THÉÂTRE DE LA GRENOUILLE BIEL/BIENNE
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THÉÂTRE DE LA GRENOUILLE BIEL/BIENNE Lauréat du Prix de la culture 2017 du canton de Berne D'après le roman de Ann M. Martin UNE PIECE DE THEATRE SUR LA DIFFERENCE, 8+ LA PERTE ET LES RETROUVAILLES POUR JEUNE PUBLIC DES 8 ANS CRÉATION DE LA VERSION FRANÇAISE: 3 MARS 2018 CRÉATION DE LA VERSION ALLEMANDE: 21 OCTOBRE 2017 BIEL/BIENNE RENNWEG 26 DOSSIER DE PRODUCTION
Une fille avec une passion inhabituelle. Un chien prénommé Goutte qui apparaît lors d'une nuit pluvieuse et qui disparaîtra dans une tempête. Que va-t-il advenir d'eux? Claire est une fille différente des autres. Elle adore les homopho- nes, ce sont les mots qui sonnent de façon identique mais qui n'ont pas la même signification, comme «Claire» et «clair». Elle aime aus- si les nombres premiers et les règles à respecter. Ses camarades de classe la trouvent plutôt fatigante et son père, qui l'élève seul, ne sait que faire avec sa fille. Pourquoi est-ce que Claire n'est pas comme les autres enfants? Heureusement pour elle que son chien Goutte, ramené à la maison lors d'une nuit pluvieuse par son père, est là. Et que son oncle Weldon la comprend. Une nuit, une tempête d'une violence extraordinaire s'abat sur le pays et le dévaste. Gout- te disparaît sans laisser de traces. Pourquoi est-ce que le père l'a laissé sortir? Et sans collier! Claire est désespérée. En colère. Son petit monde bien ordonné est mis sens dessus dessous. Mais Claire ne se laisse pas abattre, elle a un plan. Vaillamment, elle se met à la recherche de Goutte... et va finir par le retrouver. Mais tout va se passer autrement que prévu et Claire va devoir prendre une décision difficile que son père ne parviendra pas à comprendre. Une histoire prenante, à la fois touchante et pleine d'humour, sur la différence et l'appartenance, l'ordre et le chaos, les adieux et les nouveaux départs.
DOSSIER DE PRODUCTION EQUIPE DE PRODUCTION Avec C l e a E d e n C h r i s t o f f R a p h a ë l M o r t a g n e A r t h u r B a r a t t a Mise en scène & adaptation Charlotte Huldi Scénographie & costumes Verena Lafargue Rimann Musique Jonas Kocher Création lumière Jérôme Bueche Technique T o m H ä d e r l i Réalisation des costumes Barbara Krämer Perruques Faustine de Montmollin Chargée de production et diffusion A l i n e J o y e Communication & administration A m a n d i n e T h é v e n o n , L i s a L y s e n k o Graphisme A t e l y e a h M a r c e l F r e y m o n d Photos G u y P e r r e n o u d Traduction allemande du roman Gabriele Haefs Traduction française de l'adaptation pour la scène Clea Eden en collaboration avec C h r i s t o f f R a p h a ë l M o r t a g n e Droits D’après le roman Rain Reign Copyright © 2014 by A n n M . M a r t i n adapté pour la scène avec l'autorisation de Ann M. Martin Inc., représentée par l'agence littéraire Thomas Schlück, D-Grabsen Création de la version française 3.3.2018, Bienne Rennweg 26 Coproduction S p e c t a c l e s f r a n ç a i s B i e n n e Création de la version allemande 2 1 .1 0 . 2 0 1 7, B i e l / B i e n n e R e n n w e g 2 6 Soutien Ville de Biel/Bienne, Canton de Berne, BSJB Kultur-Culture Biel-Seeland-Jura Bernois, Fondation Vinetum, Fondation Stanley Thomas Johnson, Migros pour-cent culturel, Fondation Pro Infirmis, Fondation Théâtre Bienne, Fonda- tion Denk an mich, Fondation suisse des artistes interprètes SIS, Comedien.ch Vous trouverez un grand choix de photos ainsi que le t r a i l e r sur notre site internet www.theatredelagrenouille.ch 3
DOSSIER DE PRODUCTION CA L E N D R I E R 2 0 1 7/1 8 2 1 o c t - 4 n o v 2 0 1 7 Biel/Bienne Rennweg 26, création DE 2 0 d é c - 2 3 d é c 2 0 1 7 B e r n To j o T h e a t e r R e i t s c h u l e D E 02 mars - 11 mars 2018 Biel/Bienne Rennweg 26 création FR 13 mars - 16 mars 2018 Biel/Bienne Rennweg 26 DE 1 4 m a i - 1 7 m a i 2 0 1 8 Lyss Aula Ecole primaire Grentschel DE 1 1 j u i n - 1 3 j u i n 2 0 1 8 P a y e r n e A u d i t o i r e , C o l l è g e D e r r i è r e - l a -To u r A-Nenzing 1 9 j u i n 2 0 1 8 f e s t i v a l i n t e r n a t i o n a l d e t h é â t r e j e u n e p u b l i c L u a g a & L o s n a To u r n é e 2 0 1 8 / 2 0 1 9 e n p r é p a r a t i o n Au répértoire de tournée 2018/2019 et 2019/2020 Toutes les représentations sont régulièrement mis à jour sur: www.theatredelagrenouille.ch/fr/calendrier/ 5
DOSSIER DE PRODUCTION «C’est une super pièce qui te happe dès le début et qui joue avec ton imaginaire.» Florence Ibrahim via Facebook 6
DOSSIER DE PRODUCTION LA MISE EN SCENE L'histoire de Claire touche à de nombreuses questions existentielles: de quelle façon communiquons-nous avec les autres? Comment les perce- vons-nous et comment nous perçoivent-ils? Qu'est-ce qu'avoir des senti- ments pour les autres? Laisser partir, perdre, retrouver. Qu'est-ce qui est «normal»? Qu'est-ce qu’un handicap? Pourquoi y a-t-il des règles à respec- ter? L'ouragan va venir bousculer le petit monde bien en place de Claire et le transformer en chaos, ce qui va donner vie à bien des choses inatten- dues... Claire est une autiste. Sa mère est absente, son père qui l'élève seul est dépassé par la si- tuation, ses camarades de classe se moquent d'elle. La pièce traite de problèmes auxquels de nombreux enfants sont confrontés: être différent des autres, la pauvreté, la violence, les familles monoparentales. Malgré ce tableau assez sombre, il y a des signes encourageants et pleins d'espoir: le bienveillant oncle Weldon, l'amitié inattendue avec Goutte et les tendres souvenirs pour la mère. L'histoire éveille beaucoup d'émotions et touche à des questions exis- tentielles comme solitude et consolation, justice et lâcher prise. Le chaos causé par l'ouragan va permettre une nouvelle expérience: Claire apprend à suivre sa propre voie et à la fin, pluie et tempête laissent place à un beau ciel étoilé. Pour la création 2017 du Théâtre de la Grenouille, la metteuse en scène Charlotte Huldi a choisi cette histoire forte. Elle l'a adaptée pour la scène dans une version avec trois comédien-n-e- s. Une histoire comme les aime le Théâtre de la Grenouille: complexe, ancrée dans la réalité des enfants d'aujourd'hui, pleine de suspense, de moments dramatiques et d'humour. Avec un minimum de moyens – musique, lumière, quelques éléments scéniques minimaux et