ARMEN vague 6 Segment Actualisation BP Produits de Santé Version longue

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ARMEN vague 6 Segment Actualisation BP Produits de Santé Version longue
ARMEN vague 6
Segment Actualisation BP Produits de Santé
             Version longue
ARMEN vague 6 Segment Actualisation BP Produits de Santé Version longue
Sommaire

 • Présentation de l’équipe

 • Présentation du périmètre retenu

 • Présentation de la cartographie des dépenses

 • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les produits de
   santé

 • Bonnes pratiques identifiées

 • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts

                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 2
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Sommaire

 • Présentation de l’équipe

 • Présentation du périmètre retenu

 • Présentation de la cartographie des dépenses

 • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les produits de
   santé

 • Bonnes pratiques identifiées

 • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts

                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 3
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Composition du groupe

      Cécile Berger
      Pharmacien Coordinateur, UNICANCER Achats                                    LEADER
      Alice Damamme                                                          Vincent HUROT
      Pharmacien - Diffusion de l'offre, RESAH
                                                                           Pharmacien référent
      Yoan Froment                                                          GAPSA, Agen (47)
      Pharmacien Chef de produit Santé, UGAP

      Suzanne Haghighat
      Pharmacien Responsable UF DM, AGEPS - APHP              PARRAIN
      Jean-François Husson                                 Jean-Luc PONS
      Pharmacien Coordinateur GCS Achats, CH Blois
                                                           CH Victor Dupouy
       Caroline Luans                                       Argenteuil (95)
       Pharmacien Acheteur, CHRU Rennes

      Nicole Poisson
      Pharmacien Responsable UF Médicament, AGEPS - APHP                        ASSISTANTE
      Ardian Qerimi
                                                                            Hanaé BOUBEKRI
      Directeur Achat GHT 03, CH Troyes

      Loïc Rolland
                                                                                      DGOS
      Pharmacien - Groupement Garonne, CH Cahors

      Caroline Taffin
      Pharmacien coordonnateur GCP 84 – CH d'Avignon
                                                               Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 4
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Présentation de l’équipe élargie

  Remerciements :

     Jean-Pascal COLLINOT, pharmacien CH Verdun
     Bernard DIEU, pharmacien CHU Rouen
     Vincent GICQUEL, pharmacien CHU Rennes
     Claude ILLOUZ, responsable client hôpital, laboratoires BMS
     Philippe JACCARD, pharmacien CH Redon
     Didier LEMOINE, pharmacien CH Bayeux
     Franck PERRIN, pharmacien CHU Nancy
     Anne PHAM-BA, ARS Bretagne
     Stéphanie POULLAIN – TERMEAU, pharmacien CHI Créteil
     Ronan TALEC, directeur adjoint CHU Rouen

                                                                   Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 5
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Sommaire

 • Présentation de l’équipe

 • Présentation du périmètre retenu

 • Présentation de la cartographie des dépenses

 • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les produits de
   santé

 • Bonnes pratiques identifiées

 • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts

                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 6
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Un périmètre d’étude centré sur les produits de santé « pharmaceutiques »

                                             Consommables de laboratoires
                                             Equipements ou biomédical,
 Les médicaments
                                             Petit matériel médico-chirurgical non
 Les dispositifs médicaux
                                              stérile
 Les dispositifs médicaux implantables
                                             Fluides médicaux
                                             Parcours ville hôpital et PHEV

                                                             Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 7
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Sommaire

  • Présentation de l’équipe

  • Présentation du périmètre retenu

  • Présentation de la cartographie des dépenses

  • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les produits de
    santé

  • Bonnes pratiques identifiées

  • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts

                                                      Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 8
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Entre 2015 et 2017, l’évolution des dépenses de produits de santé progresse de 6,63 %
notamment du fait de la hausse des médicaments entre 2015 et 2016

            Evolution des produits de santé entre 2015 et 2017:

                                                                        -2,3% par
                  TOTAL MÉDICAMENTS                                   rapport à 2016   TOTAL DISPOSITIFS MEDICAUX

                                        9,06                                                                               3,03
                                                               8,71                                    2,95
                  8,17                                                                   2,84

             2015                   2016                   2017                         2015        2016                2017

                                                                                                Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 9
Source: Données issues des comptes financiers des EPS 2017 – DGOS
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Sommaire

 • Présentation de l’équipe

 • Présentation du périmètre retenu

 • Présentation de la cartographie des dépenses

 • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les
   produits de santé

 • Bonnes pratiques identifiées

 • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts

                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 10
Histoire des achats de produits pharmaceutiques

                  Hôtel Dieu de Lyon

« En 1690, les recteurs confient la gestion de l’officine à des sœurs hospitalières (…). La
pharmacie est alors installée dans une belle salle ornée de boiseries raffinées et est ouverte
à la population extérieure, ce qui déplait aux apothicaires de la ville qui y voient une
concurrence déloyale.

Ceux-ci obtiennent gain de cause : les recteurs leur versent une indemnité et modifient le
modèle de gestion de la pharmacie. Les sœurs (…) sont reléguées à des tâches de faible
responsabilité et un directeur de la pharmacie est nommé. C’est lui désormais qui est
chargé des achats, préside à l’exécution des ordonnances et donne les instructions
nécessaires. »
                                                                   Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 11
Bonnes pratiques issues des vagues ARMEN précédentes

Conclusions ARMEN vague 5 :                              Evolutions 2019 :

                                                        Le groupe n’a pas mis en évidence de
                                                        nouvelles     pistes d’action réellement
                                                        révolutionnaires.
                        Action de
                         progrès
                                                        La mutualisation est très avancée pour les
                                       Optimisation     médicaments, et a nettement progressé pour
       Mutualisation                    des stocks      les dispositifs médicaux non implantables.

