Voyage en Espagne Avril 2015
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Domination romaine (IIe siècle av. JC – IVe siècle ap. JC) Théâtre de Mérida (Emerita Augusta) (Ier siècle av. JC)
L’Espagne musulmane (VIIIe siècle - 1492) • Omeyyades (Cordoue) • Ta’ifas • Almoravides • Almohades • Mozarabes • Mudéjars Grenade : l’Alhambra (cour des Lions)
L’unification du royaume (un Etat centralisé) • Castille (Ferdinand) + Aragon (Isabelle) = les « Rois Catholiques » • Expulsion des Juifs (XV-XVe siècles) • Expulsion des Musulmans, puis des « Moriscos » • Tribunal de l’Inquisition
Une puissance méditerranéenne, européenne et coloniale (apogée de la puissance Portrait de espagnole = « El Siglo de Charles-Quint par Le Titien Oro ») • Expansion vers la Méditerranée : Baléares, Sardaigne, Naples et Sicile, Afrique du Nord (cf. Ceuta, Melilla, Tanger, etc.) • Charles Quint, puis Philippe II • Christophe Colomb
Felipe « El Prudente » (1527-1556-1598) • Bataille de Lépante • Invincible Armada • Catholicisme triomphant (L’Escorial, St François-Xavier, St Ignace de Loyola et les Jésuites, Ste Thérèse d’Avila, St Jean-de- la-Croix)
Charles II « El Hechizado » Le déclin (milieu XVIIe siècle – XIXe siècle) Philippe IV par Velazquez
Le déclin (milieu XVIIe siècle – XIXe siècle) • Invasion par Napoléon Ier (« Pepe Botella ») • Guerre civile entre Isabelle II et les Carlistes • Monarchie constitutionnelle, coups d’Etat militaires, expérience républicaine, agitation sociale, revendications autonomistes, guerre contre les Etats-Unis, etc.
Chronologie de l’Espagne XXe-XXIe siècles Dictature de Primo de Rivera (1923-1930)
Le système politique espagnol • L’Espagne est, avec ses 46 millions • Le roi d’Espagne dispose d’un certain nombre d’habitants, le cinquième pays le plus peuplé de prérogatives avant tout formelles : chef de de l’Union européenne. Après quarante ans l’État, il nomme le président du de dictature de Franco, les Espagnols ont gouvernement après l’élection de ce dernier connu un retour à la démocratie au milieu des par le Congrès des députés, représente années 1970 avec l’établissement d’une l’Espagne, commande les armées, ratifie les monarchie constitutionnelle. La constitution lois et peut dissoudre le parlement si ce de 1978 a créé un système politique original, dernier le souhaite. Felipe VI occupe cette mêlant un État unitaire et des régions dotées charge. d’une grande autonomie. Cet article devrait • Le gouvernement espagnol : l’exécutif être l’occasion d’approfondir nos espagnol, nommé Conseil des Ministres, est connaissances sur le fonctionnement de ce dirigé par un Président du gouvernement, à la pays. fonction équivalente à celle de Premier • Le parlement espagnol, appelé Cortes ministre dans beaucoup d’autres pays Generales, est bicaméral: il est composé (Mariano Rajoy, Partido Popular, centre-droit, d’une chambre basse, le Congrès des députés, conservateur et libéral). et d’une chambre haute, le Sénat. Il exerce le pouvoir législatif.
Les communautés autonomes espagnoles • Certaines régions espagnoles – le Pays basque, la Catalogne et la Galice – avaient déjà obtenu un certain degré d’autonomie pendant les années 1930, mais ces statuts avaient été supprimés sous Franco. Lors du retour à la démocratie dans les années 1970, les forces politiques ont été unanimes à vouloir un certain degré de décentralisation. L’Espagne a ainsi été divisée en 17 communautés autonomes, dont les compétences propres variaient initialement fortement. • Pour des raisons historiques déjà entrevues, le Pays basque, la Catalogne et la Galice se sont vues en effet accorder dès le départ une autonomie supérieure à celle des autres communautés autonomes. L’Andalousie a ensuite obtenu elle aussi un degré d’autonomie semblable, puis les autres communautés ont suivi. D’autres compétences ont encore été attribuées aux communautés autonomes en 1992 et en 1997 et il subsiste aujourd’hui peu de différences de degré d’autonomie entre les régions. Le Pays basque et la Navarre bénéficient toutefois de privilèges en matière fiscale, puisqu’ils collectent l’ensemble des impôts sur leurs territoires et en reversent ensuite une partie à l’État espagnol. • Le système espagnol est proche du fédéralisme, mais les communautés autonomes ne disposent que de peu d’influence sur la formation des politiques au niveau national
Relief
La région de Madrid et la Sierra de Guadarrama
MADRID • Fondée vers 900. • 1561 : Philippe II fait de Madrid la capitale de l’Espagne • Capitale de l'État espagnol (palais royal de la Zarzuela, siège du gouvernement, Cortes Generales, Tribunal suprême et Tribunal constitutionnel. Egalement capitale de la communauté autonome de la Communauté de Madrid. La gestion de la ville est confiée à la mairie (Ayuntamiento) et au maire (Alcalde) (Partido Popular).
