APPEL A PROJETS POUR LA PRESERVATION, VALORISATION ET REHABILITATION DES ZONES HUMIDES - Règlement
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
APPEL A PROJETS POUR LA PRESERVATION, VALORISATION ET REHABILITATION DES ZONES HUMIDES Règlement Date d’ouverture : 05 mai 2014 Date limite de la déclaration d’intention : 30 juin 2014 Date limite de réception des dossiers de candidature : 15 septembre 2014
Appel à projets « zones humides » - Règlement 1. Contexte et objectifs de l’appel à projets Les zones humides sont bien identifiées aujourd’hui au travers de l’inventaire départemental. Pour autant, si elles ne représentent que 6% du territoire isérois, leurs surfaces ont diminué sous les pressions anthropiques des cinquante dernières années. Même si les réglementations en vigueur (loi sur l’eau de 2006 , SDAGE 2010-2015) fixent le principe de non dégradation de ce capital à travers le principe « éviter-réduire-compenser » et imposent d’importantes contraintes de compensation aux aménageurs (au double de la surface impactée), la synergie des acteurs pour préserver et reconquérir ces espaces naturels reste faible, alors que les services rendus à l’homme sont multiples grâce à la richesse des fonctionnalités des zones humides : - Rôle d’épuration naturelle et de recharge des nappes ; - Rôle tampon pour la divagation naturelle des cours d’eau et le stockage en période de crue ; - Rôle de soutien des débits de cours d’eau et de production de fourrage en période de sécheresse ; - Réservoirs de biodiversité (écosystèmes aquatiques, semi-aquatiques..) et de production de biomasse (forêts, prairies, surfaces agricoles) ; Dans ce contexte, le Département de l’Isère, l’Agence de l’eau, la Région Rhône-Alpes et l’Etat s’associent pour appuyer des actions volontaires sur un territoire, en cohérence avec : - la stratégie départementale de biodiversité qui comporte un axe « accroître la connaissance » comme préalable aux actions de préservation et de conservation ; - le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) arrêté par la Région Rhône- Alpes et l’Etat ; - la doctrine « zones humides » du bassin Rhône-Méditerranée. Il est ainsi proposé aux collectivités locales d’élaborer des plans d’actions concertés sur les zones humides et les milieux aquatiques pour contribuer à leur préservation, valorisation et réhabilitation sur leur territoire. Ce plan se décline en portefeuille de projets pour répondre aux enjeux naturels et agricoles spécifiques aux zones humides du territoire et traduire la stratégie que se sont fixés les acteurs locaux à l'issue d'un processus de concertation. La démarche doit notamment favoriser le passage à l’action pour la préservation des zones humides fonctionnelles et la restauration de zones humides dégradées, dans le respect des usages socio-économiques existants et projetés pour l’avenir. Ces projets pourront être financés par : - les dispositifs d’aide existants des partenaires initiateurs de l’appel à projets, prévus dans : le 10e programme d’aide de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée « Sauvons l’eau » ; la politique départementale sur les Espaces naturels sensibles et la biodiversité ; les outils associés aux Réserves naturelles régionales, à la mise en œuvre du Schéma régionale de cohérence écologique … ; - ou dans le cadre de mesures compensatoires portées par des maîtres d’ouvrage d’aménagements. 2
Appel à projets « zones humides » - Règlement 2. Conditions d’éligibilité A qui s’adresse cet appel à projets ? Aux collectivités territoriales dont le siège est en Isère du type : - Structures intercommunales porteuses d’une démarche de gestion intégrée sur un territoire principalement en Isère (schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), contrat de rivières) ; - Etablissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (Communautés de communes, communautés d’agglomération) dans le cadre de leurs compétences « aménagement » et « environnement », et en vue de leur prise de compétence GEMAPI. Nature et périmètre des projets éligibles à l’appel à projets Sont éligibles à l’appel à projets toutes les études ou démarches qui concourent à faire émerger un plan concerté d’actions sur les zones humides pour contribuer à leur préservation, valorisation, restauration ou réhabilitation sur un territoire cohérent