                      Leviers
                  d’identification                      En ce qui concerne les prothèses et les
                      des BP                            implants, la place de l’opérateur est
                                       Action sur les   essentielle et peut avoir une forte influence
       Juste besoin                         prix        sur les pratiques d’achat.

                                                        Il est noté une nette professionnalisation des
                       Action sur un
                         marché
                                                        pharmaciens en lien avec les acheteurs, les
                                                        COMEDIMS et les directions achats.

                                                                       Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 12
Les GHT : une opportunité pour optimiser l’achat sur le territoire

                                                                     GHT
Conclusions ARMEN vague 5 :

                                                             Projet            RH
                                                             Médical

                                                                SI           DIM

                                                                     ACHATS

                              GHT = Opportunités au niveaux :
                                    Local et territorial
                                        Régional
                                        National
                Partage des objectifs
               Partage des expertises           Efficience            Efficience
           Meilleure définition des besoins      achat                hospitalière
                    Mutualisation
                                                                Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 13
Interactions des Structures en produits de santé

Conclusions ARMEN vague 5 :             Groupements
                                         régionaux

        UGAP

                                                      Achat Direct
                                                      Fournisseur
       UniHA
                                                                               Groupements
                                                                               Collectivités
                                                                               Territoriales

                                                       Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 14
Des groupements d’achats de médicaments nombreux et variés mais qui ne
captent pas tout le potentiel

 Conclusions ARMEN vague 2 :

                                                                             APHP
                                                                                                      56 membres

                                                                                                       20 membres

                                                                                                      1 022 membres

         tous les groupements n’ont pas atteint la taille critique
         il existe encore des « trous dans la raquette » en terme de couverture
         1100 établissements concernés sur 2500 CH + EHPAD avec PUI

      Source : travaux du groupe à partir des données existantes         Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 15
Avec la création des GHT et les réorganisations régionales, la publication des
recommandations de la DGOS et les conventions partenariales dessinent l’organisation cible.

Evolutions 2019 :

                                                                                    Achat local

                                                                               Opérateur d’achat
                                                                                   régional

        GHT : organisation de                                                  Opérateur d’achat
          la fonction achat                                                        national

Chaque GHT met en place une segmentation de ses achats, à laquelle les opérateurs d’achat doivent répondre
en faisant évoluer leur périmètre d’action et leur portefeuille produits.
Plusieurs opérateurs régionaux sont déjà en train de faire évoluer leur organisation pour disposer de ressources
suffisantes en nombre et en nature, et avec un modèle organisationnel et financier adapté. Leurs relations avec
les opérateurs nationaux doivent se structurer pour mieux répondre à ces enjeux. Un accompagnement par les
ARS sera probablement nécessaire.
Pour l’achat des produits de santé, l’expertise du pharmacien est incontournable pour évaluer le besoin et
définir la stratégie adaptée, en collaboration avec le pouvoir adjudicateur. Il doit être assisté pour les tâches
administratives et bénéficier d’un appui juridique.
                                         période transitoire avant un déploiement optimal
                                                                                Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 16
On observe actuellement un mouvement de réorganisation des opérateurs d’achat de
  produits de santé, tant au niveau national qu’au niveau régional.

  Focus sur les régions : diminution du nombre de groupements dédiés aux produits de santé (35  20 environ)

                discussions                                                                    Fusion de 3 grpts
                  en cours                                                                     création d’un GCS

                                                                                             Discussions
                                                                                               en cours
   GCS multi segment
                                                                                               Organisation
                                                                                               déjà définie

                                                                                             Disparition de 3 grpts
                                                                                               fusion de 2 grpts

                                                                                             Discussions en cours
GCS multi-segment
en cours de création

                                                                                            Création d’un grpt

                              GCS en cours de création                        Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 17
Opportunités de déploiement de bonnes pratiques dans les produits de santé

Actions mises en place, à poursuivre pour maximiser les résultats                    Opportunités à étudier

            Mise en
                                             Renégociation en                 Mise en concurrence des implants
          concurrence
                                             cours de marché
          Biosimilaire

                                                                             Remboursement des échecs de pose
            Clause de                               Passage à
         résiliation de fin                        l’équivalent
           de monopole                            thérapeutique

                                                                                Ingénierie juridique à adapter

                                                                             Étude du juste besoin, suppression
Actions à déployer, pour capter de nouveaux gisements de gains
                                                                                    des produits inutiles

                               Suppression des
    Pratique de                                          Optimisation des
                              médicaments à SMR
    l’escompte                                          approvisionnements
                                  insuffisant

                                                                                Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 18
Evolution du marché du dispositif médical

                      •   Richesse et diversité du marché (produits, fournisseurs).
    Opportunités

                      •   Réelle dynamique sur la massification.

                      •   Réflexion en continu sur la définition des besoins (composition
                          des trousses, usage unique ou multiple, services associés, …).

      Vigilance       •   Mise en place du règlement européen 2017/745 relatif aux
                          dispositifs médicaux (renforcement de l’évaluation, de la traçabilité,
                          de l’information et du suivi).

                      •   Un marché en constante évolution et dépendant des opérateurs.

                      •   Marché du dispositif médical en forte tension : ruptures
     Contraintes
                          d’approvisionnement croissantes, chronophages et à risque
                          sanitaire élevé.
                             : Évolutions récentes, avec des impacts au sein des établissements
                                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 19
Evolution du marché du médicament

•   Forte montée en puissance des génériques et des biosimilaires en
    intra-hospitalier.
                                                                                     Opportunités

•   Mise en place de livrets thérapeutiques convergents au niveau des
    GHT, voire au niveau régional.

•   Mise en place récente de la sérialisation, modifiant les pratiques
    d’approvisionnement et de traçabilité.

•   Apparition de nombreux contentieux sur le droit des brevets et
    l’intitulé des AMM européennes et françaises.

