Meilleurs voeux en cette saison festive
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HIVER 2009 GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES Meilleurs voeux en cette saison festive Tout au long de l’année, nous avons célébré l’anniversaire de l’Hôpital général juif et avons commémoré les incroyables réalisations des 75 der- nières années. Maintenant que 2009 s’achève, nous constatons que cette année occupera également une place spéciale dans l’histoire de l’hôpital. Ceci étant particulièrement vrai considérant les efforts extraordinaires du personnel, en allant au-delà des soins afin de répondre aux besoins des patients, tout en faisant face à la pandémie de la grippe A H1N1. En sincère remerciement pour tout ce que vous avez accompli cette année, nous souhaitons au personnel de l’HGJ de belles fêtes de Hanukah, un joyeux Noël et une joyeuse saison festive, ainsi que tous nos voeux pour une nouvelle année pleine de santé et qui saura vous combler. Dr Hartley Stern, Directeur général Bernard Stotland, Président D’une chevelure soyeuse à un crâne lisse Une coupe courte pour combattre le cancer des poumons C lick-bzzzzz! Voilà les sons qui indiquent que le rasoir électrique est prêt au de sa grand-mère chérie du- rant ses traitements sont en- core vivides. « Elle a supporté travail. Ce ronronnement fait le traitement relativement bien, frissonner tout le monde – sauf mais lorsqu’elle a commencé évidemment Stéphanie Foote, la chimiothérapie et qu’elle a technicienne en rayons X qui commencé à perdre ses che- s’apprête à perdre sa chevelure. veux elle a aussi commencé à « Je suis prête », dit-elle avec un perdre son courage», raconte sourire qui témoigne de son ex- Mlle Foote. Je voulais me raser citation et de sa hâte. Quelques la tête à ce moment-là en guise instants plus tard des masses d’encouragement, mais elle m’a de cheveux longs et épais tom- suppliée d’attendre après l’ob- bent : « j’attends ce moment de- tention de mon diplôme. » puis cinq ans », dit-elle. Le 20 août, dans une salle de Cinq ans se sont écoulés de- conférence du Service de radio- puis que Mlle Foote a perdu logie, devant des membres de sa grand-mère à un cancer des sa famille, des amis et des collè- poumons, mais les souvenirs Suite à la page 2 Stephanie Foote, “avant”… DANS CE NUMÉRO : Prix de reconnaissance lors de l’AGA..........................3-6 Exposition dévoile les talents artistiques...................... 13 jgh.ca Accolades à l’HGJ pour un agrément bien réussi......... 17
Sous le microscope: Nouvelles de recherche Résumés savants pour la sclérose en plaques, rapporté dans Nature Medicine en août 2009, rétrocède conclusions de cette étude se sont tradui- tes par une initiative communautaire lan- nautaire et familiale de l’HGJ et directeur de projet à l’ILD, a publié une étude dans U ne étude internationale menée par Dr Brent Richards, chercheur et endocrinologue à l’HGJ, a conclu que les complètement cette affection auto-im- mune chez des souris, et pourrait agir exactement de la même façon chez les cée à l’automne 2009, à laquelle participait Dr Mark Wainberg, de l’ILD, chercheur de renommée internationale en matière l’édition juillet août 2009 de Compre- hensive Psychiatry, où il constate que les personnes ayant une forte et fréquente hommes de race blanche, avec deux va- humains. La sclérose en plaques est une du sida. Grâce à une intervention précoce, tendance à l’auto examen étaient plus riantes génétiques spécifiques sont plus maladie auto-immune dans laquelle le cette initiative souhaite enrayer l’épidémie susceptibles de souffrir de dépression. Dr susceptibles de développer la forme la plus corps attaque la réponse immunitaire du à Montréal. Un site a été ouvert dans le Dunkley a suivi ses sujets pendant quatre fréquente de calvitie. L’étude, publiée dans système nerveux central, conduisant pro- village gai et offre un test anonyme en 60 ans et a déterminé que ceux qui étaient l’édition d’octobre 2008 de Nature Gene- gressivement à une invalidité physique et secondes pour dépister le virus dès ses dé- généralement moins satisfaits de leur vie tics, impliquait des chercheurs de GlaxoS- cognitive. Le nouveau traitement, nommé buts ainsi que de l’aide entre pairs pour les étaient également ceux qui étaient le plus mithKline et du King’s College à Londres, GIFT15, a été découvert par une équipe personnes nouvellement diagnostiquées. critiques d’eux-mêmes, préoccupés par le en Angleterre. Un homme sur sept est à dirigée par le Dr Jacques Galipeau de • Selon les résultats d’un essai pancana- désaccord des autres, susceptibles d’éprou- risque de calvitie masculine, une condi- l’Institut Lady Davis de recherches mé- dien et dont la partie clinique a été dirigée ver des troubles dans leurs relations et tion majoritairement génétique qui affecte dicales (ILD) de l’HGJ. Puisque GIFT-15 par la Dre Sarit Assouline, hématologue susceptibles d’avoir des difficultés de fonc- un tiers des hommes avant l’âge de 45 ans. provoque la rémission de la sclérose en à l’HGJ, et Dr Wilson Miller, directeur de tionnement au jour le jour. Dr Richards spécule également que cette plaques en supprimant la réponse immu- l’Unité de recherche clinique de l’HGJ, une • Un certain type de cellules blanches dé- variation génétique particulière puisse nitaire, il pourrait aussi être efficace contre médication antivirale commune, la ribavi- fendent non seulement le corps contre les être aussi responsable pour le même type d’autres maladies auto-immunes comme rine, a eu des effets bénéfiques pour traiter infections, mais elles sont aussi importan- de calvitie chez les hommes d’autres ra- la maladie de Crohn, le lupus et l’arthrite. des patients atteints de cancer. L’étude, pu- tes pour recycler le fer de vieilles cellules ces. Bien que les résultats ne puissent pas • Une étude basée à