ARMEN vague 6 Segment Actualisation BP Produits de Santé Version longue
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Sommaire • Présentation de l’équipe • Présentation du périmètre retenu • Présentation de la cartographie des dépenses • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les produits de santé • Bonnes pratiques identifiées • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 2
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Composition du groupe Cécile Berger Pharmacien Coordinateur, UNICANCER Achats LEADER Alice Damamme Vincent HUROT Pharmacien - Diffusion de l'offre, RESAH Pharmacien référent Yoan Froment GAPSA, Agen (47) Pharmacien Chef de produit Santé, UGAP Suzanne Haghighat Pharmacien Responsable UF DM, AGEPS - APHP PARRAIN Jean-François Husson Jean-Luc PONS Pharmacien Coordinateur GCS Achats, CH Blois CH Victor Dupouy Caroline Luans Argenteuil (95) Pharmacien Acheteur, CHRU Rennes Nicole Poisson Pharmacien Responsable UF Médicament, AGEPS - APHP ASSISTANTE Ardian Qerimi Hanaé BOUBEKRI Directeur Achat GHT 03, CH Troyes Loïc Rolland DGOS Pharmacien - Groupement Garonne, CH Cahors Caroline Taffin Pharmacien coordonnateur GCP 84 – CH d'Avignon Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 4
Présentation de l’équipe élargie Remerciements : Jean-Pascal COLLINOT, pharmacien CH Verdun Bernard DIEU, pharmacien CHU Rouen Vincent GICQUEL, pharmacien CHU Rennes Claude ILLOUZ, responsable client hôpital, laboratoires BMS Philippe JACCARD, pharmacien CH Redon Didier LEMOINE, pharmacien CH Bayeux Franck PERRIN, pharmacien CHU Nancy Anne PHAM-BA, ARS Bretagne Stéphanie POULLAIN – TERMEAU, pharmacien CHI Créteil Ronan TALEC, directeur adjoint CHU Rouen Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 5
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Un périmètre d’étude centré sur les produits de santé « pharmaceutiques » Consommables de laboratoires Equipements ou biomédical, Les médicaments Petit matériel médico-chirurgical non Les dispositifs médicaux stérile Les dispositifs médicaux implantables Fluides médicaux Parcours ville hôpital et PHEV Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 7
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Entre 2015 et 2017, l’évolution des dépenses de produits de santé progresse de 6,63 % notamment du fait de la hausse des médicaments entre 2015 et 2016 Evolution des produits de santé entre 2015 et 2017: -2,3% par TOTAL MÉDICAMENTS rapport à 2016 TOTAL DISPOSITIFS MEDICAUX 9,06 3,03 8,71 2,95 8,17 2,84 2015 2016 2017 2015 2016 2017 Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 9 Source: Données issues des comptes financiers des EPS 2017 – DGOS
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Histoire des achats de produits pharmaceutiques Hôtel Dieu de Lyon « En 1690, les recteurs confient la gestion de l’officine à des sœurs hospitalières (…). La pharmacie est alors installée dans une belle salle ornée de boiseries raffinées et est ouverte à la population extérieure, ce qui déplait aux apothicaires de la ville qui y voient une concurrence déloyale. Ceux-ci obtiennent gain de cause : les recteurs leur versent une indemnité et modifient le modèle de gestion de la pharmacie. Les sœurs (…) sont reléguées à des tâches de faible responsabilité et un directeur de la pharmacie est nommé. C’est lui désormais qui est chargé des achats, préside à l’exécution des ordonnances et donne les instructions nécessaires. » Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 11
Bonnes pratiques issues des vagues ARMEN précédentes Conclusions ARMEN vague 5 : Evolutions 2019 : Le groupe n’a pas mis en évidence de nouvelles pistes d’action réellement révolutionnaires. Action de progrès La mutualisation est très avancée pour les Optimisation médicaments, et a nettement progressé pour Mutualisation des stocks les dispositifs médicaux non implantables. Leviers d’identification En ce qui concerne les prothèses et les des BP implants, la place de l’opérateur est Action sur les essentielle et peut avoir une forte influence Juste besoin prix sur les pratiques d’achat. Il est noté une nette professionnalisation des Action sur un marché pharmaciens en lien avec les acheteurs, les COMEDIMS et les directions achats. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 12
Les GHT : une opportunité pour optimiser l’achat sur le territoire GHT Conclusions ARMEN vague 5 : Projet RH Médical SI DIM ACHATS GHT = Opportunités au niveaux : Local et territorial Régional National Partage des objectifs Partage des expertises Efficience Efficience Meilleure définition des besoins achat hospitalière Mutualisation Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 13
Interactions des Structures en produits de santé Conclusions ARMEN vague 5 : Groupements régionaux UGAP Achat Direct Fournisseur UniHA Groupements Collectivités Territoriales Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 14
Des groupements d’achats de médicaments nombreux et variés mais qui ne captent pas tout le potentiel Conclusions ARMEN vague 2 : APHP 56 membres 20 membres 1 022 membres tous les groupements n’ont pas atteint la taille critique il existe encore des « trous dans la raquette » en terme de couverture 1100 établissements concernés sur 2500 CH + EHPAD avec PUI Source : travaux du groupe à partir des données existantes Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 15
