Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA

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Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
Audiences et revenus : les 2 priorités de
Snapchat

La santé du réseau social préféré des Millenials est toujours très précaire. D’un
côté, ses audiences devraient à nouveau décliner cette année. De plus, il doit
consolider ses revenus : pour ce faire, Snap lance de nouveaux outils publicitaires.

Baisse continue de ses audiences

La base d’utilisateurs actifs de Snapchat a connu un pic au 1er trimestre 2018, à 191M
d’audiences quotidiennes. Cependant, depuis, elle a décliné régulièrement tout au long de
l’année pour se stabiliser fin 2018 à 186M, en baisse de 0,5% par rapport au T4 2017 [1].
Cette baisse est portée par le recul des utilisateurs quotidiens US (-2M, qui représentent
42% des audiences totales), quand la part des audiences européennes et du reste du monde
est stable.
Or, selon les prévisions d’eMarketer, cette tendance à la baisse s’accentuerait en 2019 : les
fans US devraient continuer de quitter le navire, enregistrant un recul de presque 3%, et
s’élèveraient à 77,5M d’utilisateurs mensuels actifs. Entre 2019 et 2023, l’institut d’études
estime que Snapchat n’attirerait que 600 000 utilisateurs supplémentaires, enregistrant
l’une des plus faibles croissances de l’univers des réseaux sociaux aux Etats-Unis.
Instagram serait le grand gagnant et récupèrerait une grande part des déçus. Ses
audiences mensuelles atteindraient environ 107M dès cette année.
Ces prévisions sont de mauvais augures pour le réseau car les Etats-Unis sont déterminants
dans les évolutions des usages sur les médias sociaux, et pèsent en général un poids
considérable dans les revenus des réseaux sociaux. Ainsi, l’ARPU des utilisateurs nord-
américains de Facebook atteint presque 35$ fin 2018, loin devant l’ARPU européen (11$) et
ceux des zones Asie-Pacifique et du reste du monde (respectivement 3$ et 2,11$). Il est
donc vital de conserver ces audiences sont fortement monétisées.

                                                   Snap Inc., maison-mère de Snapchat, qui
ne communique que sur des audiences quotidiennes nuance fortement les estimations
mensuelles d’eMarketer et rappelle que le réseau reste leader auprès des 13-24 ans aux
USA, au Canada, au Royaume-Uni, en France et en Australie. De plus, elle compte sur le
redesign de l’application sur Android pour booster les usages et les audiences ; à condition
que celui-ci soit mieux accepté que celui réalisé fin 2017 sur iOS, qui avait soulevé une
vague de colère chez les utilisateurs, forçant le réseau à revenir en arrière, et initié la
baisse des audiences.
Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
Lancement de nouveaux outils publicitaires

Snapchat doit non seulement renforcer ses audiences, mais également consolider ses
revenus. Pour répondre à ce 2nd impératif, le réseau au fantôme vient d’annoncer la
création de « Snap Audience Network », qui lui permettra d’étendre ses audiences en-
dehors de son application. En effet, sa principale qualité – être un réseau mobile-only –
constitue en même temps l’un de ses principaux défauts : Snapchat fonctionne en vase clos.
Le lancement d’un Ad network et la mise à disposition de Snap Kit et de Stories Kit lui
donnent l’opportunité de diffuser des contenus sur des applications tierces et de les
monétiser. Facebook et Twitter ont eux-aussi développé des plateformes des Ad Networks
similaires, respectivement en 2017 et 2015, sur un modèle identique de partage de revenus
publicitaires générés. Pour l’instant, 200 éditeurs / développeurs auraient installés l’un des
SDK de Snap.

Autre innovation : le lancement d’un format non skippable, « Commercials ». Ces publicités
vidéo de 6 secondes sont diffusées dans la section Shows de l’application. Celle-ci, lancée
en France en novembre 2018 et intégrée à Discover, propose des contenus vidéo produits
par 13 médias partenaires (dont BFM TV, FranceTV Slash, Golden News (M6), Konbini,
L’Olympique de Marseille[2], Loopsider, Melty, Tastemade, ou encore Webedia). Des
marques telles que Louis Vuitton, Sephora, Unilever et Universal Pictures International
seraient parmi les premières marques à investir sur ce format. Snapchat compte, avec
Commercials, « améliorer le ROI des campagnes grâce à « un meilleur ciblage, des prix
plus ajustés, et une meilleure mesure des performances ».
Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
[1]
https://insight.npaconseil.com/2019/02/13/data-room-croissance-en-2018-de-twitter-et-snap-
inc/

[2] Cf. Rubrique Sport Index : le match Snapchat – TikTok des clubs de foot.

L’audience de la radio en janvier-mars 2019 :
France Inter, nouvelle 1ère radio de France

Médiamétrie a publié ce jeudi 18 avril 2019 les résultats d’audience de la radio en
France Métropolitaine sur la période allant du 31 décembre 2018 au 31 mars
2019, mesurée auprès de 32 685 personnes âgées de 13 ans et plus.

