UNE RENTRÉE EN IMAGES 2018 - 15E ÉDITION - Les Rencontres d'Arles
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15E ÉDITION UNE RENTRÉE EN IMAGES 2018 Donner à voir, apprendre à regarder 5 > 22 SEPTEMBRE DOSSIER PÉDAGOGIQUE LES RENCONTRES D’ARLES 34, rue du docteur FANTON 13 200 Arles cedex tel. + 33 (0)4 90 96 76 06 rei.inscription@rencontres-arles.com www.rencontres-arles.com
SOMMAIRE -Préparer votre venue : P3 •ATELIERS PRATIQUES ANIMÉS PAR UN MÉDIATEUR : P.34 -Prolonger votre venue : P4 - L’art de la propagande -L’équipe de la Rentrée en Images 2018 : P5 - Venir à une Rentrée en images P 6 - Appareils et attitudes I - LE PARCOURS DU FESTIVALIER À LA CARTE : P.7 -PLAN DE LA VILLE ET DES ACTIVITÉS : P.36 II - LES RENCONTRES D’ARLES À LA CARTE : P.9 -Jeu Pause Photo Prose -Atelier des photographes -Visite rencontre avec un photographe III - AUTRES ACTIVITÉS À LA CARTE : P16 •ACTIVITÉS EN AUTONOMIE : P17 -Tour en ville : -Monuments en jeux -Regard monumental •VISITES ANIMÉES PAR UN MÉDIATEUR : P20 -Véronique Ellena, rétrospective -Gilbert&George , The Great Exhibition -Apex d’Arthur Jafa et une histoire avec Vincent de Lily Ga- vin -«Soleil chaud soleil tardif» & «Paul Nash. Eléments lumi- neux» -«Mères, maries, marais, écologie d’un mythe» -Picasso - Godard : collage(s) •JEUX PÉDAGOGIQUES ANIMÉS PAR UN MÉDIATEUR: P30 -Photo fouilles -Les uns vus par les autres -Danses en images -Jouer l’architecture 2
POUR PRÉPARER VOTRE VENUE Des outils et des supports sont mis à disposition des en- UN OUTIL NUMÉRIQUE GRATUIT DE seignants et des intervenants artistiques qui participent RESSOURCES ET D’ATELIERS CRÉATIFS à l’opération Une Rentrée en Images afin de préparer en amont la journée, d’optimiser l’expérience une fois sur www.latelierdesphotographes.com place, de restituer l’événement, et de prolonger l’expé- rience en classe. Cette plateforme, conçue avec les photographes, en- seignants, éducateurs et médiateurs permet de nom- breux questionnements autour de la photographie : un corpus choisi de photographies, des informations sur SITE INTERNET leurs auteurs, des pistes de réflexion et des propositions concrètes de séances d’ateliers pour tous les publics. www.rencontres-arles.com Autour de ces photographes qui nous ouvrent leurs uni- vers, les Rencontres d’Arles proposent une approche Retrouvez tous les détails de la programmation du fes- simple et ludique de la photographie : interviews, liens, tival. analyses et multiples propositions d’ateliers pratiques Le programme de l’édition 2018 de la Rentrée en Images à expérimenter et animer. Pour chaque photographie, est disponible dans l’onglet «Éducation à l’image». Vous plusieurs ateliers clé en main sont proposés au croise- y trouverez des ressources pour chaque activités sous ment des disciplines : écriture, arts plastiques, pratique forme de fiches. photographique, improvisation, lecture… PASS Afin de vous permettre de préparer au mieux votre ve- nue, un billet vous permettant de visiter une fois pendant l’été chaque exposition présentée par les Rencontres d’Arles, sera mis à votre disposition. Attention : Les billets seront remis uniquement entre le 9 juillet et le 31 août 2018 au bureau des Rencontres d’Arles, 34 rue du docteur Fanton. Un seul billet sera remis par numéro de réservation. MÉDIATHÈQUE La médiathèque en ligne des Rencontres d’Arles contient des articles illustrés, des documents audio et vidéo (films sur la programmation du festival, enregistrements des débats et colloques, captations des projections au théâtre antique, entretiens documentaires, archives au- diovisuelles du festival sauvegardées et mises en valeur par l’Ina). Les contenus, pédagogiques et intuitifs, sont indexés par noms, années, thématiques et pays. www.rencontres-arles-photo.tv 3
POUR PROLONGER VOTRE VENUE LES RENCONTRES PROFESSIONNELLES DE L’ÉDUCATION À L’IMAGE : 4ÈME ÉDITION Des outils à expérimenter, des pratiques professionnelles à partager, des œuvres à découvrir. Le rendez vous des acteurs des champs culturels, social et éducatif de la France entière autour de table ronde, d’ateliers pratiques, conférences et visites d’expositions, se tiendra cette année du 20 au 22 septembre 2018. L’éducation au regard concrète et partagée par l’expé- rimentation, l’échange et la découverte de pratiques et d’outils dédiés. LES TEMPS FORTS Gratuit sur inscription. Le programme sera diffusé très prochainement. Rencontre avec un photographe, Christophe Loiseau et Jean-Michel Gremillet, président de l’association Inscriptions en ligne du 15 juin au 15 juillet via notre Culture et Liberté. site internet > Éducation à l’image > Formations Partant de l’image que chacun a de lui même, et sur l’image que l’on veut donner de soi, le photographe met en scène des «histoires-portraits». Les participants, dans une dy- namique collective, ont pu s’approprier l’outil photogra- phique. Le but n’était pas de produire un reportage sur la vie carcérale, «l’objet prison» n’étant quasiment jamais appa- rent, mais de faire exister ces représentations d’eux mêmes. Table Ronde : quelles initiatives pour éduquer aux images ? Avec la Maison Robert Doisneau, Musée Albert Khan, les enfants de cinéma, les Rencontres d’Arles, le Bal, Frac Paca Cette rencontre aura pour objectifs de mettre en lumière et confronter différents dispositifs d’accompagnement à l’édu- cation aux images afin de susciter réflexions et échanges. Une journée d’ateliers Divisées en petits groupes, les participants expérimenteront lors d’ateliers des outils dédiés à l’éducation aux images. Médiations dans les expositions Ces médiations sont organisées autour d’expositions du programme des Rencontres d’Arles, sélectionnées et pré- sentées par des médiateurs. Visite libre des expositions 4
