THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
THÉÂTRE MONTANSIER
   SAISON 20/21
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
ÉDITO
        Nous espérons sortir durablement d’une période sombre
        et difficile pour tous. La pandémie a été une épreuve pour
        l’ensemble de nos concitoyens, à commencer par celles et ceux
        que la maladie a touchés et parfois endeuillés.
        Franchir à nouveau les portes du Théâtre Montansier en cette
        saison 2020-2021 sera une forme de délivrance.
        Délivrance pour tous les spectateurs qui vont, nous l’espérons,
        reprendre nombreux leurs habitudes de sorties et le goût
        du spectacle. Délivrance aussi pour celles et ceux qui en
        temps « normal » travaillent à nos plaisirs et qui nous ont
        si cruellement manqué durant le confinement et la période de
        fermeture des salles de spectacle.
        Pour cette saison 2020-2021, le Théâtre Montansier vous offre
        un choix très riche de spectacles, des pièces récemment créées
        à Paris, ou sur les grandes scènes de Province, ayant connu le
        succès du public, mais aussi des créations produites ou
        coproduites par votre théâtre lui-même. Geneviève Dichamp
        et Frédéric Franck démontrent une nouvelle fois que le Théâtre
        Montansier n’est pas une scène banale, mais l’une des meilleures
        d’Ile-de-France. Qu’ils en soient remerciés et félicités.
        Nous vous espérons nombreux à revenir au Théâtre Montansier
        pour y savourer à nouveau la joie de vibrer ensemble, à bonne
        distance certes, mais étroitement réunis dans l’amour commun
        du théâtre.

        JE NOUS SOUHAITE À TOUS UN BON RETOUR
        AU THÉÂTRE MONTANSIER.

                                        François de Mazières
                                        Maire de Versailles
                                        Président de Versailles Grand Parc

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
ÉDITO
                                                                         Ainsi donc la vie a fini par reprendre son cours. Après le
                                                                         temps suspendu du confinement, une épreuve majeure pour
                                                                         les gens de culture et donc pour le Théâtre Montansier, nous
                                                                         allons pouvoir reprendre le chemin des théâtres, des cinémas
                                                                         et des salles de concert. Le droit nous est enfin rendu de nous
                                                                         émouvoir, de sourire et de rire de l’éternelle humanité à laquelle
                                                                         nous appartenons. Sachons comprendre à quel point il nous est
                                                                         précieux, à quel point il nous est vital. Malgré les difficultés,
                                                                         nous avons refusé de concevoir pour vous une saison au
                                                                         rabais. Il s’agissait pour nous plus que jamais d’être dignes
                                                                         de la confiance et de l’intérêt que vous portez collectivement
                                                                         à votre théâtre. Nous ne pouvions prendre le risque de casser
                                                                         une dynamique engagée depuis sept ans. Vous retrouverez
                                                                         donc le Théâtre Montansier tel qu’il était, fidèle à lui-même, à
                                                                         son histoire, conscient de son extrême singularité dans l’offre
                                                                         théâtrale de notre pays puisque son objet reste de réconcilier
                                                                         les uns ET les autres autour de la recherche de l’excellence.
                                                                         Pouvant savoir compter sur l’indéfectible soutien de Jean-Jacques
                                                                         Brot, Préfet des Yvelines et François de Mazières, Maire de
                                                                         Versailles, il va poursuivre dans sa volonté de voir enfin
                                                                         son modèle reconnu par le Ministère de la Culture avec la
                                                                         labellisation Scène Nationale, demandée voici plus de deux ans.
                                                                         Vous le retrouverez donc tel que vous l’avez quitté ; l’épreuve
                                                                         n’aura pas prise sur lui. Pour 2020/2021, il persiste et il signe !

                                                                         Toutes les dispositions ont été prises pour que vous puissiez
                                                                         nous retrouver en toute sécurité. Il nous est apparu avec plus
                                                                         d’évidence encore pendant cette parenthèse du confinement
                                                                         que nous ne pouvions pas vivre sans culture. Le rideau qui va
                                                                         s’ouvrir sur la saison 2020/2021 évoquée dans ces pages ne
                                                                         tremblera pas.
        Un grand merci aux mécènes du Montansier
            qui soutiennent avec enthousiasme                            NOUS COMPTONS SUR VOUS.
        sa politique de création, venez les rejoindre.
Inauguré en 1777, le Théâtre Montansier entame sa 243e saison.                           Geneviève Dichamp & Frédéric Franck / Directeurs

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THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
DE NOMBREUSES ANNULATIONS LIÉES AU COVID
        ONT PU ÊTRE REPORTÉES TOUT AU LONG DE LA SAISON.
        NOUS VOUS TIENDRONS INFORMÉS DE
        LA DISPONIBILITÉ DES PLACES.

                                 SPECTACLE                                                       SPECTACLE
                                  EN VENTE                                                        EN VENTE

             SAMEDI                                                   DIMANCHE                                               MARDI                                               MARDI 12, MERCREDI 13
JAZZ VOCAL

                                                                                                             DANSE HIP HOP
                                             ACROBATIES ET JONGLAGE

                                                                                                                                                                       THÉÂTRE
             10 OCTOBRE                                               15 NOVEMBRE                                            24 NOVEMBRE                                         ET JEUDI 14 JANVIER
             20H30                                                    17H                                                    20H30                                               20H30

             TOUT LE JOUR,                                            OH OH                                                  DANSER CASA                                         LA DÉGUSTATION
             TOUTE LA NUIT…                                           de et avec Camilla Pessi
                                                                      et Simone Fassari
                                                                                                                             chorégraphie Kader Attou
                                                                                                                             et Mourad Merzouki
                                                                                                                                                                                 de et mise en scène Yvan Calbérac
                                                                                                                                                                                 avec Isabelle Carré, Bernard Campan,
             avec Agnès Debord                                        mise en scène Valerio Fassari                          avec Ayoub Abekkane,                                Mounir Amamra, Éric Viellard,
             et Daniel Glet                                           et Louis Spagna                                        Mossab Belhajali, Yassine El Moussaoui,             et Olivier Claverie
                                                                                                                             Oussama El Yousfi, Aymen Fikri,
                                                                                                                             Stella Keys, Hatim Laamarti,
                                                                                                                             Ahmed Samoud

                                                                                           6                                             7
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
DE NOMBREUSES ANNULATIONS LIÉES AU COVID
               ONT PU ÊTRE REPORTÉES TOUT AU LONG DE LA SAISON.
               NOUS VOUS TIENDRONS INFORMÉS DE
               LA DISPONIBILITÉ DES PLACES.

                    DIMANCHE                                                   DIMANCHE 14 FÉVRIER 15H                                              MERCREDI                                                               MERCREDI
MUSIQUE CLASSIQUE

                                              THÉÂTRE JEUNE PUBLIC DÈS 8 ANS

                                                                                                                           JEUNE PUBLIC DÈS 5 ANS

                                                                                                                                                                                           THÉÂTRE TOUT PUBLIC DÈS 5 ANS
                    7 FÉVRIER                                                  LUNDI 15 FÉVRIER                                                     14 AVRIL                                                               19 MAI
                    17H                                                        10H & 14H                                                            15H                                                                    15H

                    LE VIOLONCELLE                                             TABLEAUX D’UNE                                                       L’OISEAU DE FEU                                                        LES TROIS BRIGANDS
                    À L’HONNEUR                                                EXPOSITION                                                           d’après le conte russe d’Afanassiev,
                                                                                                                                                    réécriture Aurélie Lepoutre,
                                                                                                                                                                                                                           de Tomi Ungerer,
                                                                                                                                                                                                                           mise en scène Wilfried Bosch, Giada Melley
                    Emmanuelle Bertrand                                        de Modeste Moussorgski                                               mise en scène Aurélie Lepoutre                                         et Marion Monier,
                    joue Bach et Schubert                                      mise en scène Jean-Hervé Appéré                                      et Laura Calvet, musique Stravinsky                                    avec Giada Melley, Marion Monier
                    avec le Quatuor Parisii                                    avec les élèves instrumentistes                                                                                                             et Sébastien Innocenti
                                                                               et comédiens du CRR Versailles Grand Parc                            REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES                                              ou Lysiane Donoso (musiciens en alternance)
                                                                                                                                                    MARDI 13 / JEUDI 15
                                                                                                                                                    VENDREDI 16 AVRIL                                                      REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES
                                                                                                                                                    10H & 14H                                                              MARDI 18 / JEUDI 20 MAI
                                                                                                                                                                                                                           10H & 14H