France Inter continue sa progression et devient la 1ère radio de France

     RTL, en baisse de 0,9 pt perd son statut de leader des généralistes pour laisser sa
     place à France Inter qui affiche une belle progression sur cette période depuis 2016
     (+0,4 pt). Elle affiche avec France Info (+0,3 pt) les seules progressions parmi les
     chaînes généralistes sur la période analysée. Europe 1 (-0,9 pt) continue quant à elle
     son recul et atteint son niveau le plus bas à 5,9% d’audience cumulée.

                          Source : NPA sur données Médiamétrie

Concernant les audiences numériques des radios généralistes (sites internet), RTL
affiche une hausse constante de son nombre de visites mensuelle (+1,4 million de visites).
Europe 1, en revanche, recule fortement depuis le mois de décembre (-5,4 millions).
Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
Source : NPA sur données Similarweb

Parmi les stations musicales, NRJ continue sa chute et RTL2 est la seule à
progresser

     Du côté des radios musicales, les audiences sont historiquement bas. NRJ, 1ère radio
     musicale, affiche un nouveau recul (-0,4 pt vs janvier-mars 2018). Fun Radio et
     Skyrock réalisent le plus fort retrait parmi les stations musicales (-0,7 pt), tandis que
     la seule radio à progresser est à nouveau RTL2 (+0,2 pt), qui retrouve son niveau de
     2016. De manière générale, les stations musicales ont perdu de nombreux auditeurs à
     l’écoute classique de la radio : -1,9 pt d’audience cumulée à 36,9% en janvier-mars
     2018 vs la même période en 2018 (38,8%).

                          Source : NPA sur données Médiamétrie

Netflix mise sur l’audio pour promouvoir ses
contenus de Stand-Up

Netflix s’associe pour la première fois avec une plateforme tierce et lance le 15
avril une station de radio dédiée aux artistes de Stand-Up. Cela s’inscrit dans une
stratégie de promotion trans-médiatique de ses contenus amorcée avec la création
de plusieurs podcasts originaux et d’un magazine professionnel.

« Netflix is a Joke » Radio prend la suite d’une campagne
publicitaire de 2017
Nommée d’après une campagne publicitaire de 2017, annonçant l’arrivée sur Netflix de
programmes originaux de Stand-Up, « Netflix is a joke » Radio sera consacrée aux
comédiens qui collaborent avec Netflix et à leurs spectacles. Disponible exclusivement pour
les abonnés de Sirius XM (une plateforme de live-streaming audio par abonnement), elle ne
propose pour l’instant que des extraits de spectacles Originals dans le cadre d’une émission
permanente : Netflix Comedy Clips.

« Netflix is a joke » Radio ne diffusera aucune publicité. Des podcasts originaux ont
également été annoncés pour compléter la grille de la nouvelle radio de Netflix, parmi
lesquels une émission quotidienne d’actualité, animée par les comédiens produits par la
plateforme.
Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
Pour l’instant, ont été annoncés des extraits d’Adam Sandler, Aziz Ansari, Bill Burr, Chris
Rock, Dave Chappelle, Ellen DeGeneres, Gabriel Iglesias, Jerry Seinfeld, John Mulaney, Ken
Jeong, Ricky Gervais, Sarah Silverman, Sebastian Maniscalco, Trevor Noah et Wanda Sykes
pour garnir l’antenne de « Netflix is a joke » Radio.

                  Bande annonce de la station de radio « Netflix is a joke »

Le lancement de ce flux de radio prolonge le positionnement clair de Netflix autour de la
comédie et du Stand-Up. En produisant des Stand Up Specials inédits de Dave Chappelle
ou Chris Rock par exemple après plusieurs années d’inactivité, en mettant en avant de
nouveaux comédiens prometteurs comme Ali Wong, et en régionalisant son catalogue de
spectacles, Netflix s’est assuré une place de choix sur ce segment au détriment de HBO ou
Comedy Central, diffuseurs traditionnels.

Pour la plateforme, « Netflix is a joke » Radio est un débouché supplémentaire pour le
catalogue de captations de spectacles qu’elle agrandit d’année en année depuis 2014. Ted
Sarandos l’a présentée comme une extension du catalogue de Stand-Up de Netflix : la radio
servira à proposer et tester des extraits de spectacle inédits, de jeunes talents, pour affiner
ce catalogue.

Évolution du nombre de Stand Up Specials originaux présents sur les catalogues
de Netflix, Showtime, HBO, et Comedy Central de 2013 à 2018

Source : HBO, Showtime, Comedy Central, Netflix, CNN Entertainment.