un micro- phone – les situations théâtrales prennent vie sous les yeux du public. Ce dernier assiste ainsi en direct à la genèse de la pièce tout comme il se retrouve soudainement en plein milieu de l'histoire. Du théâtre à l'état pur ! Trois comédien-ne-s pour de nombreux rôles L'histoire de ‘Goutte, Claire et la tempête’ est racontée avec de fréquents sauts dans le temps car le chien Goutte n'est plus aux côtés de Claire au moment où celle-ci nous parle. La façon dont elle l'a perdu, retrouvé et à nouveau donné est la « véritable » histoire. Claire – en tant que narratrice à la première personne et jouée par la jeune comédienne Clea Eden – nous fait toujours partager son point de vue. Elle s'adresse directement au public, créant ainsi chez lui un fort sentiment d’identification. Les nombreux personnages secondaires de l'histoire sont joués par les comédiens-narrateurs Christoff Raphaël Mor tagne et Ar thur Baratta avec un jeu physique marqué et virtuose et un plaisir certain pour les costumes : les propriétaires du refuge pour animaux, les présentateurs météo, les journalistes, les camarades de classe et bien d'autres encore. 7
DOSSIER DE PRODUCTION Le texte original et l'univers des nombres et des mots L'auteure du roman original en anglais « Rain Reign » Ann M. Martin, nous emmène avec brio dans l'univers d'une fille autiste. Elle reconstitue de façon authentique cet univers bien parti- culier ; son expérience professionnelle de pédagogue et psychologue, en particulier avec des enfants autistes, nourrit directement le récit. La version scénique se base sur l'excellente traduction de Gabriele Haefs. Ce livre a été nommé en 2016 pour le 'Deutscher Jugendlitera- turpreis' 2016 dans la catégorie « livre pour enfants ». Tel un fil rouge, la passion de Claire pour les homophones, les mots qui sonnent de façon iden- tique mais qui ont une signification différente, comme « goutte » et « goûte », traverse toute la pièce. En même temps que Claire, le public découvre de plus en plus de ces mots, vibrant ainsi avec elle lors de chaque découverte. Les jeux avec les nombres – et en particulier avec les nombres premiers – donne à la pièce une touche ludique et est en même temps très proche de la réalité des enfants. La mise en scène éveille le plaisir de la langue et du monde des nombres. Un espace pour la différence et les habitudes En plus de la dimension ludique de la pièce, tout un éventail d’émotions est développé. Claire ne se comporte pas comme les autres enfants, elle a de la peine à tenir une conver- sation, elle est obsédée par des détails - des mots, des nombres, des règles. Tout cela peut vite devenir fatiguant. Ses camarades de classe n'ont aucune tolérance et l'évitent. Son père s'emporte régulièrement et se réfugie dans l'alcool. Tout cela pourrait aussi se passer autre- ment, on le voit avec l'oncle Weldon qui réussit à intégrer les obsessions de Claire de façon ludique. Il accepte la fille telle qu'elle est, sans poser de questions. Goutte également est un fidèle compagnon pour Claire et comme elle, il aime les règles et les habitudes. 8
DOSSIER DE PRODUCTION Des sons évocateurs et un chien invisible Le subtil univers sonore et la musique de Jo nas Ko cher soutiennent émotionnellement la mise en scène tout en lui donnant régulièrement des impulsions qui font avancer le rythme de la narration. À partir d'enregistrements de sons et de bruits réels, une véritable scénographie sonore est créée et celle-ci est complétée par des compositions originales. Un élément mu- sical central est le chien : ce dernier n'apparaît qu'acoustiquement ou quelques fois juste au travers d'un accessoire, mais il n'est jamais représenté scéniquement. Il prend vie avec des sons de chien réels : grognements, respirations, sifflements et bruits de pattes lui confèrent une présence toute particulière. Chacun et chacune peut se représenter ainsi son propre chien avec son imagination. Une scénographie mobile, des jeux d'ombre et de lumière La scénographie a été réalisée par Verena Lafargue Rimann: peu de meubles, quelques plots avec des homophones peints dessus ainsi que des accessoires et détails surprenants. Seul quelques éléments suffisent et déjà apparaît une voiture, l'école, le supermarché, le stu- dio TV ou encore le refuge pour animaux. C'est une scénographie sobre, réduite à quelques élé- ments basiques et en même temps très mobile et colorée. Quand la scène passe subitement d'un éclairage vif (Jérôme Bu eche) à la pénombre, les pics et creux émotionnels ressentis par Claire deviennent tout à coup perceptibles dans l'espace. Deux versions linguistiques La pièce est mise en scène avec la même équipe, autant dans la version en allemand que cel- le en français. Les acteurs sont bilingues français-allemand et peuvent jouer dans les deux langues. Tournée La production est disponible dans les deux langues pour des dates en tournée dès mi-avril 2018. La scénographie, avec un podium central faisant office de maison - mais pouvant aussi apparaître comme une île coupée du monde - et trois éléments de jeu, est conçue pour être mobile et facilement transportable pour jouer dans différents lieux en tournée. L'équipement technique (son et lumière) peut-être amené par le Théâtre de la Grenouille au cas où le lieu de représentation n'est pas équipé. Âge / Représentations scolaires / Durée Pour jeune public dès 8 ans et adultes Classes 5H – 8H Durée: 80 minutes Le dossier pédagogique est est à télécharger sur notre site www.theatredelagrenouille.ch 9
