Voyage en Espagne Avril 2015

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Voyage en Espagne Avril 2015
Voyage en Espagne
      Avril 2015
Voyage en Espagne Avril 2015
Repères chronologiques de l’Espagne
• Préhistoire : peuplement ancien : Grottes ornées d’Altamira
Voyage en Espagne Avril 2015
Antiquité : Influences
phéniciennes (Carthage)

La « Dame d’Elche » (Ve siècle av. JC)
Voyage en Espagne Avril 2015
Domination romaine
(IIe siècle av. JC – IVe
siècle ap. JC)
Théâtre de Mérida (Emerita Augusta) (Ier
siècle av. JC)
Voyage en Espagne Avril 2015
Royaume wisigoth (Ve
- VIIe siècle)
Couronne du roi Recceswinth (VIIe siècle)
Voyage en Espagne Avril 2015
L’Espagne musulmane
(VIIIe siècle - 1492)
  •   Omeyyades (Cordoue)
  •   Ta’ifas
  •   Almoravides
  •   Almohades
  •   Mozarabes
  •   Mudéjars

                            Grenade : l’Alhambra
                            (cour des Lions)
Voyage en Espagne Avril 2015
La mosquée (puis cathédrale) de Cordoue
Voyage en Espagne Avril 2015
La Reconquista
 (XIe-XIIIe/XVe
     siècle)
Voyage en Espagne Avril 2015
L’unification du
royaume (un Etat
centralisé)
•   Castille (Ferdinand) + Aragon (Isabelle) =
    les « Rois Catholiques »
•   Expulsion des Juifs (XV-XVe siècles)
•   Expulsion des Musulmans, puis des
    « Moriscos »
•   Tribunal de l’Inquisition
Voyage en Espagne Avril 2015
Une puissance
méditerranéenne,
européenne et coloniale
(apogée de la puissance                           Portrait de
espagnole = « El Siglo de                      Charles-Quint par
                                                   Le Titien
Oro »)

  •   Expansion vers la Méditerranée :
      Baléares, Sardaigne, Naples et Sicile,
      Afrique du Nord (cf. Ceuta, Melilla,
      Tanger, etc.)
  •   Charles Quint, puis Philippe II
  •   Christophe Colomb
Felipe « El Prudente »
      (1527-1556-1598)
•    Bataille de Lépante
•    Invincible Armada
•    Catholicisme triomphant (L’Escorial, St
     François-Xavier, St Ignace de Loyola et les
     Jésuites, Ste Thérèse d’Avila, St Jean-de-
     la-Croix)
Charles II « El
                      Hechizado »

Le déclin (milieu XVIIe
siècle – XIXe siècle)

                           Philippe IV par
                           Velazquez
Le déclin (milieu XVIIe
siècle – XIXe siècle)
•   Invasion par Napoléon Ier (« Pepe
    Botella »)
•   Guerre civile entre Isabelle II et les
    Carlistes
•   Monarchie constitutionnelle,
    coups d’Etat militaires, expérience
    républicaine, agitation sociale,
    revendications autonomistes,
    guerre contre les Etats-Unis, etc.
Chronologie de l’Espagne XXe-XXIe siècles