L’ÉQUIPE DE LA RENTRÉE EN IMAGES 2018 : MÉDIATEURS, FORMATEURS, ORGANISATEURS ANNE FOURÈS Responsable du pôle pédagogie MAGALI TRINQUIER ET REBECCA DENEREAZ Chargées de la coordination des actions pédagogiques LES MÉDIATEURS : Les médiateurs des Rencontres sont des déclencheurs de curiosité, d’imaginaire, d’émotions, de pratiques. Ils mettent l’accent sur l’échange, créent un cadre où chacun se sent écouté, entendu, à l’abri des jugements. Leur formation de deux semaines en amont permet de concevoir collectivement les parcours et de se préparer à accueillir les 300 classes participantes. Histoire de la photographie, recherches documentaires, intervention d’experts de la photographie, de la médiation, de l’édu- cation, exercices de prise de parole (souffle, voix, ges- POUR TOUTE QUESTION, N’HÉSITEZ PAS À tuelle) permettent aux étudiants volontaires d’accompa- NOUS CONTACTER : gner les jeunes et leurs enseignants. Magali Trinquier et Rébecca Dénéréaz La médiation est ainsi conçue comme une invitation : à 34 rue du Docteur Fanton partager une écoute, un dialogue, une réflexion com- 13200 Arles cedex mune. Ensemble, les visiteurs sont amenés à reparcourir 0785789087 / 0490967606 la chaîne d’innombrables décisions prises par le photo- rei.inscription@rencontres-arles.com graphe, à sentir sa gestuelle, son placement, sa présence www.rencontres-arles.com physique derrière l’objectif; à discuter de son vécu à la fois intime et collectif, de sa sensibilité nécessairement marquée par une trajectoire personnelle, une époque, des questionnements intimes, des engouements, des doutes, des combats, des rencontres. Les médiateurs et toute l’équipe de la Rentrée en Images sont prêts à vous accueillir pour cette nouvelle édition ! UNE RENTRÉE EN IMAGES EST UN ÉVÈNEMENT GRATUIT GRÂCE AUX SOUTIENS DE NOMBREUX PARTENAIRES : Merci à nos soutiens financiers : Merci à nos partenaires qui participent à l’offre : Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, Conseil dépar- Rectorats des académie d’Aix-Marseille, de Nice, Musée dé- temental des Bouches-du-Rhône, Réseau Canopé, Direction partemental Arles Antique, Institut national de recherches ar- régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, chéologiques préventives, Maison Robert Doisneau, Abbaye Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supé- de Montmajour-Centre des monuments nationaux, Museon rieur et de la Recherche, Direction de la mémoire, du patri- Arlaten, musée Réattu, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme moine et des archives du ministère de la défense, ville d’Arles, et de l’Environnement (départements Gard et Hérault), ser- fondation Daniel et Nina Carasso. Grâce aux collectivités, le vice du Patrimoine de la ville d’Arles, l’association dans les transport des élèves est partiellement ou totalement pris en murmures du vent, fondation Vincent Van Gogh, parc naturel charge. régional de Camargue, Centre de la Résistance et de la Dé- portation du pays d’Arles, Fondation LUMA. 5
VENIR À UNE RENTRÉE EN IMAGES, UN ÉTAT D’ESPRIT Depuis de nombreuses années, les Rencontres d’Arles Quelques points importants : remplissent leur mission d’éducation à l’image auprès de dizaines de milliers d’élèves et d’étudiants de tous âges. - Chaque jour, plus de 50 personnes sont réparties dans L’ensemble des actions conduites répond à une double toute la ville afin d’assurer le bon déroulement de votre exigence : donner à voir des images riches, variées, pho- programme spécifique. tographies d’aujourd’hui ou d’autrefois, venues de pays proches ou lointains, mais toujours actuelles, issus de la - 27 classes sont accueillies chaque jour et tout retard ou programmation du festival ; apprendre à regarder, c’est- imprévu engendre un coût, mais surtout une gène impor- à-dire interroger le sens des images, les envisager dans tante pour les autres participants. leur complexité, les replacer dans un contexte, une série, une démarche d’artiste. -Des annulations de dernière minute, des retards le ma- Contribuer, autrement dit, à construire des regards auto- tin, mais aussi au cours de la journée, ont été remarqués nomes, distanciés, critiques : question de survie non seu- les années passées, et ce, malgré les relances télépho- lement individuelle mais collective, dans un monde où la niques, l’accent mis sur le dispositif d’accueil et les outils consommation et la production d’images sont désormais donnés en amont (plan, courrier de confirmation, numéro incessantes, sur la multitude d’écrans qui nous entourent. d’urgence). Nous déplorons ces comportements car ils nuisent au bon déroulement de la journée et privent certaines classes inscrites sur liste d’attente d’une participation au dispositif de la Rentrée en Images. Nous vous remercions de bien observer ces