                                                                                                   8                                                             9
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
JEUDI 24 / VENDREDI 25

                                                THÉÂTRE
                                                             SAMEDI 26 SEPTEMBRE
                                                             20H30

                                                             CRISE DE NERFS
                                                             3 FARCES D’ANTON TCHEKHOV
                                                             Admirateur et fin connaisseur de l’œuvre de Tchekhov, Peter Stein,
                                                             l’une des plus illustres figures de la mise en scène européenne,
                                                             s’attelle à trois courtes pièces du célèbre écrivain. Pour l’occasion,
                                                             il célèbre la dimension farcesque des œuvres tout en exaltant
                                                             la richesse et l’extrême pertinence du réalisme psychologique
                                                             qu’elles recèlent. Jacques Weber campera tour à tour un vieil
                                                             acteur se réveillant après un temps d’ivresse dans un théâtre
                                                             vide, un économe sous la domination tyrannique de sa femme
                                                             devant se livrer à une conférence et un père désireux de marier
                                                             sa fille à un prétendant qui ne va générer que de la haine et
                                                             de l’hystérie. Ces petites pièces et ces personnages d’exception
                                                             sont une occasion unique pour un comédien de la trempe de
                                                             Jacques Weber d’y déployer les facettes hors du commun de
                                                             son art de l’interprétation. À ses côtés, Manon Combes et Loïc
                                                             Mobihan, deux comédiens talentueux avec qui il a déjà joué
                                                             notamment dans Le Tartuffe.

LES “PETITES” PIÈCES                                         d’Anton Tchekhov
DE TCHEKHOV                                                  (Le chant du cygne / Les méfaits du tabac / Une demande en mariage)
                                                             mise en scène Peter Stein assisté de Nikolitsa Angelakopoulou
NE SONT PAS DES                                              scénographie Ferdinand Woegerbauer, costumes Anna-Maria Heinreich
PIÈCES COURTES                                               avec Jacques Weber, Manon Combes et Loïc Mobihan
                                                             production Théâtre de l’Atelier
MAIS DES MINIATURES,                                         coproduction Théâtre Montansier et Horatio Productions
OÙ TOUT EST CONDENSÉ.

                                                             Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
                                                Photo © DR

              Bar du Foyer : Pirojki et vodka                Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €
                                                             Durée       1h20

                                                             11
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
VENDREDI 2

                                                         THÉÂTRE
                                                                                   SAMEDI 3 OCTOBRE 20H30
                                                                                   DIMANCHE 4 OCTOBRE 15H

                                                                                   ON PURGE BÉBÉ
                                                                                   On purge bébé est une pièce en un acte pour sonder, décortiquer,
                                                                                   dépouiller le couple par le biais de la cruauté et de la crudité mais
                                                                                   avec l’arme imparable du comique de situation et des formules
                                                                                   bien troussées. Au cœur de la mésentente : l’accoutrement
                                                                                   négligé de madame, ses eaux usées, le désordre de monsieur,
                                                                                   ses pots de chambre en porcelaine qu’il tient à vendre à leur
                                                                                   invité influent pour l’armée française, la purge destinée à leur
                                                                                   fils Toto, enfant-roi capricieux, tyrannique, et pour l’heure
                                                                                   constipé. Feydeau enferme ses personnages pour un huis clos à
                                                                                   la fois terriblement tragique et terriblement comique et prend
                                                                                   plaisir, disons-le crûment, à mettre en exergue « le sexe et la
                                                                                   merde » mais avec une élégance irrésistible. Comme à son
                                                                                   habitude, il crée de vives tensions entre des personnages qui
                                                                                   n’ont absolument pas les mêmes objectifs et que tout oppose.

                                                                                   de Georges Feydeau
                                                                                   mise en scène Émeline Bayart assistée de Quentin Amiot
                                                                                   dramaturgie Violaine Heyraud, scénographie et costumes Charlotte Villermet,
                                                                                   lumières Joël Fabing, arrangements musicaux Manuel Peskine
                                                                                   avec Émeline Bayart, Éric Prat, Manuel Le Lièvre, Thomas Ribière,
                                                                                   Delphine Lacheteau et Manuel Peskine (piano)
                                                                                   production déléguée En Votre Compagnie
                                                                                   coproduction Théâtre Montansier/Versailles, Théâtre Firmin-Gémier/La Piscine,
                                                                                   En Votre Compagnie, Théâtre de l’Atelier
                                                                                   avec la participation artistique du Studio d’Asnières-ESCA

                                                         Photo © Caroline Moreau

                                                                                                                                                                           es
                                                                                                                                                                        ill
                                                                                                                                                                     rsa
        Rencontre au foyer avec l’équipe artistique                                Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
                                                                                   Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €

                                                                                                                                                                   Ve
à l’issue des représentations du samedi et du dimanche                             Durée       1h20

                                                                                                                                                           eà
                                                                                                                                                        ièr
                                                                                                                                                      em
                                                                                   13

                                                                                                                                                    Pr
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
MARDI 6 / MERCREDI 7 OCTOBRE

THÉÂTRE
                                                                                           SEUL
                         20H30                                                            EN SCÈNE

                         JE NE SUIS PAS
                         MICHEL BOUQUET
                         En attendant une représentation, Michel Bouquet est sur
                         scène. Il aime rester un moment là pour se concentrer avant
                         de regagner sa loge pour mettre son costume et se maquiller.
                         Ce soir-là, il se confie. Dans une fascinante mise en abîme,
                         Maxime d’Aboville incarne l’un des derniers « monstres sacrés »
                         pour nous livrer une confession bouleversante, souvent drôle
                         et passionnante sur l’extraordinaire destin d’un artiste à travers
                         le XXe siècle et sur l’art du comédien. Une leçon de théâtre
                         autant qu’une leçon de vie.
                         Dans une société qui englobe et nivelle, cette parole singulière,
                         intuitive et souvent drôle, sonne comme un vibrant plaidoyer
                         en faveur de la liberté intérieure, l’exigence personnelle et la
                         restauration de l’individu.
                         d’après Les Joueurs, entretiens avec Charles Berling
                         de Michel Bouquet
                         mise en scène Damien Bricoteaux
                         décor Marguerite Danguy Des Déserts, lumières François Loiseau
                         avec Maxime d’Aboville
                         production Théâtre de Poche-Montparnasse

Photo © Victor Tonelli

                         Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
                         Adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
                         Durée         1h05

