Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris

 
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Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
Alain SÉCHAS
Revue de presse

GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
 +33 1 42 71 10 66 www.laurentgodin.com info@laurentgodin.com
Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
26/02/2020                                                    Séchas ou le charme félin de la bourgeoisie - ArtsHebdoMédias

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Séchas ou le charme félin de la bourgeoisie
   Véronique Godé
   23 février 2020
   art contemporain, Peinture, Rencontre-discussion

Quoi de mieux qu’une exposition inédite d’Alain Séchas à la MABA, à Nogent-sur-Marne, pour prendre un peu de distance avec l’accélération du siècle…
pour se confronter, par la grâce d’un chat anthropomorphe, au charme désuet d’une bourgeoisie oisive et dépassée ? L’exposition Ô Saisons, ô Chats !
réalisée avec le concours de la galerie Laurent Godin est à voir jusqu’au 5 avril, tandis qu’une rencontre avec le maître de la couleur et des félins est
organisée au centre d’art le 29 février prochain à 16 h.

Mais à quoi tient cette insoutenable légèreté enviée d’une bourgeoisie décomplexée, mimée par les félins domestiqués d’Alain Séchas ? Elégantes
silhouettes longilignes – cigarette fumante, bassin en avant, raquette de tennis ou verre à la main, poignet relâché –, ses chats affichent les postures
privilégiées de l’aisance en vacance, et d’un temps immuable qui s’étire, comme en ces bords de Marne où il semble s’être alangui sur les rives du fleuve,
face aux demeures cossues de l’île de Beauté.

On ne pouvait trouver plus bel écrin que ce château Smith-Champion désignant autrefois une demeure de plaisance du XVIIe siècle et son parc, où en
2006, la Fondation des artistes regroupait en ses murs, un centre d’art – invitant pour ses trois expositions annuelles, plasticiens, vidéastes et graphistes
– une maison de retraite et un ensemble d’ateliers. Or ici les chats d’Alain Séchas n’ont guère l’air d’invités : en short décontractés ou en tenues
printanières aux tons pastels acidulés, ils peuplent la demeure, du rez-de-chaussée à l’étage, comme s’ils l’avaient toujours habitée. Une quinzaine de
grands tableaux (parmi une trentaine d’œuvres au total) fonctionnent comme autant de miroirs à l’ironie sans malice, reflétant le regard félin à la fois
traversant et ahuri de l’anti-héros, solitaire, en couple ou en bonne compagnie, – un tantinet dépassé par notre contemporanéité.

Le titre de l’exposition emprunté au poème d’Arthur Rimbaud fait clairement référence à l’état émotionnel des personnages voulu par le peintre : « Ô
Saisons, ô Châteaux ! Quelle âme est sans défauts ? » Il évoque en outre la banale nostalgie du temps qui passe, illustrée par des natures mortes de
fleurs-paysages aux couleurs saisonnières d’une éclatante mélancolie, tandis que les abstractions telles que Pompei ou Mire nous rappellent combien
Séchas n’est pas seulement le maître du regard d’un chat dessiné d’un trait au pinceau noir, mais aussi un formidable coloriste que l’on peut voir en action
dans son atelier par la grâce d’une journée passée avec Vassili Silovic . On retrouvera dans l’exposition au côté d’un martien voyageur, sa fameuse
vénusienne, grenouille hybride désinhibée réalisée en pâte de verre, un lapin, ou encore Les trois grâces, très actuelles, exposées dans le vestibule, un
Chevalier et une Amazone, pleins d’humour et de vie, tout droit sortis des rêves de châteaux de l’enfance qui nous ont construits ! A noter que les
collections du Centre Pompidou ont accueilli récemment trois nouvelles œuvres du maître des chats et qu’au printemps 2021, les félins iront s’installer
au Nouveau Musée National de Monaco (NMNM)

                                                                                                                              Privacy & Cookies Policy
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MON ENFANT
                               EN FAIT
                              AUTANT !

    UNE GALERIE D'ART CONTEMPORAIN (D’HIER ET D’AUJOURD’HUI) PAR THOMAS BERNARD

                            ALAIN

      SÉCHAS
>   Quand j’ai malade, je prends du sirop contre
    ma toux, mais quand je suis cafard, je me poile
    trop avec Séchas. Bon, si tu as le nez qui coule,
    les yeux qui piquent, des éternuements ou des
    démangeaisons à chaque fois que tu relis ce
    petit proverbe fait maison qui me sert d’in-                                            2018-09-12-Taches sur le mur. (2018), feutre acrylique sur papier
    troduction, c’est que tu es allergique à mon
    humour ou à l’art contemporain. Tu peux donc                                       Après toutes ces années à croquer uniquement des
    sauter cette page, la lecture de cet article t’est                                 minous, on pourrait croire Séchas échaudé par la rou-
    fortement déconseillée. En revanche, si tu as                                      tine. Mais non, point de ronron pour ces matous. C’est
    souri, l’artiste Alain Séchas te ravira (des villes).                              qu’avec leur minois impassible à la Buster Keaton, les
                                                                                       mistigris de Séchas sont plus que jamais le pâle reflet
                                                                                       de nos mœurs dissolues à nous autres, bipèdes civilisés,
                                                                                       embourbés jusqu’au cou dans l’absurdité de nos vies
                                                                                       ennuyeuses et ultra-connectées. Et même si parfois, des
                                                                                       petits hommes verts viennent troubler les turpitudes
                                                                                       existentielles de ces anxieux félidés, c’est juste histoire
                                                                                       de rappeler que d’étranges étrangers vivent parmi nous.