quelques remarques et de les partager avec vos élèves : > Votre ponctualité est indispensable au bon déroulement des activités. Tout retard de plus d’une demi-heure en- traînera l’annulation de votre visite. > Le groupe doit se rendre au lieu indiqué sur la feuille de route. L’équipe vous remettra des badges pour accéder aux expositions ainsi que des plans. > L’accompagnateur est responsable de son groupe, même si celui-ci est accompagné par des médiateurs. Il enca- dre son groupe également dans les visites libres. > Pour le confort de tous, les élèves et les enseignants se doivent de respecter la parole de chacun, et ne peuvent ni courir ni crier dans les lieux d’expositions. > Les téléphones portables doivent être éteints. > Il est interdit de toucher les photographies exposées et de prendre appui sur les collections. > Les photographies avec flash sont autorisées seulement si les œuvres ne sont pas encadrées. > Si vous souhaitez récupérer les photos réalisées durant les ateliers, merci de vous munir d’une clé USB. 6
I - LE PARCOURS DU FESTIVALIER Durée -1h30 Ce parcours interactif est organisé autour d’expositions du programme des Rencontres d’Arles, sélectionnées et présentées par des médiateurs. Il a pour objectif de donner aux élèves des clés de compréhension et d’analyse de la création photographique contemporaine. 7
LE PARCOURS DU FESTIVALIER VISITES DES EXPOSITIONS ACCOMPAGNÉES D’UN MÉDIATEUR INFOS Durée : 1h30 Lieu : Selon les expositions Public : Primaire / Collège / Lycée Parking :. Les emplacements proposés aux autocars par la municipalité se trouvent quai du 8 mai 1945, près de la gare SNCF. Contact : Équipe pédagogique des Rencontres d’Arles 0785789087 / 0490967606 Les expositions présentées seront bientôt diffusées Ce parcours encadré par des médiateurs emmène les élèves dans diverses expositions, choisies par les ac- compagnateurs en fonction, et pour leur public. Des étudiants de toute la France, ayant tous une pratique et une approche personnelle de la photographie, gui- deront les classes, rendant ainsi les visites plus vivantes. Les participants pourront donc découvrir une partie de la programmation des ateliers, grâce aux clefs de com- préhension délivrées par les médiateurs. Attention : les médiateurs choisissent eux-mêmes les expositions qu’ils désirent présenter aux élèves, en fonc- tion de leur auditoire et de la pertinence des parcours. Nous ne pouvons donc pas vous garantir la visite d’expo- sitions particulières. 8
II-LES RENCONTRES D’ARLES A LA CARTE Durée - 1h30 Conçus par le festival des Rencontres d’Arles, ces outils et propositions de visites permettent d’abor- der la photographie de manière intuitive et ludique. Chacune de nos propositions et outils pédago- giques est conçue, expérimentée et évaluée en concertation avec des experts de la photographie et de la médiation, des acteurs de l’éducation mais aussi par plusieurs milliers d’utilisateurs. 9
PAUSE PHOTO PROSE OBSERVER, ECOUTER, ARGUMENTER ET GAGNER EN EQUIPE ! UNE APPROCHE INNOVANTE DE L’IMAGE PAR LE JEU INFOS Durée : 1h30 Lieu : Espace Frédéric Mistral, 2 rue Condorcet, 13200 Arles Public : Primaire / Collège / Lycée Parking : Place Lamartine au bord du Rhône, à 5 min à pied Contact : Équipe pédagogique des Rencontres d’Arles 0785789087 / 0490967606 Conçu par Les Rencontres d’Arles, en concertation avec DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ les professionnels de la photographie, de la formation et de l’animation dans le cadre d’un projet relatif aux pra- Le jeu Pause Photo Prose permet d’accompagner l’ap- tiques culturelles des jeunes, «Pause Photo Prose» est prentissage du collectif et d’orienter la curiosité des un projet soutenu par le Fonds d’expérimentation pour joueurs vers un éventail plus large de goûts et d’acti- la jeunesse, qui propose de se questionner sur l’origine vités. Les dialogues se créent. Les avis se confrontent. des photographies et des images qui nous entourent, La collaboration amène au recul, à la naissance d’avis leur polysémie, leurs usages. propres et à une autonomie du regard de chacun. Le jeu, qui plus est d’équipe, est un véritable déclen- cheur d’émulation, de curiosité, d’attention et d’in- telligence collective. Il fait appel aux qualités les plus variées: rapidité, observation, complicité, logique, connaissances, imagination, concentration, écoute, esprit d’équipe. Animé par un ou plusieurs animateurs, ce jeu s’adresse à un public de tout âge, spécialiste ou néophyte. Aucune connaissance en photographie n’est requise. En trois manches progressives, les joueurs dé- couvrent et s’approprient les chemins de lecture des images d’aujourd’hui. ALLER PLUS LOIN : Dans la continuité de la conception du jeu Pause Photo Prose, les Rencontres d’Arles ont développé un outil d’éducation au regard gratuit et ouvert à tous: l’atelier des photographes (www.latelierdesphotographes.com). Avec un corpus de diverses photographies ouvrant chacune à différentes problématiques et à de nombreux ateliers per- sonnalisables, cette plateforme numérique se veut être un déclencheur de curiosité et de pratique. Nous vous invitons à commencer votre découverte par l’atelier La Valise des mots : un atelier rapide et ludique, idéal pour commencer une 10 séance autour de l’image.
