Meilleurs voeux en cette saison festive

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Meilleurs voeux en cette saison festive
HIVER 2009

                                         GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES

            Meilleurs voeux en cette saison festive
         Tout au long de l’année, nous avons célébré l’anniversaire de l’Hôpital général juif et avons commémoré les incroyables réalisations des 75 der-
       nières années. Maintenant que 2009 s’achève, nous constatons que cette année occupera également une place spéciale dans l’histoire de l’hôpital.
       Ceci étant particulièrement vrai considérant les efforts extraordinaires du personnel, en allant au-delà des soins afin de répondre aux besoins des
       patients, tout en faisant face à la pandémie de la grippe A H1N1.
         En sincère remerciement pour tout ce que vous avez accompli cette année, nous souhaitons au personnel de l’HGJ de belles fêtes de Hanukah,
       un joyeux Noël et une joyeuse saison festive, ainsi que tous nos voeux pour une nouvelle année pleine de santé et qui saura vous combler.

                             Dr Hartley Stern, Directeur général                                       Bernard Stotland, Président

D’une chevelure soyeuse à un crâne lisse
Une coupe courte pour combattre le cancer des poumons

C     lick-bzzzzz! Voilà les
      sons qui indiquent que
le rasoir électrique est prêt au
                                      de sa grand-mère chérie du-
                                      rant ses traitements sont en-
                                      core vivides. « Elle a supporté
travail. Ce ronronnement fait         le traitement relativement bien,
frissonner tout le monde – sauf       mais lorsqu’elle a commencé
évidemment Stéphanie Foote,           la chimiothérapie et qu’elle a
technicienne en rayons X qui          commencé à perdre ses che-
s’apprête à perdre sa chevelure.      veux elle a aussi commencé à
« Je suis prête », dit-elle avec un   perdre son courage», raconte
sourire qui témoigne de son ex-       Mlle Foote. Je voulais me raser
citation et de sa hâte. Quelques      la tête à ce moment-là en guise
instants plus tard des masses         d’encouragement, mais elle m’a
de cheveux longs et épais tom-        suppliée d’attendre après l’ob-
bent : « j’attends ce moment de-      tention de mon diplôme. »
puis cinq ans », dit-elle.               Le 20 août, dans une salle de
   Cinq ans se sont écoulés de-       conférence du Service de radio-
puis que Mlle Foote a perdu           logie, devant des membres de
sa grand-mère à un cancer des         sa famille, des amis et des collè-
poumons, mais les souvenirs                      Suite à la page 2         Stephanie Foote, “avant”…

                                                                                                                           DANS CE NUMÉRO :
                                                                                                          Prix de reconnaissance lors de l’AGA..........................3-6
                                                                                                          Exposition dévoile les talents artistiques...................... 13
                                                                                    jgh.ca                Accolades à l’HGJ pour un agrément bien réussi......... 17
Meilleurs voeux en cette saison festive
Sous le microscope: Nouvelles de recherche
Résumés savants                                   pour la sclérose en plaques, rapporté dans
                                                  Nature Medicine en août 2009, rétrocède
                                                                                                      conclusions de cette étude se sont tradui-
                                                                                                      tes par une initiative communautaire lan-
                                                                                                                                                           nautaire et familiale de l’HGJ et directeur
                                                                                                                                                           de projet à l’ILD, a publié une étude dans

U      ne étude internationale menée par
       Dr Brent Richards, chercheur et
endocrinologue à l’HGJ, a conclu que les
                                                  complètement cette affection auto-im-
                                                  mune chez des souris, et pourrait agir
                                                  exactement de la même façon chez les
                                                                                                      cée à l’automne 2009, à laquelle participait
                                                                                                      Dr Mark Wainberg, de l’ILD, chercheur
                                                                                                      de renommée internationale en matière
                                                                                                                                                           l’édition juillet août 2009 de Compre-
                                                                                                                                                           hensive Psychiatry, où il constate que les
                                                                                                                                                           personnes ayant une forte et fréquente
hommes de race blanche, avec deux va-             humains. La sclérose en plaques est une             du sida. Grâce à une intervention précoce,           tendance à l’auto examen étaient plus
riantes génétiques spécifiques sont plus          maladie auto-immune dans laquelle le                cette initiative souhaite enrayer l’épidémie         susceptibles de souffrir de dépression. Dr
susceptibles de développer la forme la plus       corps attaque la réponse immunitaire du             à Montréal. Un site a été ouvert dans le             Dunkley a suivi ses sujets pendant quatre
fréquente de calvitie. L’étude, publiée dans      système nerveux central, conduisant pro-            village gai et offre un test anonyme en 60           ans et a déterminé que ceux qui étaient
l’édition d’octobre 2008 de Nature Gene-          gressivement à une invalidité physique et           secondes pour dépister le virus dès ses dé-          généralement moins satisfaits de leur vie
tics, impliquait des chercheurs de GlaxoS-        cognitive. Le nouveau traitement, nommé             buts ainsi que de l’aide entre pairs pour les        étaient également ceux qui étaient le plus
mithKline et du King’s College à Londres,         GIFT15, a été découvert par une équipe              personnes nouvellement diagnostiquées.               critiques d’eux-mêmes, préoccupés par le
en Angleterre. Un homme sur sept est à            dirigée par le Dr Jacques Galipeau de               •   Selon les résultats d’un essai pancana-          désaccord des autres, susceptibles d’éprou-
risque de calvitie masculine, une condi-          l’Institut Lady Davis de recherches mé-             dien et dont la partie clinique a été dirigée        ver des troubles dans leurs relations et
tion majoritairement génétique qui affecte        dicales (ILD) de l’HGJ. Puisque GIFT-15             par la Dre Sarit Assouline, hématologue              susceptibles d’avoir des difficultés de fonc-
un tiers des hommes avant l’âge de 45 ans.        provoque la rémission de la sclérose en             à l’HGJ, et Dr Wilson Miller, directeur de           tionnement au jour le jour.
Dr Richards spécule également que cette           plaques en supprimant la réponse immu-              l’Unité de recherche clinique de l’HGJ, une          •  Un certain type de cellules blanches dé-
variation génétique particulière puisse           nitaire, il pourrait aussi être efficace contre     médication antivirale commune, la ribavi-            fendent non seulement le corps contre les
être aussi responsable pour le même type          d’autres maladies auto-immunes comme                rine, a eu des effets bénéfiques pour traiter        infections, mais elles sont aussi importan-
de calvitie chez les hommes d’autres ra-          la maladie de Crohn, le lupus et l’arthrite.        des patients atteints de cancer. L’étude, pu-        tes pour recycler le fer de vieilles cellules
ces. Bien que les résultats ne puissent pas       •  Une étude basée à Montréal, en 2007, et          bliée dans Blood en mai 2009, a démon-               rouges. Tels sont les résultats d’une étude
servir immédiatement au développement             dirigée par Dr Bluma Brenner, chercheur             tré que la ribavirine supprime un gène               de Dr Prem Ponka et de son équipe de re-
d’un remède contre la calvitie, ils peuvent       à l’ILD, a démontré que les personnes               qui, lorsque trop actif peut provoquer un            cherche à l’ILD, dont Dr Shan Soe-Lin, et
aider à prédire la chute des cheveux, per-        nouvellement atteintes du VIH sont plus             cancer. Les patients traités avec cette mé-          qui furent publiés dans Proceedings of the
mettant ainsi aux hommes de commencer             susceptibles de transmettre le virus, car           dication n’ont pas eu d’effets secondaires           National Academy of Sciences (avril 2008).
un traitement dès les premiers stades de          elles ne savent pas qu’elles en sont porteu-        néfastes.                                            Dr Ponka a découvert que lorsque ce type
cette condition.                                  ses et qu’elles sont le plus infectieuses du-       •   Dr David Dunkley, psychologue cli-
•   Un nouveau traitement expérimental            rant les premiers stades de la maladie. Les         nique à l’Institut de psychiatrie commu-
                                                                                                                                                                                     Suite à la page 3

