THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
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ÉDITO Nous espérons sortir durablement d’une période sombre et difficile pour tous. La pandémie a été une épreuve pour l’ensemble de nos concitoyens, à commencer par celles et ceux que la maladie a touchés et parfois endeuillés. Franchir à nouveau les portes du Théâtre Montansier en cette saison 2020-2021 sera une forme de délivrance. Délivrance pour tous les spectateurs qui vont, nous l’espérons, reprendre nombreux leurs habitudes de sorties et le goût du spectacle. Délivrance aussi pour celles et ceux qui en temps « normal » travaillent à nos plaisirs et qui nous ont si cruellement manqué durant le confinement et la période de fermeture des salles de spectacle. Pour cette saison 2020-2021, le Théâtre Montansier vous offre un choix très riche de spectacles, des pièces récemment créées à Paris, ou sur les grandes scènes de Province, ayant connu le succès du public, mais aussi des créations produites ou coproduites par votre théâtre lui-même. Geneviève Dichamp et Frédéric Franck démontrent une nouvelle fois que le Théâtre Montansier n’est pas une scène banale, mais l’une des meilleures d’Ile-de-France. Qu’ils en soient remerciés et félicités. Nous vous espérons nombreux à revenir au Théâtre Montansier pour y savourer à nouveau la joie de vibrer ensemble, à bonne distance certes, mais étroitement réunis dans l’amour commun du théâtre. JE NOUS SOUHAITE À TOUS UN BON RETOUR AU THÉÂTRE MONTANSIER. François de Mazières Maire de Versailles Président de Versailles Grand Parc 3
ÉDITO Ainsi donc la vie a fini par reprendre son cours. Après le temps suspendu du confinement, une épreuve majeure pour les gens de culture et donc pour le Théâtre Montansier, nous allons pouvoir reprendre le chemin des théâtres, des cinémas et des salles de concert. Le droit nous est enfin rendu de nous émouvoir, de sourire et de rire de l’éternelle humanité à laquelle nous appartenons. Sachons comprendre à quel point il nous est précieux, à quel point il nous est vital. Malgré les difficultés, nous avons refusé de concevoir pour vous une saison au rabais. Il s’agissait pour nous plus que jamais d’être dignes de la confiance et de l’intérêt que vous portez collectivement à votre théâtre. Nous ne pouvions prendre le risque de casser une dynamique engagée depuis sept ans. Vous retrouverez donc le Théâtre Montansier tel qu’il était, fidèle à lui-même, à son histoire, conscient de son extrême singularité dans l’offre théâtrale de notre pays puisque son objet reste de réconcilier les uns ET les autres autour de la recherche de l’excellence. Pouvant savoir compter sur l’indéfectible soutien de Jean-Jacques Brot, Préfet des Yvelines et François de Mazières, Maire de Versailles, il va poursuivre dans sa volonté de voir enfin son modèle reconnu par le Ministère de la Culture avec la labellisation Scène Nationale, demandée voici plus de deux ans. Vous le retrouverez donc tel que vous l’avez quitté ; l’épreuve n’aura pas prise sur lui. Pour 2020/2021, il persiste et il signe ! Toutes les dispositions ont été prises pour que vous puissiez nous retrouver en toute sécurité. Il nous est apparu avec plus d’évidence encore pendant cette parenthèse du confinement que nous ne pouvions pas vivre sans culture. Le rideau qui va s’ouvrir sur la saison 2020/2021 évoquée dans ces pages ne tremblera pas. Un grand merci aux mécènes du Montansier qui soutiennent avec enthousiasme NOUS COMPTONS SUR VOUS. sa politique de création, venez les rejoindre. Inauguré en 1777, le Théâtre Montansier entame sa 243e saison. Geneviève Dichamp & Frédéric Franck / Directeurs 5
DE NOMBREUSES ANNULATIONS LIÉES AU COVID ONT PU ÊTRE REPORTÉES TOUT AU LONG DE LA SAISON. NOUS VOUS TIENDRONS INFORMÉS DE LA DISPONIBILITÉ DES PLACES. SPECTACLE SPECTACLE EN VENTE EN VENTE SAMEDI DIMANCHE MARDI MARDI 12, MERCREDI 13 JAZZ VOCAL DANSE HIP HOP ACROBATIES ET JONGLAGE THÉÂTRE 10 OCTOBRE 15 NOVEMBRE 24 NOVEMBRE ET JEUDI 14 JANVIER 20H30 17H 20H30 20H30 TOUT LE JOUR, OH OH DANSER CASA LA DÉGUSTATION TOUTE LA NUIT… de et avec Camilla Pessi et Simone Fassari chorégraphie Kader Attou et Mourad Merzouki de et mise en scène Yvan Calbérac avec Isabelle Carré, Bernard Campan, avec Agnès Debord mise en scène Valerio Fassari avec Ayoub Abekkane, Mounir Amamra, Éric Viellard, et Daniel Glet et Louis Spagna Mossab Belhajali, Yassine El Moussaoui, et Olivier Claverie Oussama El Yousfi, Aymen Fikri, Stella Keys, Hatim Laamarti, Ahmed Samoud 6 7
DE NOMBREUSES ANNULATIONS LIÉES AU COVID ONT PU ÊTRE REPORTÉES TOUT AU LONG DE LA SAISON. NOUS VOUS TIENDRONS INFORMÉS DE LA DISPONIBILITÉ DES PLACES. DIMANCHE DIMANCHE 14 FÉVRIER 15H MERCREDI MERCREDI MUSIQUE CLASSIQUE THÉÂTRE JEUNE PUBLIC DÈS 8 ANS JEUNE PUBLIC DÈS 5 ANS THÉÂTRE TOUT PUBLIC DÈS 5 ANS 7 FÉVRIER LUNDI 15 FÉVRIER 14 AVRIL 19 MAI 17H 10H & 14H 15H 15H LE VIOLONCELLE TABLEAUX D’UNE L’OISEAU DE FEU LES TROIS BRIGANDS À L’HONNEUR EXPOSITION d’après le conte russe d’Afanassiev, réécriture Aurélie Lepoutre, de Tomi Ungerer, mise en scène Wilfried Bosch, Giada Melley Emmanuelle Bertrand de Modeste Moussorgski mise en scène Aurélie Lepoutre et Marion Monier, joue Bach et Schubert mise en scène Jean-Hervé Appéré et Laura Calvet, musique Stravinsky avec Giada Melley, Marion Monier avec le Quatuor Parisii avec les élèves instrumentistes et Sébastien Innocenti et comédiens du CRR Versailles Grand Parc REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES ou Lysiane Donoso (musiciens en alternance) MARDI 13 / JEUDI 15 VENDREDI 16 AVRIL REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES 10H & 14H MARDI 18 / JEUDI 20 MAI 10H & 14H 8 9