                                                                                       Lorsque Séchas peint (de Noël) ou dessine, sa patte
                                                                                       emprunte la vivacité du trait d’une caricature de presse
                                                                                       ou d’une BD façon Reiser. Ses blagues, ancrées dans le
                                                                                       quotidien le plus trivial ou les situations les plus ano-
                                                                                       dines, sont des minibombes à retardement. « Séchas
                                                                                       laid ! Séchas pitre ! » me diriez-vous. Bien sûr que non !
                                                                                       Juste une griffe concise et mordante au service d’un
                                                                                                                                                                © Alain Séchas & la Galerie Laurent Godin

                                 Chat Cygne (2003), polyuréthane, acrylique
                                                                                       humour noir jusqu’à l’absurde, histoire de voir une de
                                                                                       nos neuf vies sous un angle différent. Plus qu’une invita-
    Peut-on bâtir une belle carrière sur un jeu de mots ? Oui,                         tion au pas de côté, un joli éloge de l’entrechat.
    mais encore faut-il en tenir un bon. Alain Séchas, artiste
    incontournable de la scène française, s’est fait connaître                         Si Séchas te reste dans la gorge, inutile d’aller à Nogent-
    du grand public dans les 90’s grâce à – vous l’aurez                               sur-Marne pour visiter son exposition Ô Saisons, ô
    deviné – ses chats ; des greffiers mystérieux au regard                            Chats à la MABA – Maison d’Art Bernard Anthonioz.
    stupéfait voire effaré, filiformes et pâles comme une                              En revanche, les ailurophiles ont jusqu’au 8 avril pour
    botte d’asperges peinte par Manet. Affublés de tous les                            caresser du regard ses dernières toiles et ses nouveaux
    costards imaginables (boxer, plagiste de la mi-août, bébé                          dessins de chats aristos et oisifs.
    Hitler…) et déclinés sur tous les supports possibles (des-
    sins, peintures, sculptures…), ils sont les héros ahuris d’une
    œuvre burlesque aux allures de fables La Fontaine 2.0.                                       > www.alainsechas.com

                                                                                  28
Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
28/01/2020                                                                    Alain Séchas — MABA, Nogent — Critique — Slash Paris

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                                                                                                                                                         Galerie Chantal Crousel

                                                                                                                                                         Alain Séchas
                                                                                                                                                         Galerie Laurent Godin

                                                                                                                                                         Exposition Ô Saisons, ô
                                                                                                                                                         Chats !
                                                                                                                                                         La Maison d’Art Bernard
                                                                                                                                                         Anthonioz

                                                                                                                                     Dernières critiques               Tout voir

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                                                                                                                                          Galerie Loevenbruck

       Alain Séchas, vue de l’exposition Ô saisons, Ô chats !, MABA, Nogent                                                          Sculptures infinies — Beaux-Arts de
                                                                                                                                     Paris
       © Slash-Paris, 2020
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                ALAIN SÉCHAS — MABA,                                                                                                 Superhero Sighting Society — Kadist Art
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                                                                                                                                     Goodman
                     Critique Le 27 janvier 2020 — Par Guillaume Benoit
                                                                                                                                        Galerie Marian Goodman

                La MABA de Nogent accueille Alain Séchas, figure de l’art contemporain dont les chats                                Derniers articles                 Tout voir
                peuplent depuis quelques années les plus grandes institutions françaises. À l’image de son
                créateur, le parcours se joue de la traditionnelle mise en scène des œuvres pour offrir une                                              Christian
                                                                                                                                                         Boltanski — Centre
                plongée douce-amère dans une autre temporalité.                                                                                          Pompidou
                                                                                                                                                         Vendredi 27 décembre
                                        Alain Séchas a toujours pratiqué une variation de l’inversion. Qu’il
                                                                                                                                                         Bernard
                « Exposition Ô Saisons, s’agisse des corps, des modèles, des valeurs ou des perspectives, son                                            Bazile — Galerie
                ô Chats ! », La Maison  œuvre nous entraîne depuis le milieu des années 1980 de l’autre côté                                             mfc — michèle didier
                d’Art Bernard                                                                                                                            Vendredi 27 décembre
                                        d’un miroir dont il déplace à l’envi la symbolique. Qu’il s’agisse de
                Anthonioz du 15 janvier
                                        l’histoire de l’art en elle-même, des formes ou des attendus, sa
                au 5 avril.
                                        sculpture et ses dessins font basculer le réel et la pensée dans un envers                   Dernières vidéos                  Tout voir
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                                        où les animaux sont « soi », les corps humains pieds-par-dessus tête et
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                                        les objets prolongement de corps meurtris. Chaque œuvre devient
                prétexte à une mise en scène du grotesque, un éloge de l’absurde qui installe autant de                              Daisuke Kosugi – Jeu de Paume, Paris
                fenêtres sur une morale espiègle dont les micro-narrations forment le corpus de maximes.

https://slash-paris.com/articles/alain-sechas-maba-nogent                                                                                                                          1/4
Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
28/01/2020                                                                  Alain Séchas — MABA, Nogent — Critique — Slash Paris

              Alain Séchas, Bords de Marne, 2019 — Acrylique sur toile
              Courtesy de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin

              Sans un mot bien sûr, à la manière de sa figure de chat, affublée d’un corps d’être humain
              fume (souvent) en silence avec la nonchalance d’un être parfaitement à sa place. Des chats
              qui, eux aussi, déjouent la figuration traditionnelle sans pour autant verser dans l’abstraction.
              Peuplant des paysages aux compositions et contrastes aussi minimaux que virtuoses, leurs
              silhouettes simplistes donnent un accès direct à la peinture qui brouille la question même
              d’une pratique artistique. Que dit en effet l’artiste lorsqu’il se prend à partager si intensément
              son œuvre qu’il use de techniques volontairement reproductibles pour ancrer plus encore ses
              images dans l’esprit de qui les regarde ?

              Au long du parcours, la vivacité du trait tranche avec l’imposition de ces silhouettes qui
              viennent perturber la simplicité passionnante de ses fonds. Une forme de quiétude insolente
              se dégage de ces personnages. Contrebalancés à leur tour par deux compositions abstraites
              radicales comme sorties de nulle part. Un pied-de-nez qui se poursuit comme un écho aux
              fantômes de cette maison qui accueille les formes artistiques les plus diverses de deux siècles
              de peinture mouvementés.

              Alain Séchas, vue de l’exposition Ô saisons, Ô chats !, MABA, Nogent
              © Slash-Paris, 2020

              Les fleurs, elles, renvoient à la nature jouxtant la maison, comme prisonnière derrière ces
              vitres qui nous dévoilent un paysage riche de paradoxes, sauvage et discipliné. De la légèreté

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Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
28/01/2020                                                                     Alain Séchas — MABA, Nogent — Critique — Slash Paris
              des premières compositions on s’enfonce dans l’obscur avec des armes et une mise à nu du
              personnage pour retrouver une intimité plus affirmée et pas désagréable avec de très beaux
              tons semblant s’ « éthérer » dans l’espace.