Avec la création des GHT et les réorganisations régionales, la publication des recommandations de la DGOS et les conventions partenariales dessinent l’organisation cible. Evolutions 2019 : Achat local Opérateur d’achat régional GHT : organisation de Opérateur d’achat la fonction achat national Chaque GHT met en place une segmentation de ses achats, à laquelle les opérateurs d’achat doivent répondre en faisant évoluer leur périmètre d’action et leur portefeuille produits. Plusieurs opérateurs régionaux sont déjà en train de faire évoluer leur organisation pour disposer de ressources suffisantes en nombre et en nature, et avec un modèle organisationnel et financier adapté. Leurs relations avec les opérateurs nationaux doivent se structurer pour mieux répondre à ces enjeux. Un accompagnement par les ARS sera probablement nécessaire. Pour l’achat des produits de santé, l’expertise du pharmacien est incontournable pour évaluer le besoin et définir la stratégie adaptée, en collaboration avec le pouvoir adjudicateur. Il doit être assisté pour les tâches administratives et bénéficier d’un appui juridique. période transitoire avant un déploiement optimal Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 16
On observe actuellement un mouvement de réorganisation des opérateurs d’achat de produits de santé, tant au niveau national qu’au niveau régional. Focus sur les régions : diminution du nombre de groupements dédiés aux produits de santé (35 20 environ) discussions Fusion de 3 grpts en cours création d’un GCS Discussions en cours GCS multi segment Organisation déjà définie Disparition de 3 grpts fusion de 2 grpts Discussions en cours GCS multi-segment en cours de création Création d’un grpt GCS en cours de création Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 17
Opportunités de déploiement de bonnes pratiques dans les produits de santé Actions mises en place, à poursuivre pour maximiser les résultats Opportunités à étudier Mise en Renégociation en Mise en concurrence des implants concurrence cours de marché Biosimilaire Remboursement des échecs de pose Clause de Passage à résiliation de fin l’équivalent de monopole thérapeutique Ingénierie juridique à adapter Étude du juste besoin, suppression Actions à déployer, pour capter de nouveaux gisements de gains des produits inutiles Suppression des Pratique de Optimisation des médicaments à SMR l’escompte approvisionnements insuffisant Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 18
Evolution du marché du dispositif médical • Richesse et diversité du marché (produits, fournisseurs). Opportunités • Réelle dynamique sur la massification. • Réflexion en continu sur la définition des besoins (composition des trousses, usage unique ou multiple, services associés, …). Vigilance • Mise en place du règlement européen 2017/745 relatif aux dispositifs médicaux (renforcement de l’évaluation, de la traçabilité, de l’information et du suivi). • Un marché en constante évolution et dépendant des opérateurs. • Marché du dispositif médical en forte tension : ruptures Contraintes d’approvisionnement croissantes, chronophages et à risque sanitaire élevé. : Évolutions récentes, avec des impacts au sein des établissements Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 19
Evolution du marché du médicament • Forte montée en puissance des génériques et des biosimilaires en intra-hospitalier. Opportunités • Mise en place de livrets thérapeutiques convergents au niveau des GHT, voire au niveau régional. • Mise en place récente de la sérialisation, modifiant les pratiques d’approvisionnement et de traçabilité. • Apparition de nombreux contentieux sur le droit des brevets et l’intitulé des AMM européennes et françaises. • Articulations à trouver entre les règles du code de la commande Vigilance publique et les objectifs du CAQES, notamment en ce qui concerne les Prescriptions Hospitalières Exécutées en Ville. • Existence d’un frein au niveau réglementaire, administratif et hospitalier, qui pour le moment limite la substitution et le switch des biothérapies. • Extrême tension : ruptures d’approvisionnement quotidiennes, Contraintes avec des conséquences sur la prise en charge médicale des patients. : Évolutions récentes, avec des impacts au sein des établissements Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 20
Sommaire • Présentation de l’équipe • Présentation du périmètre retenu • Présentation de la cartographie des dépenses • Analyse de la situation actuelle et Baromètre ARMEN sur les produits de santé • Bonnes pratiques identifiées • Quantification des opportunités et matrice enjeux-efforts Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 21
Bonnes pratiques Biosimilaires Bon usage et harmonisation de pratiques Ruptures d'approvisionnement Stratégies d’achat Logistique Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 22
Les biosimilaires Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 23