           Dictature de Primo de
            Rivera (1923-1930)
Le système politique espagnol
• L’Espagne est, avec ses 46 millions              • Le roi d’Espagne dispose d’un certain nombre
  d’habitants, le cinquième pays le plus peuplé      de prérogatives avant tout formelles : chef de
  de l’Union européenne. Après quarante ans          l’État, il nomme le président du
  de dictature de Franco, les Espagnols ont          gouvernement après l’élection de ce dernier
  connu un retour à la démocratie au milieu des      par le Congrès des députés, représente
  années 1970 avec l’établissement d’une             l’Espagne, commande les armées, ratifie les
  monarchie constitutionnelle. La constitution       lois et peut dissoudre le parlement si ce
  de 1978 a créé un système politique original,      dernier le souhaite. Felipe VI occupe cette
  mêlant un État unitaire et des régions dotées      charge.
  d’une grande autonomie. Cet article devrait      • Le gouvernement espagnol : l’exécutif
  être     l’occasion     d’approfondir     nos      espagnol, nommé Conseil des Ministres, est
  connaissances sur le fonctionnement de ce          dirigé par un Président du gouvernement, à la
  pays.                                              fonction équivalente à celle de Premier
• Le parlement espagnol, appelé Cortes               ministre dans beaucoup d’autres pays
  Generales, est bicaméral: il est composé           (Mariano Rajoy, Partido Popular, centre-droit,
  d’une chambre basse, le Congrès des députés,       conservateur et libéral).
  et d’une chambre haute, le Sénat. Il exerce le
  pouvoir législatif.
Les communautés autonomes espagnoles
• Certaines régions espagnoles – le Pays basque,
  la Catalogne et la Galice – avaient déjà obtenu
  un certain degré d’autonomie pendant les
  années 1930, mais ces statuts avaient été
  supprimés sous Franco. Lors du retour à la
  démocratie dans les années 1970, les forces
  politiques ont été unanimes à vouloir un certain
  degré de décentralisation. L’Espagne a ainsi été
  divisée en 17 communautés autonomes, dont
  les compétences propres variaient initialement
  fortement.
• Pour des raisons historiques déjà entrevues, le
  Pays basque, la Catalogne et la Galice se sont
  vues en effet accorder dès le départ une
  autonomie supérieure à celle des autres
  communautés autonomes. L’Andalousie a
  ensuite obtenu elle aussi un degré d’autonomie
  semblable, puis les autres communautés ont
  suivi. D’autres compétences ont encore été
  attribuées aux communautés autonomes en
  1992 et en 1997 et il subsiste aujourd’hui peu
  de différences de degré d’autonomie entre les
  régions. Le Pays basque et la Navarre
  bénéficient toutefois de privilèges en matière
  fiscale, puisqu’ils collectent l’ensemble des
  impôts sur leurs territoires et en reversent
  ensuite une partie à l’État espagnol.
• Le système espagnol est proche du fédéralisme,
  mais les communautés autonomes ne disposent
  que de peu d’influence sur la formation des
  politiques au niveau national
Relief
La région de Madrid et la
Sierra de Guadarrama
MADRID
• Fondée vers 900.
• 1561 : Philippe II fait de Madrid la capitale de l’Espagne
• Capitale de l'État espagnol (palais royal de la Zarzuela, siège du gouvernement, Cortes Generales, Tribunal suprême
  et Tribunal constitutionnel. Egalement capitale de la communauté autonome de la Communauté de Madrid.
  La gestion de la ville est confiée à la mairie (Ayuntamiento) et au maire (Alcalde) (Partido Popular).
Madrid – Vue d’ensemble
• Environ 6 millions d’habitants

L’avenue la plus importante de Madrid va du Nord au Sud et divise
la ville en deux parties : le « Paseo del Prado » qui commence au
Sud à Atocha (la célèbre gare de Madrid) et se convertit en «
Paseo de Recoletos » au niveau de la « Plaza de Cibeles ».
En sortant d'Atocha vous passerez d'abord le célèbre musée Reina
Sofia et le Jardin botanique, juste à côté, le Museo del Prado et à
sa droite le Parc du Retiro. Avant d’arriver à la « Plaza de Cibeles »
vous trouverez le musée Thyssen Bornemisza.
Au niveau de la « Plaza Colón », l’avenue change de nom et
devient le « Paseo de la Castellana » qui passe par « Nuevos
Ministerios » jusqu’au Nord ou vous pourrez également trouver le
stade du Real Madrid, le stade Santiago Bernabeu.

