Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
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Alain SÉCHAS Revue de presse GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris +33 1 42 71 10 66 www.laurentgodin.com info@laurentgodin.com
26/02/2020 Séchas ou le charme félin de la bourgeoisie - ArtsHebdoMédias SITE D’INFORMATION DÉDIÉ À L’ART CONTEMPORAIN ET MEMBRE DU SPIIL CLIQUEZ ET DÉCOUVREZ LES FESTIVITÉS TEXTUELLES DES 10 ANS D’AHM Séchas ou le charme félin de la bourgeoisie Véronique Godé 23 février 2020 art contemporain, Peinture, Rencontre-discussion Quoi de mieux qu’une exposition inédite d’Alain Séchas à la MABA, à Nogent-sur-Marne, pour prendre un peu de distance avec l’accélération du siècle… pour se confronter, par la grâce d’un chat anthropomorphe, au charme désuet d’une bourgeoisie oisive et dépassée ? L’exposition Ô Saisons, ô Chats ! réalisée avec le concours de la galerie Laurent Godin est à voir jusqu’au 5 avril, tandis qu’une rencontre avec le maître de la couleur et des félins est organisée au centre d’art le 29 février prochain à 16 h. Mais à quoi tient cette insoutenable légèreté enviée d’une bourgeoisie décomplexée, mimée par les félins domestiqués d’Alain Séchas ? Elégantes silhouettes longilignes – cigarette fumante, bassin en avant, raquette de tennis ou verre à la main, poignet relâché –, ses chats affichent les postures privilégiées de l’aisance en vacance, et d’un temps immuable qui s’étire, comme en ces bords de Marne où il semble s’être alangui sur les rives du fleuve, face aux demeures cossues de l’île de Beauté. On ne pouvait trouver plus bel écrin que ce château Smith-Champion désignant autrefois une demeure de plaisance du XVIIe siècle et son parc, où en 2006, la Fondation des artistes regroupait en ses murs, un centre d’art – invitant pour ses trois expositions annuelles, plasticiens, vidéastes et graphistes – une maison de retraite et un ensemble d’ateliers. Or ici les chats d’Alain Séchas n’ont guère l’air d’invités : en short décontractés ou en tenues printanières aux tons pastels acidulés, ils peuplent la demeure, du rez-de-chaussée à l’étage, comme s’ils l’avaient toujours habitée. Une quinzaine de grands tableaux (parmi une trentaine d’œuvres au total) fonctionnent comme autant de miroirs à l’ironie sans malice, reflétant le regard félin à la fois traversant et ahuri de l’anti-héros, solitaire, en couple ou en bonne compagnie, – un tantinet dépassé par notre contemporanéité. Le titre de l’exposition emprunté au poème d’Arthur Rimbaud fait clairement référence à l’état émotionnel des personnages voulu par le peintre : « Ô Saisons, ô Châteaux ! Quelle âme est sans défauts ? » Il évoque en outre la banale nostalgie du temps qui passe, illustrée par des natures mortes de fleurs-paysages aux couleurs saisonnières d’une éclatante mélancolie, tandis que les abstractions telles que Pompei ou Mire nous rappellent combien Séchas n’est pas seulement le maître du regard d’un chat dessiné d’un trait au pinceau noir, mais aussi un formidable coloriste que l’on peut voir en action dans son atelier par la grâce d’une journée passée avec Vassili Silovic . On retrouvera dans l’exposition au côté d’un martien voyageur, sa fameuse vénusienne, grenouille hybride désinhibée réalisée en pâte de verre, un lapin, ou encore Les trois grâces, très actuelles, exposées dans le vestibule, un Chevalier et une Amazone, pleins d’humour et de vie, tout droit sortis des rêves de châteaux de l’enfance qui nous ont construits ! A noter que les collections du Centre Pompidou ont accueilli récemment trois nouvelles œuvres du maître des chats et qu’au printemps 2021, les félins iront s’installer au Nouveau Musée National de Monaco (NMNM) Privacy & Cookies Policy https://www.artshebdomedias.com/article/sechas-ou-le-charme-felin-de-la-bourgeoisie/?fbclid=IwAR2TMhy2A5IN6WXrjpS-HA7y2epAPDnAnorND1427Zm… 1/1
MON ENFANT EN FAIT AUTANT ! UNE GALERIE D'ART CONTEMPORAIN (D’HIER ET D’AUJOURD’HUI) PAR THOMAS BERNARD ALAIN SÉCHAS > Quand j’ai malade, je prends du sirop contre ma toux, mais quand je suis cafard, je me poile trop avec Séchas. Bon, si tu as le nez qui coule, les yeux qui piquent, des éternuements ou des démangeaisons à chaque fois que tu relis ce petit proverbe fait maison qui me sert d’in- 2018-09-12-Taches sur le mur. (2018), feutre acrylique sur papier troduction, c’est que tu es allergique à mon humour ou à l’art contemporain. Tu peux donc Après toutes ces années à croquer uniquement des sauter cette page, la lecture de cet article t’est minous, on pourrait croire Séchas échaudé par la rou- fortement déconseillée. En revanche, si tu as tine. Mais non, point de ronron pour ces matous. C’est souri, l’artiste Alain Séchas te ravira (des villes). qu’avec leur minois impassible à la Buster Keaton, les mistigris de Séchas sont plus que jamais le pâle reflet de nos mœurs dissolues à nous autres, bipèdes civilisés, embourbés jusqu’au cou dans l’absurdité de nos vies ennuyeuses et ultra-connectées. Et même si parfois, des petits hommes verts viennent troubler les turpitudes existentielles de ces anxieux félidés, c’est juste histoire de rappeler que d’étranges étrangers vivent parmi nous. Lorsque Séchas peint (de Noël) ou dessine, sa patte emprunte la vivacité du trait d’une caricature de presse ou d’une BD façon Reiser. Ses blagues, ancrées dans le quotidien le plus trivial ou les situations les plus ano- dines, sont des minibombes à retardement. « Séchas laid ! Séchas pitre ! » me diriez-vous. Bien sûr que non ! Juste une griffe concise et mordante au service d’un © Alain Séchas & la Galerie Laurent Godin Chat Cygne (2003), polyuréthane, acrylique humour noir jusqu’à l’absurde, histoire de voir une de nos neuf vies sous un angle différent. Plus qu’une invita- Peut-on bâtir une belle carrière sur un jeu de mots ? Oui, tion au pas de côté, un joli éloge de l’entrechat. mais encore