Une gamme de podcasts confidentiels pour promouvoir son
catalogue
Si « Netflix is a joke » Radio profite du premier partenariat entre Netflix et une plateforme
tierce, le service de SVoD américain avait déjà entrepris fin 2017 le développement de
podcasts autour de ses productions originales. Outre le podcast corporate We Are Netflix
dédié à la présentation des métiers de la firme américaine, cinq émissions ont été créées
dans le but d’approfondir l’expérience des spectateurs autour du catalogue et d’améliorer
son image de marque.

Toujours dans le prolongement des programmes originaux, ces podcasts font intervenir les
cinéastes, les critiques et les fans autour des univers créés par Netflix. Tous sont
disponibles sur Apple Podcasts, Spotify, et Stitcher, mais ne bénéficient d’aucune
exposition sur la plateforme de Netflix. Seule la chaîne YouTube de Netflix US en poste des
extraits.

     Wormwood, The Companion Podcast – Décembre 2017
Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
Présenté par le réalisateur Errol Moris, ce podcast revient sur Wormwood, un
documentaire produit par Netflix autour du meurtre de Frank Olson. Retraçant l’enquête
du fils de la victime, Eric Olson, le documentaire a suscité énormément de discussions et de
théories sur des forums dédiés comme sur des sites de premier plan comme Reddit. En
trois entretiens de 20 minutes, le réalisateur enrichit le documentaire et donne de
nouveaux éléments à la communauté de spectateurs.

     You Can’t Make This Up – Avril 2018

             Chaque épisode de ce podcast retrace le processus de création d’un
documentaire original de la plateforme. Autour des producteurs, journalistes,
documentaristes et intervenants de chacun des programmes présentés, You Can’t Make
This Up dévoile les conditions de tournage et d’investigation, les intentions des auteurs, ou
encore la vie des documentaires après leur diffusion sur Netflix. 25 épisodes du podcast
sont déjà disponibles, dont certains consacrés à Making a Murderer, Jim and Andy, ou
encore Conversations with a Killer.

     I’m Obsessed With This – Janvier 2019

             Présenté par Bobby Finger, ce podcast rassemble autour de trois programmes
originaux Netflix des fans, des critiques, des cinéastes, pour débattre de ce qui fait le
succès, l’échec ou la polémique autour d’un film, d’une série, ou d’un documentaire de la
plateforme. Sept épisodes de I’m Obsessed With This sont déjà disponibles.

     The Human Algorithm – Janvier 2019
Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
The Human Algorithm est un podcast consacré à la recommandation de
programmes. Chacun des 10 épisodes diffusés jusqu’à aujourd’hui explore un genre ou une
catégorie de programmes différent en faisant intervenir des employés de Netflix,
programmateurs comme développeurs, ainsi que des acteurs ou cinéastes des programmes
originaux. Consacré à la fiction européenne, le dernier épisode traite, entre autres, de Call
My Agent, 10 Pour Cent en français, recommandé par Emma Mackey de Sex Education.

     Strong Black Legend : a « Strong Black Lead » podcast – Avril 2019

             La campagne de promotion des acteurs et cinéastes noirs « Strong Black
Lead » initiée par Netflix à l’occasion des BET Awards 2018 est prolongée par l’éditeur
américain dans Strong Black Legend¸ un podcast consacré au « Black Hollywood ». Dix
épisodes sont disponibles, chacun faisant intervenir une personnalité afro-américaine du
monde du cinéma américain dans un entretien de 50 minutes. Le podcast est présenté par
Tracy Clayton, ancienne présentatrice du podcast Another Round de Buzzfeed.

Wide, le futur magazine papier de Netflix
Uniquement réservé aux professionnels du cinéma, Wide présentera en plus de 100 pages
les programmes originaux de la plateforme américaine. L’objectif affiché de cette
publication est de légitimer les contenus Netflix en vue des Emmy Awards, grand-messe
de la télévision américaine. Le premier numéro sera diffusé en juin 2019, au moment des
votes et concertations des membres de l’Académie des Emmy Awards.
Si la publication remplira une mission de lobbying, elle s’inscrit également dans une
stratégie plus large d’amélioration de la visibilité des programmes sur la plateforme de
Netflix. Dans le flot des nouvelles arrivées au catalogue, difficile d’assurer un
référencement efficace dans la durée pour les autres titres que les produits d’appels.
Comme les podcasts qui traitent de recommandations et d’approfondissements des
programmes, le magazine sert aussi à enlever un peu de densité au catalogue de Netflix.
Audiences et revenus : les 2 priorités de Snapchat - Insight NPA
Sport et réseaux sociaux : le nouveau match
Snapchat – TikTok

Le développement planétaire des réseaux sociaux, à la fin des années 2000, a ouvert pour
toute entité la possibilité de faire connaître sa marque à l’échelle mondiale, et les équipes
sportives n’ont pas fait exception à la règle, bien au contraire. Avec des communautés de
plusieurs millions de fans sur Facebook, Instagram ou Twitter, et des derniers nés
SnapChat et TikTok, le Sport est l’un des secteurs qui a su le mieux tirer profit de
l’engouement pour les réseaux sociaux.