Madrid – Vue d’ensemble
• Environ 6 millions d’habitants L’avenue la plus importante de Madrid va du Nord au Sud et divise la ville en deux parties : le « Paseo del Prado » qui commence au Sud à Atocha (la célèbre gare de Madrid) et se convertit en « Paseo de Recoletos » au niveau de la « Plaza de Cibeles ». En sortant d'Atocha vous passerez d'abord le célèbre musée Reina Sofia et le Jardin botanique, juste à côté, le Museo del Prado et à sa droite le Parc du Retiro. Avant d’arriver à la « Plaza de Cibeles » vous trouverez le musée Thyssen Bornemisza. Au niveau de la « Plaza Colón », l’avenue change de nom et devient le « Paseo de la Castellana » qui passe par « Nuevos Ministerios » jusqu’au Nord ou vous pourrez également trouver le stade du Real Madrid, le stade Santiago Bernabeu. La Plaza de Cibeles (belle fontaine, monuments emblématiques, dont la mairie, haut-lieu du Real) est au carrefour avec la « Gran Via » (Ouest-Est), qui se transforme en « Calle d'Alcalá », passe par Puerta de Alcalá et une des entrées principales du Parc Retiro. En continuant vous trouverez les arènes de « Las Ventas ». Vers l’Ouest, c’est la Plaza de España et l’Université.
Les quartiers de Madrid • Quartier très animé lors de la Movida • AZCA / Nuevos Ministerios madrilène, Chueca avait été déserté dans C'est le quartier d'affaires de Madrid, avec les années 1980, devenant un repaire ses nombreuses tours, comme la Tour d'héroïnomanes. Ayant bénéficié, depuis, Picasso de l'évolution urbaine et d'une politique de réhabilitation de la municipalité, Depuis la station de métro Nuevos Chueca est devenu un quartier branché Ministerios, la ligne 8 rejoint tous les d'avant-garde, où restaurants, bars et terminaux de l'aéroport. discothèques côtoient les boutiques de mode. C'est aujourd'hui le quartier gay de • Cuatro Torres (Quatre tours) Business la ville. Organisé autour de la plaza Area (CTBA) est un centre d'affaires situé Chueca, petite place haute en couleurs, il près du Paseo de la Castellana, à Madrid est séparé du quartier voisin de Malasaña (Espagne), construit sur les terrains de par deux rues commerçantes très l'ancienne "Ville Sportive" du Real animées, la calle de Fuencarral et la calle Madrid. de Hortaleza, bordées de nombreux Les plus hauts édifices de Madrid et magasins de jeunes stylistes, d'objets d'Espagne se trouvent là bas design ou de musique électronique.
Vista de Madrid desde la urbanización Somosaguas (Pozuelo de Alarcón), situada al noroeste de la ciudad. En la parte izquierda, se pueden apreciar el parque de la Dehesa de la Villa, desde donde asoman las cuatro torres de CTBA, y la Ciudad Universitaria. En el centro-izquierda aparecen las torres inclinadas de Puerta de Europa y, a la derecha, el complejo AZCA, presidido por la silueta blanca de la Torre Picasso.