faut-il en tenir un bon. Alain Séchas, artiste incontournable de la scène française, s’est fait connaître Si Séchas te reste dans la gorge, inutile d’aller à Nogent- du grand public dans les 90’s grâce à – vous l’aurez sur-Marne pour visiter son exposition Ô Saisons, ô deviné – ses chats ; des greffiers mystérieux au regard Chats à la MABA – Maison d’Art Bernard Anthonioz. stupéfait voire effaré, filiformes et pâles comme une En revanche, les ailurophiles ont jusqu’au 8 avril pour botte d’asperges peinte par Manet. Affublés de tous les caresser du regard ses dernières toiles et ses nouveaux costards imaginables (boxer, plagiste de la mi-août, bébé dessins de chats aristos et oisifs. Hitler…) et déclinés sur tous les supports possibles (des- sins, peintures, sculptures…), ils sont les héros ahuris d’une œuvre burlesque aux allures de fables La Fontaine 2.0. > www.alainsechas.com 28
28/01/2020 Alain Séchas — MABA, Nogent — Critique — Slash Paris Twitter Facebook RSS Connexion Rechercher English Français Accueil Événements Artistes Lieux Magazine Vidéos Critiques Suivant Événements liés Alain Séchas Galerie Chantal Crousel Alain Séchas Galerie Laurent Godin Exposition Ô Saisons, ô Chats ! La Maison d’Art Bernard Anthonioz Dernières critiques Tout voir Michel Parmentier — Galerie Loevenbruck Galerie Loevenbruck Alain Séchas, vue de l’exposition Ô saisons, Ô chats !, MABA, Nogent Sculptures infinies — Beaux-Arts de Paris © Slash-Paris, 2020 École des beaux-arts — Palais des Beaux-Arts ALAIN SÉCHAS — MABA, Superhero Sighting Society — Kadist Art Foundation NOGENT KADIST Mieko Meguro — Librairie Marian Goodman Critique Le 27 janvier 2020 — Par Guillaume Benoit Galerie Marian Goodman La MABA de Nogent accueille Alain Séchas, figure de l’art contemporain dont les chats Derniers articles Tout voir peuplent depuis quelques années les plus grandes institutions françaises. À l’image de son créateur, le parcours se joue de la traditionnelle mise en scène des œuvres pour offrir une Christian Boltanski — Centre plongée douce-amère dans une autre temporalité. Pompidou Vendredi 27 décembre Alain Séchas a toujours pratiqué une variation de l’inversion. Qu’il Bernard « Exposition Ô Saisons, s’agisse des corps, des modèles, des valeurs ou des perspectives, son Bazile — Galerie ô Chats ! », La Maison œuvre nous entraîne depuis le milieu des années 1980 de l’autre côté mfc — michèle didier d’Art Bernard Vendredi 27 décembre d’un miroir dont il déplace à l’envi la symbolique. Qu’il s’agisse de Anthonioz du 15 janvier l’histoire de l’art en elle-même, des formes ou des attendus, sa au 5 avril. sculpture et ses dessins font basculer le réel et la pensée dans un envers Dernières vidéos Tout voir En savoir plus où les animaux sont « soi », les corps humains pieds-par-dessus tête et Zineb Sedira – Jeu de Paume, Paris les objets prolongement de corps meurtris. Chaque œuvre devient prétexte à une mise en scène du grotesque, un éloge de l’absurde qui installe autant de Daisuke Kosugi – Jeu de Paume, Paris fenêtres sur une morale espiègle dont les micro-narrations forment le corpus de maximes. https://slash-paris.com/articles/alain-sechas-maba-nogent 1/4
28/01/2020 Alain Séchas — MABA, Nogent — Critique — Slash Paris Alain Séchas, Bords de Marne, 2019 — Acrylique sur toile Courtesy de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin Sans un mot bien sûr, à la manière de sa figure de chat, affublée d’un corps d’être humain fume (souvent) en silence avec la nonchalance d’un être parfaitement à sa place. Des chats qui, eux aussi, déjouent la figuration traditionnelle sans pour autant verser dans l’abstraction. Peuplant des paysages aux compositions et contrastes aussi minimaux que virtuoses, leurs silhouettes simplistes donnent un accès direct à la peinture qui brouille la question même d’une pratique artistique. Que dit en effet l’artiste lorsqu’il se prend à partager si intensément son œuvre qu’il use de techniques volontairement reproductibles pour ancrer plus encore ses images dans l’esprit de qui les regarde ? Au long du parcours, la vivacité du trait tranche avec l’imposition de ces silhouettes qui viennent perturber la simplicité passionnante de ses fonds. Une forme de quiétude insolente se dégage de ces personnages. Contrebalancés à leur tour par deux compositions abstraites radicales comme sorties de nulle part. Un pied-de-nez qui se poursuit comme un écho aux fantômes de cette maison qui accueille les formes artistiques les plus diverses de deux siècles de peinture mouvementés. Alain Séchas, vue de l’exposition Ô saisons, Ô chats !, MABA, Nogent © Slash-Paris, 2020 Les fleurs, elles, renvoient à la nature jouxtant la maison, comme prisonnière derrière ces vitres qui nous dévoilent un paysage riche de paradoxes, sauvage et discipliné. De la légèreté https://slash-paris.com/articles/alain-sechas-maba-nogent 2/4
28/01/2020 Alain Séchas — MABA, Nogent — Critique — Slash Paris des premières compositions on s’enfonce dans l’obscur avec des armes et une mise à nu du personnage pour retrouver une intimité plus affirmée et pas désagréable avec de très beaux tons semblant s’ « éthérer » dans l’espace. En empruntant ainsi à Rimbaud le vers « Ô saisons ! Ô châteaux » pour y glisser subrepticement ses « chats », Alain Séchas s’empare de cet espace d’un autre temps, où la maison de maître règne sur un val qui pourrait bien accueillir quelque dormeur. C’est pourtant à une foule de chats bien vivants, jouissant langoureusement ou activement de leur temps libre que nous confronte Séchas, qui libéré dans tous les espaces d’expositions ses créatures qui sont autant de reflets de notre société qui, de toutes les contractions et fractures qu’elle peut expérimenter, n’en reste pas moins toujours traversée par cette suspension de temps du loisir, quels qu’ils soient. Ce sentiment doux-amer retrouve alors le Rimbaud d’un titre qui