d’un point de vue hydrographique (tout ou partie d’un bassin versant) ou d’un point de vue de la gouvernance « aménagement ». Ces études ou démarches peuvent être désignées dans le présent document sous le terme de « schéma stratégique pour la préservation et restauration des zones humides ». Le plan d’actions doit prendre la forme d’un portefeuille de projets précisant : les objectifs de chaque projet en termes de reconquête des fonctionnalités socio- économiques et environnementales de la zone humide ; les enjeux fonciers et sur les usages étudiés au stade de la faisabilité : o surfaces et usages du foncier concerné ; prérequis sur le foncier pour réaliser le projet (acquisition, conventions, servitudes..) ; o les résultats de la concertation locale à l’échelle du foncier concerné et les outils à déployer pour maîtriser le foncier nécessaire au projet ; o l’impact du projet sur les usages existants et les évolutions / adaptations nécessaires, s’il y a lieu, pour pérenniser le projet avec les outils d’accompagnement ; la description détaillée des actions et travaux ; la ou les maîtrises d’ouvrage envisagées, y compris par l’intermédiaire de porteurs de projet publics ou privés, devant réaliser des mesures compensatoires ; le coût du projet et son plan de financement. En fonction de l’antériorité des actions de préservation, valorisation des zones humides menées sur le territoire d’étude et, à condition de le justifier dans le dossier de candidature, il peut être envisageable de concentrer la démarche sur l’émergence de projets de restauration / réhabilitation des zones humides dégradées. La démarche peut, dans ce cas, prendre la forme du montage de projets opérationnels. 3
Appel à projets « zones humides » - Règlement Dans tous les cas, la démarche proposée doit respecter les principes suivants : - associer tous les acteurs locaux intéressés (agriculteurs, aménageurs, associations, structure de gestion par bassin versant) dès le début de l’étude ; - prévoir une large phase de concertation ; - ne pas avoir pour seul but de compléter les inventaires des zones humides. La collectivité doit s’appuyer principalement sur des inventaires existants ; seuls des compléments ponctuels ou portant sur des zones dégradées (remblais à usage non agricole, friches …) utiles en vue de projets de restauration seront éligibles ; - identifier des enjeux partagés sur les fonctionnalités, services rendus et usages des zones humides existants et potentielles ; - caractériser les pressions, usages et risques remettant ou pouvant remettre en cause le maintien des services rendus par les zones humides ; - mettre au point un programme d’actions sur les zones humides comprenant des fiches actions dont la faisabilité a été suffisamment étudiée, notamment sur les volets fonciers et les usages futurs. EXEMPLES • DE DEMARCHES POSSIBLES (liste non exhaustive) : - Réalisation d’un schéma de vocation des zones humides à l’échelle d’un bassin versant et débouchant sur un plan d’actions ; - Etude de faisabilité de restauration / réhabilitation de zones humides dégradées pour disposer d’un catalogue de projets à faire réaliser notamment dans le cadre de mesures compensatoires (foncier en zones humides de type : friches, anciennes décharges, remblais hors usage agricole), à condition d’avoir déjà un plan d’actions de préservation / valorisation des zones humides fonctionnelles sur le territoire d’étude ; - Etude de faisabilité préalable à la restauration des espaces de bon fonctionnement identifiés dans une étude éco-morphologique, sur une ou plusieurs rivières d’un bassin versant (ex. suppression d’endiguement…) et débouchant sur un plan d’actions. • D’OUTILS MOBILISABLES SUR LES ACTIONS INSCRITES DANS LE PLAN : - les outils des contrats de rivières : MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques), aides de l’Agence de l’eau pour la gestion des zones humides ; - L’outil Espace naturel sensible du département de l’Isère pour les zones humides à valeur patrimoniale existante ; - Le financement par des porteurs de projet d’aménagement dans le cadre de mesures compensatoires. - La mise en place de protections réglementaires (RNR …) ; 4