                         15
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
VENDREDI 16 OCTOBRE

                                              THÉÂTRE
                                                                      20H30

                                                                      DÉSAXÉ
                                                                      Le temps est une lime qui travaille sans bruit, mais qui finit
                                                                      toujours par scier le fer le mieux forgé. Depuis la prison de
                                                                      Fleury-Mérogis, un homme est envahi par une pensée : il a quatre
                                                                      ans, c’est son anniversaire. Le doux parfum de son Algérie natale
                                                                      lui revient. Mais très vite, le souvenir de son enfance heureuse
                                                                      laisse place à d’autres, plus sombres : la montée de l’intégrisme,
                                                                      sa fuite en France avec ses parents, son arrivée dans la cité des
                                                                      Trois-mille à Aulnay-Sous-Bois, l’un des quartiers les plus
                                                                      difficiles de Seine-Saint-Denis. De déceptions en désillusions,
                                                                      en manque de repères, il sombre dans la violence. Pourtant
                                                                      élevé dans l’amour des autres, il se referme sur lui-même et,
                                                                      sous les yeux impuissants de ses parents, se noie dans un islam
                                                                      radical… Il sait qu’il n’y a aucune fatalité. Il aurait pu choisir un
                                                                      autre itinéraire. À la croisée des chemins, il a préféré céder à la
                                                                      haine.
                                                                      de Hakim Djaziri, mise en scène Quentin Defalt
                                                                      collaborateur artistique Adrien Minder,
                                                                      lumières Manuel Desfeux,                                  CE SPECTACLE
                                                                      costumes Marion Rebmann,                               EST SOUTENU PAR LA
                                                                      musique et ambiance sonore Ludovic Champagne            PRÉFECTURE DES
                                                                      avec Florian Chauvet, Hakim Djaziri et Leïla Guérémy     YVELINES - FIPD
                                                                      production Teknaï                                        voir page 85
                                                                      coproduction Le Collectif le Point Zéro,
                                                                      Théâtre Jacques Prévert/Aulnay-sous-Bois

                                                                        REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES
                                                                        JEUDI 15 OCTOBRE À 10H & 14H / VENDREDI 16 OCTOBRE À 14H
                                              Photo © François Vila

Rencontre au Foyer avec l’équipe artistique                           Catégorie C   Série unique : 27 € • jeunes : 10 €
                                                                      Adhérents     Série unique : 21 €
      à l’issue de la représentation.                                 Durée         1h20

                                                                      17
THÉÂTRE MONTANSIER SAISON 20/21 - Théâtre Montansier
MERCREDI 4 / JEUDI 5 / VENDREDI 6

                                                                          THÉÂTRE
                                                                                                 SAMEDI 7 NOVEMBRE 20H30
                                                                                                 DIMANCHE 8 NOVEMBRE 15H

                                                                                                 LA MAISON
                                                                                                 DE BERNARDA ALBA
                                                                                                 À la mort de son second mari, Bernarda Alba impose à ses
                                                                                                 cinq filles célibataires âgées de 20 à 39 ans et à sa mère un deuil
                                                                                                 où l’isolement complet est exigé selon la tradition andalouse :
                                                                                                 pendant huit ans, « le vent des rues ne doit pas entrer dans cette
                                                                                                 maison ». Derrière les volets clos, la femme sera coupée du
                                                                                                 monde et des hommes, et de toute façon, « les hommes d’ici ne
                                                                                                 sont pas de leur rang. » Seule pourvue d’une importante dot,
                                                                                                 Angustias, fille aînée du premier mariage de Bernarda Alba,
                                                                                                 est fiancée à Pepe le Romano, âgé de 25 ans, un beau garçon
                                                                                                 du village appâté par sa dot. Mais la belle Adela, la cadette des
                                                                                                 sœurs, s’est rapprochée de lui depuis longtemps. Autour de
                                                                                                 ce jeune homme, objet de convoitise pour toutes ces femmes,
de Federico García Lorca                                                                         La Maison de Bernarda Alba donne à voir, sous la forme d’un
mise en scène Yves Beaunesne assisté de Pauline Buffet
texte français et dramaturgie Marion Bernède,                                                    huis clos, la violence d’une société verrouillée de l’intérieur
scénographie Damien Caille-Perret, lumières Joël Hourbeigt,                                      que la passion fait voler en éclats. À travers trois générations
création musicale Camille Rocailleux,
costumes Jean-Daniel Vuillermoz,
                                                                                                 de femmes emmurées, ce texte interroge l’essence même de la
coiffures et maquillages David Carvalho Nunes,                                                   tyrannie, intime et politique. Toute la pièce se concentre sur la
chorégraphie Rosabel Huguet                                                                      façon dont le désir s’impose et conduit à la transgression et au
avec Lina El Arabi, Alexiane Torres, Myriam Boyer,
Manika Auxire, Johanna Bonnet,                                                                   sacrifice.
Milena Csergo, Fabienne Lucchetti,
Catherine Salviat et Églantine Latil (violoncelle)
production La Comédie Poitou-Charentes/CDN
avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine,
de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Ville de Poitiers
coproduction Théâtre Montansier, JTN
                                                                          Photo © Guy Delahaye

                                                                                                                                                                              es
                                                                                                                                                                           ill
                                                                                                                                                                         sa
                                                                                                 Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
  Du texte à la scène : Rencontre avec Yves Beaunesne, metteur en scène

                                                                                                                                                                       er
                                                                                                 Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €

                                                                                                                                                                     àV
         au Foyer le mercredi 28 octobre à 19h30 – Voir page 88                                  Durée       en création

                                                                                                                                                                      n
                                                                                                                                                                   tio
                                                                                                                                                                 éa
                                                                                                 19

                                                                                                                                                               Cr
MARDI 10 NOVEMBRE

                                                      THÉÂTRE
                                                                   20H30

                                                                   PIERRE ET MOHAMED
                                                                   ALGÉRIE, 1er AOÛT 1996
                                                                   Le 1er août 2016, Monseigneur Claverie, dominicain et évêque
                                                                   d’Oran, est assassiné avec Mohamed Bouchikhi, un jeune algérien
                                                                   qui le conduisait à son évêché. « Le maître mot de ma foi est
                                                                   aujourd’hui le dialogue, non par tactique ou par opportunisme,
                                                                   mais parce que le dialogue est constitutif de la relation de
                                                                   Dieu aux hommes et des hommes entre eux ». Jamais il ne se
                                                                   départira de cette attitude fondamentale. Il fera du dialogue
                                                                   une « vertu » exigeante de vérité, de lucidité, de courage risqué.
                                                                   Ses prises de parole et ce courage le conduiront jusqu’au bout
                                                                   de son respect et de son amour de l’autre. Assassiné, il mêle
                                                                   son propre sang à celui de son fidèle chauffeur Mohamed dont
                                                                   il avait confié à un proche : « Tu vois, rien que pour un homme
                                                                   comme Mohamed, ça vaut la peine de rester dans ce pays, même
                                                                   au risque de sa vie. »

                                                                   de Adrien Candiard, O. P.
                                                                   composition musicale, percussions
                                                                   et mise en scène Francesco Agnello
                                                                   avec Jean-Baptiste Germain                                CE SPECTACLE
                                                                   et Francesco Agnello                                   EST SOUTENU PAR LA
                                                                                                                       PRÉFECTURE DES YVELINES
                                                                                                                         POLITIQUE DE LA VILLE
                                                                                                                          voir page 85

                                                                     REPRÉSENTATION SCOLAIRE
                                                                     MARDI 10 NOVEMBRE À 14H

       La représentation sera suivie d’une                         Catégorie C   Série unique : 27 € • jeunes : 10 €
                                                      Photo © DR

                                                                   Adhérents     Série unique : 21 €
rencontre avec l’équipe artistique au Bar du Foyer.                Durée         1h

                                                                   21
JEUDI 12 / VENDREDI 13

                                                                  THÉÂTRE
                                                                               NOVEMBRE
                                                                               20H30

                                                                                                             D’APRÈS LE MYSTÈRE

                                                                               VIVRE !                       DE LA CHARITÉ DE JEANNE D’ARC
                                                                                                             DE CHARLES PÉGUY