La Plaza de Cibeles (belle fontaine, monuments emblématiques,
dont la mairie, haut-lieu du Real) est au carrefour avec la « Gran
Via » (Ouest-Est), qui se transforme en « Calle d'Alcalá », passe par
Puerta de Alcalá et une des entrées principales du Parc Retiro. En
continuant vous trouverez les arènes de « Las Ventas ». Vers
l’Ouest, c’est la Plaza de España et l’Université.
Les quartiers de Madrid
• Quartier très animé lors de la Movida         • AZCA / Nuevos Ministerios
  madrilène, Chueca avait été déserté dans      C'est le quartier d'affaires de Madrid, avec
  les années 1980, devenant un repaire          ses nombreuses tours, comme la Tour
  d'héroïnomanes. Ayant bénéficié, depuis,      Picasso
  de l'évolution urbaine et d'une politique
  de réhabilitation de la municipalité,         Depuis la station de métro Nuevos
  Chueca est devenu un quartier branché         Ministerios, la ligne 8 rejoint tous les
  d'avant-garde, où restaurants, bars et        terminaux de l'aéroport.
  discothèques côtoient les boutiques de
  mode. C'est aujourd'hui le quartier gay de    • Cuatro Torres (Quatre tours) Business
  la ville. Organisé autour de la plaza           Area (CTBA) est un centre d'affaires situé
  Chueca, petite place haute en couleurs, il      près du Paseo de la Castellana, à Madrid
  est séparé du quartier voisin de Malasaña       (Espagne), construit sur les terrains de
  par deux rues commerçantes très                 l'ancienne "Ville Sportive" du Real
  animées, la calle de Fuencarral et la calle     Madrid.
  de Hortaleza, bordées de nombreux             Les plus hauts édifices de Madrid et
  magasins de jeunes stylistes, d'objets        d'Espagne se trouvent là bas
  design ou de musique électronique.
Vista de Madrid desde la urbanización Somosaguas (Pozuelo de Alarcón), situada al noroeste de la ciudad. En la parte
izquierda, se pueden apreciar el parque de la Dehesa de la Villa, desde donde asoman las cuatro torres de CTBA, y la Ciudad
Universitaria. En el centro-izquierda aparecen las torres inclinadas de Puerta de Europa y, a la derecha, el complejo AZCA,
presidido por la silueta blanca de la Torre Picasso.
Le Musée Thyssen-Bornemisza
• Les œuvres ont été réunies par la famille Thyssen-Bornemisza      • Composé d’environ 1000 tableaux, le Musée offre un
  (industriels allemands, sidérurgie) durant deux génération.         parcours chronologique de l'histoire de la peinture
  Toutefois, quand le baron Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza          européenne depuis ses débuts, au XIII° siècle, jusqu'au XX°
  prend en charge la collection, comme son père il poursuit           siècle. À travers ce parcours, le visiteur peut suivre les
  l’acquisition d’œuvres anciennes mais sa recherche se               mouvements et les courants les plus importants de la
  concentre       sur    les     œuvres       impressionnistes,       peinture occidentale, des primitifs italiens jusqu'au
  postimpressionnistes, sur le fauvisme, l’expressionnisme            surréalisme tardif et la sensibilité POP des années 60.
  allemand, l’avant-garde et sur la peinture européenne et
  américaine de l’après guerre (Monet, Van Gogh, Picasso,           • Les Collections du Musée complètent celles des deux grands
  Mondrian, Bacon feront ainsi partie de cette collection).           musées de la Promenade du Prado : le Musée du Prado pour
                                                                      la peinture ancienne et le Musée Reina Sofia pour la peinture
• Sa cinquième et dernière épouse, Carmen « Tita », est               du XX° siècle, avec toutefois des mouvements et des styles
  espagnole (Miss Espagne 1961)                                       non rassemblés en ces derniers comme les primitifs italiens
                                                                      et néerlandais, la Renaissance allemande, la peinture
• Puis la majorité de la collection est acquise par l’état            néerlandaise     du     XVII°    siècle,   l’Impressionnisme,
  Espagnol en 1993 pour l’exposer au palais de Villahermosa de        l’Expressionnisme allemand, le Constructivisme russe,
  Madrid, un bâtiment de la fin du XVIII° siècle à l’architecture     l'Abstraction géométrique et le Pop Art, et la peinture
  néo-classique qui sera restauré a cet effet. Le musée Thyssen-      américaine du XIX° siècle (pratiquement inconnue en Europe
  Bornemisza est inauguré en 1993 et offre, depuis, une des           et qui dans le Musée occupe quatre salles).
  plus importante collection d’art privée d'Europe. La Collection
  Carmen Thyssen-Bornemisza, propriété de la Baronne
  (Baronesa Thyssen), est aussi exposée dans le Musée depuis
  2004.
Le Musée du Prado
•   Au XVIII° siècle, contrairement aux autres capitales européennes, Madrid est encore      •   Le musée du Prado contient de véritables chefs d’œuvre collectionnés entre le XVI°
    peu développée. Le roi Charles III (1759-1788) décide de doter sa capitale d’un              et le XIX° siècle par les dynasties espagnoles des Habsbourg et des Bourbons. En
    grand espace urbain et de bâtiments importants destinés à la science. De Cibeles à           effet certains tableaux étaient exécutés à la demande du roi comme ceux de Titien
    Atocha, il fait construire sur ce pré (prado en espagnol) des fontaines                      et Rubens, et des toiles étaient commandées par la cour comme celles de Velázquez
    monumentales (Cibeles, Neptune), orne la zone d’arbres et confie à son architecte            et Goya, peintres officiels. C’est pourquoi ce musée de Madrid possède la plus belle