L’ATELIER DES PHOTOGRAPHES INFOS Durée : 1h30 Lieu : Espace Frédéric Mistral, 2 rue Condorcet, 13200 Arles Public : Primaire / Collège / Lycée Parking : Place Lamartine au bord du Rhône, à 5 min à pied Contact : Équipe pédagogique des Rencontres d’Arles 0785789087 / 0490967606 © Claire Debost Comment attiser la curiosité sur les images qui nous en- Chaque année, l’Atelier des photographes intègre 4 tourent ? Comment passer de la découverte spontanée photographies issues de la programmation. S’appuyant d’une photographie à celle d’un auteur et de tout son sur ces nouvelles ressources, les médiateurs de la Ren- univers, puis passer soi-même à l’action ? C’est l’idée trée en Images proposent un parcours complet dans la même du festival : rendre la photographie vivante et plateforme : de l’analyse à chaud d’une image à l’explo- concrète par la rencontre avec ceux qui la font et placer ration de la fiche auteur qui l’accompagne (parole de au centre l’expérimentation par la pratique. photographe, vidéos, notions photographiques, liens vers d’autres œuvres), jusqu’à la réalisation concrète et Véritable extension nomade du festival, «L’Atelier des collective d’un atelier pratique. photographes» est un outil d’éducation à l’image gra- tuit et ouvert à tous développé par les Rencontres d’Arles. Autour d’un corpus de 28 photographies, cette plateforme numérique en ligne propose une approche simple et ludique de la photographie contemporaine. Derrière chacune de ces images s’ouvre tout un par- cours de découverte à la rencontre d’un auteur (sa per- sonnalité, sa démarche artistique, ses choix techniques et ses influences, la réalité et les facettes de son métier), mais aussi de multiples propositions d’ateliers au croise- ment des disciplines: écriture, arts plastiques, prise de vue photographique, improvisation, lecture. ALLER PLUS LOIN : L’atelier des photographes, un outils d’éducation au regard gratuit et ouvert à tous : www.latelierdesphotographes.com Avec un corpus de diverses photographies ouvrant chacune à différentes problématiques et à de nombreux ateliers personnalisables, cette plateforme numérique se veut être un déclencheur de curiosité et de pratique. Disponible sur Apple Store et Google play store. 11
RENCONTRE AVEC UN PHOTOGRAPHE MATTHIEU GAFSOU - H+ INFOS Durée : 1h30 Lieu : Maison des Peintres Public : Collège / Lycée Parking : Contact : Équipe pédagogique des Rencontres d’Arles 0785789087 / 0490967606 H+ traite du transhumanisme, mouvement qui prône l’usage des sciences et des techniques afin d’amélio- rer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Les photographies de H+ sont peu contextua- lisées et elliptiques. Prises isolément, elles déroutent plus qu’elles n’explicitent. C’est une fois mises en réseau qu’elles tissent la toile d’un discours. Artificielles, les photos ressemblent à leur sujet : on ne sait plus si c’est le vivant qui s’éteint en devenant machine ou si l’inanimé prend vie. H+ parle de notre corps, de notre quotidien et de notre rapport à la technique autant qu’elle ouvre sur des perspectives d’avenir. Aucune réponse n’est donnée, mais l’exposition peut fonctionner à la fois comme un ou- til pour penser une question essentielle de notre présent et comme un espace poétique qui nous confronte à l’ab- surde de notre finitude. 12
RENCONTRE AVEC UN PHOTOGRAPHE OLGA KRAVETZ - GROZNY NEUF VILLES INFOS Durée : 1h30 Lieu : Monoprix Public : Collège / Lycée Parking : Contact : Équipe pédagogique des Rencontres d’Arles 0785789087 / 0490967606 Allez faire un tour sur l’avenue Poutine, la rue principale de Grozny, et observez attentivement les femmes musulmanes longilignes qui remplissent les instituts de beauté et les hommes au volant de leur 4x4 de sport flambant neufs. Vous aurez du mal à croire qu’il y a moins de dix ans, cet endroit était anéanti par les assauts de l’artillerie et de l’aviation russes. Mais attendez avant de célébrer la paix : derrière les murs, la haine et le désespoir continuent leur triste danse. Les plaies de la Tchétchénie sont toujours béantes. Aucun bar à la mode, au- cune affiche de propagande à l’effigie du leader tchétchène Ramzan Kadyrov présente sur la moitié des immeubles ne peut masquer la solitude de Grozny. Couche après couche, le projet documentaire Grozny, neuf villes dévoile la réalité de la vie complexe de la capitale tchétchène. Les neuf thèmes du projet (ou neuf villes) constituent une plongée dans les efforts des Tchétchènes pour trouver leur propre chemin d’accès au bonheur. Anna Nemtsova 13
RENCONTRE AVEC UN PHOTOGRAPHE TAYSIR BATNIJI - GAZA TO AMERICA HOME AWAY FROM HOME INFOS Durée : 1h30 Lieu : Chapelle Saint-Martin-du-Méjan Public : Collège / Lycée Parking : Contact : Équipe pédagogique des Rencontres d’Arles 0785789087 / 0490967606 Dans le travail de Taysir Batniji, artiste palestinien né à et poignant To my Brother (2012), série de 60 gravures Gaza peu avant la guerre de 1967 et l’occupation israé- réalisées à la main d’après des photographies tirées de lienne, l’impermanence et l’itinérance, contraintes ou l’album de mariage de son frère, tué en 1987 par l’armée choisies, vécues seul ou à plusieurs, sont un prérequis à israélienne. la liberté. Au confort et à l’immuabilité du home (sweet home), Taysir Batniji, s’appliquant à élaborer une œuvre en La série Pères (2006) représente un tout autre mémorial. À perpétuel devenir, oppose le mobil-home. travers ces mises en abyme prises dans des lieux de com- merce et de travail à Gaza, il est question de généalogie, Le projet central de l’exposition proposée aux Rencontres de disparition, de transmission. Là encore, les frontières d’Arles, Home Away From Home, a été réalisé en 2017 entre sphère privée et publique, histoire individuelle et dans le cadre du programme Immersion de la Fondation collective, dedans et dehors, sont poreuses. d’entreprise Hermès avec l’Aperture Foundation. L’ob- jectif : retracer le parcours de ses cousins palestiniens Gaza journal intime #3 (1999-2006), enfin, est une série immigrés aux États-Unis à compter des années 1960, ère de