Au niveau mondial, les trois pages les plus populaires sur Facebook (le réseau social
numéro un aux 2,32 milliards d’utilisateurs mensuels et 1,52 milliards d’utilisateurs
quotidien) sont liées au football puisque le compte le plus suivi est celui de Cristiano
Ronaldo (122 millions de fans), talonné par ceux du Real Madrid (109 millions) et du FC
Barcelone (102 millions). Egalement, deux des trois des pages françaises les plus
populaires sur Facebook sont consacrées au football : si la page la plus suivie est celle du
DJ David Guetta (51 millions), les deux autres places du podium sont trustées par le PSG
(37 millions) et Karim Benzema (22 millions).

Très tôt, les clubs de Ligue 1 les plus importants ont rejoint les communautés Facebook
(2007 pour l’OM, 2009 le PSG, 2010 l’OL, et 2011 l’A.S. Monaco) et Twitter (2009 pour les
trois premiers et 2012 pour l’ASM) pour développer leur image en France et
principalement à l’étranger, en proposant des contenus exclusifs pour faire exister un lien
supplémentaire avec leurs fans. Sur ces deux réseaux, les plus utilisés par les clubs en
termes de publications, les clubs postent principalement des contenus sportifs au sens
strict (calendrier, résultats, buts, meilleures actions), ainsi que des publications marketing
(partenariats) et commerciales (boutique du club, maillots, places pour les matchs).

  Afin de renforcer ce lien club-supporter et toucher de nouveaux fans, les clubs se sont
aussi déployés sur d’autres réseaux sociaux, à l’exemple de Snapchat et plus récemment
du nouveau phénomène chinois TikTok. Principalement utilisés par des adolescents et des
individus de 18 à 24 ans (en 2016, 46% des individus qui utilisaient Snapchat se situaient
dans cette tranche d’âge), les jeunes sont les nouveaux cœurs de cible des clubs afin de
fidéliser les supporters dès le plus jeune âge.

S’agissant de Snapchat, la majorité des clubs de Ligue 1 ont rejoint ce réseau lors de son
expansion à partir de 2014 (l’OM et le PSG en 2015, l’OL en 2016 et l’A.S. Monaco en
2014). Plusieurs fonctionnalités sont alors offertes aux fans : en plus des stories
« Discover » (qui promeut la vie au sein du club et des interviews insolites de joueurs),
l’application propose à de nombreuses reprises des filtres photos personnalisables à
l’effigie de chaque club « certifié » présent sur Snapchat lors des week-ends de matchs.
Ces filtres, réutilisés pour d’autres matchs, ont évolués et mis en avant une réalité virtuelle
où l’utilisateur peut, pour l’un d’entre eux, se prendre en selfie au sein du stade de son
équipe ou bien jongler avec un ballon.

Plusieurs clubs, à l’image de l’OM, offrent également aux fans, la possibilité de sélectionner
leurs meilleures vidéos pour les y insérer dans la story officielle du club, via un Snapcode
utilisable le jour du match et affiché sur l’écran géant du stade.

Cependant, si les clubs de Ligue 1 postent quotidiennement des stories sur Snapchat et
proposent régulièrement des filtres sous formes de réalité virtuelles, plusieurs d’entre eux
ont réduit leur activité sur l’application (OGC Nice) jusqu’à supprimer leur compte
(Toulouse F.C.). L’A.S. Monaco, qui a pris part à la campagne du filtre personnalisable lors
de son épopée en Ligue des Champions en 2017, a lui aussi délaissé l’application au
fantôme, et a rejoint les rangs de TikTok en mars dernier.

     Ci-dessous, la liste complète de l’activité des équipes de Ligue 1 sur Snapchat

Lancée en 2016 en Chine, TikTok permet le partage de courts clips personnalisables et est
devenue l’application qui a connu l’an dernier la plus forte croissance tous pays confondus :
au cours du premier trimestre de l’année 2018, elle était l’application mobile la plus
téléchargée au niveau mondial, lui permettant de franchir en juin 2018, les 150 millions
d’utilisateurs actifs quotidiens (pour 500 millions d’utilisateurs actifs mensuellement). Son
développement mondial a incité certains clubs de foot à créer leur propre page pour
toucher une communauté encore plus jeune que celle de Snapchat, et ainsi s’adapter à de
nouveaux types de contenus. Début 2019, ce sont l’Olympique de Marseille et l’A.S.
Monaco qui ont rejoint le réseau TikTok, déjà utilisé par d’autres équipes européennes
depuis quelques mois (le Bayern Munich, le Borussia Dortmund et l’Inter Milan).