    Juan de Villanova le projet d’un édifice pour le musée d’Histoire Naturelle. Le Prado        et la plus complète collection de peinture espagnole du XI° au XVIIIe siècle, et un
    (pré) donnera son nom à la promenade (paseo del Prado) et plus tard au musée                 grand nombre de chefs-d’œuvre des plus grands peintres, comme le Greco,
    (museo del Prado).                                                                           Velázquez, Goya, Bosch, Titien, Van Dyck ou Rembrandt.
•   Villanueva conçoit pour ce musée des sciences un grand monument avec des                 •   Par la qualité et la variété de ses fonds, le musée du Prado de Madrid est l’un des
    galeries autour d’une rotonde dotée de colonnes néoclassique à la façon antique. Le          plus riches du monde : en plus de la meilleure collection de peinture espagnole, des
    projet est approuvé par Charles III en 1785, mais la guerre d’Indépendance contre            sections entières du musée se consacrent à la peinture flamande et italienne et il
    les français paralyse la construction du musée et le bâtiment servira à l’armée de           réunit des œuvres importantes des écoles allemande, française et anglaise.
    Napoléon.
                                                                                             •   Enfin, ses salles abritent de grands chefs-d’œuvre de l’art universel, comme « les
•   Inspiré par son épouse Isabelle, Ferdinand VII (1813-1833), petit fils de Charles III,       Ménines » de Velázquez, les Majas de Goya, « le Chevalier à la main sur la poitrine »
    fait modifier le projet pour créer le Musée Royal de Peinture afin d’exposer au              du Greco, ou « les Trois Grâces » de Rubens. Tout ce que l’Europe a crée en chefs
    public la collection royale (d’une valeur exceptionnelle). Cette décision permet de          d’œuvre inestimables est représenté.
    terminer le projet de Villanueva de 1785 en y rajoutant une immense frise (à la
    gloire du roi) sur la porte ouest, celle qui donne sur la promenade du Prado (porte
    Velázquez).
•   Le Musée Royal est inauguré par Ferdinand VII en 1819. et réunit les œuvres des
    grands peintres espagnols (il présentait aussi les œuvres de peintres italiens et
    flamands, propriété de la monarchie d’Espagne).
•   Lors de la révolution de 1868, le Museo Reale devient le Musée du Prado, mais le
    bâtiment s’avère vite insuffisant et une première extension est faite en 1918. En
    1936, sous la nouvelle république, grâce à son prestige national et international,
    Pablo Picasso est nommé directeur du musée par le gouvernement républicain,
    mais à cause de la guerre civile et absent d’Espagne, il n’occupa jamais son poste.
•   L’extension suivante se fera en 1950 avec l’ajout de nouvelles galeries, mais même
    aujourd’hui, le musée ne peut exposer que 2500 œuvres sur les 9000 qu’il possède.
Ganaderia « Los Eulogios », finca « El Pecado
        Mortal » à Colmenar Viejo
                                                             On a coutume de dire que « pour faire quarante taureaux
• Ganaderia/finca créée fin XIXe, mais élevage               de combat l'éleveur doit posséder et entretenir quatre
  reconnu fin XXe siècle.                                    cents bêtes ».
• Divisa: Verde y encarnada                                  Le cheptel pour une course de taureau nécessite
                                                             généralement 18 vaches reproductrices ou « vaches de
• Les taureaux d'une ganadería présentent                    ventre », un semental ou reproducteur, 6 taureaux de 4
  ordinairement le même aspect d'ensemble. Une               ans, 6 novillos de 3 ans, 6 utreros de 2 ans, 6 erales de 1
  ganadería comprend non seulement les toros de              an, 6 veaux de l'année ou añojos, 6 jeunes vaches de
  lidia, mais aussi le patrimoine foncier, l'ensemble        remplacement, soit 55 bêtes pour vendre 6 toros par an4.
  du bétail, la renommée. C'est une entreprise, avec         Le mayoral ou contremaître est l'homme-clé de l'élevage.
  une marque. Chaque ganadería se distingue par              Il surveille les naissances, l'alimentation, donne son avis
  trois signes : la devise (divisa), le fer (hierro) et le   sur la sélection. Il inspecte taureaux et vaches et note tout
  señal (« signe », découpe de l’oreille).                   ce qui ne va pas
• Pour éviter toute dégénérescence, et pour                  La plupart des ganaderos subissent beaucoup de pertes
  améliorer la bravoure d'un troupeau, le croisement         avec les taureaux qui s'entretuent et les taureaux
  est obligatoire                                            invendus en fin de saison qu'il faut vendre au prix de la
                                                             viande. Leurs bénéfices sont ainsi amoindris. Aussi les
                                                             propriétaires de ganaderías ont-ils le plus souvent une
                                                             autre activité : celle d'exploitant agricole.
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia
•   Le Musée National Centre d'Art Reina Sofia est situé dans l'ancien
    hôpital Général de Madrid, au rond-point de Atocha.
                                                                                  •    En 1988, un arrêté royal transforme le « Centre d’Art » en « Musée
•   Des 1566 Philippe II (1556-1598) a conçu l'idée de réunir dans un seul            National » et y incorpore le Musée espagnol d'Art Contemporain