La mise en place des biosimilaires doit se poursuivre, avec un assouplissement des règles et une implication de toutes les parties. Conclusions ARMEN vague 5 en 2015 : L’ouverture à la concurrence permet une diminution des coûts de 40 à 80% sur les biothérapies de référence. Les biosimilaires sont un gisement d’économies importantes. Le principe de précaution de l’ANSM, qui limite les indications aux seuls patients naïfs, a pour conséquence un déploiement moins rapide des biosimilaires, ce qui limite le potentiel des gains. La situation en 2019 : La position de l’ANSM et des professionnels a évolué : la publication de l’étude nor-switch et le recul d’utilisation facilitent l’interchangeabilité, et les données scientifiques disponibles rassurent sur la fiabilité des biosimilaires. Le nombre de molécules tombées dans le domaine public a fortement augmenté (une dizaine actuellement), permettant une appropriation des biothérapies et de leurs copies par les professionnels de santé et les patients. Pour le groupe ARMEN 6, les principaux éléments empêchant la généralisation des biosimilaires résident dans : - la compréhension de la méthodologie des études cliniques, - l’impossibilité de substitution par les pharmaciens d’officine (à l’instar des génériques), alors que les groupes biologiques similaires ont été publiés, - le suivi du seul taux de biosimilaires en intra-hospitalier Peu de bonnes pratiques achat Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 24
En mettant en concurrence princeps et biosimilaires, le GAPSA a obtenu un gain sur achat de plus de 60% sur le trastuzumab intraveineux. En 2015, la commercialisation des premiers biosimilaires dits "thérapeutiques" a modifié la prise en charge des malades et les habitudes des prescripteurs. Les évolutions réglementaires et administratives facilitent le Contexte et référencement des biosimilaires et le switch d'une spécialité vers une autre. situation de départ En cancérologie, les biosimilaires sont maîtrisés depuis une quinzaine d'années : les prescripteurs ont l'habitude de prescrire en dénomination commune internationale, il y a eu des changements de référencements sans incidence sur la prise en charge des patients, et la préparation est centralisée en PUI. Un test avait été effectué en référençant à la fois le princeps et un biosimilaire d'une première molécule. Devant le très fort taux de recours au biosimilaire (98,5 %), la question s'est posée de ne disposer que d'une Détails du plan seule référence pour les futures molécules tombées dans le domaine public. d’actions Après discussion et validation par les COMEDIMS des établissements concernés, le Groupement d'Achat de mené Produits de Santé d'Aquitaine (GAPSA) a décidé de mettre en concurrence princeps et biosimilaires du trastuzumab intraveineux. Le marché monopolistique a été résilié et un appel d'offres a été publié. Quatre offres ont été reçues. C'est un biosimilaire qui a remporté le marché, avec un gain sur achat de plus de 300 k€ (sur un budget initial d'environ 500 k€). Résultats Selon les offres commerciales des fournisseurs, le princeps aurait pu être référencé. obtenus De plus, comme il existe une forme sous-cutanée de trastuzumab qui n'est pas encore tombée dans le domaine public, une modification des pratiques médicales est à évaluer. Extrapolation possible avec la majorité des biothérapies dont le brevet est tombé. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 25
Mise en concurrence du trastuzumab intraveineux Etablissements concernés Tous Cible : 90% des flacons Gain par établissement Assiette nationale 260 000 flacons 60% montant initial 85 M€ Gains Conditions de mise en 50 M€ Difficulté de mise en œuvre œuvre Consensus médical DCE adapté Délai de mise en Vigilance quant au report œuvre de prescriptions Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 26
En actualisant sa stratégie d'achat des biosimilaires selon l'évolution du marché, le GAPSA a généré un gain de 92 % avec un impact fort sur les PHEV. A la fin de l’année 2018, le premier biosimilaire du pegfilgrastim a été mis sur le marché. La veille industrielle Contexte démontrait que trois autres spécialités allaient être commercialisées six mois plus tard. et situation de départ Aussi, le GAPSA a décidé de référencer immédiatement cette spécialité en plus du princeps, avant de remettre en concurrence princeps et biosimilaires lors de la commercialisation effective de tous les produits. Détails du Fin 2018, une demande de prix a été faite au fournisseur du biosimilaire, concomitamment à une renégociation avec plan le princeps. d’actions mené En avril 2019, un appel d’offre a été publié avec une mise en concurrence globale, incluant princeps et biosimilaires. Par comparaison à 2018, et en se basant sur un taux de pénétration initial du biosimilaire à hauteur de 50%, la première phase (biosimilaire + princeps renégocié) a généré un gain de 48 %, soit environ 65 000 euros. La seconde phase a référencé une seule spécialité. Le gain complémentaire est de 27 000 euros. Résultats obtenus Sur une année pleine, le gain est de 92% Optimisation du référencement intra-hospitalier. Gains économiques importants. Lien direct avec le suivi et la maitrise des prescriptions hospitalières exécutées en ville. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 27
Actualisation de la stratégie d'achat des biosimilaires en fonction de l'évolution du marché Etablissements concernés 75 % Assiette nationale Gain par établissement 170 000 flacons, dont 5% 90% en intrahospitalier Montant intra = 6 M€ Gains Montant extra = 140 M€ Conditions de mise en 4 M€ Difficulté de mise en œuvre œuvre Consensus médical information des patients Délai de mise en lien avec CAQES œuvre Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 28
Bon usage et harmonisation de pratiques Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 29