                                                                               « Au départ nous nous sommes découverts, Wajdi Mouawad et
                                                                               moi-même, une passion commune pour ce poème dramatique
                                                                               qui met en scène le refus de la mort dans la vie, un refus
                                                                               radical et puissant. Une admiration commune pour la figure
                                                                               de Jeannette, la têtue, l’écorchée vive, celle qui demande des
                                                                               comptes, appelle au secours, ne peut pas rester insensible et
                                                                               sourde aux horreurs et à la folie meurtrière du monde.
                                                                               Jeannette qui a la capacité rare de penser le monde par elle-même.
                                                                               Elle n’arrive pas à s’en remettre, comme la plupart, au confort
                                                                               d’un destin de l’humanité décidé par d’autres, une fois pour toute.
                                                                               Cette passion partagée est aussi liée à la langue splendide,
                                                                               inouïe, méconnue de Péguy dans cette pièce. Une langue âpre
                                                                               et rugueuse, qui avance dans sa recherche du sens en forant
                                                                               dans le langage, lentement, obstinément.
                                                                               Pour passer à l’acte de la mise en scène, j’ai imaginé un
                                                                               dispositif d’écoute qui permettra de rentrer plus évidemment
                                                                               et plus profondément en rapport avec les paroles de Jeannette,
                                                                               Hauviette et Gervaise. » — Frédéric Fisbach
                                                                               mise en scène par Frédéric Fisbach
                                                                               adaptation et dramaturgie Charlotte Farcet et Frédéric Fisbach,
                                                                               collaboration artistique Benoît Résillot, scénographie Charles Chauvet, lumières Léa Maris
                                                                               avec Madalina Constantin, Flore Lefebvre des Noëttes, Laurence Mayor,
                                                                               Frédéric Fisbach et la participation de Silvana Martino
                                                                               production Ensemble Atopique II - Compagnie conventionnée DRAC PACA
                                                                               coproduction La Colline/théâtre national, Théâtre Montansier/Versailles,
                                                                               Le Liberté/Scène Nationale de Toulon

Du texte à la scène : Rencontre au Foyer avec Frédéric Fisbach,                Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
                                                                  Photo © DR

                                                                               adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
metteur en scène, le lundi 9 novembre à 19h30 – Voir page 88                   Durée         En création

                                                                               23
MARDI 17

                                  THÉÂTRE
                                                        MERCREDI 18 NOVEMBRE
                                                        20H30

                                                        LES PARENTS
                                                        TERRIBLES
                                                        Ce vaudeville sulfureux, une des plus célèbres pièces de
                                                        Jean Cocteau, est une tragédie pour rire des débordements
                                                        de l’amour maternel. Christophe Perton réunit pour cette
                                                        création une équipe d’exception qu’il place dans un écrin Art
                                                        déco. Il reprend les codes du genre pour produire par la forme
                                                        une situation, un rythme, une mécanique et des dialogues,
                                                        qui pulsent une énergie comique redoutable. La recette est
                                                        magistrale et produit le succès attendu.
                                                        À sa création la pièce restera à l’affiche plus d’une année
                                                        s’attirant les foudres de l’extrême droite, les éloges de la
                                                        critique, et plus d’un million de spectateurs avant d’être ensuite
                                                        immortalisée par le cinéma.

                                                        de Jean Cocteau
                                                        adaptation, scénographie et mise en scène Christophe Perton,
                                                        collaborations artistiques Camille Melvil et Barbara Creutz,
                                                        lumières Eric Soyer, musiques Emmanuel Jessua, costumes Agnès Falque
« J’AI VOULU ESSAYER ICI                                avec Muriel Mayette-Holtz, Charles Berling, Maria de Medeiros,
                                                        Émile Berling et Zoé Schellenberg
UN DRAME QUI SOIT UNE COMÉDIE                           production Scènes&Cités
ET DONT LE CENTRE MÊME                                  conventionnée par DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Région Auvergne-Rhône-Alpes.
                                                        coproduction Théâtre National de Nice/CDN,
SERAIT UN NŒUD DE VAUDEVILLE                            Le Liberté/Scène Nationale, Radiant-Bellevue/Caluire-Lyon

SI LA MARCHE DES SCÈNES
ET LE MÉCANISME DES PERSONNAGES
N’ÉTAIENT DRAMATIQUES. »
                                  Photo © Irving Penn

JEAN COCTEAU
                                                        Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
                                                        Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €
                                                        Durée       1h45

                                                        25
VENDREDI 20

THÉÂTRE
                                     SAMEDI 21 NOVEMBRE
                                     20H30

                                     LA DUCHESSE D’AMALFI
                                     Ferdinand, son jumeau et Le Cardinal, libertin notoire, interdisent
                                     à leur sœur, jeune veuve, de se remarier car ils veulent demeurer
                                     les seuls héritiers de ses richesses. Mais elle épouse en secret
                                     son intendant Antonio.
                                     Démasquée, elle sera finalement mise à mort après que ses
                                     enfants auront été étranglés. La duchesse est le rôle principal
                                     de la pièce qui porte son nom et fait partie des plus grandes
                                     partitions du théâtre classique. C’est un rôle complexe, sublime,
                                     très travaillé et surtout porteur d’une grande liberté.
                                     Même s’il ne faut jamais oublier le cadre misogyne du théâtre
                                     élisabéthain qui excluait les femmes des plateaux, on ne
                                     peut qu’être stupéfait par le propos féministe que véhicule ce
                                     personnage. Femme dominée par ses frères, manipulée par sa
                                     famille, contrainte à subir les choix des hommes qui l’entourent,
                                     elle ne se laissera pas faire et choisira, en opposition à ce
                                     système patriarcal, le choix du défi, le choix de l’amour libre :
                                     en d’autres termes, le choix de la lutte.
                                     de John Webster, mise en scène Guillaume Séverac-Schmitz
                                     traduction, adaptation et dramaturgie Clément Camar-Mercier,
                                     scénographie Emmanuel Clolus, lumières Kélig le Bars,
                                     son Guillaume Séverac-Schmitz, costumes Emmanuelle Thomas, masque Louis Arene
                                     avec Jean Alibert, François de Brauer, Baptiste Dezerces, Lola Félouzis,
                                     Éléonore Joncquez-Simon, Adrien Melin et Nicolas Pirson

Photo © Christophe Raynaud de Lage
                                     production déléguée Collectif Eudaimonia
                                     coproduction Cratère-scène nationale/Alès, Théâtres Aix-Marseille/Gymnase-Bernardines,
                                     MAC/Créteil, Théâtre Montansier/Versailles,
                                     Théâtre de Nîmes, Passerelle-scène nationale/Saint-Brieuc

                                     Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
                                     Adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
                                     Durée         2h30

                                     27
DIMANCHE 22 NOVEMBRE

                                                                                           MUSIQUE CLASSIQUE
                                                                                                                                                                                                         17H

                                                                                                                                                                                                         TRAITS DE GÉNIES
                                                                                                                                                                                                         LE TRIO WANDERER JOUE BEETHOVEN ET SCHUBERT
                                                                                                                                                                                                         PROGRAMME
                                                                                                                                                                                                         Beethoven : Trio n°5 en ré majeur opus 70/1 « Les Esprits » (« Geistertrio »)
                                                                                                                                                                                                         Schubert : Trio n°2 en mi b majeur D.929 op. 100

                                                                                                                                                                                                         Composé en 1808, le trio opus 70 n°1 de Beethoven est à
                                                                                                                                                                                                         marquer d’une pierre blanche. Le compositeur atteint dans
                                                                                                                                                                                                         cette œuvre énigmatique, composée de trois mouvements, une
                                                                                                                                                                                                         ampleur de la pleine maturité et un rare point d’équilibre. Cette
                                                                                                                                                                                                         œuvre, d’une extraordinaire densité poétique, est entièrement
                                                                                                                                                                                                         construite autour de son génial largo assai ed espressivo, longue

                                                                                             La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes
                                                                                                                                                                                                         évasion dans un monde nocturne traversé de visions fugitives
CONCERT DE                                                                                                                                                                                               et d’ombres menaçantes, inspirées d’un cahier d’esquisses pour
                                                                                                                                                                                                         une scène de sorcières dans un opéra (Macbeth) jamais réalisé.