              En empruntant ainsi à Rimbaud le vers « Ô saisons ! Ô châteaux » pour y glisser
              subrepticement ses « chats », Alain Séchas s’empare de cet espace d’un autre temps, où la
              maison de maître règne sur un val qui pourrait bien accueillir quelque dormeur. C’est
              pourtant à une foule de chats bien vivants, jouissant langoureusement ou activement de leur
              temps libre que nous confronte Séchas, qui libéré dans tous les espaces d’expositions ses
              créatures qui sont autant de reflets de notre société qui, de toutes les contractions et fractures
              qu’elle peut expérimenter, n’en reste pas moins toujours traversée par cette suspension de
              temps du loisir, quels qu’ils soient. Ce sentiment doux-amer retrouve alors le Rimbaud d’un
              titre qui annonce la part d’ombre, la nécessaire gravité qui sourde dans ces scènes de bains
              léthargiques, ces stases méditatives rythmées par les variations de sujets, épiques, banals,
              naturalistes. Dans ce même poème, Rimbaud évoque cette même dépossession qui fait de
              l’exposition ici une forme de vie autonome : « Que comprendre à ma parole ? Il fait qu’elle
              fuie et vole ! »

              Alain Séchas, vue de l’exposition Ô saisons, Ô chats !, MABA, Nogent
              © Slash-Paris, 2020

              Des pièges, des raccourcis et des détours pour partager plus encore un monde de fantaisie, de
              drôlerie et de simplicité qui, à la manière des yeux d’une des dernières toiles, nous interroge
              sur notre place même dans ce monde, dans ce lieu… Comme le partage d’un étonnement que
              son intimité puisse nous intéresser. « Vous ici ? » Nous, ici et maintenant face à Alain, ses
              chats, ses fleurs et nos doutes en commun.

              La vanité devient alors chez Séchas un jeu du chat et de la souris qui nous mène, d’un chat
              l’autre, à la poursuite de questions dont on sait pourtant qu’elles resteront sans réponse.
              Tout comme la rose, le chat est sans pourquoi et ce voyage au cœur d’un monde peuplé de
              chimères qui nous miment continue, avec délice, de livrer sa fantaisie tout en protégeant ses
              secrets, qui ne sont rien d’autre que ceux que l’on n’ose s’avouer.

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Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
24/01/2020                                                                  La fine fleur de l'art contemporain - L'Express

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           FLOWER POWER

           La fine fleur de l'art contemporain
           Par Letizia Dannery,
           publié le 12/01/2020 à 09:30 , mis à jour à 10:14

                Pétales et bourgeons dans tous leurs états... Au centre, "Eden" (2003) et "Les Cailloux" (2007) de Hugues Reip. Au mur, "Welcoming the
                Flowers" (2007), par John Giorno. ©André Morin

                     Yto Barrada, Jeff Koons, Alain Séchas... Sexuelle, politique ou écolo, la
                     symbolique florale s'expose à Bordeaux. Un bouquet expressif, riche d'une
                     centaine d'oeuvres.

             Pendant des lustres, elle est restée cantonnée à un rôle purement ornemental. Aujourd'hui,
             la voilà omniprésente dans l'art contemporain, où elle nous raconte une toute autre
          Recherche
             histoire. Celle qu'explore le Frac Nouvelle-Aquitaine, à Bordeaux, qui se penche sur la
             symbolique de la fleur dans des oeuvres de la deuxième moitié du XXe siècle à nos jours.
             Au sein de la Méca flambant neuve, déployées dans une vaste enfilade d'espaces

https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html                                                                                   1/15
Alain SÉCHAS Revue de presse - GALERIE LAURENT GODIN - 36 bis rue Eugène Oudiné, 75013 Paris
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                  immaculés, elles sont une centaine -peintures, dessins, sculptures, photographies, vidéos
                  et installations- à interroger cette "matrice puissante, encore largement inconnue, qui
                  compose les trois-quarts de la biodiversité végétale, produit l'air, le légume et le fruit, et
                  dont seulement un cinquième a fait l'objet de recherches".

                  Jeff Koons, "Art Magazine Ads", 1988-1989. A dr.: Pierre et Gilles, "Le désespéré", 2013. ©Jeff Koons/Frédéric Delpech - Pierre et Gilles

                  Sixtine Dubly et Claire Jacquet sont les femmes orchestres de cette introspection inédite.
                  En lisant l'ouvrage de la première, Bouquets. La tentation des fleurs*, la seconde, qui
                  dirige le Frac, a eu envie de "prendre la tangente du contemporain et de la création pour
                  spéculer sur l'idée d'une fleur aux antipodes des stéréotypes dont il faudra bien se défaire."
                  Cette "fleur rêveuse, révolutionnaire, résiliente" se décline ici dans toutes ses dimensions
                  allégoriques: philosophique, politique, sexuelle, sociétale, écolo. L'univers floral est bien la
                  star de la réunion, raccord même avec l'un de ses principaux mécènes, le château vinicole
                  Smith Haut Lafitte, qui, à quelques kilomètres de là, déroule l'un des plus beaux circuits
                  Land Art de L'Hexagone

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                  Au premier plan, les "Fleurs carnivores" (détail) d'Alain Séchas, 1991. ©Frac Nouvelle-Aquitaine Méca/André Morin

                  De la "Cosmogonie" au "Mythe de Narcisse", d'"Eros" aux "Paradis artificiels", des
                  "Troubles du printemps" à la "Révolte des hortensias", c'est une déambulation sensorielle
                  en douze chapitres. On y croise les sarcastiques Fleurs carnivores aux dents d'acier
                  sonores d'Alain Séchas, qui forment un attelage géant conduit par un empereur romain
                  pour évoquer la cruauté des rapports sociaux et la tentative de domination de la nature.
                  Autour de l'installation monumentale, un célèbre autoportrait dupliqué de Jeff Koons
                  tourne en dérision la séduction et la publicité, prégnantes au cours de la décennie 80. Près
                  de trente ans plus tard, le Désespéré de Courbet, lui aussi au rendez-vous, est revisité à la
                  sauce narcissique par Pierre et Gilles.

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                  L'espace circulaire dédié aux rites floraux de Suzanne Husky. ©Frac Nouvelle-Aquitaine Méca/André Morin

                  Au mitan du XXe siècle, l'Arte Povera et le Land Art introduisent l'écologie sur les
                  cimaises. Après l'arbre, c'est la fleur qui devient, à l'ère du IIIe millénaire, une source
                  d'inspiration, souvent politique, pour les artistes. Ainsi, l'écoféministe franco-californienne
                  Suzanne Husky pose à même le sol les éléments naturels d'une chapelle circulaire dédiée
                  aux rites floraux: ambiance chamaniste assurée... A deux pas de là, l'Autrichien Lois
                  Weinberger devient un saisissant Green Man en se représentant grimé de vert, un pétale
                  au bout du nez. La photographe franco-marocaine Yto Barrada, quant à elle, immortalise
                  un ado de Tanger coiffé d'une couronne de fleurs. Tandis que flotte dans l'air le parfum de
                  l'oeuvre spécialement créée pour l'occasion par la vidéaste suisse Elodie Pong.