photographies plus « impressionnistes », captées à d’immigration économique. À travers plusieurs séries de l’occasion de séjours à Gaza, constituant une archive photographies, 7 vidéos et 22 dessins, Taysir Batniji tente personnelle. Taysir Batniji dit d’ailleurs d’elles : « Plus le de saisir la discontinuité temporelle et spatiale, les points temps passe, plus la perspective d’un retour au pays de rupture mais aussi de fusion entre une identité acquise, semble s’éloigner (…) et plus ces photos revêtent une dont on se dépossède tout en s’y attachant, et une identi- importance colossale pour moi. Ces images constituent té recomposée. ma mémoire.» Ce projet américain est présenté parallèlement à une Sophie Jaulmes rétrospective sélective d’œuvres produites entre 1999 et 2012 qui, pour la plupart, questionnent tant le médium que l’image elle-même, l’information qu’elle contient, sa signification. L’artiste crée un décalage entre des modes de représenta- tion ultra référencés, bien connus du public, et des sujets graves, propres au reportage de guerre, proposant ainsi une lecture alternative, distanciée, subjective de l’actuali- té (Watchtowers, 2008 et GH0809, 2010). Taysir Batniji tend à brouiller les pistes entre visible et invisible, apparition et disparition : ainsi l’hommage fragile 14
RENCONTRE AVEC UN PHOTOGRAPHE PATRICK WILLOCK - MON HISTOIRE C’EST L’HISTOIRE D’UN ESPOIR INFOS Durée : 1h30 Lieu : Fondation Manuel Rivera-Ortiz Public : Collège / Lycée Parking : Contact : Équipe pédagogique des Rencontres d’Arles 0785789087 / 0490967606 HOPE explore les possibilités plastiques de l’image comme document et le document comme facteur de connaissance et de compréhension des enjeux de notre époque. HOPE présente la photographie comme une expérience, comme un partage. Elle présente le travail d’hommes et de femmes qui ont choisi de réaliser des images, parfois en parallèle de leur profession, pour in- fluer sur leur vie et leur environnement. Les photographes ne sont pas uniquement des témoins mais deviennent acteurs utilisant tous les moyens à leur disposition : de la chambre au smartphone, du livre unique à la collection Instagram. Le parcours sera initiatique, parfois grave, par- fois amusant, toujours sensible car la prise de conscience ne peut se séparer de l’émotion ni de l'étude. Dans une volonté de ne pas catégoriser le monde par une esthé- tique documentaire la fondation Manuel Rivera-Ortiz par- tage avec vous l’énergie créatrice de la scène documen- taire internationale. 15
III - AUTRES ACTIVITÉS À LA CARTE Durée - 1h30 Choix d’une activités parmi les différentes propositions 16
ACTIVITÉ EN AUTONOMIE TOUR EN VILLE SERVICE PATRIMOINE DE LA VILLE D’ARLES INFOS Durée : 1h30 Lieu : Amphithéâtre - 1 Rond-point des Arènes. Cloître Saint-Trophime - Place de la République. Thermes de Constantin - Rue du Grand Prieuré. Attention : S’il s’agit de votre première activité, veuillez vous rendre d’abord au 10 rond-point des arènes pour récupérer vos badges Public : Primaire / Collège / Lycée Parking : Place Lamartine au bord du Rhône à 5 min à pied Contact : Service du patrimoine - 04 90 49 38 20 La ville d’Arles, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, est fortement marquée par son histoire de- puis l’Antiquité. Dans le cadre de La Rentrée en Images, nous vous proposons un parcours dans la ville sur les traces des romains à travers de nombreux sites majeurs et deux places emblématiques : la place de la Répu- blique, la place du Forum, les Thermes de Constantin, l’Amphithéâtre et le Cloître Saint‑Trophime. Le service du Patrimoine d’Arles propose pour cette 14ème édition un nouveau parcours ainsi que des fiches pédagogiques pour vous guider dans cette visite, à télé- charger sur le site du service du patrimoine. ALLER PLUS LOIN : Site du service patrimoine de la ville d’Arles : www.patrimoine.ville-arles.fr 17
ACTIVITÉ EN AUTONOMIE MONUMENT EN JEUX SERVICE PATRIMOINE DE LA VILLE D’ARLES INFOS Durée : 1h30 Lieu : Amphithéâtre - 1 Rond-point des Arènes. Théâtre antique - Rue du Cloître. Cloître Saint Tromphime- Place de la République Attention : S’il s’agit de votre première activité, veuillez vous rendre d’abord au 10 rond-point des arènes pour récupérer vos badges Public : Collège Parking : Place Lamartine au bord du Rhône © Jean-Christophe Moine pour l’agence Fluor à 5 min à pied Contact : Service du patrimoine - 04 90 49 38 20 Le service du patrimoine de la ville d’Arles propose deux DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ parcours dans les monuments d’Arles : Drôle de labyrinthe à l’amphithéâtre (Arènes) et Trouve- — Avant de commencer, un professeur lit la règle du jeu moi si tu peux au théâtre antique. aux élèves et donne les consignes. Attention : Les parcours nécessitent une préparation — Chaque groupe a un appareil photo. Les élèves en amont. Ils ne sont pas animés par un médiateur. peuvent aussi utiliser leurs téléphones portables pour Des dossier téléchargeables seront mis en ligne au faire des photos. début du mois de juillet et sur demande à l’adresse : patrimoine@ville-arles.fr — Les élèves réalisent leur parcours et retrouvent leurs professeurs au point de rendez-vous. L’encadrement des groupes par les enseignants diffère selon les monu- ments. Lors de la conception de ces parcours « monuments en jeux », le service du patrimoine a voulu mettre en Le quiz : après avoir donné les règles du jeu, un pro- avant l’appropriation des lieux et de l’espace par les fesseur procède au quiz qui déterminera le groupe ga- élèves. L’enjeu n’est pas de leur proposer des connais- gnant. De retour en classe les enseignants pourront, à sances exhaustives sur chaque monument mais de les l’aide d’un simple lecteur de carte, récupérer les photo- placer dans une posture d’acteurs et d’explorateurs. La graphies réalisées. sensibilisation au patrimoine passe par l’observation et l’expérience. Il ne s’agit pas pour les élèves de tout voir Le jeu de cartes : jeu final facultatif qui permet d’asseoir et de tout savoir mais de regarder et être là. Aussi, ces les notions et les connaissances vues pendant la décou- parcours ne sollicitent pas de restitution écrite auprès verte du monument historique . Les cartes doivent être des élèves afin de distinguer le travail en classe d’une imprimées et découpées en amont de la visite. expérience de terrain. Les retours se feront en images et à l’oral. Les parcours « monuments en jeux » pourront ensuite être réinvestis en classe, dans le cadre du cours. La photographie sera un outil précieux pour l’observa- tion. Son usage ponctue le parcours et inscrit l’élève dans une dimension temporelle qui privilégie des temps de pause pour l’observation, la recherche, la restitution. Un monument a un parcours ludique et pédagogique. ALLER PLUS LOIN : Site du service patrimoine de la ville d’Arles : www.patrimoine.ville-arles.fr 18