Le Musée Thyssen-Bornemisza • Les œuvres ont été réunies par la famille Thyssen-Bornemisza • Composé d’environ 1000 tableaux, le Musée offre un (industriels allemands, sidérurgie) durant deux génération. parcours chronologique de l'histoire de la peinture Toutefois, quand le baron Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza européenne depuis ses débuts, au XIII° siècle, jusqu'au XX° prend en charge la collection, comme son père il poursuit siècle. À travers ce parcours, le visiteur peut suivre les l’acquisition d’œuvres anciennes mais sa recherche se mouvements et les courants les plus importants de la concentre sur les œuvres impressionnistes, peinture occidentale, des primitifs italiens jusqu'au postimpressionnistes, sur le fauvisme, l’expressionnisme surréalisme tardif et la sensibilité POP des années 60. allemand, l’avant-garde et sur la peinture européenne et américaine de l’après guerre (Monet, Van Gogh, Picasso, • Les Collections du Musée complètent celles des deux grands Mondrian, Bacon feront ainsi partie de cette collection). musées de la Promenade du Prado : le Musée du Prado pour la peinture ancienne et le Musée Reina Sofia pour la peinture • Sa cinquième et dernière épouse, Carmen « Tita », est du XX° siècle, avec toutefois des mouvements et des styles espagnole (Miss Espagne 1961) non rassemblés en ces derniers comme les primitifs italiens et néerlandais, la Renaissance allemande, la peinture • Puis la majorité de la collection est acquise par l’état néerlandaise du XVII° siècle, l’Impressionnisme, Espagnol en 1993 pour l’exposer au palais de Villahermosa de l’Expressionnisme allemand, le Constructivisme russe, Madrid, un bâtiment de la fin du XVIII° siècle à l’architecture l'Abstraction géométrique et le Pop Art, et la peinture néo-classique qui sera restauré a cet effet. Le musée Thyssen- américaine du XIX° siècle (pratiquement inconnue en Europe Bornemisza est inauguré en 1993 et offre, depuis, une des et qui dans le Musée occupe quatre salles). plus importante collection d’art privée d'Europe. La Collection Carmen Thyssen-Bornemisza, propriété de la Baronne (Baronesa Thyssen), est aussi exposée dans le Musée depuis 2004.
Le Musée du Prado • Au XVIII° siècle, contrairement aux autres capitales européennes, Madrid est encore • Le musée du Prado contient de véritables chefs d’œuvre collectionnés entre le XVI° peu développée. Le roi Charles III (1759-1788) décide de doter sa capitale d’un et le XIX° siècle par les dynasties espagnoles des Habsbourg et des Bourbons. En grand espace urbain et de bâtiments importants destinés à la science. De Cibeles à effet certains tableaux étaient exécutés à la demande du roi comme ceux de Titien Atocha, il fait construire sur ce pré (prado en espagnol) des fontaines et Rubens, et des toiles étaient commandées par la cour comme celles de Velázquez monumentales (Cibeles, Neptune), orne la zone d’arbres et confie à son architecte et Goya, peintres officiels. C’est pourquoi ce musée de Madrid possède la plus belle Juan de Villanova le projet d’un édifice pour le musée d’Histoire Naturelle. Le Prado et la plus complète collection de peinture espagnole du XI° au XVIIIe siècle, et un (pré) donnera son nom à la promenade (paseo del Prado) et plus tard au musée grand nombre de chefs-d’œuvre des plus grands peintres, comme le Greco, (museo del Prado). Velázquez, Goya, Bosch, Titien, Van Dyck ou Rembrandt. • Villanueva conçoit pour ce musée des sciences un grand monument avec des • Par la qualité et la variété de ses fonds, le musée du Prado de Madrid est l’un des galeries autour d’une rotonde dotée de colonnes néoclassique à la façon antique. Le plus riches du monde : en plus de la meilleure collection de peinture espagnole, des projet est approuvé par Charles III en 1785, mais la guerre d’Indépendance contre sections entières du musée se consacrent à la peinture flamande et italienne et il les français paralyse la construction du musée et le bâtiment servira à l’armée de réunit des œuvres importantes des écoles allemande, française et anglaise. Napoléon. • Enfin, ses salles abritent de grands chefs-d’œuvre de l’art universel, comme « les • Inspiré par son épouse Isabelle, Ferdinand VII (1813-1833), petit fils de Charles III, Ménines » de Velázquez, les Majas de Goya, « le Chevalier à la main sur la poitrine » fait modifier le projet pour créer le Musée Royal de Peinture afin d’exposer au du Greco, ou « les Trois Grâces » de Rubens. Tout ce que l’Europe a crée en chefs public la collection royale (d’une valeur exceptionnelle). Cette décision permet de d’œuvre inestimables est représenté. terminer le projet de Villanueva de 1785 en y rajoutant une immense frise (à la gloire du roi) sur la porte ouest, celle qui donne sur la promenade du Prado (porte Velázquez). • Le Musée Royal est inauguré par Ferdinand VII en 1819. et réunit les œuvres des grands peintres espagnols (il présentait aussi les œuvres de peintres italiens et flamands, propriété de la monarchie d’Espagne). • Lors de la révolution de 1868, le Museo Reale devient le Musée du Prado, mais le bâtiment s’avère vite insuffisant et une première extension est faite en 1918. En 1936, sous la nouvelle république, grâce à son prestige national et international, Pablo Picasso est nommé directeur du musée par le gouvernement républicain, mais à cause de la guerre civile et absent d’Espagne, il n’occupa jamais son poste. • L’extension suivante se fera en 1950 avec l’ajout de nouvelles galeries, mais même aujourd’hui, le musée ne peut exposer que 2500 œuvres sur les 9000 qu’il possède.