•   Articulations à trouver entre les règles du code de la commande                      Vigilance
    publique et les objectifs du CAQES, notamment en ce qui concerne
    les Prescriptions Hospitalières Exécutées en Ville.

•   Existence d’un frein au niveau réglementaire, administratif et
    hospitalier, qui pour le moment limite la substitution et le switch des
    biothérapies.

•   Extrême tension : ruptures d’approvisionnement quotidiennes,                       Contraintes
    avec des conséquences sur la prise en charge médicale des patients.

: Évolutions récentes, avec des impacts au sein des établissements   Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 20
Sommaire

 • Présentation de l’équipe

 • Présentation du périmètre retenu

 • Présentation de la cartographie des dépenses

 • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les produits de
   santé

 • Bonnes pratiques identifiées

 • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts

                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 21
Bonnes pratiques

                   Biosimilaires

                   Bon usage et harmonisation de pratiques

                   Ruptures d'approvisionnement

                   Stratégies d’achat

                   Logistique
                                            Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 22
Les biosimilaires

                    Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 23
La mise en place des biosimilaires doit se poursuivre, avec un
  assouplissement des règles et une implication de toutes les parties.

Conclusions ARMEN vague 5 en 2015 :
L’ouverture à la concurrence permet une diminution des coûts de 40 à 80% sur les biothérapies de référence.
Les biosimilaires sont un gisement d’économies importantes.
Le principe de précaution de l’ANSM, qui limite les indications aux seuls patients naïfs, a pour conséquence un
déploiement moins rapide des biosimilaires, ce qui limite le potentiel des gains.

La situation en 2019 :
La position de l’ANSM et des professionnels a évolué : la publication de l’étude nor-switch et le recul
d’utilisation facilitent l’interchangeabilité, et les données scientifiques disponibles rassurent sur la fiabilité
des biosimilaires.
Le nombre de molécules tombées dans le domaine public a fortement augmenté (une dizaine
actuellement), permettant une appropriation des biothérapies et de leurs copies par les professionnels de
santé et les patients.

 Pour le groupe ARMEN 6, les principaux éléments empêchant la généralisation des biosimilaires
 résident dans :
 - la compréhension de la méthodologie des études cliniques,
 - l’impossibilité de substitution par les pharmaciens d’officine (à l’instar des génériques), alors que les
    groupes biologiques similaires ont été publiés,
 - le suivi du seul taux de biosimilaires en intra-hospitalier

                               Peu de bonnes pratiques achat                    Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 24
En mettant en concurrence princeps et biosimilaires, le GAPSA a obtenu
  un gain sur achat de plus de 60% sur le trastuzumab intraveineux.
             En 2015, la commercialisation des premiers biosimilaires dits "thérapeutiques" a modifié la prise en charge
             des malades et les habitudes des prescripteurs. Les évolutions réglementaires et administratives facilitent le
Contexte
    et       référencement des biosimilaires et le switch d'une spécialité vers une autre.
situation
de départ
             En cancérologie, les biosimilaires sont maîtrisés depuis une quinzaine d'années : les prescripteurs ont
             l'habitude de prescrire en dénomination commune internationale, il y a eu des changements de
             référencements sans incidence sur la prise en charge des patients, et la préparation est centralisée en PUI.

             Un test avait été effectué en référençant à la fois le princeps et un biosimilaire d'une première molécule.
             Devant le très fort taux de recours au biosimilaire (98,5 %), la question s'est posée de ne disposer que d'une
Détails du
  plan       seule référence pour les futures molécules tombées dans le domaine public.
d’actions
             Après discussion et validation par les COMEDIMS des établissements concernés, le Groupement d'Achat de
  mené
             Produits de Santé d'Aquitaine (GAPSA) a décidé de mettre en concurrence princeps et biosimilaires du
             trastuzumab intraveineux. Le marché monopolistique a été résilié et un appel d'offres a été publié.

             Quatre offres ont été reçues. C'est un biosimilaire qui a remporté le marché, avec un gain
             sur achat de plus de 300 k€ (sur un budget initial d'environ 500 k€).

Résultats                Selon les offres commerciales des fournisseurs, le princeps aurait pu être référencé.
obtenus
                         De plus, comme il existe une forme sous-cutanée de trastuzumab qui n'est pas encore
                         tombée dans le domaine public, une modification des pratiques médicales est à évaluer.
                         Extrapolation possible avec la majorité des biothérapies dont le brevet est tombé.
                                                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 25
Mise en concurrence du trastuzumab intraveineux

                                   Etablissements
                                     concernés

                                        Tous

                                   Cible : 90% des
                                       flacons
       Gain par établissement
                                                          Assiette nationale

                                                          260 000 flacons
                  60%                                    montant initial 85 M€

                                     Gains

      Conditions de mise en          50 M€             Difficulté de mise en
              œuvre
                                                               œuvre

     Consensus médical
     DCE adapté                  Délai de mise en
     Vigilance quant au report        œuvre
     de prescriptions

                                                     Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 26
En actualisant sa stratégie d'achat des biosimilaires selon l'évolution du marché,
 le GAPSA a généré un gain de 92 % avec un impact fort sur les PHEV.

             A la fin de l’année 2018, le premier biosimilaire du pegfilgrastim a été mis sur le marché. La veille industrielle
Contexte
             démontrait que trois autres spécialités allaient être commercialisées six mois plus tard.
    et
situation
de départ    Aussi, le GAPSA a décidé de référencer immédiatement cette spécialité en plus du princeps, avant de remettre en
             concurrence princeps et biosimilaires lors de la commercialisation effective de tous les produits.

Détails du   Fin 2018, une demande de prix a été faite au fournisseur du biosimilaire, concomitamment à une renégociation avec
  plan       le princeps.
d’actions
  mené
             En avril 2019, un appel d’offre a été publié avec une mise en concurrence globale, incluant princeps et biosimilaires.