JEUDI 24 / VENDREDI 25 THÉÂTRE SAMEDI 26 SEPTEMBRE 20H30 CRISE DE NERFS 3 FARCES D’ANTON TCHEKHOV Admirateur et fin connaisseur de l’œuvre de Tchekhov, Peter Stein, l’une des plus illustres figures de la mise en scène européenne, s’attelle à trois courtes pièces du célèbre écrivain. Pour l’occasion, il célèbre la dimension farcesque des œuvres tout en exaltant la richesse et l’extrême pertinence du réalisme psychologique qu’elles recèlent. Jacques Weber campera tour à tour un vieil acteur se réveillant après un temps d’ivresse dans un théâtre vide, un économe sous la domination tyrannique de sa femme devant se livrer à une conférence et un père désireux de marier sa fille à un prétendant qui ne va générer que de la haine et de l’hystérie. Ces petites pièces et ces personnages d’exception sont une occasion unique pour un comédien de la trempe de Jacques Weber d’y déployer les facettes hors du commun de son art de l’interprétation. À ses côtés, Manon Combes et Loïc Mobihan, deux comédiens talentueux avec qui il a déjà joué notamment dans Le Tartuffe. LES “PETITES” PIÈCES d’Anton Tchekhov DE TCHEKHOV (Le chant du cygne / Les méfaits du tabac / Une demande en mariage) mise en scène Peter Stein assisté de Nikolitsa Angelakopoulou NE SONT PAS DES scénographie Ferdinand Woegerbauer, costumes Anna-Maria Heinreich PIÈCES COURTES avec Jacques Weber, Manon Combes et Loïc Mobihan production Théâtre de l’Atelier MAIS DES MINIATURES, coproduction Théâtre Montansier et Horatio Productions OÙ TOUT EST CONDENSÉ. Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Photo © DR Bar du Foyer : Pirojki et vodka Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Durée 1h20 11
VENDREDI 2 THÉÂTRE SAMEDI 3 OCTOBRE 20H30 DIMANCHE 4 OCTOBRE 15H ON PURGE BÉBÉ On purge bébé est une pièce en un acte pour sonder, décortiquer, dépouiller le couple par le biais de la cruauté et de la crudité mais avec l’arme imparable du comique de situation et des formules bien troussées. Au cœur de la mésentente : l’accoutrement négligé de madame, ses eaux usées, le désordre de monsieur, ses pots de chambre en porcelaine qu’il tient à vendre à leur invité influent pour l’armée française, la purge destinée à leur fils Toto, enfant-roi capricieux, tyrannique, et pour l’heure constipé. Feydeau enferme ses personnages pour un huis clos à la fois terriblement tragique et terriblement comique et prend plaisir, disons-le crûment, à mettre en exergue « le sexe et la merde » mais avec une élégance irrésistible. Comme à son habitude, il crée de vives tensions entre des personnages qui n’ont absolument pas les mêmes objectifs et que tout oppose. de Georges Feydeau mise en scène Émeline Bayart assistée de Quentin Amiot dramaturgie Violaine Heyraud, scénographie et costumes Charlotte Villermet, lumières Joël Fabing, arrangements musicaux Manuel Peskine avec Émeline Bayart, Éric Prat, Manuel Le Lièvre, Thomas Ribière, Delphine Lacheteau et Manuel Peskine (piano) production déléguée En Votre Compagnie coproduction Théâtre Montansier/Versailles, Théâtre Firmin-Gémier/La Piscine, En Votre Compagnie, Théâtre de l’Atelier avec la participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA Photo © Caroline Moreau es ill rsa Rencontre au foyer avec l’équipe artistique Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Ve à l’issue des représentations du samedi et du dimanche Durée 1h20 eà ièr em 13 Pr
MARDI 6 / MERCREDI 7 OCTOBRE THÉÂTRE SEUL 20H30 EN SCÈNE JE NE SUIS PAS MICHEL BOUQUET En attendant une représentation, Michel Bouquet est sur scène. Il aime rester un moment là pour se concentrer avant de regagner sa loge pour mettre son costume et se maquiller. Ce soir-là, il se confie. Dans une fascinante mise en abîme, Maxime d’Aboville incarne l’un des derniers « monstres sacrés » pour nous livrer une confession bouleversante, souvent drôle et passionnante sur l’extraordinaire destin d’un artiste à travers le XXe siècle et sur l’art du comédien. Une leçon de théâtre autant qu’une leçon de vie. Dans une société qui englobe et nivelle, cette parole singulière, intuitive et souvent drôle, sonne comme un vibrant plaidoyer en faveur de la liberté intérieure, l’exigence personnelle et la restauration de l’individu. d’après Les Joueurs, entretiens avec Charles Berling de Michel Bouquet mise en scène Damien Bricoteaux décor Marguerite Danguy Des Déserts, lumières François Loiseau avec Maxime d’Aboville production Théâtre de Poche-Montparnasse Photo © Victor Tonelli Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € Durée 1h05 15
VENDREDI 16 OCTOBRE THÉÂTRE 20H30 DÉSAXÉ Le temps est une lime qui travaille sans bruit, mais qui finit toujours par scier le fer le mieux forgé. Depuis la prison de Fleury-Mérogis, un homme est envahi par une pensée : il a quatre ans, c’est son anniversaire. Le doux parfum de son Algérie natale lui revient. Mais très vite, le souvenir de son enfance heureuse laisse place à d’autres, plus sombres : la montée de l’intégrisme, sa fuite en France avec ses parents, son arrivée dans la cité des Trois-mille à Aulnay-Sous-Bois, l’un des quartiers les plus difficiles de Seine-Saint-Denis. De déceptions en désillusions, en manque de repères, il sombre dans la violence. Pourtant élevé dans l’amour des autres, il se referme sur lui-même et, sous les yeux impuissants de ses parents, se noie dans un islam radical… Il sait qu’il n’y a aucune fatalité. Il aurait pu choisir un autre itinéraire. À la croisée des chemins, il a préféré céder à la haine. de Hakim Djaziri, mise en scène Quentin Defalt collaborateur artistique Adrien Minder, lumières Manuel Desfeux, CE SPECTACLE costumes Marion Rebmann, EST SOUTENU PAR LA musique et ambiance sonore Ludovic Champagne PRÉFECTURE DES avec Florian Chauvet, Hakim Djaziri et Leïla Guérémy YVELINES - FIPD production Teknaï voir page 85 coproduction Le Collectif le Point Zéro, Théâtre Jacques Prévert/Aulnay-sous-Bois REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES JEUDI 15 OCTOBRE À 10H & 14H / VENDREDI 16 OCTOBRE À 14H Photo © François Vila Rencontre au Foyer avec l’équipe artistique Catégorie C Série unique : 27 € • jeunes : 10 € Adhérents Série unique : 21 € à l’issue de la représentation. Durée 1h20 17