Le bon usage et l’harmonisation de pratiques Pour harmoniser les pratiques au sein d’un groupement hospitalier de territoire, il est nécessaire de mettre en place des échanges entre professionnels et de favoriser le partage d’expériences. La mise en place de comités du médicament et des dispositifs médicaux par discipline et/ou au niveau territorial (voire régional) peut permettre de faire converger la définition du besoin, et donc de rationaliser les choix. La collaboration avec d’autres acteurs de la santé (omedit, patients, universités, …) peut rendre possible l’élaboration de pratiques adaptées à la prise en charge médicale et au parcours du patient. Ce processus sera nécessairement long à mettre en place notamment pour des raisons organisationnelles et géographiques, mais aussi en fonction des opportunités, des politiques d‘établissement et/ou des segments. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 30
Une politique achat régionale en Centre Val de Loire sur les facteurs anti hémophiliques (FAH) a entrainé 1 million d'euros de gains sur achat Contexte Afin de diminuer les coûts des médicaments et fluidifier les parcours patients entre le CHU prescripteur et les et établissements périphériques rétrocédant ces médicaments, il a semblé nécessaire de mettre en place une situation stratégie sur les achats de FAH avec le Centre de Référence pour le traitement de l’Hémophilie (CRTH) de la région de départ Centre Val de Loire L'analyse des besoins a identifié 2 types de patients : les malades suivis au CRTH régional, et ceux pris en charge Détails du dans d'autres régions mais venant s'approvisionner dans les PUI de la région (proximité géographique, plan déplacements professionnels, voyages d'agrément, …). d’actions mené Il y a eu co-construction avec le CRTH d’un appel d’offres pour les patients "régionaux" avec quantification des besoins par patient, et en même temps maintien de marchés négociés sans mise en concurrence pour les patients "extrarégionaux". Le gain achat pour les patients "régionaux" a été de -33%, soit 1 M € par an. Résultats obtenus La mise en place d’une procédure d’achat avec une définition des besoins au plus près du patient, en collaboration avec les hématologues, biologistes et pharmaciens a permis de générer des gains achats importants pour une cohorte ciblée, tout en préservant les possibilités d’approvisionnements pour les patients pris en charge en dehors du périmètre d’action du groupement de commandes Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 31
En mettant en concurrence les facteurs VIII recombinants, le CHU de Rennes a pu réaliser un gain sur achat d’environ 760 k€ Contexte Les opérateurs nationaux ne réalisent pas de marché avec mise en concurrence pour les facteurs VIII et de la coagulation. situation Le référencement des produits est effectué via des procédures négociées, avec pour résultat un effet de départ catalogue des prix homogènes correspondant au tarif de responsabilité de ces produits. Détails du le CHU de Rennes a rencontré les fournisseurs, pour évaluer le potentiel d’une action locale. plan L’obtention d’un consensus médical des référents du CRTH de Rennes a permis de rédiger un d’actions mené allotissement et de mettre en concurrence les fournisseurs. Le gain annuel prévisionnel a été estimé à 760 000 €, soit environ 30% du budget pour ces médicaments. Résultats - Nécessité de gérer le switch des patients (programmation des consultations, obtenus adaptation au nouveau produit), - Difficultés pour les établissements dépendants de plusieurs CRTH de faire une mise en concurrence, - Gestion des reliquats d’anciens stocks avec risque de perte financière, - Commercialisation récente d’innovations thérapeutiques dans cette pathologie. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 32
Politique achat régionale et mise en concurrence des facteurs anti hémophiliques Etablissements concernés Tous Environ 50% des quantités Gain par établissement Assiette nationale 30 % 170 millions d’euros Gains Conditions de mise en 26 M€ œuvre Difficulté de mise en œuvre Consensus médical DCE adapté Information des patients Délai de mise en œuvre Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 33
En supprimant la surqualité des solutions de rinçage, le CH de Redon a généré un gain de 75 %. En chirurgie ophtalmique, le CH de Redon avait l’habitude d’utiliser une solution de rinçage Contexte et intraoculaire enrichie pour 100% des interventions. situation Or, après analyse du marché et des pratiques sur d’autres établissements du GHT Haute Bretagne, il de départ s’est avéré que les utilisations se répartissaient entre solutions de rinçage « simples » et d’autres dites « enrichies ». Détails du Echange avec les chirurgiens sur les pratiques et les indications d’une solution enrichie plan Elaboration d’un cahier des charges avec 2 lots distincts BSS « simple » et BSS « enrichi » d’actions mené Quantification du CH de Redon à 90% sur le lot BSS « simple » Gain annuel identifié de 5 700 €, soit 75 % du budget initial. L’identification d’une sur-qualité et la modification en conséquence du cahier des charges de la procédure permettent au CH de Redon de réaliser un gain Résultats obtenus achat important. Cet exemple témoigne de l’intérêt des échanges sur les pratiques entre les différent établissements d’un même GHT. Pas d’extrapolation des gains au niveau national, en raison du faible montant valorisé et de la faible utilisation actuelle des solutions enrichies (environ 1% des cas). Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 34