Suite de la page 1

Une chevelure soyeuse...
gues, Mlle Foote a tenu sa promesse. Une          ser sur le shampooing ! » Mary Iacuessa,
partie des fonds amassés dans le cadre de         technicienne en chef, Service de radiolo-
sa campagne de levée de fonds sera versé          gie, ajoute, « Elle est très brave. Sa partici-
à Shavin’ it short with your support, qui         pation est un généreux cadeau de don de
vient en aide au Service d’oncologie pul-         soi. Notre service est très fier d’elle. »
monaire au Centre du cancer Segal. Aussi,           Le 8 septembre dernier, Mlle Foote s’en-
elle fera don de ses cheveux pour qu’ils          vole pour Cape Town, en Afrique du Sud,
soient transformés en une perruque pour           pour un programme d’échange bénévole
une patiente qui subit un traitement de           de six mois organisé par Jeunesse Canada
chimiothérapie.                                   Monde. « Aujourd’hui n’est que le début de
   Mlle Foote a complété un programme             mon travail humanitaire », affirme-t-elle
de deux ans en technologie de radiation           en août dernier. « Cela fait du bien de don-
au Collège Dawson et un stage d’un an à           ner, c’est le meilleur sentiment possible. Je
l’HGJ. En juin 2009, elle se joint au Service     sais que ma grand-mère, du haut de son
de radiologie de l’HGJ, cinq ans après le         coin de paradis, garde un œil sur moi. » P          … et Stephanie Foote, “après”
passage de sa grand-mère à l’hôpital alors
qu’elle se faisait soigner par Dr Mark Pa-                                                                                                                                                        jgh.ca
layew. « Dr Palayew a été si gentil avec                                                                  HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • HIVER 2009
elle, il s’asseyait sur son lit et lui parlait.                                                           3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-106, Montréal (Québec) H3T 1E2
C’est ce qui m’a attiré à l’HGJ. Il y a un            Directeur des Affaires publiques et des communications - Glenn J. Nashen • Rédactrice, Pulse - Laure-Elise Singer
grand sens de la famille ici, j’ai même tra-          • Co-rédacteur, Pulse - Henry Mietkiewicz • Assistante exécutive - Geneviève Grenier • Coordinatrice des
vaillé avec son père, le radiologue Dr Max            communications - Stephanie Malley • Contributeurs - Dana Frank, Sean Martin, Orit Misrachi • Traduction - Régine Banon
                                                      • Design - Latitudes Marketing and Design • Photos - JGH Audio Visual Services • Imprimerie - Les Emballages Colorama •
Palayew. »
                                                      Prière d’envoyer les textes à : communications@jgh.mcgill.ca.
   Ceux qui ont vu Mlle Foote se faire ra-
ser, n’ont eu que des éloges et des encou-         Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste
                                                   5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omis-
ragements à son égard. « Tu vas économi-           sion. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. »

    2                                                                                                                                                      PULSE • HIVER 2009
Meilleurs voeux en cette saison festive
Des employés exceptionnels honorés lors de
    la 75e Assemblée générale annuelle de l’HGJ
                                                                                            L    ’assemblée générale annuelle de l’HGJ
                                                                                                 est bien plus qu’un rappel des faits
                                                                                            saillants de l’année précédente. C’est une
                                                                                                                                              ont, plus que jamais, un accès beaucoup
                                                                                                                                              plus vaste à l’information médicale. Mais
                                                                                                                                              cette abondance de renseignements les
                                                                                            célébration de l’extraordinaire performan-        aide-t-elle vraiment à être mieux informés
                                                                                            ce et le dévouement inlassable des mem-           à propos de leur état de santé et de leurs
                                                                                            bres du personnel qui œuvrent dans tous           besoins médicaux? S’il en est ainsi, les pa-
                                                                                            les secteurs de l’hôpital. Le 8 octobre der-      tients bien avisés peuvent-ils réellement
                                                                                            nier, c’est en honorant les six récipiendai-      affronter leur maladie plus efficacement
                                                                                            res du Prix d’excellence, des êtres dévoués       et faire un meilleur usage de leurs services
                                                                                            qui dispensent aux patients : espoir, soins       de santé? Ce sont plusieurs des questions
                                                                                            de qualité et tranquillité d’esprit, que la 75e   qu’examine, depuis 2001, la Dre Carmen
                                                                                            session de l’Assemblée générale annuelle a        Loiselle, en tant qu’infirmière chercheuse
                                                                                            été ouverte.                                      senior à l’Institut Lady Davis de recher-
                                                                                                                                              ches médicales (ILD) et au Centre de re-
                                                                                            Le Prix d’excellence en recherche est dé-
                                                                                                                                              cherche en soins infirmiers de l’HGJ, et en
                                                                                            cerné à un chercheur dont les idées et les
                                                                                                                                              tant que professeure agrégée de l’École des
                                                                                            projets ont contribué considérablement à
                                                                                                                                              sciences infirmières de l’Université Mc-
                                                                                            améliorer les soins et les traitements.
                                                                                                                                              Gill, où elle enseigne les sciences infirmiè-
Dre Carmen Loiselle (assise) avec Laurence Girouard, étudiante au doctorat en psychologie
clinique à l’Université McGill (gauche) et Jamie Cassoff, coordinatrice de projets, HGJ.    Dre Carmen Loiselle                               res et la recherche sur le cancer.
                                                                                             Grâce à Internet et à d’autres outils
Suite de la page 2                                                                          multimédias, la plupart des personnes                                    Suite à la page 4