MERCREDI 4 / JEUDI 5 / VENDREDI 6 THÉÂTRE SAMEDI 7 NOVEMBRE 20H30 DIMANCHE 8 NOVEMBRE 15H LA MAISON DE BERNARDA ALBA À la mort de son second mari, Bernarda Alba impose à ses cinq filles célibataires âgées de 20 à 39 ans et à sa mère un deuil où l’isolement complet est exigé selon la tradition andalouse : pendant huit ans, « le vent des rues ne doit pas entrer dans cette maison ». Derrière les volets clos, la femme sera coupée du monde et des hommes, et de toute façon, « les hommes d’ici ne sont pas de leur rang. » Seule pourvue d’une importante dot, Angustias, fille aînée du premier mariage de Bernarda Alba, est fiancée à Pepe le Romano, âgé de 25 ans, un beau garçon du village appâté par sa dot. Mais la belle Adela, la cadette des sœurs, s’est rapprochée de lui depuis longtemps. Autour de ce jeune homme, objet de convoitise pour toutes ces femmes, de Federico García Lorca La Maison de Bernarda Alba donne à voir, sous la forme d’un mise en scène Yves Beaunesne assisté de Pauline Buffet texte français et dramaturgie Marion Bernède, huis clos, la violence d’une société verrouillée de l’intérieur scénographie Damien Caille-Perret, lumières Joël Hourbeigt, que la passion fait voler en éclats. À travers trois générations création musicale Camille Rocailleux, costumes Jean-Daniel Vuillermoz, de femmes emmurées, ce texte interroge l’essence même de la coiffures et maquillages David Carvalho Nunes, tyrannie, intime et politique. Toute la pièce se concentre sur la chorégraphie Rosabel Huguet façon dont le désir s’impose et conduit à la transgression et au avec Lina El Arabi, Alexiane Torres, Myriam Boyer, Manika Auxire, Johanna Bonnet, sacrifice. Milena Csergo, Fabienne Lucchetti, Catherine Salviat et Églantine Latil (violoncelle) production La Comédie Poitou-Charentes/CDN avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Ville de Poitiers coproduction Théâtre Montansier, JTN Photo © Guy Delahaye es ill sa Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Du texte à la scène : Rencontre avec Yves Beaunesne, metteur en scène er Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € àV au Foyer le mercredi 28 octobre à 19h30 – Voir page 88 Durée en création n tio éa 19 Cr
MARDI 10 NOVEMBRE THÉÂTRE 20H30 PIERRE ET MOHAMED ALGÉRIE, 1er AOÛT 1996 Le 1er août 2016, Monseigneur Claverie, dominicain et évêque d’Oran, est assassiné avec Mohamed Bouchikhi, un jeune algérien qui le conduisait à son évêché. « Le maître mot de ma foi est aujourd’hui le dialogue, non par tactique ou par opportunisme, mais parce que le dialogue est constitutif de la relation de Dieu aux hommes et des hommes entre eux ». Jamais il ne se départira de cette attitude fondamentale. Il fera du dialogue une « vertu » exigeante de vérité, de lucidité, de courage risqué. Ses prises de parole et ce courage le conduiront jusqu’au bout de son respect et de son amour de l’autre. Assassiné, il mêle son propre sang à celui de son fidèle chauffeur Mohamed dont il avait confié à un proche : « Tu vois, rien que pour un homme comme Mohamed, ça vaut la peine de rester dans ce pays, même au risque de sa vie. » de Adrien Candiard, O. P. composition musicale, percussions et mise en scène Francesco Agnello avec Jean-Baptiste Germain CE SPECTACLE et Francesco Agnello EST SOUTENU PAR LA PRÉFECTURE DES YVELINES POLITIQUE DE LA VILLE voir page 85 REPRÉSENTATION SCOLAIRE MARDI 10 NOVEMBRE À 14H La représentation sera suivie d’une Catégorie C Série unique : 27 € • jeunes : 10 € Photo © DR Adhérents Série unique : 21 € rencontre avec l’équipe artistique au Bar du Foyer. Durée 1h 21
JEUDI 12 / VENDREDI 13 THÉÂTRE NOVEMBRE 20H30 D’APRÈS LE MYSTÈRE VIVRE ! DE LA CHARITÉ DE JEANNE D’ARC DE CHARLES PÉGUY « Au départ nous nous sommes découverts, Wajdi Mouawad et moi-même, une passion commune pour ce poème dramatique qui met en scène le refus de la mort dans la vie, un refus radical et puissant. Une admiration commune pour la figure de Jeannette, la têtue, l’écorchée vive, celle qui demande des comptes, appelle au secours, ne peut pas rester insensible et sourde aux horreurs et à la folie meurtrière du monde. Jeannette qui a la capacité rare de penser le monde par elle-même. Elle n’arrive pas à s’en remettre, comme la plupart, au confort d’un destin de l’humanité décidé par d’autres, une fois pour toute. Cette passion partagée est aussi liée à la langue splendide, inouïe, méconnue de Péguy dans cette pièce. Une langue âpre et rugueuse, qui avance dans sa recherche du sens en forant dans le langage, lentement, obstinément. Pour passer à l’acte de la mise en scène, j’ai imaginé un dispositif d’écoute qui permettra de rentrer plus évidemment et plus profondément en rapport avec les paroles de Jeannette, Hauviette et Gervaise. » — Frédéric Fisbach mise en scène par Frédéric Fisbach adaptation et dramaturgie Charlotte Farcet et Frédéric Fisbach, collaboration artistique Benoît Résillot, scénographie Charles Chauvet, lumières Léa Maris avec Madalina Constantin, Flore Lefebvre des Noëttes, Laurence Mayor, Frédéric Fisbach et la participation de Silvana Martino production Ensemble Atopique II - Compagnie conventionnée DRAC PACA coproduction La Colline/théâtre national, Théâtre Montansier/Versailles, Le Liberté/Scène Nationale de Toulon Du texte à la scène : Rencontre au Foyer avec Frédéric Fisbach, Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Photo © DR adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € metteur en scène, le lundi 9 novembre à 19h30 – Voir page 88 Durée En création 23