                                                                                             en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
CLÔTURE
250e ANNIVERSAIRE                                                                                                                                                                                        Avec son trio opus 100, le plus long écrit jusque-là dans l’histoire
DE LA NAISSANCE                                                                                                                                                                                          de la musique, qui emprunte à La truite son lyrisme sans souci et au
DE BEETHOVEN                                                                                                                                                                                             Quintette à deux violoncelles ses couleurs sombres et poignantes,
                                                                                                                                                                                                         Schubert nous propose un voyage parmi une multitude de
                                                                                                                                                                                                         sentiments, entre esprit viennois et plainte déchirante, guidé
                                                                                                                                                                                                         par des lignes mélodiques généreuses mais fragiles. Énoncée sur
                                                                                                                                                                                                         une scansion hypnotique et dépouillée, la mélodie pathétique
                                                                       © François Sechet

                                                                                                                                                                                                         du mouvement lent, que l’on dit inspirée du Lied suédois « Vois,
                                                                                                                                                                                                         le soleil disparaît derrière les hauts sommets » envoûta Stanley
                                                                                                                                                                                                         Kubrick : c’est ainsi que l’andante accéda au cœur des millions de
                                                                                                                                                                                                         spectateurs de son « Barry Lyndon ».

                                                                                                                                                                                                         Catégorie B   série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
    Rencontre/goûter au Foyer avec les artistes à l’issue du concert                                                                                                                                     Adhérents     série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
                                                                                                                                                                                                         Durée         1h15 sans entracte

                                                                                                                                                                                                         29
MARDI 1ER DÉCEMBRE

THÉÂTRE
                                                                                                     SEUL
                          20H30                                                                    EN SCÈNE

                          LA DERNIÈRE BANDE
                          « Il est un film un peu mythique réalisé par Samuel Beckett avec
                          Buster Keaton. Buster y apparaît presque nu, dépouillé de tout
                          ce qui faisait de lui le clown le plus merveilleux de l’histoire.
                          C’est l’essence de Buster Keaton : l’homme et non plus le clown,
                          et pourtant le clown encore puisqu’on ne peut s’empêcher,
                          voyant l’homme Buster Keaton, de penser à l’immense clown
                          Buster Keaton. Je songe à ce film en songeant à La Dernière
                          Bande, à un Beckett tel qu’en lui-même et à Denis Lavant.
                          Un homme – « Visage blanc. Nez violacé. Cheveux gris en
                          désordre. Mal rasé » – en pantalon trop court face à une peau
                          de banane : ainsi commence La Dernière Bande. Difficile de
                          faire plus clownesque. Pourtant, c’est d’autre chose qu’il s’agit.
                          D’ailleurs, Beckett lui-même lorsqu’il mit en scène la pièce
                          au Schiller Theater en Allemagne avait atténué certains de ses
                          aspects clownesques.
                          Denis possède l’art corporel des clowns et sait s’en dépouiller
                          pour n’en garder que l’essence. Beckett a bouleversé le théâtre.
                          La Dernière Bande est peut-être pour moi la pièce de théâtre
                          parfaite, celle qui atteint le point d’équilibre idéal entre la
                          modernité qui sans cesse veut tuer le théâtre et l’éternité d’un
                          art qui refuse de mourir. Ce n’est plus du théâtre et c’est encore
                          du théâtre, quelque chose de très pur. » Jacques Osinski
                          de Samuel Beckett, mise en scène Jacques Osinski, lumières Catherine Verheyde,
                          scénographie Christophe Ouvrard, costumes Hélène Kritikos, dramaturgie Marie Potonet
                          avec Denis Lavant, production Compagnie L’Aurore Boréale, avec le soutien de
Photo © Pierre Grosbois

                          la DGCA-DRAC Ile de France, texte publié aux Éditions de Minuit

                          Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
                          Adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
                          Durée         1h20

                          31
VENDREDI 4 / SAMEDI 5

                                        OPÉRETTE EN 1 ACTE
                                                                        DÉCEMBRE 20H30
                                                                        DIMANCHE 6 DÉCEMBRE 15H

                                                                        LE 66 !
                                                                        Un billet de loterie peut-il changer le cours d’une vie ? Frantz
                                                                        est un jeune tyrolien qui a acheté le numéro 66 à la loterie
                                                                        de Vienne. Il espère remporter le gros lot, et ne plus avoir à
                                                                        chanter sur les routes avec sa compagne Grittly pour gagner sa
                                                                        vie. Mais l’attrait de la fortune pourrait bien l’éloigner de ce qui
                                                                        lui est vraiment cher. Et le colporteur, que le couple rencontre
                                                                        sur son chemin, semble avoir plus d’un tour dans son sac pour
                                                                        continuer de les faire chanter.
                                                                        Offenbach signe ici un acte à la morale ambigüe. Il y déploie la
                                                                        fibre folklorique qui lui est chère pour dessiner des personnages
                                                                        hauts en couleur, au rythme de tyroliennes endiablées.
                                                                        Déplacement garanti, pour les protagonistes au destin chahuté,
                                                                        aussi bien que pour les spectateurs. Car le hasard qui met à
                                                                        l’épreuve Frantz et Grittly agira également sur le public, invité à
                                                                        tenter sa chance tout au long de la représentation. Pour accueillir
                                                                        les pions de ce grand jeu, le plateau se transforme en véritable
                                                                        boîte à jouets, dévoilant d’insoupçonnables ressources. Un écrin
                                                                        pour la musique, le chant et… le jeu, les trois qualités consacrées
                                                                        de l’opérette.
                                                                        musique de Jacques Offenbach, livret d’Auguste Pittaud de Forges et Laurencin
                                                                        mise en scène Victoria Duhamel, scénographie Guillemine Burin des Roziers,
                                                                        costumes Emily Cauwet-Lafont, lumières et régie générale Félix Bataillou
                                                                        avec Flannan Obé, Lara Neumann, Gilles Bugeaud, Rozenn Le Trionnaire (clarinette),
                                                                        Lucas Perruchon (trombone), Christophe Manien (piano)
                                                                        production Bru Zane France, coproduction Théâtre de Cornouaille/Scène nationale
                                                                        de Quimper, Maison de la Culture/Bourges, Théâtre Montansier/Versailles,
                                          Illustration © Loïc Le Gall

                                                                        Opéra de Tours, Opéra de Toulon, L’atelier lyrique/Tourcoing,
                                                                        Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne - CAV&MA/Namur

                                                                        Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
Bar du Foyer : Cocktail années folles                                   Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €
                                                                        Durée       1h15

                                                                        33
JEUDI 10 / VENDREDI 11

THÉÂTRE
                        DÉCEMBRE
                        20H30

                        FEMME
                        NON-RÉÉDUCABLE
                        Anna Politkovskaïa est l’une des seules journalistes russes à
                        avoir couvert la deuxième guerre de Tchétchénie. Elle n’a eu
                        de cesse de dénoncer les violations des droits de l’Homme
                        dont se rendaient coupables les forces fédérales russes ainsi
                        que la milice de Ramzan Kadyrov. Son acharnement pour
                        la recherche et le partage de la vérité lui ont valu d’être
                        surnommée par l’état-major russe « Femme non-rééducable ».
                        Anna Politkovskaïa est assassinée le 7 octobre 2006 à Moscou,
                        dans la cage d’escalier de son immeuble. Un pistolet et quatre
                        balles sont retrouvés à ses côtés.
                        Un an plus tard, Stefano Massini écrit une pièce à partir du
                        travail de la journaliste. Elle n’est pas le personnage principal
                        d’une pièce qui lui rend hommage, elle est le prisme par lequel
                        cette guerre nous est racontée. Ce texte à portée universelle est
                        la dénonciation des crimes perpétués à travers le monde contre
                        ceux qui s’expriment et tentent de dénoncer.
                        de Stefano Massini, mise en scène et musique Thomas Bellorini,
                        collaboration artistique Hugo Henner, traduction Pietro Pizzuti,
                        lumières Victor Arancio, son Nicolas Roy
                        avec François Pérache, Édouard Demanche, Adrien Noblet, Zsuzsanna Varkonyi,
                        Marie Surget, Simon Koukissa, Brenda Clark, Stanislas Grimbert,
                        Christabel Desbordes, June Van der Esch
                        production Compagnie Gabbiano
                        coproduction Centquatre-Paris, Théâtre Montansier/Versailles
                        Éditions l’Arche
Illustration © Jorm S

                        Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
                        Adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
                        Durée         1h10

                        35
MERCREDI 16 DÉCEMBRE

                                                        JEUNE PUBLIC À PARTIR DE 3 ANS
                                                                                          15H

                                                                                          MICHKA
                                                                                          À l’approche de Noël, Michka, ours en peluche maltraité par
                                                                                          sa jeune maîtresse, quitte la maison et part seul dans la neige.
                                                                                          Après avoir découvert les joies mais aussi les difficultés de la
                                                                                          liberté, il se met en quête d’une bonne action à faire. C’est alors
                                                                                          qu’il rencontre le renne du Père Noël, bien à la peine pour
                                                                                          distribuer tous les cadeaux. Notre ami saura se rendre utile...
                                                                                          mais à quel prix ?