En procédant à une mise en concurrence pour des dispositifs médicaux implantables, le CHRU de Nancy a généré un gain de 240 k€ Les DMI font rarement l’objet d’une mise en concurrence. Contexte et Pour les défibrillateurs et stimulateurs cardiaques (cinq fournisseurs en France, répartition homogène des dépenses situation auprès de chaque société pour un montant annuel d’environ 2,6 M€), le CHRU de Nancy a initié une démarche de de départ mise en concurrence fin 2016. Le dialogue prescripteur / acheteur a porté sur la garantie du choix de médecin, un maintien à l’accès à l’innovation, et un marché de courte durée pour en réaliser une évaluation. Trois lots de défibrillateurs (simple chambre, double Détails du chambre et triple chambre) ont été notifiés en multi-attribution avec des proportions différentes (40%, 21%, 20%, plan 10% , 9%), afin de garantir la formation des médecins, le statut d’établissement de recours et la veille technique. d’actions mené L’analyse technique est exclusivement réalisée par les médecins prescripteurs, permettant le choix du meilleur implant pour le plus grand pourcentage de pose. L’accord cadre est prévu pour une durée de 2 ans avec des marchés subséquents de 1 an. La concurrence a permis un gain de 168 000€ (4%) sur le 1er marché subséquent et de 72 000 € (1,7% par rapport au subséquent 1) sur le 2ème marché subséquent. L’expérience a également permis de tenir les objectifs envers les médecins et au niveau Résultats financier. obtenus Un suivi mensuel des consommations a dû être mis en place de manière à garantir les pourcentage attribués. Extrapolation difficile. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 35
Les ruptures d’approvisionnement Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 36
Les ruptures d’approvisionnement : point de situation La gestion des ruptures d'approvisionnement des produits de santé est devenue une activité à part entière dans les PUI, car le nombre de produits concernés est en constante augmentation. Plusieurs publications ont été rédigées à ce sujet, notamment : - par le Sénat : Rapport n° 737 (2017-2018) de J.P. DECOOL sur la pénurie de médicaments et de vaccins - par l'Académie nationale de Pharmacie : rapport sur l'indisponibilité des médicaments, adopté le 20/06/2018 - par l'European Association of Health Pharmacists : Medicines shortages in european hospitals, nov 2018. Les principales causes ont été étudiées, et prises en compte par les groupes de travail de l’ANSM. Dans la moitié des cas, il s'agirait de difficultés de production : centralisation des usines, incidents de production, intempéries, conséquences climatiques, contraintes réglementaires et administratives (ex : sérialisation pour les médicaments, nouveau règlement européen sur les dispositifs médicaux). Dans une même proportion, ces ruptures seraient liées à des facteurs commerciaux : augmentation de la demande internationale, raréfaction de l’offre, faible rentabilité, ... Il existe un réel effet domino, où chaque fournisseur alternatif peut se retrouver lui aussi en rupture, notamment en fonction des quantités à livrer sur le marché national, des conditions économiques du marché, ou encore de l'existence de procédures de contingentement mises en place par l'ANSM. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 37
Propositions du groupe de travail concernant la problématique des ruptures d’approvisionnement (1/2) La recherche d'autres fournisseurs, et à défaut le recours à des produits différents, peut avoir des conséquences sur la survenue d’événements indésirables liés au soin, avec une dégradation de la prise en charge des patients. Pour le dispositif médical, la substitution à l’identique est difficile, et doit faire l’objet d’un accompagnement particulier auprès des utilisateurs. Pour les opérateurs d’achat, il convient donc de rester vigilant sur la juste massification, et de s’adapter à l’état du marché au moment considéré. Le groupe privilégie le respect des recommandations de la DGOS, pour limiter les risques de part et d'autre La seule publication de listes de médicaments d’intérêt stratégique et sanitaire n'est pas suffisante * : la pénurie de corticoïdes en mai 2019 peut s'avérer aussi difficile à gérer pour les patients que celle des curares, des anesthésiques locaux, des antibiotiques injectables ou des anticancéreux qui perdurent depuis plusieurs années. La multi-attribution, parfois proposée comme une solution partielle aux pénuries, ne permet pas de résoudre toutes les situations, car : - Il arrive régulièrement que la production (parfois délocalisée et sous-traitée au sein de la même usine) ne sache pas faire face à des besoins mondiaux en augmentation constante, - les problématiques diffèrent selon le type de produit (à l'hôpital uniquement, ou également en ville), son ancienneté, l'existence de génériques, de biosimilaires, ou d'équivalents thérapeutiques. 38 * Cette formulation n’est pas une terminologie officielle et ne doit pas être confondue avec celle Direction des générale de l’offre de soins - DGOS | médicaments à intérêt thérapeutique majeur (MITM)