S’agissant des publications présentes sur cette application, leurs contenus sont différents
de ce postés par ces mêmes clubs sur Facebook ou Twitter. Les vidéos, publiées sous
formes de clips musicaux, se focalisent essentiellement sur la vie des joueurs avant les
matchs, pendant leurs entraînements ou même hors de leur vie professionnelle (semblables
aux vidéos publiées sur les comptes privés des joueurs). En substitution aux publications
« classiques » sur Facebook, à savoir le calendrier, les résultats et les résumés des
matchs, les clubs adaptent désormais un contenu destiné à un jeune public qui s’intéresse
aujourd’hui davantage au train de vie des joueurs qu’aux résultats sportifs.

Chromecast et MyCanal : canaux OTT
privilégiés par les chaînes thématiques et
services SVOD

L’accessibilité des chaînes et services auprès du public passe entre autres par leur
disponibilité pour un visionnage sur écran TV, par l’intermédiaire d’agrégateurs
de contenus[1] et de devices[2].

MyCanal propose près de 70% des chaînes étudiées par l’indice Théma sur son service, en
majorité des chaînes de la catégorie Cinéma-Séries. Les chaînes de cette catégorie sont
d’ailleurs les plus ouvertes à l’OTT puisque toutes sans exception sont accessibles à au
moins un agrégateur et/ou un device. Parmi elles, OCS est le bouquet de chaînes le plus
distribué (6 devices et les 2 agrégateurs de contenus). Ainsi 78% des chaînes de ce genre
sont accessibles via MyCanal contre 50% sur Molotov. A l’instar des agrégateurs de
contenus, les clés et boîtiers connectés sont aussi des devices privilégiés par les chaînes et
services Cinéma-Séries, Chromecast étant le plus proposé pour 43% des chaînes et 35%
pour l’Apple TV. Sur TV connectée, la disponibilité des chaînes Canal+ sur TV Samsung
profite à la marque coréenne au détriment de LG qui ne propose que FilmoTV et OCS.

  Les chaînes sport sont également extrêmement ouvertes à l’OTT même si elles font
davantage l’objet d’exclusivité auprès des agrégateurs de contenus. Ainsi, beIN Sport et
Eurosport sont distribués uniquement sur MyCanal alors que les chaînes RMC Sport[3],
répondant à une logique de groupe, sont une exclusivité Molotov. En termes de device, le
Chromecast est de loin le plus plébiscité pour 79% des chaînes, de même pour les TV
Samsung (11 chaînes également). Le Roku Stick est totalement délaissé par les chaînes
sportives, Canal+ Sport via MyCanal étant la seule compatible avec la clé connectée.

Cet aspect d’exclusivité se retrouve également auprès des chaînes jeunesse, la
distribution de Nickelodeon étant l’apanage de MyCanal. 86% des chaînes de cette
catégorie sont ainsi disponibles via MyCanal et 50% sur Molotov. Les chaînes jeunesse
présentent la particularité d’être en revanche très peu disponibles sur les devices OTT, à
l’exception des services SVoD TFouMax et GulliMax sur clé connectée. En outre,
Nickelodeon est compatible avec Chromecast.

Certaines thématiques délaissent totalement la distribution sur devices OTT telles que les
chaînes et services consacrées à la musique et aux spectacles, pour se concentrer
uniquement sur les agrégateurs de contenus, avec une forte préférence pour MyCanal.
Quelques exceptions : MTV Hits propose une compatibilité avec Chromecast et i-Concerts
est disponible uniquement sur box FAI.

Quant aux chaînes et services Découverte, aucun n’a encore développé de compatibilité
sur des devices permettant de regarder leurs contenus sur écran TV, excepté une
disponibilité via MyCanal (13 chaînes) et/ou Molotov (7 chaînes). A noter que l’accord
d’exclusivité entre SFR et Discovery rend les chaînes du groupe américain inexistantes
ailleurs qu’au sein des box SFR.

Du côté des chaînes thématiques et services SVoD dits généralistes, les seconds ont
multiplié leur disponibilité sur les devices à l’image de Netflix disponible sur 7 devices
différents, quand les premières telles que Paris première et Téva, privilégient une
distribution exclusivement via des agrégateurs de contenus, MyCanal ayant une légère
avance face à son concurrent Molotov (3 chaînes sur 4 de la catégorie vs contre 2/4).

Enfin, dans la catégorie Séries – Divertissements, à l’exception de GameOne sur
Playstation ou Crunchyroll sur Chromecast et Roku, les chaînes et services de la
thématique se concentrent uniquement sur une disponibilité via agrégateur, privilégiant
MyCanal (12 chaînes sur 18).

[1] MyCanal et Molotov
[2] Apple TV, Chromecast, Roku Stick, Xbox, TV connectée LG,TV connectée Samsung,
PlayStation, Amazon Fire.