deux importants crédits desti- sultats Barbara Schwickert, di- nées 1950, n’a jamais bénéfi- Bar nés à la rénovation du collège rectrice des Travaux publics, cié d’un assainissement com- que du Geyisried (17 mios de fr.) de l’énergie et de l’environne- plet. Les infrastructures seront fair ainsi qu’à la construction ment, donc remises aux normes, no- cou d’une nouvelle halle de gym et tamment du point de vue L’éc l’extension de l’école de la Deux ans de travaux DOSSIER DE PRODUCTION énergétique, et les locaux se- aus Plänke (12,95 mios de fr.) ont sans locaux provisoires ront adaptés aux exigences de dès été acceptés par plus de 80% Responsable du département l’enseignement moderne qui La h des R Ecitoyens. V U E D LaE Pparticipation RESSE Écoles & Sport, Reto Meyer a requiert davantage d’espace. d’u au scrutin s’est élevée à 45%. rappelé que ces travaux sont Le chantier permettra en outre lie e «Ce résultat Jour nal de«montre que la po- Jura , 05.03.2018 aujourd’hui nécessaires pour la création d’une école à jour- lati CRITIQUE ANTOINE LE ROY La liste de Claire B asé à Bienne, le Théâtre de la Grenouille vient de créer la version française de son dernier spec- tacle en date. Destiné au jeune public, «Claire, Goutte et la tempête» est adapté et mis en scène par une Charlotte Huldi très bien inspirée. Autiste et surdouée, Claire désarçonne son entourage avec son besoin impérieux de respecter toutes les règles. En plus, elle aimerait partager sa passion des homophones, ces mots sonnant pareils et signifiant autre chose. Comme son prénom par exemple. Elle dresse la liste des homophones cueillis dans les entrelacs de ses rencontres avec les autres, moments sou- vent compliqués, tant la gosse se trouve décalée par rapport aux comportements implicites adoptés par le commun des mortels. S’adapter à la vie n’est donc pas simple pour Claire. Mais elle fait face, vaillamment. D’autant plus quand son père lui offre Goutte, une petite chienne perdue sans collier… Baignée par les lumières de Jérôme Bueche, formidable compagnon passant du regard, la scénogra- phie de Verena Lafargue déploie toutes ses astuces, sobrement, formant lieux et mobiliers célébrant l’amour des mots qui façonnent les relations humaines. Justement, trois artistes du verbe donnent vie et contenu au spectacle. Clea Eden incarne Claire. Prodigieuse dans son jeu, entre interactions socia- les et replis sur soi, elle illumine les couloirs de la pensée complexe dans lesquels son personnage déam- bule. Christoff Raphaël Mortagne joue le père déboussolé et l’oncle bienveillant de Claire. Pétillant d’intelligence, il tranche lucidement entre ses rôles, tout en donnant du libre champ (chant?) à l’his- toire. Enfin, Arthur Baratta s’immisce dans les interstices, incarnant foultitude de personnages secon- daires. Artisan bateleur, il relance le récit avec la noble autorité de celui qui ne baratine plus. «Claire, Goutte et la tempête», d’après le roman de Ann M.Martin, est à voir au Rennweg jusqu’au 16 mars. Informations: www.theatredelagrenouille.ch 10
DOSSIER DE PRODUCTION DOSSIER DE PRODUCTION PRESSE BIEL BIENNE 18./19. OKTOBER 2017 SZENE / SCÈNE BIEL BIENNE 18/19 OCTOBRE 2017 17 THEATER renz, Eltern-Kinder, Gleichge- THÉÂTRE nombres premiers et les règles. Ruth sieht klar Claire voit clair wicht-Ungleichgewicht ...im- Un soir de pluie, son père, mer wiederkehrende Themen, un homme dépassé par le die das «Théâtre de la Gre- DIE GRÖSSTE ZEITUNG DER REGION vécu de sa fille, ramène un nouille» erörtert. «Es ist wich- AUFLAGE: 108 783 chien errant à la maison. tig, dass das Theater sich mit ERSCHEINT JEDEN Claire le nomme Goutte. Une diesen Themen auseinander- MITTWOCH/DONNERSTAG nuit de tempête le chien dis- Ruth, die anders ist, sucht verzweifelt nach Regen setzt. Ruth ist anders, sie hat Claire, IN ALLEN qui BIELS HAUSHALTEN estUNDautre, recherche désespérément paraît sans laisser de traces. Ohren mit denen sie hört, Son père n’aurait jamais dû und ihrem Hund, der im Regen auftauchte und im was sonst niemand hört. Wie GRENCHENS,Goutte, DES SEELANDES UND DES sonJURAS. BERNER chien venu avec la pluie et reparti le laisser sortir. Claire part à soll sie mit dem Unterschied HERAUSGEBER: CORTEPRESS BIEL la recherche de son chien et Sturm wieder verschwand; aber kann sie die Regeln umgehen? Es gibt so viele 032 327 09avec 11 / FAX la tempête; 032 327 09 12 mais peut-elle transgresser pour ce faire, par chance, elle eitung Möglichkeiten, den Unter- INSERATE: BURGGASSE 14 a encore son oncle bienveil- brechen, die ihr Leben bestimmen? schied zu leben, nicht nur 032 329 39 39 / FAX 032 329 39 38 les règles qui ordonnent sa vie? lant à son égard. Elle retrouve dere Z al 18./19. OKTOBER 2017 WOCHE 42 40. JAHRGANG / NUMMER 42 18/19 OCTOB eine einzige. Das Theater er- D i e a n son chien dans un refuge, KIOSKPREIS FR. 2.– journ INTERNET: http://www.bielbienne.com VON Wer behauptet, Theater für der mit seiner Tochter über- laubt, menschliche Beziehun- PAR Prétendre que le théâtre téresse à notre travail s’élargit mais sur lui, on a découvert L’autre THIERRY junges Publikum sei eine fordert ist, einen streunenden gen in Frage zu stellen», stellt THIERRY jeune public est un art mineur bien au-delà de notre région», une puce électronique. Goutte LUTERBACHER zweitrangige Kunst, irrt sich. Hund nach Hause. Ruth nennt Charlotte Huldi fest. LUTERBACHER équivaut à une aberration, se réjouit la metteuse en scène a un maître porté disparu. Dieses Theater ist vielmehr ihn Regen. In einer Sturm- Mit tant der il est vrai qu’il est au Charlotte Huldi, qui a fondé Claire se retrouve devant un der Sockel der zukünftigen Er- nacht verschwindet der Hund Zerbrechlich. In «Die Eröffnung contraire le socle de la culture la Grenouille en compagnie dilemme: le chien qu’elle aime wachsenenkultur. Das «Théâ- ohne eine Spur zu hinterlas- wahre Geschichte von Regen tre de la Grenouille» in Biel sen. Ruths Vater hätte ihn nie und Sturm» ist das Leben aus des A5-Ostastes du futur adulte. Le Théâtre du comédien Arthur Baratta. n’est pas son chien, et elle de la Grenouille Bienne en a Une troupe de théâtre qui qui, pour exister, s’était fait hat Kampfgeist gezeigt und rauslassen sollen. Ruth begibt Glas: Jede Geste, jedes Wort am 27. fait Oktober son cheval de bataille et a après avoir été confirmée dans un devoir de ne jamais trans- ist nach über dreissig Jahren sich auf die Suche nach ihrem kann der Auslöser sein, dass erschliesst sich après plus de son statut d’importance ré- gresser les règles, entre en été récompensé Existenz belohnt worden mit Hund. Zum Glück gibt es da Ruth (Clea Eden) und ihr Vater trente ans d’existence tour- gionale et reconnue à sa juste conflit avec elle-même. dem Kulturpreis 2017 des Kan- noch ihren Onkel, der sie ver- (Christoff Raphaël Mortagne, dem Einkaufsmentée – un- théâtre intelli- valeur sort enfin du mode sur- Justice-injustice, obéis- tons Bern, und zwar für ein steht. Sie findet ihren Hund der ausserdem die Rolle des zentrum gent, bilingue, parfois même vie. «Oui, c’est vrai, mais notre sance-désobéissance, moi-l’au- intelligentes, zweisprachiges, in einem Heim, doch er ist jüngeren Bruders des