             Par comparaison à 2018, et en se basant sur un taux de pénétration initial du biosimilaire à
             hauteur de 50%, la première phase (biosimilaire + princeps renégocié) a généré un gain de 48 %,
             soit environ 65 000 euros.
             La seconde phase a référencé une seule spécialité. Le gain complémentaire est de 27 000 euros.
Résultats
obtenus
                                     Sur une année pleine, le gain est de 92%
                          Optimisation du référencement intra-hospitalier.
                          Gains économiques importants.
                          Lien direct avec le suivi et la maitrise des prescriptions hospitalières exécutées en ville.
                                                                                             Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 27
Actualisation de la stratégie d'achat des biosimilaires en fonction de
l'évolution du marché

                                       Etablissements
                                         concernés

                                            75 %
                                                                  Assiette nationale
      Gain par établissement
                                                              170 000 flacons, dont 5%
               90%                                               en intrahospitalier

                                                                Montant intra = 6 M€
                                         Gains                 Montant extra = 140 M€

       Conditions de mise en              4 M€                  Difficulté de mise en
               œuvre                                                    œuvre

      Consensus médical
      information des patients        Délai de mise en
      lien avec CAQES                      œuvre

                                                             Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 28
Bon usage et harmonisation de pratiques

                          Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 29
Le bon usage et l’harmonisation de pratiques

Pour harmoniser les pratiques au sein d’un groupement hospitalier de territoire, il est
nécessaire de mettre en place des échanges entre professionnels et de favoriser le
partage d’expériences.

La mise en place de comités du médicament et des dispositifs médicaux par
discipline et/ou au niveau territorial (voire régional) peut permettre de faire
converger la définition du besoin, et donc de rationaliser les choix.

La collaboration avec d’autres acteurs de la santé (omedit, patients, universités, …)
peut rendre possible l’élaboration de pratiques adaptées à la prise en charge médicale
et au parcours du patient.

Ce processus sera nécessairement long à mettre en place notamment pour des
raisons organisationnelles et géographiques, mais aussi en fonction des opportunités,
des politiques d‘établissement et/ou des segments.

                                                            Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 30
Une politique achat régionale en Centre Val de Loire sur les facteurs anti
      hémophiliques (FAH) a entrainé 1 million d'euros de gains sur achat

Contexte     Afin de diminuer les coûts des médicaments et fluidifier les parcours patients entre le CHU prescripteur et les
    et       établissements périphériques rétrocédant ces médicaments, il a semblé nécessaire de mettre en place une
situation    stratégie sur les achats de FAH avec le Centre de Référence pour le traitement de l’Hémophilie (CRTH) de la région
de départ
             Centre Val de Loire

             L'analyse des besoins a identifié 2 types de patients : les malades suivis au CRTH régional, et ceux pris en charge
Détails du   dans d'autres régions mais venant s'approvisionner dans les PUI de la région (proximité géographique,
  plan       déplacements professionnels, voyages d'agrément, …).
d’actions
  mené
             Il y a eu co-construction avec le CRTH d’un appel d’offres pour les patients "régionaux" avec quantification des
             besoins par patient, et en même temps maintien de marchés négociés sans mise en concurrence pour les patients
             "extrarégionaux".

               Le gain achat pour les patients "régionaux" a été de -33%, soit 1 M € par an.

Résultats
obtenus      La mise en place d’une procédure d’achat avec une définition des besoins au plus près du
             patient, en collaboration avec les hématologues, biologistes et pharmaciens a permis de
             générer des gains achats importants pour une cohorte ciblée, tout en préservant les
             possibilités d’approvisionnements pour les patients pris en charge en dehors du périmètre
             d’action du groupement de commandes

                                                                                        Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 31
En mettant en concurrence les facteurs VIII recombinants, le CHU de Rennes a
     pu réaliser un gain sur achat d’environ 760 k€

Contexte     Les opérateurs nationaux ne réalisent pas de marché avec mise en concurrence pour les facteurs VIII
    et       de la coagulation.
situation    Le référencement des produits est effectué via des procédures négociées, avec pour résultat un effet
de départ
             catalogue des prix homogènes correspondant au tarif de responsabilité de ces produits.

Détails du    le CHU de Rennes a rencontré les fournisseurs, pour évaluer le potentiel d’une action locale.
  plan        L’obtention d’un consensus médical des référents du CRTH de Rennes a permis de rédiger un
d’actions
  mené
               allotissement et de mettre en concurrence les fournisseurs.

               Le gain annuel prévisionnel a été estimé à 760 000 €, soit environ 30% du
               budget pour ces médicaments.

Résultats                  - Nécessité de gérer le switch des patients (programmation des consultations,
obtenus                      adaptation au nouveau produit),
                           - Difficultés pour les établissements dépendants de plusieurs CRTH de faire une
                             mise en concurrence,
                           - Gestion des reliquats d’anciens stocks avec risque de perte financière,
                           - Commercialisation récente d’innovations thérapeutiques dans cette pathologie.
                                                                               Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 32
Politique achat régionale et mise en concurrence des facteurs anti
hémophiliques

                                     Etablissements
                                       concernés

                                          Tous

                                     Environ 50% des
                                        quantités
       Gain par établissement
                                                              Assiette nationale

                30 %                                         170 millions d’euros

                                       Gains

      Conditions de mise en            26 M€
              œuvre                                         Difficulté de mise en
                                                                    œuvre

     Consensus médical
     DCE adapté
     Information des patients   Délai de mise en œuvre

                                                         Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 33
En supprimant la surqualité des solutions de rinçage, le CH de Redon a
     généré un gain de 75 %.

             En chirurgie ophtalmique, le CH de Redon avait l’habitude d’utiliser une solution de rinçage
Contexte
    et       intraoculaire enrichie pour 100% des interventions.
situation    Or, après analyse du marché et des pratiques sur d’autres établissements du GHT Haute Bretagne, il
de départ
             s’est avéré que les utilisations se répartissaient entre solutions de rinçage « simples » et d’autres
             dites « enrichies ».