                                                                                          « Michka s’en allait dans la neige en tapant des talons. Lui,
                                                                                          c’était un petit ours. En peluche. Avec le dessous des pattes en
                                                                                          velours rose, deux boutons de bottine à la place des yeux, trois
                                                                                          points de laine à la place du nez… »

                                                                                          de Marie Colmont
                                                                                          mise en scène Thierry Jahn
                                                                                          chansons Pauline Paris et Simon Bensa,
                                                                                          décor Nathalie de Laval,
                                                                                          Philippe Monnot et Aliette Salama,              COLLECTE
                                                                                          accessoires Sophie Guedeau
                                                                                          avec Pauline Paris et Simon Bensa             DE JOUETS
                                                                                          production La Polycompagnie                    AU FOYER

                                                                                            REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES
                                                           Illustration © Marie Colmont

                                                                                            MARDI 15 ET JEUDI 17 DÉCEMBRE À 10H & 14H

                                                                                          Tout public      10 € (placement libre)
Après le spectacle, goûter au Foyer avec les artistes                                     Matinée scolaire 5 €
                                                                                          Durée            45 min

                                                                                          37
VENDREDI 18

THÉÂTRE
                  SAMEDI 19 DÉCEMBRE
                  20H30

                  ROUGE
                  New York, fin des années 50, Mark Rothko se retrouve dans
                  son atelier, aux prises avec la commande de vastes peintures
                  murales que vient de lui passer le fameux restaurant du
                  Four Seasons. Il donne des instructions à Ken, son assistant,
                  pour mélanger les peintures, assembler les châssis, préparer
                  les toiles… Le jeune homme ne va pas hésiter à remettre
                  en question les grandes théories du maître sur l’art, jusqu’à
                  l’accuser d’hypocrisie et de compromission mercantile. Une
                  joute verbale passionnée puis volcanique s’engage entre les
                  deux hommes… Rothko parle de sa quête d’absolu mais aussi
                  des contrariétés propres à la compétition entre artistes stars.
                  Ken pointe la contradiction, refuse les demi-mesures et finit
                  par asséner des vérités très dures. Rothko se rebiffe ou se
                  décompose, la fièvre monte. Finalement, ces tableaux finiront
                  par aboutir dans des musées où elles assurent depuis lors la
                  gloire de l’artiste (mort en 1970).
                  de John Logan
                  mise en scène Jérémie Lippmann
                  assisté de Sandra Choquet,
                  adaptation française Jean-Marie Besset,
                  scénographie Jacques Gabel,                                NIELS          ROUGE
                  costumes Colombe Lauriot Prévost,                        ARESTRUP           PRIX
                                                                                        LAURENT TIERZIEFF
                                                                            MOLIÈRE
                  lumières Joël Hourbeigt, son Fabrice Naud,              DU COMÉDIEN
                                                                                          SYNDICAT DE LA
                                                                                            CRITIQUE
                  accessoiriste Morgane Baux
                  avec Niels Arestrup et Alexis Moncorgé
                  production Acte 2
                  en accord avec le Théâtre Montparnasse
Photo © J. Stey

                  Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
                  Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €
                  Durée       1h40

                  39
DIMANCHE 20 DÉCEMBRE

                                                                       MUSIQUE CLASSIQUE
                                                                                                                        17H

                                                                                                                        SONGS
                                                                                                                        COMÉDIE MUSICALE
                                                                                                                        L’ensemble Contraste se donne pour ambition, depuis sa
                                                                                                                        création, de décloisonner les genres musicaux en interprétant
                                                                                                                        des répertoires très variés, souvent au cours d’un même
                                                                                                                        concert. Après le succès extraordinaire du disque Café 1930 et
                                                                                                                        une tournée de plusieurs années à travers la France et l’Europe
                                                                                                                        autour du spectacle Classic Tango, l’ensemble Contraste a voulu
                                                                                                                        redécouvrir à sa manière l’univers de la comédie musicale
                                                                                                                        anglo-saxonne, essayant d’adapter ce répertoire à sa patte
                                                                                                                        sonore et à sa propre culture. La magnifique soprano Magali
                                                                                                                        Léger a répondu présent dès le début de l’aventure, participant
                                                                                                                        au disque Songs paru en 2011 avec talent, charme et générosité.
« L’ORCHESTRE DE CHAMBRE                                                                                                Aux côtés de l’ensemble Contraste, elle s’est appropriée ce
SE MUE EN COLLECTIF D’ARTISTES.                                                                                         répertoire, donnant le spectacle Songs sur les plus belles scènes
LES IDÉES FUSENT, L’IMAGINAIRE PREND                                                                                    françaises et européennes.
SON ENVOL. DANS CONTRASTE,                                                                                              Humour, émotion, énergie, romantisme, lyrisme, swing : toutes
ON ABORDE LE TANGO, LA COMÉDIE MUSICALE                                                                                 les couleurs de la comédie musicale sont illustrées dans ce
MAIS AUSSI JEAN-SÉBASTIEN BACH.                                                                                         programme haut en couleurs : de West Side Story à La Mélodie
PEU IMPORTE LE FLACON,                                                                                                  du bonheur, de Cats à My Fair Mady, retrouvez les plus grands

                                                                         Photos © Masha Mosconi / Christian Jungwirth
POURVU QU’IL Y AIT L’IVRESSE.                                                                                           tubes !
ET DES DÉCOUVERTES À SATIÉTÉ. »
                                                                                                                        avec Magali Léger voix,
THIERRY HILLÉRITEAU - LE FIGARO                                                                                         & L’Ensemble Contraste : Arnaud Thorette violon,
                                                                                                                        Jean-Luc Votano clarinette, Vincent Lê Quang saxophone,
                                                                                                                        Antoine Pierlot violoncelle, Johan Farjot piano

                                                                                                                                                                                                 l
                                                                                                                                                                                               oë
                                                                                                                                                                                             eN
      Marché de Noël avant et après le concert au Foyer du théâtre :                                                    Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
                                                                                                                        Adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
                   créateurs et producteurs choisis

                                                                                                                                                                                           td
                                                                                                                        Durée         1h10 sans entracte

                                                                                                                                                                                            er
                                                                                                                                                                                          nc
                                                                                                                                                                                        Co
                                                                                                                        41
MERCREDI 30

                           CHANSON
                                                    JEUDI 31 DÉCEMBRE
                                                    20H30

                                                    OH LÀ LÀ
                                                    Pour terminer 2020 et commencer 2021 en beauté, une soirée
                                                    au plus près des émotions. Histoires d’amour et de rêve avec
                                                    Isabelle Georges, une présence lumineuse et confiante, une
                                                    voix qui va décrocher les étoiles. Sur scène, elle fait entendre
                                                    tout un héritage artistique et culturel inspirant, qui concilie
                                                    dans la bonne humeur comédie musicale, chanson française,
                                                    théâtre musical, musique classique, jazz américain et musique
                                                    yiddish. Avec sa voix suave et sa manière théâtrale d’interpréter
                                                    les chansons, elle nous emmène dans un voyage passionné où
                                                    se côtoient Aznavour, Bécaud, Brel, Nougaro, Piaf, Cole Porter
                                                    et Nino Rota. Accompagnée de son complice de toujours
                                                    Frederik Steenbrink et de quatre musiciens « touche-à-tout »
                                                    de génie, elle compose un tour de chant tendre et déjanté. Un
                                                    mélange imbattable de jazz, de cabaret et de pop dans la pure
                                                    tradition du Music-Hall français.