Montréal, en 2007, et bliée dans Blood en mai 2009, a démon- rouges. Tels sont les résultats d’une étude servir immédiatement au développement dirigée par Dr Bluma Brenner, chercheur tré que la ribavirine supprime un gène de Dr Prem Ponka et de son équipe de re- d’un remède contre la calvitie, ils peuvent à l’ILD, a démontré que les personnes qui, lorsque trop actif peut provoquer un cherche à l’ILD, dont Dr Shan Soe-Lin, et aider à prédire la chute des cheveux, per- nouvellement atteintes du VIH sont plus cancer. Les patients traités avec cette mé- qui furent publiés dans Proceedings of the mettant ainsi aux hommes de commencer susceptibles de transmettre le virus, car dication n’ont pas eu d’effets secondaires National Academy of Sciences (avril 2008). un traitement dès les premiers stades de elles ne savent pas qu’elles en sont porteu- néfastes. Dr Ponka a découvert que lorsque ce type cette condition. ses et qu’elles sont le plus infectieuses du- • Dr David Dunkley, psychologue cli- • Un nouveau traitement expérimental rant les premiers stades de la maladie. Les nique à l’Institut de psychiatrie commu- Suite à la page 3 Suite de la page 1 Une chevelure soyeuse... gues, Mlle Foote a tenu sa promesse. Une ser sur le shampooing ! » Mary Iacuessa, partie des fonds amassés dans le cadre de technicienne en chef, Service de radiolo- sa campagne de levée de fonds sera versé gie, ajoute, « Elle est très brave. Sa partici- à Shavin’ it short with your support, qui pation est un généreux cadeau de don de vient en aide au Service d’oncologie pul- soi. Notre service est très fier d’elle. » monaire au Centre du cancer Segal. Aussi, Le 8 septembre dernier, Mlle Foote s’en- elle fera don de ses cheveux pour qu’ils vole pour Cape Town, en Afrique du Sud, soient transformés en une perruque pour pour un programme d’échange bénévole une patiente qui subit un traitement de de six mois organisé par Jeunesse Canada chimiothérapie. Monde. « Aujourd’hui n’est que le début de Mlle Foote a complété un programme mon travail humanitaire », affirme-t-elle de deux ans en technologie de radiation en août dernier. « Cela fait du bien de don- au Collège Dawson et un stage d’un an à ner, c’est le meilleur sentiment possible. Je l’HGJ. En juin 2009, elle se joint au Service sais que ma grand-mère, du haut de son de radiologie de l’HGJ, cinq ans après le coin de paradis, garde un œil sur moi. » P … et Stephanie Foote, “après” passage de sa grand-mère à l’hôpital alors qu’elle se faisait soigner par Dr Mark Pa- jgh.ca layew. « Dr Palayew a été si gentil avec HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • HIVER 2009 elle, il s’asseyait sur son lit et lui parlait. 3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-106, Montréal (Québec) H3T 1E2 C’est ce qui m’a attiré à l’HGJ. Il y a un Directeur des Affaires publiques et des communications - Glenn J. Nashen • Rédactrice, Pulse - Laure-Elise Singer grand sens de la famille ici, j’ai même tra- • Co-rédacteur, Pulse - Henry Mietkiewicz • Assistante exécutive - Geneviève Grenier • Coordinatrice des vaillé avec son père, le radiologue Dr Max communications - Stephanie Malley • Contributeurs - Dana Frank, Sean Martin, Orit Misrachi • Traduction - Régine Banon • Design - Latitudes Marketing and Design • Photos - JGH Audio Visual Services • Imprimerie - Les Emballages Colorama • Palayew. » Prière d’envoyer les textes à : communications@jgh.mcgill.ca. Ceux qui ont vu Mlle Foote se faire ra- ser, n’ont eu que des éloges et des encou- Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste 5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omis- ragements à son égard. « Tu vas économi- sion. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. » 2 PULSE • HIVER 2009
Des employés exceptionnels honorés lors de la 75e Assemblée générale annuelle de l’HGJ L ’assemblée générale annuelle de l’HGJ est bien plus qu’un rappel des faits saillants de l’année précédente. C’est une ont, plus que jamais, un accès beaucoup plus vaste à l’information médicale. Mais cette abondance de renseignements les célébration de l’extraordinaire performan- aide-t-elle vraiment à être mieux informés ce et le dévouement inlassable des mem- à propos de leur état de santé et de leurs bres du personnel qui œuvrent dans tous besoins médicaux? S’il en est ainsi, les pa- les secteurs de l’hôpital. Le 8 octobre der- tients bien avisés peuvent-ils réellement nier, c’est en honorant les six récipiendai- affronter leur maladie plus efficacement res du Prix d’excellence, des êtres dévoués et faire un meilleur usage de leurs services qui dispensent aux patients : espoir, soins de santé? Ce sont plusieurs des questions de qualité et tranquillité d’esprit, que la 75e qu’examine, depuis 2001, la Dre Carmen session de l’Assemblée générale annuelle a Loiselle, en tant qu’infirmière chercheuse été ouverte. senior à l’Institut Lady Davis de recher- ches médicales (ILD) et au Centre de re- Le Prix d’excellence en recherche est dé- cherche en soins infirmiers de l’HGJ, et en cerné à un chercheur dont les idées et les tant que professeure agrégée de l’École des projets ont contribué considérablement à sciences infirmières de l’Université Mc- améliorer les soins et les traitements. Gill, où elle enseigne les sciences infirmiè- Dre Carmen Loiselle (assise) avec Laurence Girouard, étudiante au doctorat en psychologie clinique à l’Université McGill (gauche) et Jamie Cassoff, coordinatrice de projets, HGJ. Dre Carmen Loiselle res et la recherche sur le cancer. Grâce à Internet et à d’autres outils Suite de la page 2 multimédias, la plupart des personnes Suite à la page 4 Résumés savants de cellule blanche manque une certaine protéine, elle accapare le fer qui est néces- saire pour la formation de nouvelles cel- lules rouges, ce qui peut potentiellement entraîner un excès de fer dangereux. • Dr