Résumés savants
de cellule blanche manque une certaine
protéine, elle accapare le fer qui est néces-
saire pour la formation de nouvelles cel-
lules rouges, ce qui peut potentiellement
entraîner un excès de fer dangereux.
•   Dr John Hiscott et son équipe de re-
cherche ont mis au point une nouvelle
thérapie de combinaison qui tue les cellu-
les cancéreuses tout en préservant les cel-
lules saines. Cette stratégie publiée dans
Proceedings of the National Academy of
Sciences (septembre 2008), fait appel à la
virothérapie, un traitement expérimental
où un virus non humain et inoffensif cible
et détruit les cellules cancéreuses en com-
binaison avec une nouvelle médication
pour le cancer qui augmente l’effet, et donc
l’efficacité, du virus. Cette combinaison
                                                  Dre Chantal Autexier avec Yasmin D’Souza, étudiante au doctorat et Shusen Zhu, assistant en recherche (assis).
s’est avérée être très précise pour les cel-
lules tumorales et offre le potentiel d’une
nouvelle approche biothérapeutique pour          Un champ de recherche pourrait porter des
le traitement du cancer. Les études ont
été dirigées par Dr Nanh Nguyen, bour-
                                                 éclaircissements sur le cancer et le vieillissement.
                                                 D
sier post-doctoral au laboratoire de Dr                re Chantal Autexier, de l’Ins-       Dre Carol Greider, de l’Institut Johns            fascinée par ses études post-doctora-
Hiscott à l’ILD. Dr Hiscott développe des              titut Lady Davis de recherches       Hopkins a été nommée co-lauréate du               les qu’elle continue sa recherche dans
essais cliniques par le biais de l’Unité de      médicales, a bien raison d’être embal-     prix Nobel de médecine 2009, pour                 son laboratoire à l’ILD. Les chercheurs
recherche clinique de l’HGJ. Le traitement       lée d’explorer le rôle des télomères et    sa recherche dans ce domaine. « La                s’intéressent aux télomères et aux té-
serait utilisé chez les patients qui résistent   des télomérases, qui protègent la ma-      recherche de base menée depuis des                lomérases en relation avec le cancer,
aux thérapies conventionnelles, ou aux pa-       tière génétique des chromosomes. Dre       décennies sur les télomères et télomé-            le vieillissement et une maladie géné-
tients atteints d’un cancer primitif du sein,    Auxtexier est non seulement fascinée       rases a préparé le terrain aux études             tique rare qui cause vieillissement et
de la prostate, du colon et autres, et qui ne    par cette recherche, mais en octobre       plus récentes sur leur application cli-           mort prématurés. P
répondent pas au traitement classique de         dernier sa conseillère post-doctorale,     nique », dit Dre Autexier, qui a été si
virothérapie. P

           PULSE • HIVER 2009                                                                                                                                                      3
Meilleurs voeux en cette saison festive
Des employés exceptionnels honorés lors de
Suite de la page 3                                                                                                                                Depuis son arrivée à l’HGJ en 1981,
                                                                                                                                                Mme Aguzzi a travaillé dans plusieurs
   Dans le cadre de ses fonctions, la Dre
                                                                                                                                                services, de la gériatrie à l’urologie en
Loiselle apporte une attention particulière
                                                                                                                                                passant par l’orthopédie et la cardiologie.
à la façon dont les patients tentent d’obte-
                                                                                                                                                Mais sa spécialité est l’oncologie cervico-
nir de l’information en ligne et dans les
                                                                                                                                                faciale, où elle joue un rôle indispensable
cliniques oncologiques, la recherche ayant
                                                                                                                                                en aidant les patients à combattre les effets
démontré leur insatisfaction face au type
                                                                                                                                                secondaires de la chimiothérapie, de la ra-
et à la qualité d’information qu’ils obtien-
                                                                                                                                                diothérapie ou d’une opération. Ses tâches
nent. Ces personnes rapportent se sen-
                                                                                                                                                comprennent le soutien aux personnes qui
tir mal outillés pour composer avec des
                                                                                                                                                avalent difficilement à cause de douleurs,
renseignements contradictoires et elles
                                                                                                                                                de brûlures, d’enflures ou d’autres problè-
se sentent dépassés par l’abondance d’in-
                                                                                                                                                mes. Mme Aguzzi dit avoir reconnu dès le
formations. Toutefois, en observant systé-
                                                                                                                                                début de sa carrière – à une époque où sa
matiquement l’impact psychologique de la
                                                                                                                                                spécialité n’était pas répandue – le rôle im-
recherche en ligne sur les patients atteints
                                                Maria Siarlis                                                                                   portant que jouent les diététistes dans le
de cancer, la Dre Loiselle a réussi à identi-
                                                grande partie grâce à Maria Siarlis, tech-      engagement dans la qualité des soins, son       diagnostic et le traitement des troubles de
fier des profils de préférences en matière
                                                nicienne en administration du Service de        respect des normes les plus élevées et sa       déglutition. Elle se consacre donc à trans-
d’information sur le cancer et leur impact
                                                diététique.                                     contribution considérable à l’amélioration      mettre son expertise à ses collègues, aux
sur le bien-être des gens. Avec son équipe,
                                                   Avec l’utilisation efficace du système       de la qualité de vie dans l’Hôpital.            stagiaires et aux étudiants en diététique.
elle tente actuellement de mettre au point
                                                informatique qui enregistre des milliers                                                          Mme Aguzzi a également mis au point
des outils personnalisés sur le Web pour                                                        Anna Aguzzi
                                                de repas personnalisés par semaine, Mme                                                         un processus de coordination des services
apprendre aux patients qui viennent de re-                                                         Lorsque les patients subissent un traite-
                                                Siarlis contribue à répondre aux besoins                                                        de nutrition à domicile pour les patients
cevoir un diagnostic de cancer comment                                                          ment oncologique ou qu’ils se font opérer,
                                                nutritionnels parfois exigeants de centai-                                                      que l’on renvoie à la maison, et elle en as-
accéder rapidement à de l’information fia-                                                      la nutrition de ces personnes peut en être
                                                nes de patients, incluant l’alimentation                                                        sure le suivi en établissant des partenariats
ble sur leur maladie. Elle espère ainsi aider                                                   affectée. C’est alors qu’intervient Anna
                                                par voie entérale (à l’aide d’une sonde) des                                                    avec des diététistes des CLSC, des organis-
ces personnes à prendre des décisions                                                           Aguzzi à titre de diététiste clinicienne –
                                                patients incapables d’avaler la nourriture.                                                     mes de nutrition et de santé communau-
éclairées, faciliter la communication avec                                                      souvent au stade précoce des soins – pour
                                                Une fois l’information alimentaire com-                                                         taire. Son travail lui a valu les éloges de
leur équipe soignante et les guider dans le                                                     s’assurer que les patients auront la force de
                                                pilée de façon numérique, Mme Siarlis la                                                        Donna Schafer, chef de Nutrition clini-
dédale de services offerts à l’HGJ et dans la                                                   subir leurs traitements et de bien se réta-
communauté avoisinante.                         transmet au personnel de la cuisine qui
                                                                                                blir.                                                                  Suite à la page 5
   Cet aspect capital de la recherche sur les   prépare une série incalculable de repas. En
soins oncologiques a valu à la Dre Loiselle     plus de recevoir des aliments qui répon-
les éloges enthousiastes de ses collègues
à l’échelle provinciale, nationale et inter-
                                                dent à leurs besoins médicaux et nutri-
                                                tionnels, les patients peuvent commander           5IÈME journée annuelle de la recherche
nationale. Lynne McVey, directrice des          ceux qu’ils préfèrent pour se remonter le
                                                moral durant leur rétablissement.
                                                                                                   du Département de psychiatrie
soins infirmiers et codirectrice du Centre
du cancer Segal de l’HGJ, a également sou-         Au service de l’HGJ depuis 1980, Mme
                                                Siarlis a exercé diverses fonctions dans la
                                                                                                   Établir des bases solides:
ligné que la Dre Loiselle est la première
infirmière à recevoir le Prix d’excellence      cuisine avant d’être promue, en 2002, au           Le rôle de la recherche
en recherche de l’ILD. Enfin, plusieurs         poste qu’elle occupe actuellement. À ce            pédopsychiatrique dans
prestigieux organismes subventionnaires         titre, « elle est le rayon de soleil du Ser-       le soutien aux enfants et
canadiens ont attribué à la Dre Loiselle        vice, dit Norma Ishayek, chef de diététi-
                                                que. Elle a toujours le sourire aux lèvres et
                                                                                                   aux familles
de multiples subventions et de nombreux
prix.                                           son rire est contagieux. Elle est aussi prête
                                                à aider n’importe qui, n’importe quand
Le Prix d’excellence en soutien adminis-        et à accomplir n’importe quelle tâche. »           Le vendredi,
tratif est décerné à un membre du person-
nel de soutien administratif pour son ren-
                                                Mme Siarlis trouve son travail particuliè-
                                                rement agréable depuis l’ère numérique,
                                                                                                   26 mars, 2010
dement remarquable, l’excellence de son         car les ordinateurs peuvent jongler avec
travail en termes de qualité, de quantité et                                                       Pour renseignements,
                                                beaucoup plus de données et offrir aux pa-
de connaissances acquises ainsi que pour                                                           Dre Phyllis Zelkowitz,
                                                tients un plus grand choix alimentaire. « Je
sa contribution à la réalisation de la mis-     trouve mon travail gratifiant, dit-elle, car       514 340-8222, poste 5258,
sion de son service et à celle de l’Hôpital.    il contribue à procurer le plus de confort         phyllis.zelkowitz@mcgill.ca ou
Maria Siarlis                                   possible aux patients. »                           Caroline Dovick,
   Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi         Le Prix d’excellence en sciences para-
                                                                                                   514 340 8222, poste 4626,
les patients de l’HGJ sont si satisfaits de     médicales est décerné à un membre du               cdovick@jgh.mcgill.ca
leurs repas? Ne cherchez plus : c’est en        personnel paramédical pour son profond