Appel à projets « zones humides » - Règlement - Critères de sélection Les dossiers de candidature seront évalués à partir des critères suivants : - Critère 1 : Méthode proposée pour la coordination des acteurs locaux et la mise en oeuvre d’une concertation locale ; - Critère 2 : Compatibilité de la méthode avec les objectifs de l’appel à projets ; - Critère 3 : Moyens dédiés pour la réalisation du schéma stratégique et la mise au point du programme d’actions, cohérence du calendrier avec la validité de l’aide. Si le nombre de dossiers de candidature recevables excède l’enveloppe financière disponible, il pourra être introduit une pondération des critères pour classer les offres : Critère 1 : 30% Critère 2 : 50% Critère 3 : 20% Les candidats non retenus pourront déposer un nouveau dossier lors d’un appel à projet ultérieur. 3. Modalités de financement et dépenses éligibles Dans le cadre de l’appel à projets, les financeurs (Agence, Région, Département de l’Isère) garantissent des aides pour les candidatures retenues, à hauteur de 80 % des coûts toutes taxes comprises. La répartition de l’aide entre les financeurs potentiels sera étudiée, au cas par cas, en cohérence avec les règlements d’aide en vigueur de chaque partenaire, dans le cadre d’un comité technique représentant les partenaires et financeurs de l’appel à projets. Une information sur les aides proposées sur chaque dossier et la répartition des financements sera adressée à chaque candidat retenu pour l’appel à projets. Les dossiers sont ensuite proposés au vote des instances délibérantes des organismes partenaires qui notifient, eux-mêmes, les aides à chaque porteur de projet retenu. Les dépenses éligibles concernent tous les frais d’études, d’animation, de concertation et de diffusion des résultats, engagés à compter de la notification des aides par les financeurs. Les frais de personnel internes à la collectivité, mobilisés pour la réalisation de l’étude sur les zones humides, peuvent être pris en compte dans les dépenses subventionnables, à condition de justifier que le poste ne bénéficie pas déjà d’aide publique. Il sera, en tous les cas, appliqué un plafond subventionnable correspondant aux règles de chaque financeur (ce plafond se montera à 550 €/jour pour les aides du Département). Ne seront pas aidés les prestations relevant de l’activité courante de l’organisme, la réalisation des supports et documents déjà existants sur les zones humides. 5
Appel à projets « zones humides » - Règlement 4. Engagements respectifs Engagements des financeurs : - Apporter un soutien financier de 80% en cumulant les aides des trois partenaires (Département, Région Rhône-Alpes et Agence) et notifier la décision d’aide avant le 31/12/2014 ; - Participer techniquement aux étapes clés de la démarche et donner des avis. Engagements des porteurs de projet : - Faire valider le CCTP final par les financeurs de l’appel à projets ; - Associer les financeurs pour avis aux phases clés de la démarche et dans les comités de concertation ; - Mettre à disposition des données SIG et l’ensemble des productions issues du schéma (rapport, compte-rendu) ; - Respecter les délais de validité des aides de chaque financeur (2 ans pour les aides du Département) ; - Assurer l’animation de la mise en oeuvre du plan d’actions issu du schéma stratégique ; - Faire mention de la participation des différents financeurs, en respectant leur charte graphique respective, sur tout support de communication et dans ses rapports avec les médias,. 5. Modalités de participation (voir annexe 2 pour le déroulement de la procédure) La candidature à l’appel à projet peut se faire en deux étapes : une première étape de déclaration d’intention Cette étape est facultative mais recommandée car elle permet aux candidats d’être informés au plus tôt de la compatibilité de leur projet avec l’appel à projets et de savoir si une réorientation du contenu est nécessaire le cas échéant. Elle constitue donc un gain de temps pour le dossier de candidature final qui seul est considéré pour la sélection du projet et la décision d’attribuer une aide financière. une deuxième étape de candidature. Contenu du dossier de candidature (voir document « dossier de candidature ») Pour la déclaration d’intention (étape préliminaire facultative mais conseillée) La déclaration d’intention a pour objet de présenter le porteur du projet et de décrire rapidement l’opération envisagée avec le calendrier et le budget prévisionnels. Le dossier de déclaration d’intention comporte : • Les éléments d’identification du porteur de projet, • Une présentation de la coordination et concertation prévues avec les acteurs locaux, • une description du territoire d’étude. • La méthode envisagée pour l'élaboration de la démarche sur les zones humides (fiche projet de 3 pages maxi). 6