Propositions du groupe de travail concernant la problématique des ruptures d’approvisionnement (2/2) Il convient donc : de demander un délai de prévenance des fournisseurs vers l'ANSM et les opérateurs d'achat. de renforcer les stocks des fournisseurs pour anticiper d’éventuels problèmes de production. de faire évoluer les plans de gestion des risques des fournisseurs pour y intégrer les ruptures de stock, et auditer leur mise en place effective. de libérer des lots de manière dérogatoire quand les défauts sont mineurs et n'impactent pas la qualité intrinsèque du médicament ou du dispositif médical (ex : manque de données de sérialisation, très petit nombre d’unités concernées, …). d’exploiter l’agrément européen de certains médicaments ou dispositifs médicaux pour autoriser de facto une distribution sur le territoire de l‘Union. de redimensionner les opérateurs d'achat en fonction des recommandations de la DGOS, de manière à rééquilibrer le marché. de veiller au respect des principes fondamentaux de la commande publique par les , opérateurs d’achat, notamment en ce qui concerne le nombre d’établissements concernés et la fiabilité des quantités prévisionnelles. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 39
Le temps épargné par les adhérents du groupement de commandes Garonne lors de ruptures d'approvisionnement en médicaments est de 100h par rupture Contexte Dans le contexte actuel des ruptures de stock de médicaments, une étude publiée par l’European Association et of Hospital Pharmacists (EAHP) en novembre 2018 montre qu’en moyenne les ruptures d'approvisionnement situation durent 2,2 mois, qu'elles concernent principalement des médicaments concurrentiels de la classe des vaccins, de départ des anti infectieux et des anticancéreux, et que le temps consacré à la gestion des ruptures dans les pharmacies à usage intérieur (PUI) est de 5h par semaine. Après réception d'une information relative à une rupture d'une durée prévisionnelle supérieure à 1 mois, le coordonnateur du groupement de commandes Garonne : Détails du - s’assure auprès du fournisseur de la fiabilité de l’information, plan - organise, quand cela est possible, la mise en place d’un dépannage, d’actions - fait les demandes de prix auprès d’autres fournisseurs potentiels et analyse les réponses (prix, présentations mené galéniques, substitution…), - informe ses 50 adhérents sur les caractéristiques du produit de remplacement (dosage, concentration, présentation) pour limiter les erreurs médicamenteuses, - s'assure du suivi du dossier, pour vérifier l'absence de problèmes et la remise à disposition du produit initial. Si le travail est effectué par les adhérents, le temps nécessaire est estimé à plus de 2h par médicament en rupture. Si c'est la coordination qui s’en charge : cela prend environ 1h30. Résultats obtenus Le gain n'est pas financier, car il réside dans une économie de temps pharmacien à réaliser des tâches non prévues dans le cadre du marché initial (100h dans le cas du groupement Garonne). Cela peut aussi permettre d’obtenir un prix éthique lors du dépannage, permettant ainsi une minoration des achats pour compte dans un contexte budgétaire délicat. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 40
Gestion centralisée des ruptures d’approvisionnement en dispositifs médicaux, temps épargné et efficience globale Les ruptures et tensions d’approvisionnement en dispositifs médicaux (DM) augmentent de façon significative depuis 2 à 3 ans, et sont de plus en plus longues. Contexte Elles concernent tous type de DM (concurrentiels ou non, spécifiques ou standard, adulte et pédiatrie, …), notamment des dispositifs et de plus en plus sensibles. Les références concernées sont de plus en plus nombreuses (ex : agrafage, cathéters, dispositifs de situation drainage, introducteurs et guides pour accès vasculaires, prothèses vasculaires spécifiques, prothèses testiculaires, patchs péricardiques de départ pédiatriques, divers accessoires de perfusion, biberons, …). Le temps moyen consacré à la gestion des ruptures dans les pharmacies à usage intérieur (PUI) est croissant et correspond à environ un ETP par semaine Après réception d'une information relative à une rupture d'une durée prévisionnelle supérieure à environ 1 mois, le service pharmaceutique de l’AGEPS - APHP : • s’assure auprès des différentes PUI de la pénurie effective (stock) ; Détails du • recherche et s’assure auprès du /des fournisseur(s) concurrents de la disponibilité du dispositif manquant pour le dépannage, plan analyse le dossier-produit, notamment les différences techniques potentielles et les risques associés ; d’actions • négocie une remise sur le /les dispositif(s) de dépannage ; mené • informe le fournisseur défaillant (prix et quantité) et le fournisseur de substitution (choix et durée); • informe conjointement les différentes PUI des caractéristiques du dispositif de remplacement, en précisant les points de différences, pour limiter les erreurs de changement de pratiques ET le /les responsables de services économiques et financiers; • s'assure du suivi du dossier (absence de problèmes, remise à disposition du dispositif initial, récupération des surcouts …). Le gain n'est a priori pas financier, car il réside dans une économie de temps pharmacien sur des taches non prévues initialement. La gestion centralisée des ruptures dégage des avantages qualitatifs significatifs notamment pour : Résultats le pharmacien de chaque PUI (temps dégagé pour activités afférentes à l’expertise pharmaceutique obtenus Les services de soins ( dispositif évalué et validé) L’établissement (1 seule procédure administrative) l’industriel (1 interlocuteur au lieu de 10 à 39) Direction générale de l’offre de soins - DGOS |
La logistique Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 42
