettoyage du pulvérisateur sur une exploitation doit se faire sur une place qui
permet de récupérer les eaux de lavage.
Lorsqu’il n’est pas employé, le pulvérisateur doit être protégé des précipitations
(hangar à machines, avant-toit ou recouvert d’une bâche).
Le stockage des produits phytosanitaires doit se faire dans un local avec un sol
étanche et sans écoulement de fond. Tout écoulement doit pouvoir être retenu
(armoire spécifique, bac de récupération ou surélévation). La présence de matériel
absorbant (sciure, litière pour chat, agent liant) est également nécessaire.

                          Source : Qualinova                       Source : Qualinova

                                               Jonathan Dorthe, Service de l’environnement

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Nouveau : cercles de travail « Phytos » pour agriculteurs
–
L’utilisation des produits phytosanitaires est au cœur du débat public et
beaucoup d’agriculteurs se sentent probablement impuissants face aux
critiques et aux exigences qui augmentent.
Avec des Cercles de travail « Phytos », Grangeneuve souhaite proposer un cadre
adapté aux préoccupations concrètes des producteurs fribourgeois.
Les membres se rencontrent régulièrement pour discuter des thèmes actuels et
développer de nouvelles idées, le tout dans un cadre confidentiel.
Retours d’agriculteurs qui y participent (dans le canton de Berne) :
« J’apprécie l’ambiance familiale et les thèmes répondent à nos besoins.»
« Le cercle de travail est un échange entre agriculteurs avec des structures
d’exploitation similaires. Ainsi nous trouvons ensemble des solutions! »

                                                              Source : Grangeneuve

Plus d’informations sur : https://www.vulg-fr.ch
Intéressé ? Alors contactez-nous : tél. 026/305.58.33, mail claudia.degen@fr.ch
ou online et nous vous rappellerons pour en discuter brièvement.

                                                                Claudia Degen

Terre à Terre – Edition n°135 – mai 2019                                       11
Fumure sur les alpages
–
La production d’engrais de ferme à
l’écurie et lors de la pâture est une
source de nutriments pour le
pâturage à utiliser en priorité. Afin
de compléter cette production
indigène, les importations depuis la
SAU sont possibles avec une
autorisation cantonale (quantité de
phosphore maximum calculée et
secteur d’épandage défini). Cette
autorisation est valable 10 ans.                                    Source : reform.at

Même avec une autorisation, l’exploitant ne doit pas oublier :
   Les apports peuvent être répartis sur plusieurs années avec, par exemple,
      une rotation des surfaces fertilisées de l’alpage
   Sur les surfaces de SPB II, la fumure de la surface est admise à condition
      que la qualité floristique soit préservée pendant la durée du contrat.
   Tout apport de fumier en provenance de l’exploitation de base (SAU) doit
      être notifié dans Hoduflu.
   Les apports d’engrais sur l’alpage doivent être consignés dans le journal
      d’alpage.
Dans la zone d’estivage, il y a aussi des interdictions :
    Les apports d’engrais liquide (purin, lisier) ne provenant pas de l’alpage
        sont interdits
    L’épandage d’engrais minéraux azotés, de boues d’épuration, de compost
        et de fumier de volaille sont interdits selon art. 30 de l’OPD
    Aucune fumure ne sera appliquée sur les zones de sources ou les zones de
        protection de la nature
Pour les exploitants qui sont déjà titulaires d’une autorisation de fumure et pour
des exploitants qui souhaitent faire une demande pour la première fois, le Service
de l’agriculture vous fournira toutes les informations avec l’envoi du journal
d’alpage au début de mois de mai. Soyez attentifs.

                                                              Céline Vial Magnin

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Grangeneuve
                                           —
                                           Formation continue en
                                           agriculture
                                           Programme des cours
                                           Mai-Juin 2019

                                           A vos agendas !

                                           Institut agricole de l’Etat de Fribourg IAG
                                           Landwirtschaftliches Institut des Kantons Freiburg LIG

                                           —
                                           Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts DIAF
                                           Direktion der Institutionen und der Land- und Forstwirtschaft ILFD

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Systèmes de freinage, quel avenir ? (131)
Mercredi 26 juin 2019 de 19h30 à 21h30                                 A Grangeneuve
Objectifs          • Connaître la nouvelle législation sur les systèmes de freinage
                   • Pouvoir juger les différences entre les différents systèmes
Contenu            • Présentation de la nouvelle législation
                   • Présentation et démonstration des systèmes pneumatique et
                   hydraulique à double ligne
Coût               Fr. 40.- pour les membres de la vulgarisation agricole fribourgeoise
                   Fr. 80.- pour les non-membres
Délai d’inscription : mercredi 5 juin 2019
Organisation : Samuel Reinhard et Martin Häberli, Grangeneuve