    4                                                                                                                                           PULSE • HIVER 2009
Meilleurs voeux en cette saison festive
la 75e Assemblée générale annuelle de l’HGJ
                                                                                                élaborés tout en implantant de nouvel-         est généreux, aimable, admiré et respecté
                                                                                                les technologies. Laurent Ziri, directeur      de tous, autant de ses patients que de ses
                                                                                                des finances, décrit M. Misrachi comme         collègues, souligne le Dr Batist. De toute
                                                                                                « un véritable gestionnaire – un homme         évidence, il a un style à nul autre pareil, et
                                                                                                passionné par ce qu’il fait, qui ne ménage     son influence est unique. Si on pouvait le
                                                                                                aucun effort pour que le travail se fasse. »   cloner, on n’hésiterait pas un instant. »
                                                                                                   « Nous avons assisté à une évolution           Selon le Dr Melnychuk, les établisse-
                                                                                                importante, raconte M. Misrachi. Aupa-         ments de soins de santé sont souvent do-
                                                                                                ravant, tout se faisait manuellement – le      tés de structures rigides. Il rend hommage
                                                                                                grand livre, les états financiers. Pour amé-   aux dirigeants de l’HGJ d’avoir eu le cou-
                                                                                                liorer les services de l’ensemble de l’Hôpi-   rage et la perspicacité d’intégrer ses acti-
                                                                                                tal, on a transféré toutes nos données dans    vités à celle du Service d’oncologie. « Cela
                                                                                                le système informatique. Mais malgré           signifie, dit-il, qu’il y a quelqu’un sur place
                                                                                                l’évolution technologique, notre travail dé-   pour traiter les problèmes aigus ou pour
                                                                                                pend encore des gens. La jeune génération      recevoir les patients qui se présentent sans
                                                                                                nous apporte son énergie et son efficacité     rendez-vous. Cette flexibilité permet à
Anna Aguzzi                                                                                     ainsi qu’une flexibilité en matière d’ap-      l’Hôpital de répondre plus efficacement
                                               voyons les patients recouvrer la santé et        prentissage et d’adaptation aux nouvelles      aux besoins de nos patients, ce que reflè-
Suite de la page 4                             améliorer leur qualité de vie. »                 technologies. Elle forme une merveilleuse      tent nos soins de qualité supérieure. »
que et de Norma Ishayek, chef de Diété-                                                         équipe avec nos fidèles employés qui four-
                                               Le Prix d’excellence en gestion est dé-
tique, qui ont vanté son « dévouement, sa                                                       nissent leur propre expérience et leurs        Le Prix d’excellence en soins infirmiers
                                               cerné à un gestionnaire pour son rende-
compassion et la qualité impeccable de ses                                                      points de vue. »                               est décerné à un membre du Service des
                                               ment remarquable, son leadership fort et
soins ».                                       son efficacité indiscutable dans la gestion      Le Prix d’excellence en médecine est dé-       soins infirmiers, qui sert d’exemple à ses
   Selon Mme Aguzzi, l’aide, le soutien et     de son service.                                  cerné à un médecin, véritable source d’ins-    collègues en utilisant ses compétences, en
les encouragements soutenus sont prodi-                                                         piration pour sa prestation de soins excep-    facilitant la prestation d’excellents soins et
gués aux patients pour qu’ils puissent re-     Jacques Misrachi                                                                                en communiquant ses connaissances tout
                                                                                                tionnels, ses vastes connaissances de la
commencer à manger normalement. « Le             Depuis son arrivée à l’HGJ, en 1992,                                                          en les élargissant.
                                                                                                médecine, la qualité de son enseignement,
fait de fournir cette continuité de soins      Jacques Misrachi a joué un rôle clé dans
                                                                                                ses capacités supérieures et pour sa dispo-    Rosemary Short
est très gratifiant, ajoute-t-elle, car nous   la saine gestion des finances de l’Hôpital
                                                                                                nibilité envers ses collègues de l’Hôpital.
                                                              à titre de contrôleur des fi-                                                                            Suite à la page 6
                                                              nances de 1997 à 2006 et,         Dr David Melnychuk
                                                              aujourd’hui, comme direc-            Lors de son recrutement par
                                                              teur adjoint des ressources       l’Hôpital général juif en 1992, le
                                                              financières.                      Dr David Melnychuk était une
                                                                 M. Misrachi est égale-         rareté, ce qui est toujours le cas
                                                              ment l’un des rares mem-          aujourd’hui. Dès son arrivée, il a
                                                              bres du personnel à possé-        commencé à fournir aux patients
                                                              der une vision globale des        atteints de cancer une plus gran-
                                                              finances de l’HGJ, car il a       de continuité de soins dans tout
                                                              géré celles de l’Hôpital, de      l’Hôpital, offrant ainsi un service
                                                              la Fondation de l’HGJ et          inestimable, unique au Québec
                                                              de l’Institut Lady Davis de       et qui, de nos jours, est encore
                                                              recherches médicales. En          peu courant. À titre de clinicien
                                                              travaillant tour à tour dans      adjoint en oncologie, le Dr Mel-
                                                              chacun de ces secteurs du-        nychuk traite actuellement un
                                                              rant les gros travaux d’ex-       très grand nombre de patients
                                                              pansion de l’HGJ, M. Mis-         atteints de cancer, et ses activités
                                                              rachi a saisi les insuffisances   cliniques sont surtout axées sur
                                                              des vieux systèmes en place.      les cas de cancer cervico-facial,
                                                              Pour répondre aux besoins         de cancer colorectal et de cancers
                                                              en constante évolution d’un       gynécologiques.
                                                              établissement dont les in-           Selon le Dr Gerald Batist, chef
                                                              vestissements financiers et       d’oncologie de l’HGJ, le Dr Mel-
                                                              les interactions devenaient       nychuk a démontré ses qualités
                                                              de plus en plus comple-           exceptionnelles de clinicien et de
                                                              xes, M. Misrachi a mis au         chercheur en exerçant des fonc-
 Jacques Misrachi                                             point des protocoles et des       tions d’une importance vitale. « Il
                                                                                                                                       Dr David Melnychuk
                                                              mesures de contrôle plus
           PULSE • HIVER 2009                                                                                                                                                        5
Meilleurs voeux en cette saison festive
Des employés exceptionnels honorés lors de la
    75e Assemblée générale annuelle de l’HGJ
                                                                    Suite de la page 5
                                                                       Depuis 1990, Rosemary Short consacre son temps             cer une influence positive sur la vie des enfants et de
                                                                    à aider les enfants âgés de trois à douze ans aux prises      leur famille, des personnes qui, la plupart du temps, se
                                                                    avec de sérieux problèmes psychologiques et cognitifs         trouvent relativement isolées dans la société. Grâce à
                                                                    ainsi qu’avec des problèmes de comportement. À ti-            sa persévérance et à sa gestion de l’équipe interdiscipli-
                                                                    tre d’infirmière-chef des Services de pédopsychiatrie,        naire, ce programme de soins infantiles et familiaux est
                                                                    Mme Short travaille avec les familles et, en tant que         devenu l’un des plus importants dans la province. »
                                                                    membre de premier plan d’une équipe multidiscipli-               Après s’être jointe à l’HGJ en 1983, Mme Short a tra-
                                                                    naire, elle contribue à mettre au point les évaluations et    vaillé plusieurs années dans d’autres unités, mais elle
                                                                    les méthodes d’intervention qui favorisent les qualités       trouve son travail auprès des enfants particulièrement
                                                                    de l’enfant et de sa famille. Son objectif consiste à per-    gratifiant. « Plus de 70 % des maladies mentales chez
                                                                    mettre aux enfants de fréquenter l’école régulière et de      l’adulte remontent à l’enfance, explique-t-elle. Avec
                                                                    mieux vivre au sein de leur famille.                          les enfants, on peut intervenir tôt dans leur vie. Nous
                                                                       Lynne McVey, directrice des soins infirmiers de            travaillons avec eux, en collaboration avec leur famille
                                                                    l’HGJ, a fait l’éloge du travail de Mme Short en la dé-       et leur école, dans le but de repérer les causes sous-
                                                                    crivant comme « une personne dont le leadership sans          jacentes à leur problème et de les aider à mieux bâtir
                                                                    faille a permis de préserver le programme de pédop-           leur avenir. » P
Rosemary Short                                                      sychiatrie à l’HGJ. Tous les jours, elle ne cesse d’exer-