L’activation de l’escompte au Groupement de Commandes Pharmaceutiques de Vaucluse et au CH d’Argenteuil a généré 80 k€ de gains Contexte et Une remise pour paiement rapide est parfois proposée par les fournisseurs, mais n’est pas souvent mise en œuvre situation dans les établissements de santé, pour des raisons d’organisation interne ou de délai de transmission aux trésoriers de départ payeurs généraux. Lors de la publication de leurs marchés, le CH d’Argenteuil et le Groupement de Commandes Pharmaceutiques de Vaucluse ont prévu dans leurs DCE la possibilité de proposer l’escompte pour paiement rapide. Détails du A la mise en place des marchés, il est opéré une sélection des laboratoires dont le bénéfice sera probant. plan L’organisation est mise en place au regard des possibilités administratives, techniques et financières de d’actions l’établissement. mené pour identifier les factures à prioriser, une action tripartite a été mise en place entre le service comptabilité de la pharmacie, le contrôleur de gestion et la trésorerie. Au CH d’Avignon, le paiement rapide des factures de 2 laboratoires ont déjà permis un reversement de 10 000 €. Au CH d’Argenteuil, un reversement de 70 000 € a été notifié auprès de 3 laboratoires. Résultats obtenus Cette activation nécessite une certaine charge de travail, notamment pour le fléchage des factures et le suivi du reversement. Elle dépend avant tout du niveau de trésorerie de l’établissement, qui permet un paiement rapide. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 43
Activation de l’escompte Etablissements concernés 50% des établissements Gain par établissement Assiette nationale 10% des fournisseurs, 0,8 % pour les laboratoires soit environ 1,2 Md € concernés Gains Conditions de mise en 4,8 M€ Difficulté de mise en œuvre œuvre Niveau de trésorerie suffisant Organisation du circuit Délai de mise en œuvre Suivi rapproché des reversements Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 44
La prise en compte de remises logistiques dans un marché a permis au Groupement de Commandes Pharmaceutiques de Vaucluse de générer un gain de 14 k€ Afin d’optimiser leur supply-chain, certains fournisseurs proposent une politique d’intéressement en fonction du Contexte respect des conditionnements, du nombre de commandes annuelles, du panier moyen, d’actions sur le et situation développement durable, … de départ Les DCE n’incluant pas systématiquement de clauses de ce type, les opérateurs d’achat passent à coté de gains potentiels. Détails du Le groupement pharmaceutique de Vaucluse a systématiquement intégré dans son cahier des charges la possibilité plan d’actions de proposer des actions logistiques, avec une pondération des critères et une grille d’évaluation. mené Les actions logistiques ont permis de restituer un gain de 14 000 € en 2018. Résultats Ces actions nécessitent une charge de travail : paramétrage des unités logistiques obtenus dans les logiciels de commandes, formation du personnel tout au long de la chaine, mise en place de cadenciers de commande, suivi/réclamation du reversement, … L’inadaptation des systèmes d’information et le manque de place dans les zones de stockage peuvent être d’autres facteurs limitants. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 45
Remises logistiques associées à un marché Etablissements concernés Gain par établissement tous Assiette nationale 0,5 % pour les fournisseurs concernés ND Gains Conditions de mise en 3 M€ œuvre Difficulté de mise en œuvre Identification des fournisseurs Réorganisation de la Délai de mise en œuvre supply chain Suivi du reversement Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 46
Gains obtenus suite à la mise en place de l’EDI au Centre Hospitalier d’Avignon Pour les fournisseurs, la dématérialisation de la passation des commandes entraîne une limitation des erreurs Contexte par suppression des saisies informatiques, et un moindre coût de traitement. Pour les PUI, le gain de temps, la et situation certitude d’envoi des commandes et le suivi sur une plateforme dédiée sont mis en avant. de départ L’EDI a été mis en place il y a une dizaine d’années, et certains fournisseurs précurseurs proposaient déjà des remises commerciales en cas d’utilisation de l’outil. Le CH d’Avignon a acquis le logiciel HOSPITALIS. Détails du Après apurement de la base de données produits et vérification de la compatibilité avec le logiciel de gestion de plan l’établissement, l’outil a été déployé. d’actions mené Dans chaque marché, il est prévu dans le cahier des charges la possibilité aux fournisseurs de proposer des remises en cas de dématérialisation des commandes. Au sein du CH d’Avignon, la dématérialisation des commandes (notamment pour les médicaux) a permis un reversement de 14 000 € en 2018, soit 0,5 % du total des commandes. Résultats Ces actions nécessitent une charge de travail pour paramétrer les logiciels. obtenus Comme toute action entrainant une remise supplémentaire, le suivi et les réclamations du reversement sont à organiser. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 47
Mise en place de l’EDI Etablissements concernés 70% des établissements Gain établissement publics Assiette nationale 0,5% pour les laboratoires concernés ND Gains Conditions de mise en 2,5 M€ œuvre Difficulté de mise en œuvre Achat d’une solution informatique Déploiement complet de Délai de mise en œuvre l’EDI Suivi des reversements Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 48