Vaters trilingue, «CentreauxBrügg» voué aux enfants, valeur dépend toujours du tre, différence-indifférence, manchmal sogar dreisprachi- gechipt. Regen hat einen Be- spielt, den Onkel von Ruth) adolescents, aux jeunes dernier spectacle. Le défi est enfants-parents, équilibre-dés- ges Theater, das Kindern, Ju- sitzer, der verschwunden ist. «zerbrechen». Eine unkonven- neues Potenzial, adultes et aux parents – par le permanent.» équilibre… des constantes gendlichen, jungen Erwach- Ruth steht vor einem Dilem- tionelle Geschichte mit einem Konsumenten Prix de la culture 2017 du Parlons-en de la dernière dans les thèmes abordés par senen und Eltern gewidmet ma: Der Hund, den sie liebt, unerwarteten und offenen canton de Berne – après que création de la Grenouille, les créations du Théâtre de la ist. Die Bieler Regierung hatte ist nicht ihr Hund und sie, zu Ende. Figuren in einer prekä- aus dem Jura und biennoises lui «Goutte, Claire et la tempête», Grenouille. «Il est important les autorités das «Grenouille» bereits 2015 deren Existenz es gehört, sich ren Balance zwischen Bedürf- aus Solothurn aient octroyé en 2015, le statut d’après le roman pour enfants, d’aborder ces thèmes au théâ- mit dem Status «wichtig für an Regeln zu halten, gerät in nis und Überzeugung. «d’importance régionale». «Rain Reign» de l’auteure bri- tre. Claire est autre, elle a des die Region» gewürdigt. Konflikt mit sich selbst. n zu generieren. tannique Ann M. Martin. oreilles qui entendent ce que Gerechtigkeit-Ungerechtig- Seite Défi. «La 2.reconnaissance personne n’entend. Comment Herausforderung. «Der keit, Besitz-Nichtbesitz, ich ne change pas l’esprit Gre- ll Tempête. Claire est une gérer la différence? Il y a tel- Wiedererkennungseffekt tut die Andere, Differenz-Indiffe- nouille, nous restons cohé- jeune autiste obnubilée par lement de manière de la vivre, DIE GRÖSSTE ZEITUNG DER REGION LE PLUS GRAND JOURNAL dem Geist AUFLAGE: des ,Grenouille‘ 108 783 rents avec nous-mêmes. Mais les homophones (qui agissent pas seulement une, et le théâ- DE LA RÉGION keinen Abbruch, ERSCHEINTwir JEDENbleiben «Die wahre Geschichte von Regen und ce qui change, c’est que le comme des parasites TIRAGE: 108 783 en in- tre permet le questionnement uns treu.MITTWOCH/DONNERSTAG Aber was sich ändert, Sturm» im «Théâtre de la Grenouille» unter cercle de personnes qui s’in- teraction PARAÎTavecCHAQUE le public), les DANS MERCREDI/JEUDI des relations humaines», re- ist INder ALLENKreis derBIELSLeute, HAUSHALTEN UND der der Regie von Charlotte Huldi; nach dem Kin- TOUS LES MÉNAGES lève Charlotte Huldi. GRENCHENS, DES SEELANDES UND DES DE LA RÉGION BIENNE-JURA BERNOIS- sich für unsereBERNER Arbeit JURAS. interes- derroman «Rain Reign» von Ann M. Martin. SEELAND-GRANGES. siert. Er wächst HERAUSGEBER: über die CORTEPRESS BIELRegion Premiere der deutschen Fassung: 21. Oktober ÉDITEUR: CORTEPRESS BIENNE Fragile. Dans «Goutte, hinaus», 032 327 09 freut 11 / FAX sich 032 327Regisseurin 09 12 2017. Premiere der französischen Fassung: 032 327 09 11 / FAX 032 327 09 12 Claire et la Tempête», la vie Charlotte Huldi, die das eitung INSERATE: BURGGASSE 14 «Théâ- 3. März 18./19.2018. Schweizer Erstaufführung im ANNONCES: RUE DU BOURG 14 est de verre, susceptible de se Charlotte dere Z OKTOBER 2017 WOCHE 42 40. JAHRGANG / NUMMER 42 18/19 OCTOBRE 2017 SEMAINE 42 40E ANNÉE / NUMÉRO 42 tre032de329la39Grenouille» 39 / FAX 032 329 39mit 38 dem 032 329 39Huldi: 39 / FAX 032 329 39 38 briser; chaque geste, chaque Die an e journal Theater «Rennweg 26» in Biel. KIOSKPREIS FR. 2.– «Un- INTERNET: http://www.bielbienne.com INTERNET: http://www.bielbienne.com Schauspieler Arthur Baratta www.theatredelagrenouille.ch ser Wert mot révèlent les failles qui gegründet hatte. Eine Thea- tergruppe, dieMit nachder dem Status L’autr hängt im- Avecmer vom peuvent faire dérailler la fra- gilité de Claire (Clea Eden) et der Wichtigkeit Eröffnung für die Region letzten du l’existence au bord de la rup- l’ouverture indes ihremA5-Ostastes wahren Wert erkannt contournement ture de son père (Christoff, Stück ab.» wirdamund 27.überlebt hat. «Ja, Oktober Est de Bienne Raphaël Mortagne qui inter- das ist wahr, aber unser Wert Charlotte prète également le rôle de son erschliesst sich hängt immer vom letzten par l’A5, Huldi:le«No- jeune frère, l’oncle de Claire). dem Einkaufs Stück ab. Es ist eine stetige - Centre Brügg tre valeur Une histoire inconvention- Herausforderung.» zentrum est directement dépend nelle avec une fin inattendue «Centre Die letzte Brügg» Aufführung des raccordé toujours au du et ouverte. Des personnages neues Potenzial, Grenouille ist «Die wahre Ge- réseau auto- dernier en équilibre précaire entre be- schichte Konsumenten von Regen und routier spectacle.» venu soin et conviction. n Sturm», nach aus dem Jura und dem Kinderro- de Soleure et manaus «Rain Reign» Solothurn der briti- schen Autorin Ann M. Mar- du Jura. Des tin. zu generieren. perspectives «Goutte, Claire et la Tempête», par le Théâ- Seite 2. pour une tre de la Grenouille, dans une mise en scène Sturm. Ruth ist eine junge nouvelle de Charlotte Huldi; d’après le roman pour Autistin, beherrscht von Ho- clientèle? enfants «Rain Reign», de Ann M. Martin. PHOTO: FABIAN FLURY mophonen (sie handeln wie Page Première 2. de la version allemande: 21.10.2017. Parasiten in Interaktion mit Première de la version française: 03.03.2018. dem Publikum), Primzahlen En création suisse à l’espace culturel, Rennweg und Regeln. An einem regne- 26, Bienne. www.theatredelagrenouille.ch rischen Abend bringt ihr Vater, TIPPS / TUYAUX Adrian Deubelbeiss, Marketingleiter der Bielersee- Schifffahrts-Gesellschaft AG, nutzt mit reich geschmücktem Hut Singe» in der Bieler Altstadt Das vom Kanton Bern PendelnVoyage fürsmit nichtd'hiver etwaou Winter- Prix Culturel du canton de Biel: Zwei Celli Grenchen: empfangen. Bei einem Kaffee eine Gruppe auf, die erst vor sondern deminKulturpreis 2017 aus- Zugplus und das Füsse. Seite Schiff, reise qui est sans doute le 7. 