    bâtiment de nombreux centres et hospices dispersés dans Madrid.                   (MEAC).
    Plus tard, sous le règne de Philippe III (1598-1621), on a ajouté
    d'autres installations en donnant au complexe ainsi formé le nom              •   Par de nouveau travaux, l'Espagne incarne, dans le domaine de la
    d'Hôpital Général.                                                                culture, le renouveau qu'à vécu la société après l'avènement de la
                                                                                      Démocratie et rattrape son retard dans la modernité : on aménage
•    Dans la seconde moitié du XVIII° siècle, Charles III (1759-1788) confie          deux nouveaux étages et surtout on ajoute, en façade, deux cages
    à l'architecte Francisco Sabatini un projet d'hôpital (à partir d’un projet       d'ascenseur en verre qui donnent une note futuriste à l’austère
    entamé par Hermosilla sous le règne de Ferdinand VI. Charles III le fait          Musée. Le nouvel édifice est inauguré en octobre 1990, toujours en sa
    construire dans un style d’influence baroque italien et les travaux               qualité de Musée National.
    s'achèvent en 1781. Depuis lors et jusqu'en 1965, l'édifice a abrité
    l'Hôpital de Madrid.                                                          •   Le 10 septembre 1992 le Roi Juan Carlos et la Reine Sofia inaugurent la
                                                                                      Collection Permanente du « Musée National Centre d'Art Reina Sofia »
•   Aux voix qui exigent sa démolition, un arrêté royal de 1977 le déclare            (qui ne recevait toujours que des expositions à caractère temporaire).
    monument historique artistique. Il est racheté par l'Etat et assigné au
    Ministère de la Culture.                                                      •   Enfin, en 2005, l'architecte Jean Nouvel réalise de nouveaux travaux et
                                                                                      double l’espace d'exposition
•   En 1980, la Direction Générale des Beaux Arts décide la restauration
    du bâtiment (un des plus grands projets d'Europe).                            •   La surface consacrée à la collection permanente place aujourd’hui ce
                                                                                      musée d'art contemporain parmi l’un des plus grands du monde. Sa
•   En 1986 à lieu l'inauguration du Centre d'Art Reina Sofia, consacré               collection rassemble les œuvres des artistes espagnols les plus réputés
    alors seulement à des expositions temporaires qui connaissent un                  dans le domaine de l’art contemporain comme MIRÓ, DALÍ, JUAN GRIS,
    grand succès auprès du public                                                     PICASSO, Tapies, Chirino. Mais on trouve aussi des œuvres d’artistes
                                                                                      contemporains étrangers comme Bacon ou Magritte.
                                                                                  •   Le fleuron du musée reste le célèbre et immense tableau
                                                                                      monochrome « Guernica », crée en 1937 par Pablo Picasso, et dont la
                                                                                      toile a rejoint le Centre Reina Sofía en 1992.
A voir à Ségovie :
• Aqueduc romain :                                 •   Cathédrale
Construit Ier-IIe siècle ap. J.-C.                 •   Alcazar
Amène l’eau d’une source située à 17 km            •   Vieille ville
28 m de haut au maximum                            •   Eglise de la Vera Cruz
166 arches                                         •   Eglise du Corpus Christi
Granit sans ciment                                     (ancienne synagogue)
En service jusqu’à très récemment
Souffre de la pollution, des vibrations
Une niche contenait une statue d’Hercule,
fondateur mythique de la ville. Une légende dit
que c’est la pierre manquante qui fit perdre son
pari au Diable… Elle contient aujourd’hui la
statue de la Vierge de la Fuencisla patronne de
la cité.
Le Site royal de Saint-Laurent-de-l'Escurial (en castillan : Real Sitio de San Lorenzo de El Escorial) est un grand complexe (tour à tour
panthéon, basilique, couvent, collège, bibliothèque, palais, musée).
Il a été commandé par le roi Philippe II, à la fois en commémoration de sa victoire de Saint-Quentin sur les troupes d'Henri II, roi de
France, le 10 août 1557, pour l'expiation du massacre des civils réfugiés commis alors par ses troupes dans l'église Saint-Laurent et,
enfin, pour élever un lieu de sépulture à ses parents, l'empereur Charles Quint et Isabelle de Portugal, ainsi qu'à lui-même et à ses
successeurs.
C'est aussi un sanctuaire érigé à la gloire de la Contre-Réforme, qui contient l'une des plus grandes collections de reliques du monde
catholique : on y trouve quelque 7 500 reliques abritées dans 570 reliquaires.
La bibliothèque, dotée d'une collection de plus de 45 000 volumes
Le Panthéon des Rois est composé de 26 tombes de marbre où reposent les restes des rois des maisons d'Autriche et de Bourbon
Le panthéon des Infants, terminé en 1888, est destiné aux princes, aux infantes et aux reines qui n'ont pas été des mères de rois. Celui
de Don Juan d'Autriche se démarque, avec des murs et des sols de marbre blanc. Sur les soixante caveaux présents, trente-six sont
actuellement occupés