         Recherche

https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html                                          4/15
24/01/2020                                                              La fine fleur de l'art contemporain - L'Express

                  Lois Weinberger, "Green Man", 2004. A dr.: Yto Barrada, "Couronne d'Oxalys" (détail) de la série "Iris Tingitana", 2007. ©Lois
                  Weinberger - Frac Nouvelle-Aquitaine Méca - Photos J.C.Garcia

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                  La dernière salle, l'une des plus belles du parcours, voit l'Eden et Les Cailloux de Hugues
                  Reip défier la perspective de leurs impressions numériques. Aux murs se font face les
                  slogans poétiques flashy (les fameux Welcoming the flowers) de John Giorno, figure de la
                  Beat Generation et de l'underground américain des sixties, et le splendide Narcisse
                  alangui de Jehan Georges Vibert, incursion dans la peinture à sujet mythologique du XIXe
                  siècle. Source d'inspiration pour nombre d'artistes, de Caravage à Dali, mué par la
                  psychanalyse en champion de l'individualisme effréné qui consume tout, le protagoniste
                  clé d'Ovide suggère d'autres pistes d'interprétation: "Après trois rencontres décisives, le
                  jeune éphèbe se transforme in extremis devant le Styx, le fleuve des Enfers, symbole des
                  catastrophes écologiques qui menacent. Narcisse échappe à la mort, se réincarne en fleur,
                  réconcilié avec lui-même et avec le monde. La vie triomphe, les mondes fleurissent."

                  *Editions Assouline, 2016.

                                                                                 PUBLICITÉ

         Recherche

https://www.lexpress.fr/culture/art/la-fine-fleur-de-l-art-contemporain_2113094.html                                                                 5/15
24/01/2020                                                           Alain Séchas | Ô Saisons, Ô Chats ! - ArtsHebdoMédias

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Alain Séchas | Ô Saisons, Ô Chats !
   MABA
    Du jeudi 16 janvier 2020 au dimanche 05 avril 2020
    Peinture

La MABA accueille une exposition inédite consacrée à Alain Séchas. Peintures et dessins dévoilés pour la première fois se déploient au sein des espaces
d’exposition du centre d’art, jouant avec l’imaginaire de la bourgeoisie de la fin du XIXe siècle qui se dégage du lieu. Vague à l'âme, oisiveté et attention
portée au passage du temps traversent les œuvres comme les états émotionnels des personnages. Forçant le vers Ô Saisons, Ô Châteaux ! emprunté à
Arthur Rimbaud pour y faire rentrer ses figures, Alain Séchas use de l’ambivalence du poème : d’un côté la sensualité et la volupté émanant des corps, de
l’autre la mélancolie qui préfigure les affres du désespoir et de la solitude d’Une saison en enfer publiée une année plus tard. Des états émotionnels
distincts entre lesquels pourraient bien évoluer ses chats, (anti)héros solitaires ou en couple... Visuel : Intérieur gris bleu (détaille l'œuvre), Alain Séchas,
2019. Courtesy de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin

                                                                                                                             Privacy & Cookies Policy
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26/11/2019                                                      Alain Séchas : un peu d'idiotie et de dérision dans le monde de l'art

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   CONFÉRENCES

   Alain Séchas : un peu d'idiotie et de dérision dans le monde de l'art
   07 /11 / 2019 (MIS À J OU R L E 13/11/2019 À 10:16)

   L’humour irrigue l’art de Séchas, depuis toujours, même ses peintures abstraites distillent une ironie "à bruits secrets", selon
   l’expression de Marcel Duchamp. Elles reflètent une perplexité originelle, s’interrogent sur leur existence.

   Couple à la plage, 2018, acrylique sur toile, 162 x 130 cm (photo Yann Bohac) • Crédits : Alain Séchas

   Alain Séchas présente en ce moment dans l’exposition Futur, ancien, fugitif au Palais de Tokyo un vaste mur de dessins réalisés et
   postés chaque jour sur son compte Instagram, durant un an, entre 2018 et 2019. Ce sont des billets d’humeur dessinés, très
   drôles, à la manière de cet artiste chez lequel dessin et humour vont toujours de pair. Il utilise le média Insta, ultra-sensible, fébrile
   et viral, avec le flegme habituel de son art chaud et froid, immédiat et distancé.

   L’humour irrigue l’art de Séchas, depuis toujours, même ses peintures abstraites distillent une ironie "à bruits secrets", selon
   l’expression de Marcel Duchamp. Elles reflètent une perplexité originelle, s’interrogent sur leur existence. L’humour de Séchas
   réside essentiellement dans son trait synthétique, qui allie les qualités du dessin de presse, de la BD ou de la caricature. Un trait
   condensé et rapide, neutre et incisif. Ces types de dessin qui participent d’un langage commun intéressent l’artiste en ce qu’ils
poubelle collective (Sac poubelle, 2017). L’artiste creuse le banal jusqu’à l’absurde et fait saillir l’absurde de l’extrême banalité.
Ses personnages ont tous le même regard ahur eurs yeux blancs grand ouverts semblent traversés par une réalité qui les
dépasse. Un vide les habite de même qu’il hante des situations terriblement anodines.

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Les peintures sont à prendre au premier degré, dit volontiers l’artiste. Leque     elui de la peinture, de gures, des situatio
Tout cela à la fois. L’artiste manie avec méthode et jubilation une science des premiers degrés. En effet, le premier degré de la
réalité peut sauver d’une folie ordinaire qui apparaît un peu parto      a glace qu’on mange, la promenade avec le chien, la
cigarette qu’on fume, la soirée avec des amis, l’engueulade avec son mari ou avec un ami, un bouquet de fleurs. Le premier degré
peut aussi rendre fou et prendre la forme de la violence brute ou du rire franc. Car chez Séchas, on tue, on se suicide au chocolat
et par pendaison, froidement et drôlemen .