[3] Le bouquet de chaîne est désormais disponible sur Xbox One depuis le17 avril.

Annonces d’Emmanuel Macron « dévoilées » :
pourquoi c’est un danger.

L’incendie qui a ravagé ce lundi Notre Dame de Paris sera, à coup sûr, débattu pendant des
années dans les écoles d’architecture et au sein des structures en charge de la rénovation
des monuments historiques ; ce début de semaine pourrait aussi devenir un « cas » soumis
aux étudiants en journalisme et aux déontologues de l’information. Peut-on valablement
commenter les termes d’un discours qui n’a pas été prononcé ?

Chacun a en tête la séquence de lundi soir, l’alerte donnée à 18 h 50, puis l’annulation de
l’intervention – déjà enregistrée – d’Emmanuel Macron ; il n’aura pas fallu 24 heures pour
que les médias, les uns après les autres, dévoilent en forme de scoop les mesures que le
Président de la République avait (aurait ?) prévu d’annoncer. Et l’écoute des talk-shows de
début de soirée, ce mardi, avait quelque chose de surréaliste pour l’auditeur candide qui se
connectait en cours d’émission après avoir été inondé d’alertes sur la (re)programmation
d’une prise de parole du chef de l’Etat : journalistes et polémistes y soupesaient les
décisions d’une allocution qui n’avait pas eu lieu la veille, alors même que celui-ci n’avait
pas encore parlé. On comprenait finalement que le propos du jour se limiterait à un
message concernant l’incendie et ses suites…

La situation est inédite. Elle appelle aussi à la réflexion.

Sur les conditions dans lesquelles les termes de l’intervention ont « fuité », d’abord.
Négligence de la part d’un des collaborateurs de l’Elysée, voire indélicatesse d’un
technicien ayant participé à l’enregistrement ? En flirtant avec la théorie du complot, on
pourrait imaginer un processus plus organisé, dans lequel le Président de la République
aurait profité de ce report pour lancer un ballon sonde et tester l’accueil de mesures qui
n’avaient pas encore été officiellement confirmées. L’ampleur des « reprises » de ce mardi
pousse à une explication plus simple : l’utilisation de la version écrite de l’intervention par
les journalistes auxquels elle avait été envoyée afin qu’ils puissent préparer leurs
« debriefs ».

On est au-delà de l’embargo non respecté puisque l’évènement déclencheur à la publication
(la diffusion du discours) n’était finalement pas intervenu.

On est au-delà du « off brisé » puisque, là encore, les propos prêtés à Emmanuel Macron
n’avaient pas été prononcés.

Qui a eu entre les mains un projet de discours de grand patron ou de responsable public
sait que la mention « seule la version prononcée fait foi » y figure systématiquement. Alors,
à défaut de « version prononcé »…

Quoiqu’il en soit, l’épisode place le Président de la République devant une alternative
délicate : répéter dans quelques jours les termes qui lui sont prêtés, en étant privé de
l’effet de surprise et en ayant donné le temps à ses opposants d’élaborer leurs critiques en
retour ; ou aller sur des pistes différentes, et s’exposer à un procès en versatilité.

Mettre sur la place publique les termes d’une intervention décalée en raison d’un fait
majeur, revient, au final, à peser sur les choix de celui qui devait les prononcer. On n’est
pas si loin de la manipulation du cours de l’histoire, voire des fake news.

Quant aux relations déjà difficiles du Président de la République avec les médias, elles n’en
sortiront certainement pas améliorées.

Capitaine Marleau proche des 9 millions de
téléspectateurs

Capitaine Marleau, personnage désormais emblématique de la télévision française,
atteint les sommets. Avec son audience du 9 avril dernier, France 3 affiche une
deuxième place dans le classement des émissions les plus regardées en prime time
depuis le 1er janvier 2019 (derrière Les Enfoirés), en part d’audience et en nombre
de téléspectateurs.

Des audiences historiques sur les inédits

Mardi 9 avril, France 3 réalisait un record d’audience linéaire pour Capitaine Marleau avec
une PdA 4+ de 32,8% et 7,4M de téléspectateurs en direct (7,7M avec le différé
enregistré[1]). Il s’agit de la meilleure audience de Prime Time de France 3 depuis janvier
2006 (épisode de Louis la Brocante à 34,4% de PdA 4+ et 9,1 millions de téléspectateurs),
sans même les audiences en replay. Auparavant, l’épisode inédit diffusé le 2 avril 2019 de
Capitaine Marleau avait attiré au total 8,24M de téléspectateurs sur les 4 écrans, déjà un
record pour la série. Parmi eux, 6,4% l’ont regardé en différé enregistré et 11,2% via un
service de catch-up, toujours sur 4 écrans. Au total, ils sont 1,4M de téléspectateurs à avoir
consommé le téléfilm en replay. Les chiffres du replay ont néanmoins été moins puissants
que sur les derniers épisodes inédits : 12% d’audience supplémentaire (vs 18% pour
l’épisode inédit du 2 avril), soit 894 000 téléspectateurs qui ont regardé le téléfilm en
replay sur leur écran TV.