ACTIVITÉ EN AUTONOMIE REGARD MONUMENTAL SERVICE PATRIMOINE DE LA VILLE D’ARLES INFOS Durée : 1h30 Lieu : Amphithéâtre - 1 Rond-point des Arènes. Théâtre antique - Rue du Cloître. Attention : S’il s’agit de votre première activité, veuillez vous rendre d’abord au 10 rond-point des arènes pour récupérer vos badges Public : Lycée Parking : Place Lamartine au bord du Rhône à 5 min à pied Contact : Service du patrimoine - 04 90 49 38 20 Le service des publics du patrimoine de la ville d’Arles, DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ propose un parcours dans le monument emblématique de la ville, l’Amphithéâtre. «Regard monumental» per- — Avant de commencer, l’encadrant lit la règle du jeu met une découverte sensible qui apporte les notions de aux élèves et donne les consignes bases sur ce monument romain et aiguise le regard. — Chaque groupe a un appareil photo. Les élèves Attention : le parcours n’est pas animé par un média- peuvent aussi utiliser leurs téléphones portables pour teur et nécessite une préparation en amont. faire les photos. — Les élèves réalisent leur parcours et retrouve leurs professeurs au point de rendez-vous. CONTENU ET FORME DE L’ATELIER L’enjeu de cet atelier n’est pas de proposer des connais- sances exhaustives sur ce monument mais de placer les jeunes visiteurs dans une position d’acteurs et d’ex- plorateurs. La sensibilisation au patrimoine passe par l’observation et l’expérience du lieu. Ce parcours ne nécessite pas de prise de note. Les retours se feront à l’oral et en images et pourront être réinvestis en classe. La photographie est un outil précieux pour l’observation et elle facilite le travail ludique et pédagogique. ALLER PLUS LOIN : Site du service patrimoine de la ville d’Arles : www.patrimoine.ville-arles.fr 19
« VÉRONIQUE ELLENA – RÉTROSPECTIVE » MUSÉE RÉATTU, MUSÉE DES BEAUX ARTS DE LA VILLE D’ARLES INFOS Durée : 1h30 Lieu : 10 rue du Grand Prieuré, 13200 Arles Public : Collège / Lycée Parking : Place Lamartine au bord du Rhône à 5 min à pied Contact : Julie Mazé - 04 90 49 35 23 reattu.publics@ville-arles.fr Le musée des Beaux-arts de la ville d’Arles situé dans un lieu d’exception, le Grand Prieuré de l’ordre de Malte, présente une collection qui s’étend du XVIIème siècle à nos jours. Il abrite entre autre l’essentiel de l’œuvre du peintre néoclassique Jacques Réattu, un ensemble de Fauteuil Balthus dessins de Pablo Picasso et une importante collection dédiée à la photographie, la première dans un musée des Beaux-Arts en France. DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ Parcours dans l’exposition rétrospective consacrée à Véro- nique Ellena, photographe et plasticienne qui s’intéresse depuis trente ans à la vie quotidienne, dévoilant sa dimen- sion rituelle. La visite de l’exposition permettra aux élèves de découvrir trente ans de carrière d’une photographe passionnée, Vé- ronique Ellena, au travers d’une rétrospective inédite. Le parcours abordera les thèmes récurrents de son travail : les petites choses du quotidien, les rituels, ainsi que des su- jets sensibles comme Les Invisibles – ode sublime aux sans- abri de Rome – ou plus autobiographiques. Il mènera aussi les élèves à découvrir une pièce étonnante réalisée in situ : un vitrail réalisé en collaboration avec un maître-verrier, interrogeant, au cœur même du musée, le rapport entre lumière et matière, image photographique et verre. La médiation, basée sur l’observation, la lecture d’images et l’expression des ressentis des élèves donnera lieu à des échanges autour du travail passionnant de cette artiste. Cycliste tombé 20
GILBERT & GEORGE : THE GREAT EXHIBITION (1971 – 2016) FONDATION LUMA INFOS Durée : 1h30 Lieu : Parc des Ateliers Entrée au niveau du croisement du chemin des Minimes et du chemin des Muraillettes, 13200 Arles Public : Lycée et université Parking : -Véhicules légers : parking payant accessible sur le site -Autocars : zone de dépose et reprise minute située de- vant l’hôtel Jules César, 9 boulevard des Lices, 13200 Arles Contact : Nathalie Israelian Gilbert & George, RED MORNING DEATH, 1977 nisraelian@luma-arles.org Avec l’aimable autorisation de Gilbert & George En 2004, Maja Hoffmann crée la Fondation Luma en DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ Suisse afin de soutenir les activités d’artistes novateurs Visite commentée par un médiateur Luma Arles et indépendants et d’institutions travaillant dans les arts visuels, la photographie, l’édition, les films documen- C’est au sein de la Mécanique Générale du Parc des taires et le multimédia. Considérée comme un outil Ateliers que se tient la rétrospective du couple d’ar- de production pour les multiples initiatives lancées par tistes Gilbert and George. Ces deux artistes qui s’affir- Maja Hoffmann, la Fondation Luma produit, soutient ment comme une seule entité artistique « fabriquent » et finance des projets artistiques audacieux qui visent des images grand format, créant ainsi de provocatrices à approfondir la compréhension des questions liées à fresques sociétales. Sexe, argent, communautarisme, l’environnement, aux droits humains, à l’éducation et à religion sont les sujets principaux de leurs créations dont la culture. l’intensité iconographique peut parfois choquer. En 2013, Maja