Son univers est double, se dédouble en multiples facettes, à la fois concret et épuré, réaliste e ctionnel guratif et abstrait,
super ciel et profond, pulsionnel et retenu. Élégant, l’art de Séchas assume pleinement la séduction inhérente de la peinture, des
arts visuels, et nous tend un miroir aux alouettes dont le regard serait le gibier en fuite quelque part dans le présen

Écouter

               Entretiens sur l'art | Alain Séchas
   1H 16

Alain Séchas, artiste, ancien professeur de dessin à l’Éducation Nationale jusqu’en 1996. À partir de 1981, son travail d’artiste
explore justement le dessin comme une projection à laquelle le spectateur n’échappe pas. D’un simple dessin sur papier à
l’agrandissement en volumes mobiles de personnages à tête de chat, la dimension humoristique (parfois noire) et humaine est
très présente dans son œuvre.

[1] Entretien avec Frédéric Bonnet, Journal des arts, n° 441, 2015
Légende de l’œuvre Couple à la plage, 2018, acrylique sur toile, 162 x 130 cm (photo Yann Bohac)
26/11/2019                                      Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre - Sortir Grand Paris - Télérama.fr
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                   Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre
                                                       Luc Le Chatelier      Publié le 16/10/2019. Mis à jour le 17/10/2019 à 14h58.

             Six mois jour pour jour après l’incendie de la cathédrale de Paris, le ministre de la Culture
             Franck Riester a enfin remis un peu d’humilité dans un débat bien mal engagé autour de ce
             chantier “titanesque”.
                                                                                                                                                           Té
                                                                                                                                                           Ab
             L’expression serait paraît-il du préfet d’Île-de-France, Michel Cadot : « Le drame de Notre Dame est un marathon qui a
             commencé par un sprint. » On s’en souvient : dans la fébrile sidération des premiers jours, chacun, quidam, architecte,
                                                                                                                                                           Fa
             conservateur, mécène, et surtout responsable politique, s’est empressé de mettre son grain de sel : « un concours pour la
                                                                                                                                                           cu
             flèche » « d’ici cinq ans », « plus belle encore », « un milliard d’euros »… Six mois plus tard, la réalité d’une situation
                                                                                                                                                           ab
             extrêmement complexe et d’un chantier qui s’annonce long et difficile imposent un changement de rythme. En petite
             foulée, sans moulinets ni gestes bravaches, le ministre de la Culture s’est lancé devant la presse…

             Un gigantesque mikado
             « Non, Notre Dame n’est pas encore complètement sortie d’affaire. » En clair : Si les pignons nord et sud, et la plupart des
             arcboutants ont été étayés, les vitraux déposés, le mobilier et les œuvres d’art mis en sécurité, il reste des gravats à dégager
             sur les voûtes, lesquelles sont dans un état qui demeure inquiétant. « Pour garantir la stabilité de la nef, des tirants
             métalliques seront installés dans les semaines qui viennent. Ensuite, il faudra sonder chaque pierre pour savoir lesquelles
             ont souffert de la chaleur de l’incendie et des trombes d’eau des pompiers. » Réalisme.

https://www.telerama.fr/sortir/notre-dame-de-paris-six-mois-apres-lincendie,-on-revient-sur-terre,n6471367.php                                                  2/7
26/11/2019                                      Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre - Sortir Grand Paris - Télérama.fr

             Autre préoccupation : l’échafaudage qui avait été installé autour de la flèche bien avant l’incendie pour des travaux de réfection [d’où serait parti l’incendie?,
             ndlr sans réponse] « a heureusement bien résisté aux flammes ». Sa chute aurait en effet été dévastatrice. Le périlleux démontage de ce gigantesque mikado,
             dont les barres ont été littéralement soudées par le feu, démarrera « d’ici à la fin de l’année » et demandera « entre quatre et six mois ». Patience.

             Adieu 2024, enterré le concours de la lèche ?
             « Après, et après seulement cette mise en sécurité de l’édifice [donc d’ici au printemps], il sera possible d’envisager un plan d’action et de débattre des
             différents partis pris possibles de restauration de Notre-Dame et de ses abords. En concertation, évidemment, avec le diocèse et la Ville de Paris, et dans le
             respect des responsabilités de chacun : l’architecte en chef qui préconise les travaux, la Drac qui valide et signe les autorisations, l’Établissement public qui
             assure la maîtrise d’ouvrage, le tout sous la tutelle de la Direction des patrimoines », liste prudemment le ministre, qui ne voudrait oublier personne, et
             évoque encore les Parisiens, les catholiques, les touristes, le monde entier… Œcuménisme.

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26/11/2019                                    Notre-Dame de Paris : six mois après l’incendie, on revient sur terre - Sortir Grand Paris - Télérama.fr

             — “On ne veut pas se retrouver bloqués par un calendrier qui mettrait inutilement la pression aux
             entreprises”, Franck Riester

             En revanche, Franck Riester ne prononcera jamais le mantra « jeux Olympiques », instant symbolique donné par Emmanuel Macron pour que la cathédrale, «
             plus belle encore », soit rendue aux millions de visiteurs. À peine concédera-t-il, pour ne pas contredire le président, « la date de 2024 comme une ambition
             pour une restauration à bon rythme mais surtout de qualité », insistant : « On ne veut pas se retrouver bloqués par un calendrier qui mettrait inutilement la
             pression aux entreprises. » Quant au « concours d’architectes pour la flèche » annoncé tambour battant le surlendemain du drame par le Premier ministre,
             motus et bouche cousue. Il faudra une question précise d’un journaliste pour que Franck Riester évoque à contre-cœur l’éventualité d’un « concours
             d’architecture » comme une piste parmi d’autres dans « le processus de consultation et de concertation de ce chantier titanesque ». Humilité.
constitue davantage le temple de l'art moderne que celui
                                                                du contemporain. Comme naguère sur la scène politique,
                                                                où un nouveau parti de gauche venait régulièrement
                                                                pousser ses aînés à droite, le Palais de Tokyo est venu se
                                                                charger de l'art vivant. Il a même pris à sa charge
                                                                quelques artistes âgés, dont ne voulait apparemment
                                                                plus Beaubourg. C'est ainsi là que s'est déroulée l'ultime
                                                                dernière rétrospective d'un Takis octogénaire.