                       Source : NPA Conseil sur données Médiamétrie

Le replay utilisé par les 35-59 ans

En termes de structure du public, la consommation en replay touche davantage la cible des
35-59 ans. En effet, la part de cette cible progresse entre les audiences veille (live + différé
enregistré) et les audiences consolidées (avec le replay), alors que la cible des 60 ans et
plus recule. Les seniors ne se sont donc pas encore totalement appropriés ce mode de
consommation délinéarisé. A noter par ailleurs que le téléfilm de France 3 affiche une
structure du public plus jeune que celle de la chaîne en prime time depuis le 1er janvier :
68,7% de 60 ans et plus pour Capitaine Marleau contre 70,3% de 60+ pour France 3 sur
                                er
tous les prime time depuis le 1 janvier.

 Capitaine Marleau du 2 avril 2019 : structure du public en replay (mode veille vs
  consolidé) et structure du public de France 3 en mode consolidé en prime time
                            depuis le 01/01/2019 (en %)

[1] Audiences VOSDAL : View One the Same Day as Live
La France à l’honneur au MIPTV

La France est cette année le pays à l’honneur de l’édition 2019 du MIPTV. Il s’agit
de l’un des pays les plus représentés avec 535 sociétés et 1 420 participants en
2018. Au-delà des pitchs et multiples présentations des tendances, les diffuseurs
et producteurs y offre un catalogue d’optimisme et multiplient les annonces.

La production audiovisuelle locale, une arme puissante pour combattre les
acteurs internationaux

 Les deux premières journées de conférences du MIP étaient quasiment exclusivement
consacrées à la télévision française, avec entre autres, la participation de Delphine Ernotte
(Présidente de France Télévisions), Gilles Pélisson (Président-Directeur général du groupe
TF1), Maxime Saada (Président du directoire du groupe Canal+), Régine Hatchondo
(Directrice générale d’Arte France), qui ont débattu sur l’importance des contenus locaux
pour combattre les acteurs internationaux de la SVoD. Ainsi, Maxime Saada a déclaré
chercher à doubler le nombre total de ses abonnés, qui s’élève actuellement à 16,2
millions. Il est par ailleurs ouvert à l’idée que des services de SVoD comme Netflix et Apple
soient disponibles via les plates-formes de Canal+. « Nous sommes dans le même camp » a-
t-il expliqué. De son côté, Régine Hatchondo a annoncé la création d’une plateforme
européenne menée par la chaîne (côtés français et allemand) et ses actionnaires (France
Télévisions, ARD, et ZDF), proposée en OTT et multilingue, qui souhaite offrir « le meilleur
de la télévision publique européenne ». Pour l’instant, le principe est une offre gratuite
mais le modèle économique est encore en discussion. Son offre, ultra qualitative et ciblée,
devrait permettre de répondre aux attentes du public qui a besoin de comprendre les
bouleversements dans et hors du Vieux continent : « Nous estimons que, de la même
manière qu’il y a de la place pour une offre locale comme Salto, il y a de l’espace pour une
offre européenne » et rajoute que « c’est dans son ADN de toucher l’ensemble de
l’Europe ». En effet, concernant Salto, Delphine Ernotte a bien précisé que les contenus
seront français à 80%, « entre drames, divertissement et dessins-animés », tout en
indiquant que le groupe avait signé un pacte de trois ans avec les corporations de
producteurs français pour garantir l’exclusivité des contenus qu’elle commandait pour une
durée de 18 mois : « Cela nous donne un argument de poids dans le traitement de plates-
formes en ligne telles que Netflix ». Elle a par ailleurs confirmé les investissements du
groupe France Télévisions dans les contenus en ligne : « ce qui fonctionne sur un canal
linéaire ne fonctionne pas toujours en ligne. Nous avons décidé de consacrer une partie de
notre budget à des émissions en ligne spécifiques comme Skam, qui s’adaptent bien aux
jeunes et seraient pratiquement inutiles en linéaire ». La fiction locale est aussi un
argument mis en avant par Gilles Pélisson qui précise que 160 millions d’euros par an
sont investis dans la fiction, en mettant l’accent sur les fictions locales comme Pour Sarah,
adaptation d’une série québécoise, La part du soupçon, avec Kad Merad ou encore Le
Bazar de la charité, qui a fait l’objet d’un accord avec Netflix pour une diffusion en
exclusivité sur la plateforme 8 jours après sa diffusion en linéaire.
L’occasion de multiplier les annonces

Le MIPTV est également l’occasion pour les diffuseurs, producteurs et distributeurs de
faire des annonces concernant les programmes. Parmi elles[1] :