                                                    avec Isabelle Georges et Frederik Steenbrink (direction musicale, piano & chant),
                                                    Jérôme Sarfati (contrebasse), Edouard Pennes (guitare manouche),
                                                    Adrien Sanchez (saxophones), Samuel Domergue (batterie)

                           Photo © Victor Tonelli

                                                                                                                                              s
                                                                                                                                           ons
                                                                                                                                          an
                                                    Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
Bar du Foyer Champagne !

                                                                                                                                        ch
                                                    Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €

                                                                                                                                   en
                                                    Durée       1h25

                                                                                                                              on
                                                                                                                           ill
                                                                                                                         ve
                                                    43

                                                                                                                      Ré
VENDREDI 8 JANVIER

                                                                             THÉÂTRE
                                                                                                 20H30

                                                                                                 LETTRES À NOUR
                                                                                                 « Je suis, depuis des mois, travaillé par une question lancinante,
                                                                                                 qui revient cogner en moi comme une migraine, récurrente,
                                                                                                 familière. Pourquoi des jeunes hommes et jeunes femmes, nés
                                                                                                 dans mon pays, issus de ma culture, dont les appartenances
                                                                                                 semblent recouvrir les miennes, décident-ils de partir dans
                                                                                                 un pays en guerre et de tuer au nom d’un Dieu qui est aussi
                                                                                                 le mien ? Cette question violente a pris une dimension
                                                                                                 nouvelle le soir du 13 novembre 2015, quand cette évidence
                                                                                                 effrayante m’a déchiré intérieurement : une partie de moi
                                                                                                 venait de s’en prendre à une autre partie de moi, d’y semer
                                                                                                 la mort et la douleur. Comment vivre avec cette déchirure ?
                                                                                                 Ainsi a pris forme, peu à peu, ce dialogue épistolaire entre un
                                                                                                 père philosophe et sa fille partie faire le djihad… Ce dialogue
                                                                                                 impossible, difficile, je l’ai imaginé. » — Rachid Benzine
                                                                                                 de Rachid Benzine
                                                                                                 mise en scène Marjorie Nakache
Nour a 20 ans. Elle décide de quitter son pays, sa famille, ses amis, pour                       avec Jamila Aznague,
rejoindre en Irak l’homme qu’elle a épousé, un lieutenant de Daech. Une                          Kaïna Blada et Xavier Marcheschi
décision à laquelle ne peut se résoudre son père, brillant universitaire,                                                                               CE SPECTACLE
                                                                                                                                                     EST SOUTENU PAR LA
musulman pratiquant et épris de la philosophie des Lumières. Nour et                                                                                  PRÉFECTURE DES
son père s’écriront, pour ne pas rompre le lien précieux qui les unit.                                                                                 YVELINES - FIPD
                                                                                                                                                       voir page 85
Au-delà de l’incompréhension, cette correspondance porte un message
d’espoir, celui de la réconciliation des générations futures. Au-delà des
croyances, elle révèle que seule la vie est sacrée.

                                                                                                   REPRÉSENTATION SCOLAIRE VENDREDI 8 JANVIER À 14H
                                                                             Photo © Lena Balk

                                                                                                 Catégorie C   Série unique : 27 € • jeunes : 10 €
     Rencontre avec Rachid Benzine à l’issue de la représentation                                Adhérents     Série unique : 21 €
                                                                                                 Durée         1h10

                                                                                                 45
DIMANCHE 17 JANVIER

                                                                                                                MUSIQUE CLASSIQUE
                                                                                                                                                                                                                              17H

                                                                                                                                                                                                                              L’ALTO À L’HONNEUR
                                                                                                                                                                                                                              ADRIEN LA MARCA ET LE QUATUOR VAN KUIJK
                                                                                                                                                                                                                              JOUENT MOZART & BRAHMS
                                                                                                                                                                                                                              Corpus incomparable dans la musique de chambre de Mozart,
« SOBRE ET ARDENT,                                                                                                                                                                                                            qui portait à l’alto une affection particulière, les six quintettes
SOMBRE ET VIRTUOSE.                                                                                                                                                                                                           à deux altos comptent deux joyaux d’une ampleur de vue et
UN ARCHET SÛR                                                                                                                                                                                                                 d’une complexité harmonique sidérantes : les quintettes KV
ET UN CŒUR PUR. »                                                                                                                                                                                                             515 et 516 dominent de très haut la production instrumentale
                                                                                                                                                                                                                              mozartienne durant cette année 1787 qui s’achève sur la création
LE MONDE                                                                                                                                                                                                                      de Don Giovanni.

                                                                                                                  LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes
                                                                                                                                                                                                                              Brahms donnera, après Schubert, ses lettres de noblesse au
« DU STYLE, DE L’ÉNERGIE                                                                                                                                                                                                      quintette à cordes, signant lui aussi deux opus (op.88 et op.111)

                                                                                                                  en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
                                                                                                                                                                                                                              qui compteront parmi ses plus grands chefs-d’œuvre de
ET UN SENS DU RISQUE.
                                                                                                                                                                                                                              musique de chambre. Grand amoureux de la nature, Brahms
CES QUATRE JEUNES FRANÇAIS                                                                                                                                                                                                    aiguise son inspiration en parcourant les forêts, se promenant
FONT SOURIRE LA MUSIQUE. »                                                                                                                                                                                                    au bord d’un lac, respirant l’air des montagnes. C’est dans
                                                                       Photo © Marco Borggreve / Nikolaj Lund

THE GUARDIAN                                                                                                                                                                                                                  les Alpes autrichiennes, qu’il donne naissance en 1890 au
                                                                                                                                                                                                                              quintette à deux altos en sol majeur opus 111, qu’il pense alors
                                                                                                                                                                                                                              être son testament musical. Dans ce quintette irradié d’un
                                                                                                                                                                                                                              souffle vigoureux s’expriment toute la force, la nostalgie et
                                                                                                                                                                                                                              l’exubérance que le compositeur porte en lui à la maturité.

                                                                                                                                                                                                                              Avec Adrien La Marca
                                                                                                                                                                                                                              et le Quatuor Van Kuijk : Nicolas Van Kuijk violon, Sylvain Favre-Bulle violon,
                                                                                                                                                                                                                              Emmanuel François alto, François Robin violoncelle

                                                                                                                                                                                                                              Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
    Rencontre/goûter au Foyer avec les artistes à l’issue du concert                                                                                                                                                          Adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
                                                                                                                                                                                                                              Durée         1h10 sans entracte