                                                                Aujourd'hui, l'intégralité du Palais, qui jouxte le Musée
                                                                d'art moderne de la Ville de Paris, est vouée à la scène
                                                                française actuelle. Ou plutôt à «une» scène, ce qui trahit
                                                                des restrictions assumées. Il faut dire que la
                                                                manifestation, comme le rappelait il y a quelques jours
                                                                Roxana Azimi dans «Le Monde», ne partait pas sous les
                                                                meilleurs auspices. Le directeur du Palais Jean de Loisy a
                                                                 a é n            l c le nati nale e     eau a t
Quatre commissaires maison ont activé leurs                     éta li ement         lématique il en e t       l a ait
                                                                                                                                Lun i
réseaux. L'idée est de représenter tous les                     quatre commissaires prévus. Ils se sont retrouvés en
                                                         Ecole-club Migros: crise à                                             parures
styles et l'ensemble des générations. Il y a du          Genève
                                                                roue libre, activant chacun ses réseaux personnels. Ce          diamant
coup à boire et à manger.                                       n'était pas «spécial copinage», mais il y a tout de même
                                                                                                                                 i a u
                                                                un eu e cela n lu          eu    ent e eu e t u aient
                                                                                                                                boulever
                                                                occupés par le chantier de la Biennale de Lyon, qui a
                                                         La plume qui intègre une                                               d'autant
                                                                ouvert ses portes en septembre, et dont les échos
                                                         montre
                                                                semblent en général mauvais. Franck Balland, Daria de
                                                                Beauvais, Adélaïde Blanc et Claire Moulène ont donc dû
                                                                faire diligence dans ce Far West culturel.
                                                         La ntech lémanique
                                                                "Futur,
                                                         s’expose            ancien, fugitif"
                                                                  à l’international

                                                                Le résultat s'intitule «Futur, ancien, fugitif». Un titre qui
                                                                n'engage pas à grand chose. La présentation des auteurs
                                                         A qui pro
                                                                se révèle du reste un brin pâteuse. Il s'agit de «dresser
                                                         négatifs?
                                                                une cartographie subjective et sensible d'une
                                                                communauté informelle d'artistes qui s'inscrit
                                                                pleinement dans notre temps.» La notion d'actualité
                                                                semblant pour le moins large, n'importe qui pouvait
L'a che de l'exposition, voulue jeune.                          prétendre à une invitation dans l’immense espace du
                                                                Palais de Tokyo. Il y a de fait 44 créateurs présents. Ils
Crédits: Palais de Tokyo, Paris 2019.
                                                                vont et viennent, certains réapparaissant à plusieurs
En dépit du Prix Marcel Duchamp, qui y est présenté             en    it i é ent Le c mmi ai e nt ulu é ite le
                                                                                                                                Le hau
cette année jusqu'au 6 janvier (1), le Centre Pompidou          noms trop connus comme ceux de la désormais
                                                                                                                                Paris pro
                                                                iné ita le Lau e       u   t e ette au m in u              ée
                                                                                                                                ses gran
                                                                du pavillon national de l'actuelle Biennale de Venise.
                                                                                                                                fusain. Il
                                                                L'idée était aussi de mêler les générations. Voire de les
                                                                                                                                le    ell
                                                                réconcilier. Il existe aujourd’hui trop de lieux pour les
                                                                                                                                l'objet d'
                                                                créateurs émergents, par ailleurs doté de bourses et
                                                                bardés de résidences, et bien peu pour leur aînés. Ces
                                                                 e nie ti ent la lan ue la qua antaine enue l         e
                                                                sentent, précisément, mis en quarantaine.
installations. Fabienne Audéoud montre ainsi dans une
                                                                     vitrine longiligne ses «Parfums de pauvres», avec des jus
                                                                     achetés cinq euros pièce.

Le vandalisme selon Nayel Zeaiter. Photo copyright Nayel Zenaiter.

Les heureux élus se sont vus classés par genre. Ou plutôt
par style, le genre étant désormais réservé au sexe. Il y a
au départ les caustiques, comme la soude du même                     L'environnement de Nathalie du Pasquier. Photo Aurélien Mole.
nom. Puis viennent les doubles, les conteurs, les
                                                                     Que dire de plus? Une telle exposition, qui tient de
élémentaires, les ornementalistes, le esquiveurs et les
                                                                     l'instantané photographique (souriez, vous êtes dans la
iconoclastes. Le tout en langage inclusif, bien sûr. J'avoue
                                                                     création de 2019) mélange la carpe et le lapin, la chèvre
a i mal e u le cé u e ent e le i é ente
                                                                     et le chou, le rat des villes et celui des champs. Il en a
catégories. Le œuvres, ou plutôt les pièces, me semblent
                                                                     fallu pour tout le monde, des Parisiens pur sucre aux
plutôt avoir été disposées en fonction des lieux, à
                                                                     provinciaux, des étrangers travaillant en France aux
l'architecture problématique. Il y a ainsi d'énormes
                                                                     Français œuvrant à l'étranger. Roxana Azimi note
ch e qui ni nt an          ute ec clée u la enne
                                                                     l'absence, aujourd'hui perçue comme coupable, de vrai
Ancienne de Memphis, ce qui ne rajeunit personne,
                                                                     immigrés. Mais il faut dire que le Palais de Tokyo vient de
Nathalie du Pasquier propose en sous-sol un gigantesque
                                                                     donner ce qu'il fallait pour le multiculturel avec sa méga
en i nnement c l é l e a m n a i lu im le e
                                                                     exposition «Prince.sse.s des Villes» l'été dernier. Il
présenter ailleurs, et sur une nouvelle étiquette, les cent
                                                                     demeure donc à chacun d'opérer ses choix, comme au
dessins à l'humour décalé d'Alain Séchas...
                                                                     marché ou au supermarché. Pour ma part, je retiens
                                                                     Corentin Grossmann et ses peintures guimauve, les
Une promenade
                                                                     ta leau     u ati      e ean Luc lanc et l ai e mém i e e
L'ensemble se visite sous forme de promenade. Une                    Nayel Zenaiter. Ce dernier nous raconte avec intelligence
promenade ou l'on ne serait dérangé par personne. Le                 en       eu i cle e an ali me e la é luti n
Palais de Tokyo n'attire pas les foules, du moins de jour.           Anish Kapoor dans le parc de Versailles. Une sélection
Le marcheur retrouvera au passage des noms déjà vus                  très classique, je le confesse. Mais le reste tient souvent
au Mamco genevois. C'est de cas de Nina Childress, de                pour moi du pur spectacle.
Vidya Gastaldon ou encore d'Anita Molinero. Il lui en
reste cependant beaucoup à découvrir. La fameuse                     (1) nt en lice ic au elai e                 atin a c              a ue ite
«scène française» s'exporte assez mal, même si un                      umeau     a u ic   il ie                  ille e en            lut t
magazine comme «Beaux-Arts» soutient toujours le                     connus.
contraire. Les rencontres débutent avec Pierre Joseph,                  ean e L i a été em lacé e ui                        a        mma
qui ouvre le parcours avec 52 énormes photos                         La i ne enue e m i u et
représentant des mûres. Les fruits, donc. Cela permet de
donner un «Mur de mûres» avec le jeu de mots que l'on                Pratique
devine. Il y a ensuite aussi bien de l'animation 3D que des
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                                                                                                                                                                            Abonnez-
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  Accueil / Pays de la Loire / Les Sables-d'Olonne