Rotation des stocks de produits dédiés aux situations sanitaires exceptionnelles au CHU de Rennes Le CHU de Rennes a mis en place des stocks de produits de santé dédiés à la prise en charge d’une Contexte et situation sanitaire exceptionnelle . Ce stock « PSM » est immobilisé, et est distinct du stock de la situation Pharmacie à Usage Intérieur (PUI) de départ Le suivi des péremptions des produits est indispensable, pour maintenir des stocks toujours opérationnels. La PUI a organisé la réintégration des produits du PSM dans son propre stock, sous 3 conditions : Détails du La péremption doit être supérieure à 3 mois plan Le produit doit être référencé sur l’établissement d’actions Les consommations sont suffisantes pour absorber le volume à réintégrer mené La mise en place d’un planning de gestion anticipée des péremptions et des commandes permet un échange à date fixe des produits dont la péremption est inférieure à 15 mois. Le montant réintégré sur 1 an a été de 9,6 k€, soit environ 10% du montant des stocks PSM. Résultats obtenus - La rotation programmée des produits permet de limiter les pertes liées à la péremption. - La planification génère un gain organisationnel par rapport à une gestion au fil de l’eau. - Ces rotations sont mise à profit pour accéder au stock et former les éventuels utilisateurs à leur manipulation. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 49
Rotation des stocks de produits dédiés aux situations sanitaires exceptionnelles Etablissements concernés 24 PSM de niveau 2 100 PSM de niveau 1 105 PSM pédiatriques Gain par établissement Assiette nationale 3,4 M€ 10 % Gains Conditions de mise en 340 k€ œuvre Difficulté de mise en œuvre organisation à définir utilisation au sein des Délai de mise en œuvre établissements pas de perturbation en cas de déclenchement Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 50
Les stratégies d'achat Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 51
Suite à la mise en place d’une clause de résiliation anticipée de marché, le GCS achats du centre a maintenu sa performance achat en épargnant des ressources RH liées à la gestion des ruptures d’approvisionnement. Demandes récurrentes de résiliation anticipée de marché à la demande de titulaires de marché, en raison Contexte notamment d'arrêts de commercialisation, de ruptures de stock prolongées, … et situation Réflexion axée sur la relation client - fournisseur : il est nécessaire de gérer ces situations de tensions de départ commerciales sans léser financièrement les établissements de santé et en permettant de mettre fin aux achats aux frais et risques de longue durée Dans le chapitre du DCE consacré aux résiliations pour faute, une clause a été intégrée : lorsque le titulaire est Détails du dans l’impossibilité de livrer l’article considéré dans les délais impartis et sur une longue durée, le GCS Achats du plan Centre peut décider la résiliation du marché pour faute du titulaire. d’actions mené La résiliation sera assortie de frais de pénalités compensant la charge administrative en lien avec cette résiliation (mandat forfaitaire 200€), majorée d’une part variable correspondant au différentiel entre le montant prévisionnel du marché du nouveau titulaire assurant la fourniture du produit concerné par la rupture sur la durée restante du marché. Exemple 1 : Rupture prolongée d’antibiotique injectable : remise en concurrence pour la spécialité concernée, offre alternative finalement moins coûteuse que celle du fournisseur défaillant coût pour le fournisseur défaillant 200 €. Exemple 2: Arrêt de commercialisation de fer injectable en cours de marché : offre alternative plus coûteuse que celle du fournisseur défaillant coût pour le fournisseur Résultats obtenus défaillant = 200 € + différentiel de 11 000 € entre coût offre marché et offre alternative sur la durée restante du marché Extrapolation difficile Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 52
En instaurant une clause relative à un remboursement partiel en cas de baisse du tarif de responsabilité, un opérateur d’achat a pu générer 200 k€ de gains Le prix des produits de la liste en sus sont susceptibles d’évoluer à la baisse, par publication au Journal Officiel d’un Contexte nouveau tarif de responsabilité. et situation La valorisation et le versement aux établissements se fait alors au nouveau prix, même si les produits sont déjà en de départ stock. L’hôpital absorbe donc une partie du différentiel de la baisse du prix administré. Une des solutions serait de baisser le stock au minimum avant la baisse de prix, mais il n’y pas toujours une prévenance anticipée par les laboratoires. Dans son cahier des charges, un opérateur d’achat a fixé un délai minimum (de l’ordre de 3 semaines) pour la prise Détails du en compte de la baisse de prix, de manière à réduire ses stocks . plan d’actions Si ce délai ne peut pas être respecté: mené - L’hôpital établit un état des stocks à J-1 de la date d’application de la baisse de prix, - Le groupement centralise les informations et transmet ces éléments au laboratoire, - Le fournisseur procède au remboursement des hôpitaux par des avoirs . Pour une seule référence (un anticancéreux), le gain a été estimé à 200 k€. Résultats La clause de remboursement doit être intégrée au règlement de la consultation. obtenus Cette pratique génère des gains importants, mais demande du temps et de l’organisation. Les établissements n’ont pas connaissance des dates des baisses de tarif. Direction générale de l’offre de soins - DGOS | 53
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