MARDI 17 THÉÂTRE MERCREDI 18 NOVEMBRE 20H30 LES PARENTS TERRIBLES Ce vaudeville sulfureux, une des plus célèbres pièces de Jean Cocteau, est une tragédie pour rire des débordements de l’amour maternel. Christophe Perton réunit pour cette création une équipe d’exception qu’il place dans un écrin Art déco. Il reprend les codes du genre pour produire par la forme une situation, un rythme, une mécanique et des dialogues, qui pulsent une énergie comique redoutable. La recette est magistrale et produit le succès attendu. À sa création la pièce restera à l’affiche plus d’une année s’attirant les foudres de l’extrême droite, les éloges de la critique, et plus d’un million de spectateurs avant d’être ensuite immortalisée par le cinéma. de Jean Cocteau adaptation, scénographie et mise en scène Christophe Perton, collaborations artistiques Camille Melvil et Barbara Creutz, lumières Eric Soyer, musiques Emmanuel Jessua, costumes Agnès Falque « J’AI VOULU ESSAYER ICI avec Muriel Mayette-Holtz, Charles Berling, Maria de Medeiros, Émile Berling et Zoé Schellenberg UN DRAME QUI SOIT UNE COMÉDIE production Scènes&Cités ET DONT LE CENTRE MÊME conventionnée par DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes. coproduction Théâtre National de Nice/CDN, SERAIT UN NŒUD DE VAUDEVILLE Le Liberté/Scène Nationale, Radiant-Bellevue/Caluire-Lyon SI LA MARCHE DES SCÈNES ET LE MÉCANISME DES PERSONNAGES N’ÉTAIENT DRAMATIQUES. » Photo © Irving Penn JEAN COCTEAU Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Durée 1h45 25
VENDREDI 20 THÉÂTRE SAMEDI 21 NOVEMBRE 20H30 LA DUCHESSE D’AMALFI Ferdinand, son jumeau et Le Cardinal, libertin notoire, interdisent à leur sœur, jeune veuve, de se remarier car ils veulent demeurer les seuls héritiers de ses richesses. Mais elle épouse en secret son intendant Antonio. Démasquée, elle sera finalement mise à mort après que ses enfants auront été étranglés. La duchesse est le rôle principal de la pièce qui porte son nom et fait partie des plus grandes partitions du théâtre classique. C’est un rôle complexe, sublime, très travaillé et surtout porteur d’une grande liberté. Même s’il ne faut jamais oublier le cadre misogyne du théâtre élisabéthain qui excluait les femmes des plateaux, on ne peut qu’être stupéfait par le propos féministe que véhicule ce personnage. Femme dominée par ses frères, manipulée par sa famille, contrainte à subir les choix des hommes qui l’entourent, elle ne se laissera pas faire et choisira, en opposition à ce système patriarcal, le choix du défi, le choix de l’amour libre : en d’autres termes, le choix de la lutte. de John Webster, mise en scène Guillaume Séverac-Schmitz traduction, adaptation et dramaturgie Clément Camar-Mercier, scénographie Emmanuel Clolus, lumières Kélig le Bars, son Guillaume Séverac-Schmitz, costumes Emmanuelle Thomas, masque Louis Arene avec Jean Alibert, François de Brauer, Baptiste Dezerces, Lola Félouzis, Éléonore Joncquez-Simon, Adrien Melin et Nicolas Pirson Photo © Christophe Raynaud de Lage production déléguée Collectif Eudaimonia coproduction Cratère-scène nationale/Alès, Théâtres Aix-Marseille/Gymnase-Bernardines, MAC/Créteil, Théâtre Montansier/Versailles, Théâtre de Nîmes, Passerelle-scène nationale/Saint-Brieuc Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € Durée 2h30 27
DIMANCHE 22 NOVEMBRE MUSIQUE CLASSIQUE 17H TRAITS DE GÉNIES LE TRIO WANDERER JOUE BEETHOVEN ET SCHUBERT PROGRAMME Beethoven : Trio n°5 en ré majeur opus 70/1 « Les Esprits » (« Geistertrio ») Schubert : Trio n°2 en mi b majeur D.929 op. 100 Composé en 1808, le trio opus 70 n°1 de Beethoven est à marquer d’une pierre blanche. Le compositeur atteint dans cette œuvre énigmatique, composée de trois mouvements, une ampleur de la pleine maturité et un rare point d’équilibre. Cette œuvre, d’une extraordinaire densité poétique, est entièrement construite autour de son génial largo assai ed espressivo, longue La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes évasion dans un monde nocturne traversé de visions fugitives CONCERT DE et d’ombres menaçantes, inspirées d’un cahier d’esquisses pour une scène de sorcières dans un opéra (Macbeth) jamais réalisé. en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées. CLÔTURE 250e ANNIVERSAIRE Avec son trio opus 100, le plus long écrit jusque-là dans l’histoire DE LA NAISSANCE de la musique, qui emprunte à La truite son lyrisme sans souci et au DE BEETHOVEN Quintette à deux violoncelles ses couleurs sombres et poignantes, Schubert nous propose un voyage parmi une multitude de sentiments, entre esprit viennois et plainte déchirante, guidé par des lignes mélodiques généreuses mais fragiles. Énoncée sur une scansion hypnotique et dépouillée, la mélodie pathétique © François Sechet du mouvement lent, que l’on dit inspirée du Lied suédois « Vois, le soleil disparaît derrière les hauts sommets » envoûta Stanley Kubrick : c’est ainsi que l’andante accéda au cœur des millions de spectateurs de son « Barry Lyndon ». Catégorie B série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Rencontre/goûter au Foyer avec les artistes à l’issue du concert Adhérents série 1 : 27 € / série 2 : 21 € Durée 1h15 sans entracte 29