                                                                                                            sumer une position d’infirmière sur un bateau de croisière, Mme Boccardi
                                                                                                            revient à l’HGJ à titre d’ infirmière enseignante en chirurgie. Elle aime
                                                                                                            transmettre son expertise aux 12 nouvelles recrues infirmières arrivées au
                                                                                                            4 Nord-ouest depuis juin. « J’apprécie qu’elles soient fraîchement sorties
                                                                                                            de l’école, car elles veulent apprendre, dit Mme Boccardi. Cette spécialité,
                                                                                                            cervico-faciale, n’est pas enseignée à l’école, alors je continue dans mon
                                                                                                            rôle d’enseignante. J’aime les voir découvrir de nouvelles choses. »
                                                                                                               Les activités de Mme Boccardi ne sont pas limitées au 4e étage du
                                                                                                            pavillon D. Elle visite d’autres départements et enseigne au personnel
                                                                                                            infirmier des procédures particulières cervico-faciales, comme la tra-
                                                                                                            chéostomie. En avril dernier, elle accepte un mandat de deux ans comme
                                                                                                            vice-présidente du Conseil de leadership en éducation, un groupe qui
                                                                                                            mène et encourage la discussion entre les infirmières enseignantes et les
                                                                                                            infirmières cliniciennes spécialisées, facilitant ainsi la transmission des
                                                                                                            connaissances nouvellement acquises auprès du personnel infirmier sur
   Sonia Boccardi (gauche) avec Geneviève Pedneau, infirmière, 4 Nord-ouest
                                                                                                            les unités des soins. Les sujets comprennent entre autres, nouveaux projets
   La Bourse Archie Deskin La Bourse Archie Deskin est remise à un membre du personnel in-                  et des initiatives futures de l’hôpital, des possibilités de formation au sein
   firmier activement à l’emploi de l’HGJ et qui démontre des habilités exceptionnelles de leader-          de l’hôpital, et la préparation du personnel infirmier pour l’Agrément. P
   ship. Le récipiendaire est également inscrit dans un programme d’études supérieures, dans une
   université accréditée, afin de poursuivre des études principalement dans le domaine des soins
   infirmiers.
                                                                                                                 Recevez votre certification
                                                                                                                Mme Boccardi s’implique pour venir en aide aux infirmer(e)s qui
   Sonia Boccardi
                                                                                                                souhaitent approfondir leurs connaissances dans une spécialité. Le
      Sonia Boccardi, une infirmière enseignante en chirurgie, pratique ce qu’elle enseigne: elle
                                                                                                                programme de certification de l’Association des infirmières et infir-
   est une étudiante aussi assidue des sciences infirmières qu’elle en est une enseignante. Mme
                                                                                                                miers du Canada (AIIC) offre la possibilité d’obtenir une certifica-
   Boccardi poursuit une maîtrise en sciences et sciences infirmières en soins tertiaires à l’Uni-
                                                                                                                tion dans l’une de 16 spécialités. Mme Boccardi a obtenu sa certi-
   versité d’Ottawa, dans le cadre du programme d’enseignement à distance, en plus d’exercer ses
                                                                                                                fication en Soins critiques de l’AIIC en 2006. En collaboration avec
   fonctions à temps plein à l’HGJ.
                                                                                                                Valérie Frunchak, directrice des soins infirmiers, pour le Centre de
      Mme Boccardi a joint les rangs du personnel infirmier de l’HGJ et a fait partie de l’équipe
                                                                                                                santé mère-enfant, Mme Boccardi encourage le personnel infirmier
   du 4 Nord-ouest. Elle y est restée pendant 3 ans avant de se joindre à l’USI. C’est là que sa fasci-
                                                                                                                à passer l’examen de l’AIIC. « Nous offrons des bourses, diffusons de
   nation pour les « cas compliqués » l’a poussée à devenir autodidacte dans sa spécialité actuelle,
                                                                                                                l’information pour l’AIIC, dit Mme Boccardi. Après avoir passé moi-
   la chirurgie cervico-faciale. « Il faut poser des questions, dit-elle. Je me suis plongée dans la
                                                                                                                même à travers le processus, la demande, l’auto apprentissage, l’exa-
   matière cervico-faciale quand j’ai commencé cette position. J’ai aimé relever le défi d’apprendre
                                                                                                                men, je peux guider d’autres infirmières et infirmiers et transmettre
   les différents types de chirurgies et de traitements pour les cancers cervico-faciaux. J’ai même
                                                                                                                le sens de fierté que l’on obtient en approfondissant ses connaissan-
   emprunté de vieux manuels à Dr [Martin] Black et j’ai assisté aux opérations. »
      Après un bref congé pour enseigner les soins infirmiers au Collège John Abbott et pour as-                ces dans une spécialité. » P