John Hiscott et son équipe de re- cherche ont mis au point une nouvelle thérapie de combinaison qui tue les cellu- les cancéreuses tout en préservant les cel- lules saines. Cette stratégie publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences (septembre 2008), fait appel à la virothérapie, un traitement expérimental où un virus non humain et inoffensif cible et détruit les cellules cancéreuses en com- binaison avec une nouvelle médication pour le cancer qui augmente l’effet, et donc l’efficacité, du virus. Cette combinaison Dre Chantal Autexier avec Yasmin D’Souza, étudiante au doctorat et Shusen Zhu, assistant en recherche (assis). s’est avérée être très précise pour les cel- lules tumorales et offre le potentiel d’une nouvelle approche biothérapeutique pour Un champ de recherche pourrait porter des le traitement du cancer. Les études ont été dirigées par Dr Nanh Nguyen, bour- éclaircissements sur le cancer et le vieillissement. D sier post-doctoral au laboratoire de Dr re Chantal Autexier, de l’Ins- Dre Carol Greider, de l’Institut Johns fascinée par ses études post-doctora- Hiscott à l’ILD. Dr Hiscott développe des titut Lady Davis de recherches Hopkins a été nommée co-lauréate du les qu’elle continue sa recherche dans essais cliniques par le biais de l’Unité de médicales, a bien raison d’être embal- prix Nobel de médecine 2009, pour son laboratoire à l’ILD. Les chercheurs recherche clinique de l’HGJ. Le traitement lée d’explorer le rôle des télomères et sa recherche dans ce domaine. « La s’intéressent aux télomères et aux té- serait utilisé chez les patients qui résistent des télomérases, qui protègent la ma- recherche de base menée depuis des lomérases en relation avec le cancer, aux thérapies conventionnelles, ou aux pa- tière génétique des chromosomes. Dre décennies sur les télomères et télomé- le vieillissement et une maladie géné- tients atteints d’un cancer primitif du sein, Auxtexier est non seulement fascinée rases a préparé le terrain aux études tique rare qui cause vieillissement et de la prostate, du colon et autres, et qui ne par cette recherche, mais en octobre plus récentes sur leur application cli- mort prématurés. P répondent pas au traitement classique de dernier sa conseillère post-doctorale, nique », dit Dre Autexier, qui a été si virothérapie. P PULSE • HIVER 2009 3
Des employés exceptionnels honorés lors de Suite de la page 3 Depuis son arrivée à l’HGJ en 1981, Mme Aguzzi a travaillé dans plusieurs Dans le cadre de ses fonctions, la Dre services, de la gériatrie à l’urologie en Loiselle apporte une attention particulière passant par l’orthopédie et la cardiologie. à la façon dont les patients tentent d’obte- Mais sa spécialité est l’oncologie cervico- nir de l’information en ligne et dans les faciale, où elle joue un rôle indispensable cliniques oncologiques, la recherche ayant en aidant les patients à combattre les effets démontré leur insatisfaction face au type secondaires de la chimiothérapie, de la ra- et à la qualité d’information qu’ils obtien- diothérapie ou d’une opération. Ses tâches nent. Ces personnes rapportent se sen- comprennent le soutien aux personnes qui tir mal outillés pour composer avec des avalent difficilement à cause de douleurs, renseignements contradictoires et elles de brûlures, d’enflures ou d’autres problè- se sentent dépassés par l’abondance d’in- mes. Mme Aguzzi dit avoir reconnu dès le formations. Toutefois, en observant systé- début de sa carrière – à une époque où sa matiquement l’impact psychologique de la spécialité n’était pas répandue – le rôle im- recherche en ligne sur les patients atteints Maria Siarlis portant que jouent les diététistes dans le de cancer, la Dre Loiselle a réussi à identi- grande partie grâce à Maria Siarlis, tech- engagement dans la qualité des soins, son diagnostic et le traitement des troubles de fier des profils de préférences en matière nicienne en administration du Service de respect des normes les plus élevées et sa déglutition. Elle se consacre donc à trans- d’information sur le cancer et leur impact diététique. contribution considérable à l’amélioration mettre son expertise à ses collègues, aux sur le bien-être des gens. Avec son équipe, Avec l’utilisation efficace du système de la qualité de vie dans l’Hôpital. stagiaires et aux étudiants en diététique. elle tente actuellement de mettre au point informatique qui enregistre des milliers Mme Aguzzi a également mis au point des outils personnalisés sur le Web pour Anna Aguzzi de repas personnalisés par semaine, Mme un processus de coordination des services apprendre aux patients qui viennent de re- Lorsque les patients subissent un traite- Siarlis contribue à répondre aux besoins de nutrition à domicile pour les patients cevoir un diagnostic de cancer comment ment oncologique ou qu’ils se font opérer, nutritionnels parfois exigeants de centai- que l’on renvoie à la maison, et elle en as- accéder rapidement à de l’information fia- la nutrition de ces personnes peut en être nes de patients, incluant l’alimentation sure le suivi en établissant des partenariats ble sur leur maladie. Elle espère ainsi aider affectée. C’est alors qu’intervient Anna par voie entérale (à l’aide d’une sonde) des avec des diététistes des CLSC, des organis- ces personnes à prendre des décisions Aguzzi à titre de diététiste clinicienne – patients incapables d’avaler la nourriture. mes de nutrition et de santé communau- éclairées, faciliter la communication avec souvent au stade précoce des soins – pour Une fois l’information alimentaire com- taire. Son travail lui a valu les éloges de leur équipe soignante et les guider dans le s’assurer que les patients auront la force de pilée de façon numérique, Mme Siarlis la Donna Schafer, chef de Nutrition clini- dédale de services offerts à l’HGJ et dans la subir leurs traitements et de bien