annonce la part d’ombre, la nécessaire gravité qui sourde dans ces scènes de bains léthargiques, ces stases méditatives rythmées par les variations de sujets, épiques, banals, naturalistes. Dans ce même poème, Rimbaud évoque cette même dépossession qui fait de l’exposition ici une forme de vie autonome : « Que comprendre à ma parole ? Il fait qu’elle fuie et vole ! » Alain Séchas, vue de l’exposition Ô saisons, Ô chats !, MABA, Nogent © Slash-Paris, 2020 Des pièges, des raccourcis et des détours pour partager plus encore un monde de fantaisie, de drôlerie et de simplicité qui, à la manière des yeux d’une des dernières toiles, nous interroge sur notre place même dans ce monde, dans ce lieu… Comme le partage d’un étonnement que son intimité puisse nous intéresser. « Vous ici ? » Nous, ici et maintenant face à Alain, ses chats, ses fleurs et nos doutes en commun. La vanité devient alors chez Séchas un jeu du chat et de la souris qui nous mène, d’un chat l’autre, à la poursuite de questions dont on sait pourtant qu’elles resteront sans réponse. Tout comme la rose, le chat est sans pourquoi et ce voyage au cœur d’un monde peuplé de chimères qui nous miment continue, avec délice, de livrer sa fantaisie tout en protégeant ses secrets, qui ne sont rien d’autre que ceux que l’on n’ose s’avouer. Tweet Like 2 Utilisez les flêches gauche et droite de votre clavier pour passer d’une page à l’autre Lettre hebdomadaire Réseaux sociaux Flux RSS Agenda, derniers jours : recevez le Rejoignez la communauté Slash sur En attendant que la page présentant meilleur de l’actualité dans votre boîte les réseaux sociaux. tous nos flux soit prête, découvrez aux lettres. notre flux RSS général. Abonnez-vous Facebook Twitter Flux RSS général https://slash-paris.com/articles/alain-sechas-maba-nogent 3/4
24/01/2020 La fine fleur de l'art contemporain - L'Express Fil info Newsletters S'abonner ACTUALITÉS ÉCONOMIE L'HEBDO LIFESTYLE SERVICES RÉFORME DES RETRAITES A VOIR • Expositions: les choix de L'Express La photographie Architecture Musées et patrimoine en France Vidéos Arts Rencontres Actualité | Culture | Arts FLOWER POWER La fine fleur de l'art contemporain Par Letizia Dannery, publié le 12/01/2020 à 09:30 , mis à jour à 10:14 Pétales et bourgeons dans tous leurs états... Au centre, "Eden" (2003) et "Les Cailloux" (2007) de Hugues Reip. Au mur, "Welcoming the Flowers" (2007), par John Giorno. ©André Morin Yto Barrada, Jeff Koons, Alain Séchas... Sexuelle, politique ou écolo, la symbolique florale s'expose à Bordeaux. Un bouquet expressif, riche d'une centaine d'oeuvres. Pendant des lustres, elle est restée cantonnée à un rôle purement ornemental. Aujourd'hui, la voilà omniprésente dans l'art contemporain, où elle nous raconte une toute autre Recherche histoire. Celle qu'explore le Frac Nouvelle-Aquitaine, à Bordeaux, qui se penche sur la symbolique de la fleur dans des oeuvres de la deuxième moitié du XXe siècle à nos jours. Au sein de la Méca flambant neuve, déployées dans une vaste enfilade d'espaces https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html 1/15
24/01/2020 La fine fleur de l'art contemporain - L'Express immaculés, elles sont une centaine -peintures, dessins, sculptures, photographies, vidéos et installations- à interroger cette "matrice puissante, encore largement inconnue, qui compose les trois-quarts de la biodiversité végétale, produit l'air, le légume et le fruit, et dont seulement un cinquième a fait l'objet de recherches". Jeff Koons, "Art Magazine Ads", 1988-1989. A dr.: Pierre et Gilles, "Le désespéré", 2013. ©Jeff Koons/Frédéric Delpech - Pierre et Gilles Sixtine Dubly et Claire Jacquet sont les femmes orchestres de cette introspection inédite. En lisant l'ouvrage de la première, Bouquets. La tentation des fleurs*, la seconde, qui dirige le Frac, a eu envie de "prendre la tangente du contemporain et de la création pour spéculer sur l'idée d'une fleur aux antipodes des stéréotypes dont il faudra bien se défaire." Cette "fleur rêveuse, révolutionnaire, résiliente" se décline ici dans toutes ses dimensions allégoriques: philosophique, politique, sexuelle, sociétale, écolo. L'univers floral est bien la star de la réunion, raccord même avec l'un de ses principaux mécènes, le château vinicole Smith Haut Lafitte, qui, à quelques kilomètres de là, déroule l'un des plus beaux circuits Land Art de L'Hexagone LIRE AUSSI>> Les 10 expos les plus attendues de 2020 Recherche https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html 2/15
24/01/2020 La fine fleur de l'art contemporain - L'Express Au premier plan, les "Fleurs carnivores" (détail) d'Alain Séchas, 1991. ©Frac Nouvelle-Aquitaine Méca/André Morin De la "Cosmogonie" au "Mythe de Narcisse", d'"Eros" aux "Paradis artificiels", des "Troubles du printemps" à la "Révolte des hortensias", c'est une déambulation sensorielle en douze chapitres. On y croise les sarcastiques Fleurs carnivores aux dents d'acier sonores d'Alain Séchas, qui forment un attelage géant conduit par un empereur romain pour évoquer la cruauté des rapports sociaux et la tentative de domination de la nature. Autour de l'installation monumentale, un célèbre autoportrait dupliqué de Jeff Koons tourne en dérision la séduction et la publicité, prégnantes au cours de la décennie 80. Près de trente ans plus tard, le Désespéré de Courbet, lui aussi au rendez-vous, est revisité à la sauce narcissique par Pierre et Gilles. Recherche https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html 3/15