MARDI 1ER DÉCEMBRE THÉÂTRE SEUL 20H30 EN SCÈNE LA DERNIÈRE BANDE « Il est un film un peu mythique réalisé par Samuel Beckett avec Buster Keaton. Buster y apparaît presque nu, dépouillé de tout ce qui faisait de lui le clown le plus merveilleux de l’histoire. C’est l’essence de Buster Keaton : l’homme et non plus le clown, et pourtant le clown encore puisqu’on ne peut s’empêcher, voyant l’homme Buster Keaton, de penser à l’immense clown Buster Keaton. Je songe à ce film en songeant à La Dernière Bande, à un Beckett tel qu’en lui-même et à Denis Lavant. Un homme – « Visage blanc. Nez violacé. Cheveux gris en désordre. Mal rasé » – en pantalon trop court face à une peau de banane : ainsi commence La Dernière Bande. Difficile de faire plus clownesque. Pourtant, c’est d’autre chose qu’il s’agit. D’ailleurs, Beckett lui-même lorsqu’il mit en scène la pièce au Schiller Theater en Allemagne avait atténué certains de ses aspects clownesques. Denis possède l’art corporel des clowns et sait s’en dépouiller pour n’en garder que l’essence. Beckett a bouleversé le théâtre. La Dernière Bande est peut-être pour moi la pièce de théâtre parfaite, celle qui atteint le point d’équilibre idéal entre la modernité qui sans cesse veut tuer le théâtre et l’éternité d’un art qui refuse de mourir. Ce n’est plus du théâtre et c’est encore du théâtre, quelque chose de très pur. » Jacques Osinski de Samuel Beckett, mise en scène Jacques Osinski, lumières Catherine Verheyde, scénographie Christophe Ouvrard, costumes Hélène Kritikos, dramaturgie Marie Potonet avec Denis Lavant, production Compagnie L’Aurore Boréale, avec le soutien de Photo © Pierre Grosbois la DGCA-DRAC Ile de France, texte publié aux Éditions de Minuit Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € Durée 1h20 31
VENDREDI 4 / SAMEDI 5 OPÉRETTE EN 1 ACTE DÉCEMBRE 20H30 DIMANCHE 6 DÉCEMBRE 15H LE 66 ! Un billet de loterie peut-il changer le cours d’une vie ? Frantz est un jeune tyrolien qui a acheté le numéro 66 à la loterie de Vienne. Il espère remporter le gros lot, et ne plus avoir à chanter sur les routes avec sa compagne Grittly pour gagner sa vie. Mais l’attrait de la fortune pourrait bien l’éloigner de ce qui lui est vraiment cher. Et le colporteur, que le couple rencontre sur son chemin, semble avoir plus d’un tour dans son sac pour continuer de les faire chanter. Offenbach signe ici un acte à la morale ambigüe. Il y déploie la fibre folklorique qui lui est chère pour dessiner des personnages hauts en couleur, au rythme de tyroliennes endiablées. Déplacement garanti, pour les protagonistes au destin chahuté, aussi bien que pour les spectateurs. Car le hasard qui met à l’épreuve Frantz et Grittly agira également sur le public, invité à tenter sa chance tout au long de la représentation. Pour accueillir les pions de ce grand jeu, le plateau se transforme en véritable boîte à jouets, dévoilant d’insoupçonnables ressources. Un écrin pour la musique, le chant et… le jeu, les trois qualités consacrées de l’opérette. musique de Jacques Offenbach, livret d’Auguste Pittaud de Forges et Laurencin mise en scène Victoria Duhamel, scénographie Guillemine Burin des Roziers, costumes Emily Cauwet-Lafont, lumières et régie générale Félix Bataillou avec Flannan Obé, Lara Neumann, Gilles Bugeaud, Rozenn Le Trionnaire (clarinette), Lucas Perruchon (trombone), Christophe Manien (piano) production Bru Zane France, coproduction Théâtre de Cornouaille/Scène nationale de Quimper, Maison de la Culture/Bourges, Théâtre Montansier/Versailles, Illustration © Loïc Le Gall Opéra de Tours, Opéra de Toulon, L’atelier lyrique/Tourcoing, Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne - CAV&MA/Namur Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Bar du Foyer : Cocktail années folles Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Durée 1h15 33
JEUDI 10 / VENDREDI 11 THÉÂTRE DÉCEMBRE 20H30 FEMME NON-RÉÉDUCABLE Anna Politkovskaïa est l’une des seules journalistes russes à avoir couvert la deuxième guerre de Tchétchénie. Elle n’a eu de cesse de dénoncer les violations des droits de l’Homme dont se rendaient coupables les forces fédérales russes ainsi que la milice de Ramzan Kadyrov. Son acharnement pour la recherche et le partage de la vérité lui ont valu d’être surnommée par l’état-major russe « Femme non-rééducable ». Anna Politkovskaïa est assassinée le 7 octobre 2006 à Moscou, dans la cage d’escalier de son immeuble. Un pistolet et quatre balles sont retrouvés à ses côtés. Un an plus tard, Stefano Massini écrit une pièce à partir du travail de la journaliste. Elle n’est pas le personnage principal d’une pièce qui lui rend hommage, elle est le prisme par lequel cette guerre nous est racontée. Ce texte à portée universelle est la dénonciation des crimes perpétués à travers le monde contre ceux qui s’expriment et tentent de dénoncer. de Stefano Massini, mise en scène et musique Thomas Bellorini, collaboration artistique Hugo Henner, traduction Pietro Pizzuti, lumières Victor Arancio, son Nicolas Roy avec François Pérache, Édouard Demanche, Adrien Noblet, Zsuzsanna Varkonyi, Marie Surget, Simon Koukissa, Brenda Clark, Stanislas Grimbert, Christabel Desbordes, June Van der Esch production Compagnie Gabbiano coproduction Centquatre-Paris, Théâtre Montansier/Versailles Éditions l’Arche Illustration © Jorm S Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € Durée 1h10 35