Ganaderia « Los Eulogios », finca « El Pecado Mortal » à Colmenar Viejo On a coutume de dire que « pour faire quarante taureaux • Ganaderia/finca créée fin XIXe, mais élevage de combat l'éleveur doit posséder et entretenir quatre reconnu fin XXe siècle. cents bêtes ». • Divisa: Verde y encarnada Le cheptel pour une course de taureau nécessite généralement 18 vaches reproductrices ou « vaches de • Les taureaux d'une ganadería présentent ventre », un semental ou reproducteur, 6 taureaux de 4 ordinairement le même aspect d'ensemble. Une ans, 6 novillos de 3 ans, 6 utreros de 2 ans, 6 erales de 1 ganadería comprend non seulement les toros de an, 6 veaux de l'année ou añojos, 6 jeunes vaches de lidia, mais aussi le patrimoine foncier, l'ensemble remplacement, soit 55 bêtes pour vendre 6 toros par an4. du bétail, la renommée. C'est une entreprise, avec Le mayoral ou contremaître est l'homme-clé de l'élevage. une marque. Chaque ganadería se distingue par Il surveille les naissances, l'alimentation, donne son avis trois signes : la devise (divisa), le fer (hierro) et le sur la sélection. Il inspecte taureaux et vaches et note tout señal (« signe », découpe de l’oreille). ce qui ne va pas • Pour éviter toute dégénérescence, et pour La plupart des ganaderos subissent beaucoup de pertes améliorer la bravoure d'un troupeau, le croisement avec les taureaux qui s'entretuent et les taureaux est obligatoire invendus en fin de saison qu'il faut vendre au prix de la viande. Leurs bénéfices sont ainsi amoindris. Aussi les propriétaires de ganaderías ont-ils le plus souvent une autre activité : celle d'exploitant agricole.
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia • Le Musée National Centre d'Art Reina Sofia est situé dans l'ancien hôpital Général de Madrid, au rond-point de Atocha. • En 1988, un arrêté royal transforme le « Centre d’Art » en « Musée • Des 1566 Philippe II (1556-1598) a conçu l'idée de réunir dans un seul National » et y incorpore le Musée espagnol d'Art Contemporain bâtiment de nombreux centres et hospices dispersés dans Madrid. (MEAC). Plus tard, sous le règne de Philippe III (1598-1621), on a ajouté d'autres installations en donnant au complexe ainsi formé le nom • Par de nouveau travaux, l'Espagne incarne, dans le domaine de la d'Hôpital Général. culture, le renouveau qu'à vécu la société après l'avènement de la Démocratie et rattrape son retard dans la modernité : on aménage • Dans la seconde moitié du XVIII° siècle, Charles III (1759-1788) confie deux nouveaux étages et surtout on ajoute, en façade, deux cages à l'architecte Francisco Sabatini un projet d'hôpital (à partir d’un projet d'ascenseur en verre qui donnent une note futuriste à l’austère entamé par Hermosilla sous le règne de Ferdinand VI. Charles III le fait Musée. Le nouvel édifice est inauguré en octobre 1990, toujours en sa construire dans un style d’influence baroque italien et les travaux qualité de Musée National. s'achèvent en 1781. Depuis lors et jusqu'en 1965, l'édifice a abrité l'Hôpital de Madrid. • Le 10 septembre 1992 le Roi Juan Carlos et la Reine Sofia inaugurent la Collection Permanente du « Musée National Centre d'Art Reina Sofia » • Aux voix qui exigent sa démolition, un arrêté royal de 1977 le déclare (qui ne recevait toujours que des expositions à caractère temporaire). monument historique artistique. Il est racheté par l'Etat et assigné au Ministère de la Culture. • Enfin, en 2005, l'architecte Jean Nouvel réalise de nouveaux travaux et double l’espace d'exposition • En 1980, la Direction Générale des Beaux Arts décide la restauration du bâtiment (un des plus grands projets d'Europe). • La surface consacrée à la collection permanente place aujourd’hui ce musée d'art contemporain parmi l’un des plus grands du monde. Sa • En 1986 à lieu l'inauguration du Centre d'Art Reina Sofia, consacré collection rassemble les œuvres des artistes espagnols les plus réputés alors seulement à des expositions temporaires qui connaissent un dans le domaine de l’art contemporain comme MIRÓ, DALÍ, JUAN GRIS, grand succès auprès du public PICASSO, Tapies, Chirino. Mais on trouve aussi des œuvres d’artistes contemporains étrangers comme Bacon ou Magritte. • Le fleuron du musée reste le célèbre et immense tableau monochrome « Guernica », crée en 1937 par Pablo Picasso, et dont la toile a rejoint le Centre Reina Sofía en 1992.