Hoffmann lance Luma Arles dans l’objectif Les 80 œuvres exposées permettent de revisiter la so- de concevoir, développer et gérer le Parc des Ateliers, ciété anglaise des années 70 aux années 2000. Cette un ancien site industriel arlésien. Situé à proximité im- rétrospective permet d’appréhender l’œuvre globale médiate de monuments et vestiges inscrits au patri- de Gilbert et George tout en révélant l’audace de leurs moine mondial de l’UNESCO, le Parc des Ateliers fonc- créations au cours des 50 dernières années. tionne comme une plateforme culturelle présentant les différentes activités de la Fondation Luma. Luma Arles comprend un centre ressource conçu par l’architecte Frank Gehry ; plusieurs bâtiments industriels réhabilités par Selldorf Architects ; et un parc public dessiné par l’architecte paysagiste Bas Smets. En at- tendant l’achèvement complet des travaux (le principal bâtiment du site, conçu par Frank Gehry, ouvrira à l’été 2019), Maja Hoffmann travaille en étroite collaboration avec le Core Group de Luma Arles (Tom Eccles, Liam Gillick, Hans Ulrich Obrist, Philippe Parreno et Beatrix Ruf) à la réalisation d’un programme d’expositions et de projets multidisciplinaires qui sont présentés chaque année dans les espaces récemment réhabilités de la Grande Halle, des Forges et de la Mécanique Générale. Gilbert & George, ONE WORLD, 1988 Avec l’aimable autorisation de Gilbert & Geroge ALLER PLUS LOIN : Site web LUMA Arles https://www.luma-arles.org/programme Page Facebook LUMA Arles: www.facebook.com/LumaArles Compte Instagram LUMA Arles: www.instagram.com/luma_arles 21
APEX D’ARTHUR JAFA ET UNE HISTOIRE AVEC VINCENT DE LILY GAVIN FONDATION LUMA INFOS Durée : 1h30 Lieu : Parc des Ateliers Entrée au niveau du croisement du chemin des Minimes et du chemin des Muraillettes, 13200 Arles Public : Collège, Lycée et Université Parking : -Véhicules légers : parking payant accessible sur le site -Autocars : zone de dépose et reprise minute située de- vant l’hôtel Jules César, 9 boulevard des Lices, 13200 Arthur Jafa Arles APEX, 2013 Vidéo (couleur, son) 08:12 min Contact : Nathalie Israelian Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Gavin nisraelian@luma-arles.org Brown’s enterprise, New York / Rome DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ En 2004, Maja Hoffmann crée la Fondation Luma en Suisse afin de soutenir les activités d’artistes novateurs Visite commentée par un médiateur Luma Arles et indépendants et d’institutions travaillant dans les arts visuels, la photographie, l’édition, les films documen- Au cœur de la Grande Halle du Parc des Ateliers, les taires et le multimédia. Considérée comme un outil élèves sont invités à découvrir deux œuvres, deux récits. de production pour les multiples initiatives lancées par APEX est l’histoire d’un film qui n’aura jamais été réalisé, Maja Hoffmann, la Fondation Luma produit, soutient des images juxtaposées qui créent une narration abstraite et finance des projets artistiques audacieux qui visent que les élèves sont invités à décoder ! Cette installation à approfondir la compréhension des questions liées à immersive questionne la société américaine à travers l’environnement, aux droits humains, à l’éducation et à les relations entre les communautés et l’identité au sens la culture. large, sujets chers à Arthur Jafa. En 2013, Maja Hoffmann lance Luma Arles dans l’objectif Une histoire avec Vincent est également l’histoire d’un de concevoir, développer et gérer le Parc des Ateliers, film. Julian Schnabel, artiste plasticien et réalisateur a un ancien site industriel arlésien. Situé à proximité im- invité la jeune artiste pluridisciplinaire Lily Gavin à jouer médiate de monuments et vestiges inscrits au patri- dans A la porte de l’Éternité et également à documenter moine mondial de l’UNESCO, le Parc des Ateliers fonc- le tournage. Son travail apporte une mise en perspective tionne comme une plateforme culturelle présentant les du passage de Vincent Van Gogh à Arles. Ces images différentes activités de la Fondation Luma. sont présentées en exclusivité à Arles avant la sortie du film en automne 2018. Luma Arles comprend un centre ressource conçu par l’architecte Frank Gehry ; plusieurs bâtiments industriels réhabilités par Selldorf Architects ; et un parc public dessiné par l’architecte paysagiste Bas Smets. En at- tendant l’achèvement complet des travaux (le principal bâtiment du site, conçu par Frank Gehry, ouvrira à l’été 2019), Maja Hoffmann travaille en étroite collaboration avec le Core Group de Luma Arles (Tom Eccles, Liam Gillick, Hans Ulrich Obrist, Philippe Parreno et Beatrix Ruf) à la réalisation d’un programme d’expositions et de projets multidisciplinaires qui sont présentés chaque année dans les espaces récemment réhabilités de la Une histoire avec Vincent Grande Halle, des Forges et de la Mécanique Générale. Avec l’aimable autorisation de Lily Gavin Courtesy Lily Gavin ALLER PLUS LOIN : Site web LUMA Arles : https://www.luma-arles.org/programme Page Facebook LUMA Arles: www.facebook.com/LumaArles Compte Instagram LUMA Arles: www.instagram.com/luma_arles 22
« SOLEIL CHAUD, SOLEIL TARDIF. LES MODERNES INDOMP- TÉS » ET « PAUL NASH. ÉLÉMENTS LUMINEUX / PAUL NASH. SUNFLOWER RISES» FONDATION VINCENT VAN GOGH INFOS Durée : 1h30 Lieu : 35 ter rue du Docteur Fanton, 13200 Arles Public : Primaire / Collège / Lycée Parking : Place Lamartine au bord du Rhône à 5 min à pied Contact : Sophie Viguier Responsable pédagogique Fondation Vincent van Gogh Arles 04 90 93 08 08 s.viguier@fvvga.org JOAN MITCHELL Sunflowers , 1990-1991 Huile sur toile, 280 Å~ 400 cm Collection John Cheim © Estate of Joan Mitchell LA FONDATION VINCENT VAN GOGH ARLES : EXAUCER LE VŒU DE VINCENT La Fondation propose une approche unique de La Fondation propose également de nombreuses mani- Vincent van Gogh en explorant la résonance de son festations et activités culturelles in situ et hors les murs : œuvre et de sa pensée avec la production artistique rencontres et débats, symposiums, projections audiovi- internationale actuelle sous la forme