MERCREDI 16 DÉCEMBRE JEUNE PUBLIC À PARTIR DE 3 ANS 15H MICHKA À l’approche de Noël, Michka, ours en peluche maltraité par sa jeune maîtresse, quitte la maison et part seul dans la neige. Après avoir découvert les joies mais aussi les difficultés de la liberté, il se met en quête d’une bonne action à faire. C’est alors qu’il rencontre le renne du Père Noël, bien à la peine pour distribuer tous les cadeaux. Notre ami saura se rendre utile... mais à quel prix ? « Michka s’en allait dans la neige en tapant des talons. Lui, c’était un petit ours. En peluche. Avec le dessous des pattes en velours rose, deux boutons de bottine à la place des yeux, trois points de laine à la place du nez… » de Marie Colmont mise en scène Thierry Jahn chansons Pauline Paris et Simon Bensa, décor Nathalie de Laval, Philippe Monnot et Aliette Salama, COLLECTE accessoires Sophie Guedeau avec Pauline Paris et Simon Bensa DE JOUETS production La Polycompagnie AU FOYER REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES Illustration © Marie Colmont MARDI 15 ET JEUDI 17 DÉCEMBRE À 10H & 14H Tout public 10 € (placement libre) Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes Matinée scolaire 5 € Durée 45 min 37
VENDREDI 18 THÉÂTRE SAMEDI 19 DÉCEMBRE 20H30 ROUGE New York, fin des années 50, Mark Rothko se retrouve dans son atelier, aux prises avec la commande de vastes peintures murales que vient de lui passer le fameux restaurant du Four Seasons. Il donne des instructions à Ken, son assistant, pour mélanger les peintures, assembler les châssis, préparer les toiles… Le jeune homme ne va pas hésiter à remettre en question les grandes théories du maître sur l’art, jusqu’à l’accuser d’hypocrisie et de compromission mercantile. Une joute verbale passionnée puis volcanique s’engage entre les deux hommes… Rothko parle de sa quête d’absolu mais aussi des contrariétés propres à la compétition entre artistes stars. Ken pointe la contradiction, refuse les demi-mesures et finit par asséner des vérités très dures. Rothko se rebiffe ou se décompose, la fièvre monte. Finalement, ces tableaux finiront par aboutir dans des musées où elles assurent depuis lors la gloire de l’artiste (mort en 1970). de John Logan mise en scène Jérémie Lippmann assisté de Sandra Choquet, adaptation française Jean-Marie Besset, scénographie Jacques Gabel, NIELS ROUGE costumes Colombe Lauriot Prévost, ARESTRUP PRIX LAURENT TIERZIEFF MOLIÈRE lumières Joël Hourbeigt, son Fabrice Naud, DU COMÉDIEN SYNDICAT DE LA CRITIQUE accessoiriste Morgane Baux avec Niels Arestrup et Alexis Moncorgé production Acte 2 en accord avec le Théâtre Montparnasse Photo © J. Stey Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Durée 1h40 39
DIMANCHE 20 DÉCEMBRE MUSIQUE CLASSIQUE 17H SONGS COMÉDIE MUSICALE L’ensemble Contraste se donne pour ambition, depuis sa création, de décloisonner les genres musicaux en interprétant des répertoires très variés, souvent au cours d’un même concert. Après le succès extraordinaire du disque Café 1930 et une tournée de plusieurs années à travers la France et l’Europe autour du spectacle Classic Tango, l’ensemble Contraste a voulu redécouvrir à sa manière l’univers de la comédie musicale anglo-saxonne, essayant d’adapter ce répertoire à sa patte sonore et à sa propre culture. La magnifique soprano Magali Léger a répondu présent dès le début de l’aventure, participant au disque Songs paru en 2011 avec talent, charme et générosité. « L’ORCHESTRE DE CHAMBRE Aux côtés de l’ensemble Contraste, elle s’est appropriée ce SE MUE EN COLLECTIF D’ARTISTES. répertoire, donnant le spectacle Songs sur les plus belles scènes LES IDÉES FUSENT, L’IMAGINAIRE PREND françaises et européennes. SON ENVOL. DANS CONTRASTE, Humour, émotion, énergie, romantisme, lyrisme, swing : toutes ON ABORDE LE TANGO, LA COMÉDIE MUSICALE les couleurs de la comédie musicale sont illustrées dans ce MAIS AUSSI JEAN-SÉBASTIEN BACH. programme haut en couleurs : de West Side Story à La Mélodie PEU IMPORTE LE FLACON, du bonheur, de Cats à My Fair Mady, retrouvez les plus grands Photos © Masha Mosconi / Christian Jungwirth POURVU QU’IL Y AIT L’IVRESSE. tubes ! ET DES DÉCOUVERTES À SATIÉTÉ. » avec Magali Léger voix, THIERRY HILLÉRITEAU - LE FIGARO & L’Ensemble Contraste : Arnaud Thorette violon, Jean-Luc Votano clarinette, Vincent Lê Quang saxophone, Antoine Pierlot violoncelle, Johan Farjot piano l oë eN Marché de Noël avant et après le concert au Foyer du théâtre : Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € créateurs et producteurs choisis td Durée 1h10 sans entracte er nc Co 41
MERCREDI 30 CHANSON JEUDI 31 DÉCEMBRE 20H30 OH LÀ LÀ Pour terminer 2020 et commencer 2021 en beauté, une soirée au plus près des émotions. Histoires d’amour et de rêve avec Isabelle Georges, une présence lumineuse et confiante, une voix qui va décrocher les étoiles. Sur scène, elle fait entendre tout un héritage artistique et culturel inspirant, qui concilie dans la bonne humeur comédie musicale, chanson française, théâtre musical, musique classique, jazz américain et musique yiddish. Avec sa voix suave et sa manière théâtrale d’interpréter les chansons, elle nous emmène dans un voyage passionné où se côtoient Aznavour, Bécaud, Brel, Nougaro, Piaf, Cole Porter et Nino Rota. Accompagnée de son complice de toujours Frederik Steenbrink et de quatre musiciens « touche-à-tout » de génie, elle compose un tour de chant tendre et déjanté. Un mélange imbattable de jazz, de cabaret et de pop dans la pure tradition du Music-Hall français. avec Isabelle Georges et Frederik Steenbrink (direction musicale, piano & chant), Jérôme Sarfati (contrebasse), Edouard Pennes (guitare manouche), Adrien Sanchez (saxophones), Samuel Domergue (batterie) Photo © Victor Tonelli s ons an Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Bar du Foyer Champagne ! ch Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € en Durée 1h25 on ill ve 43 Ré