se réta- communauté avoisinante. transmet au personnel de la cuisine qui blir. Suite à la page 5 Cet aspect capital de la recherche sur les prépare une série incalculable de repas. En soins oncologiques a valu à la Dre Loiselle plus de recevoir des aliments qui répon- les éloges enthousiastes de ses collègues à l’échelle provinciale, nationale et inter- dent à leurs besoins médicaux et nutri- tionnels, les patients peuvent commander 5IÈME journée annuelle de la recherche nationale. Lynne McVey, directrice des ceux qu’ils préfèrent pour se remonter le moral durant leur rétablissement. du Département de psychiatrie soins infirmiers et codirectrice du Centre du cancer Segal de l’HGJ, a également sou- Au service de l’HGJ depuis 1980, Mme Siarlis a exercé diverses fonctions dans la Établir des bases solides: ligné que la Dre Loiselle est la première infirmière à recevoir le Prix d’excellence cuisine avant d’être promue, en 2002, au Le rôle de la recherche en recherche de l’ILD. Enfin, plusieurs poste qu’elle occupe actuellement. À ce pédopsychiatrique dans prestigieux organismes subventionnaires titre, « elle est le rayon de soleil du Ser- le soutien aux enfants et canadiens ont attribué à la Dre Loiselle vice, dit Norma Ishayek, chef de diététi- que. Elle a toujours le sourire aux lèvres et aux familles de multiples subventions et de nombreux prix. son rire est contagieux. Elle est aussi prête à aider n’importe qui, n’importe quand Le Prix d’excellence en soutien adminis- et à accomplir n’importe quelle tâche. » Le vendredi, tratif est décerné à un membre du person- nel de soutien administratif pour son ren- Mme Siarlis trouve son travail particuliè- rement agréable depuis l’ère numérique, 26 mars, 2010 dement remarquable, l’excellence de son car les ordinateurs peuvent jongler avec travail en termes de qualité, de quantité et Pour renseignements, beaucoup plus de données et offrir aux pa- de connaissances acquises ainsi que pour Dre Phyllis Zelkowitz, tients un plus grand choix alimentaire. « Je sa contribution à la réalisation de la mis- trouve mon travail gratifiant, dit-elle, car 514 340-8222, poste 5258, sion de son service et à celle de l’Hôpital. il contribue à procurer le plus de confort phyllis.zelkowitz@mcgill.ca ou Maria Siarlis possible aux patients. » Caroline Dovick, Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Le Prix d’excellence en sciences para- 514 340 8222, poste 4626, les patients de l’HGJ sont si satisfaits de médicales est décerné à un membre du cdovick@jgh.mcgill.ca leurs repas? Ne cherchez plus : c’est en personnel paramédical pour son profond 4 PULSE • HIVER 2009
la 75e Assemblée générale annuelle de l’HGJ élaborés tout en implantant de nouvel- est généreux, aimable, admiré et respecté les technologies. Laurent Ziri, directeur de tous, autant de ses patients que de ses des finances, décrit M. Misrachi comme collègues, souligne le Dr Batist. De toute « un véritable gestionnaire – un homme évidence, il a un style à nul autre pareil, et passionné par ce qu’il fait, qui ne ménage son influence est unique. Si on pouvait le aucun effort pour que le travail se fasse. » cloner, on n’hésiterait pas un instant. » « Nous avons assisté à une évolution Selon le Dr Melnychuk, les établisse- importante, raconte M. Misrachi. Aupa- ments de soins de santé sont souvent do- ravant, tout se faisait manuellement – le tés de structures rigides. Il rend hommage grand livre, les états financiers. Pour amé- aux dirigeants de l’HGJ d’avoir eu le cou- liorer les services de l’ensemble de l’Hôpi- rage et la perspicacité d’intégrer ses acti- tal, on a transféré toutes nos données dans vités à celle du Service d’oncologie. « Cela le système informatique. Mais malgré signifie, dit-il, qu’il y a quelqu’un sur place l’évolution technologique, notre travail dé- pour traiter les problèmes aigus ou pour pend encore des gens. La jeune génération recevoir les patients qui se présentent sans nous apporte son énergie et son efficacité rendez-vous. Cette flexibilité permet à Anna Aguzzi ainsi qu’une flexibilité en matière d’ap- l’Hôpital de répondre plus efficacement voyons les patients recouvrer la santé et prentissage et d’adaptation aux nouvelles aux besoins de nos patients, ce que reflè- Suite de la page 4 améliorer leur qualité de vie. » technologies. Elle forme une merveilleuse tent nos soins de qualité supérieure. » que et de Norma Ishayek, chef de Diété- équipe avec nos fidèles employés qui four- Le Prix d’excellence en gestion est dé- tique, qui ont vanté son « dévouement, sa nissent leur propre expérience et leurs Le Prix d’excellence en soins infirmiers cerné à un gestionnaire pour son rende- compassion et la qualité impeccable de ses points de vue. » est décerné à un membre du Service des ment remarquable, son leadership fort et soins ». son efficacité indiscutable dans la gestion Le Prix d’excellence en médecine est dé- soins infirmiers, qui sert d’exemple à ses Selon Mme Aguzzi, l’aide, le soutien et de son service. cerné à un médecin, véritable source d’ins- collègues en utilisant ses compétences, en les encouragements soutenus sont prodi- piration pour sa prestation de soins excep- facilitant la prestation d’excellents soins et gués aux patients pour qu’ils puissent re- Jacques Misrachi en communiquant ses connaissances tout tionnels, ses vastes connaissances de la commencer à manger normalement. « Le Depuis son arrivée à l’HGJ, en 1992, en les élargissant. médecine, la qualité de son enseignement, fait de fournir cette continuité de soins Jacques Misrachi a joué un rôle clé dans ses capacités supérieures et pour sa dispo- Rosemary Short est très gratifiant, ajoute-t-elle, car nous la saine gestion des finances de l’Hôpital nibilité envers ses collègues de l’Hôpital. à titre de contrôleur des fi- Suite à la page 6 nances de 1997 à 2006 et, Dr David