Détails du    Echange avec les chirurgiens sur les pratiques et les indications d’une solution enrichie
  plan
              Elaboration d’un cahier des charges avec 2 lots distincts BSS « simple » et BSS « enrichi »
d’actions
  mené        Quantification du CH de Redon à 90% sur le lot BSS « simple »

              Gain annuel identifié de 5 700 €, soit 75 % du budget initial.

              L’identification d’une sur-qualité et la modification en conséquence du cahier
              des charges de la procédure permettent au CH de Redon de réaliser un gain
Résultats
obtenus
              achat important.
              Cet exemple témoigne de l’intérêt des échanges sur les pratiques entre les
              différent établissements d’un même GHT.

                        Pas d’extrapolation des gains au niveau national, en raison du faible montant valorisé
                        et de la faible utilisation actuelle des solutions enrichies (environ 1% des cas).
                                                                                 Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 34
En procédant à une mise en concurrence pour des dispositifs médicaux
   implantables, le CHRU de Nancy a généré un gain de 240 k€
             Les DMI font rarement l’objet d’une mise en concurrence.
Contexte
    et       Pour les défibrillateurs et stimulateurs cardiaques (cinq fournisseurs en France, répartition homogène des dépenses
situation    auprès de chaque société pour un montant annuel d’environ 2,6 M€), le CHRU de Nancy a initié une démarche de
de départ
             mise en concurrence fin 2016.

             Le dialogue prescripteur / acheteur a porté sur la garantie du choix de médecin, un maintien à l’accès à l’innovation,
             et un marché de courte durée pour en réaliser une évaluation. Trois lots de défibrillateurs (simple chambre, double
Détails du   chambre et triple chambre) ont été notifiés en multi-attribution avec des proportions différentes (40%, 21%, 20%,
  plan       10% , 9%), afin de garantir la formation des médecins, le statut d’établissement de recours et la veille technique.
d’actions
  mené       L’analyse technique est exclusivement réalisée par les médecins prescripteurs, permettant le choix du meilleur
             implant pour le plus grand pourcentage de pose.
             L’accord cadre est prévu pour une durée de 2 ans avec des marchés subséquents de 1 an.

                La concurrence a permis un gain de 168 000€ (4%) sur le 1er marché subséquent et de
                72 000 € (1,7% par rapport au subséquent 1) sur le 2ème marché subséquent.
                L’expérience a également permis de tenir les objectifs envers les médecins et au niveau
Résultats       financier.
obtenus

                                Un suivi mensuel des consommations a dû être mis en place de manière à garantir les
                                pourcentage attribués.

                                Extrapolation difficile.                                  Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 35
Les ruptures d’approvisionnement

                       Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 36
Les ruptures d’approvisionnement : point de situation

La gestion des ruptures d'approvisionnement des produits de santé est devenue une activité à part entière dans les
PUI, car le nombre de produits concernés est en constante augmentation.
 Plusieurs publications ont été rédigées à ce sujet, notamment :
 - par le Sénat : Rapport n° 737 (2017-2018) de J.P. DECOOL sur la pénurie de médicaments et de
    vaccins
 - par l'Académie nationale de Pharmacie : rapport sur l'indisponibilité des médicaments, adopté le
    20/06/2018
 - par l'European Association of Health Pharmacists : Medicines shortages in european hospitals, nov
    2018.

Les principales causes ont été étudiées, et prises en compte par les groupes de travail de l’ANSM. Dans
la moitié des cas, il s'agirait de difficultés de production : centralisation des usines, incidents de
production, intempéries, conséquences climatiques, contraintes réglementaires et administratives (ex
: sérialisation pour les médicaments, nouveau règlement européen sur les dispositifs médicaux). Dans
une même proportion, ces ruptures seraient liées à des facteurs commerciaux : augmentation de la
demande internationale, raréfaction de l’offre, faible rentabilité, ...

Il existe un réel effet domino, où chaque fournisseur alternatif peut se retrouver lui aussi en rupture,
notamment en fonction des quantités à livrer sur le marché national, des conditions économiques du
marché, ou encore de l'existence de procédures de contingentement mises en place par l'ANSM.

                                                                              Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 37
Propositions du groupe de travail concernant la problématique des ruptures
d’approvisionnement (1/2)

  La recherche d'autres fournisseurs, et à défaut le recours à des produits différents, peut avoir des
  conséquences sur la survenue d’événements indésirables liés au soin, avec une dégradation de la prise en
  charge des patients. Pour le dispositif médical, la substitution à l’identique est difficile, et doit faire l’objet d’un
  accompagnement particulier auprès des utilisateurs.

 Pour les opérateurs d’achat, il convient donc de rester vigilant sur la juste massification, et de s’adapter à l’état
 du marché au moment considéré. Le groupe privilégie le respect des recommandations de la DGOS, pour
 limiter les risques de part et d'autre

         La seule publication de listes de médicaments d’intérêt stratégique et sanitaire n'est pas suffisante * :
         la pénurie de corticoïdes en mai 2019 peut s'avérer aussi difficile à gérer pour les patients que celle
         des curares, des anesthésiques locaux, des antibiotiques injectables ou des anticancéreux qui
         perdurent depuis plusieurs années.