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Meilleurs voeux en cette saison festive
L’HGJ devient le centre québécois des activités
d’une campagne de sécurité des patients
                                                                                            L    ’Hôpital général juif est depuis cet
                                                                                                 été le centre des activités au Québec
                                                                                            pour la campagne nationale Des soins de
                                                                                                                                           de la qualité.
                                                                                                                                           Champs de responsabilité des
                                                                                                                                           conseillères en sécurité et en amélio-
                                                                                            santé plus sécuritaires maintenant! Cette      ration :
                                                                                            campagne est coordonnée et financée            Chantal Bellerose :
                                                                                            par l’Institut canadien pour la sécurité        • Amélioration des soins pour un Infarctus
                                                                                            des patients (grâce à Santé Canada). Son           aigu du myocarde
                                                                                            objectif consiste à améliorer la sécurité       • Prévention des chutes et des blessures as-
                                                                                            des soins par l’apprentissage, le partage          sociées
                                                                                            d’information et la mise en œuvre d’in-         • Prévention des thromboembolies veineuses
                                                                                            terventions réputées pour leur capacité         • Prévention du staphylococcus aureus résis-
                                                                                            à réduire le nombre d’événements indé-             tant à la méticilline (SARM)
                                                                                            sirables évitables. En devenant l’un des
                                                                                            quatre centres d’activités de la campagne      Paule Bernier :
                                                                                            canadienne — un centre par région :             • Prévention des pneumonies sous ventila-
                                                                                            l’Ouest, l’Ontario, le Québec et l’Atlanti-       tion assistée
                                                                                            que —, l’HGJ continue de jouer un rôle          • Déploiement des équipes d’intervention
                                                                                            actif dans l’amélioration du réseau de            rapide
                                                                                            soins de santé au Québec.                       • Prévention des infections du site opératoire
                                                                                               « Depuis le transfert officiel de la cam-    • Prévention des infections liées aux cathéters
                                                                                            pagne du Centre hospitalier de l’Univer-          intravasculaire centraux
                                                                                            sité de Montréal (CHUM) à l’HGJ, nous          Caroline Robitaille :
                                                                                            avons travaillé avec diligence afin de ré-      • Prévention des effets néfastes de la médi-
                                                                                            tablir les liens avec l’équipe québécoise de      cation par le biais de la réconciliation en
                                                                                            la campagne ainsi qu’avec nos nombreux            soins aigus
                                                                                            partenaires et organismes participants »,       • Prévention des effets néfastes de la médica-
                                                                                            déclare Markirit Armutlu, directrice de           tion par le biais de la réconciliation en soins
                                                                                            la campagne québécoise et coordinatrice           de longue durée
                                                                                            du Programme de qualité de l’HGJ.
                                                                                                                                             Si vous avez des questions spécifiques
                                                                                               Trois nouvelles conseillères en sécurité
                                                                                                                                           concernant l’une de ces interventions,
                                                                                            et en amélioration (CSA) ont été nom-
                                                                                                                                           veuillez communiquer via Lotus No-
                                                                                            mées à l’équipe de la campagne québé-
Assises, de la gauche : Markirit Armutlu. Debout, de la gauche :                                                                           tes avec la conseillère responsable ou
Caroline Robitaille, Paule Bernier et Chantal Bellerose.                                    coise à l’HGJ : Chantal Bellerose et Pau-
                                                                                                                                           avec la nouvelle agente administrative
                                                                                            le Bernier, nutritionnistes, et Caroline
                                                                                                                                           de la campagne québécoise
                                                                                            Robitaille, pharmacienne. Chacune pos-
L’HGJ engagé à la sécurité du patient                                                       sède une vaste expérience dans le secteur
                                                                                            des soins de santé et dans l’amélioration
                                                                                                                                           .       P

                                                                                                                                              jgh.ca/CampagneQuebecoise-eapsss
« Nous ne sommes pas seulement un hôpital d’enseignement, nous sommes
un hôpital d’apprentissage du savoir », déclare Bernie Weinstein,
défenseur de la sécurité des patients.