Melnychuk aujourd’hui, comme direc- Lors de son recrutement par teur adjoint des ressources l’Hôpital général juif en 1992, le financières. Dr David Melnychuk était une M. Misrachi est égale- rareté, ce qui est toujours le cas ment l’un des rares mem- aujourd’hui. Dès son arrivée, il a bres du personnel à possé- commencé à fournir aux patients der une vision globale des atteints de cancer une plus gran- finances de l’HGJ, car il a de continuité de soins dans tout géré celles de l’Hôpital, de l’Hôpital, offrant ainsi un service la Fondation de l’HGJ et inestimable, unique au Québec de l’Institut Lady Davis de et qui, de nos jours, est encore recherches médicales. En peu courant. À titre de clinicien travaillant tour à tour dans adjoint en oncologie, le Dr Mel- chacun de ces secteurs du- nychuk traite actuellement un rant les gros travaux d’ex- très grand nombre de patients pansion de l’HGJ, M. Mis- atteints de cancer, et ses activités rachi a saisi les insuffisances cliniques sont surtout axées sur des vieux systèmes en place. les cas de cancer cervico-facial, Pour répondre aux besoins de cancer colorectal et de cancers en constante évolution d’un gynécologiques. établissement dont les in- Selon le Dr Gerald Batist, chef vestissements financiers et d’oncologie de l’HGJ, le Dr Mel- les interactions devenaient nychuk a démontré ses qualités de plus en plus comple- exceptionnelles de clinicien et de xes, M. Misrachi a mis au chercheur en exerçant des fonc- Jacques Misrachi point des protocoles et des tions d’une importance vitale. « Il Dr David Melnychuk mesures de contrôle plus PULSE • HIVER 2009 5
Des employés exceptionnels honorés lors de la 75e Assemblée générale annuelle de l’HGJ Suite de la page 5 Depuis 1990, Rosemary Short consacre son temps cer une influence positive sur la vie des enfants et de à aider les enfants âgés de trois à douze ans aux prises leur famille, des personnes qui, la plupart du temps, se avec de sérieux problèmes psychologiques et cognitifs trouvent relativement isolées dans la société. Grâce à ainsi qu’avec des problèmes de comportement. À ti- sa persévérance et à sa gestion de l’équipe interdiscipli- tre d’infirmière-chef des Services de pédopsychiatrie, naire, ce programme de soins infantiles et familiaux est Mme Short travaille avec les familles et, en tant que devenu l’un des plus importants dans la province. » membre de premier plan d’une équipe multidiscipli- Après s’être jointe à l’HGJ en 1983, Mme Short a tra- naire, elle contribue à mettre au point les évaluations et vaillé plusieurs années dans d’autres unités, mais elle les méthodes d’intervention qui favorisent les qualités trouve son travail auprès des enfants particulièrement de l’enfant et de sa famille. Son objectif consiste à per- gratifiant. « Plus de 70 % des maladies mentales chez mettre aux enfants de fréquenter l’école régulière et de l’adulte remontent à l’enfance, explique-t-elle. Avec mieux vivre au sein de leur famille. les enfants, on peut intervenir tôt dans leur vie. Nous Lynne McVey, directrice des soins infirmiers de travaillons avec eux, en collaboration avec leur famille l’HGJ, a fait l’éloge du travail de Mme Short en la dé- et leur école, dans le but de repérer les causes sous- crivant comme « une personne dont le leadership sans jacentes à leur problème et de les aider à mieux bâtir faille a permis de préserver le programme de pédop- leur avenir. » P Rosemary Short sychiatrie à l’HGJ. Tous les jours, elle ne cesse d’exer- sumer une position d’infirmière sur un bateau de croisière, Mme Boccardi revient à l’HGJ à titre d’ infirmière enseignante en chirurgie. Elle aime transmettre son expertise aux 12 nouvelles recrues infirmières arrivées au 4 Nord-ouest depuis juin. « J’apprécie qu’elles soient fraîchement sorties de l’école, car elles veulent apprendre, dit Mme Boccardi. Cette spécialité, cervico-faciale, n’est pas enseignée à l’école, alors je continue dans mon rôle d’enseignante. J’aime les voir découvrir de nouvelles choses. » Les activités de Mme Boccardi ne sont pas limitées au 4e étage du pavillon D. Elle visite d’autres départements et enseigne au personnel infirmier des procédures particulières cervico-faciales, comme la tra- chéostomie. En avril dernier, elle accepte un mandat de deux ans comme vice-présidente du Conseil de leadership en éducation, un groupe qui mène et encourage la discussion entre les infirmières enseignantes et les infirmières cliniciennes spécialisées, facilitant ainsi la transmission des connaissances nouvellement acquises auprès du personnel infirmier sur Sonia Boccardi (gauche) avec Geneviève Pedneau, infirmière, 4 Nord-ouest les unités des soins. Les sujets comprennent entre autres, nouveaux projets La Bourse Archie Deskin La Bourse Archie Deskin est remise à un membre du personnel in- et des initiatives futures de l’hôpital, des possibilités de formation au sein firmier activement à l’emploi de l’HGJ et qui démontre des habilités exceptionnelles de leader- de l’hôpital, et la préparation du personnel infirmier pour l’Agrément. P ship. Le récipiendaire est également inscrit dans un programme d’études supérieures, dans une université accréditée, afin de poursuivre des études principalement dans le domaine des soins infirmiers. Recevez votre certification Mme Boccardi s’implique pour venir en aide aux infirmer(e)s qui Sonia Boccardi souhaitent approfondir leurs connaissances dans une spécialité. Le Sonia Boccardi, une infirmière enseignante en chirurgie, pratique ce qu’elle enseigne: elle programme de certification de l’Association des infirmières et infir- est une étudiante aussi assidue des sciences infirmières qu’elle en est une enseignante. Mme miers du Canada (AIIC) offre la possibilité d’obtenir une certifica- Boccardi poursuit une maîtrise en sciences et sciences infirmières en soins tertiaires à l’Uni- tion