Plus loin, Vallée de Los Caidos : la réalisation de ce monument religieux a été commandée par le général Franco, chef de l'État espagnol
de 1939 à 1975, pour rendre hommage aux « héros et martyrs de la Croisade », désignant par là les combattants nationalistes morts
pendant la guerre d'Espagne (1936-1939). Construit 1942-1959.

Par la suite, en 1958, le gouvernement espagnol décida d'en faire un mausolée pour l'ensemble des combattants morts de la guerre
civile y compris les combattants républicains, pourvu qu'ils fussent catholiques. Ainsi, près de trente-cinq mille combattants,
principalement des nationalistes mais aussi des républicains, reposent dans la crypte, non loin de la nef centrale où sont situées les
sépultures de Francisco Franco et du chef de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera.
La loi sur la mémoire historique du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero prévoit de dépolitiser le monument afin
de le consacrer uniquement à sa vocation religieuse.
Le renouveau de Bilbao
Fondée au XIII siècle autour du port et de la foire, Bilbao s'est développée au XIXe siècle avec la sidérurgie et
la construction navale. Au début des années 90, Bilbao est en plein désarroi. Le modèle industriel s'effondre
et le taux de chômage avoisine les 30%, ce qui entraîne une dégradation sociale importante, à laquelle
s'ajoutent des problèmes d'environnement. Cette situation va engendrer une formidable mobilisation des
acteurs locaux sur la nécessité d'agir pour produire une nouvelle vision de l'avenir, qui dépasse le simple
aménagement urbain. Aujourd'hui quiconque se rend -et vit- à Bilbao peut mesurer les changements qui
sont intervenus (...) Cette dynamique a conduit au renouveau de la métropole.
Newsletter du Groupe de travail "Stratégies de Développement des Grandes Villes Européennes",
Eurocités/EDURC
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