24/01/2020 La fine fleur de l'art contemporain - L'Express L'espace circulaire dédié aux rites floraux de Suzanne Husky. ©Frac Nouvelle-Aquitaine Méca/André Morin Au mitan du XXe siècle, l'Arte Povera et le Land Art introduisent l'écologie sur les cimaises. Après l'arbre, c'est la fleur qui devient, à l'ère du IIIe millénaire, une source d'inspiration, souvent politique, pour les artistes. Ainsi, l'écoféministe franco-californienne Suzanne Husky pose à même le sol les éléments naturels d'une chapelle circulaire dédiée aux rites floraux: ambiance chamaniste assurée... A deux pas de là, l'Autrichien Lois Weinberger devient un saisissant Green Man en se représentant grimé de vert, un pétale au bout du nez. La photographe franco-marocaine Yto Barrada, quant à elle, immortalise un ado de Tanger coiffé d'une couronne de fleurs. Tandis que flotte dans l'air le parfum de l'oeuvre spécialement créée pour l'occasion par la vidéaste suisse Elodie Pong. Recherche https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html 4/15
24/01/2020 La fine fleur de l'art contemporain - L'Express Lois Weinberger, "Green Man", 2004. A dr.: Yto Barrada, "Couronne d'Oxalys" (détail) de la série "Iris Tingitana", 2007. ©Lois Weinberger - Frac Nouvelle-Aquitaine Méca - Photos J.C.Garcia PUBLICITÉ Ads by Teads La dernière salle, l'une des plus belles du parcours, voit l'Eden et Les Cailloux de Hugues Reip défier la perspective de leurs impressions numériques. Aux murs se font face les slogans poétiques flashy (les fameux Welcoming the flowers) de John Giorno, figure de la Beat Generation et de l'underground américain des sixties, et le splendide Narcisse alangui de Jehan Georges Vibert, incursion dans la peinture à sujet mythologique du XIXe siècle. Source d'inspiration pour nombre d'artistes, de Caravage à Dali, mué par la psychanalyse en champion de l'individualisme effréné qui consume tout, le protagoniste clé d'Ovide suggère d'autres pistes d'interprétation: "Après trois rencontres décisives, le jeune éphèbe se transforme in extremis devant le Styx, le fleuve des Enfers, symbole des catastrophes écologiques qui menacent. Narcisse échappe à la mort, se réincarne en fleur, réconcilié avec lui-même et avec le monde. La vie triomphe, les mondes fleurissent." *Editions Assouline, 2016. PUBLICITÉ Recherche https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html 5/15
24/01/2020 Alain Séchas | Ô Saisons, Ô Chats ! - ArtsHebdoMédias SITE D’INFORMATION DÉDIÉ À L’ART CONTEMPORAIN ET MEMBRE DU SPIIL CLIQUEZ ET DÉCOUVREZ LES FESTIVITÉS TEXTUELLES DES 10 ANS D’AHM Alain Séchas | Ô Saisons, Ô Chats ! MABA Du jeudi 16 janvier 2020 au dimanche 05 avril 2020 Peinture La MABA accueille une exposition inédite consacrée à Alain Séchas. Peintures et dessins dévoilés pour la première fois se déploient au sein des espaces d’exposition du centre d’art, jouant avec l’imaginaire de la bourgeoisie de la fin du XIXe siècle qui se dégage du lieu. Vague à l'âme, oisiveté et attention portée au passage du temps traversent les œuvres comme les états émotionnels des personnages. Forçant le vers Ô Saisons, Ô Châteaux ! emprunté à Arthur Rimbaud pour y faire rentrer ses figures, Alain Séchas use de l’ambivalence du poème : d’un côté la sensualité et la volupté émanant des corps, de l’autre la mélancolie qui préfigure les affres du désespoir et de la solitude d’Une saison en enfer publiée une année plus tard. Des états émotionnels distincts entre lesquels pourraient bien évoluer ses chats, (anti)héros solitaires ou en couple... Visuel : Intérieur gris bleu (détaille l'œuvre), Alain Séchas, 2019. Courtesy de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin Privacy & Cookies Policy https://www.artshebdomedias.com/agenda/alain-sechas-o-saisons-o-chats/ 1/1
26/11/2019 Alain Séchas : un peu d'idiotie et de dérision dans le monde de l'art Radio France franceinfo France Bleu France Inter France Musique Fip Mouv' + Retrouvez France Culture sur : LE DIRECT Accueil > Alain Séchas : un peu d'idiotie et de dérision dans le monde de l'art FONDATION D‘ENTREPRISE RICARD CONFÉRENCES Alain Séchas : un peu d'idiotie et de dérision dans le monde de l'art 07 /11 / 2019 (MIS À J OU R L E 13/11/2019 À 10:16) L’humour irrigue l’art de Séchas, depuis toujours, même ses peintures abstraites distillent une ironie "à bruits secrets", selon l’expression de Marcel Duchamp. Elles reflètent une perplexité originelle, s’interrogent sur leur existence. Couple à la plage, 2018, acrylique sur toile, 162 x 130 cm (photo Yann Bohac) • Crédits : Alain Séchas Alain Séchas présente en ce moment dans l’exposition Futur, ancien, fugitif au Palais de Tokyo un vaste mur de dessins réalisés et postés chaque jour sur son compte Instagram, durant un an, entre 2018 et 2019. Ce sont des billets d’humeur dessinés, très drôles, à la manière de cet artiste chez lequel dessin et humour vont toujours de pair. Il utilise le média Insta, ultra-sensible, fébrile et viral, avec le flegme habituel de son art chaud et froid, immédiat et distancé. L’humour irrigue l’art de Séchas, depuis toujours, même ses peintures abstraites distillent une ironie "à bruits secrets", selon l’expression de Marcel Duchamp. Elles reflètent une perplexité originelle, s’interrogent sur leur existence. L’humour de Séchas réside essentiellement dans son trait synthétique, qui allie les qualités du dessin de presse, de la BD ou de la caricature. Un trait condensé et rapide, neutre et incisif. Ces types de dessin qui participent d’un langage commun intéressent l’artiste en ce qu’ils