         La multi-attribution, parfois proposée comme une solution partielle aux pénuries, ne permet pas de
         résoudre toutes les situations, car :
         - Il arrive régulièrement que la production (parfois délocalisée et sous-traitée au sein de la même
         usine) ne sache pas faire face à des besoins mondiaux en augmentation constante,
         - les problématiques diffèrent selon le type de produit (à l'hôpital uniquement, ou également en ville),
         son ancienneté, l'existence de génériques, de biosimilaires, ou d'équivalents thérapeutiques.                                                38

 * Cette formulation n’est pas une terminologie officielle et ne doit pas être confondue avec celle Direction
                                                                                                    des       générale de l’offre de soins - DGOS |
 médicaments à intérêt thérapeutique majeur (MITM)
Propositions du groupe de travail concernant la problématique des ruptures
d’approvisionnement (2/2)
 Il convient donc :

               de demander un délai de prévenance des fournisseurs vers l'ANSM et les opérateurs d'achat.

               de renforcer les stocks des fournisseurs pour anticiper d’éventuels problèmes de production.

               de faire évoluer les plans de gestion des risques des fournisseurs pour y intégrer les
               ruptures de stock, et auditer leur mise en place effective.

               de libérer des lots de manière dérogatoire quand les défauts sont mineurs et n'impactent
               pas la qualité intrinsèque du médicament ou du dispositif médical (ex : manque de données de
               sérialisation, très petit nombre d’unités concernées, …).

               d’exploiter l’agrément européen de certains médicaments ou dispositifs médicaux pour
               autoriser de facto une distribution sur le territoire de l‘Union.

               de redimensionner les opérateurs d'achat en fonction des recommandations de la DGOS,
               de manière à rééquilibrer le marché.

               de veiller au respect des principes fondamentaux de la commande publique par les ,
               opérateurs d’achat, notamment en ce qui concerne le nombre d’établissements concernés
               et la fiabilité des quantités prévisionnelles.
                                                                            Direction générale de l’offre de soins - DGOS |
                                                                                                                              39
Le temps épargné par les adhérents du groupement de commandes Garonne
   lors de ruptures d'approvisionnement en médicaments est de 100h par rupture

Contexte     Dans le contexte actuel des ruptures de stock de médicaments, une étude publiée par l’European Association
    et       of Hospital Pharmacists (EAHP) en novembre 2018 montre qu’en moyenne les ruptures d'approvisionnement
situation    durent 2,2 mois, qu'elles concernent principalement des médicaments concurrentiels de la classe des vaccins,
de départ    des anti infectieux et des anticancéreux, et que le temps consacré à la gestion des ruptures dans les pharmacies
             à usage intérieur (PUI) est de 5h par semaine.

             Après réception d'une information relative à une rupture d'une durée prévisionnelle supérieure à 1 mois, le
             coordonnateur du groupement de commandes Garonne :
Détails du   - s’assure auprès du fournisseur de la fiabilité de l’information,
  plan       - organise, quand cela est possible, la mise en place d’un dépannage,
d’actions    - fait les demandes de prix auprès d’autres fournisseurs potentiels et analyse les réponses (prix, présentations
  mené         galéniques, substitution…),
             - informe ses 50 adhérents sur les caractéristiques du produit de remplacement (dosage, concentration,
               présentation) pour limiter les erreurs médicamenteuses,
             - s'assure du suivi du dossier, pour vérifier l'absence de problèmes et la remise à disposition du produit initial.

                Si le travail est effectué par les adhérents, le temps nécessaire est estimé à plus de 2h par médicament
                en rupture. Si c'est la coordination qui s’en charge : cela prend environ 1h30.
Résultats
obtenus         Le gain n'est pas financier, car il réside dans une économie de temps pharmacien à réaliser des tâches
                non prévues dans le cadre du marché initial (100h dans le cas du groupement Garonne). Cela peut aussi
                permettre d’obtenir un prix éthique lors du dépannage, permettant ainsi une minoration des achats
                pour compte dans un contexte budgétaire délicat.
                                                                                            Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 40
Gestion centralisée des ruptures d’approvisionnement en dispositifs médicaux,
 temps épargné et efficience globale
              Les ruptures et tensions d’approvisionnement en dispositifs médicaux (DM) augmentent de façon significative depuis 2 à 3 ans, et
              sont de plus en plus longues.
Contexte      Elles concernent tous type de DM (concurrentiels ou non, spécifiques ou standard, adulte et pédiatrie, …), notamment des dispositifs
    et        de plus en plus sensibles. Les références concernées sont de plus en plus nombreuses (ex : agrafage, cathéters, dispositifs de
situation     drainage, introducteurs et guides pour accès vasculaires, prothèses vasculaires spécifiques, prothèses testiculaires, patchs péricardiques
de départ     pédiatriques, divers accessoires de perfusion, biberons, …).
              Le temps moyen consacré à la gestion des ruptures dans les pharmacies à usage intérieur (PUI) est croissant et correspond à environ
              un ETP par semaine

               Après réception d'une information relative à une rupture d'une durée prévisionnelle supérieure à environ 1 mois, le service
               pharmaceutique de l’AGEPS - APHP :
               • s’assure auprès des différentes PUI de la pénurie effective (stock) ;
Détails du     • recherche et s’assure auprès du /des fournisseur(s) concurrents de la disponibilité du dispositif manquant pour le dépannage,
  plan           analyse le dossier-produit, notamment les différences techniques potentielles et les risques associés ;
d’actions      • négocie une remise sur le /les dispositif(s) de dépannage ;
  mené         • informe le fournisseur défaillant (prix et quantité) et le fournisseur de substitution (choix et durée);
               • informe conjointement les différentes PUI des caractéristiques du dispositif de remplacement, en précisant les points de
                 différences, pour limiter les erreurs de changement de pratiques ET le /les responsables de services économiques et financiers;
               • s'assure du suivi du dossier (absence de problèmes, remise à disposition du dispositif initial, récupération des surcouts …).