2017, le Théâtre de und etwas Süssem können kurzem am Jazzfestival beau recueilBerne de lieder de für ein Halleluja Michel-Villa die Besucher im Esszimmer Schaffhausen fürgezeichnete Aufmerk- Bieler «Théâtre Adrian Franz Schubert. Parla saGrenouille den- présente sa oder im Wintergarten Platz samkeit sorgte. Seit seiner Ju- defasziniert la Grenouille» bringt die sité Deubelbeiss, et son dramatisme, l'œu- nouvelle pièce jeune n Die «Bourgkonzerte» bieten Cello-Comédy mit Alain Schudel und Da- n Die Michel-Villa – eine Uhrenfabrikanten- Villa, welche um 1895 ge- nehmen und verweilen. Gleichzeitig öffnet Uhrma- cherin Rebekka Meier die gend ist Urs Vögeli vom guten alten«Wahre Handwerk Geschichte directeur des Liedschreibens. Über die von marketing vre dépasse tout ce produit dans le genre. de qu'il DIESE public: CETTE SEMAINE: a WOCHE: RJ«Goutte, Claire et niel Schaerer. Die zwei Cel- baut wurde öffnet von Türe zum Restaurationsate- Regen und Sturm» Jahre hinweg hat er sich mit man show revisite Bühne. Seite auf la un die héri- Société la tempête». Page 17. La Vie tage et17. listen des «Duo Calva» be- geistern ihr Publikum mit komödiantischem Talent, diesem Freitag bis zum Sonntag ihre Türen. Vor hundert Jahren war der Stücken aus verschiedensten tout un pan Epochen auseinandergesetzt histoire, de Macha und landete immer wieder de notre Lac Navigation deBeranger Bienne, fait à Emile Gardaz en passant n Müll, wo das Auge hinreicht. Der ehemalige Bieler devant soi la navette entre PRODUKTION / PRODUCT grösste Umbau in der Ge- schichte der Michel-Villa in bei der «Old Time Music», wenn er nach Perlen ge- par les appels vibrants de Radio Londres. Lason domicile poésie et et nichtständige Gemeinderat René n Les Spectacles français nous convient mardi PHOTOS: Z.V.G. Angriff genommen worden. taucht hat. Diesen Freitag, son bureau la cinglance du verbe, l’hu- en Schlauri nimmt seit prochain à 20 heures à l’In- Zwischen den Jahren 1917 21 Uhr: «Ghost Town» mit train etvi-à pied. mour comme résistance Cuche et 30 Jahren Wohnun- foQuartier de Mâche à und 1919 erhielt die Villa ihr «Jazz and More». ajé. tale aux tumultesPage de la 7. Bienne pour la pièce «La Vie heutiges Gesicht. Damals lier und zeigt einige beson- planète et au silence dérai- Barbezat gen ab. Seite 3. devant soi», basée sur le fa- entwickelte sich Grenchen dere Uhren. Führungen sonnable du monde. Portée meux roman d’Emile Ajar La bande à Das vom Kanton zu einer florierenden Uhren- Stadt. Bern Bis heute mitsind einige Räume in der Michel-Villa jeweils um 13.15 Uhr und 15.15 Uhr; sonntags zusätz- Prix Culturel du canton de lich um 11.15 Uhr. Der Ein- Revox par la grâce d’une mise en scène signée Antony Mettler, elle associe deux musiciens n Jeudi et vendredi à 20 heures 30, les humo- ristes Cuche et Barbezat dé- (Romain Gary). Une histoire d'amour entre un petit gar- çon musulman et une vieille dem Kulturpreis 2017 aus - immer noch in beinahe un- Berne 2017, le Théâtre tritt ist beschränkt. Die Villa de gezeichnete Bieler «Théâtre ist la Grenouille 12 de La romands présente sa Le café-théâtre de renom: le pia- barquent au CCL de femme juive, offrant un re- irrwitzigen Einfällen de la und verändertem Grenouille» bringt Zustand erhal- die mit Humor. Musikalisch bie- ten und lassen Interessierte «Wahre tet dieses Konzert Geschichte alles: Un- erahnen,vonwie es sich damals geöffnet: nouvelle Samstag, 18 public: Freitag und pièce jeweils 13 bisjeune «Goutte, Uhr; Sonntag, Clairesamedi 11 bis 16 n Tour de Rive accueille 11 30 le et à 20 heures niste Olivier Magarotto et le Saint-Imier avec «Ainsi sont- gard joyeux, dépourvu de flûtiste Mathieu Schneider. RJ ils», dernier texte inédit de feu François Silvant. Les préjugés religieux et cultu- rels. Momo grandit dans le verschämtes und Regen und Sturm» Klangvol- auf gelebt hat. Mitdie dem 100- Uhr,laAnmeldung: tempête». Page 17. nouveau spectacle de l’hu- Voyage d’hiver deux complices neuchâtelois Belleville des Arabes, des les, Virtuoses und Deftiges, Jahr-Jubiläum Bühne. Seite 17. wird die «Belle 032 652 61 61 oder moriste Vincent Kohler, «La ont souhaiter l’honorer de la Juifs et des prostituées qui
DOSSIER DE PRODUCTION 18 Kultur Bieler Tagblatt Samstag, 21.10.2017 Die Einsamkeit der Primzahlen-Frau Theater Gleichklingende Wörter, Primzahlen und ein Hund namens Regen – diese Dinge haben für die autistische Ruth Bedeutung. «Die wahre Geschichte von Regen und Sturm» hat heute im Theater am Rennweg 26 Premiere. Das BT war in der Generalprobe. Clara Gauthey Als Ruth zwei Jahre alt ist, verschwindet ihre Mutter. Hinterlassen hat sie nur eine Schachtel, von der sich das Mädchen fragt, weshalb diese nicht mit ihr ver- schwunden ist. Denn sie enthält Erinne- rungen an ihr Kind, das Krankenhaus- armband des Babys, eine Kette, Postkar- ten. Die Leerstelle «Mutter» beschäftigt die Schülerin Ruth. Ebenso sehr scheint sie aber an ihrem Sport zu hängen, gleich- klingende Wörter mit unterschiedlicher Bedeutung – Homophone – in Listen zu erfassen. Oder Primzahlen herunterzu- beten, um sich zu beruhigen. Menschen, örtliche Gegebenheiten oder Dinge ver- misst und wiegt sie am liebsten, wenn sie sie beschreiben muss, ebenso wie den zu- gelaufenen Hund namens Regen: «17 Kilo, 117 Zentimeter». Laute Welt, mit Regeln bezähmt Regeln und Zahlen bedeuten für Ruth Anhaltspunkte in einer Welt, deren Me- chanismen und Gespräche sie nicht recht durchschaut und die sie mit ihren Geräu- schen und Menschenmengen oft über- fordert. Schon eine kurze Autofahrt wird zur Geduldsprobe für den alleinerziehen- den Vater, denn das Mädchen reagiert auf jede Unregelmässigkeit in ihrer Um- welt wie ein Pedant. «Da ist ein Schild, hier musst du blinken, blinken! Der Mann dort ist nicht angeschnallt! Das ist gegen die Reeegeln!» Ähnlich anstren- gend gebärdet sich das autistische Mäd- chen in der Schule, wo sie ein Aussensei- ter-Dasein führt. Nachdem sie Mitschü- ler aus dem Schulbus stossen, fährt sie ihr Onkel jeden Morgen zur Schule. Einsame Welt, mit Regen versüsst Nach Schulschluss ist sie bis zum späten Starke Darstellung von Schwächen: Clea Eden spielt die autistische Schülerin Ruth – summend, wimmernd. Christoff Raphaël Mortagne ist in diversen Rollen zu sehen. Guy Perrenoud Abend völlig sich selbst überlassen, denn der Vater verschwindet regelmässig nach der Arbeit, um sich mehr oder weniger sprachigen Typus in einen französischen, sie hat ja ihren Hund Regen, dem sie zu Der «gute» Onkel, der im Gegensatz stark dem Alkohol hinzugeben und lässt sondern je nachdem in fünf Rollen zu- Fressen geben und mit dem sie sich auf zum Vater Verständnis für das Mädchen Weitere Aufführungen sich von der