L   ’Hôpital général juif peut se féliciter
    pour avoir implanté une politique de
divulgation qui sert d’étalon aux autres
                                                d’informer les patients d’un incident
                                                indésirable concernant leurs soins, cela
                                                crée de la confiance en démontrant un
institutions de santé au Québec en ma-          engagement aux pratiques honnêtes et
tière d’ouverture et de préoccupation en        éthiques. Même dans les cas où un in-
ce qui s’agit des droits des patients. Telles   cident se produit, dit-elle, les patients
étaient les paroles d’un représentant se-       prennent réconfort d’une excuse sincère
nior du ministère de la Santé, lors qu’une      tout en sachant que l’hôpital se préoc-
conférence de presse en novembre der-           cupe réellement que l’incident ne se re-
nier à l’HGJ, qui soulignait l’importance       produise plus.
d’initiatives, comme la divulgation, afin         Les remarques de Mme St-Louis s’ins-
                                                                                            De la gauche, le panel lors de la conférence de presse était composé de Lynne McVey,
d’assurer que le patient reçoit des soins       crivent dans le cadre d’une conférence
                                                                                            Danielle St-Louis, Paula Beard et Bernie Weinstein.
de santé sécuritaires et de la plus haute       de presse du Programme de qualité et
                                                                                            ministère provincial de la santé et l’Insti-   des patients. Ainsi, l’hôpital informe les
qualité.                                        gestion du risque de l’HGJ. Cet événe-
                                                                                            tut canadien pour la sécurité des patients     patients, leur famille et le gouvernement
   Danielle St-Louis, directrice de la          ment a eu lieu pour souligner la Semaine
                                                                                            (ICSP).                                        des détails entourant un incident où
qualité au MSSS, a déclaré que lorsqu’un        nationale de la sécurité du patient (du 2
                                                                                              La divulgation – implantée à l’HGJ en        un mal a été commis ou presque com-
hôpital déclare ouvertement sa volonté          au 6 novembre), en collaboration avec le
                                                                                            2001 – est centrale pour la protection                      Suite à la page 8

           PULSE • HIVER 2009                                                                                                                                                       7
Meilleurs voeux en cette saison festive
...sécurité du patient
                                                                                              ne sont pas la faute d’un seul profession-   nécessaire pour rassurer les patients et
                                                                                              nel de la santé, mais plutôt du processus,   leur famille et pour créer une relation de
                                                                                              des systèmes et des normes qui sont en       confiance avec les professionnels de la
Suite de la page 7                            infirmiers de l’HGJ, et co-directrice du        place. Ceux-ci doivent continuellement       santé. » M. Weinstein rajoute que l’hô-
mis. « Des incidents critiques affectent      Programme de la qualité des soins af-           être examinés et réexaminés afin que l’on    pital encourage fortement les commen-
annuellement des milliers de patients         firme que la politique de divulgation de        puisse apprendre de nos presque erreurs      taires des patients. « Ce n’est pas exact de
canadiens, dit Dr Hartley Stern, direc-       l’HGJ qui est acceptée par les gestionnai-      ou erreurs. »                                dire que nous sommes uniquement un
teur général de l’HGJ. À l’HGJ, tous les      res de l’hôpital et les cliniciens, a eu pour      Présent pour décrire sa poignante his-    hôpital d’enseignement. Nous sommes
membres de l’équipe de soins de santé         effet une réduction de 50 pour cent des         toire était Bernie Weinstein, qui raconta    un hôpital d’apprentissage du savoir, un
sont conscients de l’importance de l’in-      incidents « aux conséquences sérieuses »        un manque de divulgation impliquant          hôpital qui apprend de lui-même. »
formation et de la divulgation. Nous          au cours des trois dernières années. « Il       un médicament administré par erreur             Ces politiques et pratiques, qui aident
entretenons une culture de sécurité du        faut du courage pour changer la culture         à sa belle-mère. (L’incident s’est produit   les hôpitaux à travers le Canada à ap-
patient, afin que nos professionnels de       de sécurité du patient, mais nous som-          alors que la divulgation n’était pas obli-   prendre et à prévenir ce type d’incident
soins de santé puissent tirer des leçons      mes encouragés par nos résultats po-            gatoire en vertu de la loi.) Lorsque l’in-   indésirable, sont étudiées et mises au
des incidents critiques et qu’ils ne se re-   sitifs, qui renforcent la notion qu’une         cident fut clos, M. Weinstein accepta        point par l’ICSP. « De concert avec des
produisent pas. » Depuis 2002, le Qué-        bonne communication est à la base de la         l’invitation de Dr Portnoy à se porter       institutions de santé de partout au pays,
bec est une parmi trois provinces au pays     sécurité du patient. »                          à la défense de la sécurité des patients.    l’ICSP crée des normes de déclaration
où la législation exige une enquête des          Dr Joseph Portnoy, directeur des ser-        Aujourd’hui, il est un membre actif qui      et d’apprentissage grâce à des outils, des
incidents critiques. Markirit Armutlu,        vices professionnels et co-directeur du         siège sur le Comité de gestion de la qua-    ressources et de la recherche de pointe,
coordonnatrice du programme de la             Programme de la qualité des soins a éga-        lité et des risques de l’HGJ.                affirme Paula Beard, directrice des opé-
qualité rajoute : « La divulgation des in-    lement stressé l’importance de l’ouver-            « Se faire dire “ Ne vous inquiétez       rations du ICSP. Elles sont implantées
cidents peut améliorer la sécurité des pa-    ture des canaux de communication. Il            pas, ça ira ” n’est pas la réponse, dit M.   par les travailleurs de première ligne au
tients, en renforçant les valeurs qui sont    rappel que le personnel ne doit pas gar-        Weinstein. Ce que vous voulez vraiment       bénéfice des patients. Nous créons des
centrales nécessaires pour entretenir une     der le silence sous peine de honte ou de        entendre c’est “ Nous savons ce qui c’est    systèmes pour réduire l’erreur humaine,
culture de sécurité - honnête, respect et     peur des conséquences, mais il doit être        passé et nous mettons tout en place afin     pour déterminer ce qui s’est produit et
transparence. »                               encouragé par l’aveu de la faute et doit        que cela ne reproduise pas. Et nous nous     pour offrir une excuse si importante aux
   Lynne McVey directrice des soins           en tirer leçon. « Les incidents critiques       en excusons. ” Ce genre de réponse est       patients et leur famille. » P

  Trouvez l’erreur !
   E    st-ce vraiment possible? Un lit d’hôpital à l’HGJ entouré de dangers qui
        peuvent placer le patient à risque? Et, à quelques jours de l’Agrément!
      N’ayez pas crainte, il s’agit ici d’une simulation d’une chambre d’hôpital.
   C’était l’une des nombreuses activités organisées par le Programme de la
   qualité de l’HGJ durant la Semaine annuelle de la sécurité du patient qui eu
   lieu du 5 au 9 octobre 2009. L’objectif était de situer un lit dans la pire des
   conditions et l’entourer de plusieurs erreurs liées à la sécurité, les employés
   devaient ensuite repérer autant d’erreurs que possible. Cette petite com-
   pétition, entre employés pour trouver le plus d’erreurs possible, renforce
   l’importance d’être aux aguets dans des situations réelles afin d’éviter des
   problèmes qui pourraient avoir des conséquences néfastes sur la santé du
   patient.
      « Notre objectif est d’éduquer le personnel et les étudiants en matière de
   sécurité en montrant l’importance d’identifier et de rapporter les erreurs»,
   explique Markirit Armutlu, coordinatrice du Programme de qualité de
   l’HGJ.
      Le personnel et les étudiants furent invités à trouver autant d’erreurs que
   possible dans un questionnaire. Des prix ont été tirés tout au long de la
   semaine, parmi les gagnants des 174 participants : Estelle Kalfon, infirmiè-
   re-chef, 6 Nord; Steve Silver, technicien analyste au Service de l’informa-
   tique; Patrick Grenon, spécialiste des applications techniques au Service
   de l’informatique, Marthe Ndongo et Tram Hai Yen Nguyen, étudiants
   en soins infirmiers au Collège Vanier. D’autres activités, durant la semaine,
   comprenaient des conférences sur la qualité et la sécurité, des conféren-
   ces médicales et des conférences en soins infirmiers, une session ErroMed
   de deux jours (un programme de formation sur la sécurité du patient) et
   une activité communautaire qui comprenait la présentation de la pièce My            , agente administrative de la campagne québécoise obser                        ve tandis
   Leaky Body, interprétée par Julie Devaney, qui explore le système de santé          que Chantal Bolduc, technicienne à la Pharmacie tente de repérer les erreurs dans une
   canadien de la perspective du patient. P                                            chambre d’hôpital simulée.