Formation continue en économie familiale : inscrivez-vous
–
Le programme des cours 2019-2020 de la formation continue en économie
familiale de Grangeneuve est connu. Rejoignez nos membres et inscrivez-vous à
un ou plusieurs des 35 cours proposés, dont plus de la moitié sont nouveaux.
La formation continue en économie familiale ne cesse de se renouveler pour
répondre aux attentes et aux besoins des participantes que ce soit dans la mise en
valeur des produits, dans les domaines de la consommation, du ménage, de
l’habitat, de la gestion de l’exploitation, du jardin ou encore de l’éducation, de la
santé et de la société. Les formations sont données l’après-midi et/ou en soirée,
soit sur le site de Grangeneuve, soit dans les districts selon la provenance des
participantes ou du type de cours.
La formation continue en économie familiale est ouverte aux personnes
vivant sur une exploitation agricole, maraîchère, viticole ou dans une laiterie-
fromagerie et qui en retire un moyen de subsistance. La cotisation annuelle est
de 90 francs pour les membres individuels et de 70 francs pour les personnes
faisant partie d’un groupe. Cette cotisation donne droit à trois demi-jours de
cours, documents compris.
Délai d’inscription aux cours : 31 mai 2019
Pour plus d’informations : Formation continue en
économie familiale, tél. 026/304.13.75

                                                                       Source : Grangeneuve

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CONDITIONS GENERALES
1  Public cible
      Nos cours s'adressent principalement aux personnes actives dans les milieux
      agricoles et para-agricoles.
2     Programme détaillé et inscription
      Online sous www.vulg-fr.ch/formation continue, par email à l’adresse
      iagcca@fr.ch ou par téléphone au 026 305 58 00.
      Les inscriptions sont prises en considération d’après l’ordre d’arrivée. Une
      confirmation sera envoyée avant le début du cours.
3     Financement
      Les frais sont encaissés au plus tard au début du cours. Les repas et pauses
      ne sont pas compris dans les prix indiqués. Les frais de cours sont perçus par
      exploitation. Plusieurs membres d'une exploitation peuvent participer au
      même cours sans coût supplémentaire.
4     Annulation
      Le service se réserve le droit d’annuler le cours si le nombre d’inscriptions
      est insuffisant.
5     Désistement
      En cas de désistement, veuillez nous informer au 026 305 58 00. En cas
      d'annonce pas faite ou à moins d'une semaine avant le cours, le service se
      réserve le droit de facturer des frais de cours.
6     Assurance
      L’assurance accident incombe aux participant-e-s.
7     Renseignements et contact pour les questions relatives à la formation
      Centre de conseils agricoles (CCA)
      Route de Grangeneuve 31
      CH-1725 Posieux
      T +41 26 305 58 00
      Email : iagcca@fr.ch

Nous nous réjouissons de vous accueillir à nos cours de formation continue
en agriculture.

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A ne pas manquer !

                                                                                                                           Formation continue

                                                                                                                           › 26.06.2019
                                                                                                                           Systèmes de freinage,
                                                                                                                           quel avenir?
                                                                                                                           Grangeneuve

                                                                                                                           Visites de cultures

                                                                                                                           › 27.05.2019 :
                                                                                                                           Pommes de terre partie 1
                                                                                                                           – Désherbage
                                                                                                                           mécanique
                                                                                                                           Schiffenen

                                                                                                                           › 04.06.2019 :
                                                                                                                           Essais variétaux : blé,
                                                                                                                           orge, épeautre et
                                                                                                                           pommes de terre
                                                                                                                           Grangeneuve

                                                                                                                           › 06.06.2019 :
                                                                                                                           Grandes cultures Bio
                                                                                                                           Echarlens

                                                                                                                           › 18.06.2019
                                                                                                                           Betterave sucrière –
                                                                                                                           Partie 2
                                                                                                                           Bussy

                                                                                                                           › 26.06.2019
                           Grangeneuve, Institut agricole de l’Etat de Fribourg

                                                                                                                           Arboriculture fruitière
                                                                                                                           Grangeneuve
                                                                                  Route de Grangeneuve 31, 1725 Posieux

                                                                                                                          Toutes nos actualités sur
                                                                                                                          www.vulg-fr.ch

Terre à Terre – Edition n°135 – mai 2019                                                                                                              16
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