  EN IMAGES. Aux Sables, Alain Séchas raconte ses tableaux
  L’artiste peintre Alain Séchas expose ses œuvres au musée de l’Abbaye Sainte-Croix, aux Sables d’Olonne. L’exposition sera inaugurée samedi 9 juin et
  sera ouverte au public jusqu’au 23 septembre. Ce vendredi 8 juin, l’artiste était présent pour présenter ses tableaux.

                                              Alain Séchas expose ses oeuvres au musée de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables d'Olonne, jusqu'au 23 septembre | OUEST-FRANCE

     Ouest-France

  Publié le 08/06/2018 à 14h24

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                                                      "C’est l’humour qui me parle le plus dans l’art." Dans les tableaux d’Alain Séchas, les scènes sont cocasses, souvent
                                                      absurdes. L’artiste aime se moquer de nous, de notre quotidien, de nos attitudes.
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         Alain Séchas expose les dessins qu'il a réalisé il y a 20 ans. "Ce sont des dessins que j'ai fait sur du papier Canson, avec des feutres quatre couleurs. Sur des thèmes potaches, un peu graveleux." | OUEST-FRANCE

   "Cette bêtise, j’aime l’illustrer dans mes tableaux"

   Sur l’un des murs de son exposition, installée au musée de l’Abbaye Sainte-Croix, aux Sables d’Olonne, plusieurs tableaux illustrent des personnages sur la plage. "Tous
   sont debout, ils se demandent s’ils doivent rester ou partir, se disputent sur l’heure à laquelle ils doivent rentrer. Cette bêtise, j’aime l’illustrer dans mes tableaux",
   dévoile l’artiste. Mais jamais dans l’ironie ou dans la condescendance. "Je m’inclus complètement dans cette absurdité", assure-t-il.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/en-images-aux-sables-alain-sechas-raconte-ses-tableaux-5811604                                                                                            2/12
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                                       "Ce personnage est plein d'absurdité. On a l'impression que son chien est plus intelligent que lui", détaille l'artiste | OUEST-FRANCE

   "Les chats ont toujours l’air éberlué"

   Comme à son habitude, le dessinateur présente des personnages aux corps humains et aux têtes de chat. "Ces animaux ont toujours les yeux grands ouverts, ils ont
   toujours l’air éberlué et des têtes de parfaits imbéciles. Comme si le monde était toujours étonnant. Ça me fascine", confie-t-il.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-sables-dolonne-85100/en-images-aux-sables-alain-sechas-raconte-ses-tableaux-5811604                                            3/12
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                              "Should I go or Should I stay (dois-je rester ou dois-je partir)", lance Alain Séchas pour traduire l'absurdité de ses personnages sur la plage. | OUEST-FRANCE

                                                       L'artiste présente plusieurs oeuvres qu'il n'a jamais exposé, comme ces grands tableaux. | OUEST-FRANCE

  Inauguration de l’exposition d’Alain Séchas, le samedi 9 juin, à 18 h 30. Puis visites du 10 juin au 23 septembre, de 11 h à 13 h et de 14 h à 18 h le week-end, puis de 14 h à
  18 h, du mardi au vendredi. Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, rue de Verdun aux Sables-d’Olonne. Tarif : de 3 à 5 €.
19/07/2018                                                Capitaine Cat | ESTUAIRE

                                                                                                    D 
Nantes.Tourisme | Estuaire | Les Tables de Nantes | Les Machines de l’île | Château des ducs de Bretagne     N FR
                                                                                                         | Mémorial de l’a

   ur l’etuaire
   aint-Jean-de-oieau
   “CAPITAIN CAT”
   Alain écha
   Alain écha ’empare de l’Hitoire et du ite de l’île ikini en détournant en fontaine le
   troi mât émergé de L’Antarkti. Cette fontaine et ien ingulière, évoquant à la foi la
   cène du Chrit et de deux larron et la noade de marin… Comme un calvaire de
   ord de route métamorphoé en chat crachant de l’eau.

   Il n’a pa échappé à l’artite que ce ite a une hitoire ien particulière : à la fin de la
   econde Guerre mondiale, avant de quitter la région nantaie, le Allemand avaient
   arré l’accè au port de Nante en coulant de navire, en amont du Pellerin. Ce arrage
   fut détruit en 1946 et il n’en uite que le mât métallique de ce petit caoteur
   pétrolier, L’Antarkti. D’énorme quantité de ale ont été extraite afin de dégager le
   carcae, formant de dune et une plage fréquentée par le riverain pendant l’été. n
   référence au nom de l’atoll où l’armée américaine expérimentait alor la ome
   atomique, ce ite fût aptié “Île ikini”.

   culpteur et deinateur, Alain écha ’et fait connaître par e chat, un motif
   récurrent dan on œuvre depui 1996. “Ce chat endoent tou le rôle, nou le
   aènent an meure et ur tou le terrain : le exe, l’invective, le fantame, le rôle de
   l’art, l’humour noir, le comportement ociaux, le déir ou la peur de l’autre. Le traver
   humain contituent la ae même du fond de commerce de l’artite. Il  puie
   allègrement et la matière ’avère riche, voire inépuiale. Martien du quotidien,
   omnamule en file indienne, uper-woman ex ou petite tar en caleçon à fleur, il
   nou caricature avec fluidité, l’air de rien, implacale.” (Marc anchez)

   —

   ŒUVR RÉALIÉ POUR TUAIR 2007 GRÂC AU OUTIN D UZ,

   PARTNAIR OFFICIL, AVC L’APPUI TCHNIQU D DILUVIAL, PARTNAIR RVIC.

   www.alainecha.com
17/07/2018                         Rhône - Lyon Métropole | Le chat boxeur d'Alain Séchas au Lycée du Parc

             LYON

             Le chat boxeur d'Alain Séchas au Lycée du Parc
             Samedi 24 mars à 10 et 11 heures, les élèves de classe préparatoire économique
             et les lycéens ayant choisi l'option "Histoire des Arts" proposent deux médiations
             au public autour de l'oeuvre.