A voir à Ségovie : • Aqueduc romain : • Cathédrale Construit Ier-IIe siècle ap. J.-C. • Alcazar Amène l’eau d’une source située à 17 km • Vieille ville 28 m de haut au maximum • Eglise de la Vera Cruz 166 arches • Eglise du Corpus Christi Granit sans ciment (ancienne synagogue) En service jusqu’à très récemment Souffre de la pollution, des vibrations Une niche contenait une statue d’Hercule, fondateur mythique de la ville. Une légende dit que c’est la pierre manquante qui fit perdre son pari au Diable… Elle contient aujourd’hui la statue de la Vierge de la Fuencisla patronne de la cité.
Le Site royal de Saint-Laurent-de-l'Escurial (en castillan : Real Sitio de San Lorenzo de El Escorial) est un grand complexe (tour à tour panthéon, basilique, couvent, collège, bibliothèque, palais, musée). Il a été commandé par le roi Philippe II, à la fois en commémoration de sa victoire de Saint-Quentin sur les troupes d'Henri II, roi de France, le 10 août 1557, pour l'expiation du massacre des civils réfugiés commis alors par ses troupes dans l'église Saint-Laurent et, enfin, pour élever un lieu de sépulture à ses parents, l'empereur Charles Quint et Isabelle de Portugal, ainsi qu'à lui-même et à ses successeurs. C'est aussi un sanctuaire érigé à la gloire de la Contre-Réforme, qui contient l'une des plus grandes collections de reliques du monde catholique : on y trouve quelque 7 500 reliques abritées dans 570 reliquaires. La bibliothèque, dotée d'une collection de plus de 45 000 volumes Le Panthéon des Rois est composé de 26 tombes de marbre où reposent les restes des rois des maisons d'Autriche et de Bourbon Le panthéon des Infants, terminé en 1888, est destiné aux princes, aux infantes et aux reines qui n'ont pas été des mères de rois. Celui de Don Juan d'Autriche se démarque, avec des murs et des sols de marbre blanc. Sur les soixante caveaux présents, trente-six sont actuellement occupés Plus loin, Vallée de Los Caidos : la réalisation de ce monument religieux a été commandée par le général Franco, chef de l'État espagnol de 1939 à 1975, pour rendre hommage aux « héros et martyrs de la Croisade », désignant par là les combattants nationalistes morts pendant la guerre d'Espagne (1936-1939). Construit 1942-1959. Par la suite, en 1958, le gouvernement espagnol décida d'en faire un mausolée pour l'ensemble des combattants morts de la guerre civile y compris les combattants républicains, pourvu qu'ils fussent catholiques. Ainsi, près de trente-cinq mille combattants, principalement des nationalistes mais aussi des républicains, reposent dans la crypte, non loin de la nef centrale où sont situées les sépultures de Francisco Franco et du chef de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera. La loi sur la mémoire historique du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero prévoit de dépolitiser le monument afin de le consacrer uniquement à sa vocation religieuse.
Le renouveau de Bilbao Fondée au XIII siècle autour du port et de la foire, Bilbao s'est développée au XIXe siècle avec la sidérurgie et la construction navale. Au début des années 90, Bilbao est en plein désarroi. Le modèle industriel s'effondre et le taux de chômage avoisine les 30%, ce qui entraîne une dégradation sociale importante, à laquelle s'ajoutent des problèmes d'environnement. Cette situation va engendrer une formidable mobilisation des acteurs locaux sur la nécessité d'agir pour produire une nouvelle vision de l'avenir, qui dépasse le simple aménagement urbain. Aujourd'hui quiconque se rend -et vit- à Bilbao peut mesurer les changements qui sont intervenus (...) Cette dynamique a conduit au renouveau de la métropole. Newsletter du Groupe de travail "Stratégies de Développement des Grandes Villes Européennes", Eurocités/EDURC
Vous pouvez aussi lire