dans l’une de 16 spécialités. Mme Boccardi a obtenu sa certi- versité d’Ottawa, dans le cadre du programme d’enseignement à distance, en plus d’exercer ses fication en Soins critiques de l’AIIC en 2006. En collaboration avec fonctions à temps plein à l’HGJ. Valérie Frunchak, directrice des soins infirmiers, pour le Centre de Mme Boccardi a joint les rangs du personnel infirmier de l’HGJ et a fait partie de l’équipe santé mère-enfant, Mme Boccardi encourage le personnel infirmier du 4 Nord-ouest. Elle y est restée pendant 3 ans avant de se joindre à l’USI. C’est là que sa fasci- à passer l’examen de l’AIIC. « Nous offrons des bourses, diffusons de nation pour les « cas compliqués » l’a poussée à devenir autodidacte dans sa spécialité actuelle, l’information pour l’AIIC, dit Mme Boccardi. Après avoir passé moi- la chirurgie cervico-faciale. « Il faut poser des questions, dit-elle. Je me suis plongée dans la même à travers le processus, la demande, l’auto apprentissage, l’exa- matière cervico-faciale quand j’ai commencé cette position. J’ai aimé relever le défi d’apprendre men, je peux guider d’autres infirmières et infirmiers et transmettre les différents types de chirurgies et de traitements pour les cancers cervico-faciaux. J’ai même le sens de fierté que l’on obtient en approfondissant ses connaissan- emprunté de vieux manuels à Dr [Martin] Black et j’ai assisté aux opérations. » Après un bref congé pour enseigner les soins infirmiers au Collège John Abbott et pour as- ces dans une spécialité. » P 6 PULSE • HIVER 2009
L’HGJ devient le centre québécois des activités d’une campagne de sécurité des patients L ’Hôpital général juif est depuis cet été le centre des activités au Québec pour la campagne nationale Des soins de de la qualité. Champs de responsabilité des conseillères en sécurité et en amélio- santé plus sécuritaires maintenant! Cette ration : campagne est coordonnée et financée Chantal Bellerose : par l’Institut canadien pour la sécurité • Amélioration des soins pour un Infarctus des patients (grâce à Santé Canada). Son aigu du myocarde objectif consiste à améliorer la sécurité • Prévention des chutes et des blessures as- des soins par l’apprentissage, le partage sociées d’information et la mise en œuvre d’in- • Prévention des thromboembolies veineuses terventions réputées pour leur capacité • Prévention du staphylococcus aureus résis- à réduire le nombre d’événements indé- tant à la méticilline (SARM) sirables évitables. En devenant l’un des quatre centres d’activités de la campagne Paule Bernier : canadienne — un centre par région : • Prévention des pneumonies sous ventila- l’Ouest, l’Ontario, le Québec et l’Atlanti- tion assistée que —, l’HGJ continue de jouer un rôle • Déploiement des équipes d’intervention actif dans l’amélioration du réseau de rapide soins de santé au Québec. • Prévention des infections du site opératoire « Depuis le transfert officiel de la cam- • Prévention des infections liées aux cathéters pagne du Centre hospitalier de l’Univer- intravasculaire centraux sité de Montréal (CHUM) à l’HGJ, nous Caroline Robitaille : avons travaillé avec diligence afin de ré- • Prévention des effets néfastes de la médi- tablir les liens avec l’équipe québécoise de cation par le biais de la réconciliation en la campagne ainsi qu’avec nos nombreux soins aigus partenaires et organismes participants », • Prévention des effets néfastes de la médica- déclare Markirit Armutlu, directrice de tion par le biais de la réconciliation en soins la campagne québécoise et coordinatrice de longue durée du Programme de qualité de l’HGJ. Si vous avez des questions spécifiques Trois nouvelles conseillères en sécurité concernant l’une de ces interventions, et en amélioration (CSA) ont été nom- veuillez communiquer via Lotus No- mées à l’équipe de la campagne québé- Assises, de la gauche : Markirit Armutlu. Debout, de la gauche : tes avec la conseillère responsable ou Caroline Robitaille, Paule Bernier et Chantal Bellerose. coise à l’HGJ : Chantal Bellerose et Pau- avec la nouvelle agente administrative le Bernier, nutritionnistes, et Caroline de la campagne québécoise Robitaille, pharmacienne. Chacune pos- L’HGJ engagé à la sécurité du patient sède une vaste expérience dans le secteur des soins de santé et dans l’amélioration . P jgh.ca/CampagneQuebecoise-eapsss « Nous ne sommes pas seulement un hôpital d’enseignement, nous sommes un hôpital d’apprentissage du savoir », déclare Bernie Weinstein, défenseur de la sécurité des patients. L ’Hôpital général juif peut se féliciter pour avoir implanté une politique de divulgation qui sert d’étalon aux autres d’informer les patients d’un incident indésirable concernant leurs soins, cela crée de la confiance en démontrant un institutions de santé au Québec en ma- engagement aux pratiques honnêtes et tière d’ouverture et de préoccupation en éthiques. Même dans les cas où un in- ce qui s’agit des droits des patients. Telles cident se produit, dit-elle, les patients étaient les paroles d’un représentant se- prennent réconfort d’une excuse sincère nior du ministère de la Santé, lors qu’une tout en sachant que l’hôpital se préoc- conférence de presse en novembre der- cupe réellement que l’incident ne se re- nier à l’HGJ, qui soulignait l’importance produise plus. d’initiatives, comme la divulgation, afin Les remarques de Mme St-Louis s’ins- De la gauche, le panel lors de la conférence de presse était composé de Lynne McVey, d’assurer que le patient reçoit des soins crivent dans le cadre d’une conférence Danielle St-Louis, Paula Beard et Bernie Weinstein. de santé sécuritaires et de la plus haute de presse du Programme de qualité et ministère provincial de la santé et l’Insti- des patients. Ainsi, l’hôpital informe les qualité. gestion du risque de l’HGJ. Cet événe- tut canadien pour la sécurité des patients patients, leur famille et le gouvernement Danielle St-Louis, directrice de la ment a eu lieu pour souligner la Semaine (ICSP). des détails entourant un incident où qualité au MSSS, a déclaré que lorsqu’un nationale de la sécurité du patient (du 2 La divulgation – implantée à l’HGJ en un mal a été commis ou presque com- hôpital déclare ouvertement sa volonté au 6 novembre), en collaboration avec le 2001 – est centrale pour la protection Suite à la page 8 PULSE • HIVER 2009 7