poubelle collective (Sac poubelle, 2017). L’artiste creuse le banal jusqu’à l’absurde et fait saillir l’absurde de l’extrême banalité. Ses personnages ont tous le même regard ahur eurs yeux blancs grand ouverts semblent traversés par une réalité qui les dépasse. Un vide les habite de même qu’il hante des situations terriblement anodines. Prêt Perso À partir de 1 ,90% TAEG FIXE Pour 15 5000€ sur 36 mois jusqu'au 02/12/2019 Réponse de principe immédiate PROFITEZ-EN Les peintures sont à prendre au premier degré, dit volontiers l’artiste. Leque elui de la peinture, de gures, des situatio Tout cela à la fois. L’artiste manie avec méthode et jubilation une science des premiers degrés. En effet, le premier degré de la réalité peut sauver d’une folie ordinaire qui apparaît un peu parto a glace qu’on mange, la promenade avec le chien, la cigarette qu’on fume, la soirée avec des amis, l’engueulade avec son mari ou avec un ami, un bouquet de fleurs. Le premier degré peut aussi rendre fou et prendre la forme de la violence brute ou du rire franc. Car chez Séchas, on tue, on se suicide au chocolat et par pendaison, froidement et drôlemen . Son univers est double, se dédouble en multiples facettes, à la fois concret et épuré, réaliste e ctionnel guratif et abstrait, super ciel et profond, pulsionnel et retenu. Élégant, l’art de Séchas assume pleinement la séduction inhérente de la peinture, des arts visuels, et nous tend un miroir aux alouettes dont le regard serait le gibier en fuite quelque part dans le présen Écouter Entretiens sur l'art | Alain Séchas 1H 16 Alain Séchas, artiste, ancien professeur de dessin à l’Éducation Nationale jusqu’en 1996. À partir de 1981, son travail d’artiste explore justement le dessin comme une projection à laquelle le spectateur n’échappe pas. D’un simple dessin sur papier à l’agrandissement en volumes mobiles de personnages à tête de chat, la dimension humoristique (parfois noire) et humaine est très présente dans son œuvre. [1] Entretien avec Frédéric Bonnet, Journal des arts, n° 441, 2015 Légende de l’œuvre Couple à la plage, 2018, acrylique sur toile, 162 x 130 cm (photo Yann Bohac)
26/11/2019 Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre - Sortir Grand Paris - Télérama.fr Boutiques Voyages Enfants À chaud Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre Luc Le Chatelier Publié le 16/10/2019. Mis à jour le 17/10/2019 à 14h58. Six mois jour pour jour après l’incendie de la cathédrale de Paris, le ministre de la Culture Franck Riester a enfin remis un peu d’humilité dans un débat bien mal engagé autour de ce chantier “titanesque”. Té Ab L’expression serait paraît-il du préfet d’Île-de-France, Michel Cadot : « Le drame de Notre Dame est un marathon qui a commencé par un sprint. » On s’en souvient : dans la fébrile sidération des premiers jours, chacun, quidam, architecte, Fa conservateur, mécène, et surtout responsable politique, s’est empressé de mettre son grain de sel : « un concours pour la cu flèche » « d’ici cinq ans », « plus belle encore », « un milliard d’euros »… Six mois plus tard, la réalité d’une situation ab extrêmement complexe et d’un chantier qui s’annonce long et difficile imposent un changement de rythme. En petite foulée, sans moulinets ni gestes bravaches, le ministre de la Culture s’est lancé devant la presse… Un gigantesque mikado « Non, Notre Dame n’est pas encore complètement sortie d’affaire. » En clair : Si les pignons nord et sud, et la plupart des arcboutants ont été étayés, les vitraux déposés, le mobilier et les œuvres d’art mis en sécurité, il reste des gravats à dégager sur les voûtes, lesquelles sont dans un état qui demeure inquiétant. « Pour garantir la stabilité de la nef, des tirants métalliques seront installés dans les semaines qui viennent. Ensuite, il faudra sonder chaque pierre pour savoir lesquelles ont souffert de la chaleur de l’incendie et des trombes d’eau des pompiers. » Réalisme. https://www.telerama.fr/sortir/notre-dame-de-paris-six-mois-apres-lincendie,-on-revient-sur-terre,n6471367.php 2/7
26/11/2019 Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre - Sortir Grand Paris - Télérama.fr Autre préoccupation : l’échafaudage qui avait été installé autour de la flèche bien avant l’incendie pour des travaux de réfection [d’où serait parti l’incendie?, ndlr sans réponse] « a heureusement bien résisté aux flammes ». Sa chute aurait en effet été dévastatrice. Le périlleux démontage de ce gigantesque mikado, dont les barres ont été littéralement soudées par le feu, démarrera « d’ici à la fin de l’année » et demandera « entre quatre et six mois ». Patience. Adieu 2024, enterré le concours de la lèche ? « Après, et après seulement cette mise en sécurité de l’édifice [donc d’ici au printemps], il sera possible d’envisager un plan d’action et de débattre des différents partis pris possibles de restauration de Notre-Dame et de ses abords. En concertation, évidemment, avec le diocèse et la Ville de Paris, et dans le respect des responsabilités de chacun : l’architecte en chef qui préconise les travaux, la Drac qui valide et signe les autorisations, l’Établissement public qui assure la maîtrise d’ouvrage, le tout sous la tutelle de la Direction des patrimoines », liste prudemment le ministre, qui ne voudrait oublier personne, et évoque encore les Parisiens, les catholiques, les touristes, le monde entier… Œcuménisme. https://www.telerama.fr/sortir/notre-dame-de-paris-six-mois-apres-lincendie,-on-revient-sur-terre,n6471367.php 4/7
26/11/2019 Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre - Sortir Grand Paris - Télérama.fr — “On ne veut pas se retrouver bloqués par un calendrier qui mettrait inutilement la pression aux entreprises”, Franck Riester En revanche, Franck Riester ne prononcera jamais le mantra « jeux Olympiques », instant symbolique donné par Emmanuel Macron pour que la cathédrale, « plus belle encore », soit rendue aux millions de visiteurs. À peine concédera-t-il, pour ne pas contredire le président, « la date de 2024 comme une ambition pour une restauration à bon rythme mais surtout de qualité », insistant : « On ne veut pas se retrouver bloqués par un calendrier qui mettrait inutilement la pression aux entreprises. » Quant au « concours d’architectes pour la flèche » annoncé tambour battant le surlendemain du drame par le Premier ministre, motus et bouche cousue. Il faudra une question précise d’un journaliste pour que Franck Riester évoque à contre-cœur l’éventualité d’un « concours d’architecture » comme une piste parmi d’autres dans « le processus de consultation et de concertation de ce chantier titanesque ». Humilité.