    8                                                                                                                                      PULSE • HIVER 2009
Meilleurs voeux en cette saison festive
Au-delà des soins… pris en flagrant délit!
L    es témoignages d’attention et de
     considération envers un patient et sa
famille sont profondément appréciés et,
                                                                                                des soins. « Je suis
                                                                                                vraiment émue, dit-
                                                                                                elle. L’attribution de
grâce au programme Au-delà des soins                                                            cette distinction me
du Comité d’humanisation des soins, ils                                                         réjouit et me fait rou-
ne passent pas inaperçus. Tout employé                                                          gir ! Cette récompen-
de l’HGJ qui exerce ses fonctions de fa-                                                        se est certes le fruit de
çon exemplaire peut être nommé, par ses                                                         ma passion au travail,
collègues, des patients ou leur famille,        lieu le 23 novembre dernier. « Je peux          mais c’est également la
pour recevoir un prix. Les gagnants sont        vous parler de l’incroyable travail qu’elle     gratification, le grand
sélectionnés par un comité et reçoivent         accomplit comme chef d’équipe au sein           respect et le résultat
une épinglette et une plaque lors d’une         de notre service, de son humilité, de sa        d’un travail d’équipe
petite cérémonie informelle dans leur           persévérance, de son dévouement, de             exceptionnel qui me
service.                                        sa loyauté, de son éthique de travail et        donne cette énergie, et
   Carole Séguin, infirmière clinicienne        de son perfectionnisme, mais je préfère         ce dévouement auprès
qui travaille au Centre du sein de l’HGJ        parler de Carole la personne. Tout ce           de mes patientes. Si je
depuis sa création il y a sept ans, est la      qu’elle fait a pour objectif le bien-être du    reçois cet hommage,
plus récente récipiendaire. Mme. Séguin         patient, dès l’instant où elle arrive ici et    c’est bien parce qu’au
a été nommée par une patiente qui «             tout au long de son cheminement. Je l’ai        sein de mon équipe il
choquée et angoissée » par son diagnos-         vu rire et pleurer avec les patientes, et       règne une harmonie,
tic de cancer du sein est reconnaissante        même durant les moments sombres elle            un professionnalisme
« surtout pour sa gentillesse [de Mme           transmet toujours un message d’espoir et        incontestable qui me
Séguin], son empathie, sa patience, son         de sérénité. La patiente sait qu’il y a tou-    procure cette force De la gauche : Dr Lisbona avec Carole Séguin.
soutien psychologique et ses encourage-         jours quelqu’un qui la tient à cœur. Elle       d’aller au-delà de mon
ments ».                                        est intense dans sa vocation et elle y croit,   rôle. »                                    aux Ressources humaines, nous espérons
   « Il est difficile de dire juste quelques    et cela est pour moi ce qu’il y a de plus          Les co-présidentes du programme Au- donner plus de visibilité à notre pro-
mots au sujet de Carole », dit Dr André         important. »                                    delà des soins, les bénévoles Hela Boro gramme à l’hôpital », dit Mme Laxer. «
Lisbona, chef du Centre du sein de l’HGJ           Mme Séguin en indiquant ses collè-           et Betty Laxer, ont annoncé à l’automne Je pense que cet ajout est excitant pour
et radiologue, tandis qu’il parlait de son      gues, réunis autour d’elle pour l’honorer,      que Michèle Nault, gestionnaire aux notre équipe et c’est une plus-value pour
admiration envers Mme Séguin, lors de           dit qu’il y en a plusieurs parmi eux qu’elle    Ressources humaines, se joindrait à el- notre programme », dit Mme Boro. P
la rencontre Au-delà des soins qui a eu         nommerait pour recevoir le prix Au-delà         les dans leurs fonctions. « En s’associant                  jgh.ca/audeladessoins

Semaine internationale de l’allaitement 2009
Du 29 septembre au 3 octobre
                                                                                                                                             Le regard de Belle
P    ar le biais d’une série d’activités, l’HGJ a
     célébré la Semaine internationale de l’al-
laitement en soulignant l’importance du lait                                                                                                À l’HGJ, médecins, infirmiè-
maternel comme étant le « mode optimal de
                                                                                                                                            res, infirmiers et profes-
nutrition d’un nourrisson ». Des kiosques
éducatifs (ci-haut) installés dans l’Unité                                                                                                  sionnels de la santé ont une
post-partum ainsi que dans l’USIN souli-                                                                                                    foule d’histoires fascinantes
gnaient les avantages de l’allaitement, tant
pour la maman que pour le bébé. Et, pour                                                                                                    à raconter – et Belle Ziniuk
la troisième année consécutive, des mamans                                                                                                  sait écouter. Auteur et béné-
participaient au Défi allaitement. Également,
                                                                                                                                            vole, Belle adore rencontrer
dans le cadre de cet événement, le Program-
me d’allaitement maternel Herzl/Goldfarb                                                                                                    les gens et écrire à propos de
a été l’hôte d’une journée interdisciplinaire                                                                                               tous ceux qui contribuent à
pour les professionnels en association avec
Santé publique Montréal. Deux cent cin-
                                                                                                                                            la renommée d’excellence de
quante invités, dont du personnel infirmier,                                                                                                l’Hôpital. Ne manquez pas de
des médecins généralistes qui dispensent des                                                                                                visiter son blogue au
soins maternels, des pédiatres, des consul-         De la gauche : Dona Saladin, infirmière, Unité post-partum; Mélanie Sabbagh,
                                                    infirmière clinique spécialisée, Division santé mère-enfant; Dina Kokkotis,
tants en allaitement, des diététiciens et des
                                                    infirmière, Unité post-partum; Kristen De Souza, infirmière, Unité post-partum;
chercheurs en pédiatrie participaient à cette       Mary Grace Espinosa, infirmière-chef adjointe, Unité post-partum; Susan Parker,
conférence. P                                       Heather Cameron et Lina Sabbagh, infirmières à l’Unité post-partum.

           PULSE • HIVER 2009                                                                                                                                             9
Meilleurs voeux en cette saison festive
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