                                                                                                                                                                                                                              47
MARDI 19 / MERCREDI 20

THÉÂTRE
                          JEUDI 21 / VENDREDI 22
                          SAMEDI 23 JANVIER 20H30

                          HARVEY
                          Un ami imaginaire de près de 2 mètres de haut ? Harvey retrace
                          l’étonnante histoire d’Elwood P. Dowd, que sa folie mènera
                          de salons bourgeois en asile d’aliénés. Une farce noire et
                          désopilante. Lorsqu’Elwood prétend être accompagné de
                          son camarade Harvey, un lapin invisible à taille humaine,
                          bon nombre de ceux qu’il croise prennent la fuite, au grand
                          désespoir de sa sœur et de sa nièce. Qui est cet étrange ami ?
                          Créature appartenant à un monde fantastique ou pur produit
                          de son imagination ? Cette apparition est-elle la preuve de sa
                          démence ? Et faut-il pour cela l’enfermer à double tour ?
                          Écrite en 1944 par la journaliste et dramaturge américaine
                          Mary Chase, Harvey rencontra immédiatement un franc succès
                          auprès du public anglo-saxon. Elle sera jouée près de 1800 fois
                          jusqu’en 1949 et vaudra à son autrice d’être récompensée du
                          prestigieux Prix Pulitzer. Aujourd’hui, c’est Jacques Gamblin
                          (après James Stewart par deux fois sur grand écran) qui
                          réincarne le doux, attachant, fantasque et dérangeant Elwood
                          P. Dowd, le meilleur ami du lapin.
                          de Mary Chase / mise en scène Laurent Pelly
                          traduction nouvelle Agathe Mélinand, costumes Laurent Pelly,
                          scénographie Chantal Thomas, lumières Joël Adam, son Aline Loustalot
                          avec Pierre Aussedat, Charlotte Clamens, Thomas Condemine, Emmanuel Daumas,
                          Grégory Faive, Jacques Gamblin, Agathe L’Huillier, Lydie Pruvot, Katell Jan, Kevin Senesi
                          production Pel-Mel Groupe / coproduction MC2/Grenoble, Théâtre Montansier/Versailles
                          avec la participation artistique de l’ENSATT
                          Le Pel-Mel Groupe est conventionné par le Ministère de la Culture
Illustration © Lee Boyd

                          Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
                          Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €
                          Durée       En création

                          49
VENDREDI 29

THÉÂTRE
                                                                                                                              SEUL
                                                               SAMEDI 30 JANVIER 20H30                                       EN SCÈNE

                                                               DIMANCHE 31 JANVIER 15H

                                                               FRANÇOIS,
                                                               LE SAINT JONGLEUR
                                                               Avec les mots de Dario Fo, Guillaume Gallienne incarne saint
                                                               François, père de la pauvreté, un saint vraiment pas comme
                                                               les autres. Un hymne à la vie aussi spirituel qu’indispensable.
                                                               Dans l’Italie du XIIIe siècle, où l’insolence conduit rapidement
                                                               au bûcher, François, homme de foi, libre, parcourt l’Ombrie
                                                               avec ses compagnons de pauvreté.
                                                               Sur la route, il restaure les églises, négocie avec le loup, parle
                                                               aux oiseaux et conte en langue vulgaire les Évangiles. Avec
                                                               joie et malice, le saint d’Assise saisit les badauds, les amuse, les
                                                               émeut tout en dénonçant l’argent, le pouvoir, la manipulation
                                                               et la guerre. François harangue la foule, il parle avec tout son
                                                               corps et toute sa voix. L’écouter, c’est assister à un spectacle, à
                                                               une comédie religieuse. Il a le savoir-faire d’un grand acteur
                                                               et d’un saint jongleur. Pour poursuivre ses prédications avec

Photo © Christophe Raynaud de Lage / coll. Comédie-Française
                                                               ses frères les pauvres, saint François doit convaincre le pape
                                                               Innocent des bienfaits de sa communauté.
                                                               de Dario Fo
                                                               mise en scène Claude Mathieu de la Comédie-Française
                                                               adaptation et traduction Toni Cecchinato et Nicole Colchat
                                                               avec Guillaume Gallienne de la Comédie-Française
                                                               production Comédie-Française/Studio-Théâtre

                                                               Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
                                                               Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €
                                                               Durée       En création

                                                               51
JEUDI 4 / VENDREDI 5

THÉÂTRE
             SAMEDI 6 FÉVRIER
             20H30

             LE SYNDROME DE L’OISEAU
             Dans le quotidien presque banal d’un couple avec enfant
             dont les préoccupations matérielles et les grandes espérances
             ressemblent aux nôtres, l’auteur nous guide au cœur d’une folie
             faussement ordinaire. Ils pourraient habiter la maison d’en face,
             être nos voisins de palier, voire des membres de notre famille...
             si ce n’étaient certains dérapages étranges et une différence
             essentielle : l’absence de liberté de la jeune femme. Le syndrome
             de l’oiseau évoque l’histoire de Natasha Kampusch. Ce texte
             fascine et émeut tous ceux qui s’en approchent.

             « Ces tragédies à hauteur d’hommes et de femmes, expériences
             ultimes où la violence croit convoquer l’amour, révèlent la
             puissance et la beauté de l’instinct de survie. C’est ce qui rend
             complexe et périlleux le désir de les porter sur une scène de
             théâtre. A proposer un spectacle trop réaliste, on en deviendrait
             sordide. Et à chercher trop de poésie, on en esquiverait la
             puissance du sujet… un équilibre délicat que cette pièce
             propose. » — Sara Giraudeau
             de Pierre Tré-Hardy, mise en scène Renaud Meyer et Sara Giraudeau
             scénographie Jacques Gabel, costumes Pascale Bordet, lumières Joël Hourbeigt,
             avec Sara Giraudeau et Patrick d’Assumçao, avec la voix de Laurent Lucas
             production déléguée Théâtre Montansier/Versailles coproduction Théâtre du Rond-Point,
             Théâtre du Jeu de Paume/Aix-en-Provence, Horatio productions

               REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES
               JEUDI 4 & VENDREDI 5 FÉVRIER À 14H

             Catégorie A Série 1 : 39 € / série 2 : 34 € • jeunes : 15 €
Photo © DR

             Adhérents   Série 1 : 32 € / série 2 : 26 €
             Durée       En création

             53
MERCREDI 10 / JEUDI 11

                                                             THÉÂTRE
                                                                                 VENDREDI 12 FÉVRIER
                                                                                 20H30

                                                                                 ON NE PAIE PAS !
                                                                                 ON NE PAIE PAS !
                                                                                 On ne paie pas ! On ne paie pas ! est une grande comédie
                                                                                 contemporaine à la mécanique burlesque irrésistible, une pièce
                                                                                 militante et satirique que leurs auteurs veulent ancrer dans
                                                                                 l’actualité sociale et politique de l’Italie : des femmes en colère
                                                                                 devant la hausse des prix dont l’une d’elle refuse de passer à
                                                                                 la caisse du supermarché. Mais où va-t-elle cacher ce qu’elle a
                                                                                 raflé ? Une course poursuite s’engage alors avec les gendarmes.
                                                                                 Cette pièce est une partition comique d’une redoutable précision
                                                                                 pour des acteurs champions de la parodie et des quiproquos.
                                                                                 « L’extrême actualité du propos ne doit pas nous enfermer dans
                                                                                 une reconstitution réaliste, mais doit être à la fois maintenue
                                                                                 et dépassée pour que la pièce apparaisse comme une fable sur
                                                                                 l’homme, son rapport au travail et au pouvoir. Il s’agit peut-
                                                                                 être d’envisager aussi l’emballement comique comme une sorte
                                                                                 de poésie, une sorte d’universalité semblable par exemple, à
                                                                                 celle de Chaplin dans Les temps modernes. » — Bernard Lévy
                                                                                 de Dario Fo et Franca Rame, mise en scène Bernard Lévy
                                                                                 traduction et adaptation Toni Cecchinato et Nicole Colchat (L’Arche Editeur)
                                                                                 collaboration artistique Jean-Luc Vincent, scénographie Damien Caille-Perret,
                                                                                 lumières Christian Pinaud, costumes Claudia Jenatsch, son Jean de Almeida
                                                                                 avec Eddie Chignara, Anne-Elodie Sorlin, Flore Babled, Jules Garreau,
                                                                                 Jean-Philippe Salério (distribution en cours)
                                                                                 coproduction MC2/Grenoble, Théâtre Sénart-Lieusaint,
                                                                                 Théâtre Montansier/Versailles, Cie Lire aux Éclats, Le Volcan Scène nationale/Havre
                                                             Illustration © DR

Du texte à la scène : Rencontre au Foyer avec Bernard Lévy                       Catégorie B   Série 1 : 32 € / série 2 : 27 € • jeunes : 15 €
                                                                                 Adhérents     Série 1 : 27 € / série 2 : 21 €
         le mardi 2 février à 19h30 – Voir page 88                               Durée         En création

                                                                                 55
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