constitue davantage le temple de l'art moderne que celui du contemporain. Comme naguère sur la scène politique, où un nouveau parti de gauche venait régulièrement pousser ses aînés à droite, le Palais de Tokyo est venu se charger de l'art vivant. Il a même pris à sa charge quelques artistes âgés, dont ne voulait apparemment plus Beaubourg. C'est ainsi là que s'est déroulée l'ultime dernière rétrospective d'un Takis octogénaire. Aujourd'hui, l'intégralité du Palais, qui jouxte le Musée d'art moderne de la Ville de Paris, est vouée à la scène française actuelle. Ou plutôt à «une» scène, ce qui trahit des restrictions assumées. Il faut dire que la manifestation, comme le rappelait il y a quelques jours Roxana Azimi dans «Le Monde», ne partait pas sous les meilleurs auspices. Le directeur du Palais Jean de Loisy a a é n l c le nati nale e eau a t Quatre commissaires maison ont activé leurs éta li ement lématique il en e t l a ait Lun i réseaux. L'idée est de représenter tous les quatre commissaires prévus. Ils se sont retrouvés en Ecole-club Migros: crise à parures styles et l'ensemble des générations. Il y a du Genève roue libre, activant chacun ses réseaux personnels. Ce diamant coup à boire et à manger. n'était pas «spécial copinage», mais il y a tout de même i a u un eu e cela n lu eu ent e eu e t u aient boulever occupés par le chantier de la Biennale de Lyon, qui a La plume qui intègre une d'autant ouvert ses portes en septembre, et dont les échos montre semblent en général mauvais. Franck Balland, Daria de Beauvais, Adélaïde Blanc et Claire Moulène ont donc dû faire diligence dans ce Far West culturel. La ntech lémanique "Futur, s’expose ancien, fugitif" à l’international Le résultat s'intitule «Futur, ancien, fugitif». Un titre qui n'engage pas à grand chose. La présentation des auteurs A qui pro se révèle du reste un brin pâteuse. Il s'agit de «dresser négatifs? une cartographie subjective et sensible d'une communauté informelle d'artistes qui s'inscrit pleinement dans notre temps.» La notion d'actualité semblant pour le moins large, n'importe qui pouvait L'a che de l'exposition, voulue jeune. prétendre à une invitation dans l’immense espace du Palais de Tokyo. Il y a de fait 44 créateurs présents. Ils Crédits: Palais de Tokyo, Paris 2019. vont et viennent, certains réapparaissant à plusieurs En dépit du Prix Marcel Duchamp, qui y est présenté en it i é ent Le c mmi ai e nt ulu é ite le Le hau cette année jusqu'au 6 janvier (1), le Centre Pompidou noms trop connus comme ceux de la désormais Paris pro iné ita le Lau e u t e ette au m in u ée ses gran du pavillon national de l'actuelle Biennale de Venise. fusain. Il L'idée était aussi de mêler les générations. Voire de les le ell réconcilier. Il existe aujourd’hui trop de lieux pour les l'objet d' créateurs émergents, par ailleurs doté de bourses et bardés de résidences, et bien peu pour leur aînés. Ces e nie ti ent la lan ue la qua antaine enue l e sentent, précisément, mis en quarantaine.
installations. Fabienne Audéoud montre ainsi dans une vitrine longiligne ses «Parfums de pauvres», avec des jus achetés cinq euros pièce. Le vandalisme selon Nayel Zeaiter. Photo copyright Nayel Zenaiter. Les heureux élus se sont vus classés par genre. Ou plutôt par style, le genre étant désormais réservé au sexe. Il y a au départ les caustiques, comme la soude du même L'environnement de Nathalie du Pasquier. Photo Aurélien Mole. nom. Puis viennent les doubles, les conteurs, les Que dire de plus? Une telle exposition, qui tient de élémentaires, les ornementalistes, le esquiveurs et les l'instantané photographique (souriez, vous êtes dans la iconoclastes. Le tout en langage inclusif, bien sûr. J'avoue création de 2019) mélange la carpe et le lapin, la chèvre a i mal e u le cé u e ent e le i é ente et le chou, le rat des villes et celui des champs. Il en a catégories. Le œuvres, ou plutôt les pièces, me semblent fallu pour tout le monde, des Parisiens pur sucre aux plutôt avoir été disposées en fonction des lieux, à provinciaux, des étrangers travaillant en France aux l'architecture problématique. Il y a ainsi d'énormes Français œuvrant à l'étranger. Roxana Azimi note ch e qui ni nt an ute ec clée u la enne l'absence, aujourd'hui perçue comme coupable, de vrai Ancienne de Memphis, ce qui ne rajeunit personne, immigrés. Mais il faut dire que le Palais de Tokyo vient de Nathalie du Pasquier propose en sous-sol un gigantesque donner ce qu'il fallait pour le multiculturel avec sa méga en i nnement c l é l e a m n a i lu im le e exposition «Prince.sse.s des Villes» l'été