Tochter bekochen. Der Um- gleich brillieren, hintereinander weg, die Veranda setzen kann. Bis der dann und seine Sonderbarkeiten zeigt, ist ein gang mit ihr strengt ihn an. Und der Zu- ohne Pausen, mit sparsamen Requisiten. auch weg ist und in Ruths Welt mehr und seltener Lichtblick, denn die Stimmung • «Die wahre Geschichte von Regen schauer hat durchaus Verständnis für So tasten die Hände der Schauspieler ins mehr die Fundamente wegbrechen. des Stücks wird vornehmlich, wie der und Sturm» (ab 8 Jahren) wird am diesen Mann, der dem absonderlichen Leere, wenn sie den Hund Regen tät- Titel schon sagt, von Regen und Sturm Rennweg 26 in Biel auf Hochdeutsch Gebaren von Ruth nichts als mühsame scheln oder das Lenkrad des Autos um- Schwere Welt, schwere Kost geprägt. Der Regen für die zarten, ver- gespielt. Beherrschtheit, Hilflosigkeit und Aggres- fassen. Und doch entsteht das alles vor Durchaus schwere Kost ist dieses Stück letzlichen, einsamen und nachsinnen- • heute, 17 Uhr (Premiere), morgen, sion entgegenzusetzen weiss. unserem inneren Auge, ein vom Sturm für Kinder ab 8 Jahre. «Nun», gibt die den Seiten der Hauptperson Ruth – der 11 Uhr (vorher und nachher Brunch, Schön, wie der in Berlin wohnhafte verwüsteter Garten, Strassen, diverse künstlerische Leiterin des Théâtre de la Sturm für die gewalttätigen, hilflos- Kreativatelier), Freitag 3. November, Schauspieler von der Rolle des überfor- Tierheime – allein durch die Gesten der Grenouille, Charlotte Huldi, zu beden- chaotischen und angespannten Situatio- 10 und 19 Uhr, Samstag 4. November, derten Vaters in jene des treu sorgenden Schauspieler, geschickte Beleuchtung ken: «Im wahren Leben werden Kinder ja nen zwischen Vater und Tochter. Ent- 17 Uhr, dann Backstage-Club Künstler- Onkels schlüpft, aber das hat ja bei einem (Jérôme Bueche) und atmosphärische auch nicht geschont.» Die angesproche- sprechend durchgerüttelt wird mancher gespräch; Sonntag 5. November, 11 Uhr. Theater mit beschränkten Mitteln Tradi- Musik mit Hundewinseln und Orkan- nen Themen seien durchaus die Realität den Saal verlassen, denn Sonniges ist in • Eintritt: 15/20 Franken. tion: Jedes Gesicht muss sich verwandeln böen (Jonas Kocher). vieler. Jedes Kind habe letztlich auch die diesem Stück von Regen und Sturm eher • Reservation info@theatredelagrenou- können, nicht nur von einem deutsch- Oft ist Ruth einfach nur einsam. Aber Perspektive der Eltern. Mangelware. ille.ch oder Tel.: 032 341 55 86. gau Mit Robert Walser auf dem Bahnhofplatz Kunst Zur Schweizerischen lem Menschen, die nicht zum klassischen Plastikausstellung 2018 will Kunstpublikum gehören. Mit dieser poli- Thomas Hirschhorn Biel in tisch grundierten Arbeit knüpft Thomas Hirschhorn an Projekte wie das Gamsci- eine Robert-Walser-Skulptur Monument an, das er 2013 in der Bronx in verwandeln. Im Zentrum New York City realisiert hat. Benannt nach steht dabei der Bahnhof. dem italienischen Denker und Marxisten Antonio Gramsci, entstand das Projekt als Bahnhöfe sind traditionell Orte der Bewe- Gemeinschaftsarbeit mit Menschen aus gung und der Begegnung. Ein idealer Ort dem Quartier. Es war eine Art Quartier- also, um dort das räumliche Zentrum der zentrum in Kunstform. Robert-Walser-Skulptur zu installieren, 12 In Biel will Hirschhorn vom 16. Juni bis mit der Thomas Hirschhorn im Sommer 9. September den Bahnhof in einen tempo- 2018 Biel bespielen will. rären Kulturraum verwandeln. In einer Kathleen Bühler, Leiterin der Abteilung Installation mit Treppen, Brücken, Räu-
DOSSIER DE PRODUCTION Le Journal du Jura mardi 12 septembre 2017 Lignes de mire 3 CULTURE Le Théâtre de la Grenouille a reçu le Prix de la culture du canton de Berne. Spectacles pour jeune public, en allemand, en français et même parfois dans plusieurs langues, l’institution créée il y a 30 ans se veut un miroir de la diversité culturelle Trente ans de passion récompensés Charlotte Huldi et Arthur Baratta (à gauche) se sont rencontrés à Paris au début des années 80 et ne se sont plus quittés. Leur travail pour le bilinguisme et le théâtre jeune public est aujourd’hui récompensé. STEPHAN LEIMER/LDD JULIEN BAUMANN internationale de théâtre Jac- nouveau projet. «La question parfois même de l’étranger. plus faciles pour le Théâtre de la blic de demain», mais de leur ques Lecoq, qui a vu passer no- était de savoir si on restait ici ou si Mais au fait, pourquoi la gre- Grenouille. Même si certains proposer un théâtre «qui parle Quand le téléphone sonne fin tamment les Mummenschanz on allait partir en Australie. Tout nouille? Alors qu’Arthur Baratta spectacles remplissent les salles, du monde d’aujourd’hui avec leur mai pour annoncer à Charlotte ou Christoph Marthaler. «Le coq était encore ouvert», se souvient évoque un choix fait dans l’ur- le couple parle aussi de crise façon particulière de le regarder». Huldi et Arthur Baratta que le est devenu la grenouille», plai- le comédien. Mais rapidement, gence pour que le projet puisse économique et de difficultés à Cette obstination porte donc théâtre qu’ils ont fondé il y a plus sante en passant Charlotte Huldi. les spectacles et les tournées se concrétiser, sa compagne nouer des liens avec les écoles. ses fruits ces dernières années. de 30 ans a reçu le Prix de la cul- Elle vient de Bâle, a travaillé s’enchaînent et «tout d’un coup, semble avoir réfléchi plus lon- Le ciel s’assombrit encore da- Avant de recevoir ce prix canto- ture 2017 du canton de Berne, la dans le domaine de la mise en cinq ans ont passé». Comme les guement au sens de cette appel- vantage à la fin des années 90 nal, le Théâtre de la Grenouille surprise est totale. «C’est génial», scène, à Bienne ainsi qu’en Alle- affaires se portaient bien, le lation. «On a pensé à un animal lorsqu’un spectacle un peu plus avait déjà été reconnu comme se réjouit encore aujourd’hui magne, et veut se perfectionner Théâtre de Grenouille a pris ra- pour le jeune public. C’était un coûteux que d’habitude ne rem- institution d’importance régio- Charlotte Huldi. «Extraordi- dans la capitale française. Lui est porte pas le succès escompté. nale dans le cadre de la Loi sur « On a défendu avec naire. C’est très touchant», pour- Australien, a fait ses armes de l’encouragement des activités suit son compagnon pour qui cette récompense signifie que «quelque part, nous faisons quel- comédien dans la publicité