VENDREDI 8 JANVIER THÉÂTRE 20H30 LETTRES À NOUR « Je suis, depuis des mois, travaillé par une question lancinante, qui revient cogner en moi comme une migraine, récurrente, familière. Pourquoi des jeunes hommes et jeunes femmes, nés dans mon pays, issus de ma culture, dont les appartenances semblent recouvrir les miennes, décident-ils de partir dans un pays en guerre et de tuer au nom d’un Dieu qui est aussi le mien ? Cette question violente a pris une dimension nouvelle le soir du 13 novembre 2015, quand cette évidence effrayante m’a déchiré intérieurement : une partie de moi venait de s’en prendre à une autre partie de moi, d’y semer la mort et la douleur. Comment vivre avec cette déchirure ? Ainsi a pris forme, peu à peu, ce dialogue épistolaire entre un père philosophe et sa fille partie faire le djihad… Ce dialogue impossible, difficile, je l’ai imaginé. » — Rachid Benzine de Rachid Benzine mise en scène Marjorie Nakache Nour a 20 ans. Elle décide de quitter son pays, sa famille, ses amis, pour avec Jamila Aznague, rejoindre en Irak l’homme qu’elle a épousé, un lieutenant de Daech. Une Kaïna Blada et Xavier Marcheschi décision à laquelle ne peut se résoudre son père, brillant universitaire, CE SPECTACLE EST SOUTENU PAR LA musulman pratiquant et épris de la philosophie des Lumières. Nour et PRÉFECTURE DES son père s’écriront, pour ne pas rompre le lien précieux qui les unit. YVELINES - FIPD voir page 85 Au-delà de l’incompréhension, cette correspondance porte un message d’espoir, celui de la réconciliation des générations futures. Au-delà des croyances, elle révèle que seule la vie est sacrée. REPRÉSENTATION SCOLAIRE VENDREDI 8 JANVIER À 14H Photo © Lena Balk Catégorie C Série unique : 27 € • jeunes : 10 € Rencontre avec Rachid Benzine à l’issue de la représentation Adhérents Série unique : 21 € Durée 1h10 45
DIMANCHE 17 JANVIER MUSIQUE CLASSIQUE 17H L’ALTO À L’HONNEUR ADRIEN LA MARCA ET LE QUATUOR VAN KUIJK JOUENT MOZART & BRAHMS Corpus incomparable dans la musique de chambre de Mozart, « SOBRE ET ARDENT, qui portait à l’alto une affection particulière, les six quintettes SOMBRE ET VIRTUOSE. à deux altos comptent deux joyaux d’une ampleur de vue et UN ARCHET SÛR d’une complexité harmonique sidérantes : les quintettes KV ET UN CŒUR PUR. » 515 et 516 dominent de très haut la production instrumentale mozartienne durant cette année 1787 qui s’achève sur la création LE MONDE de Don Giovanni. LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes Brahms donnera, après Schubert, ses lettres de noblesse au « DU STYLE, DE L’ÉNERGIE quintette à cordes, signant lui aussi deux opus (op.88 et op.111) en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées. qui compteront parmi ses plus grands chefs-d’œuvre de ET UN SENS DU RISQUE. musique de chambre. Grand amoureux de la nature, Brahms CES QUATRE JEUNES FRANÇAIS aiguise son inspiration en parcourant les forêts, se promenant FONT SOURIRE LA MUSIQUE. » au bord d’un lac, respirant l’air des montagnes. C’est dans Photo © Marco Borggreve / Nikolaj Lund THE GUARDIAN les Alpes autrichiennes, qu’il donne naissance en 1890 au quintette à deux altos en sol majeur opus 111, qu’il pense alors être son testament musical. Dans ce quintette irradié d’un souffle vigoureux s’expriment toute la force, la nostalgie et l’exubérance que le compositeur porte en lui à la maturité. Avec Adrien La Marca et le Quatuor Van Kuijk : Nicolas Van Kuijk violon, Sylvain Favre-Bulle violon, Emmanuel François alto, François Robin violoncelle Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Rencontre/goûter au Foyer avec les artistes à l’issue du concert Adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € Durée 1h10 sans entracte 47
MARDI 19 / MERCREDI 20 THÉÂTRE JEUDI 21 / VENDREDI 22 SAMEDI 23 JANVIER 20H30 HARVEY Un ami imaginaire de près de 2 mètres de haut ? Harvey retrace l’étonnante histoire d’Elwood P. Dowd, que sa folie mènera de salons bourgeois en asile d’aliénés. Une farce noire et désopilante. Lorsqu’Elwood prétend être accompagné de son camarade Harvey, un lapin invisible à taille humaine, bon nombre de ceux qu’il croise prennent la fuite, au grand désespoir de sa sœur et de sa nièce. Qui est cet étrange ami ? Créature appartenant à un monde fantastique ou pur produit de son imagination ? Cette apparition est-elle la preuve de sa démence ? Et faut-il pour cela l’enfermer à double tour ? Écrite en 1944 par la journaliste et dramaturge américaine Mary Chase, Harvey rencontra immédiatement un franc succès auprès du public anglo-saxon. Elle sera jouée près de 1800 fois jusqu’en 1949 et vaudra à son autrice d’être récompensée du prestigieux Prix Pulitzer. Aujourd’hui, c’est Jacques Gamblin (après James Stewart par deux fois sur grand écran) qui réincarne le doux, attachant, fantasque et dérangeant Elwood P. Dowd, le meilleur ami du lapin. de Mary Chase / mise en scène Laurent Pelly traduction nouvelle Agathe Mélinand, costumes Laurent Pelly, scénographie Chantal Thomas, lumières Joël Adam, son Aline Loustalot avec Pierre Aussedat, Charlotte Clamens, Thomas Condemine, Emmanuel Daumas, Grégory Faive, Jacques Gamblin, Agathe L’Huillier, Lydie Pruvot, Katell Jan, Kevin Senesi production Pel-Mel Groupe / coproduction MC2/Grenoble, Théâtre Montansier/Versailles avec la participation artistique de l’ENSATT Le Pel-Mel Groupe est conventionné par le Ministère de la Culture Illustration © Lee Boyd Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Durée En création 49