             Vu 396 fois Le 23/03/2018 à 15:20     mis à jour à 15:45

                                                                                                                T
                                                                                                                RHÔNE - L
                                                                                                                AR

                                                                                                                LY
                                                                                                                Pillages et violences ap
                    "El Pacificador" installé d'Alain Séchas dans l'atrium du Lycée du Parc dans le cadre d'un   Bleus: 24
              partenariat avec le Musée d'Art Contemporain de Lyon / photo DR
                                                                                                                justice
                                                        préc.
                                                          <       suiv.
                                                                   >
                                                                                                                LY
                                                                                                                Le FC Méniv
                                                                                                                les Bleus

                                                                                                                LY
                                                             1/2                                                Immobilier: des habitan
                                                                                                                pour construir

                          Samedi 24 mars dès 10 heures, le lycée du Parc ouvre ses portes
                          au public pour découvrir «El Pacificador», une œuvre d’Art issue
                          de la collection du MAC Lyon signée Alain Séchas.
                          A 10 et 11 heures, les Lyonnais seront guidés dans leur
                          découverte par les élèves, qui inviteront le public à dialoguer avec
                          cette œuvre. Cette médiation sera prolongée par une exposition
                          dans la cour d’honneur autour d’Alain Séchas et sur le chat dans
                          l’Antiquité égyptienne. Les élèves optionnaires d’histoire des arts
                          inviteront le public à une présentation patrimoniale du lycée.
                          > Samedi 24 mars de 10 heures à midi à l’Atrium du Lycée du
                          Parc. Gratuit. Se munir d'une carte d'identité pour entrer. Station.
                          Métro A arrêt Massena et Métro B arrêt Brotteaux. 1 Boulevard
                          Anatole France, Lyon 6e
PAYS :France             RUBRIQUE :Guideexpos
                                PAGE(S) :22,23           DIFFUSION :317225
                                SURFACE :70 %            JOURNALISTE :V. D
                                PERIODICITE :Quotidien
7 juin 2017 - N°22651 - Figaro Scope

                                                                                Tous droits de reproduction réservés
Alain Sechas
                                                                 Les Somnambules
                                                                 ARTS PLASTIQUES & PERFORMANCE

                                                                 DATES ET LIEUX

                                                                 Chapelle Saint-Louis de la
                                                                 Salpêtrière
                                        © Olivier Chabrillange

                                                                    J’aime    0

                                                                  PRÉSENTATION       GÉNÉRIQUE       BIOGRAPHIES

                                                                 « Des chats et des martiens, il y en a partout, c’est pour ça que je les
                                                                 dessine, pour qu’on s’en souvienne encore plus, pour se dire qu’on
                                                                 ne pourra jamais tirer un trait dessus, même double. Contre tous les
        EN TÉLÉCHARGEMENT                                        Big Brothers de la planète ! Yeah ! »
                                                                 « Je suis moraliste. Pour moi, art égale responsabilité »
            Dossier de Presse                                    Alain Séchas
        (/uploads/Publish/evenement/archive_pdf/DP_Se?
        chas_2002.pdf)                                            Le premier chat rencontré par Alain Séchas est sans doute celui qui
            Bible du spectacle                                    logeait dans son nom comme celui de Lewis Caroll au fond de sa
         (/uploads/Publish/archive_pdf/FAP_2002_AP_01_PRGS.pdf)   théière. Dans ce voisinage domestique réside peut-être l’une des
                                                                  raisons de cette troublante humanité et de cette immédiate présence
                                                                  qui vient à l’esprit du visiteur, lorsqu’il rencontre l’animal
                                                                  anthropomorphe dessiné par l’artiste.
                                                                  Depuis 1996, date à laquelle ils sont apparus dans son œuvre,
                                                                  toujours sur papier avant d’être moulés ou sculptés dans le
                                                                  polystyrène, les chats de Séchas prennent la parole pour interpréter
                                                                  les comportements sociaux, les angoisses, les désirs et les tares
                                                                  d’une humanité qui, à l’occasion, emprunte aussi sa tête ou son
                                                                  corps à des martiens, des serpents, des vaches, des araignées ou
                                                                  des hommes à tête d’homme.
                                                                  Si le dessin reste pour Séchas le médium premier d’une démarche
                                                                  qui vise à saisir et redonner le réel et sa pensée dans l’instantanéité
                                                                  de ses mouvements, la sculpture, le film d’animation ou le tableau de
                                                                  néons sont également utilisés. La diversité des moyens ne doit
                                                                  cependant pas masquer la constance du but recherché : un
                                                                  saisissement qui n’exclut pas une certaine violence et puisse
                                                                  interroger chacun sur sa capacité à voir.
                                                                  Si les dessins et les installations de Séchas empruntent souvent la
                                                                  forme et le mécanisme du gag, l’humour qui s’y déploie est
                                                                  assurément grinçant. Qu’on songe pour s’en convaincre à ce dessin
                                                                  où des visiteurs de musée s’exclament « génial » face au pendu
                                                                  qu’ils viennent de découvrir dans l’une des salles. Le philosophe
                                                                  Adorno écrivait : « Les traits habilement absurdes ou idiots des
                                                                  œuvres d’arts radicales d’aujourd’hui, qui agacent tant les esprits
                                                                  positifs, sont moins une régression à un stade infantile qu’un procès
                                                                  comique qu’elles font au comique ». Ce retournement en dernière
                                                                  instance de l’humour, qui dénonce la complicité que le rire entretient
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                                                                              objet   est l’une
                                                                                              de des  clefs
                                                                                                         afin du travail d’Alain   Séchas.du site.
                                                                 L’installation qu’il réalise pour la Salpêtrière met en scène trois chats ×
                                                                    réaliser     statistiques    visites      d’optimiser la fonctionnalité

                                                                 ensommeillés se poursuivant sans jamais parvenir à se rejoindre. Un
                                                                 rêve éveillé né dans un lit à baldaquin monumental, cousin de
                                                                 hasard de celui réalisé par le Bernin à St-Pierre-au-Vatican.
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