et à la télévision et désire élargir ses compétences en France. Agé de ● Un avenir serein La troupe contracte des dettes. «On ne savait pas comment on al- culturelles (LEAC). Cette nouvelle récompense, dotée de 30 000 fr., permet que chose de juste». Le canton sa- 32 ans à l’époque, il pensait par- acharnement le théâtre jeune lait faire», se remémore Char- donc aux deux artistes de voir lue, entre autres, l’aspect bilin- lotte Huldi. La solution est pres- gue des pièces du Théâtre de la tir pour deux ans. Durant ces quelques années public en prenant des risques.» que tombée du ciel puisque, non l’avenir de façon sereine. «On va mettre cet argent dans l’évolution Grenouille, ses collaborations d’étude, le couple devient non CHARLOTTE HULDI COFONDATRICE DU THÉÂTRE DE LA GRENOUILLE seulement, le théâtre reçoit le de la compagnie, mais on doit en- musicales et la diversité de son seulement inséparable mais fa- Prix de la culture de la Ville de core discuter comment», explique répertoire destiné au jeune pu- çonne aussi les contours du futur Bienne en 2000, mais il peut la- Charlotte Huldi. Et ce n’est ap- blic. «Ce qu’on fait est un peu dans Théâtre de la Grenouille. «On a cine ici. Depuis, chaque année, projet itinérant, mais qui revenait ver complètement l’ardoise paremment pas les idées qui la marge et je trouve courageux de appris à toujours travailler avec la troupe s’entoure de comé- à son point de départ pour créer, grâce à un mécène resté ano- manquent pour continuer à nous avoir donné ce prix. Mais ce des personnes d’horizons culturels diens, de musiciens et de techni- de même que la grenouille revient nyme. Malgré ces turbulences, faire rayonner le travail du Théâ- n’est pas seulement bien pour différents», raconte Arthur Barat- ciens professionnels pour mon- au même endroit pour faire des les deux artistes disent avoir tou- tre de la Grenouille selon la met- nous, mais aussi pour l’ensemble ta. Charlotte Huldi pense pour ter une pièce destinée aux petits . C’est aussi un animal qui se jours voulu défendre leur ligne teuse en scène: «ll y a encore de du théâtre jeune public», poursuit sa part que cet apprentissage a enfants ou aux adolescents. Le métamorphose au cours de sa vie. artistique. Mélange des genres, nombreuses choses que j’ai envie Arthur Baratta. permis de concevoir les différen- Théâtre de la Grenouille a pour Et la métamorphose est un aspect classiques remis au goût du jour de faire. Un spectacle par année, tes langues non pas seulement habitude de proposer soit deux central du théâtre et des comé- ou thèmes d’actualité revisités, ce n’est presque pas assez.» La langue comme comme vecteur de sens, mais versions (française et alle- diens.» la troupe refuse de s’engager sur vecteur de poésie Il faut remonter au début des aussi de poésie et de mélodie. mande) de la même pièce, soit une version bilingue, voire pluri- Si dans les années 80, la scène théâtrale «off» (hors des institu- la voie de la facilité. «On a défen- du avec acharnement le théâtre bi- INFO + Remise du Prix de la culture du canton années 80, à Paris, pour enten- L’âge d’or des années 80 lingue. Une fois, le spectacle pré- tions traditionnelles) connaît un lingue et jeune public en osant et de Berne dre les premiers coassements de Bienne la multiculturelle, où senté dans la région (habituelle- succès qui permet à de nom- en prenant des risques», affirme Mercredi 20 septembre à 19h30 à la la petite compagnie biennoise. Charlotte Huldi a déjà des con- ment au Rennweg 26), une breux projets alternatifs de ren- Charlotte Huldi qui tient à rap- Maison du Peuple à Bienne. Cérémonie publique et gratuite. Charlotte Huldi et Arthur Barat- tacts, s’est ensuite logiquement deuxième vie l’attend souvent contrer leur public, la décennie peler que leur objectif «n’est pas Infos et programme: ta se rencontrent alors à l’école imposée pour le lancement d’un dans diverses salles de suisses et suivante n’a pas toujours été des de préparer les jeunes à être le pu- www.theatredelagrenouille.ch 13
Kultur 11 Mittwoch, 4. November 2020 Von der Einsamkeit und Geborgenheit Das Théatre de la Grenouille begeistert mit dem Stück «Die wahre Geschichte von Regen und Sturm» im TAK in Schaan. Bettina Stahl-Frick von Ann M. Martin. Erzählt ha- auch in ihrem Zuhause grossen ben die Geschichte gestern im Schaden anrichtete. Am trau- Es ist eine wahre Geschichte – TAK Clea Eden, Christoff Ra- rigsten war Ruth allerdings da- eine Geschichte, die grosse Le- phaël Mortagne und Arthur Ba- rüber, dass an jenem Morgen, bensfragen berührt: Wie spre- ratta vom Théatre de la Gre- als der Sturm aufgezogen war, chen wir miteinander? Wie ge- nouille. Das ist ein zweisprachi- ihr Vater die Hündin «Regen» hen wir miteinander um? Was ges Theaterensemble für nach draussen liess und das bedeutet es, loszulassen, zu junges Publikum, beheimatet in Tier nie mehr wieder zurück- verlieren und wiederzufinden? der Stadt Biel. kehrte. Gemeinsam mit ihrem Ruth weiss, was dies bedeutet. Den drei Schauspielern ge- Onkel klapperte Ruth alle Tier- Denn es ist ihre Geschichte. Sie lingt es auf sehr einfühlsame heime in der Umgebung ab – erzählt von einem Mädchen, Art und Weise, «Die wahre Ge- und war überglücklich, als eines das leidenschaftlich Homopho- schichte vom Regen und Tages die Beschreibung von ne sammelt. Also Wörter, die Sturm» zu erzählen. Clea Eden «Regen» haargenau auf ein gleich klingen und verschiede- überzeugt in ihrer Rolle als dem Tierheim zugelaufenes nes bedeuten. Wie Laie und Ruth und besticht durch Wort- Tier passte. Aufgeregt wollte sie Leihe. Oder Uhrzeit und Urzeit. gewandtheit. Christoff Raphaël es zusammen mit ihrem Onkel Oder Ruth und ruht. Mortagne spielt eine Doppel- abholen. Und erfuhr, dass «Re- Fein säuberlich trägt die rolle, einmal in der Figur als gen» eigentlich «Olivia» heisst. Fünftklässlerin ihre gesammel- Vater, den Ruths Anderssein Mit einem Zeitungsartikel ten Homophone in eine Liste ein schliesslich an die Grenzen machte sie sich auf die Suche und führt diese täglich, stünd- bringt, und einmal in der Figur nach dem ursprünglichen Besit- lich, manchmal im Minutentakt als Onkel, der zu seiner Nichte zer – und wurde mit einer Fami- nach. Ruht liebt Regeln und verständlicher nicht sein könn- lie fündig. Sich von ihrem «Re- Ordnung. Sie wohnt alleine mit te. Ebenso