VENDREDI 29 THÉÂTRE SEUL SAMEDI 30 JANVIER 20H30 EN SCÈNE DIMANCHE 31 JANVIER 15H FRANÇOIS, LE SAINT JONGLEUR Avec les mots de Dario Fo, Guillaume Gallienne incarne saint François, père de la pauvreté, un saint vraiment pas comme les autres. Un hymne à la vie aussi spirituel qu’indispensable. Dans l’Italie du XIIIe siècle, où l’insolence conduit rapidement au bûcher, François, homme de foi, libre, parcourt l’Ombrie avec ses compagnons de pauvreté. Sur la route, il restaure les églises, négocie avec le loup, parle aux oiseaux et conte en langue vulgaire les Évangiles. Avec joie et malice, le saint d’Assise saisit les badauds, les amuse, les émeut tout en dénonçant l’argent, le pouvoir, la manipulation et la guerre. François harangue la foule, il parle avec tout son corps et toute sa voix. L’écouter, c’est assister à un spectacle, à une comédie religieuse. Il a le savoir-faire d’un grand acteur et d’un saint jongleur. Pour poursuivre ses prédications avec Photo © Christophe Raynaud de Lage / coll. Comédie-Française ses frères les pauvres, saint François doit convaincre le pape Innocent des bienfaits de sa communauté. de Dario Fo mise en scène Claude Mathieu de la Comédie-Française adaptation et traduction Toni Cecchinato et Nicole Colchat avec Guillaume Gallienne de la Comédie-Française production Comédie-Française/Studio-Théâtre Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Durée En création 51
JEUDI 4 / VENDREDI 5 THÉÂTRE SAMEDI 6 FÉVRIER 20H30 LE SYNDROME DE L’OISEAU Dans le quotidien presque banal d’un couple avec enfant dont les préoccupations matérielles et les grandes espérances ressemblent aux nôtres, l’auteur nous guide au cœur d’une folie faussement ordinaire. Ils pourraient habiter la maison d’en face, être nos voisins de palier, voire des membres de notre famille... si ce n’étaient certains dérapages étranges et une différence essentielle : l’absence de liberté de la jeune femme. Le syndrome de l’oiseau évoque l’histoire de Natasha Kampusch. Ce texte fascine et émeut tous ceux qui s’en approchent. « Ces tragédies à hauteur d’hommes et de femmes, expériences ultimes où la violence croit convoquer l’amour, révèlent la puissance et la beauté de l’instinct de survie. C’est ce qui rend complexe et périlleux le désir de les porter sur une scène de théâtre. A proposer un spectacle trop réaliste, on en deviendrait sordide. Et à chercher trop de poésie, on en esquiverait la puissance du sujet… un équilibre délicat que cette pièce propose. » — Sara Giraudeau de Pierre Tré-Hardy, mise en scène Renaud Meyer et Sara Giraudeau scénographie Jacques Gabel, costumes Pascale Bordet, lumières Joël Hourbeigt, avec Sara Giraudeau et Patrick d’Assumçao, avec la voix de Laurent Lucas production déléguée Théâtre Montansier/Versailles coproduction Théâtre du Rond-Point, Théâtre du Jeu de Paume/Aix-en-Provence, Horatio productions REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES JEUDI 4 & VENDREDI 5 FÉVRIER À 14H Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 € Photo © DR Adhérents Série 1 : 32 € / série 2 : 26 € Durée En création 53
MERCREDI 10 / JEUDI 11 THÉÂTRE VENDREDI 12 FÉVRIER 20H30 ON NE PAIE PAS ! ON NE PAIE PAS ! On ne paie pas ! On ne paie pas ! est une grande comédie contemporaine à la mécanique burlesque irrésistible, une pièce militante et satirique que leurs auteurs veulent ancrer dans l’actualité sociale et politique de l’Italie : des femmes en colère devant la hausse des prix dont l’une d’elle refuse de passer à la caisse du supermarché. Mais où va-t-elle cacher ce qu’elle a raflé ? Une course poursuite s’engage alors avec les gendarmes. Cette pièce est une partition comique d’une redoutable précision pour des acteurs champions de la parodie et des quiproquos. « L’extrême actualité du propos ne doit pas nous enfermer dans une reconstitution réaliste, mais doit être à la fois maintenue et dépassée pour que la pièce apparaisse comme une fable sur l’homme, son rapport au travail et au pouvoir. Il s’agit peut- être d’envisager aussi l’emballement comique comme une sorte de poésie, une sorte d’universalité semblable par exemple, à celle de Chaplin dans Les temps modernes. » — Bernard Lévy de Dario Fo et Franca Rame, mise en scène Bernard Lévy traduction et adaptation Toni Cecchinato et Nicole Colchat (L’Arche Editeur) collaboration artistique Jean-Luc Vincent, scénographie Damien Caille-Perret, lumières Christian Pinaud, costumes Claudia Jenatsch, son Jean de Almeida avec Eddie Chignara, Anne-Elodie Sorlin, Flore Babled, Jules Garreau, Jean-Philippe Salério (distribution en cours) coproduction MC2/Grenoble, Théâtre Sénart-Lieusaint, Théâtre Montansier/Versailles, Cie Lire aux Éclats, Le Volcan Scène nationale/Havre Illustration © DR Du texte à la scène : Rencontre au Foyer avec Bernard Lévy Catégorie B Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 € Adhérents Série 1 : 27 € / série 2 : 21 € le mardi 2 février à 19h30 – Voir page 88 Durée En création 55
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