...sécurité du patient ne sont pas la faute d’un seul profession- nécessaire pour rassurer les patients et nel de la santé, mais plutôt du processus, leur famille et pour créer une relation de des systèmes et des normes qui sont en confiance avec les professionnels de la Suite de la page 7 infirmiers de l’HGJ, et co-directrice du place. Ceux-ci doivent continuellement santé. » M. Weinstein rajoute que l’hô- mis. « Des incidents critiques affectent Programme de la qualité des soins af- être examinés et réexaminés afin que l’on pital encourage fortement les commen- annuellement des milliers de patients firme que la politique de divulgation de puisse apprendre de nos presque erreurs taires des patients. « Ce n’est pas exact de canadiens, dit Dr Hartley Stern, direc- l’HGJ qui est acceptée par les gestionnai- ou erreurs. » dire que nous sommes uniquement un teur général de l’HGJ. À l’HGJ, tous les res de l’hôpital et les cliniciens, a eu pour Présent pour décrire sa poignante his- hôpital d’enseignement. Nous sommes membres de l’équipe de soins de santé effet une réduction de 50 pour cent des toire était Bernie Weinstein, qui raconta un hôpital d’apprentissage du savoir, un sont conscients de l’importance de l’in- incidents « aux conséquences sérieuses » un manque de divulgation impliquant hôpital qui apprend de lui-même. » formation et de la divulgation. Nous au cours des trois dernières années. « Il un médicament administré par erreur Ces politiques et pratiques, qui aident entretenons une culture de sécurité du faut du courage pour changer la culture à sa belle-mère. (L’incident s’est produit les hôpitaux à travers le Canada à ap- patient, afin que nos professionnels de de sécurité du patient, mais nous som- alors que la divulgation n’était pas obli- prendre et à prévenir ce type d’incident soins de santé puissent tirer des leçons mes encouragés par nos résultats po- gatoire en vertu de la loi.) Lorsque l’in- indésirable, sont étudiées et mises au des incidents critiques et qu’ils ne se re- sitifs, qui renforcent la notion qu’une cident fut clos, M. Weinstein accepta point par l’ICSP. « De concert avec des produisent pas. » Depuis 2002, le Qué- bonne communication est à la base de la l’invitation de Dr Portnoy à se porter institutions de santé de partout au pays, bec est une parmi trois provinces au pays sécurité du patient. » à la défense de la sécurité des patients. l’ICSP crée des normes de déclaration où la législation exige une enquête des Dr Joseph Portnoy, directeur des ser- Aujourd’hui, il est un membre actif qui et d’apprentissage grâce à des outils, des incidents critiques. Markirit Armutlu, vices professionnels et co-directeur du siège sur le Comité de gestion de la qua- ressources et de la recherche de pointe, coordonnatrice du programme de la Programme de la qualité des soins a éga- lité et des risques de l’HGJ. affirme Paula Beard, directrice des opé- qualité rajoute : « La divulgation des in- lement stressé l’importance de l’ouver- « Se faire dire “ Ne vous inquiétez rations du ICSP. Elles sont implantées cidents peut améliorer la sécurité des pa- ture des canaux de communication. Il pas, ça ira ” n’est pas la réponse, dit M. par les travailleurs de première ligne au tients, en renforçant les valeurs qui sont rappel que le personnel ne doit pas gar- Weinstein. Ce que vous voulez vraiment bénéfice des patients. Nous créons des centrales nécessaires pour entretenir une der le silence sous peine de honte ou de entendre c’est “ Nous savons ce qui c’est systèmes pour réduire l’erreur humaine, culture de sécurité - honnête, respect et peur des conséquences, mais il doit être passé et nous mettons tout en place afin pour déterminer ce qui s’est produit et transparence. » encouragé par l’aveu de la faute et doit que cela ne reproduise pas. Et nous nous pour offrir une excuse si importante aux Lynne McVey directrice des soins en tirer leçon. « Les incidents critiques en excusons. ” Ce genre de réponse est patients et leur famille. » P Trouvez l’erreur ! E st-ce vraiment possible? Un lit d’hôpital à l’HGJ entouré de dangers qui peuvent placer le patient à risque? Et, à quelques jours de l’Agrément! N’ayez pas crainte, il s’agit ici d’une simulation d’une chambre d’hôpital. C’était l’une des nombreuses activités organisées par le Programme de la qualité de l’HGJ durant la Semaine annuelle de la sécurité du patient qui eu lieu du 5 au 9 octobre 2009. L’objectif était de situer un lit dans la pire des conditions et l’entourer de plusieurs erreurs liées à la sécurité, les employés devaient ensuite repérer autant d’erreurs que possible. Cette petite com- pétition, entre employés pour trouver le plus d’erreurs possible, renforce l’importance d’être aux aguets dans des situations réelles afin d’éviter des problèmes qui pourraient avoir des conséquences néfastes sur la santé du patient. « Notre objectif est d’éduquer le personnel et les étudiants en matière de sécurité en montrant l’importance d’identifier et de rapporter les erreurs», explique Markirit Armutlu, coordinatrice du Programme de qualité de l’HGJ. Le personnel et les étudiants furent invités à trouver autant d’erreurs que possible dans un questionnaire. Des prix ont été tirés tout au long de la semaine, parmi les gagnants des 174 participants : Estelle Kalfon, infirmiè- re-chef, 6 Nord; Steve Silver, technicien analyste au Service de l’informa- tique; Patrick Grenon, spécialiste des applications techniques au Service de l’informatique, Marthe Ndongo et Tram Hai Yen Nguyen, étudiants en soins infirmiers au Collège Vanier. D’autres activités, durant la semaine, comprenaient des conférences sur la qualité et la sécurité, des conféren- ces médicales et des conférences en soins infirmiers, une session ErroMed de deux jours (un programme de formation sur la sécurité du patient) et une activité communautaire qui comprenait la présentation de la pièce My , agente administrative de la campagne québécoise obser ve tandis Leaky Body, interprétée par Julie Devaney, qui explore le système de santé que Chantal Bolduc, technicienne à la Pharmacie tente de repérer les erreurs dans une canadien de la perspective du patient. P chambre d’hôpital simulée. 8 PULSE • HIVER 2009