dernier. Il présenter ailleurs, et sur une nouvelle étiquette, les cent demeure donc à chacun d'opérer ses choix, comme au dessins à l'humour décalé d'Alain Séchas... marché ou au supermarché. Pour ma part, je retiens Corentin Grossmann et ses peintures guimauve, les Une promenade ta leau u ati e ean Luc lanc et l ai e mém i e e L'ensemble se visite sous forme de promenade. Une Nayel Zenaiter. Ce dernier nous raconte avec intelligence promenade ou l'on ne serait dérangé par personne. Le en eu i cle e an ali me e la é luti n Palais de Tokyo n'attire pas les foules, du moins de jour. Anish Kapoor dans le parc de Versailles. Une sélection Le marcheur retrouvera au passage des noms déjà vus très classique, je le confesse. Mais le reste tient souvent au Mamco genevois. C'est de cas de Nina Childress, de pour moi du pur spectacle. Vidya Gastaldon ou encore d'Anita Molinero. Il lui en reste cependant beaucoup à découvrir. La fameuse (1) nt en lice ic au elai e atin a c a ue ite «scène française» s'exporte assez mal, même si un umeau a u ic il ie ille e en lut t magazine comme «Beaux-Arts» soutient toujours le connus. contraire. Les rencontres débutent avec Pierre Joseph, ean e L i a été em lacé e ui a mma qui ouvre le parcours avec 52 énormes photos La i ne enue e m i u et représentant des mûres. Les fruits, donc. Cela permet de donner un «Mur de mûres» avec le jeu de mots que l'on Pratique devine. Il y a ensuite aussi bien de l'animation 3D que des
26/11/2019 EN IMAGES. Aux Sables, Alain Séchas raconte ses tableaux Abonnez- Que recherchez-vous ? Se MENU vous connecter Accueil / Pays de la Loire / Les Sables-d'Olonne EN IMAGES. Aux Sables, Alain Séchas raconte ses tableaux L’artiste peintre Alain Séchas expose ses œuvres au musée de l’Abbaye Sainte-Croix, aux Sables d’Olonne. L’exposition sera inaugurée samedi 9 juin et sera ouverte au public jusqu’au 23 septembre. Ce vendredi 8 juin, l’artiste était présent pour présenter ses tableaux. Alain Séchas expose ses oeuvres au musée de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables d'Olonne, jusqu'au 23 septembre | OUEST-FRANCE Ouest-France Publié le 08/06/2018 à 14h24 ABONNEZ-VOUS "C’est l’humour qui me parle le plus dans l’art." Dans les tableaux d’Alain Séchas, les scènes sont cocasses, souvent absurdes. L’artiste aime se moquer de nous, de notre quotidien, de nos attitudes.
26/11/2019 EN IMAGES. Aux Sables, Alain Séchas raconte ses tableaux Alain Séchas expose les dessins qu'il a réalisé il y a 20 ans. "Ce sont des dessins que j'ai fait sur du papier Canson, avec des feutres quatre couleurs. Sur des thèmes potaches, un peu graveleux." | OUEST-FRANCE "Cette bêtise, j’aime l’illustrer dans mes tableaux" Sur l’un des murs de son exposition, installée au musée de l’Abbaye Sainte-Croix, aux Sables d’Olonne, plusieurs tableaux illustrent des personnages sur la plage. "Tous sont debout, ils se demandent s’ils doivent rester ou partir, se disputent sur l’heure à laquelle ils doivent rentrer. Cette bêtise, j’aime l’illustrer dans mes tableaux", dévoile l’artiste. Mais jamais dans l’ironie ou dans la condescendance. "Je m’inclus complètement dans cette absurdité", assure-t-il. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/en-images-aux-sables-alain-sechas-raconte-ses-tableaux-5811604 2/12
26/11/2019 EN IMAGES. Aux Sables, Alain Séchas raconte ses tableaux "Ce personnage est plein d'absurdité. On a l'impression que son chien est plus intelligent que lui", détaille l'artiste | OUEST-FRANCE "Les chats ont toujours l’air éberlué" Comme à son habitude, le dessinateur présente des personnages aux corps humains et aux têtes de chat. "Ces animaux ont toujours les yeux grands ouverts, ils ont toujours l’air éberlué et des têtes de parfaits imbéciles. Comme si le monde était toujours étonnant. Ça me fascine", confie-t-il. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/en-images-aux-sables-alain-sechas-raconte-ses-tableaux-5811604 3/12
26/11/2019 EN IMAGES. Aux Sables, Alain Séchas raconte ses tableaux "Should I go or Should I stay (dois-je rester ou dois-je partir)", lance Alain Séchas pour traduire l'absurdité de ses personnages sur la plage. | OUEST-FRANCE L'artiste présente plusieurs oeuvres qu'il n'a jamais exposé, comme ces grands tableaux. | OUEST-FRANCE Inauguration de l’exposition d’Alain Séchas, le samedi 9 juin, à 18 h 30. Puis visites du 10 juin au 23 septembre, de 11 h à 13 h et de 14 h à 18 h le week-end, puis de 14 h à 18 h, du mardi au vendredi. Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, rue de Verdun aux Sables-d’Olonne. Tarif : de 3 à 5 €.