Appel à projets « zones humides » - Règlement Le candidat pourra justifier de l’accord des acteurs locaux de l’aménagement et de la profession agricole locale d’être parties prenantes de la démarche. Après réception de la déclaration d’intention, le Département informe le candidat, au plus tard le 31 juillet 2014, de l'avis sur le projet présenté. Pour la candidature Les collectivités candidates pour l’appel à projet doivent fournir un dossier de candidature contenant : - Une délibération de demande d’aide aux financeurs (Agence, Département, Région) ; - Le formulaire spécifique de demande d’aides (fourni dans le document « dossier de candidature »). - Le projet de cahier des charges présentant la méthodologie détaillée de la démarche envisagée pour la préservation et réhabilitation des zones humides ; - Un détail estimatif du coût global de la démarche ; Le projet de cahier des charges s’attachera à développer les principes méthodologiques attendus indiqués au § 2. et détaillés en annexe 1 du présent règlement. Le porteur de projet peut également s’inspirer de la méthodologie définie dans la note du secrétariat technique du SDAGE : « Eléments de méthode pour la définition d’un plan de gestion stratégique des zones humides » téléchargeable sous : http://www.eaurmc.fr/espace-dinformation/guides-acteurs-de-leau/notes-du-secretariat- technique-du-sdage.html Dates et lieu de remise des dossiers de candidature 1/ Pour la déclaration d’intention (étape préliminaire conseillée) La déclaration d’intention doit parvenir au plus tard le 30 juin 2014. 2/ Candidature Le dossier de candidature complet doit parvenir au plus tard le 15 septembre 2014. Pour chacune des deux étapes de candidature, les candidats transmettent leur candidature sous pli portant les mentions : « APPEL A PROJETS ZONES HUMIDES » Ce pli doit contenir, dans une seule enveloppe, les pièces définies à la rubrique « Contenu du dossier de candidature » et devra être envoyé par la poste par pli recommandé avec avis de réception postal, parvenir à destination avant la date indiquée ci-dessus à l’adresse suivante : Conseil général de l’Isère Direction de l’aménagement des territoires Service Aménagement et eau 9 rue Jean Bocq BP 1096 38022 Grenoble cedex 1 7
Appel à projets « zones humides » - Règlement Réponse aux candidats Les candidats ayant déposés une déclaration d’intention recevront une réponse sur leur dossier avant le 30/07/2014 pour les aider à monter leur dossier définitif de candidature. Les candidats non retenus à l’appel à projets en seront informés par courrier au plus tard le 30/12/2014 pour le dossier de candidature. 6. Contacts o Au Département de l’Isère : Cécile Lavoisy, service « aménagement et eau » de la Direction de l’aménagement des territoires : c.lavoisy@cg38.fr, 04 76 00 33 25 Marie-Anne Chabert, service « développement durable » de la Direction de l’aménagement des territoires : ma.chabert@cg38.fr, 04 76 00 36 45 8
Appel à projets « zones humides » - Règlement ANNEXE 1 : PROPOSITION METHODOLOGIQUE POUR L'ELABORATION D'UN SCHEMA STRATEGIQUE ET CONCERTE DE PRESERVATION ET REHABILITATION DES ZONES HUMIDES Au travers de l’élaboration du schéma stratégique de préservation et réhabilitation des zones humides, il s’agit de fédérer les acteurs d’un territoire afin qu’ils s’approprient la connaissance existante du rôle fonctionnel des zones humides répertoriées pour élaborer et approuver un plan d’actions ambitieux sous la forme d’un portefeuille de projets portant à la fois sur les objectifs de préservation et réhabilitation des services rendus par les milieux aquatiques. Il s’agit pour les acteurs locaux d’agir en anticipation et non en réaction, projet par projet, et passer ainsi d’une logique ponctuelle à une logique globale, dans le cadre d’un large processus de concertation associant tous les acteurs et usagers impliqués (de l’aménageur au gestionnaire). Le schéma doit permettre d’identifier : - Les espaces en zone humide stratégiques à caractériser en fonction de