Au-delà des soins… pris en flagrant délit! L es témoignages d’attention et de considération envers un patient et sa famille sont profondément appréciés et, des soins. « Je suis vraiment émue, dit- elle. L’attribution de grâce au programme Au-delà des soins cette distinction me du Comité d’humanisation des soins, ils réjouit et me fait rou- ne passent pas inaperçus. Tout employé gir ! Cette récompen- de l’HGJ qui exerce ses fonctions de fa- se est certes le fruit de çon exemplaire peut être nommé, par ses ma passion au travail, collègues, des patients ou leur famille, lieu le 23 novembre dernier. « Je peux mais c’est également la pour recevoir un prix. Les gagnants sont vous parler de l’incroyable travail qu’elle gratification, le grand sélectionnés par un comité et reçoivent accomplit comme chef d’équipe au sein respect et le résultat une épinglette et une plaque lors d’une de notre service, de son humilité, de sa d’un travail d’équipe petite cérémonie informelle dans leur persévérance, de son dévouement, de exceptionnel qui me service. sa loyauté, de son éthique de travail et donne cette énergie, et Carole Séguin, infirmière clinicienne de son perfectionnisme, mais je préfère ce dévouement auprès qui travaille au Centre du sein de l’HGJ parler de Carole la personne. Tout ce de mes patientes. Si je depuis sa création il y a sept ans, est la qu’elle fait a pour objectif le bien-être du reçois cet hommage, plus récente récipiendaire. Mme. Séguin patient, dès l’instant où elle arrive ici et c’est bien parce qu’au a été nommée par une patiente qui « tout au long de son cheminement. Je l’ai sein de mon équipe il choquée et angoissée » par son diagnos- vu rire et pleurer avec les patientes, et règne une harmonie, tic de cancer du sein est reconnaissante même durant les moments sombres elle un professionnalisme « surtout pour sa gentillesse [de Mme transmet toujours un message d’espoir et incontestable qui me Séguin], son empathie, sa patience, son de sérénité. La patiente sait qu’il y a tou- procure cette force De la gauche : Dr Lisbona avec Carole Séguin. soutien psychologique et ses encourage- jours quelqu’un qui la tient à cœur. Elle d’aller au-delà de mon ments ». est intense dans sa vocation et elle y croit, rôle. » aux Ressources humaines, nous espérons « Il est difficile de dire juste quelques et cela est pour moi ce qu’il y a de plus Les co-présidentes du programme Au- donner plus de visibilité à notre pro- mots au sujet de Carole », dit Dr André important. » delà des soins, les bénévoles Hela Boro gramme à l’hôpital », dit Mme Laxer. « Lisbona, chef du Centre du sein de l’HGJ Mme Séguin en indiquant ses collè- et Betty Laxer, ont annoncé à l’automne Je pense que cet ajout est excitant pour et radiologue, tandis qu’il parlait de son gues, réunis autour d’elle pour l’honorer, que Michèle Nault, gestionnaire aux notre équipe et c’est une plus-value pour admiration envers Mme Séguin, lors de dit qu’il y en a plusieurs parmi eux qu’elle Ressources humaines, se joindrait à el- notre programme », dit Mme Boro. P la rencontre Au-delà des soins qui a eu nommerait pour recevoir le prix Au-delà les dans leurs fonctions. « En s’associant jgh.ca/audeladessoins Semaine internationale de l’allaitement 2009 Du 29 septembre au 3 octobre Le regard de Belle P ar le biais d’une série d’activités, l’HGJ a célébré la Semaine internationale de l’al- laitement en soulignant l’importance du lait À l’HGJ, médecins, infirmiè- maternel comme étant le « mode optimal de res, infirmiers et profes- nutrition d’un nourrisson ». Des kiosques éducatifs (ci-haut) installés dans l’Unité sionnels de la santé ont une post-partum ainsi que dans l’USIN souli- foule d’histoires fascinantes gnaient les avantages de l’allaitement, tant pour la maman que pour le bébé. Et, pour à raconter – et Belle Ziniuk la troisième année consécutive, des mamans sait écouter. Auteur et béné- participaient au Défi allaitement. Également, vole, Belle adore rencontrer dans le cadre de cet événement, le Program- me d’allaitement maternel Herzl/Goldfarb les gens et écrire à propos de a été l’hôte d’une journée interdisciplinaire tous ceux qui contribuent à pour les professionnels en association avec Santé publique Montréal. Deux cent cin- la renommée d’excellence de quante invités, dont du personnel infirmier, l’Hôpital. Ne manquez pas de des médecins généralistes qui dispensent des visiter son blogue au soins maternels, des pédiatres, des consul- De la gauche : Dona Saladin, infirmière, Unité post-partum; Mélanie Sabbagh, infirmière clinique spécialisée, Division santé mère-enfant; Dina Kokkotis, tants en allaitement, des diététiciens et des infirmière, Unité post-partum; Kristen De Souza, infirmière, Unité post-partum; chercheurs en pédiatrie participaient à cette Mary Grace Espinosa, infirmière-chef adjointe, Unité post-partum; Susan Parker, conférence. P Heather Cameron et Lina Sabbagh, infirmières à l’Unité post-partum. PULSE • HIVER 2009 9
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