             Le gain n'est a priori pas financier, car il réside dans une économie de temps pharmacien sur des taches non
             prévues initialement. La gestion centralisée des ruptures dégage des avantages qualitatifs significatifs
             notamment pour :
Résultats     le pharmacien de chaque PUI (temps dégagé pour activités afférentes à l’expertise pharmaceutique
obtenus       Les services de soins ( dispositif évalué et validé)
              L’établissement (1 seule procédure administrative)
              l’industriel (1 interlocuteur au lieu de 10 à 39)

                                                                                                       Direction générale de l’offre de soins - DGOS |
La logistique

                Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 42
L’activation de l’escompte au Groupement de Commandes Pharmaceutiques de
Vaucluse et au CH d’Argenteuil a généré 80 k€ de gains

Contexte
    et       Une remise pour paiement rapide est parfois proposée par les fournisseurs, mais n’est pas souvent mise en œuvre
situation    dans les établissements de santé, pour des raisons d’organisation interne ou de délai de transmission aux trésoriers
de départ    payeurs généraux.

              Lors de la publication de leurs marchés, le CH d’Argenteuil et le Groupement de Commandes Pharmaceutiques de
             Vaucluse ont prévu dans leurs DCE la possibilité de proposer l’escompte pour paiement rapide.

Détails du    A la mise en place des marchés, il est opéré une sélection des laboratoires dont le bénéfice sera probant.
  plan       L’organisation est mise en place au regard des possibilités administratives, techniques et financières de
d’actions    l’établissement.
  mené
              pour identifier les factures à prioriser, une action tripartite a été mise en place entre le service comptabilité de
             la pharmacie, le contrôleur de gestion et la trésorerie.

             Au CH d’Avignon, le paiement rapide des factures de 2 laboratoires ont déjà permis un
             reversement de 10 000 €. Au CH d’Argenteuil, un reversement de 70 000 € a été notifié
             auprès de 3 laboratoires.
Résultats
obtenus

                                  Cette activation nécessite une certaine charge de travail, notamment pour le
                                  fléchage des factures et le suivi du reversement. Elle dépend avant tout du niveau
                                  de trésorerie de l’établissement, qui permet un paiement rapide.

                                                                                          Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 43
Activation de l’escompte

                                          Etablissements
                                            concernés

                                              50% des
                                           établissements
      Gain par établissement
                                                                   Assiette nationale

                                                                 10% des fournisseurs,
     0,8 % pour les laboratoires                                  soit environ 1,2 Md €
            concernés

                                            Gains

      Conditions de mise en                4,8 M€                Difficulté de mise en
              œuvre                                                      œuvre

    Niveau de trésorerie suffisant

    Organisation du circuit
                                     Délai de mise en œuvre
    Suivi rapproché des
    reversements

                                                              Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 44
La prise en compte de remises logistiques dans un marché a permis au Groupement
    de Commandes Pharmaceutiques de Vaucluse de générer un gain de 14 k€

             Afin d’optimiser leur supply-chain, certains fournisseurs proposent une politique d’intéressement en fonction du
Contexte
             respect des conditionnements, du nombre de commandes annuelles, du panier moyen, d’actions sur le
    et
situation    développement durable, …
de départ    Les DCE n’incluant pas systématiquement de clauses de ce type, les opérateurs d’achat passent à coté de gains
             potentiels.

Détails du
             Le groupement pharmaceutique de Vaucluse a systématiquement intégré dans son cahier des charges la possibilité
  plan
d’actions    de proposer des actions logistiques, avec une pondération des critères et une grille d’évaluation.
  mené

             Les actions logistiques ont permis de restituer un gain de 14 000 € en 2018.

Résultats                    Ces actions nécessitent une charge de travail : paramétrage des unités logistiques
obtenus                      dans les logiciels de commandes, formation du personnel tout au long de la chaine,
                             mise en place de cadenciers de commande, suivi/réclamation du reversement, …

                             L’inadaptation des systèmes d’information et le manque de place dans les zones de
                             stockage peuvent être d’autres facteurs limitants.
                                                                                        Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 45
Remises logistiques associées à un marché

                                  Etablissements
                                    concernés

    Gain par établissement             tous
                                                         Assiette nationale

        0,5 % pour les
    fournisseurs concernés                                        ND

                                    Gains

    Conditions de mise en            3 M€
            œuvre                                       Difficulté de mise en
                                                                œuvre
   Identification des
   fournisseurs

   Réorganisation de la      Délai de mise en œuvre
   supply chain

   Suivi du reversement

                                                      Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 46
Gains obtenus suite à la mise en place de l’EDI au Centre Hospitalier
             d’Avignon

               Pour les fournisseurs, la dématérialisation de la passation des commandes entraîne une limitation des erreurs
Contexte       par suppression des saisies informatiques, et un moindre coût de traitement. Pour les PUI, le gain de temps, la
    et
situation
               certitude d’envoi des commandes et le suivi sur une plateforme dédiée sont mis en avant.
de départ      L’EDI a été mis en place il y a une dizaine d’années, et certains fournisseurs précurseurs proposaient déjà des
               remises commerciales en cas d’utilisation de l’outil.

                Le CH d’Avignon a acquis le logiciel HOSPITALIS.
Détails du      Après apurement de la base de données produits et vérification de la compatibilité avec le logiciel de gestion de
  plan
                l’établissement, l’outil a été déployé.
d’actions
  mené
                Dans chaque marché, il est prévu dans le cahier des charges la possibilité aux fournisseurs de proposer des
                remises en cas de dématérialisation des commandes.

                Au sein du CH d’Avignon, la dématérialisation des commandes (notamment pour les
                médicaux) a permis un reversement de 14 000 € en 2018, soit 0,5 % du total des
                commandes.

Résultats                         Ces actions nécessitent une charge de travail pour paramétrer les logiciels.
obtenus

                                  Comme toute action entrainant une remise supplémentaire, le suivi et les
                                  réclamations du reversement sont à organiser.