d’expositions suelles, ateliers et stages de création, performances et temporaires. Grâce aux partenariats établis avec des concerts, ainsi qu’une médiation adaptée aux différents collections publiques et privées, la Fondation pré- publics. Le jeune public est tout particulièrement ac- sente chaque année une ou plusieurs toiles de Van compagné à travers des visites créées sur mesure, mais Gogh en regard d’œuvres d’artistes contemporains aussi grâce aux workshops mis en place dans les établis- exposés ponctuellement — tels Yan Pei-Ming, Roni sements scolaires d’Arles et de ses alentours. Horn, David Hockney, Urs Fischer, entre autres. La boutique de la Fondation est, quant à elle, pensée C’est à Arles, où Vincent atteint l’apogée de son art comme un lien coloré entre l’architecture ancienne et lors de son séjour de février 1888 à mai 1889, que l’architecture contemporaine. Y sont proposés les cata- Yolande Clergue convie dès 1983 des créateurs logues d’exposition, divers ouvrages sur l’art, des édi- contemporains à rendre hommage au peintre à tra- tions d’artistes, des reproductions d’œuvres, des objets vers une œuvre. Grâce au mécène Luc Hoffmann, d’artisans ainsi qu’une sélection d’articles, dont certains une fondation reconnue d’utilité publique est créée destinés à la jeunesse. en 2010. La municipalité met alors à disposition l’hô- tel Léautaud-de-Donines, demeure prestigieuse du La Fondation exauce ainsi le vœu de l’un des peintres XVe siècle qui, réaménagée par l’agence d’archi- les plus célèbres au monde de créer, à Arles, un lieu de tecture Fluor, offre depuis 2014 plus de 1 000 m2 réflexion, de production artistique et de dialogue fertile d’exposition. Le parti pris résolument contemporain entre créateurs. est confirmé par l’intégration au bâtiment de deux œuvres permanentes de Raphael Hefti et Bertrand « Comme tu le sais bien, j’aime tant Arles […] » Lettre de Lavier. Vincent à Theo (18 février 1889). 23
« SOLEIL CHAUD, SOLEIL TARDIF. LES MO- DERNES INDOMPTÉS » Adolphe Monticelli, Vincent Van Gogh, Pablo Picas- Les lueurs du postmodernisme apparaissent dans les so, Sigmar Polke, Alexander Calder, Germaine Richier, œuvres d’une autre génération d’artistes à laquelle Giorgio De Chirico, Joan Mitchel, Sun Ra, Etel Adnan. appartient Sigmar Polke. Son Moderne Kunst (1968) af- fiche l’ironie d’un jeune artiste vis-à-vis des pères de l’art Cette exposition thématique s’engage dans une libre ex- moderne dont il parodie les écritures picturales et les slo- ploration du soleil entendu comme une métaphore gans. Par ailleurs, dans ses œuvres postérieures telles que questionnant le rapport des artistes d’une part à la Médi- Lapis-Lazuli II (1994), l’utilisation du précieux pigment terranée – aire d’expérimentation – et d’autre part au bleu outremer issu d’une pierre fine permet à Polke de modernisme et au postmodernisme. Elle réunit des prêts convoquer les histoires de la divinisation de la couleur, exceptionnels de tableaux de Vincent van Gogh, des de l’humanité et d’une minéralité arrivée par la route de œuvres tardives de Pablo Picasso et d’Alexander Calder, la soie. Le bleu, omniprésent dans la nature, représente mais aussi d’Etel Adnan, Giorgio De Chirico, Adolphe aussi ici le ciel et la Méditerranée. Monticelli, Sigmar Polke, Germaine Richier, Joan Mitchell Les autres œuvres de l’exposition nous conduisent au so- et le musicien Sun Ra. « Soleil chaud, soleil tardif. Les mo- leil absolu, au dieu soleil et à la « chaleur ardente » dernes indomptés » dessine les contours d’une famille d’un astre représenté comme une boule chez Calder. d’artistes dont les origines remonteraient à Adolphe Mon- Figure majeure de l’art moderne, Alexander Calder est ticelli qui figure, aux côtés de Jean-François Millet, dans célèbre pour ses mobiles et ses stabiles. La Fondation le panthéon des artistes ayant inspiré Vincent van Gogh. présente une sélection de gouaches des années 1970 aux couleurs primaires et aux formes stylisées qui révèlent une continuité organique et graphique entre son travail Flamboiement au sommet, « le soleil chaud » symbolise de sculpture et son œuvre gravée. La production visuelle un modernisme à son apogée s’incarnant dans le d’Etel Adnan, connue par ailleurs pour ses écrits, découle travail de Van Gogh dès février 1888, lorsqu’il découvre la d’une relation plus spirituelle avec le monde. Ses pay- Provence. Lumière déclinante, « le soleil tardif » se sages, dont ceux de la série Le Poids du monde, offrent retrouve quant à lui dans l’œuvre du « dernier » Picasso. une mémoire ouverte. L’artiste écrit à leur propos : « Vous Chez celui-ci, le point culminant du tardif concorde ne reconnaissez pas ce paysage, car ce n’est pas un pay- naturellement avec son âge avancé. Habité par un senti- sage particulier, c’est peut-être un souvenir d’un paysage ment d’urgence, il a recours à l’abréviation formelle – telle particulier1 ». L’exposition tend naturellement vers un so- qu’elle s’exprime dans Le Vieil Homme, peint en 1970 à leil cosmique qu’incarne la vision du musicien Sun Ra. Mougins. Une peinture hâtive, fluide – autrefois qualifiée de « barbouillage » mais avant tout libérée du passé – ca- ractérise les sept toiles réunies dans l’exposition, peintes de 1970 à 1973. Picasso habite alors à Notre-Dame-de-Vie, à Mougins. Tête d’homme au chapeau de paille (1971) – un tableau d’été – évoque sans détour Van Gogh qui par- tage avec Picasso ce mouvement de et dans la peinture que l’on peut attribuer à Monticelli. Si la « période tardive » est communément associée à un art riche d’inventions formelles chez Picasso, elle est, chez Giorgio De Chirico, une période de réélaboration de thèmes antérieurs, tel le motif du soleil sur chevalet. Ses autoportraits, sorte de tra- vestissements aux accents néobaroques, reviennent tout au long de sa carrière et reflètent cet art de la scénarisa- tion de soi, obsession des peintres, qu’il pousse jusqu’à la limite du risible. PABLO PICASSO Paysage, Mougins, 31 mars 1972 Huile sur toile, 130 x 162 cm 24
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