     La série Dix pour Cent, diffusée sur France 2, va connaître un remake en Chine, en
     Angleterre, au Canada et en Italie
     Le producteur Frank Doelger (Game of Thrones) va adapter en série le roman The
     Swarm de Frank Schätzing, qui imagine l’humanité menacée par l’apocalypse à cause
     de la pollution, avec les océans et ceux qui les peuplent se retournant contre les
     humains.
     Blackpills vient de signer avec Netflix l’acquisition de la série originale Bonding
     (7×15’) réalisée par Rightor Doyle et coproduite avec Anonymous Content.
     Terranoa vient de signer la vente à Sky Arts UK de trois nouveaux portraits de son
     catalogue : Salman Rushdie : la mort aux trousses, Joséphine Baker – première icône
     noire et Sherlock Holmes contre Conan Doyle.
     Picture Perfect Federation (Pascal Breton et Patrick Wachsberger) a annoncé, en
     association avec Anonymous Content, avoir fait l’acquisition des droits de Ramsès, la
     collection de cinq best-sellers de Christian Jacq. La société de production développe
     aussi Sissi, une série consacrée à l’impératrice tirée du best-seller d’Allison Pataki, et
     prépare enfin un biopic sur Brigitte Bardot.
     Atlantique Productions (Lagardère) a annoncé deux nouveaux projets : l’adaptation de
     l’enquête du journaliste Olivier Goujon, Femen, histoire d’une trahison. La société
     développe également un projet avec France Télévisions, dans le cadre de l’Alliance,
     regroupement de chaînes européennes : Serial Hunter (8×60 min), un thriller adapté
     de la vie de Stéphane Bourgoin, écrivain spécialisé dans l’étude des tueurs en série.

Le MIP Drama a remis son prix coup de cœur des acheteurs à la comédie espagnole,
Dangerous Moms (Senoras del (H)ampa), 13×70’, produite par Mediaset Espana et
Producciones Mandarina. La série raconte les tribulations de quatre mères de famille qui se
retrouvent dans un engrenage fatal après la mort accidentelle d’une démonstratrice de
produits électroménagers. La série sera diffusée cet automne en Espagne.

[1] Toutes les annonces sont disponibles dans la partie veille du Weekly Content NPA
Conseil.

OOyala partenaire de la LFP pour le
développement de sa future plateforme OTT

OOyala, société californienne spécialisée dans les systèmes de gestion de flux de travail de
contenu vidéo, devient partenaire de la Ligue Professionnelle de Football, en mettant à
disposition de l’instance du football français sa plateforme Ooyala Flex Media Platform.
OOyala aidera la LFP dans la gestion de métadonnées et de ressources vidéo pour le
développement du nouveau service vidéo de la Ligue.

La mission confiée à Ooyala s’inscrit dans le cadre du partenariat antérieurement conclu
entre Microsoft et la LFP, puisque c’est le géant de l’informatique américain, choisi par la
ligue pour gérer la mise à niveau numérique et lancer la nouvelle plateforme vidéo de la
LFP, qui a suggéré Ooyala à cette dernière. Les services proposés par la société OOyala
sont déjà notamment utilisés Times of India, Disney, NewsCorp, et le Telegraph Media
Group.

Puma et Renault roule avec la Formule 1

Puma et Renault ont respectivement annoncé cette semaine leur signature avec la Formule
1 et le Grand Prix de France (23 juin 2019, au Castellet).

S’agissant du constructeur automobile français, le groupe va prendre part pour la
deuxième année consécutive à la tournée promotionnelle « Roadshow » du Grand Prix de
France de formule 1. Déjà présente sur le circuit via son écurie Renault F1 Team depuis
2016, la marque renforce son marketing auprès de la compétition, puisque la monoplace
E20 construite par Renault traversera toute la France du 13 avril au départ de Disneyland
Paris, jusqu’à Saint-Raphaël le 12 mai. Les spectateurs présents lors de la tournée pourront
rencontrer les pilotes de l’écurie et auront l’occasion d’observer le fonctionnement des
points de ravitaillement, d’essayer les simulateurs de pilotage ainsi que des outils
d’entrainement pour les pilotes de F1.

De son côté, Puma continue son implantation dans de nouveaux terrains de sport en
devenant partenaire merchandising exclusif de la Formule 1 à compter de cette saison, où
les stands et les grands magasins Puma seront présents dans 17 des 21 Grand Prix du
calendrier. Depuis 1999, La marque allemande Puma était déjà équipementier de quatre
écuries de Formule 1 (Ferrari, Mercedes, Aston Martin-Red Bull et Haas) en leur
fournissant des vêtements d’équipes et de compétitions. Avec cette signature, et celle du
contrat passé avec la NBA en février dernier, l’équipementier allemand étend son
périmètre de partenariat merchandising au-delà de ses sports traditionnels (football et
athlétisme).
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