                                                                                           Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 47
Mise en place de l’EDI

                                         Etablissements
                                           concernés

                                            70% des
                                         établissements
         Gain établissement                  publics
                                                                 Assiette nationale

      0,5% pour les laboratoires
             concernés
                                                                         ND
                                          Gains

        Conditions de mise en             2,5 M€
                œuvre                                       Difficulté de mise en œuvre

      Achat d’une solution
      informatique

      Déploiement complet de       Délai de mise en œuvre
      l’EDI

      Suivi des reversements

                                                             Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 48
Rotation des stocks de produits                  dédiés     aux    situations       sanitaires
     exceptionnelles au CHU de Rennes

             Le CHU de Rennes a mis en place des stocks de produits de santé dédiés à la prise en charge d’une
Contexte
    et       situation sanitaire exceptionnelle . Ce stock « PSM » est immobilisé, et est distinct du stock de la
situation    Pharmacie à Usage Intérieur (PUI)
de départ
             Le suivi des péremptions des produits est indispensable, pour maintenir des stocks toujours
             opérationnels.

              La PUI a organisé la réintégration des produits du PSM dans son propre stock, sous 3 conditions :
Détails du         La péremption doit être supérieure à 3 mois
  plan             Le produit doit être référencé sur l’établissement
d’actions          Les consommations sont suffisantes pour absorber le volume à réintégrer
  mené
             La mise en place d’un planning de gestion anticipée des péremptions et des commandes permet un
             échange à date fixe des produits dont la péremption est inférieure à 15 mois.

               Le montant réintégré sur 1 an a été de 9,6 k€, soit environ 10% du
               montant des stocks PSM.
Résultats
obtenus

              - La rotation programmée des produits permet de limiter les pertes liées à la péremption.
              - La planification génère un gain organisationnel par rapport à une gestion au fil de l’eau.
              - Ces rotations sont mise à profit pour accéder au stock et former les éventuels utilisateurs à
                leur manipulation.
                                                                                Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 49
Rotation des stocks de produits dédiés aux situations sanitaires
exceptionnelles

                                         Etablissements
                                           concernés

                                        24 PSM de niveau 2
                                       100 PSM de niveau 1
                                       105 PSM pédiatriques

        Gain par établissement                                      Assiette nationale

                                                                           3,4 M€
                   10 %

                                           Gains

        Conditions de mise en              340 k€
                œuvre                                              Difficulté de mise en
                                                                           œuvre

       organisation à définir

       utilisation au sein des      Délai de mise en œuvre
       établissements

       pas de perturbation en
       cas de déclenchement
                                                               Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 50
Les stratégies d'achat

                  Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 51
Suite à la mise en place d’une clause de résiliation anticipée de marché, le GCS
     achats du centre a maintenu sa performance achat en épargnant des ressources
     RH liées à la gestion des ruptures d’approvisionnement.

             Demandes récurrentes de résiliation anticipée de marché à la demande de titulaires de marché, en raison
Contexte     notamment d'arrêts de commercialisation, de ruptures de stock prolongées, …
    et
situation    Réflexion axée sur la relation client - fournisseur : il est nécessaire de gérer ces situations de tensions
de départ    commerciales sans léser financièrement les établissements de santé et en permettant de mettre fin aux achats
             aux frais et risques de longue durée

             Dans le chapitre du DCE consacré aux résiliations pour faute, une clause a été intégrée : lorsque le titulaire est
Détails du   dans l’impossibilité de livrer l’article considéré dans les délais impartis et sur une longue durée, le GCS Achats du
  plan       Centre peut décider la résiliation du marché pour faute du titulaire.
d’actions
  mené       La résiliation sera assortie de frais de pénalités compensant la charge administrative en lien avec cette résiliation
             (mandat forfaitaire 200€), majorée d’une part variable correspondant au différentiel entre le montant
             prévisionnel du marché du nouveau titulaire assurant la fourniture du produit concerné par la rupture sur la
             durée restante du marché.

               Exemple 1 : Rupture prolongée d’antibiotique injectable : remise en concurrence pour la
              spécialité concernée, offre alternative finalement moins coûteuse que celle du
              fournisseur défaillant  coût pour le fournisseur défaillant 200 €.
              Exemple 2: Arrêt de commercialisation de fer injectable en cours de marché : offre
              alternative plus coûteuse que celle du fournisseur défaillant  coût pour le fournisseur
Résultats
obtenus
              défaillant = 200 € + différentiel de 11 000 € entre coût offre marché et offre alternative
              sur la durée restante du marché

                                   Extrapolation difficile
                                                                                            Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 52
En instaurant une clause relative à un remboursement partiel en cas de baisse du
  tarif de responsabilité, un opérateur d’achat a pu générer 200 k€ de gains

             Le prix des produits de la liste en sus sont susceptibles d’évoluer à la baisse, par publication au Journal Officiel d’un
Contexte     nouveau tarif de responsabilité.
    et
situation    La valorisation et le versement aux établissements se fait alors au nouveau prix, même si les produits sont déjà en
de départ    stock. L’hôpital absorbe donc une partie du différentiel de la baisse du prix administré.
             Une des solutions serait de baisser le stock au minimum avant la baisse de prix, mais il n’y pas toujours une
             prévenance anticipée par les laboratoires.
             Dans son cahier des charges, un opérateur d’achat a fixé un délai minimum (de l’ordre de 3 semaines) pour la prise
Détails du   en compte de la baisse de prix, de manière à réduire ses stocks .
  plan
d’actions    Si ce délai ne peut pas être respecté:
  mené              - L’hôpital établit un état des stocks à J-1 de la date d’application de la baisse de prix,
                    - Le groupement centralise les informations et transmet ces éléments au laboratoire,
                    - Le fournisseur procède au remboursement des hôpitaux par des avoirs .

             Pour une seule référence (un anticancéreux), le gain a été estimé à 200 k€.

Résultats
                          La clause de remboursement doit être intégrée au règlement de la consultation.
obtenus

                          Cette pratique génère des gains importants, mais demande du temps et de l’organisation.

                          Les établissements n’ont pas connaissance des dates des baisses de tarif.
                                                                                              Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 53
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