19/07/2018 Capitaine Cat | ESTUAIRE D Nantes.Tourisme | Estuaire | Les Tables de Nantes | Les Machines de l’île | Château des ducs de Bretagne N FR | Mémorial de l’a ur l’etuaire aint-Jean-de-oieau “CAPITAIN CAT” Alain écha Alain écha ’empare de l’Hitoire et du ite de l’île ikini en détournant en fontaine le troi mât émergé de L’Antarkti. Cette fontaine et ien ingulière, évoquant à la foi la cène du Chrit et de deux larron et la noade de marin… Comme un calvaire de ord de route métamorphoé en chat crachant de l’eau. Il n’a pa échappé à l’artite que ce ite a une hitoire ien particulière : à la fin de la econde Guerre mondiale, avant de quitter la région nantaie, le Allemand avaient arré l’accè au port de Nante en coulant de navire, en amont du Pellerin. Ce arrage fut détruit en 1946 et il n’en uite que le mât métallique de ce petit caoteur pétrolier, L’Antarkti. D’énorme quantité de ale ont été extraite afin de dégager le carcae, formant de dune et une plage fréquentée par le riverain pendant l’été. n référence au nom de l’atoll où l’armée américaine expérimentait alor la ome atomique, ce ite fût aptié “Île ikini”. culpteur et deinateur, Alain écha ’et fait connaître par e chat, un motif récurrent dan on œuvre depui 1996. “Ce chat endoent tou le rôle, nou le aènent an meure et ur tou le terrain : le exe, l’invective, le fantame, le rôle de l’art, l’humour noir, le comportement ociaux, le déir ou la peur de l’autre. Le traver humain contituent la ae même du fond de commerce de l’artite. Il puie allègrement et la matière ’avère riche, voire inépuiale. Martien du quotidien, omnamule en file indienne, uper-woman ex ou petite tar en caleçon à fleur, il nou caricature avec fluidité, l’air de rien, implacale.” (Marc anchez) — ŒUVR RÉALIÉ POUR TUAIR 2007 GRÂC AU OUTIN D UZ, PARTNAIR OFFICIL, AVC L’APPUI TCHNIQU D DILUVIAL, PARTNAIR RVIC. www.alainecha.com
17/07/2018 Rhône - Lyon Métropole | Le chat boxeur d'Alain Séchas au Lycée du Parc LYON Le chat boxeur d'Alain Séchas au Lycée du Parc Samedi 24 mars à 10 et 11 heures, les élèves de classe préparatoire économique et les lycéens ayant choisi l'option "Histoire des Arts" proposent deux médiations au public autour de l'oeuvre. Vu 396 fois Le 23/03/2018 à 15:20 mis à jour à 15:45 T RHÔNE - L AR LY Pillages et violences ap "El Pacificador" installé d'Alain Séchas dans l'atrium du Lycée du Parc dans le cadre d'un Bleus: 24 partenariat avec le Musée d'Art Contemporain de Lyon / photo DR justice préc. < suiv. > LY Le FC Méniv les Bleus LY 1/2 Immobilier: des habitan pour construir Samedi 24 mars dès 10 heures, le lycée du Parc ouvre ses portes au public pour découvrir «El Pacificador», une œuvre d’Art issue de la collection du MAC Lyon signée Alain Séchas. A 10 et 11 heures, les Lyonnais seront guidés dans leur découverte par les élèves, qui inviteront le public à dialoguer avec cette œuvre. Cette médiation sera prolongée par une exposition dans la cour d’honneur autour d’Alain Séchas et sur le chat dans l’Antiquité égyptienne. Les élèves optionnaires d’histoire des arts inviteront le public à une présentation patrimoniale du lycée. > Samedi 24 mars de 10 heures à midi à l’Atrium du Lycée du Parc. Gratuit. Se munir d'une carte d'identité pour entrer. Station. Métro A arrêt Massena et Métro B arrêt Brotteaux. 1 Boulevard Anatole France, Lyon 6e
PAYS :France RUBRIQUE :Guideexpos PAGE(S) :22,23 DIFFUSION :317225 SURFACE :70 % JOURNALISTE :V. D PERIODICITE :Quotidien 7 juin 2017 - N°22651 - Figaro Scope Tous droits de reproduction réservés
Alain Sechas Les Somnambules ARTS PLASTIQUES & PERFORMANCE DATES ET LIEUX Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière © Olivier Chabrillange J’aime 0 PRÉSENTATION GÉNÉRIQUE BIOGRAPHIES « Des chats et des martiens, il y en a partout, c’est pour ça que je les dessine, pour qu’on s’en souvienne encore plus, pour se dire qu’on ne pourra jamais tirer un trait dessus, même double. Contre tous les EN TÉLÉCHARGEMENT Big Brothers de la planète ! Yeah ! » « Je suis moraliste. Pour moi, art égale responsabilité » Dossier de Presse Alain Séchas (/uploads/Publish/evenement/archive_pdf/DP_Se? chas_2002.pdf) Le premier chat rencontré par Alain Séchas est sans doute celui qui Bible du spectacle logeait dans son nom comme celui de Lewis Caroll au fond de sa (/uploads/Publish/archive_pdf/FAP_2002_AP_01_PRGS.pdf) théière. Dans ce voisinage domestique réside peut-être l’une des raisons de cette troublante humanité et de cette immédiate présence qui vient à l’esprit du visiteur, lorsqu’il rencontre l’animal anthropomorphe dessiné par l’artiste. Depuis 1996, date à laquelle ils sont apparus dans son œuvre, toujours sur papier avant d’être moulés ou sculptés dans le polystyrène, les chats de Séchas prennent la parole pour interpréter les comportements sociaux, les angoisses, les désirs et les tares d’une humanité qui, à l’occasion, emprunte aussi sa tête ou son corps à des martiens, des serpents, des vaches, des araignées ou des hommes à tête d’homme. Si le dessin reste pour Séchas le médium premier d’une démarche qui vise à saisir et redonner le réel et sa pensée dans l’instantanéité de ses mouvements, la sculpture, le film d’animation ou le tableau de néons sont également utilisés. La diversité des moyens ne doit cependant pas masquer la constance du but recherché : un saisissement qui n’exclut pas une certaine violence et puisse interroger chacun sur sa capacité à voir. Si les dessins et les installations de Séchas empruntent souvent la forme et le mécanisme du gag, l’humour qui s’y déploie est assurément grinçant. Qu’on songe pour s’en convaincre à ce dessin où des visiteurs de musée s’exclament « génial » face au pendu qu’ils viennent de découvrir dans l’une des salles. Le philosophe Adorno écrivait : « Les traits habilement absurdes ou idiots des œuvres d’arts radicales d’aujourd’hui, qui agacent tant les esprits positifs, sont moins une régression à un stade infantile qu’un procès comique qu’elles font au comique ». Ce retournement en dernière instance de l’humour, qui dénonce la complicité que le rire entretient sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies notamment pouravec sondes objet est l’une de des clefs afin du travail d’Alain Séchas.du site. L’installation qu’il réalise pour la Salpêtrière met en scène trois chats × réaliser statistiques visites d’optimiser la fonctionnalité ensommeillés se poursuivant sans jamais parvenir à se rejoindre. Un rêve éveillé né dans un lit à baldaquin monumental, cousin de hasard de celui réalisé par le Bernin à St-Pierre-au-Vatican.
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