leur valeur fonctionnelle (biodiversité, soutien d’étiage, protection contre les crues, épuration des eaux) et de leurs usages (agricole et socio-économique …), - Des espaces à hiérarchiser au regard des projets d’aménagement identifiés pour les besoins d’évitement, de réduction, de compensation. Cette démarche doit porter sur un espace supra-communal et intégrer des modalités de concertation adaptée, elle n’est pas un travail d’inventaire et de délimitation. Le schéma stratégique ne constitue pas non plus un document réglementaire qui dispense des procédures déjà existantes. Il s’agira, à l’échelle de territoires supracommunaux (bassins-versants, bassins de vie, …) de : - présenter le territoire et sa cohérence sur le plan hydrographique ; - identifier les zones humides sur la base des inventaires existants et disponibles. Ceux-ci seront complétés de l’expertise locale (AAPMA, association environnementales) ou d’études récentes (éco-morphologie …), pour inclure des zones humides dégradés (anciennes décharges, remblais …) à l’abandon ; - caractériser les zones humides en fonction des fonctionnalités attendues, de leur état de dégradation ou des pressions qu’elles subissent (zones naturelles, zones agricoles, zones périurbaines, …) ; - d’en définir leur vocation : zones en bon état à préserver, zones dégradées à restaurer, zones à caractère économique à conforter ; - d’établir et valider un schéma stratégique de protection et restauration des zones humides (échelle de l’ordre du 1/ 25 000ème) ; - de cibler les opportunités en matière de maîtrise des pressions ou de restauration : • Protection via outils existants (PAEN, ZAP, ENS, corridors, ZHIEP, ZSGE…), • Restauration via des opérateurs à définir. - D’établir un catalogue de projets hiérarchisés par objectif dont la faisabilité technique est suffisamment étudiée et les contraintes foncières analysées. 9
Appel à projets « zones humides » - Règlement Principes méthodologiques à respecter : - une démarche et une concertation locale permettant de mobiliser les usagers (agriculteurs et associations environnementales notamment), les maîtrises d’ouvrage ; - l’engagement des collectivités locales du territoire exerçant les compétences en jeu dans cette démarche : articulation avec les aménageurs, porteurs du SCOT et autres documents d'urbanisme notamment), les gestionnaires des milieux aquatiques (CLE, Comités de rivières) ; - une échelle géographique de réflexion adaptée à la gouvernance d’un territoire et au fonctionnement des zones humides (bassin ou sous-bassin de rivière, bassin d’alimentation de captage, corridor biologique, …) ; - identification des enjeux de fonctionnalité partagés : fonction existante actuellement mais aussi de fonctions potentielles à restaurer (exemple de la reconnexion de corridors biologiques, de restauration éco-morphologique de cours d’eau) ; - identification des pressions, usages, risques remettant ou pouvant remettre en cause le maintien des fonctionnalités existantes ; - définition d’une stratégie d’intervention se traduisant par un plan d’action opérationnel s’appuyant sur les outils financiers existants pour la préservation ou la réhabilitation nécessitant des travaux d’aménagement (ENS, contrat de rivières, RNR, MAEC…) ou susceptibles d’être financés par des porteurs de projet dans le cadre de mesures compensatoires. Documents disponibles pour les porteurs de projet - Le SRCE tel qu’il a été arrêté par la Région et l’Etat - L’inventaire départemental des zones humides - La caractérisation des espaces agricoles en zones humides (fin 2014 – travail en cours Département de l’Isère – Chambre d’agriculture de l’Isère) - Les plans de gestions des Espaces naturels sensibles (si nécessaires) 10
Appel à projets « zones humides » - Règlement ANNEXE 2 : DEROUL EMENT DE L’APPEL A PROJET Fév. 2014 mars-14 Avr. 2014 mai-14 juin-14 Juil. 2014 août-14 Sept. 2014 Oct. 2014 Nov. 2014 Déc. 2014 Janv. 2015 Févr. 2015 ………… Concertation sur le contenu de l'appel à projet Vote règlement AP CP 18 avril Diffusion de l'appel à projet isere.fr + courriers Déclaration d'intention DL : 30 juin Analyse des dossiers et transmission d'un Cotec 1 avis Dossier définitif 15 sept. Analyse et sélection Cotec 2 des dossiers Vote aides par CG 38 CP 21 nov Suivi des études et de la concertation 11
12
Vous pouvez aussi lire