überzeugend war gen» zu trennen, machte Ruth ihrem Vater – «meine Mutter hat gestern der Schauspieler Arthur traurig. «Aber es ist gerecht», uns sitzen lassen, als ich zwei Baratta in der Rolle als Ruths sagte sie sich. Jahre alt war», erzählt sie. Lehrer. Trennen musste sich Ruth Schnell zieht sie ihre Liste aus Das Ensemble wurde für schliesslich auch von ihrem Va- der Schublade und ergänzt eu- seine künstlerische Arbeit für ter – dieser hielt das Anderssein phorisch: «War und wahr – ein junges Publikum bereits mehr- seiner Tochter nicht mehr aus weiteres Homophon.» Doch fach ausgezeichnet, unter ande- und Ruth wohnte fortan bei ih- dann erzählt sie betrübt weiter, rem mit dem Kulturpreis der rem Onkel. «Warum hat Mama wie ihre Mutter lediglich eine Stadt Biel (2000) mit dem För- ihre Andenken eigentlich nicht Schachtel zurückgelassen habe. Überzeugendes Ensemble des Théatres da la Grenouille im TAK. Bild: zvg derpreis der Oertli-Stiftung mitgenommen, als sie uns sit- Mit einer Halskette, einer Bro- (2011) und 2017 mit dem Kul- zengelassen hat?», fragte Ruth sche, Bilder und dem Armband, turpreis des Kantons Bern. eines Tages ihren Onkel. An- welches Ruth bei der Geburt sicht, in abnehmendem Mond ber vor einem Jahr gefunden – nose: hochfunktionaler Autis- ders als ihr Vater klärte dieser umgelegt wurde. «Warum hat geboren und in sieben Pflegefa- um Punkt 19.49 Uhr vor dem mus». Die schmerzliche Trennung sie schliesslich auf: «Deine sie bloss Erinnerungen zurück- milien gelebt», beschreibt Ruth Haus. «Für dich!», habe der von Hund «Regen» Mutter ist verstorben, als du gelassen – will sie sich überhaupt ihren Vater. Ebenso mit teils Vater zu ihr gesagt. Und freudig Ein sehr berührendes Eineinhalb Stunden hörten die zwei Jahre alt warst. An einer nicht mehr an uns erinnern?» skurrilen Details zeichnet sie hat Ruth ihrem Freund einen Schauspiel Schulklassen gestern im TAK Gehirnblutung, plötzlich.» ein Bild von ihrer Hündin: 17 Ki- neuen Namen gegeben: Regen. Das Stück mit einer packenden, aufmerksam Ruths Geschichte Dann schauten Ruth und Hochfunktionaler logramm schwer, 112 Zentime- Weshalb? Ihr Vater fand das berührenden und zugleich hu- zu. Gepackt von Spannung, vor ihr Onkel eine ganze Weile in Autismus ter lang von der Schnauze bis Tier im Regen. morvollen Geschichte über das allem als Ruth von dem schwe- den Himmel. Genossen die «1,80 Meter gross, eine 4,5 zum Schwanz, Labrador. Ihr Va- Sich selbst beschreibt Ruth Anderssein basiert auf dem ren Sturm erzählte, der über die Ruhe – und den Zauber der Zentimeter lange Narbe im Ge- ter hat die Hündin im Novem- kurz und knapp – «meine Diag- gleichnamigen Kinderroman Häuser fegte und nicht zuletzt Sterne. Stiftungsrat neu bestellt Neue Ausstellung der Hilti Art «Suchtmensch» abgesagt Die Regierung hat in ihrer Sit- zung den Stiftungsrat Kunst- Foundation findet ohne Vernissage statt Wie der Gasometer in Triesen mitteilt, ist der auf Donnerstag museum Liechtenstein für die sowie auf Sonntag geplante Mandatsperiode 1. Januar 2021 Im Zuge der Verschärfung der «Herzlich willkommen» heisst ten 19. Jahrhundert bis zur Ge- halt unmittelbar Bezug auf- theatralische Abend «Sucht- bis 31. Dezember 2024 neu be- Massnahmen betreffend Co- es ab 6. November – unter Ein- genwart. In der neuen Schau ist einander. «Primär lenkt die mensch» abgesagt. stellt. vid-19 durch die liechtensteini- haltung der erforderlichen sie mit 28 ausgewählten Wer- Ausstellung ‹Hauptsache Male- «Mit Blick auf die aktuelle Als Präsidentin wurde Ma- sche Regierung wird die Ver- Schutzmassnahmen – im Aus- ken von Pierre-Auguste Renoir, rei› das Auge des Besuchers Situation bezüglich der Coro- rion Matt (Schaan) gewählt. nissage «Hauptsache Malerei. stellungsgebäude der Hilti Art Lovis Corinth, Ernst Ludwig auf ein Medium, das ungeach- napandemie haben wir uns Rita Kieber-Beck (Mauren) Werke aus der Hilti Art Foun- Foundation, der Erweiterung Kirchner, Pablo Picasso, tet dessen, was es inhaltlich dazu entschlossen, die Publi- wurde neu in den Stiftungsrat dation» abgesagt. Sie sollte am des Kunstmuseums Liechten- Verena Loewensberg, Imi zeigt, bereits stofflich eine kumsaufführungen des Thea- gewählt. Für eine weitere Man- Donnerstag, den 5. November, stein. Bis zum 10. Oktober Knoebel, Sean Scully, Hanns überraschende Vielfalt auf- terstückes abzusagen. Die Ge- datsperiode zur Verfügung ge- ab 18 Uhr stattfinden. Das 2021 werden dort insgesamt Kunitzberger oder Callum In- weist», erklärt Kurator Uwe sundheit unseres Publikums stellt haben sich Claudia Frit- Kunstmuseum Liechtenstein 36 Werke aus der privaten nes die unbestrittene Hauptsa- Wieczorek. Einige der auf drei geht auf alle Fälle vor und die sche (Schellenberg), Michael und die Hilti Art Foundation Sammlung präsentiert, darun- che, zu der sich acht Plastiken Ebenen präsentierten Gemälde Platzverhältnisse für Theater- Oberhuber (Vaduz), Barbara bedauern diesen Schritt und ter einige bedeutende Neuer- hinzugesellen, darunter Werke und Plastiken werden den vorstellungen im Gasometer Schneider (Zürich) und Roland freuen sich, ab Freitag, den werbungen. von Medardo Rosso, Alberto Besucherinnen und Besuchern sind beschränkt», so Petra Seger (Buchs). Zudem ist 6. November Besucherinnen Giacometti und Henry Moore. bekannt vorkommen. Sie Büchel. Hanni Schierscher (Schaan) im und Besucher in der neuen Stofflich eine Diese sind jedoch nur ihrer ge- waren bereits Teil voraus- Im Moment wird daran ge- Stiftungsrat vertreten. Der aus- Ausstellung begrüssen zu dür- überraschende Vielfalt ringeren Anzahl wegen als Ne- gegangener Ausstellungen und arbeitet, das Theaterstück fil- scheidenden Stiftungsratsprä- fen. Ein einführender Film mit Malerei bildet innerhalb der bensache zu betrachten. Beide wurden von Kurator Uwe Wie- misch zu dokumentieren und sidentin Franziska Goop-Mo- Erläuterungen von Kurator Kunstsammlung zweifellos den Gattungen begegnen sich näm- czorek ausgewählt, damit sie in im November dem Publikum nauni dankt die Regierung für Uwe Wieczorek wird auf der Schwerpunkt, insbesondere lich nicht beiläufig, sondern neuem Kontext betrachtet wer- so ein anderes Theatererlebnis die geleistete Arbeit. (ikr) Website zur Verfügung gestellt. europäische Malerei vom spä- nehmen nach Gestalt und Ge- den können. (pd) zu bieten. 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